Le bal des oiseaux

Discuter avec mon frère, Henry, et Miss Dévereux est agréable. Nous partageons des opinions enthousiastes sur la soirée à laquelle nous avons la chance de participer et malgré ma timidité et mon malaise en société, je ne cache pas à quel point je suis charmé par l'ambiance et le spectacle qu'est ce bal. Je me demande si je finirais à mon tour par m'avancer sur la piste de danse en compagnie d'une Dame. Je pourrais inviter Miss Dévereux mais avant que je ne formule une quelconque requête, il est apparemment temps d'ouvrir les œufs que nous avons eu l'occasion de piocher il y a quelques instants. En consultant l'intérieur de celui que je tiens dans mes mains, je découvre en son intérieur une plume de couleur blanche. Il semblerait qu'il corresponde à celui d'une partenaire avec laquelle je vais participer à la seconde danse. Mon frère attire mon attention pour m'indiquer qui est la porteuse de la plume jumelle à la mienne. Pour une première danse de mon premier bal, je ne m'attendais pas à danser avec la Marquise Mountbatten, celle-là même qui a organisé l'événement avec son époux le Marquis. Elle s'avance déjà vers nous et je m'orne d'un sourire poli et respectueux vers la jeune femme qui nous rejoint.

-Bonsoir, Lady Mountbatten. Ce bal que vous avez organisé est véritablement majestueux.

Son attention se porte sur moi pour parler de cette danse qui nous réunit le temps de quelques instants. Je hoche la tête et garde contenance. Bien sûr, je suis un peu nerveux. Je me décide à l'accompagner parmi les autres duo formés tout en prenant soin de respecter l'éthique et les manières apprises pendant des années pour ne pas faire de faux pas. Cela n'empêche que je suis ravi d'avoir enfin l'occasion de connaître tout ce que mes frères et sœurs me racontaient ces dernières années, quand ils revenaient en campagne. La musique se lance et comme toutes les autres personnes présentes sur la piste, nous commençons à danser. Je ne suis pas très bavard, surtout qu’il s’agit de ma première danse et que je la réalise avec la Marquise Mountbatten. Je vis l’intensité du moment en prenant grand soin de m’imprégner pour me rappeler de tous les détails de cet instant. Quand la musique et la danse prennent fin, je raccompagne la jeune femme aux bords de la piste.

-Je vous remercie pour cette danse, Lady Mountbatten, j’ai passé un très bon moment avec vous sur la piste. Je tiens à vous adresser mes compliments pour cette soirée, je ne pouvais pas rêver mieux pour mon premier bal., je m’incline poliment, Je vais rejoindre mon frère, j’espère avoir d’autres occasions de discuter avec vous. Veuillez m’excuser.

Après m’être poliment excusé, je laisse la Marquise retourner auprès de ses invités alors que je me dirige vers l’endroit où j’ai laissé mon frère. Mon attention est attirée, pour la seconde fois, vers un visage familier et je m’arrête sur mon chemin pour m’approcher de cette connaissance.

-Miss Healey, quel plaisir de vous revoir. Passez-vous une agréable soirée ?

Le hasard de ce jeu des œufs et des plumes colorés avait amené Harry à partager la danse avec la belle Effie. Il l’emmena jusqu’à la piste où au milieu des autres couples ils exécutèrent les pas de danse. La compagnie de la comtesse était loin d’être désagréable. Elle était bonne danseuse et ils avaient réussi à converser tout le long lorsque la danse s’y prêtait. Le comte se réjouissait que le sort de la plume lui avait été si favorable. Le bruit de l’orchestre s’estompa jusqu’à totalement s’arrêter pour signaler le fin de la danse. Harry salua sa partenaire avant de la raccompagner en bord de piste. "Lady Kingsbury ce fut un plaisir de partager cette danse avec vous. Vous êtes une excellente danseuse." Dit il en guise de remerciement. C’est à ce moment là que le bruit des feux d’artifice retentit dans la salle. Le son que produisait les artifices de couleurs alors qu’ils éclataient dans le ciel lui rappelait celui d’un soir d’orage. Entouré de toute la bonne société londonienne il ne pouvait se permettre de céder à la panique que ces événements lui provoque. Il serra discrètement ses poings très forts pour que le bout de ses ongles viennent y planter leur marque dans ses paumes. Une chose stupide qui avait pourtant toujours réussit à le calmer en cas de besoin. Cette fois ne manqua pas à la tradition et il retrouva rapidement ses esprits. Il réussit enfin à lever les yeux au ciel et regarder les couleurs qui illuminaient le ciel et la salle les unes après les autres. "Quel spectacle magnifique." dit il à l’attention de la lady tout en continuant de regarder vers la rotonde de verre. "Si vous voulez bien m’excuser je vais en profiter pour aller prendre l’air dans le jardin. Je vous souhaite une bonne fin de festivités mi lady." Il s’inclina et prit la direction de l’extérieur.

La suite ici.

Résumé:

Le lieutenant fit une révérence à la jeune femme qui le salua et se présenta en retour et qui possédait une plume de la même couleur. Ce qui signifiait donc qu'il devait offrir sa compagnie pour la prochaine danse.... Malheureusement, le temps leur fut compté et ils ratèrent la danse qui s'acheva avant qu'ils aient pu rejoindre la piste de danse ! Néanmoins, Edward étant un homme d'honneur et étant donné qu'ils avaient reçu la même plume, il était hors de question qu'il ne danse pas avec elle. C'était le jeu et l'ambiance extrêmement festive de la soirée le mettait d'excellente d'humeur à moins que ce soit aussi sa danse d'avec la charmante Miss Leveson-Gower qui avait eu cet effet sur son humeur. Peut-être était-ce les deux.

« Enchanté de vous connaître Lady Abigail Curzon. » disait-il alors qu'il l'emmenait avec lui jusqu'à la piste de danse et qu'ils se saluaient. Il avait noté qu'elle s'était dénommée comme étant veuve. Mais comme elle était de retour en société, il devina que ce ne devait pas être tout récent. Engageant la conversation alors qu'ils exécutait les mouvements de danse au rythme de la musique, elle lui fit un compliment sur son costume ce qu'il accepta d'un sourire avant de lui retourner le compliment. « Je vous remercie. Et vous, quel bel oiseau au plumage chatoyant que vous avez choisi lady Curzon. Votre robe est certainement des plus réussie. D'où vous est venue l'inspiration pour ce costume si je puis demander ? Est-ce votre oiseau préféré ? »

C'est alors que quelque chose éclata comme un coup de tonnerre au-dessus de leur tête et des gerbes de couleurs s'étalèrent au-dessus d'eux. Ne s'y attendant absolument pas, Edward ne put s'empêcher un léger sursaut et puis quand ça commençait il avait cru au départ un coup de feu soudain ce qui eut pour résultat de le crisper quelques secondes. Passé la surprise, il se mit à admirer les gerbes de couleurs qui éclataient au-dessus de leur tête. « Nous sommes gâtés ce soir. Que de spectacle ! » Ils n'avaient assurément même pas le temps de s'ennuyer !



Mots: 355.

Spoiler:

Les compliments de Miss Dévereux le touchent et il espère tout autant avoir l’occasion de la croiser lors d’un autre événement. Une danse, c’est à peine assez pour poser les bases d’une connaissance, et certainement pas suffisant pour en apprendre davantage sur une personne. Et si Evan ne désire pas courtiser la débutante, et encore moins laisser croire à un intérêt qu’il n’a pas, il n’en reste pas moins intrigué par celle que tous les moineaux de la noblesse veulent approcher.

À travers la foule, la silhouette sombre de la dame corbeau est repérée près des rafraîchissements. Lui-même a soudain très soif, bien chaud, sous son plumage de pie, et il prend la peine de se tamponner légèrement le front d’un mouchoir avant d’aller rejoindre la veuve. Evan s’annonce d’un simple : « Ces rafraîchissements tombent à point », assorti à un sourire. À un verre de limonade, aussi, dont une gorgée lui semble urgente s’il veut échanger avec la comtesse et poursuivre la soirée.
Il ne veut pas s’attarder trop longtemps au buffet ― pas tout de suite. S’il doit arrêter de danser, ça ne peut pas être avant d’avoir eu le plaisir de fouler la piste de danse en compagnie de Lady Montagu. Damnés soient les feux d’artifices, les saltimbanques, les surprises !

La boisson est délicieuse et sa fraîcheur est la bienvenue. « Êtes-vous toujours disposée à m’accorder une danse, Lady Montagu ? » Aurait-elle changé d’avis, après avoir dansé au bras de Maximilien, puis avec Lord Percy ? Deux de ses amis, d’ailleurs : le hasard fait bien les choses. Comme pour Miss Dévereux, elle peut tout à fait refuser. L’affaire serait mortifiante, mais un gentleman se doit de l’accepter. L’espoir colore néanmoins ses traits, son regard noisette, et peut-être une certaine certitude quant au fait que ce sera bientôt à leur tour de tournoyer, ensemble, sous les étoiles de l’Angleterre. « Je vous promets de ne point vous écraser le pied, cette fois-ci. » Clin d'œil verbal, léger, à leur dernière rencontre, à ce que tous les deux savent des réels événements.

Après s’être séparée de son amie, la comtesse se dirigea vers l’homme à la plume noire pour se signaler et qu’ils rejoignent la piste. "Je me porte à merveille, cette soirée est très agréable." Lui répondit-elle avec la plus grande sincérité et un léger sourire en coin. Après ces premiers échanges de politesses la brune suivit Lord Percy sur la piste. Amélia se donna à cœur joie dans la danse. C’était un exercice qu’elle appréciait et qui n’était jamais une corvée. Les dernières notes avaient retentirent signalant la fin de la danse. Aidan c’était montré un cavalier exemplaire et la jeune femme n’avait pas vue le temps passé.

Un dernier salut sur la piste, comme le voulait la convenance et le duc la raccompagna au bord de la piste près des rafraîchissements. Elle n’avait pas le temps de dire un mot qu’un bruit raisonna dans toute la salle, ce qui provoqua un léger sursaut à la comtesse. Les yeux d’Amelia furent attirés vers la rotonde de verre et un sourire se dessina alors sur son visage tandis qu’elle observait le spectacle de couleurs qui se présentait à eux. Décidément pour ce bal les Mountbatten avaient vus en TRÈS grand. Son attention se redeposa alors sur l’homme à ses côtés. "Je vous remercie pour cette danse Lord Percy, j’ai passé un très bon moment." et ce n’était pas qu’une phrase lancée dans le vent bien au contraire. Après les dernières salutations leurs chemins se séparèrent. Amélia décida de profiter de la proximité des boissons pour se saisir d’un verre de limonade

Sa surprise ne fut que plus grande et la prise de court quand nul autre que Lord Fairfax venu la rejoindre. "L’exercice sur la piste aurait-il été trop éreintant pour notre cher Lord Fairfax?" Lui lança-t-elle d’un air amusé avant de porter son verre à sa bouche. Quelle ne fut pas sa surprise quand il lui proposa sa compagnie pour la prochaine danse. Avec le jeu des plumes beaucoup de carnets de bals se retrouvaient chamboulés et elle ne lui en aurait pas tenu rigueur si il n’avait pas honoré cette promesse. Elle avait d’abord pensé que sa première invitation n’avait été qu’une simple politesse mais il venait la chercher, elle. "J’en serais honorée my lord." dit-elle en guise d’acceptation. La remarque sur leur dernière danse partagée réussie à arracher un léger sourire. Bien qu’elle s’en voulait encore grandement de cet événement et encore plus qu’il avait été révélé à tous. "Ne vous en faites pas je n’irais nulle part cette fois." repondit-il elle tout bas à sa seule intention avec un sourire faisant rencontrer leurs yeux pour qu’il y trouve la sincérité de ses propos. La brune se débarrassa de son verre désormais vide avant de reporter son attention sur Evan. "Je crois qu’il est temps pour nous de rejoindre la piste pour cette nouvelle danse." son estomac se tordait et les battements de son cœur s’accéléraient à ces mots. Pourquoi le lord Fairfax la rendait si nerveuse?

Résumé:

carnet de bal:

Le souvenir qu'il venait d'évoquer faisait naître sur lui une naturelle bonne humeur. Pour de mystérieuses raisons, il aimait se souvenir ou lui remémorer des souvenirs de leurs passé commun. Evelina s'étonna qu'il se souvienne encore de ça et lui en fit la remarque et ajouta en lui disant qu'elle ne pensait pas qu'il était si rancunier. Il fit mine de s'en offusquer : « Rancunier, moi, jamais ! » protesta t-il soudainement avec une expression moitié choquée moitié amusée. En réalité, il portait ce souvenir très cher dans son cœur !

Lui-même avait ris de bon cœur lorsqu'il s'était retrouvé les fesses par terre en tombant de cheval. Il fallait le dire tout court : rare était les jeunes filles qui l'avait fait ainsi tomber de son piedestral comme Evelina l'avait fait ! Et bien sûr qu'il savait que c'était un accident ! Jamais il ne penserait pas que ce n'était pas le cas. Il était d'accord avec elle ; ce jour-là la petite rouquine avait eu une certaine énergie... Mais il était convaincu que cette énergie n'était pas morte, qu'elle existait encore quelque part au fond d'Evelina même si elle avait gagné en sagesse ou en discrétion alors qu'elle grandissait.  

Jonathan était joyeux, comme d'habitude, et dansait avec fluidité et  et élégance, ses mouvements se coordonnant avec ceux de sa partenaire. C'était une danse assez enjouée aussi il faut l'avouer et il aimait beaucoup ce rythme et quand bien même il sentait son estomac commencer à crier famine, il n'aurait interrompu sa danse pour rien au monde.

« Mais bien sûr ! On doit savoir se relever avec grâce et ce en n'importe quelle circonstance ! » répondit-il alors qu'elle lui disait qu'il n'avait pas semblé aussi impitoyable qu'il le disait et qu'il avait su se relever avec toute la grâce du monde. C'était une époque déjà lointaine et quelque part, Jonathan regrettait cette innocence qu'ils avaient, ou ils pouvaient encore être « enfant ». Elle lui dit alors que peut-être s'était-elle adoucie avec le temps avant de continuer en disant qu'elle lui réservait peut-être encore quelques surprises, ce qui ne manqua pas de faire les sourcils de curiosité.

Des surprises ?! Jonathan était né pour les surprises ! Mais... Disait-elle cela pour plaisanter ou le pensait-elle réellement ? Et quelles sortes de surprises pouvait-elle avoir ? Avait-elle des secrets ? Le regard que la jeune femme posa sur lui ensuite l'intrigua encore plus et il en fut même perturbé pendant un instant sans pouvoir se l'expliquer... (il en fallait beaucoup pour perturber Jonathan).

« Bien sûr ! Comment pourrai-je oublier cette rencontre plus que chaotique ! Le début d'une grande amitié avec votre frère et vous-même ! Que de bons souvenirs ! »

La danse fut interrompue alors par un énième spectacle et il n'eut pas le temps de lui répondre autre chose qu'il dut s'arrêter de danser pour admirer le spectacle. Décidément cette soirée mettait des étoiles dans les yeux de tout le monde !

Spoiler:

Mots: 499.

Jane esquissa un sourire aimable en sentant la légère hésitation de son partenaire au début de la danse. « Vous avez raison, c’est une charmante manière de briser les habitudes de la société. Quant à la quête d’un époux ou d’une épouse… c’est une possibilité que certains envisagent sûrement avec un certain sérieux.»  répondit-elle avec un léger sourire. La baronne lança un regard vers la marquise. « Quant à la marquise, je ne doute guère qu’elle ait encore quelques surprises en réserve, et j'ai hâte de les découvrir. »   

Alors que le feu d’artifice éclatait au-dessus d’eux, illuminant la verrière, Jane leva les yeux. « Voilà qui est inattendu, en effet, mais magnifique, je vous l’accorde. »    dit-elle en tournant de nouveau son attention vers Maximilien. Puis, à sa remarque sur le nom de famille, elle parut réfléchir un instant avant de répondre. « Oui, je connais bien votre mère, Sir Rosenbach. Nous nous sommes côtoyées alors que nous étions toutes deux jeunes débutantes, il y a... fort longtemps, »  dit-elle avec une légère pointe d’amusement, que le temps passe vite ! « Cela ne me rajeunit guère, je le crains.»  Elle poursuivit. « Nous avons gardé contact au fil des années, même lorsque nos chemins ont pris des directions différentes. Pourtant, je n’ai jamais eu l’occasion de vous rencontrer. C'est un plaisir de le faire ce soir. Comment se porte-t-elle ? Est-elle ici ce soir ? »   

 

Si Evan savait que Lady Montagu a eu la pensée saugrenue qu’il aurait inscrit son nom sur son carnet de bal par politesse, obligation, ou par effet d’entraînement, il en serait bien outré. S’il le savait, il lui assurerait que bien avant ce bal, l’idée de danser à nouveau avec elle occupait un peu trop son esprit. Loin d’être échaudé par les événements qui ont suivi leur danse lors du bal de Lady Melville  : tout le contraire, même.

Il ne sait rien de ces pensées, néanmoins. Il peut seulement se satisfaire de l’accord de la veuve, de la main qu’elle lui offre lorsqu’il lui tend la sienne, une fois leurs verres vides et débarrassés par les domestiques des Mountbatten, et de rejoindre la piste de danse en sa compagnie.

Là où la précédente danse était joyeuse, joueuse, en accord avec le jeu élaboré par les hôtes de la soirée, celle-ci se pare d’une intensité à faire rougir les plus timides. Une puissance qui se marie avec les éclats des feux d’artifices au-dessus des têtes, sans perdre en romantisme, en délicatesse, en grâce demandée de ces dames à chaque tournoiement. Evan aimerait pouvoir converser avec Lady Montagu, lui demander son avis sur cette soirée grandiose, mais il se retrouve une nouvelle fois le souffle coupé, cette fois-ci par les lueurs colorées qui caressent son visage depuis la rotonde de verre. Par quelque chose qui lui semble imminent, comme une catastrophe. La question est prononcée à voix basse, sans sans hésitation : « Seriez-vous disposée à ce que je vous rende visite dans les prochains jours ? » Point une catastrophe, mais certainement autre chose.

Edward faisait attention de mener une conversation intéressante pendant la danse et il essayait toujours de poser des questions qui tendait à essayer d'apprendre à connaître la personne avec qui il dansait. Chaque personne était pour lui une aventure et méritait à être connue. Chaque personne méritait que l'on prenne le temps d'apprendre à les connaître. C'est ainsi qu'il lui avait demandé si l'oiseau qu'elle avait choisi pour le bal était son oiseau préféré ou pas. Le choix de sa tenue en disait souvent beaucoup sur la personnalité d'une personne. Sur ses goûts, sur sa personne. Il apprit alors qu'elle devait être veuve car elle avait une fille de quatre et six ans et il trouva cela extrêmement généreux de vouloir inclure ses filles dans l'entreprise de se trouver une robe pour le bal car évidemment, ses enfants ne pouvaient venir au bal. Cela montrait beaucoup d'elle et du fait qu'elle veuille inclure ses filles le plus possible dans sa vie.

« Oh vous avez deux filles ainsi. C'est une très jolie intention de vouloir ainsi inclure vos filles dans les bals. Les laisser participer ainsi à votre tenue pour le bal. Vous devez être une très bonne mère cela ne fait aucun doute. »

Alors que la danse ne touche à sa fin, un feu d'artifice sublime se produit alors au-dessus de leur tête et toutes les têtes se levèrent pour admirer le spectacle y compris Edward. Il avait déjà eu l'occasion d'admirer des feux d'artifice mais se sentait toujours très impressionnée devant le spectacle, presque minuscule devant un tel spectacle. Alors qu'Abigail s'excusait auprès de lui en lui disant qu'elle était fatiguée et devait aller se raffraîchir, Edward la salua en faisant la révérence puis continua de regarder le feu d'artifice un moment supplémentaire avant de rechercher dans la salle à qui d'autre il avait promis une danse. Il se souvint alors de l'amie à Judith et homme de parole par-dessus tout, il se mit en quête de sa troisième partenaire de la soirée. Il attrapa un verre d'eau en passant sur un plateau car il avait soif et tout en buvant son verre, il aperçut alors au loin Eurydice vers qui il se dirigea. Il exécuta une révérence vers elle alors qu'il lui disait.

« Miss Devereaux, bonjour. Je n'ai pas oublié la promesse que je vous ai demandé une danse. Comment avez-vous apprécié le bal jusque là ? » se renseigna t-il toujours dans l'intention d'être aimable.

Mots: 411.

Spoiler:

Si certains profitaient de cet événement pour avancer leurs pions dans ce jeu d’échecs matrimonial, Sir Rosenbach, selon lui, manquait de sérieux dans cette entreprise. Le jeu de la cour n’était pas fait pour tout le monde, et il exigeait une certaine motivation. Si l’on attendait des jeunes demoiselles qu’elles soient "accomplies", c’était bien à ces messieurs de prendre les initiatives. Dans ce cas, l’idée des plumes donnait un coup de pouce et qui sait ce que réservait la suite ? Tous les deux étaient impatient de le découvrir.

Après avoir pris des nouvelles de son amie et mère de son cavalier, celui-ci la conduisit à elle. Jane était ravie de la retrouver, elle remercia le jeune homme et accepta bien entendu sa requête. « Ce fut un plaisir de partager cette danse avec vous, Sir Rosenbach. Quant à votre invitation pour le thé, ce serait avec grand plaisir.»  Elle lui adressa un sourire bienveillant avant de le laisser partir. Tandis qu'il s'éloignait pour honorer son engagement, Jane se tourna vers la mère de Maximilien, impatiente de renouer avec elle.

Etre naturel avec quelqu'un, c'était quelque chose de rare. L'impression que l'on pouvait être vraiment soi-même avec une personne était quelque chose d'unique et de très spécial. Jonathan était en général à l'aise avec tout le monde mais il semblait que quelque part, il était le plus naturel avec Evelina et il ne pouvait se l'expliquer. Sans doute car leurs familles se connaissaient depuis plusieurs années. Ils étaient comme de la famille. Elle avait l'habitude de le taquiner gentiment sur des sujets et curieusement, il aimait bien ça. Le fait qu'elle lui laisser imaginer qu'elle pouvait cacher encore des surprises l'intriguait et il se demandait si elle se moquait de lui encore une fois. C'était comme un petit jeu entre eux.

« En effet, c'est comme dans un livre. Si on révèle toute les développements de l'histoire ou les rebondissements, il n'y a plus aucun intérêt à lire le livre. » répondit-il à Evelina en esquissant un léger sourire.

Alors que la danse touchait à sa fin, il y eut alors une explosion de couleurs qui illuminèrent le ciel au-dessus de leur tête et Jonathan, tel un enfant émerveillé, se perdit dans la contemplation des gerbes de couleurs qui crépitaient et éclataient au-dessus de lui. Il ne voyait pas des feux d'artifices très souvent et assurément, les Mountbatten avaient réellement employés les grands moyens pour faire de leur bal une soirée inoubliable. Il communiqua son émerveillement à Evelina qui lui répondit que les étoiles avaient choisi d'interrompre leur danse mais qu'il s'agissait d'une très belle façon de cloturer la danse. Jonathan approuva d'un signe de tête tout en trouvant un certain charme au visage d'Evelina tourné vers lui et éclairé par les lumières multicolores du feu d'arficice. Il ne savait pas pourquoi il ne l'avait jamais remarqué. Elle lui avoua ensuite qu'elle aurait aimé que parfois elle espérait que les choses soient aussi simples qu'un feu d'artifice. Briller un instant puis disparaître un ensuite sans qu'il y ait de conséquences.

« Rien n'est simple malheureusement. C'est à mon sens ce qui rend la vie encore plus intéressante. » lui dit-il sereinement et en lui souriant doucement. Elle ajouta ensuite que cette soirée leur réservait bien des surprises, avançant qu'il n'y avait pas qu'elle qui en gardait encore au chaud. « C'est vrai, je dois avouer que c'esrt le bal le plus beau auquel j'ai pu assister depuis longtemps. J'apprécie énormément la soirée. »

Spoiler:

Mots: 403.

Le feu d'artifices prend fin sur une ultime explosion d'or si vaste qu'elle envahit un instant tout le ciel percevable depuis la rotonde de verre de Mountbatten House avant de retomber en pluie étincelante.  
Peu à peu les fumées s'estompent et rendent leur place aux étoiles tandis que Clara Mountbatten reprend la parole après que la musique se soit arrêtée. Les musiciens en profitent pour boire un peu et détendre leurs doigts qui jouent à présent depuis plusieurs heures.

- Mesdames et messieurs, j'annonce la danse des dames ! clame la Comtesse douairière.

Le silence poli installé dans la salle de bal afin de laisser la parole à la Comtesse se brise immédiatement et les éventails des demoiselles s'agitent d'excitation ! Les têtes de ces dames se tournent en tous sens à la recherche de celui avec lequel elles rêvent de partager une danse. Il faut qu'elles l'atteignent la première ! Après tout, il est si rare qu'elles aient le choix ! La bienséance veut qu'une demoiselle attende de se faire inviter et il est relativement mal vu de refuser. Mais ce soir, le temps d'un instant, elles ont le pouvoir de choisir elles-mêmes !
Que cela soit à dessin ou non...

Note : La danse des Dames était une danse relativement rare lors des bals. A cette occasion, c'était non aux hommes, mais aux femmes d'inviter le partenaire de leur choix.  

DANSE ACTUELLE:

Amélia était heureuse de voir Lord Fairfax était venu honorer la promesse d’une danse qui les liait par le nom de ce dernier inscrit sur son carnet. La comtesse voyait ça comme une belle façon de se racheter de sa conduite aux yeux d’Evan et redorer son image face aux insinuations de Lady Whistledown. Au bras de ce nouveau cavalier le cœur de la jeune femme s’emballait et ses pensées se bousculaient dans son esprit soudainement. La panique s’emparait d’elle: et si cela se reproduisait ce soir? Elle ne savait pas pourquoi mais il déclenchait quelque chose en elle qu’elle ne saurait expliqué. Elle avait dansé avec d’autres hommes dans le passé mais elle n’avait jamais ressenti ça.

Seigneur elle espérait que cette danse se passerait sans encombre elle détesterait cela. Une fois pouvait être excusable, deux fois il serait fort probable que Lord Fairfax décide de ne plus lui adresser la parole ou l’inviter à danser. La danse lancée Amélia se ressaisit, se concentra sur la musique, ses pas et s’arma de son plus beau sourire pour son partenaire. Le romantisme et la proximité qu’offrait cette danse faisait naître des papillons dans le ventre de la comtesse. Les lumières des feux d’artifice qui se reflétaient sur le toit de verre venaient ajouter encore plus à cette scène des plus majestueuses. Elle ne pouvait s’empêcher d’admirer les couleurs se refléter dans la chevelure du lord, puis sur sa peau et enfin dans ses yeux qui brillaient comme si ils contenaient désormais des galaxies à l’intérieur d’eux.

La comtesse fut rapidement sortie de ses pensées par les mots de son cavalier. Il voulait venir lui rendre visite? Voilà une demande qui la prenait de court. Si jusqu’à présent toutes leurs rencontres avaient été le fruit d’hasards bien heureux ils n’avaient jamais partagé un moment aussi intime. Un milliard de questions se bousculaient dans sa tête et elle ne pu cacher son étonnement sur son visage. Pourquoi tenait-il à la voir? De quoi voulait-il l’entretenir? Était-ce pour affaires? Pour quelque chose d’ordre plus privé? Elle se racla discrètement la gorge avant de trouver ses mots. "Bien sûr, j’en serais honorée, la maison est ouverte aux visites le mardi et le jeudi." Voilà qui n’était pas si mal et clair comme réponse. "Mais… si vous me permettez? puis-je vous demander quel est l’objet de cette visite?" elle ne savait pas si il allait répondre à cela mais ça ne coûtait rien d’essayer pas vrai? "ou du moins dites moi ce que vous appréciez manger et boire, que je puisse prévoir ce qu’il faut pour cette entrevue." ajouta-t-elle avec un sourire.

Résumé:

carnet de bal:

Les pensées de Félicia trottent dans sa tête alors qu'elle est plongée dans les souvenirs de sa mère lors du feu d'artifice. Elle se demande où peut bien être sa mère à ce moment-là. Est-elle toujours à Londres ou a-t-elle pris le large jusqu'en Amérique peut-être ? Sa mère évoquait toujours son désir de changer le monde, mais quel monde exactement ? Celui de la noblesse, de la bourgeoisie, de Londres, ou bien le monde entier ? Les ambitions de sa mère semblent si grandes, presque impossibles à réaliser.

Soudain, une voix annonce le début de la danse des dames. Félicia ne comprend pas à l'instant, il lui faut observer autour d'elle plusieurs femmes se diriger vers des hommes pour les inviter à danser.
Elle est surprise, n'est-ce pas aux hommes normalement d'inviter les femmes à danser ? Cette nouvelle pratique est-elle une exception ou une nouveauté de ce bal ? Il est assez original de donner aux femmes le droit de demander à l'homme de leur choix de danser avec elles. Cela lui plaît en tout cas.

Alors que Félicia scrute la foule, elle aperçoit le prince qui à première vu, semble avoir fini une dance avec une jeune femme, encore dans son idée de s'excuser au près de la pupille, une idée lui vient à l'esprit. Et si elle invitait le prince à danser ? En le choisissant comme partenaire, elle pourrait également lui demander de l'amener à la pupille pour lui présenter ses excuses. Cette idée lui semble la plus simple et rapide pour atteindre son objectif.

Elle prend une grande inspiration et s'avance vers le prince qui est en train de discuter avec sa précédente cavalière.
Plus elle avance, plus le stress monte. Même si Félicia veut parler au prince comme à n'importe qui d'autre, elle se doit de rester plus que correcte à son égard elle pense aussi suivre les conseils du Docteur Healey : saluer, s'incliner, complimenter la tenue, puis poser sa question.
Elle répète ces mots en boucle dans sa tête jusqu'à se retrouver face au prince, presque surprise par elle-même de la rapidité avec laquelle elle s'est dirigée vers lui.
Cela peut montrer de la détermination qui reflète son but : s'excuser auprès de la pupille, pas forcément danser avec le prince. Cependant, cela peut être mal interprété par le prince, qui pourrait penser que Félicia fait partie de ces jeunes femmes qui veulent absolument danser avec un prince. Mais danser avec un prince ne signifie pas grand chose pour Félicia, voir rien.

Avec un sourire poli, elle s'incline devant le prince.

"Votre Altesse bonsoir à vous, et bonsoir à vous également miss ?"

La rouquine laisse un moment de silence dans sa question pour laisser à son interlocutrice l'opportunité de répondre. Puis, arborant un sourire poli, elle observe attentivement la robe de la cavalière du prince avec admiration. Ayant grandi à la campagne, elle reconnaît les plumes sur la robe : il s'agit d'un cygne. Après tout, elle est familière avec de nombreux oiseaux grâce à son enfance passée au manoir dans la campagne.

"Votre robe est splendide soit dit en passant, le cygne noir est un très bon choix."

En ce qui concerne la tenu du prince, elle présume qu'il s'agit d'un aigle, mais elle n'en est pas totalement certaine. Elle n'a guère eu l'occasion d'observer des rapaces durant sa jeunesse, à l'exception des rapaces nocturnes tels que les hiboux ou les chouettes. Elle détourne son regard vers le prince.

"Et votre Altesse, j'ose deviner que vous avez choisi l'aigle. Si je ne me trompe pas ?"

La fin de sa phrase est formulée de manière interrogative, laissant ainsi la possibilité au prince de répondre. Cette fois-ci, elle met à profit les conseils de sa tante et utilise une compétence qu'elle maîtrise parfaitement : son intelligence. Au milieu de toutes ces femmes présentes au bal, qui possèdent des compétences que Félicia ne possède pas, elle sait que son intelligence peut-être la seule chose qui est dans les normes de la société, sans pour autant considérer les autres femmes comme moins intelligentes qu'elle, au contraire.

L'invitation de Félicia reste coincée dans sa gorge. Une angoisse inexplicable l'envahit, l'empêchant de formuler la demande. Elle mord sa lèvre essayant d'évacuer le stresse.

"Vous portez vous bien en cet soirée ?"

En souriant toujours poliment aux deux personnes en face d'elle pour entamer une conversation, Félicia préfère discuter plutôt que de tenter d'inviter le prince à danser. Peut-être qu'ils ne veux pas danser ? Dans ce cas, c'est parfait pour Félicia, car elle n'a pas vraiment envie de danser non plus.

Résumé:

Tenue et coiffure de Félicia:

Croiser la jeune femme à cette soirée était probable et je suis très agréablement surpris de pouvoir partager une discussion -aussi courte soit-elle- avec elle. Encore une fois, nous sommes seuls mais c’est moins problématique dans cette situation. Après tout, nous nous connaissons déjà et nous sommes dans un lieu où, sans doute, nos chaperons peuvent garder un œil sur nous tout en profitant de leur soirée. Je sais que mon frère n’est pas loin. Je souris poliment à la jeune femme mais brûle d’une joie assez particulière de me retrouver face à elle.

-Je suis charmé par ce bal. Je pense que je ne pouvais pas rêver mieux, pour le premier auquel j’assiste ici, à Londres.

Quand brusquement, un bruit se fait entendre, Miss Healey s’agrippe à mon bras et je la regarde faire, surpris par ce brusque rapprochement. Je ne m’attarde pas à l’observer pour ne pas sembler impoli et reporte plutôt mon attention sur le spectacle qui s’offre à nous. Tout est si resplendissant. Je dois bien avouer que nos hôtes ont mis les petits plats dans les grands pour ce soir. Je ne m’écarte pas de la prise de la jeune femme sur mon bras. Ce contact a dû la rassurer quand les feux ont commencés et je ne peux nier qu’il est agréable de la sentir proche de moi. Après quelques minutes et un final aussi intense qu’époustouflant, Miss Healey lâche mon bras, comme se rendant compte de son geste impulsif. Je lui offre un doux sourire qui se veut rassurant.

-Ne vous en faites pas pour si peu, je ne vous en tiens pas rigueur. Moi aussi, j’ai été surpris.

Lady Mountbatten reprend alors la parole, avant même que je ne puisse prendre l’initiative d’inviter la jeune femme à mes côtés pour une danse. La danse des dames… Ma famille m’en avait touché un mot par le passé. Si je me souviens bien, c’est aux dames d’inviter les hommes à danser. Je regarde autour de nous alors que, déjà, les jeunes femmes présentes se dirigent vers les hommes de leur choix pour les inviter sur la piste.

Le vicomte choisit d’interpréter l’expression de Lady Montagu comme une simple surprise et rien de plus. Pas comme une femme qui cherche comment lui refuser sa demande avec politesse, forte d’une irréprochable éducation. La réponse est claire et Evan a l’impression que cette future visite est à la fois terriblement éloignée et affreusement imminente. Il n’est pas prêt ! Il ne peut plus attendre ! Un homme au tempérament plus enflammé hésiterait certainement moins. Lui, plutôt, serre un peu les lèvres lorsque la veuve lui demande la raison de sa visite prochaine. « Une affaire personnelle. Il lève les yeux et regarde autour d’eux. Je préfère ne pas en parler trop en détails. Pas… ici. »

Au milieu d’une piste de danse où tous peuvent vous entendre, aussi bas puisses-tu parler, aussi discrets puissiez-vous être. Evan est prêt à prendre son courage à deux mains pour avouer son intérêt à Lady Montagu, pour débuter une cour officielle, plus que ses avances maladroites qui pourraient risquer la mauvaise interprétation, mais il n’en reste pas moins un timide. Un discret qui préfère l’intime d’une maison en témoin du cœur qu’il devra lui ouvrir.

Son sourire répond à celui de la dame. « J’ai la dent sucrée, donc tout ce qui tombe sous cette coupe saura assurément me plaire. Puis, un nécessaire ajout : Et un thé me conviendra tout à fait. Je vous fais confiance. » Point d’alcool : l’haleine qui en découle risquerait de ne pas être du meilleur effet ! Et s’il a besoin de courage liquide… il s’assurera de le boire bien en amont de sa visite.

La danse se termine trop vite. Trop vite, et pourtant, ça semble avoir duré si longtemps ! Point d’orgue qui enfin se termine et laisse la réalité reprendre ses droits. Les deux danseurs s’esquivent et laissent la piste libre aux audacieuses dames. « Cette seconde danse en ma compagnie a-t-elle été à la hauteur de vos attentes, Lady Montagu ? » Lui… ah, la question ne se pose même pas ! Il en vient presque à espérer qu’aucune demoiselle, ou dame, ne vienne lui demander de danser, comme pour garder en mémoire les derniers instants de cette danse. Presque : il n’oserait certainement pas refuser !

Le feu d'artifice éclairait le plafond au-dessus d'eux de mille couleurs et Jonathan se perdait totalement en contemplation, reléguant à un peu plus tard ses réflexions sur Evelina car à son sens elle méritait toute l'attention possible.. Ainsi, chaque chose en son temps. D'abord, il profitait du feu d'artifice. Ensuite, il reviendrait aux curieuses paroles qu'avait prononcé la jeune femme dans sa robe de joli petit colibri qui la mettait plutôt en valeur ce soir-là, trouvait-il. Ses boucles rousses qui reposaient étaient vraiment assorties aux plumes marron clairs qui s'épanouissaient de chaque côté d'elle tout comme Evelina semblait presque s'épanouir dès qu'elle était en présence de Jonathan ! (ceci est une remarque de la narratrice, et non de Jonathan lui-même qui n'était pas encore prêt à réaliser ce fait).

Les paroles d'Evelina le plongea dans la réflexion. Cette histoire de complexité qui nous définisssaient ou si au fond de nous-mêmes, nous n'aspirions pas à plus de simplicité. Jonathan avait une hyposthèse là-dessus. « Peut-être, du fait même de la complexité du monde et des êtres humains, nous aspirons à de la simplicité mais que nous ne le réalisons pas forcément nous-mêmes car nous avons peur de nous ennuyer dans une vie trop simple. »

Observant le feu d'artifice, Jonathan se dit que décidément, c'était une bien belle soirée et il l'exprima à haute voix. Une danseuse trapeziste, un feu d'artifice, des petits jeux de danse ! Quelle soirée avec tant d'activités ! Revenant sur ses paroles, Evelina suggéra qu'il avait peut-être raison et que les complications rendaient peut-être la vie plus intéressante mais que parfois on méritait quelques instants où tout s'efface et où on pouvait être nous-mêmes, sans consequences. Jonathan pondéra un instant ces pensées.

« Etre sans conséquence, s'effacer.... Je crains que nous les Winslows sommes incapables d'être ainsi. » rit-il doucement. Les frères Winslows étaient faits pour attirer l'attention. Ils honoraient tous les évènements ou les soirées de leur présence, recevaient nombres d'invitations chaque semaine. Il n'y avait pas un événement où ils seraient en mesure de « s'effacer » si bien que parfois, cela pouvait être peser un peu sur leurs épaules... Peut-être qu'Evelina avait raison. Il serait bon parfois de pouvoir s'effacer, songea Jonathan. Il appréciait certains moments où il restait seul chez lui dans son appartement de Londres où il pouvait finalement vraiment être lui-même.

Le feu d'artifice s'acheva. Il fallut encore quelques minutes avant que les volutes disparurent complètement. Quand ce fut terminé, Jonathan prit conscience de son ventre qui grognait de plus en plus fort pour manifester son appétit. Il était temps pour une collatiion et il offrit son bras à Evelina alors qu'il lui proposait de le suivre au buffet.

« Maccompagnez-vous encore ? Je rêve de goûter ce merveilleux buffet, de lui faire honneur comme il se doit. »

La danse des dames allait commencer d'ici à quelques minutes. Il espérait qu'Evelina ne veuille pas encore danser, c'était bien plus agréable d'aller manger à deux que tout seul !  

Spoiler:

Mots: 499.

Je ne pensais pas que l'annonce d'une danse pourrait créer une telle effervescence. Les jeunes femmes présentes se dirigent vers les hommes avec qui elles souhaitent danser. J'imagine aisément que c'est l'occasion idéale pour elles de partager un moment avec leur éventuel prétendant favori. J'aurais préféré que cette danse soit annoncée un peu plus tard, moi qui comptais inviter Miss Healey pour la prochaine valse. J'espérais étrangement la recroiser et l'occasion était si belle, elle me permettait de respecter la bienséance tout en m'attardant un peu plus longuement avec la demoiselle. Mon regard remarque mon frère un peu plus loin. Je me demande si lui recevra l'invitation d'une femme présente dans la salle. Après tout, il n'a pas participé à la dernière danse faute de partenaire attitrée. Je suis assez surpris quand, au moment où Miss Healey reprend la parole, elle le fait pour m'inviter à être son partenaire pour cette danse si spéciale. Mes yeux bleus s'agrandissent doucement face à la surprise mais rapidement, un sourire étire mes lèvres.

-C'est avec plaisir que j'accepte cette invitation, Miss Healey.

Je lui propose mon bras pour la guider jusqu'à la piste de danse. Nous nous plaçons l'un en face de l'autre et, alors que la musique commence, nous nous rapprochons pour danser ensemble. Je ne pensais pas attendre autant cet instant et pourtant, alors que nous tournons en rythme avec la musique, j'ai la sensation qu'elle était la partenaire -de danse, bien sûr- que je recherchais.

La Danse des Dames touche à sa fin. Ces dames semblent ravies d'avoir eu la possibilité d'être les instigratrices de leur invitation auprès de ces messieurs, en témoignent les sourires sur les visages.
Mais ce n'est là point la seule chose approchant de sa fin. Ce bal également ! Voilà déjà plusieurs heures qu'il bat son plein et il va bientôt être temps pour tous de rentrer chez soi.
Mais pas tout de suite ! Afin de parfaire cette soirée et la faire s'achever dans la convivialité collective, Lady Clara Mountbatten propose une danse de groupe, conviant chacun des invités présents ! Ainsi, tous se pressent en cercle sur la piste de danse, alternant homme et femme. L'orchestre commence une danse des plus enjouée où tous et toutes évoluent en cercle au rhytme de la musique. Les hommes et les dames changent régulièrement de place comme l'exigent les pas, jusqu'à ce que la mélodie ne change soudain, annonçant ainsi la seconde partie de la danse ! Ainsi, le cercle éclate et les couples se forment ! Messieurs, votre cavalière se trouve à votre droite et vous l'emportez désormais dans une polka endiablée qui à n'en pas douter laissera tout le monde essoufflé !

Etape 1 de la danse : : tous les invités forment un cercle alternant homme/femme. Aléatoirement, chacun change de place au rythme des pas, changeant ainsi à chaque fois de voisin ou de voisine.
Etape 2 de la danse : : la mélodie change et désigne ainsi la personne à votre droite messieurs et à votre gauche mesdames, comme votre partenaire !

Note : Il s'agit là de l'avant dernier tour de ce bal ! Profitez en bien ! Après celui-ci, il y aura un dernier tour guidé, puis un ultime post de clôture de l'événement où vous pourrez poster librement afin que vos personnages prennent congé.

Couples formés par tirage au sort :
@Eurydice Dévereux - @Henry Paget
@Elea Leveson-Gower - @Harry Stirling
@Arielle Percy - @Evan Fairfax
@Judith Leveson-Gower - @Adrian Mountbatten
@Luisa Hammond - @Georges Paget
@Ophélia Healey - @Ulysse Nightingale
@Adélina Bridgerton - @Heathcliff Howard
@Georgiana Mountbatten - @Léopold Howley
@Lyana Clayton - @Mark Healey
@Effie Kingsbury - @Aloïs Berkeley
@Evelina Falmouth - @Edward Stanhope
@Nyx Healey - @Octavian de Hanovre
@Amelia Montagu - @Jonathan Winslow
@Lydia Harrington - @Maximilien Rosenbach
@Abigaïl Curzon - @Aidan Percy
@Cecelia Templeton - @Hayden Cavendish 
@Félicia Tewkesbury - @Calahan Thorn

DANSE ACTUELLE 1ERE PARTIE:

DANSE ACTUELLE 2EME PARTIE:

« Il est en effet impensable que nous ne fassions pas honneur à ce buffet rempli de délicieux mets. Je suis heureux de voir que nous nous entendons sur cela. » lui répondit-il alors qu'il la laissait prendre son bras et qu'alors que la danse des dames avait lieu ils se dirigeaient vers le buffet.

A peine Jonathan avait-il pris la décision d'aller se rassasier au buffet que la prochaine danse allait être annoncé et qu'il allait devoir être accaparé une nouvelle fois par une danse plutôt « festive » ! Une polka ! Sapristi, on ne voulait vraiment pas qu'il mange ce soir ! Etait-il trop gros ? Nan bien sûr que non. Peu importe ce qu'il mangeait de toutes façons, il ne grossissait pas ! Il aurait pu manger un rhinoceros qu'il n'aurait pas pris un gramme. Que voulez-vous, il avait une bonne constitution !

Il aurait bien aimé pouvoir poursuivre davantage sa conversation avec Evelina surtout quand elle lui faisait certains sous-entendus qu'elle possédait quelques mystères la concernant. Il la connaissait depuis plusieurs années maintenant et il n'avait jamais cherché à savoir s'il y avait des choses qu'elle cachait et des choses qu'il ignorait... Cela l'intriguait plus qu'il ne l'aurait imaginé. Ils arrivaient près du buffet et Jonathan se tournait dans sa direction prêt à attraper quelque chose à manger quand une énième annonce de la comtesse eut lieu pour annoncer la prochaine danse...

« Sommes-nous maudits ? Je crois que je ne toucherai pas à ce succulent buffet ce soir... Quel malheur ! Le destin est contre moi ce soir ! » s'écria t-il sur un ton dramatique joué à la perfection à croire que c'était une seconde nature chez lui d'être comédien. Tout le monde se pressa alors sur la piste, alternant hommes et femmes et une danse sur un rythme énergique commença. En rond et tous ensemble. Jonathan suivit les mouvements des autres ni plus ni moins puis dans la seconde partie de la danse, il se tourna vers sa compagne de droite qui était une demoiselle brune qu'il salua avant de commencer à danser sur un air de polka. Jonathan n'avait jamais dansé de danse aussi énergétique ! Déjà qu'il commençait à être affamé, mais en plus il sentait bien qu'à la fin de la danse il serait capable d'avaler une fontaine entière d'eau !

« Quelle danse ! Je crois que mes pieds vont tomber en poussière à la seconde où je me pose enfin pour me reposer ! » lança t-il à la jeune femme avec amusement alors qu'il suivait les mouvements de sa partenaire en synchro. Lui qui avait la conversation facile durant les danses devait se concentrer sur la danse cette fois et sur le fait de ne pas faire d'erreurs dans les pas, et aussi de reprendre son souffle.

Spoiler:

Mots: 471.