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Les Chroniques de Londres
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Hey, how you doin' ? [Amelia]

Calahan Thorn
Calahan Thorn
Malfrat
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Emploi : Malfrat. Faire partie d'un gang de rue c'est un métier en soi non ?
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Message() / Mar 12 Mar - 0:36
Calahan Thorn


Hey, how you doin' !





Une nouvelle saison, c'est une nouvelle cuvée de proie potentielles pour le voleur qu'il est ! A chaque fois, la populace de Londres est rebrassée au gré de la vie et de ses aléas. Des entrées dans le monde qui poussent certaines familles à sortir de leur campagne, des veuves ramenées à la capitale par le décès de leur cher mari... Ses proies préférées ! Il est si facile de s'insinuer dans la vie de ces femmes esseulées. Immoral direz-vous ? Sans doute. Mais Calahan n'a jamais prétendu être un enfant de cœur et pour sa défense, il traite toujours ces dames avec le plus grand respect. A sa façon, il les respecte. Pour la plupart. Et si elles veulent lui faire plaisir en lui payant de jolis vêtements et en l'amenant à des dîners mondains et bien qui est-il pour le leur refuser ? Tout ce qu'il leur offre en échange c'est le plaisir de sa compagnie et le bonheur de se sentir importante pour quelqu'un. Une douce illusion si on lui demande son avis. Il ne fait rien de mal au fond. Il leur tient compagnie, en échange de quoi elles le gâtent un peu... Donnant, donnant !

Et ce soir ne fera pas exception. La Saison a déjà commencé depuis quelques semaines et doucement, le malfrat se hisse au gré de ses contacts à travers les mondanités. Il y a ses bienfaitrices habituelles et il y a les nouvelles. Ce soir, il retrouve la Baronne. Une femme relativement âgée et un peu trop effrontée à son goût mais qui l'amuse grandement pour sa témérité. Si on lui avait dit que des femmes de son âge pouvaient encore avoir une telle libido il ne l'aurait jamais cru. Pour autant la nécrophilie, très peu pour lui ! Donner de son temps est une chose. Son corps ? Ca se mérite pardi ! Il ne le donne pas à n'importe qui et encore moins à des femmes assez âgées pour être sa mère, voir sa grand-mère. Non mais oh ! Il n'est point un homme facile !
Enfin quand ça l'arrange...

Assis sur un tabouret au capitonnage légèrement défoncé, Cal s'efforce de voir ce qu'il fait dans le miroir légèrement piqué par le temps. A l'aide de son doigt, il applique le maquillage qu'il a piqué aux filles sur le reste de son cocard en grimaçant légèrement sous les gloussements amusés des prostituées autour de lui.

- Calahan, tu veux que je te tresse les cheveux après, se moque Marianne.

Le gangster la regarde à travers leurs reflets et singe un fou rire avant de lui adresser un doigt d'honneur dont la sévérité n'atteint pas son regard amusé malgré tout. Qu'elles se foutent de lui si ça les amuse. Rira bien qui rira le dernier.

- Foutez-vous encore de moi et je vous coupe les tiffes si courts que je pourrai voir mon reflet sur vos crânes !

Les filles redoublent de gloussements avant de se disperser tel un essaim d'oiseaux, lui faisant secouer la tête. Pour la crédibilité on repassera, mais en même temps elles savent toutes pertinemment qu'il ne leur fera jamais le moindre mal. Après tout il a grandi ici, au milieu de leurs jupons et depuis qu'il est assez grand pour porter une arme au poing, il s'est donné pour mission sacrée de veiller sur elles de son mieux. Le bordel de Madame Ernestine n'est peut-être pas le lupanar le plus luxueux de Londres, mais grâce à Cal et bien qu'il se trouve dans les bas-fonds de la capitale, il n'est pas non plus le pire.

Une fois que son œil au beurre noir est convenablement dissimuler sous les artifices, Cal se coiffe puis s'habille en prenant soin de couvrir ses vêtements de bonne facture offerts gracieusement par Madame Anson sous un long manteau élimé histoire de ne pas attirer l'attention sur lui. A se trimballer comme ça dans East End, il ne ferait pas long feu.
C'est donc son élégante mise habilement cachée que Calahan rejoint les beaux quartiers de Londres où il se débarrasse de la guenille avant de la planquer dans un recoin du massif de fleurs jouxtant la demeure de sa bienfaitrice du soir. A présent tiré à quatre épingles, il rajuste sa veste et gravit les marches du perron afin de frapper à la porte. Lady Carrington apparait presque aussitôt, tout sourire. A croire qu'elle surveillait son arrivée à travers la fenêtre !

- Milady...

Cal la gratifie de son sourire le plus charmeur et d'un baise main plus long que la convenance ne l'exige avant de caler chaleureusement les doigts de la baronne au creux de son bras afin de l'escorter jusqu'au fiacre qui les attend.
Il apprend qu'ils vont souper chez lord et lady Featherton. Aucune idée de qui sont ces gens, mais il s'en moque ! Ce soir, il dîne aux frais de la princesse comme on dit ! Il ne leur faut pas bien longtemps pour arriver à destination. Très franchement, ils auraient pu y aller à pied mais il parait que ça fait mieux d'arriver en voiture. Encore un truc de nobles à la con...
Cal met pied à terre en premier puis récupère sa cavalière qu'il escorte jusqu'à l'intérieur de la demeure. La bâtisse est immense et follement luxueuse. A l'évidence... Les riches adorent décorer leur intérieur pour impressionner l'extérieur. Beaucoup de convives sont déjà présents et se pressent à l'intérieur de la salle de réception en attendant que le repas soit servi. C'est le moment de sociabiliser. La Baronne son gonfle d'orgueil d'avoir à son bras l'homme le plus beau de la soirée selon elle. Et selon Cal aussi d'ailleurs. La puberté l'a gâté. Il le sait, il était là quand c'est arrivé ! Le sourire poli et l'attitude avenante, le gangster se prête au jeu des courbettes bien que son œil se laisse attirer un instant par le visage d'une jeune femme au minois tout à fait charmant mais au regard presque éteint.

- Lady Montagu... murmure la baronne à son oreille. La pauvre enfant a perdu son mari l'an dernier. Je suis surprise de la voir si vite de retour à la Cour. Oh Lady Lawford est là je devais l'entretenir d'une affaire, je vous reviens vite !

Une jeune veuve. Tiens donc... Délaissé par sa cavalière, Calahan prend du champagne sur un plateau d'argent, son regard sombre se posant sur le visage de ladite lady par dessus le verre qu'il porte à ses lèvres.
Voilà son intérêt désormais totalement piqué.

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Amelia Montagu
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Message() / Sam 16 Mar - 17:05
Amelia Montagu

HEY, HOW YOU DOIN' ?
Amélia Montagu ft. Calahan Thorn


La main posée délicatement sur la poignée Amélia sortit de la pièce tout en faisant en sorte de ne pas faire de bruit. "Dieu merci il a enfin finit par s’endormir" avait-elle lancé à sa gouvernante, qui l’attendait de l’autre côté de la porte, en parlant le moins fort possible. Le petit Lord de la maison qui avait hurlé à la mort pendant plus d’une heure se trouvait maintenant dans les bras de Morphée au plus grand soulagement de sa mère. Nathaniel était pourtant un enfant qu’on qualifierait de facile à vivre toujours souriant, affectueux et calme mais ce soir là rien n’y faisait. La gouvernante avait tenté de coucher le petit chérubin dans sa chambre pendant que sa mère elle se préparait à rejoindre la demeure des Featherton où elle avait été invitée à dîner. Une heure passait et Mary, n’arrivait pas à endormir le petit garçon qui hurlait à en perdre le souffle. La jeune fille s’était donc résignée à aller chercher la Lady se disant que sa propre mère arriverait peut-être à calmer l’enfant. Amélia c’était donc résiliée à le sortir de la nurserie et à l’endormir dans sa propre chambre ce qui marcha très bien.

"Je suis vraiment désolée de vous avoir dérangé, je sais que vous avez ce dîner mais je ne savais plus quoi faire j’ai bien cru qu’il allait finir par s’évanouir à force d’hurler comme ca" lança Mary alors que les deux femmes marchaient en direction des escaliers avant de commencer à descendre. "Ne t’en fais pas, tout va bien. Je suis juste soulagée qu’il ait finit par s’endormir." avait-elle répondu. "Peut-être que c’est un signe que je ne devrais pas aller à ce dîner ce soir ?" avait-elle continué en s’arrêtant subitement se trouvant maintenant dans le hall de la maison. La gouvernante s’arrêta à son tour et se mit face a la jeune femme. "Non au contraire, sortir vous fera le plus grand bien croyez moi. De plus j’ai entendu dire qu’il y aurait du beau monde ce soir chez Lord et Lady Featherton. Ce n’est pas très loin en plus, j’enverrai quelqu’un vous chercher au moindre problème." annonça Mary pour rassurer la comtesse. "Merci Mary, tu es un ange tombé du ciel." L’avait-elle remercié.

Amélia enfila ses gants puis prit la direction de la voiture qui lui avait été préparée. Le trajet ne fut pas bien long mais assez pour faire monter l’anxiété de la jeune maman. Elle avait confiance en Mary et savait que tout se passerait bien à la maison. Dans le pire des cas quelques minutes lui suffiraient à retrouver sa demeure si la situation le demandait. Les chevaux s’arrêtèrent et on aida la comtesse à sortir de la voiture. La brune se para de son plus beau sourire et entra chez ses hôtes. La comtesse salua Lord et Lady Featherton comme la convenance l’exigeait avant de retrouver la compagnie de Lord et Lady Haskett, des amis de longue date. Lord Haskett offrit à chacune des deux femmes une coupe de champagne. L’alcool n’était pas spécialement le breuvage préféré de la comtesse mais c’était bon pour les nerfs.

Après quelques minutes de discussions Lady et Lord Haskett prirent congés d’Amélia pour aller saluer d’autres invités. La brune n’était seule que depuis quelques secondes lorsqu’elle vue Lord Barnet se diriger vers elle. Robert Barnet était un ami du défunt comte de Kilmartin. Robert n’était pas une personne qu’Amélia portait dans son cœur. Un homme au physique pas vraiment avantageux et qui avait immédiatement essayé de la séduire à son entrée dans la société. Des demandes qu’Amélia avait refusées à maintes reprises mais Lord Barnet se montrait insistant et revenait à la charge à la moindre occasion. Les avances ne cessèrent qu’à l’annonce des fiançailles d’Amélia et d’Oliver. Il était évident que la brune ne s’attendait pas à le voir ici ce soir-là et maintenant que son ami était enterré six pieds sous terre la voie était libre pour lui.

Amélia se débarrassa immédiatement de son verre et commença à se diriger vers la terrasse en espérant qu’il éviterait le scandale en la suivant. Il la désirait mais Amélia espérait quand même qu'il la respecte assez pour ne pas qu'on les surprenne seuls lors d'un diner. Seulement voilà sur son chemin Lord Russell recula sans faire exprès dans la jeune femme. Un geste suffisant pour que dans son élan Amélia se retrouva bousculer sur Calahan. Bien que pour le moment elle ignorait tout de lui. Le pauvre homme reçu d’abord son coude dans le ventre puis tout son corps. N’ayant pas pu contrôler cette maladresse la comtesse se retourna confuse et honteuse pour voir qui elle venait de bousculer. Elle découvrit ce beau brun et croisa son regard qui la déstabilisa l'espace d'une seconde. Qui était-il?

-Je vous prie de m’excuser, je ne voulais pas vous faire de mal. J’aurais du mieux regarder où j’allais et Lord Russell ne m’aurait pas rentré dedans. Amélia détacha son regard de celui de Calahan pour le poser sur sa robe où elle passa rapidement ses deux mains comme pour la remettre en place bien qu’il n’y en avait pas besoin. Vous penseriez qu’un homme aurait assez d’honneur pour ne pas venir courtiser la femme d’une personne qu’il disait son ami aussitôt que cet ami est enterré. A ces mots Amélia porta sa main a sa bouche avant de relever son regard vers son interlocuteur qui semblait plutôt confus. Je suis vraiment navrée je n’ai pas réalisé que je pensais à voix haute. Tout ce qu'elle espérait c'est que cet homme ne lui tiendrait pas rigueur de sa maladresse, bien qu'elle était involontaire de sa part et surtout de ses paroles qui lui avaient échappées.

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Amélia Félicité Grace Montagu

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Calahan Thorn
Calahan Thorn
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Message() / Sam 6 Avr - 16:04
Calahan Thorn


Hey, how you doin' !




A le voir évoluer au milieu de ce luxueux salon, personne ne se douterait qu'il sort du caniveau. Calahan est devenu habile dans l'art de la tromperie mais il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Hors la noblesse ne regarde jamais rien d'autre que son nombril. Il est inconsevable pour eux qu'un homme tel que lui, vêtu de façon semblable à la leur, bien fait de sa personne, qui partage leurs codes d'élocution et leurs manières, ne puisse appartenir à un autre milieu que le leur. Ce qui lui facilite grandement les choses pour jouer à leurs dépents. Le gangster boit leur champagne et mange leur nourriture. Dort dans leurs draps. Couche avec leurs femmes. Et tout ça sous leur nez quand il lui cracheraient probablement au visage si ils savaient d'où il vient.
Calahan n'a pas honte de ses origines. A vrai dire, même si il en a bavé étant donné le milieu hostile dans lequel il a grandi, il en est fier. Au moins ce monde là, il est vrai. Ce n'est pas que de l'esbroufe et du paraitre. Il est un batard de la noblesse. Un lien entre les puissants de ce monde et les laissés pour compte comme il en existe tant. Mais contrairement à ses semblables que la noblesse a choisi de laisser derrière elle et d'oublier comme on jette un déchet, une erreur, il ne cherche pas la moindre connexion avec son père. Oui il est curieux parfois lorsqu'il se regarde dans un miroir de savoir quels traits il lui a laigué. Il se souvient si peu de sa mère... Après toutes ses années son visage est devenu flou. Il n'a de souvenirs d'elle que son parfum. Le son de sa voix. La façon qu'elle avait de l'étreindre parfois. Pour le reste... Il était jeune et ne sait plus d'elle que ce que Mina et les autres filles du bordel lui racontent parfois. Mais il ne veut rien avoir à faire avec ce type.
Parfois, lorsqu'il se retrouve dans de tels lieux au milieu de toutes ces personnes riches et déconnectées du monde réel, il se demande ce que ça lui aurait fait de grandir avec son père plutôt que sa mère. A n'en pas douter, il serait drastiquement différent... Sans doute un de ces pompeux abrutis qu'il ne peut pas voir en peinture. Non il est parfaitement satisfait de celui qu'il est aujourd'hui. Oui il court après l'argent et le confort. Mais il se les procurera pas lui-même en dépouillant ceux qui drainent les gens comme lui et non pas grâce à un père qui les a laissé sa mère et lui à crever dehors avec une simple bourse remplie de quelques pièces pour se donner bonne conscience.

Son verre suspendu près de ses lèvres après en avoir bu une gorgée, Calahan observe la jeune veuve qui vient de lui être désignée. A moins d'être sûr de son coup, il ne s'attaque jamais à des femmes de cet âge là ayant perdu leur époux car généralement, il y a encore bien trop d'entourage pour le laisser libre d'exercer son emprise, aussi bienveillante soit-elle.
Car si il se sert de ces épouses esseulées et malheureuses pour se faire entretenir, il le fait toujours dans le plus grand respect possible. Il joue le fils présent. L'ami dévoué. Il prend tout rôle nécessaire selon les circonstances. Mais jamais il ne dépasse les bornes en blessant qui que ce soit si il peut l'éviter. Mina qui s'est occupée de lui après le décès de sa mère lui botterait le cul si elle apprenait qu'il a malmené une femme de la sorte.
Mais avec celle-ci, elle a ce quelque chose qui lui donne envie d'aller tâter le terrain. Etant donné son jeune âge il ne tentera pas de se faire coucher sur son testament il sera sûrement crevé avant elle. Mais d'autres choses son possibles... Cal se met donc en chasse et le manège du vieux libidineux autour de Lady Montagu ne lui échappe pas. Vieux porc. Des types comme lui il en a vu passer des centaines au bordel. Déjà qu'ils ne sont pas gâtés par la nature, on pourrait penser qu'ils ont au moins quelques manières mais non. Leur argent leur donne l'audace de croire qu'ils peuvent tout se permettre...

La veuve qui cherche visiblement à fuir cette présence malvenue, se fait percuter par un des invités que Calahan ne connait pas. A croire que tous ces crétins ne regardent jamais autour d'eux. Le nombre de personnes se rentrant les unes dans les autres lors de ces mondanités est affolant...
Cal tique lorsqu'il reçoit le coude d'Amélia dans le ventre mais ses abdominaux en béton lui épargnent une douleur trop vive. Dans un reflex souple il enroule instinctivement son bras autour de sa taille afin de lui éviter la chute. Une fois certain qu'elle est stable, il la lâche et essuie sa veste sur laquelle une bonne partie du contenu de son verre s'est déversé.

- Ce n'est rien. Je n'aimais pas cette veste de toute façon.

Le sourire est charmeur et le regard espiègle derrière les mèches sombres de ses cheveux qui tombent sur son front. Il repose son verre désormais vide sur le plateau d'un serviteur et laisse ses yeux suivre ses mains fines sur sa robe. Il lui proposerait bien son aide pour remettre en place sa robe qui n'a pas besoin de l'être mais il parait que cela ne se fait pas. Encore moins avec une lady.
Cal hausse ses épaules sans se départir de son expression rieuse.

- Soyez tranquille personne n'en saura rien de ma bouche milady. Cependant... je ne puis blâmer cet homme. Calahan Thorn.

Pas de Sir ni Lord. Il ne cherche pas à s'en cacher. Il a appris il y a bien longtemps que les meilleurs mensonges viennent de la vérité. Il ne cache jamais qui il est. Disons juste qu'il omet certains détails...

- Sans vouloir vous offenser à mon tour, dois-je vous adresser mes condoléances ou mes félicitations pour le décès de votre époux ? demande-t-il sur le ton de la confidence.

La question est légitime. Bon nombre de femmes se réjouissent généralement de leur veuvage, surtout à un si jeune âge et Cal veut savoir sur quel pied danser. Puis avec son humour et son charme on lui pardonne généralement aisément ses "maladresses".


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Amelia Montagu
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Message() / Mer 24 Avr - 18:01
Amelia Montagu

HEY, HOW YOU DOIN' ?
Amélia Montagu ft. Calahan Thorn


De retour dans la société Amélia avait naturellement reprit sa place. Retrouver les mêmes personnes qu’elle avait quittées, les mêmes conversations, les règles de bienséances et bien d’autres encore. Au fond c’était comme si elle n’était jamais partie. Tout ce pour quoi on l’avait élevé et qu’on attendait d’elle était revenu comme si elle n’était jamais partie. Comme un bon soldat qu’on envoie à la guerre. Comme un robot bien programmé. Comme une marionnette dont on tirerait les fils. Pourtant au fond d’elle, elle se sentait différente et avait l’impression d’avoir vécue toute une vie durant sa période de deuil.
Evoluant dans cette soirée comme un caméléon dans un monde qu’elle connaissait par cœur. Saluant ses hôtes, discutant avec de vieux amis et profitant d’un verre de champagne ; plus les minutes passaient et plus elle se sentait à l’aise d’être de nouveau en société. Elle redevenait Amélia Montagu. Pas la mère, ni la veuve, juste elle pour ce soir et cela lui faisait le plus grand bien. Il fallait croire que c’était un de ces jours où le deuil semblait un peu plus léger à porter que d’autres.

Les soirées sociales réservaient toujours leurs lots de surprises. La musique, la délicieuse nourriture, les belles tenues et les gens (bon peut-être pas tous il faudrait l’accorder) faisaient partis des choses qu’Amélia aimaient le plus. Surtout dans une demeure si belle comme celle des Featherton où elle se trouvait ce soir. Ce que la comtesse considèrerait comme une mauvaise surprise ? Se faire bousculer par un Lord alors qu’elle tentait de fuir la présence importunant de Lord Robert Barnet par exemple. Ce genre de choses arrivait bien plus souvent qu’on ne pouvait y penser mais cependant Amélia n’était jamais impliquée. Du moins jusqu’à ce soir.
L’insistance de Lord Barnet était également ce que la brune considérait une mauvaise surprise. C’était la première fois qu’ils se retrouvaient depuis qu’ils avaient enterrés Oliver. Visiblement plus d’un an après il semblait ne pas vouloir lâcher l’affaire. Un entêtement que la brune ne voyait pas d’un bon œil et dont il fallait qu’elle se défasse au plus vite. Fuir dans l’autre direction fut la solution la plus simple. Une autre bonne surprise ? Dans sa chute elle fut rattrapée par Monsieur Calahan Thorn. Bien que honteuse de sa maladresse et de l’avoir percuté, même si involontaire de sa part, elle était reconnaissante qu’il ait été là pour la sauver d’un embarrassement encore plus grand.

Les idées remises en place et après s’être embarrassé un peu plus en laissant ses pensées sur les actes de Lord Barnet s’échapper à voix haute, elle faisait enfin face à son sauveur. Le pauvre se retrouvait maintenant avec une veste ruinée bien qu’il ne lui en tenait pas rigueur et que ça semblait être le dernier de ses soucis.

"Alors je me dois de vous la remplacer avec une qui sera plus à votre goût." Une façon de réparer la maladresse dont il avait été victime malgré lui et également de le remercier de lui être venue en  secours. La comtesse fut soulagée quand l’homme, dont elle connaissait enfin l’identité, promit de garder pour lui les mots qui lui avait échappés. "Je pense que c’était une manière de me complimenter alors je crois que je dois vous remercier." Répondit-elle avec un sourire mi amusé et mi offensé. "Amélia Montagu, comtesse douairière de Kimartin." Se reprit-elle plus sérieusement. "Et ça, ça serait Lord Robert Barnet dont vous m’avez sauvé visiblement." Continua-t-elle en voyant l’homme revenir sur ses pas à la vue de Calahan et Amélia ensemble.
Si il devait lui présenter ses condoléances ou ses félicitations pour le décès de son époux ? Voilà une question bien impertinente et peu convenable. Même si il était évident que certaines se réjouissait d’une telle chose les règles de société étaient telles qu’on ne présentait que des condoléances. Pas de titre et peu de connaissances des manières sociales ? De toute évidence sa place n’était pas ici. "Les gens me présentent leurs condoléances en général. Et ils auraient raison. C’était un homme formidable et très regretté."
Cet homme bien mystérieux, bien qu’il manquait de quelques codes sociaux, avait piqué sa curiosité. "Pardonnez-moi, mais… Vous vous êtes présenté sans titre et de toute évidence même si vous vous présentez très bien, vous ignorez encore quelques codes de la société. Et je ne peux m’empêcher de me demander à quoi ou qui devons nous votre présence ici ce soir?" Elle ne voulait absolument pas l’offenser au contraire, elle était simplement curieuse. Et si discuter avec lui pouvait éloigner Robert alors c’était encore un plus.

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Amélia Félicité Grace Montagu

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