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Les Chroniques de Londres
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Le bal des oiseaux

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Harry Stirling
Harry Stirling
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Message() / Lun 19 Aoû - 15:01
Harry Stirling

Le bal des oiseaux
“You make me feel like dancing”



Francesca avait quitté le bras de son mari pour rejoindre des connaissances à elle. Lui même en  avait profité pour rejoint des connaissances et aller fumer une cigarette. En revenant son estomac criait légèrement famine et avait donc décidé de rejoindre le buffet. C’est de la qu’il avait observé l’arrivée du Marquis et de sa femme qui avait été d’une élégance comme il avait rarement vu. Bien qu’il ne s’intéressait que très peu à la décoration et laissait ce genre de chose à sa femme estimant qu’elle avait un meilleur œil que lui à ce sujet. Ils avaient mis la barre très haute et on parlerait encore de ce bal pendant longtemps.
Le comte s’apprêtait à se mettre à la recherche de son épouse pour la première danse. C’était un peu devenu une tradition malgré eux de partager au moins la première ou la dernière danse à un bal. Une façon de prouver au mieux la vérité de leur mariage aux yeux de la société et qu’ils étaient heureux. C’était également un moyen de remercier sa chère et tendre d’avoir accepté ce mariage et de garder son secret. Mais aussi une manière de pouvoir danser puisqu’il appréciait cela et comme il ne pouvait le faire avec ses homologues masculins il était préférable de le faire avec les dames.
Au bout de quelques instants une présence se fit sentir à côté de lui au buffet. Il tourna la tête pour voir de qui il s’agissait. C’était une jeune femme, qu’il n’avait pas encore rencontré et elle était toute de rose vêtue. Il ne lui fallut que quelques secondes pour l’associer au flamand rose, une choix ambitieux mais très réussit et qui lui allait très bien. "Si je peux me permettre, j’ai essayé les crevettes et elles sont délicieuses, miss?" lui dit-il en attendant son introduction. "Permettez moi de me présenter, je suis Harry Stirling, comte d’Oxford et Mortimer. Passez vous une bonne soirée Miss Templeton?" Lui demande-t-il.
Résumé:

_________________________________

Harry James Francis Stirling
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Lyana Clayton
Lyana Clayton
Pupille de la Reine
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Message() / Lun 19 Aoû - 16:25
Lyana Clayton

Le Bal Des Oiseaux
Saison 1819


Octavian avait tué l'excitation de Lyana dans l'œuf lorsqu'elle est arrivée telle la tornade qu'elle est dans son bureau l'invitation à la main et qu'il lui a juste dit "non". NON ! Ce mot qui ne devrait pas exister et qui raisonne toujours si mal à l'oreille de la pupille. Bien entendu, elle avait réagi au quart de tour, usant de tous les arguments possibles et imaginables afin de le faire céder.
Georgiana était son amie et c'était là son premier bal en tant que Marquise ! Elle se devait d'y aller ! Elle s'était d'abord indignée, puis énervée avant de même tenter une approche plus sournoise en jouant sur la corde sensible de la commère qu'elle le savait être en lui demandant de son air complotiste si il n'était pas un tout petit peu curieux de voir à quoi ressemble l'intérieur de Mountbatten House.
Mais non... Non, non et renon ! Il avait l'air de n'avoir que ça à la bouche !

Bornée et capricieuse, Lya était donc sortie en claquant théâtralement la porte, deux fois car la première n'avait pas claqué assez fort à son goût, en lui assurant qu'elle irait sans lui. Et elle était déterminée !
Dans le plus grand secret - croit-elle -, depuis des jours la pupille prépare son costume à la hauteur de son dramatisme ; une colombe ensanglantée, blessée, trahie, trompée. Bien que le dit sang soit représenté par plusieurs centaines de gemmes d'un rouge carmin.
Le moment venu, c'est emmitouflée dans sa cape, capuche sur son visage que Lyana monte dans le carrosse à destination de Mountbatten House, pestant contre tous ceux ayant refusé de l'accompagner. Ennuyeux qu'ils sont ! Lya sourit néanmoins, fière de sa bravade. Elle guette avec satisfaction les grilles du domaine, quand on l'arrête. La porte s'ouvrir et Octavian s'engouffre, la faisant cligner des yeux. Si il est là pour l'arrêter !

~ Je te préviens que si tu réquisitionnes le carrosse j'irai à pieds !~

Mais à sa grande surprise, il donne ses ordres au cocher et elle comprend qu'il l'a fait marcher tout ce temps. Et qu'elle a couru.  

~ Je te déteste... ~

A leur arrivée, Lya se découvre en regardant son cousin, le défiant de tout commentaire désobligeant. Les portes de Mountbatten House s'ouvrent pour eux et ils s'avancent. Lya observe la salle de bal sans même s'en cacher, assouvissant ouvertement sa curiosité des lieux avant de regarder Georgina avec un large sourire. Certes ils ne sont pas le Prince Régent, mais leur présence n'en demeure pas mois un véritable honneur ! Certains nobles tueraient pour voir la royauté apparaitre à leur bal. Mais Octavian et elle comptent bien faire d'avantage qu'un simple acte de présence.
Ravie, elle adresse un regard complice à son cousin et prend sa main, s'élançant avec lui sur la piste de danse au milieu de tous les convives.



Résumé:
Tenue de Lyana:

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'Cause we were just kids when we fell in love,
Not knowing what it was.
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Cecelia Templeton
Cecelia Templeton
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Message() / Lun 19 Aoû - 17:00
Cecelia Templeton

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Le bal était sur le point de commencer et si elle avait su offrir à son amie une première danse dans l'espoir de voir ce cher prêtre l'admirer et se demander pourquoi ce n'était pas lui qui avait eu la présence d'esprit de lui demander cette première danse. Mais elle, n'avait aucun nom pour cette premiere danse, une fois de plus elle ferait tapisserie.Certes, Monsieur Winslow avait inscrit son nom pour la seconde, mais pour cette ouverture... Elle se demandait si un visage connu l'inviterait quand le Prince en personne entra dans la salle de bal, la laissant sans voix devant la magnificence de sa tenue. Elle en eu quelques secondes de retard pour la révérence, tant elle le trouvait splendide et sa cousine était tout aussi incroyable. Clairement, il n'étaient pas dans la même strate et leurs tenues l'indiquait clairement. Les observant ainsi durant quelques instant, alors que les différents couples rejoignaient la piste, tournoyant tel une envolée sublime d'oiseaux de tous genres. Elle remarqua un instant le prêtre au bras d'une splendide jeune femme et repensa à ce que lui avait dit Luisa avant l'arrivée de son cavalier. Qu'elles en discuteraient plus tard.
Mais une jeune fille faisant tapisserie n'avait que peu d'option entre rester à observer les danseurs ou rejoindre le buffet, ce qui était encore la chose la plus intéressante à faire. Approchant ainsi de la tablée, elle observa les différents mets préparés, détonnant de l'incroyable goût des hôtes et de leurs raffinements. Elle eu l'occasion d'apercevoir les crevettes préparés sur des petits four mais sa réputation pour ces crustacés... car c'était des crustacés n'est ce pas ? Elle se dit qu'elle ferait mieux de tenter sa chance sur quelques fruits quand on l'interpella lui indiquant justement que les crevettes semblaient être délicieuse. Elle ne put retenir un sourire alors que l'inconnu cherchez à faire sa connaissance et que son père, en bon chaperon qu'il était, vint à la présenter avec son flegme et sa politesse habituelle. Après tout, une demoiselle doit être présentée. Souriant ainsi à l'homme, Elle l'écouta se présenter, lui offrant une délicate révérence.

« Cette oune pulaizir de vouy rencountrer Lourd Sturling. Le balle êtreuh supulendide et ley coustumes zossi. Proufitey vouy de balle vouy zossi ? »

Souriant au Comte, la jeune femme attrapa l'une des dites crevette, la goutant avec une certaine joie avant de reporter son regard vers les danseurs, visiblement désireuse de se joindre à eux, mais n'ayant aucun cavalier et ne pouvant inviter un monsieur sans passer pour une femme n'ayant aucune éducation, elle attendrait la suivante. Sans compter que lord Stirling semblait être de bonne compagnie.



Résumé:
Robe de Cecelia:
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Georges Paget
Georges Paget
Frère Cadet
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Message() / Lun 19 Aoû - 17:47
Georges Paget
Bal des oiseaux



C’est une première, pour moi. Je suis impatient autant qu’un peu nerveux, je dois bien l’avouer. C’est l’occasion pour moi d’entrer dans la société et de faire ce qu’il faut pour trouver un bon parti. La réception est splendide et tous portent des costumes adaptés au thème. Je suis bien entendu venu accompagné de ma famille. Je sens bien que mon aîné, Henry, souhaite que je trouve une femme maintenant que ma santé me le permet. Au fond, j’espère que ma maladie est bien derrière moi mais je ne cesse de penser au risque qu’elle revienne et que je sois éloigné à nouveau des saisons, des réceptions et d’un mariage. Ma famille est un bon parti et mon frère m’a promis une rente et un domaine dans le cas d’un mariage. Reste à savoir si je serais, moi, un bon parti et qui sait, si mes enfants ne seront pas malades comme je l’ai été. Je garde, bien sûr, ces inquiétudes pour moi.

Mon frère, Henry, finit par discuter avec des personnes qu’il semble connaître. Pour ma part, je décide de rester en retrait, pour l’instant. Je prends mon temps pour m’imprégner de l’ambiance. Je sais qu’il est coutume de chercher une jeune femme à inviter pour danser mais je me contente de rester fiévreux spectateur de ce bal. L’envie de danser ne manque pas mais peut-être me faut-il un peu plus de temps pour trouver le courage d’inviter une demoiselle sur la splendide piste de danse. Je reste attentif aux nombreuses personnes autour de moi, je ne saurais même pas qui inviter.

Tenue:
Résumé:
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Harry Stirling
Harry Stirling
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Message() / Lun 19 Aoû - 19:44
Harry Stirling

Le bal des oiseaux
“You make me feel like dancing”

Harry appréciait particulièrement cette soirée. Les Mountbatten avaient vu grand pour ce premier bal donné en leur honneur. Le champagne était délicieux, la décoration délicatement pensée et parfaite au thème et lorsqu’il goûta le buffet il fut également conquis. L’entrée du prince et de Lady Clayton fut une surprise pour tout le monde mais agréable. C’était un événement tellement inédit que même son altesse royale avait fait le chemin pour ce bal.
Au stand de nourriture il fut la rencontre d’une jeune femme qui attira tout de suite son œil et à qui il conseilla les crevettes sans attendre. La demoiselle fut introduite par ce qui devait être son chaperon pour la soirée Harry en déduit, son père probablement? Cela lui fit penser à sa fille et au moment où il devrait se porter chaperon pour elle et quelle tâche horrible ça allait être de devoir trouver quelqu’un à la hauteur de sa fille. Heureusement pour lui il avait encore quelques années devant lui avant que cela ne soit d’actualité.
Les présentations faites Harry lui sourit. "Le plaisir est partagé Miss Templeton." Lui répondit-il en se penchant légèrement respectueusement. "Je dois avouer que oui. Lord et Lady Mountbatten se sont donné du mal pour cette soirée et c’est très réussit." ajouta-il. Le comte suivit le regard de la jeune femme vers la piste de danse. Pas besoin de plus pour comprendre son envie de danser mais que le manque de partenaire se faisait sentir pour cette première danse. Harry regarda la salle avant qu’une idée lui vienne en tête. "Miss Templeton, pardonnez moi d’être aussi avenant, j’avais prévu d‘inviter ma femme à danser mais il semblerait qu’elle soit introuvable. Me feriez-vous l’honneur de m’accorder cette première danse?" Tant pis pour sa femme il lui réserverait une autre danse et trouverait un moyen de se faire pardonner, comme toujours, elle ne pouvait jamais rester longtemps fâchée avec lui et il aimait en jouer parfois. "Ce serait dommage que les gens ne profitent pas de votre joli costume." ajouta-t-il avec un sourire des plus charmeur.

Résumé:

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Harry James Francis Stirling
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Ophélia Healey
Ophélia Healey
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Message() / Lun 19 Aoû - 19:44
Ophélia Healey

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Heureuse de retrouver une amie de longue date, je dois admettre que l'enthousiasme des retrouvailles m’a fait oublier quelque peu les convenances. J’avais beau me forcer à adopter des manières plus appropriées, il semble que les mauvaises habitudes que j'avais malheureusement acquises l’année dernière soient difficiles à effacer. Le père Howley, avec sa bienveillance habituelle, corrigea discrètement ma petite maladresse, et Mark, dans sa délicatesse, ne fit aucun commentaire, ce pour quoi je lui étais intérieurement reconnaissante. Il alla même jusqu’à adresser une parole aimable à Evelina, ce qui me fit sourire malgré moi. Elle avait eu bien du mérite à me supporter durant cette période tumultueuse où mes comportements n’avaient pas toujours été exemplaires.

À ce moment-là, une nouvelle personne fit son apparition : Miss Tewkesbury. Il me semble qu’il y avait eu un léger différend entre elle et ma jeune sœur lors de la garden party l’an dernier. « Bonsoir, Miss Tewkesbury », la saluai-je avec une certaine chaleur. Je ne pouvais m’empêcher d’admirer son courage de venir ainsi présenter ses excuses, car ce n'est jamais une tâche facile. J'en savais quelque chose, ayant moi-même dû affronter les conséquences des troubles que j’avais causés au cours de la saison passée. Cette démarche témoignait d'une force de caractère que je ne pouvais qu'apprécier.

Les festivités prirent alors une tournure encore plus éclatante. Tandis que le bal s’ouvrait, j’étais émerveillée par la splendeur des lieux, sublimés par la lumière douce et les reflets des parures élégantes. La soirée réservait une surprise de taille avec l’arrivée du Prince Octavian de Hanovre, accompagné de sa ravissante cousine, Lady Lyana Clayton. Leur entrée majestueuse attira l’attention de tous les invités, et, comme beaucoup d’autres, je les saluai avec respect à leur passage. Leur présence conférait à la fête un éclat particulier, ajoutant une note de grandeur et de distinction à l'événement.

Mon regard se porta ensuite sur mon cher frère, qui, avec une assurance nouvelle, fit sa première invitation à danser. Je l’observai tandis qu’il enchaînait rapidement avec une seconde invitation, cette fois à l’attention de ma chère amie. Il semblait déterminé à profiter pleinement de la soirée, et je ne pus m’empêcher de sourire en constatant qu’il n’hésitait pas à se lancer. Quant à moi, ne pensant pas particulièrement danser dès le début du bal, je fus agréablement surprise lorsque le père Howley s’approcha pour m’inviter. Son geste fut empreint d’une telle courtoisie que je ne pouvais refuser. « Avec plaisir », répondis-je en souriant, tout en prenant la main qu’il me tendait avec grâce. Ensemble, nous rejoignîmes les autres couples de danseurs qui s’étaient déjà formé.





Résumé:
Tenue d'Ophélia:
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Evelina Falmouth
Evelina Falmouth
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Message() / Lun 19 Aoû - 20:36
Evelina Falmouth


Le bal des oiseaux
saison 1819

Evelina sentait encore la chaleur des présentations récentes, les mots du Père Léopold résonnant dans son esprit. Son sourire était resté figé, poli, même si elle n'avait pu s'empêcher de ressentir une légère gêne face à l'omission de se présenter d'lle-même. Mark Healey lui avait été présenté de manière officielle, mais le Père Léopold avait rapidement rectifié l'oubli, ajoutant une pointe d'humour qui n'avait échappé à personne. Evelina l'avait remercié d'un sourire sincère, tout en s'efforçant de dissimuler l'embarras qui l'avait saisie.

« Enchantée, Père Léopold, » avait-elle répondu avec une courtoisie irréprochable. « C'est un plaisir de faire la connaissance de la famille de mon amie. » Elle posa son regard sur Mark et sourit à sa demande. "Je danserais volontier avec vous."

Mais alors que la musique envahissait la salle, marquant le début des danses, Evelina se retrouva soudain seule. Ophélia avait été invitée à danser, et elle avait accepté avec enthousiasme, laissant Evelina observer le tourbillon de couples qui se formait sur la piste. Elle tenta de ne pas se sentir délaissée, elle avait tout de même était invitée à danser par le frère d'Ophélia pour sa seconde danse. Patience était de vertue.

Evelina s’efforçait de garder contenance, mais son regard ne pouvait s’empêcher de dériver vers Jonathan Winslow. Elle le vit traverser la salle avec cette assurance tranquille qui le caractérisait, son regard fixé sur une jeune femme élégamment vêtue. En un instant, il l’invita à danser, et Evelina sentit son cœur se serrer, bien qu’elle tenta de l’ignorer. Une pointe de jalousie la piqua, une émotion qu’elle s'efforçait de refouler, consciente de son caractère irrationnel.

Il n’était qu’un ami, se répétait-elle intérieurement. Un ami pour qui elle n’avait aucun droit d’éprouver de tels sentiments. Pourtant, le voir offrir son bras à une autre la laissait avec un goût amer dans la bouche. Evelina baissa légèrement les yeux, ses mains se resserrant sur les plis de sa robe.

La musique semblait s'étirer, chaque note accentuant son sentiment d'isolement. Evelina se força à lever le menton, à respirer profondément et à se rappeler pourquoi elle était ici. Ce bal devait être une célébration, une soirée de plaisirs et de légèreté. Et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir un peu perdue au milieu de tout cela.

Ne souhaitant pas montrer sa déception, Evelina fit quelques pas en arrière, se dirigeant vers un coin plus discret de la salle. De là, elle pouvait observer les danses, se fondant dans l'ombre pour mieux masquer ses pensées troublées. Elle savait qu’elle devait trouver un moyen de détourner son esprit, de se concentrer sur autre chose que ce qu’elle venait de voir. Mais pour l’instant, tout ce qu’elle pouvait faire, c’était regarder et espérer que la soirée lui réserve encore une surprise agréable.
 

PRETTYGIRL


Tenue:

Résumé:

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“When they were sixteen, Eloise told Penelope that she reminded her of a sunflower, thriving and blooming under the attention of Colin as if he was the sun himself. She had agreed, back then, flushing at the comment. Years later, after hearing Colin say that he would never marry her, Penelope concluded that Colin was indeed the sun. She had just been Icarus all along.”
KoalaVolant
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Evan Fairfax
Evan Fairfax
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En ligne
Message() / Lun 19 Aoû - 21:06
Evan Fairfax
Le bal des oiseaux
1er juillet 1819

Le regard de Lady Montagu quitte le sien et, comme brûlé par sa propre folie contenue, ses propres prunelles viennent rejoindre le sol. La question de la dame a été interrompue et il ne trouve qu’à y répondre avec distraction, sans même lever les yeux de ses souliers soudain fort intéressants : « Oh, oui. Les monarques des lieux. » Il craint d’avoir gênée la comtesse, d’avoir été maladroit dans son idée de l’audace, que tout ce qu’il tente de mettre en place soit gâché par…

Ses ruminations sont interrompues, et fort heureusement !, par l’arrivée surprise du prince Octavian et de sa cousine. Ce qui crée la commotion dans toute la salle. Cette soirée s’annonçait déjà grandiose, mais le tacite sceau royal d’approbation ne fera qu’ajouter davantage de murmures sur tout ceci. Evan redresse les épaules, le menton, et observe de loin les deux invités de marque être salués par le marquis et la marquise ― dont l’élégance n’est effectivement pas à refaire, maintenant qu’il peut véritablement admirer la beauté de leurs habits respectifs ― en attente du début de la danse promise. Un délai tout à fait compréhensible, n’est-il pas ? Ou simplement, le véritable début de ce bal ? Après tout, un prince n’est jamais en retard.

Quelques premières notes annoncent aux couples de rejoindre la piste de danse. « Lady Curzon », dit Evan avec simplicité à sa première cavalière. Il tend la main à la dame et tous deux rejoignent les couples formés, pour une première danse qui sera sur les lèvres du tout Londres dès le lendemain. Les pas sont effectués avec élégance et adresse, imputables à des années d’enseignement, de pratique, de bals auxquels il a un jour cessé de faire timide tapisserie afin de se montrer digne de son rang. La compagnie aide certainement et en Lady Curzon, Evan trouve une agréable partenaire. « Je constate que votre amitié avec Sir Rosenbach a crû, depuis notre rencontre fortuite, glisse-t-il alors qu’ils sont un peu plus près l’un de l’autre. Son sourire paisible laisse deviner qu’il n’en est en rien embêté. Vous m’en voyez sincèrement ravi. »


Habit:
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Judith Leveson-Gower
Judith Leveson-Gower
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Message() / Lun 19 Aoû - 21:57
Judith Leveson-Gower

Le bal des oiseaux
Saison 1819



L'entrée des Mountbatten était réellement spectaculaire et Judith ne put que renchérir auprès d'Eurydice:
- Je suis sûre que nous pourrons relever le défi lorsque nous organiserons notre premier bal... mais il est heureux que nous ayons encore tout le temps d'y réfléchir!

Après tout, avant de songer à organiser leur premier bal, il leur fallait songer à trouver un mari. A ce propos, Judith sentait que son amie ne perdait pas une miette de son échange avec Lord Stanhope depuis qu'il les avait rejointes. Elle pouvait presque entendre les rouages de ses pensées s'activer dans sa tête, et ne doutait pas que ledit Lord ferait l'objet de futures conversations plus privées. Pour l'heure, tandis qu'Eurydice et le Lieutenant faisaient connaissance, ils furent rejoints par Lord Paget, qui connaissait visiblement déjà tout leur petit groupe.

- Lord Paget, je suis ravie de vous revoir également. Cette soirée s'annonce pour le moins spectaculaire, n'est-ce pas? Et je suis sûre qu'elle nous réserve encore bien des surprises.

Elle ne croyait pas si bien dire, car peu de temps après, le Prince et Lady Clayton faisaient leur apparition à la surprise générale et s'engageaient sur la piste de danse, bientôt suivis d'une multitude d'autres couples. Judith n'avait plus qu'une hâte, rejoindre la piste de danse à son tour, et pour son plus grand bonheur, les gentlemen qui leur tenaient compagnie ne manquèrent pas à leur devoir. Tous deux invitèrent Judith et Eurydice à danser, Lord Stanhope lui proposant la première danse.

- Avec plaisir, Lord Stanhope, lui sourit-elle en posant une main gantée de satin noir sur le bras qu'il lui tendait. Je serais ravie de vous réserver la danse suivante, Lord Paget, ou celle de votre choix, ajouta-t-elle en lui tendant son carnet de bal, ne pouvant retenir un sourire tant cette scène lui rappelait leur première rencontre.
Elle adressa un regard complice à Eurydice, qui sans doute ne tarderait pas à rejoindre la piste de danse - au bras du marquis? - avant de s'éloigner pour prendre place parmi les couples de danseurs.

Les premières notes retentirent, et elle plongea dans la révérence de mise face à son cavalier, avant que tous deux ne se mettent à tournoyer. La danse était assez lente et rapprochée, et ainsi propice à la conversation.

- Cette soirée est bien la plus remarquable à laquelle j'ai assisté jusqu'ici, fit elle remarquer. Commencez vous à prendre goût à la vie mondaine, Milord?

Alors qu'il la faisait tourner sur elle-même, elle aperçut la silhouette blanche de sa sœur et tendit le cou pour apercevoir son cavalier, sans succès. Reportant son attention sur son propre cavalier, elle poursuivit sa discussion.

- Vous êtes bon danseur Milord, le complimenta-t-elle après quelques pas. Aviez-vous souvent l'occasion de danser lorsque vous étiez en mer? Ou bien vous contentiez vous de chanter? lui demanda-t-elle avec une pointe d'espièglerie, se référant à leur première conversation lors de leur rencontre à l'opéra.



Résumé :
Tenue:
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Abigaïl Curzon
Abigaïl Curzon
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Message() / Lun 19 Aoû - 22:08
Abigaïl Curzon

Le bal des oiseaux
Saison 1819


L'arrivée du prince héritier et de sa cousine ne peut être raté tant ils exultent la beauté et l'élégance. La robe de lady Lyana étant particulièrement splendide avec ses plumes blanches et rouges. Pourtant, elle n'avait su manquer le regard de lord Fairfax vers son amie, pas plus, elle le savait que son regard vers sir Rosenbach avait été remarqué, heureusement pas par le premier concerné.
Ainsi donc, la première danse de la soirée se terminant pour débuter la seconde ou se joignent la royauté, les invités commencèrent à former des couples, se rejoignant sur la piste pour ce bal qui s'annonce comme incroyable.
Voyant ainsi la main de celui qui a noté son nom dans son carnet se tendre vers elle, la jeune veuve la saisissant avec délicatesse, légèreté même, ayant toujours ce même souci. Le contact avec un homme... reste un crainte...un traumatisme.
Pourtant, elle le suis jusqu'à la piste ou la musique les entraîne dans un tourbillon de mouvement et de danse, de plumes tournoyant dans un cercle des plus splendide. Elle ne savait quel genre de discussion avoir avec cet homme, se contentant de rester souriante, courtoise alors que celui ci vint à lui lancer une phrase certainement faite pour être poli ou courtoise, mais qui lui fit l'effet d'une baffe en pleine face. Lançant à celui ci un regard pour le moins étonné, choqué, elle se reprit en quelques seconde, revêtant à nouveau ce masque de politesse.

« Je serai curieuse de savoir ce qui pourrait vous faire penser ceci Lord Fairfax. Peut être transposé vous vos propres souhait sur ma personne ? Il est vrai que Lady Montagu était des plus sublime dans la lumière du couchant. »

La veuve lui offrit un sourire plus avant. Si il voulait la pousser sur ce sujet, elle en ferait autant. Tournant une nouvelle fois sur elle même, elle refit face à l'homme son sourire  un peu plus dur que précédemment.

« Néanmoins, si vous vous amusez de la ressemblance de vos costume, je suis pour ma part gênée par la similitude de la mienne et de votre ami. Je serai plus que désolé que certains se fasse de fausses idées et que cela puisse nuire à mes chances pour cette saison. »

le regard était franc, direct. Elle avait besoin d'un époux, son expression ne pouvait que le faire comprendre à l'homme et ses insinuations... n'aidaient en rien, elle qui était aussi discrète que possible sur ce genre de sujet et qui attendait encore apres le présent du baronnet, qu'il se déclare ouvertement et lui demande sa main.

« De plus, ne négligez pas l'importance d'une alliée si la pie souhaite s'unir au corbeau. »




Résumé:
Robe d'Abigaïl:

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Abigaïl écrit en olive
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Amelia Montagu
Amelia Montagu
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Message() / Lun 19 Aoû - 23:08
Amelia Montagu

Le bal des oiseaux
“I’m dancing on my own, I make the moves up as I go.”

L’arrivée du prince et de sa cousine sauvèrent Amélia de son embarras face au regard du Lord Fairfax. Ce n’était pas elle qu’il pouvait regarder avec presque des étoiles dans les yeux pas vrai? Non c’était impossible. Elle fit une révérence digne de ce nom comme l’assemblée pour les saluer. Cela était un véritable honneur de recevoir la royauté à son bal et ce n’était pas donné à tout le monde. La comtesse admirait l’élégance de leur tenue qui se prêtaient parfaitement à la situation.

La musique qui annonçait la première danse se fit entendre. Amélia regarda Evan et Abigail partir en direction de la piste de danse puis elle se tourna vers Maximilien d’un sourire timide. Quand faut y aller faut y aller pas vrai? Ou pouvait elle encore aller se cacher dans un coin de la salle et ne plus en sortir avant la fin? La brune attrapa le bras que son partenaire lui tendit et rejoint à son tour la piste de danse et fit face au Rosenbach. Naturellement ils ne pouvaient pas passer la danse sans échanger un mot et la première chose qui lui venue en tête fut… Evan. Après tout c’était un point commun des deux pas vrai? Et qui sait, c’était peut-être l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le vicomte? Culotté peut-être mais ça valait le coup d’être tenté non? Et qui sait elle pourrait peut-être glissé quelques mots en la faveur de Lady Curzon au passage? Elle s’en voudrait si ils passaient à côté d’une belle histoire pour des non dits et si elle pouvait donner un petit coup de pouce elle le ferait.

Quelques pas de danse lancés puis elle se lança enfin à briser la glace. "Dites moi Sir Rosenbach, je suis curieuse de votre amitié avec Lord Fairfax. Vous connaissez vous depuis longtemps? Je l’ai déjà rencontré plusieurs fois mais il n’a jamais parlé de vous."t Bon pour être honnête quand ils étaient deux, un brin égoïste, la discussion tournaient beaucoup autour de leurs personnes mais ça elle le garderait bien pour elle. Peut-être viendrait-il à croire qu’elle s’intéresse à son ami et ce terrain était plus que miné.

Résumé:

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Amélia Félicité Grace Montagu

I would sooner be naive than insensible of feeling.
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Jonathan Winslow
Jonathan Winslow
Jojo l'aspirassiette
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Message() / Mar 20 Aoû - 3:36
Jonathan Winslow
Le bal des oiseaux
Event: bal



Que Jonathan était heureux de revoir son amie danoise ! Il ne savait pas faire semblant quand il s'agissait d'être sincère avec les gens. Aussi, son sourire dépeignait exactement son ressenti réel à la vision de sa jeune amie. Il avait été à manger chez elle et ils avaient pu discuter davantage, de plus elle avait fait préparé un repas délicieux avec des mets du Danemark... Les papilles de ce cher Jonathan s'étaient régalées tout au long du repas, oh mamma mia ! Lorsque les iris du jeune homme se posèrent sur son amie danoise habillée d'une si jolie robe rose comme les crevettes qu'elle aimait tant, le visage de Jonathan s'égaya. (A moins que ce ne soit un flamant rose?) C'était toujours ainsi quand il rencontrait des amis qui lui étaient chers.

Il ne connaissait pas l'amie qui était avec elle mais il avait demandé à ce qu'elle la lui présente et il la salua avant de leur demander toutes deux si elles voudraient bien danser. Il n'avait pas d'ordre de préférence. Complimentant Luisa sur sa tenue, la jeune fille lui répondit qu'elle avait essayé de ressembler au Ara rouge qui provenait de son pays.

« Oh, une étrangère aussi ? » demanda t-il, curieux tout en dénotant effectivement un léger accent dans la voix de la jeune fille. « Et d'où venez-vous ? Miss Cecelia ici présente pourra vous le confirmer : j'adore tout ce qui est les cultures étrangères ! Et les voyages ! C'est l'essence même de la vie ! Oh, attendez, le Ara ne vient-il pas d'un pays exotique ? Votre robe possède tant de couleurs que ça ne peut venir que de là ! » ajouta t-il avec un enthousiasme si vibrant. Cecelia, quand elle lui répondit et lui présenta son amie, lui apporta la réponse à sa question. Le Mexique ! Jonathan  ne connaissait personne qui en venait ! Son regard s'alluma de curiosité. « Luisa Hammound c'est ça ? » répéta t-il en répétant les mots de Miss Cecelia. « Le Mexique a l'air d'être un pays bien coloré, voilà un pays qui est donc fait pour moi ! »

Si Cecelia avait semblé un peu surprise à son invitation, elle accepta mais proposa qu'il fasse danser Miss Luisa en premier. Jonathan ne pouvait refuser et lui proposa son bras pour l'accompagner après que la seconde danse soit annoncée. « Avec plaisir Miss Templeton, je n'ai pas d'ordre de priorité, vous êtes aussi ravissantes l'une que l'autre et c'est moi qui est honoré de vous avoir à mon bras ce soir. » termina t-il avec un sourire charmant.

Ils avaient, auparavant, admiré la venue des hôtes de la soirée ainsi que le petit spectacle et pour finir l'arrivée du prince de Hanovre et de la princesse Clayton ! Magnifique ! Alors qu'il menait Miss Luisa Hammound vers la piste, une autre silhouette attira son attention. N'était-ce pas Evelina qui semblait se cacher là-bas ?! Il lui adressa un sourire au loin avant de se positionner pour la danse. Il savait déjà avec qui il danserait sa troisième danse s'il en avait l'opportunité !

Spoiler:

Mots: 523. (sorry Le bal des oiseaux  - Page 3 444443749 Le bal des oiseaux  - Page 3 444443749 )

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Rewrite the stars
[...] il avait une façon de vous regarder, son regard vert si intensément fixé sur vous que vous aviez l'impression d'être seul au monde avec lui.
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Edward Stanhope
Edward Stanhope
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Message() / Mar 20 Aoû - 15:15
Edward Stanhope
Le bal des oiseaux
Event: bal



Lady Leveson-Gower ayant accepté sa proposition de l'emmener pour sa première danse de la soirée, Edward la laissa prendre son bras et tous deux s'éloignèrent vers la piste pour rejoindre les danseurs. Lord Paget devait en faire de même avec l'amie d'Eurydice puisqu'ils les avaient tous deux demander pour une danse. Cela réjouissait notre beau lieutenant plus que de mesure qu'elle ait accepté sa demande – même s'il aurait été vraiment malpoli et refuser une danse avec n'importe qui de toutes façons et qu'elle était tout sauf malpolie. Ils prirent place l'un en face de l'autre et commencèrent à danser, tous deux exécutant les mouvements avec talent. Malgré ses quinze années à la mer, Edward avait pourtant un bon pied pour danser et de plus, sa mère s'était chargée de lui redonner quelques leçons depuis son retour à Londres. Tout en dansant, sa partenaire lui exprima combien elle trouvait la soirée actuelle comme la plus remarquable et lui demanda s'il commençait à apprécier la vie mondaine. La danse actuelle permettait aisément la discussion entre les deux partenaires, aussi lui répondit-il :  

« La soirée est effectivement très réussie, et le spectacle de début absolument remarquable. Londres a en effet des atouts que nous n'avons pas en mer, je conçois apprécier certains aspects de la vie mondaine... Comme vous vous doutez, l'opéra et d'autres choses très agréables. Je regrette cependant de ne pas avoir pu participer à cette course en sac en votre nom à la dernière garden party. » Edward ne disait pas non à un peu de défi et il aurait beaucoup aimé se mesurer à d'autres concurrents ! Lady Leveson-Gower le complimenta ensuite sur son pas de danse avant de lui demander s'il avait eu l'occasion de danser quand il était en mer, ou s'il se contentait de chanter.

« Rarement sur bateau. Vous vous doutez bien que sur un bateau, on n'a pas assez de place pour danser ! » Chanter d'accord, mais pas danser !  « Mais quand nous descendions en port, j'ai effectivement suivi l'équipage dans des pubs de différents coins du monde mais ce ne sont pas des valses ou des quartets que l'on dansait mais plutôt des jigs ou des danses plus campagnardes... Certains de la bonne société diraient : plus  rustiques. Des choses qui ne seraient pas très appropriées dans un bal je suppose. » répondit-il en terminant sur un sourire amusé.  « Permettez-moi de vous complimenter aussi, vous avez le pas très léger et très élégant. Vous êtes une très bonne partenaire de danse. » Mais ce n'était pas étonnant ! Les jeunes filles apprenaient même à danser depuis toute petite, et même avant de savoir écrire ou broder parfois !  « A quelles autres activités aimez-vous vous adonner ? A moins que vous n'aimiez que la musique ? » lui demanda t-il aimablement et sans jugement aucun.

Spoiler:

Mots: 477.

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Jane FitzGerald-de Ros
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Message() / Mar 20 Aoû - 23:36
Jane FitzGerald-de Ros
Bal des oiseaux

Le bal des oiseaux  - Page 3 866fff557a3332e113f4561a6fa47d5b6d75df73 Le bal des oiseaux  - Page 3 3ef108a2c240ceaf3ba97c04047b79004d2d0241
Jane était retirée dans son domaine depuis la disparition de son époux il y a trois ans. Présumé mort, elle en avait porté même leur deuil. Désormais de retour, il avait exigé que leur fille fasse ses débuts cette année. Jane se préparait donc à assister au bal, sans son époux, elle n'avait pas poussé davantage pour qu'il l'accompagne.

Intérieurement, elle se sentait comme une étrangère, déconnectée de ces évènements mondains qu'elle avait autrefois si bien connues. Elle préférait l'atmosphère des salons mondains, plus intimes où l'étiquette était moins présente. Accompagné de ses deux enfants, la baronne arriva quelques minutes avant l'arrivée du "couple" royale. Le lieu était splendide, et Jane prit le temps de l’admirer tandis que la première danse se rapprochait. La mère qu'elle était n'attendit pas longtemps avant de demander à son fils de se charger de faire danser une demoiselle, tout en trouvant un gentleman convenable pour inviter sa fille à la piste. De son côté, elle alla se chercher un verre de champagne, elle en aura sans doute besoin, la soirée ne faisait que commencer.

Tenue:
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Aidan Percy
Aidan Percy
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Message() / Mer 21 Aoû - 23:04
Aidan Percy


"Tourne les violons"

La danse est une cage où l'on apprend l'oiseau - Claude Nougaro


Aimait-il ce genre d'évènement? Absolument pas. Aurait-il voulu l'éviter pour préférer ses fameuses soirées lecture au coin du feu avec sa chère et tendre épouse? Totalement. Rien ne lui plaisait plus que ces moments de tranquillité partagés avec elle, loin des regards et des obligations sociales. Cependant, en tant que duc, il savait que sa présence à ces bals n’était pas seulement une question de plaisir, mais une nécessité, une obligation. Ces soirées étaient le théâtre où se nouaient et se dénouaient les alliances, où les décisions politiques se prenaient souvent en dehors des conseils officiels, dans le murmure d’une conversation discrète ou le cliquetis des verres de champagne.

Il se souvenait encore des promesses faites à Colin, avant son dernier voyage.  Il s’était juré de transformer l’image du duché, de faire en sorte qu’il ne soit plus perçu comme une aberration, une anomalie dans le paysage politique du royaume. Il ne voulait plus être vu comme une abomination, mais comme un homme d’honneur, un leader digne de ce nom. Ainsi, malgré sa réticence naturelle, Aidan s’était préparé pour le bal. L'ours avait enfilé un costume de cigogne aux cotés de la mère en devenir. En grognant certes, mais quand même.

Quand on y pensait, les quelques hommes qu'il côtoyait comme Lord Mounbatten ou encore le duc de Norfolk, lui ressemblaient bien plus qu'ils ne pouvaient tous l'admettre. Tous étaient des hommes complexes, avec des zones d’ombre que peu percevaient. Cependant, Arielle avait ce don particulier de voir la bonté chez ces hommes, de faire ressortir ce que d’autres ne voyaient pas. C’était sans doute cette qualité qui l’avait poussé à accepter la proposition d’Arielle de choisir l’un de ces hommes comme parrain pour leur enfant à naître. De même, quand il avait exprimé sa compassion au duc de Norfolk, ce n’était pas avec des mots, mais par un geste symbolique, un simple verre partagé. Parfois, les mots étaient superflus, et seuls les actes avaient du poids.

Vint rapidement place à la danse. Après une révérence au prince, le duc de Nothumberland accompagna sa chère épouse sur la piste. Un regard, un sourire, avant d'ouvrir sincèrement la bouche.

- Tel le phoenix qui renait de ces cendres, il semblerait que votre amie soit prête à réhonorer ses voeux. Espérons que les étoiles lui offrent le bonheur qu'elle mérite. dit-il en posant sa main contre la sienne.

Code by Sleepy


Mots: 422

Résumé:
Tenue:

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When the moon meets the sun
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Cecelia Templeton
Cecelia Templeton
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Message() / Ven 23 Aoû - 10:04
Cecelia Templeton

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Le fait que son père la présente, en se présentant par la même occasion était une chose qui aidait grandement la jeune femme qui ne pouvait que remercier son géniteur. Après tout, elle savait que les convenances et l’étiquette étaient choses importantes dans ce pays et elle ne voulait en aucun risquer d’aggraver un peu plus sa réputation de jeune femme empreint de gourmandise et inapte à parler correctement. Certes, elle s’améliorée à la suite de gros efforts pour parfaire sa diction et apprendre de nouveaux mots, mais ce n’était point encore cela. Elle en était arrivée à accrocher un petit papier avec des mots sur la porte du cabinet d’aisance et ne s’autorisée à y entrer qu’une fois les avoir tous prononcé aussi correctement que possible, les apprenants par la même.

Lançant ainsi la conversation avec l’homme à ses côtés, elle tenta d’être une demoiselle comme il se doit, parlant de la beauté des lieux et des décorations, de la réussite de la fête jusqu’à présent et de l’honneur pour les hôtes de recevoir le prince et sa cousine. Ce fut ainsi avec un certain contentement qu’elle vit l’homme se joindre à ses pensées, lui faisant doucement hocher la tête, alors que son regard glissait délicatement vers la piste de danse, admirant les couples, mais surtout son amie qui tournoyait dans un mélange de plumes colorées qui faisaient qu’on ne pouvait que s’arrêter sur sa grâce. Elle était très fière de la compter comme amie en la voyant ainsi. Néanmoins, elle resta surprise de l’invitation du lord. Celui-ci était visiblement marié puisqu’il parlait d’une femme, ce dont Cecelia n’aurai pu dire, ne connaissant pas vraiment les noms des messieurs célibataires ou non de la bonne société, mais il l’invitait à rejoindre la danse, ce qui l’enchanta plus que tout autre chose, la faisant sourire tel une enfant au matin de Noël.

“Soula seraite aveke pulaisir Lourd Sturling. Jo souis ravy que moung coustume pulaise. Ley Flamang rouze sont boucoup a Denmark.”

Souriant de plus belle à l’homme, elle saisit délicatement sa main tendue, le laissant la guider sur la piste alors que la danse continuait et qu’avec un plaisir incroyable, elle se mit à suivre les pas, tournoyant sur elle-même en laissant voir deux rangés de plumes dans son dos qui se soulevaient délicatement faisant comme de petites ailes cherchant à prendre leurs envols.

“Jo espeyre ko voutre famme ne pas meng voulouar de vouy avouar vouler pour cette danseuh.”

Elle souriait toujours, alors qu’elle remarquait parfois un regard dans sa direction. Le rose de sa robe devait attirer l’attention et en sens cela lui plaisait. Même si elle espérait que c’était pour des compliments et non des moqueries qu’elle avait déjà plus que subit depuis son arrivée à Londres.



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Robe de Cecelia:
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Judith Leveson-Gower
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Message() / Ven 23 Aoû - 17:18
Judith Leveson-Gower

Le bal des oiseaux
Saison 1819



Judith ne put retenir un sourire amusé à l'évocation de la course de sac manquée. Voilà bien une scène dont elle aurait aimé être témoin, mais le temps avait joué contre eux.

- Je comprends votre déception Milord, et croyez bien qu'elle est partagée, mais je suis certaine que vous aurez d'autres occasions de faire démonstration de vos talents.
Elle en vint d'ailleurs à se demander quels étaient les talents cachés du futur vicomte. Quoique la danse en faisait manifestement partie, bien qu'il n'ait pas eu l'occasion de la pratiquer dans sa carrière de marin - du moins pas de manière conventionnelle!

- Vous avez sans doute raison, mais pour ma part ces danses campagnardes me rappellent mon enfance en Ecosse. Je n'en ai jamais pratiqué, mais j'en ai déjà vu lorsque nous passions dans les villages pour rejoindre Durobin. Cela a l'air fort amusant cependant. Peut-être m'apprendrez-vous un jour à danser la jig, Lord Stanhope? Nous pourrions lancer la mode dans les salons.

L'image de cette belle assemblée emplumée sautillant d'une jambe sur l'autre s'imposa à son esprit, et son regard noisette s'illumina d'une étincelle rieuse.

Pour l'heure, ils continuaient d'évoluer au rythme de la musique parmi les autres couples de danseurs, les plumes de chaque costume semblant créer leur propre mélodie à chaque mouvement.
Judith avait fréquenté le lieutenant en diverses occasions à présent. Elle avait toujours grandement apprécié sa compagnie, et pour la danse comme pour le reste, il se révélait un partenaire des plus aimables. Elle avait beau avoir dansé avec maints gentlemen depuis ses débuts, cette première danse la rendait étrangement fébrile, comme quelque chose qu'elle avait attendu sans même  le savoir.

- Je vous remercie, Milord, sourit-elle à son compliment sur ses talents de danseuse. Il est vrai que je m'efforce de ne maltraiter les pieds de mes cavaliers que lorsqu'ils le méritent.

Elle ponctua ses paroles d'un petit air mutin au détour d'une figure avant qu'ils ne se trouvent de nouveau face à face.

- La musique est une activité qui m'est très chère, mais j'apprécie également les promenades au parc lorsque le temps le permet, et les visites chez la modiste ne sont pas le dernier de mes plaisirs, ajouta-t-elle avec un petit rire. Quand je ne suis pas dehors, il me plaît généralement de lire - elle se garda cependant bien de révéler la nature des romans dont elle raffolait, qui auraient assurément scandalisé le lieutenant! Et bien sûr de jouer du piano, seule ou à quatre mains avec ma sœur. Il est important de passer du temps avec ses proches, n'êtes vous pas de cet avis Milord?



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Hayden Cavendish
Hayden Cavendish
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Message() / Sam 24 Aoû - 16:35
Hayden Cavendish

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Le marquis se sentait bien. Adélina avait l'air réellement heureuse de sa proposition alors qu'il inscrivait son nom dans son carnet de bal. Il allait sans doute devoir répéter l'opération plusieurs fois pour qu'on ne lui reproche pas de ne pas remplir son rôle mais pour cette première danse au moins il avait eut le choix. En tout cas il n'inviterait pas la jeune demoiselle qui avait fuit juste après son arrivée. Il ne la connaissait pas mais pour le moment elle ne lui avait pas réellement fait bonne impression en filant aussi rapidement. Elle ne connaissait sans doute pas parfaitement l'étiquette sinon elle aurait attendu qu'il l'invite à son tour. Lui aurait respecté le protocole.

-" Elle ne devait pas être au fait de nos uses et coutumes mais heureusement je ne suis pas le genre d'homme a colporter des ragots sur les jeunes demoiselles. Elle pourrait cependant avoir des difficultés à trouver un époux si elle continue à agir comme cela"

Mais lui n'était pas à même de juger. Il cachait des choses qui lui vaudrait d'être lapidé sur la place public si cela était révélé. Il n'aimait pas le chemin que prenait ses pensées alors il préféra se concentrer sur les costumes qu'il y avait autours d'eux mais leurs hôtes furent annoncé et son attention fu détourné vers eux, ils étaient parfaitement assortis et semblait réellement resplendissant ensemble cela lui donnait envie à lui aussi, il pourrait un jour être à la place du marquis de Mountbatten et il espérait qu'il aurait à son bras une femme avec qui il se sentirait bien.

-" Ils le sont, réellement beaux et assorties, mais vous êtes aussi toute en beauté se soir votre robe vous va a ravir"

Il semblait être temps de danser et il se tourna vers la jeune femme qui semblait tout d'un coup un peu moins empressée et il se demanda si il avait fait quelque chose ou dit quelque chose qui aurait pu avoir ce genre d'effet sur la demoiselle, mais ne trouvant pas il décida d'opter pour une approche plutôt basique afin de pouvoir cerner son état d'esprit en fonction de sa réponse.

-" Prête à les rejoindre sur la piste Miss ? Allons faire tournoyer vos plumes que tout le monde puisse les admirer"




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Costume Hayden:
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Georgiana Mountbatten
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Message() / Sam 24 Aoû - 18:20
Georgiana Mountbatten

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Adrian ne serait pas Adrian s’il ne se permettait pas de râler un peu. Elle était presque certaines que même en dépit de ce qui avait pu lui arriver dans la vie, cet homme avait une véritable passion pour le fait de râler. Ce pourquoi elle aime dire qu’il est son ‘enfant de mari’. Sans parler du fait, qu’il adore avoir le dernier mot. À sa remarque piquante, faussement outrée – elle le sait- comme de quoi elle aurait pu lui retourner le compliment, elle a l’impression d’entendre un enfant dire : ‘mais maman, dis-moi que je suis beau !’. Cela la fait sourire en coin, amusée et en même temps, ça l’exaspère un brin. Mais elle n’a pas le temps de s’y attarder.

L’ouverture du bal est absolument irréprochable. Non pas qu’elle ait pu imaginer un instant faire un faux-pas lors de la danse avec un cavalier aussi talentueux que le marquis de BudeHaven. Néanmoins, cela restait une épreuve ; un passage initiatique. Dont le point d’orgue fût évidemment la validation de tout cela par l’arrivée en grande pompe du prince héritier et de sa cousine ; sa chère amie Lyana. Dont le costume était des plus singuliers, il fallait l’admettre. Mais connaissant la jeune femme, il y avait une envie de faire du dramatique là-dedans, sans doute sur la base d’un désaccord avec son royal cousin.

Elle-même recula avec son époux, ne souhaitant pas le contraindre à danser une fois de plus, elle prit deux coupes de champagne et en donna une à Adrian. « Vous êtes très beau dans votre costume. » Dit-elle avec un ton légèrement espiègle, mais non moins sincère alors qu’elle prenait une gorgée de boisson, qui lui chatouilla agréablement le palais. « Et les paons blancs sont un cadeau pour vous. » Ajoute-t-elle avec un sourire en coin. « Voyez là une façon de me faire pardonner de vous imposer tout ceci. Bien qu’à l’évidence, le thème de la soirée, je l’espère, égaie un peu celle-ci. » Elle releva ses grands yeux bleus vers lui, avant d’apercevoir Clara plus loin à qui elle sourit en levant doucement son verre. « Faites danser votre mère, s’il vous plait. Vous savez qu’elle en meurt d’envie et qu’elle aimerait vraiment que le cesser le feu soit acté entre vous. »





Résumé:
Tenue de Georgiana:
Carnet de bal:

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Evan Fairfax
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En ligne
Message() / Sam 24 Aoû - 19:13
Evan Fairfax
Le bal des oiseaux
1er juillet 1819

Évidemment, son regard énamouré n’est pas passé inaperçu ― le voilà encore à s’étonner de ce qui est évident pour toustes, sauf la principale intéressée peut-être. Les taches roses de ses joues descendent jusqu’à se perdre sous son jabot. « Je suis désolé de m’être mépris, Lady Curzon », s’excuse Evan, qui a bien mérité le soufflet métaphorique asséné par le regard dur de Lady Curzon, le tout toujours avec grâce et subtilité. Il aime les jeux d’esprit, les discussions fines, et cela implique de ne pas toujours être le plus adroit dans l’affaire. Il devrait savoir que les dames y sont mieux rodées et nul doute que ses sœurs se moqueraient gentiment de sa maladresse. Ou, à défaut, d’un enthousiasme mal communiqué à une personne dont la proximité ne permet pas une telle familiarité dans les taquineries. « Mon sentiment était néanmoins sincère et dépourvu de toute malice. » Oui, il s’est amusé de la coïncidence des habits de Maximilien et de la veuve, mais pas avec méchanceté. Curiosité, intérêt, et quelque chose de presque tendre, en voyant son meilleur ami si… mh. “Décontenancé” est-il le bon mot ? « Je souhaite que cette saison vous soit heureuse, alors, Lady Curzon. »

Et si ce qui lui réussit, ce qui est heureux, n’est pas le Rosenbach… ce n’est pas à lui d’en dire quoi que ce soit.

La danse lui permet de se concentrer sur autre chose que la chaleur de ses joues. Encore heureux, puisque la dame paon a des mots qui touchent, une nouvelle fois, très juste. « Je prends en bonne note votre main tendue. Je détesterais me mettre à dos une potentielle alliée. » Son regard quitte celui de Lady Curzon, alors que leurs pas les éloignent, pour se poser pour la veuve aux atours de corbeau. Un éclair de plumes noires qui se perd près de la haute stature de Maximilien, puis dans les plumages colorés alentour. « Je crains d’être un oiseau fort maladroit, dans le domaine de la parade. »


Habit:
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Carnet de bal:
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Octavian de Hanovre
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Message() / Sam 24 Aoû - 20:05
Octavian de Hanovre

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Octavian avait toujours été ce prince effacé, préférant la quiétude de sa bibliothèque et de ses demeures de campagne, à la vie tumultueuse de la ville et des mondanités. Après tout, il avait longtemps été le seul petit-enfant royal officiel. Son apprentissage avait commencé depuis longtemps lorsque Charlotte était née, ou encore quand Lyana était arrivée. Cette propension à la solitude et à la quiétude ne l’avait jamais quitté. Mais surtout, et en secret, sa grand-mère l’avait fait élevé à son image ; élevé pour régner. Rien d’étonnant, finalement, qu’il ait les mêmes fâcheuses habitudes que cette dernière. Comme l’art de se faire désirer, voire de faire le contraire de ce qu’on pense qu’il ferait, ou encore de dire une chose et de faire l’inverse. C’était quelque part un jeu... Un jeu dans lequel, il était passé maître. Surtout lorsqu’il s’agissait d’asticoter la pupille, évidemment !

Si être au centre de l’attention n’avait jamais été une partie de plaisir ou quelque chose de désiré, le duc d’York et d’Albany avait depuis l’enfance dû accepter qu’il serait toujours au centre de cette même attention. De par son statut surtout, par sa différence ensuite et parce que c’était là même un devoir envers le peuple. Chaque apparition devait être calculée, choisie avec soin, ni trop, ni trop peu. Savoir se montrer familier avec certains, pas avec d’autres. Le jeu du trône. Dans les temps troubles, où le peuple se demandait ce qu’il adviendrait de sa famille royale, c’était d’autant plus important d’envoyer une image forte. Comme ce soir.

Ce soir étant différent bien sûr. Il avait d’abord accepter de venir, parce que Georgiana Mountbatten était l’amie de Lyana. Et parce qu’en secret, Adrian et lui oeuvrait pour le bien du peuple et qu’il avait estimé qu’honorer le bal de son épouse par sa présence, c’était envoyé au capitaine un message clair de reconnaissance et de confiance. Tout cela était très politique évidemment. Mais danser ? Il n’y était nullement tenu. Si le prince dansait ce soir, c’était uniquement parce qu’il en avait envie et qu’en dépit de ce que le monde pense, il aime ça. Même si le rythme est encore trop sage pour lui.

Alors, il emmène sa cousine sur la piste, au centre du monde, là où tous peuvent les voir, les admirer, comme le symbole d’une royauté forte, qu’ils tâchent au mieux d’incarné. « Fallait-il vraiment que tu sois si dramatique ? » Finit-il par dire à Lyana alors qu’il la menait d’une main de maître et d’une parfaite assurance dans cette danse. « Je vais t’appeler comme ça désormais, la drama queen. » Ironisa-t-il alors qu’il admirait le décor, les costumes, la splendide sculpture de glace. « Es-tu seulement contente que finalement je t’ai mené en bâteau ? La surprise n’en est-elle pas plus savoureuse ? »





Résumé:
Tenue d'Octavian:
Carnet de bal:

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Rhys Hargreaves
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Message() / Sam 24 Aoû - 22:30
Rhys Hargreaves

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Rhys cherchait après Cecelia mais il avait dit à son nouveau camarade chercher sa crevette danoise donnant lieu à une conversation plus que lunaire surtout quand un autre homme s'ajouta à la conversation et chercha aussi à l'aider a trouver ce qui pour eux était à manger ou un bijou alors que lui cherchait une personne, mais il ne comptait pas simplement dire qu'il cherchait une demoiselle et non à remplir son estomac ou encore à remettre la main sur un bijou égaré dans une salle de bal.

- " Je vous remercie de votre assistance dans ma quête messieurs c'est fort agréable de voir une telle solidarité envers ma personne et ma quête de crevette danoise un peu trop bien cacher à mon goût"

Fatalement il allait devoir leur donner une description de ce qu'il cherchait sinon ils n'allaient pas pouvoir avancer dans sa quête et il finirait sans doute la soirée avec une indigestion et un taux d'alcoolémie fort haut si ils restaient ainsi avec eux à boire tout en partant dans des divagation loufoque, il espérait que cela ne finirait pas dans le journal à scandale de la bonne société sinon il aurait du mal à regardé certaine personne dans les lieux après cela.

-" Alors ma crevette danoise, elle fait a peu près un mètre soixante-dix, brune aux cheveux longs, des yeux bleus et une peau clair et elle doit en toute logique porter une robe à plume cela est dans le thème de la soirée après tout, elle a un fort accent danois qui rend son anglais difficile à déchiffrer si cela peut vous aider un peu à cerner l'objet de ma quête"

La première danse venant d'être annoncer il allait peut-être pouvoir plus facilement la repérer soit parmi les danseuses soit parmi les femmes n'ayant pas encore trouver de partenaire.

-" Oh je crois que je l'aperçois sur la piste j'ai trop tardé à l'invité visiblement"




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Tenue de Rhys:
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Adélina Bridgerton
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Message() / Sam 24 Aoû - 22:52
Adélina Bridgerton

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine. Il pourrait presque remplacer les tambours dorés de l'orchestre alors que je me renferme légèrement, mille questions fusant dans ma tête. Il y a tant de belles dames dans ces bals ! Dans ma chambre je me sentais jolie en me découvrant mais à présent, plus je regarde autour de moi, moins je me sens confiante. Je vois Lady Kingsburry. Lady Mountbatten. Miss Judith... Miss Eurydice... Toutes ont l'air si parfaites ! Si à l'aise quand moi j'ai l'impression de toujours tâtonner... Et puis il y a toujours cette histoire de robe... Je ne parviens pas à me remettre de ma contrariété de voir que Ophélia a choisi la mésange bleue comme moi... C'est notre oiseau à Hayden et moi... Même si je ne suis pas bien sûre qu'il en soit conscient. Je lui ai montré plusieurs fois le petit chanteur sur la branche de l'arbre face à sa fenêtre mais s'en souvient-il seulement...? Et si oui et qu'il voit Ophélia, la préfèrera-t-il...?

- V...Vraiment...?

Mon visage s'illumine bien que timidement alors que Hayden me complimente. Voilà qui calme la tachycardie dont je suis l'involontaire victime depuis plusieurs secondes. Il me trouve jolie !

- Je veux dire... Merci Milord ! J'ai essayé de représenter la mésange bleue...

Alors qu'il me tend son bras afin de me conduire, mon palpitant repart dans une violente agitation. Seigneur il va sortir de ma poitrine je le jure ! Et cela ne se calme pas alors que je vois entrer le Prince et sa cousine. Ciel qu'elle est belle elle aussi ! Mais Hayden m'a dit qu'il me trouve en beauté alors c'est avec un sourire léger impossible à effacer que je le suis jusqu'à la piste de danse.

- Allons y !

Nous nous mettons en place et je le salue puis au rythme de la musique, nous nous approchons, nous éloignons, tournons... J'ai l'impression d'être dans un cocon hors du temps et lorsque nos mains se touchent, que les pas nous amènent à nous rapprocher et nous envelopper l'un l'autre entre nos bras, j'oublie comment respirer. Je ne peux plus que le regarder. Je me perds tant dans ses yeux qu'un instant, je m'embrouille. Confuse et honteuse, j'en rougis bien que son rôle de meneur exécuté à la perfection dissimule ma bévue aux yeux de tous. De tous mais pas  de lui.

- Mes excuses, Milord... je murmure.

J'essaie de me reconcentrer de mon mieux alors que je manque de me consumer sur place mon dos reposant contre son torse, ses bras autour de moi et nos doigts entrelacés.




Résumé:
Costume de Adélina:
Maquillage de Adélina:

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Romeo, save me,
They're trying to tell me how to feel.
This love is difficult, but it's real...
 
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Lyana Clayton
Lyana Clayton
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Message() / Sam 24 Aoû - 23:37
Lyana Clayton

Le Bal Des Oiseaux
Saison 1819


Alors que Octavian la mène au cœur de tous, Lyana ne peut s'empêcher de regarder la façon dont la lumière fait briller les milliers de cristaux rouges qui ornent sa robe, contrastant magnifiquement - et dramatiquement - avec le blanc immaculé de ses plumes. C'est vraiment du plus bel effet, surtout avec sa peau caramel qui réhausse ces nuances de la plus belle des façons.
Si Octavian n'aime pas être le centre de l'attention bien qu'il y soit habitué depuis son plus jeune âge, elle en revanche, ne vit que pour cela et ce soir, en l'absence de la Reine pour la première fois et ses autres cousins cousines brillant par leur absence, les personnes les plus importantes de ce bal ce sont eux ! Le costume aidant sans doute, la pupille se sent pousser des ailes et fait démonstration de toute son altesse alors qu'elle commence à se mouvoir élégamment au son des premières notes de musique. L'orchestre joue divinement ! Elle doit avouer être agréablement surprise par ce qu'elle voit tout autour d'elle. Elle s'était imaginé l'intérieur de Mountbatten House bien plus austère. Le Marquis est décidément plein de surprises ! Car si Georgiana est à l'initiative de ce bal, il apparait logique à Lyana qu'elle n'en a pas pour autant bâti les murs ou choisi le mobilier. De telles pièces d'orfèvre nécessite du temps à être réalisées... Et n'a-t-elle pas été témoin de la sensibilité d'Adrian en admirant ses œuvres portées par Georgi ?

Dansant avec son cousin, Lya fait mine d'ignorer de quoi il veut parler alors qu'il fait mention à l'évidence de son costume. La pupille admire son décolleté orné d'un collier outrageusement chargé et le cœur de son corsage qui en suit le même patron. Elle, elle se trouve parfaite et comme pour appuyer ses dires, elle tourne sous son bras, lui vantant son assurance dans un regard provocateur autant qu'espiègle. Ses yeux se transforment cependant en deux fentes outrées. Drama Queen ?! Bon sang si elle pouvait signer là tout de suite... Mais il ne perd rien pour attendre !
Son air boudeur s'estompe cependant instantanément alors qu'il lui demande si elle est heureuse. Bien sûr qu'elle l'est et son large sourire alors qu'elle l'imite en regardant tout autour d'eux le lui avoue sans mal. Elle voulait absolument venir cela lui tenait à cœur. Déjà parce qu'elle adore les bals à thème ! C'est bien trop amusant ! Mais surtout parce que Georgiana est son amie et qu'après tout ce qui s'est passé, sa précédente union, son remariage sur fond de scandale et les rumeurs sur son époux autant que l'article le concernant dans le Whistledown, elle mérite d'être validée par la Cour. Octavian et elle assistant à son bal l'installera pleinement dans sa position de Marquise.

- Merci, dit-elle sans mot.



Résumé:
Tenue de Lyana:

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'Cause we were just kids when we fell in love,
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Adrian Mountbatten
Adrian Mountbatten
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Message() / Dim 25 Aoû - 1:47
Adrian Mountbatten
Au Bal des Oiseaux
   




Les regards sur lui, Adrian les sent tels des aiguilles chauffées à blanc lui perforant l'épiderme. Le Marquis s'attend à ce que l'écho des enseignements de son père lui parviennent comme chaque fois qu'il foule une piste de danse et au début, c'est le cas. Mais à mesure des pas, les yeux de Georgiana l'engloutissent une fois de plus et le Marquis évolue dans un univers plongé dans des eaux peu profondes. Tout est plus sourd et flou autour d'eux. La seule image nette, c'est elle. Il en oublie même la musique, ses pieds et son corps exécutant de mémoire cette danse qu'Adrian connait par cœur à force qu'on la lui ait insinué sous la peau à coup de trique. Généralement, il déroule une danse impeccable, mais militaire. Réglée comme du papier à musique. Cette fois pourtant, elle est comme une de ses partitions. Il exécute les pas comme il joue ses notes et y met sa propre intention. Sa propre émotion. Ses doigts sur ceux de Georgiana sont plus caressants. Ses bras qui la guident plus enveloppants. Il profite du moindre effleurement que la danse lui autorise, quand Georgiana le lui refuse toujours chaque jour qui passe.

A l'arrivée du duo royal, Adrian s'avance vers eux avec sa femme et s'incline respectueusement en leur souhaitant la bienvenue. Il apprécie le geste d'Octavian. Pas pour lui. Il s'en cogne de recevoir la royauté et de l'impact que ça aura sur la Cour. Mais pour sa femme. Demain tout le monde parlera de son bal.

Adrian se surprend à lever sa main mais au lieu de se refermer sur celle de Georgiana pour une autre danse, elle trouve une coupe de champagne. Un compliment l'accompagne. D'abord surpris, le marquis se fend d'un rictus et la lueur insolente s'allume dans ses yeux gris.

- Je suis beau sans aussi.

Le double sens est volontaire et il fait tinter son verre contre le sien avant de le siroter. Cependant, il manque s'étouffer et se fige, intérdit. Un cadeau ? Pour lui ? Il n'a jamais reçu de cadeau... Ou très peu et pas toujours réjouissants... Elle lui confirme également que le thème du bal fut en effet pensé pour lui... Les mots lui manquent tout comme la réaction car il ne sait tout bonnement pas comment réagir face à une attention à son égard.
Si, il a envie de foutre tout le monde dehors une fois de plus !

- Je...

A sa requête, le marquis tourne son regard vers sa mère... Le froid entre eux pour ce mariage qu'elle a forcé, est toujours palpable et il a bien conscience qu'elle en souffre. Lui aussi. Il est cependant réticent à s'éloigner de sa femme pour une raison toute personnelle.
L'œil scrutateur, Adrian s'assure que Howley est occupé ailleurs, puis consent finalement à laisser Georgiana pour rejoindre sa mère qui l'accueille avec émotion.
 


Costume:

résumé : Il danse avec @Georgiana Mountbatten de manière plus intense que d'habitude... Il salue @Octavian de Hanovre et @Lyana Clayton à leur arrivée puis est pris de court par le fait que sa femme ait des attentions envers lui. Il ne sait comment réagir. Lorsqu'elle lui demande d'aller faire danser sa mère, il s'assure d'abord que @Léopold Howley est occupé ailleurs, puis s'exécute.

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But in the morning I'll be sober,
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Edward Stanhope
Edward Stanhope
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Message() / Dim 25 Aoû - 8:24
Edward Stanhope
Le bal des oiseaux
Event: bal



Les mondanités, cela ne manquait pas à Londres ! Assurément, il y aurait rapidement d'autres occasions auxquelles Edward pourrait montrer ses talents en telle ou telle activité (si la chance était avec lui de ne pas le faire échouer – ou plutôt les dés). Edward ne s'en formalisait pas trop. Il ne se formalisait que des choses qui étaient importantes, et cela, n'était pas sur sa liste de choses très importantes. Il eut un petit coup d'oeil intrigué lorsqu'elle lui parla de son enfance en Ecosse. Il n'avait jamais participé aux danses campagnardes en Ecosse, n'ayant jamais été dans ce pays quand bien même il se trouvait an nord du sien. Il n'avait jamais vu les paysages enneigés et les montagnes d'Ecosse mais selon les gravures qu'il en avait, cela devait être très beau.

« Durobin ? Est-ce là que vous habitiez lorsque vous étiez enfant ? » lui demanda t-il car il l'avait entendu mentionné le nom de la ville. « Je ne suis pas sûre que la jig serait très appréciée dans ces salons très sophistiqués... Les danses de la campagnardes sont souvent considérées comme un peu trop rustiques par les gens de ville. Mais je pourrai vous montrer un jour, oui, pourquoi pas. Peut-être avec une robe un peu plus pratique. Je ne suis pas sûr que votre robe, aussi belle soit-elle pour les salons de Londres, conviendrait. »

Ils furent séparés un instant pendant la danse et Edward ne reprit la conversation qu'une minute plus tard lorsqu'ils furent de nouveau réunis. Il l'entendit alors dire qu'elle ne s'efforçait de maltraiter les pieds en dansant que de ceux qui le méritent. Cela aurait pu être considéré comme une phrase extrêmement effrontée à dire en public ! Cela avait tendance à amuser Edward qui ne put s'empêcher de lui demander sur un ton presque confidentiel:

« Puis-je demander s'il y a eu un jour un cavalier qui aurait mérité de se faire marcher sur les pieds ? Je suis bien heureux de ne pas faire partie de cette catégorie d'hommes en tous les cas ! » et il ponctua la fin de sa phrase par un sourire amusé tandis qu'ils enchaînaient sur le sujet des activités diverses préférées par Judith dans son temps libre. Edward était réellement intéressé d'en connaître plus sur la jeune femme et il ne feignait pas son intérêt. Edward était un homme d'écoute qui observait souvent beaucoup plus qu'il ne parlait mais qui était toujours très attentif aux gens.  Enfin, il était important pour une jeune femme d'avoir des activités et d'aimer faire diverses choses afin de ne point s'ennuyer que ce soit dans sa vie actuelle comme dans sa vie future où elle serait mariée, aurait des enfants,...

« Il est même primordial de passer du temps avec ses proches, je ne peux dire le contraire. Je passe beaucoup de temps avec ma mère. Je suis heureux de voir qu'il y a beaucoup d'activités que vous aimez faire. C'est important. Les promenades en plein air sont mes préférées, surtout face à la mer. » reprit-il avant d'être à nouveau séparés d'elle par la danse pour quelques secondes.

Spoiler:

Mots: 524. (damn ces 500 mots, j'ai essayé pourtant mais je peux plus rien supprimer là Le bal des oiseaux  - Page 3 444443749 Le bal des oiseaux  - Page 3 444443749 )

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Le bal des oiseaux  - Page 3 5khk
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Luisa Hammond
Luisa Hammond
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Message() / Dim 25 Aoû - 10:26
Luisa Hammond

Le bal des oiseaux
Saison 1819


La soirée prit un tour des plus incroyables avec l’arrivée très remarquée du duo princier, constituer du prince héritier et de sa cousine. Luisa fit de son mieux pour être à temps dans la révérence que l’assemblée offrit aux sommités, mais elle avait sans doute un demi second de retard. En même temps, comment pouvait-on ne pas admirer la prestance de ces deux personnes, la qualité de leur costume et la magnificence de la pièce de joaillerie de Lady Clayton.  Sitôt cela passé, elle se retrouva donc à accompagner Monsieur Winslow sur la piste de danse, reprenant la discussion là où, ils avaient été interrompus.

Avec son éternel sourire aimable et bien veillant, elle reprit alors le jeune homme sur la prononciation de son nom de famille. « C’est Miss Hammond. La prononciation de celui-ci donne un peu de fil à retordre à Miss Templeton, mais je ne lui en veux pas. » Assure-t-elle avec gentillesse tout en exécutant la danse avec autant de précision que possible. Si cela ne ressemblait en rien aux danses de son pays natales, elle avait beaucoup travaillé là-dessus durant l’intersaison, de façon à pouvoir rivaliser avec les Anglaises sur ce terrain-là au moins. Même si ce n’était pas par esprit de compétition loin de là, mais bien dans un souci d’intégration. « Vous dites que vous aimez voyager ? Avez-vous déjà vu beaucoup de pays, Monsieur Winslow ? » Le questionna-t-elle afin de faire la conversation comme il devait se faire dans ces soirées. « Votre ouverture aux autres cultures est tout à votre honneur. Je déplore parfois que la bonne société anglaise nous regarde encore, Miss Templeton et moi-même, comme des animaux exotiques. Alors qu’il serait tout simplement plus simple d’accepter nos différences et de nous enrichir mutuellement de cela. » Bien qu’elle se fût adaptée au mieux à l’Angleterre, Luisa ne supporterait quand même pas qu’on lui impose du thé jusqu’à la fin de ses jours. « Et si vous aimez les pays colorés, effectivement, je pense que le Mexique pourrait vous plaire. Que ce soit au niveau de la richesse des tissus, les saveurs des épices ou encore de la flore locale. »

Tout en dansant, elle observait les autres duos sur la piste. Elle sourit en voyant que Miss Templeton n’était pas seule finalement, cela lui réchauffait le cœur. De même, elle aperçut Léopold en train de danser avec une autre jeune demoiselle, qu’elle ne connaissait pas. Même si elle aurait dû sentir un désappointement que son officiel prétendant ne lui demande pas la première danse, la Mexicaine prenait toujours cela avec beaucoup de philosophie. Se disant que si jamais, il décidait d’avoir une inclinaison pour une autre demoiselle, elle saurait rester son amie quoi qu’il arrive. Et puis, ce n’est pas comme s’ils étaient éperdument amoureux l’un de l’autre…




Résumé:
Tenue de Luisa:
Carnet de bal:

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Mark Healey
Mark Healey
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Message() / Dim 25 Aoû - 10:43
Mark Healey

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Après avoir inscrit son nom dans les deux carnets de bal des demoiselles connues de ses sœurs, Mark lança un regard à son frère Paul, qui avait l’art et la manière d’essayer de se fondre dans le décor. Par ce simple regard, il enjoignait son cadet de sortir de sa bulle et de l’imiter. Après tout, il serait bien mal vu que les hommes présents ne soient pas irréprochables pour faire danser ces dames. Il fut d’ailleurs agréablement surpris de voir que Léopold invitait Ophélia. Si cela pouvait aider sa cadette à redorer son blason, ce serait une bonne chose.  

Après l’arrivée du prince et de la pupille, Mark tendit donc sa main à Miss Tewkesbury pour l’emmener sur la piste avec les autres danseurs. La jeune demoiselle est assez habile pour tenter de dissimuler son malaise, mais en bon médecin, il y a des signes qui ne le trompent pas. Dès lors, il fournit évidemment un effort supplémentaire pour que l’assemblée ne remarque pas cela non plus, guidant un peu plus la danse qu’ordinaire. « Si vous écoutez ma sœur, c’est une colombe. » Dit-il alors en observant le visage de la jeune femme face à lui. « Et si vous écoutez le père Howley, c’est un épervier. » Ajoute-t-il avec un légèrement haussement d’épaule. « L’un dans l’autre, le résultat est le même, je porte un costume avec des plumes. Je n’ai pas vraiment eu le temps de me pencher sur la question pour moi-même, donc c’est ma sœur qui a choisi ma tenue. Nyx a un véritable don pour la mode. En conséquence, pour la paix de tout un chacun, nous dirons que je suis une colombe. » Ironise-t-il alors.

Sa poigne se fait légèrement plus ferme pour aider la demoiselle à ne pas faire trop de faux-pas. Il se serait bien excusé de la mettre dans l’embarras en lui ayant demandé la danse qui se faisait en présence des membres de la famille royale mais… Eh bien, personne n’avait prévu que le Duc d’York et d’Albany, ainsi que la pupille, seraient présents ce soir. « Détendez vos muscles, Miss Tewkesbury, vous êtes trop crispée. Personne ne va réellement faire attention à vous. Pas quand il y a des gens de la royauté sur la piste. Et vous ne vous débrouillez pas trop mal. » Dit-il alors avant d’esquisser un léger sourire. « Qu’aviez-vous donc fait qui ait nécessité que vous vous excusiez auprès de ma sœur ? Je ne peux d’ailleurs que saluer votre courage de l’avoir fait. »




Résumé:
Tenue de Mark:
Carnet de bal:

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Heathcliff Howard
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Message() / Dim 25 Aoû - 11:07
Heathcliff Howard

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Un reflet partiel de lui-même ? Heathcliff hausse un de ses sourcils, plongeant dans une certaine réflexion. Certes, l’image de l’oiseau de proie doit sans doute bien coller avec son attitude générale. Lui-même n’avait pas voulu songer un instant à quel oiseau, il aurait souhaité incarner. Tout cela était d’une frivolité qu’il ne goûtait pas. Pour le reste, il faisait confiance aux goûts de son oncle et surtout à sa façon beaucoup plus conventionnelle de voir le monde. Le simple commentaire de Miss Levenson-Gower sur le vin le fit tiquer un moment avant que sa réflexion ne se reporte une fois de plus sur la robe de Lady Mountbatten. « Il est vrai. Mais vous serez d’accord avec moi, chère Lady Percy, que Lady Mountbatten n’a jamais été une veuve très éplorée. » Et personne n’aurait pu lui en vouloir après tout. Elle n’avait pas fait un mariage d’amour la première fois. Ni même la seconde en vérité, quoi qu’en dise le pamphlet à scandale.

L’arrivée du prince et de Lady Clayton mit un point final à cet échange, alors qu’il saluait à son tour cette présence royale. Toutefois, avant de rejoindre la piste avec Miss Levenson-Gower, il ajouta à l’adresse d’Arielle. « Aux anges n’est pas le terme que j’emploierai. Si vous observez bien son regard, et c’est difficile de ne pas remarquer des yeux aussi grands avec une telle nuance de bleu, il y a une once de peur dedans. La présence de la famille royale est toujours à double tranchant, Lady Percy. Toujours. » Et sur ces mots, il rejoint la piste en menant Elea avec lui.

Prenant position avec toute la droiture qui est la sienne et sa tenue aussi irréprochable qu’impeccable, Norfolk se lance dans l’enchevêtrement aussi complexe, que mathématique, de la danse proposée là. Il tend l’oreille aux propos de Miss Levenson-Gower se rapprochant d’elle quand il le faut, mais trouvant salutaire la distance lorsqu’elle était nécessaire. « Vous ne m’êtes redevable de rien, Miss Levenson-Gower. Je déteste l’incompétence et je gage que c’est également le cas de votre père. Il est cependant regrettable qu’il ait fallu l’intervention de Lucifer et de mon regard pour que cessent vos tourments. Car s’il est une chose que je ne déteste plus que l’incompétence, c’est la méchanceté gratuite et la cruauté. » S’éloignant une fois de plus avant de revenir à elle. « Mais j’aime par ailleurs assez peu le mensonge. Vous en aviez plus à dire sur ce champagne que vous ne le trouviez bienséant n’est-ce pas ? »




Résumé:
Tenue d'Heathcliff:
Carnet de bal:

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( Bad dreams in the night)
Out on the wily, windy moors. We'd roll and fall in green. You had a temper like my jealousy. Too hot, too greedy. How could you leave me when I needed to possess you? I hated you, I loved you, too


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Léopold Howley
Léopold Howley
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Message() / Dim 25 Aoû - 11:23
Léopold Howley

Sur les ailes d'un espoir
La main tendu en direction de la sœur du docteur Healey, le prêtre ne saurai se départir de son sourire le plus bienveillant. Après tout, il connaissait l'histoire de la jeune femme et de sa réputation et si lui offrir une première danse pouvait aider en un quelconque sens à lui offrir un peu de légitimité, il se ferait un devoir de la faire tournoyer sur la piste de danse. Bien sur, il aurai préféré offrir cette toute première danse à Miss Hammond, mais la civilité l'avait empêché de simplement quitter le groupe en lequel il se trouvait et un autre que lui avait trouvé ce moment opportun pour faire tournayait le soleil qui échauffait son cœur d'un sentiment qui, si il n'était pas l'amour était malgré tout présent.
Ainsi, amenant Ophélia jusqu'à la piste, il se placa, son sempiternel sourire aux lèvres alors que la danse commençaient et que les pas s'imposaient à eux.

« C'est un plaisir de vous revoir à Londres Miss Healey. J'ose espérer que votre séjour auprès des nonnes, ne fut point trop contraignant pour vous. Je sais d'expérience que certaines peuvent se montrer un peu trop sévère sous le joug de leur appartenance au seigneur. »

Après tout, le voile n'était il pas une sorte de fuite de la société? Une façon de quitter la société et le monde, de se libérer de l'ordre du mariage, de l'enfantement pour se consacrer uniquement au seigneur et à ses œuvres ? Si bien des femmes prenaient le voile dans la certitude d'avoir été appelé, d'autres le faisaient pour échapper à une vie qui ne leurs convenaient pas et se trouvaient ainsi mariée à un être suprême qui leur donnait l'impression d'être au dessus de certaines choses plus humaine.

Continuant ses pas de danses avec une grâce certaine, il s'était entraîné après tout, il observa rapidement les couples, son regard happé le temps d'un instant par le sourire de Luisa, puis par la carrure d'un marquis fraîchement fiancé.

« Vous êtes des plus gracieuse Miss Healey, vos pas sont parfaits, votre frère doit être très fier de votre retour parmi nous. Avez vous déjà pu apprécier ce début de saison ? J'espère que Mark n'est point trop sévère avec vous. Si c'est le cas, n'hésitez pas à me le dire, je lui en toucherais deux mots. »

Il posa son regard sur celui de la jeune femme, cherchant à s'en faire une amie. Après tout, Mark était à ses yeux un ami sincère et il savait combien il était important pour lui que ses sœurs se marient correctement. Alors si il pouvait offrir d'une manière ou d'une autre son soutien, il le ferait, tout comme le médecin avait offert son aideà l'homme de Dieu, il y a peu.

( Pando )


résumé:
Tenue de Léo:

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Léopold écrit en darkgoldenrod
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Abigaïl Curzon
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Message() / Dim 25 Aoû - 11:44
Abigaïl Curzon

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Lord Fairfax, s'était il réellement mépris sur la façon dont la veuve avait interagit avec le barronet ? Elle n'en était pas certaine, mais sa fierté avait pris le pas et l'idée que l'on puisse venir à penser qu'elle était en une certaine forme de relation avec celui ci, alors qu'elle restait une femme cherchant un époux n'aurait pas été une bonne chose. Qui voudrait d'une femme qui était déjà amouraché d'un autre ? Tant qu'elle n'avait reçu aucune demande en mariage, elle se devait de jouer la prudence, la femme libre de toute attache sentimentale. Certes, elle savait pertinemment que son cavalier ne serait pas un prétendant à venir, mais les hommes discutent entre eux. Elle le savait aux regards que certains anciens amis de son époux l'observaient dans les mondanités. Qu'avait il pu dire d'elle à l'époque ? Elle préférée l'ignorer pour ne pas s'en ronger les sang indéfiniment.
Tentant ainsi un courtois sourire à l'homme, la veuve hocha subtilement la tête alors que le mains se joignaient aux dessus de leurs têtes.

« Je n'oserai douter de votre sincérité lord Fairfax. Sachez simplement qu'en ma situation, je ne puis qu'être pragmatique et votre ami... reste de l'ordre....de la spéculation. »

Étais ce mal de juger ainsi sir Rosenbach ? Oui, sans aucun doute. Pourtant, elle restait tel une ballerine de porcelaine tournoyant sur son socle, attendant qu'on la libère et si l'homme avait les plus délicates attentions à l'encontre de ses filles et d'elle même, seul une proposition pouvait la persuader du bien fondé de la chose. Il ne lui servirait à rien de rêver tel une jeune ingénue d'un prince qui viendrait la sauver. Elle se devait de se sauver elle même, aussi triste cela puisse t il être. Déportant la conversation vers Lady Montagu, le sourire de la rousse s'élargit quelque peu. Elle avait vu plus que juste dans ce pièce qui se jouait devant elle.

« Entendez mon conseil en ce cas. Nous ne sommes plus de jeunes débutantes. Voyez la donc pour ce qu'elle est et non pour ce que la société cherche à vous montrer de celles en notre situations. »

Des veuves, il y en avait à Londres. Mais le remariage n'était pas toujours aisé. Après tout, nous n'avions plus la fraicheur de l'inconnue, de la découverte. Nous connaissions le monde et ses ombres, nous savions tenir un foyer, avions goûter au lit conjugal et cela, en certains points effrayaient les hommes. Pourtant, nous étions en bien des points plus accomplis que de jeunes débutantes, mais nos bagages pouvaient être pour certains trop lourd à porter.

Tournoyant à nouveau autour du vicomte, la jeune femme revint face à lui, prenant bonne note de ses vœux sincères.

« Si vos mots son sincères sur cette saison, permettez moi de vous dire ceci. La réponse serait positive. »

Comprendrait il qu'elle cherchait à parler à demi mot de Maximilien ? D'une question qu'elle attendait ? Peut être pas. Après tout, les hommes ne comprenaient que rarement ce qu'une femme attendait.




Résumé:
Robe d'Abigaïl:

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Abigaïl écrit en olive
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Félicia Tewkesbury
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Message() / Dim 25 Aoû - 12:02
Félicia Tewkesbury

Le bal des oiseaux
Saison 1819

Félicia, est plus habile avec ses doigts pour dessiner que avec ses jambes pour danser. Elle suit les mouvements de Mark Healey avec précision.
Alors que Mark resserre sa prise sur elle, Félicia sent un frisson de malaise l'envahir. Elle bouillonne intérieurement, prête à fusiller du regard son partenaire. Cependant, Mark lui conseille de se détendre, remarquant sa crispation. Félicia souffle doucement son agacement par le nez, et retrouve son calme.
Cette tension n'est pas due à l'arrivée imminente du Duc d'York et d'Albany, ni à sa pupille, mais bien à sa proximité avec un homme.

"Je vous en remercie."

Dit elle en souriant légèrement.
Félicia a une vision particulière des hommes, influencée par les paroles de sa mère. Celle-ci laissait entendre que son père était différent des autres hommes, sans expliquer en quoi. Ce mystère a toujours intrigué Félicia, même si sa mère n'a jamais daigné répondre à ses questions à ce sujet.

Malgré cette préoccupation, Félicia reste concentrée. En observant la pupille, elle réalise qu'elle devra également lui présenter des excuses, mais la situation est délicate car il s'agit d'une personne royale, bien loin de Nyx ou Adélina. C'est LA pupille royale, un enjeu bien plus important.

Félicia détourne son regard vers Mark Healey et lui répond.

"Je lui est fausser compagnie à la Garden Party, d'après Lady Whistledown. Et on m'a toujours appris l'honnêteté et de respecter sa famille. Le courage est insignifiant, j'ai trouver cela normal."

Dit elle en continuant d'essayer de se détendre dans les pas.
Pourquoi le fait de présenter des excuses serait-il considéré comme courageux ? Pour Félicia, c'est simplement un acte normal et nécessaire. Après tout, cela requiert plus de courage d'assumer ses actions que de simplement s'excuser, n'est-ce pas ? C'est du moins ce que pense Félicia, mais est-ce également l'avis des personnes présentes dans cette salle ?

Pourtant, elle s'est excusée pour préserver l'image de sa tante et de son oncle, même si elle les méprise, mais aussi par respect pour eux. Elle ne souhaite pas les déshonorer, bien qu'elle n'éprouve pas d'affection particulière à leur égard.

"Et je dois aussi aller présenter mes excuses à la pupille... Et je pense que cela ne va pas être une mince affaire..."

Dit elle en pensant à haute voix, elle ne doute pas que Marc Healey l'ai entendu et puis peut-être pourra t'il lui donner des conseils pour s'excuser en présence d'une personne royale.

Résumé:

Tenue et coiffure de Félicia:

_________________________________


   
She just wants to be free
The dreams that we keep they keep us going, when the trials that we meet steal our hopes... Sometimes this world can feel like a battle, head first to freedom. I will never give up, i dream of freedom now, no looking back, now
i would give everything to set me free. Until I reach the top.
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Harry Stirling
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Message() / Dim 25 Aoû - 13:03
Harry Stirling

Le bal des oiseaux
“You make me feel like dancing”



En voyant le sourire de la jeune femme à sa proposition de danser Harry ne regretta pas une minute. Heureusement pour elle il aimait danser et était plutôt bon. D’où il tenait cela il ne savait pas mais c’était en lui et il passait toujours de bons moments sur la piste de danses. Sauf parfois quand ses pieds faisaient les frais de la maladresse de ses cavalières mais même la il se plaignait le moins possible. Le comte ajouta rapidement son nom sur la carte de bal de la jeune fille puis l’emmena jusqu’à la piste où ils se lancèrent dans la danse. "Je dois vous avouer que je n’en ai jamais vu de mes propres yeux mais c’est un oiseau très joli." la complimenta-t-il avec un sourire.

Si sa femme lui en vouloir? Non ce n’était pas le genre du tout. De plus il n’avait pas eu le temps de lui réserver cette danse, ne l’ayant pas trouvé à temps, donc aucune faute n’avait été commise. Si elle trouvait quelque chose à dire elle ne s’en prendrait qu’à son mari. La il utiliserait un numéro de charme qui marchait souvent. Peut-être des bijoux? Une nouvelle robe? Seigneur elle en profiterait peut-être pour demander un troisième enfant? "Ne vous en faites pas pour elle, je ne lui avais pas promis cette danse. Elle aura la prochaine ou… celle qu’elle préfère." dit-il entre les pas. Puis il remarqua l’attention que sa cavalière accordait à la foule. Il lança un regard lui-même sur la salle avant de sourire envers miss Templeton. "Si vous voulez mon conseil: ne vous préoccupez pas des autres. Vous ne saurez jamais vraiment ce qu’il pense et il vaut mieux rester dans l’ignorance." Essaya-t-il de la rassurer "Concentrez-vous sur moi si ça peut aider." Lui proposa-t-il. "Comment trouvez Londres? Cela est-il différent du Danemark? Je n’ai jamais eu le plaisir d’y aller mais j’en ai entendu beaucoup de bien." demanda-t-il très intéressé par les origines de cette dernière quand ses yeux rencontrèrent ceux d’un homme qui semblait observer le flamant rose. "Est-ce un ami à vous?"
Résumé:

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Harry James Francis Stirling
I wish I didn't have to make all those mistakes and be wise. Please try to be patient and know that I'm still learning. I'm sorry that you have to see the strength inside me burning.
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Elea Leveson-Gower
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Message() / Dim 25 Aoû - 17:35
Elea Leveson-Gower

Le Bal des Oiseaux
Saison 1819


Elea ne peut s'empêcher d'être impressionnée par la capacité du Duc à toujours tout remarquer. Il avait vu à son sujet ce que personne n'avait su voir et à présent, en plus de savoir combien de chandelles éclairent la salle de bal, il perçoit là où tout le monde l'estime chanceuse, la peur de lady Mountbatten face à l'arrivée du couple royal.

Sans la moindre surprise, Lord Howard danse à la perfection. Les pas sont exécutés au millimètre prêt, avec la juste dose de synergie nécessaire dans les tours qu'il lui fait faire et de guidance lorsqu'il l'entraine à travers la piste. Elea portant des mitaines, elle sent partiellement la chaleur des doigts de Heathcliff Howard contre les siens lorsque leurs mains se trouvent le temps d'une figure. C'est plus déstabilisant qu'elle ne s'y serait attendue. Il est tellement grand et massif que lorsqu'elle se trouve dos à lui, pour l'exécution du pas en étreinte, elle ne perçoit plus que leurs deux ombres n'en formant qu'une. Ses omoplates reposent contre lui et un instant elle a la sensation d'être appuyée contre un mur. Elle le sent tendu et leur proximité lui donne la sensation que c'est son cœur à lui qui raisonne en elle et cogne contre sa propre cage thoracique.
Elle aussi observatrice et percevant sa raideur, Elea prend l'initiative de se décoller autant que la danse le lui permet, mais lève néanmoins son regard vers le Duc par dessus son épaule, reconnaissante pour ses mots.

- J'imagine avoir ma part de responsabilité pour n'avoir jamais osé en dire mot...

Les pas l'éloigne à nouveau de lui avant qu'ils se retrouvent encore et toujours au rythme des notes jouées par l'orchestre.

- Milord ? s'étonne-t-elle à son évocation du mensonge. Oh... Eh bien je...

Elea oeille autour d'eux mais à l'évidence personne ne les écoute, chacun à ses propres activités. Décidément, il remarque véritablement TOUT ! Ce n'est pas humain tant de perspicacité ! C'est comme si il la lisait tel un livre ouvert quant tout le monde s'arrête toujours à sa couverture et encore, simplement parce que le nom de Leveson-Gower, soit le plus fortuné du pays, y figure.
Elle devrait taire la vérité pour le bien des convenances, mais elle se refuse à faire ce qu'il vient juste lui confier détester. Elle fait alors montre de cette intelligence dont beaucoup la croient dénuée afin de se confier sans avouer ce qui pourrait être considéré comme scabreux...

- Le champagne servi est exquis Vôtre Grâce. Mais si je m'y connaissais en œnologie, j'aurais aussi pu vous dire qu'il s'agit d'un vin de Champagne Ruinart rosé de 1769. Un "œil de perdrix" en référence à sa couleur mais qui aura probablement été sélectionné en clin d'œil au thème de cette soirée.

Elea tourne à nouveau avec Heathcliff, attentive à la réaction que sera la sienne.



Résumé:
Tenue de Elea & Judith:

_________________________________


   
Can you hear me echoing ?
Here comes a wave meant to wash me away
A tide that is taking me under
Swallowing sand, left with nothing to say
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Effie Kingsbury
Effie Kingsbury
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Message() / Dim 25 Aoû - 20:30
Effie Kingsbury

Le bal des oiseaux
Saison 1819



La jeune femme connaissait une facette d'Adrian elle ne pouvait pas dire le connaître aussi bien que son futur époux pour ne pas avoir les même lien que celui-ci avec l'hôte de la soirée mais elle était d'accord sur une chose, cette femme était capable de changer leur amis commun, Effie avait hâte d'assister à tout ceci.

-" Vous avez raison sur le fait que son épouse à ce qu'il faut pour pouvoir faire ressortir ce que cet ours mal léché à voulu enfuir, vous allez retrouvez votre ami et nous lui offrirons notre reconnaissance éternel pour ce tours de magie"

Parce qu'il fallait être capable de tenir tête à ses messieurs et toutes n'osaient pas le faire.

-" Mon bon docteur est un ami avec avantage je ne le nierait point, pour Abigail elle est réellement mon amie, la pauvre laisser entendre une toute autre relation entre nous provoquerait sans doute l'arrêt de son coeur dans la seconde, elle a vécu un premier mariage compliqué j'essaye de l'aider à trouver un meilleur époux même si son frère nous rend la tâche compliqué, en tout cas se soir elle semble être en bonne compagnie c'est rassurant je n'aurais pas besoin de menacer quiconque de représailles si elle viens à souffrir"

Qui ne connait pas Effie pourrait penser à une blague, qui la connait sait. Leur conversation fut couper par l'arriver d'un certain Lord Paget qui se présenta à eux mais semblait déjà connaître Aloïs, poussant Effie à lui offrir un sourire courtois, elle se méfiait toujours des nouvelles personnes rencontré mais elle faisait assez confiance à l'homme à son bras pour être bien entouré.

-" Lord Paget c'est un plaisir de faire votre connaissance"

Au même moment leur bon vieux Adrian entra au bras de sa dulcinée faisant sourire Effie qui eut le droit à une petite révélation de la part de son fiancé, qui la fit pouffer de rire dans sa main, Adrian amoureux, Effie et Aloïs fiancé, leur groupe avait véritablement perdu la tête depuis quelques temps cela en était à la fois attendrissant et fortement risible.

-" Qu'il vous menace mon cher, je saurais comment le faire retourner dans les jupons de sa femme, je vais devoir copiné avec cette femme si elle réussie avec lui nous ne pouvons que nous entendre"

Enfin il était temps d'aller danser, avant de quitter Henry, Effie prit le temps de lui répondre concernant une potentiel danse entre eux.

-" Je vous remercie et je serais ravie de danser avec vous dans le courant de la soirée, n'hésitez pas à venir me trouvez pour cela, en attendant mon cher futur époux à raison nous devons aller illuminé la piste de danse de notre fantastique présence"

Oh oui on allait sans doute les regardez ces deux larrons qui du jour au lendemain annonçait des fiancailles sans que personne n'ai eut vent d'un début d'histoire entre eux.






Résumé:
Tenue d'Effie:
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Maximilien Rosenbach
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Message() / Lun 26 Aoû - 17:37
Maximilien Rosenbach

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Maximilien sentit la chaleur de son sang se dérober, lorsque paru le prince et sa cousine. Il suivit le mouvement du salut, mais une fois de plus, il aurait préféré rentré dans un trou de souris. Déjà qu’il ne se sentait plus vraiment à sa place en société, voilà que c’était le bouquet final. En se redressant, il passa discrètement, mais nerveusement son index le long de son col, en espérant que ce ne serait pas spécialement remarquer par les yeux inquisiteurs des gens autour de lui.

Fort heureusement, il était temps pour lui de mener lady Montagu sur la piste et de se laisser porter par la musique, sans être trop impressionné de se trouver là. Et pourtant, il l’était. Même si Whistledown avait donné quelques mots d’encouragement envers sa réintégration dans la société, il y avait une tache indélébile dans la réputation du Rosenbach, qui ne saurait être lavé en une saison. La mesure de la musique fût cependant rapidement prise et les habitudes prises avec Livia lui revinrent comme une ritournelle qu’il aurait appris par cœur. Même si Maximilien n’avait aucun véritable goût pour la musique, il avait appris à danser jusqu’à s’en faire saigner les pieds pour les beaux yeux de sa sœur. Alors, une fois encore, il démontrait tout l’art de son apprentissage, juste pour que de là où elle était, sa cadette soit tout de même fière de lui.

Tout en exécutant les pas que la danse imposait, Max’ se doutait qu’il faudrait faire la conversation. Il fût très reconnaissant d’ailleurs, que ce soit la jeune veuve qui lance le sujet. Et quel sujet ! Sans l’ombre d’un doute, le jeune baronnet aurait pu rédiger une pleine dissertation sur le sujet d’Evan Fairfax. Et plus encore sur son inclinaison désormais visible comme un phare dans la nuit pour la jeune femme qu’il faisait lui danser à l’instant. « Je puis dire sans fausse modestie, que je connais Lord Fairfax depuis très longtemps. En vérité, depuis l’enfance. Et il est probablement celui que j’appellerais avec beaucoup de tendresse et d’affection : mon meilleur ami. Il y a autant de points qui nous rassemblent, que ce qui nous dissocie. Une paire bien assortie malgré tout, que le temps et les divers devoirs ont légèrement éloigné. » Commença-t-il par dire tout en gardant le rythme de la danse, entre les tours et les allées et venues. « Mais je ne suis pas surpris que ce cher ami qui est le mien ne m’ai que peu mentionné. Il est dans la nature de ce jeune homme d’être discret. D’autant plus que j’ai quelques ombres au tableau, et qu’il est dès lors normal qu’on n’ose se vanter d’être de mes connaissances. Et je n’en prend nul ombrage. » Faisant ainsi référence à son passage par la case prison, pour un crime qui n’en serait jamais un à ses yeux et dont il était surtout innocent et innocenté de surcroît.

Faisant une nouvelle volte, il reprit position en face de Lady Montagu, posant à son tour une question. « Je vous vois quant à vous familière avec Lady Curzon et j’en suis fort ravi. Vous semblez être une dame de qualité et il est plaisant de voir que la mère de mes meilleures amies pour la vie est en si bonne compagnie. »




Résumé:
Tenue de Maximilien:
Carnet de bal:

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« Just kind »
I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. It’s not even because it works because it hardly ever does. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.
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Eurydice Dévereux
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Message() / Lun 26 Aoû - 18:35
Eurydice Dévereux

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Se doutant – légèrement – que Lord Stanhope allait convié Judith pour la première danse, Eurydice allait une fois de plus chercher son frère jumeau des yeux, afin de ne pas finir par faire tapisserie. Il faut dire que jusqu’ici, à part ledit Lord, aucun gentlemen n’étaient encore venu le leur demander. Ce serait à croire que les deux amies avaient quelque chose d’intimidant. En un sens, peut-être. De là à dire qu’elles finiraient par prendre la succession un jour de Lady Stafford et Lady Berkeley, il n’y avait qu’un pas. Et quel pas ! Un pas qui impliquait qu’elles se marient pour commencer, qu’elles prennent leur place dans la société, etc. Mais soit, elle n’aurait visiblement nul besoin des services de son frère ce soir, tout du moins, pas pour la première danse.

« Bonsoir Lord Paget, c’est un plaisir partager que de vous revoir. » Répondit-elle avec un sourire aimable et charmant. Bon, elle avait encore l’horrible souvenir de son corset beaucoup trop serrer par sa mère, mais ce n’était point-là imputable à ce cher marquis. « Je serais par ailleurs ravie de danser avec vous ce soir. » Répondit-elle au premier avant de répondre de même à Lord Stanhope. « Tout comme j’aurais évidemment le même plaisir à vous accorder une danse également, Lord Stanhope. » Elle tendit donc également son carnet de bal aux deux lords pour qu’ils y apposent leur nom, juste avant l’arrivée des plus remarquables du duo princier.

Miss Levenson-Gower s’en allant au bras de lord Stanhope, Eurydice prit celui de Lord Paget, afin de rejoindre à son tour la piste de danse. La soirée promettait d’être riche en divertissement et peut-être en émotion, surtout si elle venait à cuisiner Lord Stanhope durant la prochaine danse. Mais pour l’heure, Eurydice préféra se concentrer sur son premier cavalier du soir et non des moindres ; et des plus charmants, si on lui demandait son avis. Toutefois, Miss Dévereux restait réaliste en bien des points. Tout en commençant à danser et dès que les pas le permettait, il était de son devoir de faire la conversation et c’est ce qu’elle s’employa à faire. « Que pensez-vous de ce début de soiré, Lord Paget ? Il me semble que la splendeur des lieux et de ce début soit tout à fait remarquable. Et la présence de leurs Altesses fera sans doute parler dans tous Londres. Êtes-vous familier de Lord et Lady Mountbatten ? »

S’éloignant parce que la danse le demandait, elle fit un tour avant de revenir à porter d’oreille du marquis d’Anglesey pour continuer de lui parler. « Et comment vous portez-vous MyLord ? »





Résumé:
Tenue d'Eurydice:
Carnet de bal:

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La vie est un devoir dont il faudrait tâcher de se faire un plaisir, comme de tous nos autres devoirs.

(c)Miss Pie

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Amelia Montagu
Amelia Montagu
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Message() / Lun 26 Aoû - 19:22
Amelia Montagu

Le bal des oiseaux
“I’m dancing on my own, I make the moves up as I go.”

L’heure de la première danse avait sonné et Amélia était ravie de danser avec Maximilien. Elle ne se sentait pas prête à se retrouver avec Evan étant donné leur dernière rencontre et cette première danse était un bon entraînement pour ce qui l’attendait après. De plus la compagnie du sir Rosenbach n’était pas désagréable et ça lui donnait l’occasion d’apprendre à le connaître. C’était aussi l’occasion d’en apprendre plus sur Lord Fairfax et d’essayer de jouer les entremetteuses pour sa chère compagne de veuvage.

La comtesse écouta le baronnet conter son amitié avec Lord Fairfax mais ne lui apprit rien qu’elle n’avait pas deviné en les voyant agir au bal. Elle sentait toute l’affection que son partenaire de danse portait au vicomte et si on demandait à Evan il aurait sûrement le même discours. "J’entends dans vos mots combien vous tenez à cette amitié Sir Rosenbach c’est très touchant. Je dois avouer que je ne le connais pas autant que vous mais il a l’air d’une personne très bien." dit-elle avec un léger sourire. "Et je suis sûre que vous avez pleins d’histoires à raconter et j’aimerais beaucoup les entendre à l’occasion." Amélia fut très surprise quand elle entendit Maximilien justifier la non mention de son nom par une quelconque honte de la part du Lord Fairfax. Certes elle ne pouvait pas se venter de le connaître aussi bien que lui mais il ne semblait pas d’être le genre d’homme qui aurait honte de son ami. "Ne soyez pas trop dur envers lui… et envers vous même. Pour être honnête c’est la première saison où nous avons vraiment prit le temps de converser et d’apprendre à nous connaître. La première était à la garden party où nous avons peins avec mon fils et la deuxième et bien… était écrite dans le Whistledown. Mais je suis sûre que si nous avions parlé de vous il n’aurait eut que de bonnes choses à dire à votre égard." Elle lui souria sincèrement tout en continuant de danser.

Amélia ne pouvait s’empêcher de sourire quand Maximilien mentionna Lady Curzon et ses "meilleures amies". Elle imagina Maximilien assis à une table sur une chaise trop petite à partager le thé avec Rebecca, Hortense, des poupées et des peluches. "Vous êtes trop gentil Sir Rosenbach. Je dois dire que nous avons des points communs qui nous ont rapprochés. Nous sommes toutes les deux mère et nous avons toutes les deux perdu un époux. J’apprécie sa compagnie et nos enfants s’entendent très bien. Mais vous semblez également  familier avec Lady Curzon, dois-je y détecter la un intérêt particulier? Devons-nous nous attendre à ce que vous vous déclariez très bientôt?" Subtilité n’était pas le deuxième prénom d’Amelia -et elle n’avait jamais prétendu que ça l’était- mais à quoi bon passer par quatre chemins pas vrai? De plus c’était une façon de lui proposer son aide si il en avait besoin pour officialiser ses sentiments à la dame paon.

Résumé:
carnet de bal:

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Amélia Félicité Grace Montagu

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Ophélia Healey
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Message() / Mar 27 Aoû - 0:07
Ophélia Healey

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Enveloppée par la douce mélodie de la danse, je me sentis soudainement plus légère, comme si une part du poids de la saison passée s'était envolée avec chaque pas. Le sourire bienveillant du père Howley m’apporta un réconfort inattendu. Je savais que certains dans cette salle me jugeaient encore sévèrement, se souvenant de mes erreurs et de mes comportements imprudents. Aussi, son invitation à danser me sauva d’une soirée que je redoutais de passer en marge, observant les autres avec envie tout en demeurant figée dans une solitude imposée par les convenances.

Tandis que nous tournoyions sur la piste, ses paroles résonnèrent en moi, éveillant des souvenirs récents. Il était rare de rencontrer quelqu’un capable de mêler compréhension et gentillesse avec une telle délicatesse, surtout envers une femme à la réputation ternie comme la mienne. Je ne pus m’empêcher de lui répondre avec sincérité, en plongeant mon regard dans le sien.

« Certaines l’étaient un peu, c’est vrai, » dis-je en faisant allusion aux nonnes qui avaient pris soin de moi durant mon séjour loin de Londres. « Mais je pense que ça aurait pu être pire. J’étais simplement malheureuse de me sentir si loin de chez moi et… enfermée. » Mon regard se perdit un instant dans le vide avant de revenir sur le père Howley. « Même si je voue un grand amour à Dieu, être nonne n’est définitivement pas ma vocation. »

Je m’efforçais de danser avec grâce, de ne commettre aucun faux pas. Pourtant, tout cela me semblait étonnamment naturel, fluide, comme si mon corps se souvenait de cette élégance oubliée malgré les mois d’isolement. La chaleur rassurante de la main du père Howley dans la mienne, combinée à son regard compatissant, fit fondre les dernières traces de ma nervosité. Ses compliments, à la fois sincères et empreints de sollicitude, réchauffèrent mon cœur d’une manière que je n’avais pas anticipée.

« Vos compliments me touchent, père Howley. » Je ne pouvais m’empêcher de sourire, mes joues légèrement rosies par l’émotion. « Pour le moment, j’avoue ne pas avoir tellement eu l’occasion de profiter de ce début de saison… Mais je m’efforce de rester positive. Mon frère Mark a été très prévenant avec moi, même si je sens qu’il est inquiet. Il veille sur moi comme il l’a toujours fait. »

Nous continuâmes à danser, et je me surpris à espérer que cette nouvelle saison serait différente, que cette danse symboliserait un nouveau départ. Peut-être que, grâce à la bonté de personnes comme le père Howley, je pourrais enfin tourner la page et retrouver ma place parmi ceux qui m’avaient autrefois jugée avec tant de sévérité.

« Père Howley,» commençai-je doucement, prenant soin de mesurer mes mots, « il est vrai que Mark a toujours été d’un grand soutien pour moi. Mais s’il y a bien une chose sur laquelle vous pourriez lui toucher deux mots… » J’hésitai un instant, cherchant ses yeux pour y lire une réaction. « Ce serait peut-être de se trouver, enfin, une charmante femme. Je sais que cela peut sembler étrange venant de moi, » continuai-je avec un petit rire nerveux, « mais je crois sincèrement qu’il mérite d’être heureux et comblé. Mark a toujours veillé sur nous, mon frère, ma sœur et moi, avec tant de dévouement… Je voudrais tant le voir enfin épanoui avec quelqu’un à ses côtés. » Je ne savais pas si les paroles du père pourraient avoir un quelconque impact sur lui, mais cela valait toujours la peine d'essayer.




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Aloïs Berkeley
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Message() / Mar 27 Aoû - 9:05
Aloïs Berkeley

Le bal des oiseaux
Saison 1819


« Merci, Lord Paget. Je vous souhaite, à tout le moins, la même félicité qui est la nôtre. Et tout mon soutien dans l’entreprise périlleuse de suivre mon exemple. En espérant que votre chemin soit moins semer d’embûches que le mien. » Dit-il avec sincérité à ce cher Henry, ne sachant que trop quels démons hantent encore le cœur de l’ancien soldat, que ce soit vis-à-vis de la guerre qu’ils ont fait ou de l’épouse qu’il a perdu. Il l’observa de ses yeux verts se rendre auprès des Miss Dévereux et Levenson-Gower, avec un sourire en coin relativement satisfait et se disant que le marquis d’Anglesey était en bonne voie.

Ci-fait, il prit donc le chemin de la piste de danse avec sa chère fiancée, afin de se joindre à la ronde de danseur, qui entouraient désormais le duo royal pour cette officielle première danse de la soirée. L’ouverture par Georgiana et Adrian n’étant qu’une mise en bouche, mais d’une exécution impeccable, même s’il n’irait pas félicité son meilleur ami pour cela. Non, Mountbatten est un animal revêche, alors il gardera ce commentaire pour lui. Tout comme celui où il avait remarqué moins de raideur dans l’attitude du marquis qu’ordinaire. L’art de ne point trop parler, comme dirait sa grand-mère, c’est qu’on observe mieux. Ayant pris pleinement la mesure de la musique exécutée avec perfection par l’orchestre, il put reprendre sa conversation avec Effie là où il l’avait laissée. « Si des représailles vous devez offrir à quelqu’un qui nuit à votre chez amie Abigaïl, vous savez évidemment, que vous pouvez compter sur moi, ma chère. Vos amis sont désormais mes amis. » Dit-il avec un parfait sérieux alors que ses yeux verts balayaient encore l’assemblée tout en dansant avec la comtesse.

« Je pense que vous apprécierez Georgiana. » Dit-il avec une certaine assurance. « Si elle n’a pas été la plus démonstrative l’année dernière, c’est parce qu’elle partage un point commun avec votre amie, Lady Curzon. Son premier mariage n’a pas été facile. Pas du tout même. Et j’avoue que, connaissant certains tourments dans le cœur de notre ami Mountbatten, j’ai craint un moment pour elle. Mais elle s’en sort parfaitement bien. Comme toutes les Ecossaises, elle a beaucoup de caractère et le fait sans doute d’avoir un époux parfois compliqué, l’a aidée à ressortir de sa coquille. Je pense par ailleurs que vous devriez vraiment fondé un club des anciennes veuves, vous, Lady Mountbatten, Lady Curzon et Lady Montagu. Car nul doute que votre amie et Lady Montagu ne seront bientôt plus affublée de ce titre. »





Résumé:
Tenue d'Aloïs:
Carnet de bal:

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Ulysse Nightingale
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Message() / Mar 27 Aoû - 9:28
Ulysse Nightingale

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Un crustacé ? Un bijou ? Le suspens était à son comble quant à l’identité de cette fameuse crevette danoise. Il est vrai que l’ancien forban n’aurait jamais pensé qu’il puisse s’agir d’un bijou. Qui porterait la crevette en emblème ? Il faut dire que c’était certes très bon à manger, mais ça n’avait rien de véritablement grâcieux. Mais bon, il faut de tout pour faire un monde. Dès lors, Ulysse posa les yeux au sol de façon concerné. Peut-être apercevrait-il une petite chose brillante et dénicherait-il la crevette. Mais Lord Leland avait raison, au milieu de tout ce monde ce serait presque mission impossible.

Mais le fin mot de l’histoire tomba, lorsque Lord Hargreaves dévoila les caractéristiques propre à la fameuse crevette danoise. Le sourcil du marquis de Northampton se haussa toujours plus haut, à mesure que sa surprise augmentait. La crevette est donc une jeune fille ! Ciel ! Et quelle autre jeune fille que Miss Cecelia Templeton visiblement, connue pour avoir fait un sort au même crevette lors du bal de la reine. Eurêka, tout s’explique ! Le marquis l’aperçu de même que ledit Duc de Malbourough, en train de danser, dans une splendide robe rose. Flamant rose ? Voilà qui une fois de plus rejoignait l’idée de la crevette. « Ah ! On peut dire que vous savez faire durer le suspens Lord Hargreaves. Et que vous avez beaucoup d’humour. J’apprécie beaucoup. J’ai vraiment grand plaisir à avoir fait votre connaissance. » Dit-il en prenant une gorgée de champagne. « Votre crevette est vêtue tel un flamant rose. C’est fort à propos. Vous saviez que les Flamant Rose tenait justement leur couleur unique du fait qu’ils consomment en grande quantité des crevettes ? »

Les yeux de Northampton se posèrent sur les jeunes femmes restant, qui aurait bien trépigné d’impatience pour aller danser. « Ne vous en fait donc pas, vous aurez une autre occasion de l’invité à danser. Pour l’heure, il y a encore beaucoup de demoiselles et de dames sans cavaliers. Il serait de bon ton que nous en invitions quelques-unes, afin de ne pas être taclé de rustre sans cœur dans le prochain Whistledown. » Il termina sa coupe de champage et la reposa sur un plateau garni d’un serveur. À moins que ce ne soit le serveur qui soit garni d’un plateau... « Messieurs, je vous souhaite une bien bonne soirée. J’aurais plaisir à converser à nouveau avec vous deux à l’occasion. » Il quitta alors la compagnie de Lord Hargreaves et Lord Leland. Se dirrigeant où précédemment se tenait son bon ami le père Howley, il avait remarqué que l’une des sœurs du docteur était restée seule et c’est naturellement qu’il se rendit serviable, par amitié pour Léopold. « Miss Healey. Monsieur Healey. » Saluta-t-il la jeune femme et son jeune frère resté en bord de piste. « Me feriez-vous le plaisir de m’accorder cette danse ? Une si jolie perruche ne devrait pas rester loin de la piste où volent les autres oiseaux. »





Résumé:
Tenue d'Ulysse:
Carnet de bal:

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Oh, what a day, what a lovely day
I am the one that runs both from the living and the dead. Hunted by scavengers, haunted by those I could not protect. So I exist in this wasteland, reduced to one instinct: survive.(c)flotsam.
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Mark Healey
Mark Healey
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Message() / Mar 27 Aoû - 9:51
Mark Healey

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Le médecin hausse un sourcil, intrigué par ce côté quelque peu revêche envers sa personne, alors qu’en réalité, il n’a rien fait de mal. Chaque prise qu’il a sur elle n’est jamais que dans le but de l’aider à ajuster sa position, à mieux la guider pour qu’elle soit à l’aise. Et l’instinct d’enfant meurtri de Marc se met rapidement à cheminer dans son esprit. Est-ce que Miss Tewkesbury aurait également souffert ? Ou fait-elle partie de ces rares jeunes femmes qui ont un point de vue tellement noir sur les hommes que s’en est presque dangereux ? « Ne me prêtez pas de mauvaises intentions, Miss Tewkesbury, je suis médecin avant d’être membre de la bonne société. Votre non-verbal m’est un livre ouvert. Et bien que je comprenne que de danser avec un étranger soit parfois une épreuve, je n’essaie que de vous aider. » Comme la danse les rapprochait, il dû la prévenir. « Sans parler que d’un moment à l’autre, les pas de cette danse en particulier vont m’obliger à vous enlacer en étant dans votre dos. Alors, une fois de plus, détendez-vous, je n’ai aucune intention singulière envers vous, si ce n’est d’être aimable et courtois. »

Healey apprit donc le fond de l’histoire avec un simple hochement de la tête. « Je ne lis pas le Whistledown. Je n’en ai ni l’envie, ni le temps à vrai dire. Mais il est vrai qu’un tel comportement en société peut être mal interpréter. Mais connaissant ma sœur et son amie, elles se seront plus étonnée qu’elles n’en auront pris un réel ombrage. » Et pour cela, Mark se félicitait d’avoir relativement bien éduquer son frère et ses sœurs de ses maigres moyens. « Vous avez de bons principes, Miss Tewkesbury. Je vous rejoins sur la normalité d’avoir présenté des excuses, mais le faire lors d’un bal de la haute société nécessite du courage. Parce que c’est le monde qui vous regarde et à fortiori, Whistledown qui vous écoute. Même si personne ne sait qui elle est, nous savons tous qu’elle a toujours un œil et une oreille partout. » Suivant les mouvements, il regarda Félicia avec beaucoup de bienveillance. « Attention, le moment que je vous ai décrit est arrivé. »

Comme la danse le demandait, il prit la jeune femme entre ses bras, gardant une distance entre eux autant que cela était bien séant et surtout pour ne pas froisser la demoiselle. « La pupille sera une toute autre histoire, mais vous vous en doutez. » Dit-il en posant justement son regarda sur Lady Clayton dans les bras de son royal cousin. « Si, je peux me permettre un conseil ne foncé par tête baissé vers elle. Au cours de la soirée, vous pouvez demander à présenter vos respects au prince et à la pupille, en étant accompagné d’un membre de votre famille. Adressez-vous d’abord au prince et puis à Lady Clayton. Faites-lui des compliments sur sa tenue et puis, vous pourrez lui présenter vos excuses. Mais je vous souhaite bonne chance tout de même, vous en aurez besoin. » Les pas changeant, il quitta le dos de la jeune femme pour lui faire face à nouveau.




Résumé:
Tenue de Mark:
Carnet de bal:

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‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾
It doesn't hurt me. Do you want to feel how it feels? Do you want to know, know that it doesn't hurt me? Do you want to hear about the deal that I'm making? You, it's you and me ☾☾
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Heathcliff Howard
Heathcliff Howard
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Message() / Mar 27 Aoû - 10:19
Heathcliff Howard

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Être à un bal, quel qu’il soit, n’est jamais une partie de plaisir pour Heathcliff. Il déteste la foule, il déteste la vacuité des conversations qu’on y fait et il haït plus que tout de devoir être proche des gens lors des danses, qui pourtant son un exercice obligatoire. Et en plus, s’il doit s’y rendre emplumé comme le dernier des coucous... Cela le rend d’encore moins bonne composition. Mais il sait que dès que cela s’achèvera, il retournera près de son oncle qui saura, lui seul, l’apaisé. Parfois, Norfolk s’interroge sur ce qu’il adviendra lorsque son oncle ne sera plus. Qui pourra remplacer son seul rempart entre lui et le reste du monde, faire tampon et l’aider à contrôler les pulsions de son lui profond, qui le conduirait sans le moindre doute à des crises comme il en a déjà eu dans l’enfance. Les murs d’Arundel et de Sandringham se souvenant encore de l’écho de son crâne martelant les murs. Et là encore, alors qu’il doit prendre en étreinte la jeune femme, ce besoin instinctif se fait sentir et il lutte pour rester dans son rôle et à sa place, saluant cependant la bienveillance de la jeune femme à son égard, qui s’écarte un rien de lui. Rien que la chaleur de sa main, de sa peau contre la sienne, lui est désagréable à un point qu’il ne peut faire entendre. C’est une agression pour son être profond, qu’il est obligé d’enduré.

La jeune femme se décide enfin à être honnête d’une certaine façon, parlant alors en connaissance du fascinant sujet de l’œnologie. Howard hausse très légèrement un sourcil en regardant Miss Levenson-Gower avant de regarder à nouveau la foule, reprenant son air neutre habituel. « Le monde vous taxe de ‘joli ornement’, Miss Leveson-Gower, mais comme vous l’avez fait remarquer plutôt, je crains que vous en ayez votre part de responsabilité. » Dit-il en reposant ses yeux glacials sur elle. « Vous lui donnez raison, en ne décoinçant pas vos maxillaires pour faire montre de vos véritables talents. Bien sûr, ce n’est que partiellement votre faute. Je crains que le reste ne soit imputable à l’éducation sévère, mais de qualité, dont votre père vous a gratifié. Alors certes, l’œnologie est un domaine que les hommes verraient comme peut-être moins bien séant. Mais uniquement parce que la plus part ne serait pas capable de rivalisé avec vos connaissances. » Norfolk fit une pause dans sa réflexion, peu soucieux à aucun moment d’être perçu comme incisif. « Vous incarnez un cygne ce soir, Miss Levenson-Gower, il est temps de voler et de cesser de cacher votre tête dans vos plumes. Si vous voulez que le monde vous voit pour ce que vous êtes, vous allez devoir lui montrer, et ça commence par cesser de vous reclure derrière votre silence.»





Résumé:
Tenue d'Heathcliff:
Carnet de bal:

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( Bad dreams in the night)
Out on the wily, windy moors. We'd roll and fall in green. You had a temper like my jealousy. Too hot, too greedy. How could you leave me when I needed to possess you? I hated you, I loved you, too


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Maximilien Rosenbach
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Message() / Mar 27 Aoû - 11:11
Maximilien Rosenbach

Le bal des oiseaux
Saison 1819


Est-ce que Maximilien pensait qu’Evan avait honte de lui ? Pas du tout. Il savais néanmoins reconnaître que Lord Fairfax avait su se montrer prudent pour le bien de tous et il ne lui en ferait jamais le reproche. Jamais. Il était de toute façon dans la nature de son meilleur ami d’être moins démonstratif qu’il ne l’est. « Ne vous méprenez pas, Lady Montagu, je souhaitais pas que vous pensiez que d’une quelconque manière, j’estime que Lord Fairfax ait manifesté une honte quelconque à me considérer comme son ami durant ce temps. Le jeune monsieur a toujours été d’une nature prudente, discrète et c’est ce qui fait son charme, sa sagesse et qui m’a été salutaire durant bien des années. Si j’ai dû bien souvent le traîné avec moi pour lui faire connaître le monde, il a été ma tempérance. Et je n’ai jamais douté de son soutien, même lorsque je n’avais plus de ses nouvelles. Je ne douterais jamais de la sincérité de son amitié pour moi. Et si je dois être dur envers quelqu’un pour ce qui s’est produit, ce ne sera jamais envers lui, mais uniquement envers moi-même. De plus, la vie fait que nous avons eu notre propre lot avec nos familles également. Il est aisé de perdre de vue quelqu’un de cher, quelques instants dans ce genre de moment. Mais les retrouvailles n’en sont que plus précieuses. » Ponctua-t-il avant d’esquisser un sourire en coin. « Et j’ai effectivement bons nombres d’histoires à conter, mais je ne le ferais jamais au détriment de mon ami. Aussi, je pense qu’il sera plus opportun que cela se fasse en sa compagnie, car il me reprendra sans le moindre doute sur quelques points de détails important. »

S’il s’attendait effectivement à ce que le sujet de Lady Curzon et de ses jeunes filles soient finalement partie intégrante de leur discussion, comme le fût Evan, Maximilien ne s’attendait pas à tant de hardiesse dans les mots de la jeune veuve. De là à dire qu’il trouvait cela quelque peu déplacer, il n’y avait qu’un pas. Le regard du baronnet se fit assez parlant, alors qu’il fixait la dame avec l’air de dire ‘sérieusement ?’ Reprenant contenance, il mit un temps avant de répondre, observant l’assemblée et surtout Evan qui dansait au loin avec Lady Curzon. « Avec tout mon respect, Lady Montagu, voici une question que j’aurais souhaité que vous ne posiez pas. » Répondit-il avec calme et détachement avant de retrouver le regard de la jeune femme. « Même puisque nous jouons d’honnêteté vous et moi depuis le début de cette conversation, je dirais simplement que rien ne me peut me laisser croire que mon intérêt pour votre amie est réciproque. De même, et comme vous lisez le Whistledown, je gage que vous savez en quels termes parfois peu élogieux, l’on m’y décrit. Il est donc naturel de dire que quelqu’un avec ma réputation n’est pas le genre de parti qu’une femme dans la condition de Lady Curzon rechercherait. Il y a mieux pour l’avenir de ses filles qu’un repris de justice, même lavé de tous soupçons. Dès lors, je comprends que mes attentions, aussi nombreuses furent-elles, n’aient pas été accueillie aussi bien que je l’aurais souhaité. Néanmoins, je m’estime déjà très chanceux de pouvoir continuer à considérer Lady Curzon et ses filles comme des amies très chères. »





Résumé:
Tenue de Maximilien:
Carnet de bal:

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« Just kind »
I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. It’s not even because it works because it hardly ever does. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.
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Henry Paget
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Message() / Mar 27 Aoû - 12:45
Henry Paget

LE BAL DES OISEAUX
Saison 1819

Henry offrit un sourire à Effie avant de lui répondre. « Le plaisir est pour moi, Lady Kingsbury. Je ne manquerai pas de vous retrouver pour notre danse plus tard. En attendant, je suis sûr que vous et votre futur époux ferez une entrée remarquable sur la piste.» puis il s’adresse à Berkeley. « Je vous remercie pour vos encouragements. J’espère en effet que mon chemin sera plus aisé. Je vous souhaite tout le bonheur que vous méritez. »

Après avoir quitté Berkeley et sa nouvelle fiancée, Henry s'était approché de Miss Leveson-Gower et Miss Dévereux, leur proposant une danse à toutes les deux. Lord Stanhope, déjà sur place, invita la première jeune femme pour la première danse. Avant de les quitter, Henry prit soin d'inscrire son nom dans le carnet de bal de Miss Leveson-Gower pour la deuxième danse, puis escorta Miss Dévereux sur la piste. Il prit un instant pour observer son frère, Georges, qui semblait en retrait mais Henry n’était pas surpris, son cadet n'avait pas l'habitude des bals. Il se dit qu'il irait sans doute le voir plus tard.

Henry, tout en guidant Eurydice sur la piste de danse, se laissa entraîner dans la conversation. « Vous avez raison, le début de la soirée est absolument splendide, et la présence de leurs Altesses ajoute une touche de grandeur indéniable et tout Londres ne parlera que du bal des  Mountbatten. » Il fit une pause en tournant gracieusement, puis reprit avec un sourire. « En ce qui concerne Lord et Lady Mountbatten, je dois avouer que je ne les connais que de nom et vous ? A vrai dire, j’ai passé ces dernières années dans mon domaine à la campagne et je suis revenu récemment après avoir hérité du titre familial. Mes séjours à Londres étaient très brefs. » lui répondit-il avec honnêteté. Veuf depuis neuf ans et n’étant que le second fils, il passait son temps entre la campagne et les champs de bataille. Ne venant à Londres que quelques jours. Après le décès de son père puis de son frère cette année, il avait dû reprendre le titre et sa place à la Chambre des Lords, et désormais il devait trouver une épouse pour assurer un héritier au marquisat. « Je me porte très bien, merci. Et vous, comment trouvez-vous cette soirée jusqu’à présent ? Votre éclat de diamant de la saison attire-t-il toujours autant l'attention, ou la soirée vous semble-t-elle plus tranquille ? » demanda-t-il avec bienveillance, simplement pour savoir comment elle se sentait, faisant écho à leur conversation lors du dîner.

Tenue:
Résumé:
Carnet de bal:

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Night Waltz.
In the silent hours of night, nightmares waltz with the ghosts of war.
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Amelia Montagu
Amelia Montagu
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Message() / Mar 27 Aoû - 14:01
Amelia Montagu

Le bal des oiseaux
“I’m dancing on my own, I make the moves up as I go.”

A l’entente des doux mots de Maximilien sur son ami Amélia ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire. Elle n’avait jamais douté de la bonté de son cœur et il semblait d’être quelqu’un qui avait toujours les meilleurs intentions pour les personnes qu’il aime. "Oui c’est rare de croiser une personne avec aussi bon cœur. C’est ce qui inquiète ma chère amie, sa sœur, d’ailleurs. Que le temps venu il ne saura pas s’ouvrir ou alors il saura trop aveuglé pour voir qu’on prend avantage de lui. C’est donc rassurant de voir qu’il pourra compter sur quelqu’un comme vous si le besoin se fait sentir." Cela la ramenait fort à sa propre amitié avec Georgiana ou certes le mariage, le décès de leur époux respectif, le remariage de l’une et d’autres choses les éloignaient parfois elles avaient toujours plaisir à se retrouver et savaient qu’elles pouvaient compter l’une sur l’autre. "Bien entendu, nous ne voudrions pas le priver de cela." répondit-elle avec un sourire.

À la réaction de Maximilien à sa question, il fallut à Amélia tout ce qu’elle avait en elle pour ne pas sourire. Il rendait la chose si évidente c’était presque comique. "Je suis désolé Sir Rosenbach mais c’est mon devoir d’amie qui m’oblige à être si direct. Et pour me faire pardonner, si vous avez une question à me retourner, je promets d’y répondre a mon tour." C’était de bonne guerre et c’était le juste prix à payer. "Les gens ne vous jugent pas aussi sévèrement que vous ne le pensez Sir Rosenbach. Peut-être certains oui, dire le contraire serait mentir. Lord Fairfax par exemple ne tient pas compte des termes utilisés à votre égard et moi non plus à vrai dire." haussa-t-elle légèrement les épaules. "J’ai toujours mis un point d’honneur à me forger ma propre opinion avant de juger les gens. Lady Mountbatten est mon équivalent de Lord Fairfax pour vous mais malgré le scandale de ce remariage je ne lui ai jamais tourné le dos au contraire elle a en moi une alliée. Et pour le moment j’apprécie ce que je découvre de vous. En ce qui concerne Lady Curzon, étant une femme et une mère moi-même, j’ai du mal à imaginer qu’elle passerait du temps en votre compagnie et qu’elle inclus ses enfants si elle faisait tant attention a vôtre réputation et qu’elle ne vous estimait pas à la hauteur. On ne présente pas ses enfants à n’importe qui, surtout un homme croyez moi. Peut-être à t elle besoin d’être rassurée sur vos intentions? Que vous ne la voyez pas que comme une simple amie. Les attentions sont appréciées et le seront toujours mais peut-être pas assez direct parfois. Peut-être une vraie déclaration de ce que vous ressentez pour elle ou une demande en mariage l’aiderait à se déclarer aussi? Si vos sentiments sont là il faut prendre le risque ce serait dommage de passer à côté et qui sait vous pourriez être surpris."

Résumé:
carnet de bal:

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Amélia Félicité Grace Montagu

I would sooner be naive than insensible of feeling.
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Jonathan Winslow
Jonathan Winslow
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Message() / Mer 28 Aoû - 14:27
Jonathan Winslow
Le bal des oiseaux
Event: bal



L'arrivée du prince et de la princesse au bal créa une intense émotion au sein de l'assemblée qui se trouvait réunie dans la salle de bal et comment cela ne pouvait-il pas être autrement ! Jonathan lui-même était complètement séduit par les tenues princières qu'ils arboraient. Il s'inclina respectueusement quand ils passèrent devant eux, Jonathan reportant son attention sur les deux miss qui étaient avec lui qu'après qu'ils se furent éloignés. Il avait noté son nom dans chacun de leurs deux carnets et ce fut donc Luisa Hammond qui l'accompagna pour la première danse. Jonathan était très excité de parler à quelqu'un qui venait d'un pays dont il n'entendait pas souvent parler et surtout si lointain. Les deux se saluèrent et commencèrent à danser.

« Miss Hammond, je m'en souviendrai. » répéta Jonathan tout en répétant la prononciation après elle et poursuivant ensuite. « Miss Templeton essaie et c'est bien plus que la plupart des gens. S'intégrer à une société dont on ne connaît pas beaucoup est extrêmement admirable. Elle a fait déjà d'immense progrès, je suis admiratif de Miss Templeton. »

Lorsque la question des voyages fut soulevée, cela eut pour effet d'illuminer le visage de Jonathan d'un immense sourire bien que la pensée qu'il n'ait pas eu pour le moment l'occasion de voyager pesait lourdement sur son âme de voyageur. « Aucun malheureusement. J'ai vu beaucoup de gravures mais pas de pays aussi loin que vous habitez Miss Hammond. J'aimerai beaucoup pouvoir voyager un jour. Vous avez de la chance de venir d'un pays aussi exotique. Vous et Miss Templeton avez un pays magnifique... Du moins je ne peux que le supposer rien qu'à entendre votre accent si riche et chantant en sonorités. J'adore mon pays, mais après vingt-six ans ici, j'ai besoin d'explorer ailleurs. » Détrompez-vous, Jonathan adorait son pays et les différences de cultures et les accents de chaque région mais ce n'était pas la même chose. Il était trop habitué à l'Angleterre ; pour lui il n'y avait pas grand-chose à découvrir de plus de ce qu'il voyait déjà. Jonathan était une âme de voyageur ; il avait envie d'aller voir la couleur du sable dans d'autres pays, parcourir les vallées par monts et par vaut et s'allonger dans l'herbe là où ses pieds n'avaient pas encore foulés. Miss Luisa Hammond lui parla de son pays comme d'un pays coloré, de la richesse de ses tissus, de la saveur des épices et de celle de la flore.

« Je serai absolument ravi si vous aviez des gravures ou des peintures de tout cela à me montrer, Miss Hammond. » lui dit-il sincèrement tandis qu'il la faisait tourner et que le plumage coloré de sa robe envoyait des couleurs pour le plaisir des yeux de ceux qui observaient les danseurs.  « Miss Templeton avait raison, il fallait bien honorer votre robe dans ce bal en vous faisant danser la première. Ce qui est certain, vous représentez bien votre pays. »

Spoiler:

Mots: 491.

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Rewrite the stars
[...] il avait une façon de vous regarder, son regard vert si intensément fixé sur vous que vous aviez l'impression d'être seul au monde avec lui.
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Judith Leveson-Gower
Judith Leveson-Gower
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Message() / Mer 28 Aoû - 18:39
Judith Leveson-Gower

Le bal des oiseaux
Saison 1819



Judith nota l'intérêt que semblait montrer Lord Stanhope quant à Dunrobin, et répondit tout naturellement à sa question:

- C'est là que je suis née, oui. Êtes-vous familier avec l'Ecosse Milord ? Lorsque j'étais enfant nous passions la plupart du temps dans le Staffordshire, mais ma mère aimait à se retrouver sur ses terres de temps à autre. Nous ne nous y sommes pas rendus depuis longtemps, mais Dunrobin est un endroit splendide que j'affectionne particulièrement.

Elle avait beau ne pas aimer la campagne, avec ses murs blancs et ses fines tourelles surplombant les jardins et la mer, le château ne laissait personne de marbre. Et ses murs avaient connus des semaines de joie et d'insouciance familiale qui paraissaient à présent bien lointains.

Elle sourit face au pragmatisme affiché en réponse à sa requête d'apprendre les danses paysannes.

- Fort bien Milord! Je vous promet d'arborer une tenue bien plus légère et confortable pour danser la jig. Vous me devez deux leçons à présent, remarqua-t-elle, non sans espièglerie. Voilà l'occasion de briller par vos talents Lord Stanhope, apprendre à une jeune lady des chants marins et la jig ne serait pas le dernier des exploits, n'est ce pas ?

Elle commençait réellement à prendre goût à ces conversations où le sérieux se mêlait à la plaisanterie. Sous ses dehors sérieux, Lord Stanhope n'était pas sans avoir le sens de l'humour face aux effronteries de Judith.

Elle partit d'ailleurs d'un rire franc lorsqu'il lui demanda si quelque infortuné avait déjà fait les frais de son traitement envers les mauvais cavaliers.

- Hélas, j'ai bien peur qu'il n'y en ait eu quelques uns en effet Milord, mais croyez bien que je n'applique ce châtiment qu'en dernier recours, affirma-t-elle, affectant une mine grave et solennelle. Vos pieds n'ont rien à craindre de moi, soyez en assuré.

La conversation revint finalement à des sujets plus terre à terre lorsqu'ils se rejoignirent après avoir été séparés le temps de quelques pas de danse, et Judith ne put qu'acquiescer à la remarque du Lieutenant sur le temps passé en famille, et sur l'importance d'avoir des loisirs.

- Vous aimeriez Durobin si vous affectionnez les promenades face à la mer, Milord. Les jardins donnent directement accès à une bande de terre qui descend doucement jusqu'à la mer. Combien de fois notre gouvernante a dû nous rattraper de justesse, mon frère et moi, avant de nous n'atteignions les grilles qui mènent au front de mer! A quoi d'autre aimez-vous occuper vos journées Milord? 




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Benedict April
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Message() / Mer 28 Aoû - 21:50
Benedict April

Le bal des oiseaux
Saison 1819


L’ouverture achevée, Benedict se voit saisi d’un stress nouveau et beaucoup plus puissant, tandis qu’on annonce l’arrivée du Duc d’York et d’Albany, ainsi que de Lady Clayton. Par Dieu, il allait vraiment devoir faire jouer l’orchestre pour de si prestigieux invités. Une sueur glacée d’effroi l’empêche un instant même de respirer, alors qu’il plonge dans une révérence maladroite, mais qui passera aisément inaperçue, puisqu’on se soucie bien souvent peu des petites gens, et surtout de l’orchestre. Dans ce genre de réception, ils sont finalement un meuble comme un autre, bien qu’un brin plus bruyant sans le moindre doute.

Ben’ n’a pas le temps de totalement se remettre de ses émotions, qu’il doit conduire une nouvelle envolée de note, dès qu’il aperçoit le désir du prince de faire danser la pupille de feu sa Majesté. Il fait alors comprendre à Calahan, par une espèce de jeu de regard et de grimace, que ce n’est pas encore le temps de la pause ! Sacrebleu ! Il espère sincèrement que ce qu’il avait ainsi préparé comme prochain morceau serait assez bien pour le duo royal.

Lorsqu’il donna la dernière mesure de la danse, il put enfin comme revivre. Les applaudissements retentissant dans son dos le confortèrent dans l’idée que, peut-être, le monde avait apprécié. Toutefois, il lui restait un point à résoudre...S’emparant du triangle que tenait Calahan, il le lui reprit d’un geste sec, suivit d’un mouvement de la tête, pour lui indiquer de filer. En vérité, il saurait parfaitement se passer du triangle pour la suite et cela éviterait que Thorn ne brise l’harmonie de l’orchestre, que ce soit par ses pitreries ou pour tronquer son ennui. Il espérait cependant que son comparse aurait la bonté de lui ramener de quoi se rincer le gosier, qu’il commençait à avoir sec avec toutes ses émotions.




Résumé:
Tenue de Benedict:

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Message() / Mer 28 Aoû - 22:17
Whistledown
4EME TOUR



Quel spectacle pour ceux demeurés sur le côté que de contempler tous ces couples somptueux virevolter au rythme de la musique si divinement jouée par l'orchestre ! Les couleurs se mélangent, les plumes volent, tournoient élégament autour du Prince et de sa Cousine qui honorent la piste !
Bientôt pourtant, la danse s'achève et il est temps pour les conversations de se clore sur un salut avant que ces messieurs ne raccompagnent leur cavalère. Allons ne soyez pas trop déçus ! La nuit ne fait que commencer et bien d'autres danses viendront ! Mais pour l'heure, les murmures se lèvent alors que quelques bougies sont mouchées afin de tamiser la lumière, donnant à la salle de bal une ambiance des plus feutrée, presque mystique. Les regards curieux cherchent ce qui se prépare ! Que leur réserve ce Bal des Oiseaux pour la première surprise de la nuit ? Levez les yeux chers convives ! Le plafond qui semblait être fait d'un drappé de soie d'or se détâche et disparait habilement, révélant une verrière ouverte sur le ciel et ses étoiles. La lune sourit aux invités qui la contemplent et là, suspendu sous sa lumière, une apparition, un oiseau de paradis. Perché sur son trapèze à plusieurs mètres du sol, la silhouette gracieuse d'un paon blanc se dessine et commence à onduler en des mouvements si emplis de poésie qu'ils paraissent irréels. Sorcha, la trapéziste engagée spécialement pour l'occasion, vante son art de la plus belle des façons ! Son corps chute, tournoie, se rattrape, racontant une histoire sans mot au rythme des accords doux qui ont repris. Des hauteurs sont lâchées quelques plumes qui volettent élégament, venant trouver le sol de marbre de la salle de bal ou quelques mains se tendant dans une tentative ludique de les rattraper.

Appréciez le spectacle de la belle saltinbanque tout en conversant chers convives ! Le champagne coule désormais à flots et les domestiques éperviers passent entre vous afin de vous régaler des mets reposant sur leurs plateaux d'or !
D'autres munis de paniers d'osier semblables à des nids joliment décorés, vous proposent de piocher un oeuf y reposant en vous précisant bien de ne surtout pas l'ouvrir pour le moment ! Prenez-en un, mais ne faites preuve de patience et observez leurs consignes ! Cette surprise là, est réservée à plus tard !

Sur ce tour :
Vous pouvez regarder le spectacle de @Sorcha Shelby dansant sur son trapèze suspendu au plafond et/ou aller au contact d'autres joueurs afin de nouer de nouveaux liens et lancer des conversations. N'oubliez pas de piocher un œuf (sans l'ouvrir) pour les besoins du prochain tour Le bal des oiseaux  - Page 3 1955080552

Petit point histo : A la fin d'une danse, on se saluait, puis le cavalier raccompagnait sa cavalière sur le bord de la piste avant de prendre congé d'elle.

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