Le bal des oiseaux

Félicia est soulagée de constater qu'Adélina ne lui en veut pas pour les événements de la Garden Party, et il faut retrouver Nyx pour qu'elle présente ses excuses. Quand Adélina complimente la tenue de Félicia et entame une conversation, est surprise et rougit. Elle n'est pas habituée à recevoir des compliments, surtout pas de ses cousines, à part Hortense, ni de sa tante ni de son oncle ne la complimente non plus. Et sa mère estimait que trop de compliments pourraient lui monter à la tête.

"Et bien j'ai choisit le grandala bleu, c'est un oiseau que j'affectionne tout particulièrement, ma mère m'en avait fait cadeau quand j'avais huit ans. Au bout du deuxième jours je les avait libérés cependant."

Elle lâche un petit rire en se remémorant cet événement, sa mère n'était pas très contente sachant qu'elle avait payé ces deux oiseaux très cher. Félicia avait estimé qu'il fallait leur laisser leur liberté.
Félicia prend une limonade pour se rafraîchir un peu, le corset étant vraiment un objet de torture pour elle.

"Mais vous aussi vous êtes tout aussi ravissante, la couleur bleu vous va à ravire. Pourquoi avoir choisie la mésange bleu d'ailleur ?"

Elle la complimente à son tour, c'est la moindre des choses tout de même. Elle est aussi curieuse de savoir pourquoi avoir choisit cet oiseau en particulier. Elle lui adresse un sourire sincère à ses mots, elle aussi aime les mésanges bleus, elle en a dessiner dans son carnet. Félicia n'a jamais aimé les tenues extravagantes, mais elle peut avouer qu'elle apprécie ce bal sur le thème des oiseaux, intérieurement elle essaye de deviner quel oiseau les invités ont choisit. De plus les tenues reflètent leurs personnalités.

"J'ai une question miss Bridgerton, est-ce si important que ça le mariage pour une femme ? Et aussi je ne vois pas l'intérêt des gants."

Cette question sur le mariage la tourmente depuis un long moment déjà. Sa tante lui répond toujours la même chose, et sa réponse est floue. Tandis que Hortense ne sais guère quoi répondre, et ses autres cousines rigolent à cette question. Elle espère simplement qu'Adélina ne réagira pas de la même manière. Félicia ne sait tout simplement pas pourquoi le mariage est si important pour une femme, alors qu'elle voyait sa mère tout à fait épanouie sans un homme. Et Félicia se voit exactement comme sa mère, n'ayant pas besoin de l'aide d'un homme. Et pour les gants Félicia est tout aussi perdu, elle ne voit pas l'intérêt de mettre sans arrêt des gants.

Résumé:

Tenue et coiffure de Félicia:

Amélia profitait de ce bal en compagnie de Lady Curzon et appréciait sa discussion. "C’est une très bonne idée que vous avez la ma chère! Je lui ai déjà gardé des plumes de côté, il ne me manquera plus qu’à lui trouver un chapeau adapté." Elle en était sûre l’idée d’Abigail ferait fureur auprès de son fils. D’abord elles évoquaient leurs enfants puis le sujet dévia sur deux hommes qui se trouvaient eux-mêmes dans la salle: Sir Rosenbach et Lord Fairfax. La comtesse était surprise de voir qu’elle avait visée juste en remarquant l’intérêt de la dame paon pour monsieur paon.

-Peut-être ce soir est une nouvelle chance de vous faire remarquer par lui ma chère, qui sait vous pourriez être surprise! Elle essayait de la rassurer face à ce qu’elle ressentait comme un échec pour Lady Curzon.

Amélia manqua de s’étouffer avec son champagne quand elle entendit Abigail dire que les deux hommes au cœur de leur conversation arrivaient vers elles. Enfin l’un se dirigeait vers elle et l’autre semblait se faire traîner. Quelque chose disait à la comtesse que ce n’était pas la première fois qu’ils se retrouvaient dans cette situation et que c’était même habituel. Elle souriait bêtement face à la situation.

-Sir Rosenbach, Lord Fairfax, c’est un plaisir de vous voir en cette belle soirée. Les salua-t-elle en regardant d’abord le premier avec un sourire puis en regardant plus largement le deuxième le sourire légèrement élargit. Que se passe-t-il madame la comtesse? On perd ses moyens?

Les compliments déguisé sous des politesses sortirent de la bouche des Lord. "Merci milords, vous vous êtes donné du mal également, vos costumes sont très réussis." Elle devait bien l’avouer c’était vrai… Ce qui la surprit cependant et elle ne pu empêcher d’écarquiller ses grands yeux marrons, c’était la remarque d’Evan sur la ressemblance de leur costume respectif. Elle s’y connaissait que très peu en oiseaux et n’avait pas fait le rapprochement contrairement à lui. Un léger sourire s’afficha alors sur son visage. "C’est vrai? Nous sommes assortis?" Demanda-t-elle amusée de la situation. "Il faut croire que l’univers a un message à nous faire passer." s’empressa-t-elle d’ajouter. "Et il faut croire que nous ne sommes pas les seuls." Lança-t-elle malicieusement envers Maximilien et Abigail. L’invitation à danser ne surprit qu’à moitié Amélia qui réussit à garder le contrôle. "Et bien je ne peux parler pour Lady Curzon." dit-elle en lui tendant un regard que très peu discret. "Mais je serai ravie d’accepter cette invitation." ajouta la comtesse avec un sourire en direction des messieurs.

Résumé:

Edward était pour le moins impressionné par les décorations de la salle il fallait le dire, même s'il gardait une attitude plutôt stoïque. La demeure était magnifique du dehors mais l'intérieur en était tout aussi beau, et si Edward n'était pas trop habitué encore à fréquenter de telles beautés, il ne pouvait qu'apprécier tout ce qui se trouvait sous ses yeux. Il se trouvait également un peu «  out of place » ici, comme s'il voyait tout cela au travers des yeux d'intrus. Il avait tellement l'habitude à si peu de choses aussi élégantes que cela lui faisait encore bizarre d'assister à ces bals de la haute société. C'était si différent de la vie sur les bateaux, si différent de ce qu'il avait connu. Il aimait danser, il aimait la grande musique comme ça (il était tout de même de base un grand admirateur d'opéra), mais la vie en société telle qu'il la voyait dans les bals, cela demandait une grande adaptabilité. Et beaucoup de temps pour s'habituer.

Ses yeux parcouraient l'assemblée. Il ne connaissait pas encore beaucoup de monde. Il n'était pas du genre à être réservé, cela ne lui posait pas de problèmes pour rencontrer et converser avec des gens qu'il ne connaissait pas, mais ses yeux s'égarant sur l'assemblée, cherchaient des tête connues.  Il y avait tellement de gens habillés et costumés par de si beaux atours qu'il avait du mal à reconnaître qui que ce soit. La salle s'était bien remplie aussi depuis qu'ils étaient eux-mêmes arrivés. Il décida d'aller se positionner près du bar et il communiqua ainsi à sa mère son intention qui se contenta de lui sourire en hochant la tête en lui demandant de lui ramener un verre d'eau.

Edward se mit donc en route en direction du buffet où il se servit deux grands verres d'eau. Sur le chemin du retour, il fut interpellé par la silhouette d'un grand cygne (l'un noir, l'un blanc) et qui attira son attention. Elle se trouvait en compagnie d'un couple de très jolis canaris : du moins il supposa que ce devait être des canaris, mais pas aussi beau que celui du cygne noir !  En passant à côté il salua les personnes mais ne connaissait qu'une d'entre elles. Il s'inclina devant cette dernière en souriant aimablement. «  Miss Leveson-Gower, bien le bonsoir. Ce déguisement de cygne noir si je ne me trompe est tout à fait ravissant. Comment allez-vous ? Je dois déposer ce verre d'eau à ma mère, je ne vais pas vous déranger bien longtemps. Qui sont donc vos amis ? » ajouta t-il se se tournant légèrement vers ceux-ci, attendant d'être présenté. Il savait combien l'amitié était importante pour elle. Cela ne faisait d'ailleurs qu'ajouter à ses qualités.


Résumé : Edward s'en va chercher un verre d'eau à sa mère avant de revenir et à son retour aperçoit un grand cygne noir qu'il reconnaît. Il passe la saluer elle et son amie @Judith Leveson-Gower  @Eurydice Dévereux et demande à être présenté avant de repartir donner son verre à sa mère.

Mots: 454.

EDIT; tiens je n'avais pas vu la réponse d'Eurydice hier soir en commençant ma réponse. Bref ça ne dérange pas, on dit qu'Edward s'arrête près d'eux après qu'elle ait parlé à Judith^^

Pour Félicia, le mariage n'a jamais été une priorité. Elle a été élevée ainsi par sa mère, qui ne lui a pas inculqué l'importance du mariage et des codes traditionnels liés à la vie d'une bonne épouse. Au contraire, sa mère l'a encouragée à se battre corps à corps pour ses convictions, à avoir des objectifs différents et à s'affirmer en tant que femme indépendante.

Pourtant, découvrir comment ces jeunes femmes ont été élevées et les attentes qui pèsent sur elles éveille la curiosité de Félicia. Adélina lui expose la façon dont elle a été préparée à devenir une épouse accomplie, prenant soin de ses enfants et organisant des événements mondains pour la haute société.

Félicia s'étonne de constater que les valeurs principales de ces jeunes femmes tournent autour du mariage et de l'organisation de soirées. Elle trouve dommage que toutes aient le même objectif : trouver un mari. Pour elle, c'est une vision limitée de la vie, car elle aspire à la liberté et à l'indépendance, bien loin des conventions sociales étouffantes dans lesquelles ces ladies semblent s'épanouir.

"Et bien je..."

Peu avant qu'elle n'ait la chance de parler, une pensée survient dans l'esprit de Félicia. Elle réalise qu'elle ne peut se permettre de commettre une nouvelle erreur, car Lady Whistledown pourrait en faire mention dans son célèbre journal. Hortense, lui a déjà mis en garde à plusieurs reprises, affirmant que cette écrivaine talentueuse et amatrice de commérages avait des oreilles partout. Félicia sait qu'elle risque d'être la cible de la phrase qu'elle était sur le point de prononcer, et elle décide alors de changer ses propos.

"Je désire me marier évidemment. Quelles femmes ne rêve pas de mariage ! Et je suis certaine que vous ferez des bals somptueux miss Bridgerton."

Moi. Pense t'elle, à propos du mariage, et elle sourit de manière rassurante au sujet des soirées mondaines que Adélina organisera dans le futur.
Les mensonges et Félicia ne font pas bon ménage, elle espère juste que cela ne se remarque pas trop. Bien sûr elle a menti à propos du mariage, pas du compliment qu'elle vient de faire à Adélina, mentir sur elle même oui, mais mentir sur les autres, il en est hors de question pour Félicia, Adélina sera sûrement une parfaite épouse selon elle, elle est née dans ce monde, donc elle est née pour exceller en tant qu'épouse. Bien qu'elle se sente mal d'avoir menti, elle ne veut pas prendre le risque de ternir la réputation de sa famille. Elle éprouve du mépris pour sa famille, mais ne veut pas non plus ternir sa réputation et leur statut dans la haute société. Félicia cherche alors à détourner habilement et convenablement la conversation pour éviter de révéler la vérité embarrassante qui suit le mensonge honteux qu'elle a proféré. Si Adélina se montre curieuse de savoir la vérité, Félicia acceptera mais à l'abri des regards et loin de la foules.

"Et si nous trouvions miss Healey, je lui doit aussi des excuses pour mon comportement à la Garden Party."

Elle lui adresse un sourire différent, presque amicale, tout en dissimulant ses sentiments sur le fait d'avoir menti. Puis, posant délicatement son verre de limonade, elle cherche du regard Nyx à travers la pièce.

Résumé:

Tenue et coiffure de Félicia:

La rue dans laquelle se trouve Mountbatten House est désormais pleine de fiacres garés les uns derrière les autres dans l'attente de leurs propriétaires désormais tous rassemblés dans la salle de bal qui semble mettre tout le monde d'accord quant à sa beauté inouïe. Certains s'émerveillent quand d'autres commentent ou encore exposent leur mauvaise fois en prétendant que cela est "passable" tant ils méprisent le fait de se retrouver face à leur erreur d'avoir pensé que l'intérieur de la demeure du Marquis et de la Marquise de BudeHaven serait risible. Après tout il devait bien y avoir une raison pour qu'il ne soit jamais ouvert à personne !

La grande horloge de l'entrée raisonne, annonçant qu'une bonne demi heure s'est déjà écoulée depuis le début de l'événement. Tout le monde ou presque doit désormais être présent, aussi les portes se ferment-elles, bien que les retardataires pourront toujours rejoindre l'événement en cours de route sur présentation de leur invitation bien sûr. Les valets demeurent à leur disposition !

Le soleil se couche sur Mountbatten House, parant la salle de bal de ses rayons dorés à travers les fenêtres, révélant ainsi des couleurs irisées insoupçonnées sur les murs imaginées pour ne se révéler que lors de la golden hour. Les lustres savamment placés sont percutés eux-mêmes par les vestiges de lumière de l'astre diurne et parent l'assemblée de leurs prismes arc en ciel, donnant au lieu un aspect irréel tout droit sorti d'un véritable conte de fée. Rien n'a été laissé au hasard par le Marquis lorsqu'il a imaginé cette pièce et son esprit créatif ainsi que son extrême raffinement que tous lui ignorent se reflètent ici dans toute sa splendeur sans que personne ne puisse s'imaginer lui en attribuer le mérite.

En parlant de Lord Mountbatten, soudain l'orchestre sur indication du Majordome, entame une musique plus enjouée annonçant définitivement le début des festivités mais aussi l'entrée attendue des hôtes de cet événement qui a tant fait parler ces dernières semaines ! Les doubles portes se rouvrent alors sur un couple de paons blancs aux roues déployées qui peu à peu se referment pour dévoiler Adrian et Georgiana qui s'avancent. Au même instant alors que toutes les têtes étaient tournées, des domestiques tous vêtus de blanc découvrent l'imposante forme au centre de la piste de danse jusque là dissimulée, exposant aux yeux de tous l'immense statue de glace représentant une envolée de cygnes entrelacés. Autour de cette statue flottent des fruits givrés que vous pouvez à loisir demander aux serviteurs de quérir pour vous afin de les mêler à votre champagne !

Le bal ne tardera pas à commencer mais pour l'heure, c'est au Marquis et à la Marquise de l'ouvrir avec la première danse comme le veut la tradition d'un événement à domicile !
Savourez votre breuvage, appréciez la musique et surtout, n'hésitez pas à commencer à remplir votre carnet de bal à la délicate forme de plume !

Ils se valent bien, Maximilien et lui, à mutuellement se tirer dans les pattes ― que pour de bonnes raisons, argumenterait Evan sans perdre son sourire ! Est-ce vraiment se nuire, s’il s’agit de s’encourager à danser avec de belles femmes ? De profiter de cette soirée d’exception, dans un lieu que tout le Londres bien né (et celui moins chanceux) rêve d’entrapercevoir ? Même si l’arrangement de son diable d’ami a le don de le prendre au dépourvu une nouvelle fois.

Mais, ah ! Qui donc aurait l’idée farfelue de se plaindre d’une chose ?
Il faudra bien qu’il remercie Maximilien, une fois la soirée terminée.

Son nom s’étire en lettres élégantes d’abord sur le carnet de bal de Lady Curzon, puis de même sur celui de Lady Montagu, voisin de celui de son meilleur ami. Il pourrait bien en glousser, tant la situation lui semble cocasse. Sa tête lui paraît déjà inconsidérablement légère, pour un homme qui a bu une (1) gorgée de champagne. Son ami et lui auront bien des choses à se dire, lorsqu’ils quitteront la demeure Mountbatten ! « Les corbeaux et les pies sont des cousins, éclaire-t-il pour Lady Montagu, en lui rendant son carnet de bal une fois la case associée à leur danse dûment remplie. Des oiseaux intelligents, mais très sous-estimés. Sir Rosenbach avait aussi quelque chose à dire sur leur malice, précédemment, mais je crains d’avoir oublié », complète Evan avec innocence.

L’horloge sonne et les portes de la salle de bal se referment, tout juste au coucher du soleil. Les rayons de l’astre frappent le cristal et les gemmes avec précision, et toute la pièce semble soudain enflammée de couleurs multiples, d’un reflet chaud, doré, qui sublime tous et toutes. Le jeune comte a un : « Splendide ! » admiratif, noyé dans les premières notes de l’orchestre et les applaudissements de quelques convives enthousiastes. Il tourne la tête vers la dame corbeau près de lui et il se retrouve ému devant son profil souligné d’or liquide, si possible plus beau encore qu’à l’habitude. Dans cette lumière, ses yeux marron semblent parsemés de paillettes, là où dans les jardins de Lady Melville, ils étaient sombres et profonds. « Splendide », répète-t-il, à l’intention de Lady Montagu, un ton plus bas, une note plus calme. Son sourire creuse les fossettes dans ses joues tout à fait empourprées.

Il en oublie presque le marquis et la marquise.

Amélia était maintenant engagée sur deux danses tout comme son amie et ça la rendait joie. Premièrement parce qu’elle aimait danser, bien qu’elle n’était pas la meilleure, elle n’était pas la plus mauvaise non plus loin de là. Et deuxièmement parce que ça lui donnait l’occasion de se racheter auprès de Lord Fairfax, si les gens les voyaient danser ensemble ils oublieraient sûrement les écrits de Lady Whistledown pas vrai? Et si ça n’était pas le cas tant pis, au moins ils passeraient un bon moment ensemble elle en était sûre.

La comtesse écoutait les explications de Lord Fairfax sur la ressemblance des oiseaux qu’ils avaient tous les deux choisi. Elle aurait pu jurer qu’entre les fleurs, qu’il avait peint sur l’œuf à la garden party, de la même que sa robe, le bleu qu’ils portaient tous les deux lors du bal de lady Melville, on pouvait croire que les coïncidences étaient vouées à s’enchaîner et ce soir le prouvait encore visiblement.

Pas le temps de répondre, juste un sourire, que l’horloge raisonne dans la pièce et attire l’attention de tout le monde. Amélia est absorbée par la beauté de la pièce et son regard se balade entre les murs et le plafond. Elle ne savait pas autant de goût a Adrian et était très impressionnée par le spectacle qui se déroulait devant ses yeux. Les notes plus enjouées retentirent et les portes s’ouvrirent sur le Marquis et la Marquise. La comtesse n’en loupa pas une miette et bien trop absorbée elle ne remarqua pas l’agitation autour d’elle. Amélia ne peut s’empêcher d’admirer son amie qui rayonne encore plus que la pièce dans sa robe. "Ils ressemblent à un couple royal vous ne pens-" en tournant son regard vers Lord Fairfax en complimentant le couple Mountbatten elle ne s’attendait pas à voir son regard déjà posé vers elle. Tous les autres convives avaient les yeux tournés vers eux mais lui n’avait d’yeux que pour elle visiblement. Un sourire au lèvre son regard alla chercher le sol, confuse, essayant de ne pas trop montrer ses émotions et incapable de terminer sa phrase.

Le regard de jeune femme alla ensuite se poser sur l’orchestre quand… non… elle ne pouvait pas y croire. Était-ce bien Calahan? Sur l’estrade? En train de jouer du triangle? La elle avait bien besoin d’une explication sur le pourquoi du comment une chose pareille était arrivée. Le voir musicien a un bal après le dîner qu’ils avaient partagé ensemble lui arracha un léger rire. Si il lui avait dit avoir d’autres occupations elle ne s’attendait définitivement pas à cela.

Résumé:

Adélina ne semble pas remarquer que Félicia vient de lui mentir. Elle souffle de soulagement alors qu'Adélina complimente les femmes qui choisissent le célibat, en disant qu'elles sont courageuses de se retrouver seules sans rien. Il est vrai que sa mère était une femme courageuse, mais elle n'avait pas rien. Après tout, elle était mariée. Mais comment aurait-elle vécu cela dans cette société ? Félicia se pose toujours des questions sur sa mère : comment a-t-elle réussi à toujours avoir de l'argent ? Pourquoi est-elle partie ? Elle sait qu'elle faisait des choses mal, mais partir n'avait aucun sens. Alors qu'elle repense à tout cela, elle était prête à aller avec Adélina voir Nyx, sauf qu'un jeune homme vient à leur rencontre pour demander à Adélina de danser. Félicia voit alors Adélina dans tous ses états et sort automatiquement son éventail. Devrait-elle faire de même ? Non, elle ne le pense pas. Certe elle n'a pas écouté les cours qu'Anne lui donnait sur les gestes avec les éventails, mais elle sait que c'était pour communiquer avec les hommes en partie. Donc sortir son éventail est plutôt déconseillé, surtout qu'elle ne le fera jamais. Il lui sert juste à pouvoir respirer avec son corset.

"Miss Félicia Tewkesbury"

Félicia esquisse un sourire et incline légèrement la tête pour lui donner son nom, mais elle ne va pas plus loin. Elle préfère rester polie et ne pas montrer trop d'amicalité. Les conseils de sa mère résonnent encore en elle, lui rappelant que les hommes ne considèrent pas les femmes comme des amies. Alors, pourquoi s'embêter à chercher une amitié avec un homme ?

De son côté, Adélina jette un regard discret à Félicia, qui lui sourit en retour et lui fait signe du regard d'aller danser avec Hayden. Le but de Adélina est de se marier, donc autant l'encourager à s'emprisonner pour la vie. Pour Félicia, ce n'est pas son problème. Pendant qu'elle observe la conversation entre Adélina et Hayden, elle enregistre mentalement les détails pour paraître polie devant un homme qui pourrait l'inviter à danser, lui permettant ainsi de refuser sans froisser personne.

Félicia se sent un peu déplacée dans cette situation, elle pense tenir la chandelle. Elle scrute la salle des yeux à la recherche de Nyx et aperçoit cette dernière au loin, entourée de sa famille. Oouu... Sa famille, à qui elle devra se montrer particulièrement courtoise, surtout parce que, selon sa tante, son grand frère, Mark Healey, est très à cheval sur les convenances.

Alors que les tourtereaux s'éloigne pour aller danser, Félicia fait signe à Adélina qu'elle va parler à Nyx. Ainsi, elle pourra les rejoindre après sa danse. Elle se dirige vers Nyx qui discute avec sa famille. Félicia soupire et sourit poliment et courtoisement.

"Bonsoir à vous, Lord Healey, Lord Howley, Miss Healey et Miss Healey. J'espère que vous vous portez bien en cet magnifique soirée."

Elle salue le reste de la famille avec un sourire polie. Son regard se fixe sur Nyx et lui sourit poliment.

"Miss Healey je voulais m'excuser pour mon comportement à la Garden Party, je... ne voulais pas paraître impolie au près de vous et de Miss Bridgerton, j'ignore encore pas mal de choses de ce monde, et je tiens à m'en excuser..."

Résumé:

Tenue et coiffure de Félicia:

 

La première danse ouvrant officiellement le Bal des Oiseaux touche à sa fin. Tous les convives ont pu admirer le Marquis et la Marquise évoluer sur la somptueuse piste de danse aux lueurs des chandelles dont les lumières commencent à prendre leur place à mesure que le soleil décline, laissant place à la poésie de la nuit. Ce soir le ciel est clair et à travers les immenses fenêtres ornant la salle de bal de Mountbatten House, les étoiles scintilleront bientôt de leur plus beau feu.

Mais, alors que quelques couples formés s'avancent déjà avec impatiance vers la piste de danse occupée par Lord et Lady Mountbatten, l'aboyeur royal apparait et fait retentir son baton avec raisonnance avant d'annoncer de sa voix puissante l'arrivée surprise de Son Altesse Royale le Prince Octavian de Hanovre et sa cousine, Lady Lyana Clayton !
La salle tout entière est en halaine face à cette présence imprévue qui crée la bonne surprise de tous ! Les dames s'éventent avec émoi quand les messieurs eux chuchotent activement. La famille royale elle-même honore le Marquis et la Marquise de leur présence à leur tout premier bal ! Si celui-ci faisait déjà jaser le tout Londres depuis des jours, demain à n'en pas douter certains en feront des gorges chaudes de n'avoir pu y assister !
Les hôtes de la soirée s'avancent afin de saluer le "couple" royal comme il se doit, avant que ces dernier n'aillent prendre place près de la fontaine de glace, prêts à danser !

C'est donc en partagant la piste avec Leurs Altesses que les chanceux présents ont la chance d'exécuter leur première danse de ce soir ! Quel privilège inouï ! Messieurs si vous n'avez pas encore de cavalière, pressez vous d'inviter ces dames esseulées ! La musique commence déjà et personne ne voudrait manquer cela !


Note : C'est aux messieurs d'inviter les dames ! Du moins pour le moment

DANSE ACTUELLE:

Félicia ne dispose même pas du temps nécessaire pour répondre que Mark Healey inscrit son nom sur le carnet de bal pour la première danse. Avec un homme tel que lui, elle semble ne pas avoir vraiment le choix, car il semble posséder plus d'autorité que sa tante, presque égale à sa mère en fait. C'est peut-être pour cela que Félicia a été prise de court.
La rouquine observe sa tante au loin, l'air ravi de la voir discuter avec la gente masculine. Elle voulait simplement présenter ses excuses à Nyx avant de s'éclipser sur le balcon pour éviter les invitations à danser, mais il semble qu'elle n'ait pas été assez rapide.

Son regard se porte ensuite sur le couple organisateur du bal qui fait son entrée avec de magnifiques paons blancs. Elle se demande si ces pauvres bêtes ne seraient pas mieux dans la nature. Malgré tout, c'est une présentation très belle, bien que Félicia ne l'admettra jamais à voix haute.

À l'annonce de la musique pour la première danse, Félicia se sent contrainte de danser. Elle ne sait danser que le jive, le polka et le country, des danses enseignées par sa mère. Les danses lentes et sans âmes, appeler danses de salon Regency, celles qu'elle observe dans les bals, n'ont jamais été enseignées par sa mère. C'est sa tante qui lui a appris ces danses, mais Félicia n'a pas vraiment appris à les exécuter parfaitement. Danser avec Mark Healey représente donc un défi. Respirant calmement, elle tente de se concentrer sur ses pas et ceux de Mark, tout en gardant les yeux sur les siens, son ouïe lui servant de guide pour les pas de Mark, cherchant à donner l'impression d'être confiante. Le début semble bien se dérouler, Félicia essaye d'être aussi gracieuse que possible. Elle aperçoit sa tante au loin, mordant ses lèvres de stress probablement pour Félicia qui sait pertinemment n'avoir jamais été très assidue en cours de danse.
Pour éviter que l'homme face à elle ne s'interroge trop elle engage la conversation pour éviter qu'il ne se concentre trop sur les pas de la rousse.

"Alors, quel oiseau avez vous choisit... Docteur Healey ?"

Elle se souvient parfaitement des instructions qu'il lui a données lorsqu'il lui a demandé de l'appeler "Docteur". Dès lors, elle décide de suivre ses conseils et de l'appeler ainsi.

Résumé:

Tenue et coiffure de Félicia:

Edward avait aperçu un ravissant cygne noir près de sa copine canari et ses pas s'étaient automatiquement portés vers leur direction, ayant l'impression de reconnaître le visage de ce charmant cygne tout en se rapprochant d'elles, plaquant un sourire aimable sur son visage. Il les salua, se présenta, complimenta le cygne noir avant de dire qu'il était en chemin pour rapporter un verre d'eau à sa mère et il leur proposait d'aller leur en rechercher un aussi. Il demanda à Miss Leveson-Gower de la présenter à sa chère amie. Edward se faisait serviable à l'égard des deux jeunes femmes. Il s'attendait à de nouvelles discussions tout aussi motivantes et enthousiasmées que lors de sa dernière visite avec Miss Leveson-Gower qu'il avait énormément apprécié mais ne voulait pas encore s'aventurer à y avoir plus – par humilité sûrement.

Judith lui répondit qu'elles étaient justement en train d'admirer les tenus des uns et des autres. Elle le complimenta aussi sur son costume et disait que le mauve était d'ailleurs sa couleur préférée. Edward ne pouvait pas prendre tout le compliment pour lui seul. Il devait corriger les faits. Edward serait toujours un fils qui honorerait sa mère plus que tout. Avec un sourire, il répondit simplement : « En réalité, c'est celui qui me paraissait le moins extravagant parmi tout ceux que ma mère a sélectionné. » Alors qu'elle poursuivait tout en présentant son amie – et son frère – il s'inclina respectueusement envers la concernée avant de répondre lui à ses salutations. « Enchantée mademoiselle Devereaux, j'espère que nous aurons plus d'occasion aujourd'hui de pouvoir échanger. L'amitié ne doit jamais faner entre deux personnes qui se respectent autant que je peux voir que vous vous respectiez l'une l'autre. » Certaines choses étaient évidentes pour peu que l'on sache observer ! Un autre lord était venu saluer les deux demoiselles et salua Edward du même coup. Ce dernier le salua en retour tout en se présentant cordialement. « Enchanté de faire votre connaissance Milord Paget. »

Edward avait proposé d'accompagner les deux demoiselles pour chercher un verre et Judith avait accepté tout en demandant son avis à Eurydice. Cette dernière approuva son amie pour le verre de champagne (elles n'étaient pas amies pour rien!) et avant qu'Edward n'eut put répondre quoique ce soit, le début de la soirée fut lancée et Edward ne put s'empêcher d'être réellement impressionné par le spectacle qu'il avait sous les yeux, qui était pour dire la vérité, grandiose ! Les hôtes de la soirée commencèrent par danser sous la musique qui commençait puis furent rejoint par d'autres couples. Tous les yeux se tournèrent ensuite vers le prince de Hanovre accompagné de sa cousine. Comme beaucoup, Edward les suivit des yeux et applaudit avec respect à leur passage. Ils rejoignirent la piste, bientôt rejoint par d'autres couples. Edward se tourna alors vers les deux demoiselles à ses côtés avant de dire : « Je serai très honoré d'être accompagné par d'aussi beaux oiseaux que vous deux ce soir. M'accorderiez cette danse et la suivante toutes les deux? » avant de se tourner, en premier vers Judith et de tendre son bras. « M'accorderiez-vous celle-ci ? » Il venait de se rendre compte que Lord Paget venait de leur demander une danse lui aussi.

Spoiler:

Mots: 493.