Le bal des oiseaux

Mark Healey affirme qu'il n'a aucune intentions envers Félicia et qu'il n'es que aimable et courtois, hoche fermement la tête, laissant peu à peu son corps se détendre, bien qu'elle reste toujours concentrée pour éviter la moindre erreur. Elle sait pertinemment que le Mark Healey ne fera rien. Elle le connaît par sa réputation, grâce aux éloges de sa mère et de sa tante. Sa mère vouait un immense respect à cet homme qui traitait les femmes avec considération, tandis que sa tante le respect uniquement pour sa renommée.

"Vous avez une bonne réputation Docteur Healey, je ne doute pas de vos intentions."

Félicia continue à danser tout en continuant à paraître comme une vrai miss de la haute société, mais intérieurement elle hurlait de vouloir partir de se bal. Même si toit était très beau, cela ne valait rien avec ce qu'elle avait connu.

"Oh je ne lis pas le Whistledown non plus... c'est ma tante qui m'a fait un scandale. Et je me moque ce que Lady Whistledown peut dire a mon sujet."

Félicia sait qui elle est et elle ne laissera personne remettre en question son identité.

"Je ne suis pas sûr que ma tante acceptera de venir avec moi, elle n'en a pas le courage. Je vais y réfléchir. Mais je ne craint pas d'y aller seule si je n'est pas le choix.

Puis, elle soupir doucement et parla à voix haute, laissant ses mots s'échapper sans filtre.

"On m'a appris l'indépendance."

Diantre ! Félicia n'a pas mesurer sa dernière phrase, elle clarifie en essayant d'être confiante. Mais elle ne va pas éternellement faire semblant d'être une parfaite miss de la haute société.

"Oublier cet phrase."

Félicia à appris à être franche, honnête et à dire ce qu'elle pense chaque fois. Mais en haute société il faut mesurer ses paroles malheureusement. Alors que la danse prend fin elle salue Mark en s'inclinant puis elle est raccompagnée par celui-ci près de la piste.

"Ça été un plaisir de dancer avec vous, Docteur Healey, vous êtes netement meilleur que mon oncle."

Félicia lâche un petit rire avant de reprendre la parole.

"Je pense aller voir le prince et la pupille seule, ma tante n'acceptera jamais, ne vous inquiétez pas pour moi, je n'est pas peur."

Elle dirige son regard vers la salle à la recherche du prince et de la pupille.
Félicia, bien que stressée, comprend que présenter des excuses à un membre de la royauté est plus complexe que ce qu'elle pensait, comme l'a souligné Mark Healey. Puis une idée lui vient en tête.

"Vous avez une bonne relation avec le prince et la pupille ?"

Félicia demande curieuse et attend la réponse de Mark Healey afin de lui faire part de l'idée qu'elle vient d'avoir.

Résumé:

Tenue et coiffure de Félicia:

Edward ne se l'avouerait pas encore mais il était doucement amusé, voire charmé dirait-on, par l'espièglerie dont faisait preuve Judith. Il avait développé un enthousiasme certain et une curiosité à se trouver en compagnie de la jeune femme. En plus de cela, il venait de s'engager comme qui dirait à lui apprendre des chants marins et à danser des jigs campagnardes avec elle...  Il était pour le moins amusé de la tournure de leur conversation. Elle le rassura cependant néanmoins qu'elle n'avait marché sur les pieds d'un cavalier que si celui-ci l'avait vraiment mérité et donc en tout dernier recours.

« C'est très charitable de votre part. » Il la fit tourner une énième fois en suivant toujours le rythme de la danse. Ils furent séparés quelques secondes avant que la danse ne les rapprochent de nouveau. La conversation se tourna ensuite sur le sujet de la famille et Edward ne pouvait faire autrement que d'approuver ses si sages paroles. Profiter de sa famille était quelque chose d'extrêmement important et sur le sujet des loisirs, il était évidemment primordial d'en avoir. Edward était heureux de voir qu'elle aimait faire beaucoup de choses. Il lui parla de ses propres centres d'intérêt et il parla des promenades à la mer ainsi que de l'opéra. Elle lui reparla alors de Durobin et du fait qu'un long chemin de terre descendait jusqu'à la mer en partant de Durobin.  

« Si j'en ai l'occasion, je serai heureux d'y mettre les pieds un jour. Je prends plaisir à monter mon cheval également. Surtout à la campagne ou à la mer, mais Londres possède de très jolis jardins où il fait bon se promener à pied ou à cheval. »

La musique s'arrêta et ils se saluèrent selon les convenances. Il lui donna alors le bras pour la raccompagner sur le côté de la piste. Les surprises de la soirée n'étaient cependant pas finies et Edward fronça les sourcils alors que les lumières se tamisèrent encore un peu et que le voile de soie d'or qui s'étendait sur le plafond se détache pour laisser place à... L'impression d'avoir le ciel étoilé juste au-dessus de la tête. C'était tellement magnifique et très ressemblant. Edward avait observé maintes fois le ciel étoilé à bord de son bateau les nuits calmes et dégagées. C'était un spectacle tellement apaisant. Le spectacle ne s'arrêtait pourtant pas là et il resta sans voix tandis qu'il observait la gracieuse trapeziste faire son numéro à plusieurs mètres au-dessus du sol.   Cela inspirait tellement de poésie à tout âme sensible à cela. Quelques plumes furent lâchées et voletèrent par terre, d'autres étaient ramassés par des mains tendues. L'une d'elle retomba sur l'épaule à Edward qui ne s'en rendit pas compte de suite. Ebloui par la beauté du spectacle, il se saisit de la plume blanche entre ses doigts avant de – sans vraiment réfléchir – la tendre à miss Levenson-Gower toujours à ses côtés.

« Une jolie plume que voilà. Dommage qu'elle ne sera pas noire mais elle vous ira sûrement à merveille aussi. »


Mots: 525. (je n'ai pas pu supprimer plus, j'ai déjà enlevé un bout et pas pu commenter toutes les paroles !! Edward aura son petit oeuf mon prochain post   )

Spoiler:

L’échange que Lady Montagu et lui ont eu, à l’ombre des lilas des jardins de Lady Melville, lui revient en tête. Le souvenir d’Oliver Spencer est présent, le fantôme de l’affection de son épouse à son égard tout autant que la vie à deux qui leur a été dérobée. Lady Montagu n’est plus une débutante naïve, inexpérimentée, en bien des choses. Les choses de l’amour comme celles de la mort. Il y a une certaine gravité dans son regard, dans sa voix, alors qu’il assure : « Votre conseil est entendu. » Entendu, écouté, retenu. La confidence à demi-mot offerte par Lady Curzon, quant à elle, ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Evan hoche simplement la tête pour signifier qu’il a compris. Il lui restera à tâter le terrain auprès de Maximilien, à un moment plus opportun. Hors de question de se faire réprimander une seconde fois ce soir !

La musique s’achève en quelques derniers pas, dernières notes. Le vicomte s’incline devant Lady Curzon. « Je vous remercie pour cette danse », qu’il ne manque pas d’ajouter, alors que les danseurs désertent peu à peu la piste de danse, eux inclus. « Ainsi que pour vos précieuses paroles. »

L’ambiance devient peu à peu feutrée et Evan imite les autres convives, levant le menton vers le plafond. La vue des étoiles, comme autant de vielleuses au-dessus d’eux, est captivante… et que dire de la performance artistique ! Autour de lui, quelques demoiselles cachent des oh effarés derrière leurs gants et éventails. Lui-même détache difficilement les yeux du paon blanc qui se meut si gracieusement contre le ciel de nuit afin de porter son attention sur les paniers portés par les domestiques. Il laisse sa main voler au-dessus d’un œuf, d’un second, puis se décide pour le premier. Le domestique se dirige ensuite vers un couple que le vicomte ne manque pas de reconnaître. Il lui emboîte le pas. « Je n’osais espérer vous croiser à l’occasion de ce bal, Lord Percy », salue-t-il, la tête inclinée vers celui qu’il sait très peu friand de ces mondanités. L’attention est vite reposée sur son épouse, à laquelle il est assorti. Oui, car il ne doute pas que la duchesse est celle qui a décidé de tout cela ! « Lady Percy, je vous remercie d’avoir convaincu votre époux de vous accompagner à ce bal. Sa compagnie nous aurait manqué. »

Ils parlaient voyages et pays du monde et c'était tout pour plaire à Jonathan.  Miss Hammond lui avait avoué qu'elle n'adorait pas les voyages forcément et que si elle avait le choix, elle retournerait vivre au Mexique. Ce qui le poussa à s'interroger sur les raisons qui avaient fait fuir sa famille du Mexique. Elle avait cependant ajouté qu'elle trouvait à l'Angleterre certains charmes quand même. Jonathan hocha la tête. Certes, on ne pouvait retirer ses charmes à l'Angleterre qui en avait de nombreux quand même surtout dans les campagnes.

« Tout le monde n'aime pas voyager. Il en faut pour tous les goûts. Certains, ou certaines préfèrent lire tout ça dans les livres ou même observer la nature de leur fenêtre sans mettre forcément un pied dehors... L'astronomie est une très belle passion Miss Hammond. Les étoiles sont si belles à regarder qu'on a l'impression de voyager à des années lumières rien qu'en les observant. Moi, je sens que j'aimerai ça et quand je lis un livre sur tel ou tel pays, je sens que j'ai envie de faire pareil. Partager mes expériences de voyages au travers de pages. » Jonathan se fit bien rêveur. Bien que dans les circonstances actuelles, il n'avait pas l'occasion de voyager, il gardait cependant tous ses rêves intacts d'un jour voir autre chose que l'Angleterre. « Je serai enchanté de pouvoir voir ces dessins et ces peintures de votre chère terre natale qu'est le Mexique. » répondit-il. Il en sautillait même de joie mais évitons quand même de le faire en public comme un gamin.

Il esquissa un sourire tout en exécutant une révérence lorsque la fin de leur danse arriva. « Je vous remercie pour cette danse Miss Hammond. » Ils venaient de rejoindre le bord de la piste et Jonathan venait de se souvenir qu'il n'avait pas encore été encore au buffet (et qu'il commençait à avoir faim) lorsqu'une nouvelle surprise se produisit et il se sentit obligée d'admirer le spectacle, tel un enfant émerveillé. La beauté, la grâce, avec laquelle la trapeziste exécutait ses figures étaient époustouflantes et on ne pouvait qu'être admiratif devant ce spectacle. Des œufs commençèrent presqu'en même temps à être distribués aux invités et Jonathan reçut le sien, intrigué et se demandant ce que ce pouvait être. 

Spoiler:

Mots: 381.

Mark a de la chance d'avoir de l'autorité, sinon Félicia aurait pu le remettre à sa place. Il n'a rien compris et ne comprendra sûrement jamais. En réalité, Félicia sait que personne ne la comprendra vraiment car elle a été élevée avec des principes différents. A-t-il vraiment pensé qu'elle ne voulait pas se marier ?
Félicia est certes très réticente à l'idée du mariage, mais elle sait qu'un jour, elle se mariera, par amour exclusivement, sinon cela n'aurait aucun sens pour elle. Le mariage d'amour revêt une grande importance pour Félicia, car elle a été éduquée sur l'importance de l'amour véritable par sa mère qui s'est mariée par amour.
Avec politesse et courtoisie, elle répond à Mark pour éviter tout scandale et pour ne pas le choquer davantage.

"Je n'est jamais dit que je voulait être seule, Docteur Healey, et je sais très bien ce qu'est l'indépendance.
Et pour le mariage, pas d'inquiétude je désire me marier."

Alors qu'ils sont retournés sur le bord de la piste, Félicia écoute attentivement ce que dit Mark. Ses mots la mettent en colère sans aucun doute, elle ne sait pas pourquoi sa mère le respecte finalement. Il ne comprend vraiment rien, ou alors c'est elle qui ne comprend pas.
Elle le laisse parler malgré qu'elle aimerait parler elle aussi, dire ce qu'elle pense et ce qu'elle veut. Mais elle ne dit rien, pour éviter d'avoir des problèmes. Elle reste calme et fait mine d'être une miss, bien élevée.
Mais tout ce qu'elle veut, c'est hurler dans cette salle, crier comme elle crie intérieurement. Mais elle ce retient et arbore un ton polie et calme.

"Pourquoi faut-il que se soit si difficile pour juste aller présenter de simples excuses. Je veux juste."

Elle s'arrête en plein milieu de sa phrase décidant d'arrêter de rétorquer pour éviter les problèmes, comme une miss pourrait faire. Mais dans ses pensées, elle veut juste s'échapper d'ici. Elle veut juste être prise en compte, elle veut juste être libre de ses choix. Malheureusement, dans cette salle, ce n'est pas possible. Dans ce monde, ce n'est pas possible. Elle soupire de résignation et parle d'une voix calme.

"Je vais prendre mon mal en patience et attendre alors, et mes excuses si je vous fait croire que j'étais contre le mariage. Et sur les autres sujets."

Au moment où elle prononce ces paroles, elle regarde la pupille un instant puis lui agresse un sourire polie presque amicale, espérant qu'elle l'invite à parler, puis la rouquine détourne le regard vers la salle de bal, où une acrobate réalise des acrobaties merveilleuses. Félicia la trouve extrêmement douée.
Cependant, elle bouillonne de colère intérieurement, sans laisser paraître cette émotion, la dissimulant et agissant comme si les paroles de Mark Healey ne l'avaient pas mise en rogne. Elle souhaite juste qu'il s'en aille pour pouvoir s'éclipser sur le balcon, prendre l'air, rassembler ses pensées et ne pas retourner à ce maudit bal.

Résumé:

Tenue et coiffure de Félicia:

Elle n'avait pas tord. Les cygnes noirs, bien qu'ils soient noirs, pouvaient quand même avoir quelques plumes blanches, songea t-il en la regarda fixer d'une main habile la plume dans sa chevelure à l'aide de ses épingles à cheveux. Il sourit en la regardant faire sans pour autant s'attarder trop de peur de manquer de respect.  Alors qu'elle lui demandait son avis, il répondit le plus sincèrement du monde : « Absolument magnifique. Cela parfait le tableau. »  

Avant qu'ils n'ait le temps d'ajouter quoique ce soit d'autres ou de parler autre chose, la demoiselle aperçut sa sœur au loin et s'excusant près de lui, elle lui dit qu'elle devait absolument aller lui parler. Bien qu'il ressente une pointe légère de déception, Edward n'était pas de ceux qui se mettait entre les familles et il savait combien les liens entre membres de la même famille était important. Il ne se mettrait jamais en travers de la famille. De plus, il était convaincu qu'ils se reverraient plus tard. Il la salua selon les convenances avant qu'elle ne s'en aille et c'est alors qu'il réalisa qu'on avait commencé à distribuer des petits œufs aux invités... Intrigué, il s'en saisit d'un sur un plateau qu'on lui tendait et observa attentivement son œuf, se demandant avec curiosité quelle autre surprise leur réservait la soirée.

Il n'avait pas oublié qu'il avait noté son nom pour une seconde danse, cette fois avec la très chère amie à Judith, Miss Devereaux.  En attendant il continua de regarder le spectacle fabuleux de la trapéziste sans dissimuler son admiration évidente.


Mots: 261.

Spoiler:

Sauvée par la fin de la musique et donc de la danse Amélia n’allait certainement pas argumenté avec Maximilien. Même si elle pouvait se montrer courageuse elle n’était pas téméraire. Elle se consola en se disant qu’elle avait essayé et qu’après tout si ils passaient à côté de quelque chose c’était leur propre perte et pas la sienne. La comtesse le salua comme la convenance le voulait puis elle le laissa la raccompagner au bord de la piste. "Merci Sir Rosenbach et je suis désolé si je vous ai offensé d’une quelconque manière, ce n’était pas mon intention." lui dit-elle sincèrement.

Les yeux attirés vers le plafond Amélia admira le spectacle qui se déroulait devant leurs yeux avec beaucoup d’admiration. Un domestique passa alors lui proposant un œuf, la brune s’en saisit d’un sans vraiment trop réfléchir avec un léger sourire. "cette soirée est décidément pleine de surprises" pensa-t-elle. Son attention revenu quelques instants au plafond avant que son regard remarque sa chère amie Georgiana, seule, la parfaite occasion d’aller lui parler et de la féliciter. "Lady Mountbatten!"
La salua-t-elle avec un sourire. "Permettez moi de vous féliciter pour ce bal, vous vous êtes surpassée! Et je pense que nous ne sommes pas encore au bout de nos surprises." Dit-elle en baissant les yeux vers l’œuf qu’elle tenait encore en main. "Qu’est-ce qu’il faudrait pour que vous me dites à quoi vont servir ces œufs?" Lui demanda-t-elle d’un air malicieux se doutant que la marquise ne laisserait pas lui échapper une telle information.

Résumé:

carnet de bal:

Je suis impressionné par le bal, jusqu’ici, et je suis certain ne pas être au bout de mes surprises. La première danse commence et j’observe les couples formés sur la piste de danse. La musique emplit la pièce, les robes virevoltent doucement alors que les invités mis deux par deux se déplacent en rythme sur la piste. Mon frère en fait partie, accompagné d’une jeune femme que je ne connais pas. Il faut dire que je n’ai pas encore été présenté à beaucoup de monde. Il y a quelques jours, je suis allé à l’opéra avec mon cadet et mes deux sœurs. Il s’agissait d’une de mes premières véritables sorties en société et mon aînée en a profité pour me présenter un certain nombre de personnes. Je me demande si, ce soir, Henry me présentera à son tour à un grand nombre.

J’ai également envie de rejoindre la piste de danse mais pour cela, il faudrait que je parvienne à inviter une jeune femme. Je ne suis pas spécialement timide mais encore assez mal à l’aise dans ces conventions que j’essaye tant bien que mal de respecter. Je repère plusieurs visages familiers et tente de me rappeler leurs noms. Mon regard se pose sur une jeune femme dont je me rappelle tout particulièrement, sur la piste de danse. Miss Healey. Nous nous sommes rencontrés à l’opéra, justement. Elle porte une superbe tenue, sans surprise au vu du thème du bal de ce soir. J’aimerais beaucoup l’inviter à une prochaine danse, si j’en ai l’occasion.

Je suis forcé de détourner mon intention pour ne pas sembler trop insistant et surtout parce que la première danse prend fin. Je remarque que mon frère, accompagné, s’avance vers moi et je me pare d’un léger sourire. Nous n’avons pas le temps d’échanger que le drap doré recouvrant le plafond dévoile une baie vitrée ainsi qu’une trapéziste qui commence un spectacle particulièrement gracieux. Tout est vraiment fascinant et je me demande ce que la soirée nous réserve encore. Comme mon aîné, je prends un œuf dans le panier sans comprendre de quoi il peut bien s’agir. Il semble que nous ne soyons qu’au commencement de ce qui est une superbe soirée pour faire mon entrée dans la société. Je m’approche de Henry qui me présente Miss Eurydice Dévereux et je la salue comme les conventions le demandent.

-Je suis enchanté de faire votre connaissance, Miss Dévereux. J’espère que vous passez un bon début de soirée.

Mon frère souhaiterait-il que je l’invite à danser ? Mon regard croise celui de Henry puis se lève vers le spectacle auquel nous assistons.

-Tu avais dit vrai, Henry, ce bal est impressionnant.

 

Sorcha termine sa prestation de la plus gracieuse des façons sous une pluie d'applaudissements et de regards émerveillés. Lentement, son trapèze descend, lui permettant de rejoindre le sol désormais parsemé de plumes duveteuses. Chaque mouvement des convives les souffle avec légèreté et les fait danser élégamment comme en suspend.

Alors que les conversations vont bon train, certains se rafraichissent autour de la fontaine de glace où ils peuvent apprécier les fruits givrés dans leur champagne, tandis que d'autres préfèrent se régaler des mets délicieux proposés à la table des dégustations.
Les domestiques chargés de paniers en forme de nids terminent de distribuer leurs œufs, puis disparaissent dans une synchronisation parfaite, laissant les possesseurs des précieux objets tout à leur curiosité !
Soudain, un bâton d'apparat retentit sur le marbre froid de la salle de bal afin d'attirer l'attention de tous et Clara, la Comtesse douairière et mère de Lord Adrian Mountbatten, annonce :

- Chers convives, vous pouvez ouvrir les œufs que les domestiques vous ont distribué ! Vous trouverez à l'intérieur de ces petits objets une plume de couleur ! Sachez que votre partenaire pour la prochaine danse, en a obtenu une similaire à la votre ! Trouvez-vous et rejoignez la piste !

L'orchestre reprend une petite musique d'ambiance le temps que les couples se forment. Les rires fusent et les regards s'échangent ! Les dames se hissent sur la pointe de leurs pieds. Les messieurs tordent leur cou. Qui dansera avec qui ?! Rapidement la foule se mélange et les premiers couples se forment.
Une fois tout le monde rassemblé, l'orchestre entame les notes de cette nouvelle danse qui s'annonce bien plus enlevée que la première !


Note : Etant donné que vous devez trouver votre cavalier/cavalière, les dames peuvent également aller à la rencontre de ces messieurs !

DANSE ACTUELLE:

Félicia sourit aux paroles de Mark lorsqu'il s'excuse d'avoir mal compris ce qu'elle voulait dire. Félicia a toujours été claire dans sa communication, mais il est vrai que dans des situations tendues comme celle-ci, elle fait attention à ses mots, ce qui peut parfois prêter à confusion sur ses véritables intentions.

En comprenant cela, Félicia réalise que le docteur Healey a probablement mal interprété ce que Félicia essayait de lui exprimer. Il est important de prendre le temps de bien écouter et de se mettre à la place de l'autre pour éviter les malentendus. Félicia apprécie le geste de Mark de reconnaître son erreur et de chercher à rectifier la situation.

"Vous êtes pardonné Docteur Healey. Bonne soirée à vous aussi."

Elle s'incline une dernière fois avant qu'il ne parte. Ensuite, elle se dirige vers sa tante pour lui demander de l'accompagner afin de présenter ses excuses à la pupille.

"Anne je voudrais vous posez une question, c'est à propos de la pupille, je-"

Sa tante l'interrompt immédiatement, un sourire radieux aux lèvres, pour lui tendre un œuf. Félicia regarde l'œuf puis sa tante. Avant que la question ne puisse être posée par la rouquine, sa tante prend la parole.

"Regarde Félicia, cet œuf te dira avec qui tu dansera dans quelque instant."

Félicia est perplexe: un œuf ? Elle fixe sa tante, convaincue qu'il s'agit d'une mauvaise blague. En observant les autres invités autour d'elle, elle remarque qu'eux aussi tiennent un œuf entre leurs mains. Intriguée, elle décide finalement d'ouvrir l'œuf. Sa tante est prête à la réprimander pour avoir ouvert l'œuf trop tôt. Cependant, une annonce de l'organisateur de bal informe les invités qu'ils peuvent désormais ouvrir leurs œufs. Félicia tourne son regard vers sa tante avec un sourire moqueur. Soudain, le visage de sa tante s'illumine, alors qu'elle regarde Adrian ouvrir également son œuf.

"Oh mon dieu, tu vas danser avec Adrian Mounbatten ! C'est merveilleux !"

Félicia soupir. Encore une danse, vraiment ? Elle écarquille les yeux et tourne son regard vers sa tante.

"Vous devriez le crier plus fort aussi !"

Anne fixe un regard sévère sur Félicia. Elle s'approche d'elle et commence à remettre en place ses cheveux roux. Félicia détourne la tête, cherchant à échapper aux mains de sa tante.

"Je suis très bien ainsi laissez moi."

Dit-elle en fronçant les sourcils. Elle soupire en regardant la pupille, puis une idée lui vient.

"Anne si je dance avec cet homme, vous m'accompagniez pour parler avec la pupille."

Sa tante l'air choquée rétorque.

"Ah non pas de chantage avec moi jeune fille."

Félicia la regarde moqueuse.

"Très bien alors je vais aller m'éclipser sur le balcon, vous pourrez expliquer sans problème à Adrian Mounbatten que-"

Alors que Félicia s'éloigne sa tante l'attrape aussitôt.

"Très bien, je t'accompagnerai."

Un sourire triomphant illumine le visage de la jeune rouquine. Elle s'éloigne de sa tante, tenant la plume à la main, puis se dirige vers l'homme qui tient la même plume. Le stresse monte, elle voulait être seule, et la voilà à encore danser...

Résumé:

Tenue et coiffure de Félicia:

Son verre de champagne à la main, Jane contemplait la fin de la première danse tout en observant l'entrée en scène de la trapéziste. Le spectacle, d'une grande beauté, captivait tous les regards. Autour d'elle, des domestiques distribuaient de petits œufs, attisant ainsi la curiosité des invités. Quelle surprise se cachait derrière tout ce mystère ? Intriguée et son œuf à la main, Jane regardait le spectacle, c’était donc le moment parfait pour elle de se rendre discrètement vers le buffet. Cependant, elle n'était pas la seule à avoir eu cette idée, car ses doigts effleurèrent ceux d'une autre jeune femme en voulant s'emparer d'un petit canapé. « Il n’y a pas de mal, je vous en prie. » dit-elle d’un ton poli. « Je vous laisse volontiers le plaisir de le goûter en premier. » lui répondit-elle amusée.

Ensuite, Léopold Howley arriva. Il connaissait la jeune femme, qui se nommait Miss Hammond. Bien qu'elle ne le connaissait pas personnellement, il est possible qu'ils se soient déjà rencontrés, étant donné qu'il était le fils de l'évêque de Canterbury, une figure influente et largement connue. Monsieur Howley avait sans doute un intérêt envers la demoiselle, la complimentant et s'étant excusé de ne pas avoir pu lui offrir la première danse. Ce genre de démonstration la divertissait car cela faisait écho à ses premières années en tant que débutante il y a plus de vingt ans, le temps passait si vite. « Monsieur Howley, c’est un plaisir de vous voir ce soir. » Elle se tourna ensuite vers Miss Hammond avec un sourire espiègle. « Miss Hammond, enchantée. Vous recevez des compliments amplement mérités. Vous êtes effectivement splendide ce soir. » Elle ajouta en se tournant de nouveau vers monsieur Howley. « Ne vous inquiétez pas pour moi, Monsieur Howley. Recevoir des compliments n'est plus vraiment de mon âge, je laisse ce privilège aux jeunes demoiselles.»

La prestation se termina, et le mystère des œufs fut enfin dévoilé : une plume colorée cachée à l'intérieur permettait de retrouver son partenaire pour la prochaine danse. C’était inattendu et assez rafraîchissant, dans ce monde où tout était régie par des règles strictes, on ne savait pas avec qui on allait danser. Jane remarqua que Miss Hammond et Monsieur Howley avaient tous deux une plume beige, l’homme devait être aux anges. « Il semblerait que votre souhait soit exaucé, Monsieur Howley, vous avez tous deux une plume beige. Miss Hammond, je suis ravie de vous avoir rencontrée, même si ce fut brièvement. J’espère que nous aurons le loisir de nous revoir. Quant à moi, je vais retrouver le gentleman avec la plume rouge.» A ses mots, elle s’éloigna à la recherche de son partenaire de danse qu’elle trouva près de l’orchestre et discutait avec un jeune homme. « Pardonnez mon interruption, il semblerait que vous me devez une danse ? » lui dit-elle d’un air amusé, lui montrant la fameuse plume rouge.

« Le voyage dans les étoiles est un très beau voyage à faire il faut l'avouer. Je me réjouis déjà de recevoir bientôt votre invitation dans ce cas. » lui répondit-il avant qu'elle ne le salue et ne s'éloigne en direction du buffet tandis que Jonathan restait à admirer le spectacle de la trapéziste en ayant complètement oublié sa faim. Il venait sans doute de conclure une nouvelle visite dans la demeure d'une nouvelle demoiselle et Jonathan s'en réjouissait ! Cela voulait dire encore de la nourriture et qui plus est de la nourriture exotique ! Décidément, ses papilles se régalaient ces temps-ci.

Jonathan applaudit de tout cœur lorsque le numéro se termina et il serait bien resté le regarder pendant encore une heure tant c'était un émerveillement pour les yeux. Il reçut entre les mains un œuf et se prit de curiosité pour l'oeuf qu'il tourne entre les mains en se demandant si c'est pour manger ou pas... C'est alors qu'une annonce retentit. C'est la comtesse douairière qui avait prit la parole et Jonathan écouta donc ce qu'elle disait. Il fallait ouvrir l'oeuf et découvrir de quelle couleur était sa plume. Le jeune Winslow s'empressa d'ouvrir son œuf pour découvrir une jolie plume verte – même s'il n'aimait pas trop cette couleur là et qu'il trouvait que ça ne lui allait pas, mais bon on ne pouvait pas tout avoir.

Intéressant donc ! Sa partenaire pour la danse suivante avait reçu une même plume verte. Il se mit à arpenter la salle à la recherche de sa nouvelle partenaire. En passant près du buffet, il attrapa trois amuses-gueules ainsi qu'un verre de champagne (qu'il avait soif!) et ce fut alors qu'il mangeait le dernier de ses amuses-gueules qu'il l'a vit enfin. Elle était là, là-bas, comme si elle cherchait presque à se cacher dans les murs. Evelina... Et elle avait une plume verte comme la sienne à la main ! Quelle coïncidence, justement il avait voulu aller la voir pour lui demander sa troisième danse. Visiblement, elle venait de l'apercevoir aussi et s'était rendue compte qu'ils possédaient une plume de la même couleur car elle avait déjà commencé à se rapprocher de lui. Il la laissa donc venir à lui avant de s'incliner devant son amie avec toujours ce sourire mi-charmeur mi-espiègle qu'il avait toujours.

« Cela me ferait grandement plaisir ma chère Miss Falmouth. Je vous ai aperçue tout à l'heure et je comptais venir m'enquérir de votre personne. Il semblerait que le tirage au sort des œufs m'ait devancé. Comment vous portez-vous ce soir ? Un ravissant petit colibri, si je ne m'abuse ? » Tout en parlant, il lui tendit un bras tout en attendant qu'elle le prenne. Il arborait son éternel sourire envoûtant et naturellement chaleureux. Un sourire qui se communiquait jusqu'à son regard, le faisant briller d'une lueur enfantine qu'il avait encore parfois.

Spoiler:

Mots: 479.

Edward ne bougea pas jusqu'à la fin du spectacle. Enfin, il y eut une annonce de la comtesse douairière qui prit alors la parole pour leur annoncer le but de ces œufs qu'ils venaient tous de recevoir. Il était curieux de savoir ce qu'il en retournait. C'est alors qu'il découvrit leur signification et qu'il ouvrit donc son œuf. C'était une nuance de violet et de bleu pâle dit aussi couleur parme. Il devait retrouver l'autre personne qui avait reçut une plume de la même couleur. Edward se mit alors à parcourir l'assemblée des yeux, s'attardant sur les ladys autour de lui et regardant la plume qu'elles tenaient à la main.

Une femme vêtue d'une très jolie robe de paon attira son attention, ou plus particulièrement la plume qu'elle avait entre ses mains. De la même couleur parme que la sienne. Il se fraya un chemin dans la direction de sa prochaine partenaire pour se présenter à elle – car il ne la connaissait pas – et la salua tout en se présentant à elle et aux autres personnes avec qui elle se trouvait... Dont faisait partie leur hôte de la soirée Lord Mountbatten.

« Bonjour milords, bonjour ladies. Je dois vous féliciter pour cette magnifique soirée Lord Mountbatten. C'est absolument magnifique et ces félicitations vont également à votre mère la comtesse douaririère ainsi que votre épouse. » Puis, il se présenta à tous. « Permettez-moi de me présenter. Lord Edward Stanhope, neveu du vicomte de St Vincent et je crois que je suis assorti pour la prochaine danse avec vous mademoiselle... ? » dit-il tout en terminant sa phrase et posant les yeux sur lady Curzon, attendant qu'elle se présente à lui et qu'elle puisse compléter sa phrase inachevée. « Si vous me le permettez. » acheva t-il aimablement.

Mots: 299.

Spoiler: