Event || Garden Party de Pâques - Saison 1819

Dimanche 11 Avril 1819

Alors que les commémorations pour l'ascension du fils de notre seigneur ont pris place en cette matinée de Pâques, les habitants de la ville de Londres ont été invité à par la royauté et autres grand pontes de la ville à se joindre aux festivités mises en place pour cette fête religieuse.
Ainsi, alors que la ville avait rejoint les bancs froid des différentes églises de Londres, écoutant avec tantôt de la dévotion, tantôt de l'ennui, les différentes sermons des prêtres anglican qui parlaient à chacun de la résurrection du Christ.
Si chacun était rentré chez lui pour prendre quelque repas bien mérité, profité de la douceur de la journée, se changeait, peut être même, car une tenue d'église n'est point une tenue de fête, chacun se préparait pour les événements qui débuteraient en ce début d'Après-Midi.
Afin de fêter pâques et de suivre certaines traditions des plus apprécié par feu sa majesté, les jardins de Vauxhall ont été aménagé durant la veille et une partie de la matinée par différents domestiques et commerçant qui avaient pour mission de décorer au mieux les lieux, mais surtout de préparer les activités à venir.
C'est ainsi qu'attendue pour les alentours de 14H, les invités pourront rejoindre les jardins, emplit de fleurs et de décorations, de topiaires en formes de lapins et de tables sur lesquelles repose différents objets tel que des œufs, des clochettes et des chocolats, autant d'activités à venir qui sauront titiller la curiosité de chacun. Pourtant, ce qui attirera certainement le plus l'attention sera les sacs de toile posaient plus loin, les canards de bois flottant sur une marre et les confiseurs patientant avec des barbes à papa et des caramels. Aujourd'hui, la populace se mêlerait à la noblesse dans une grande Garden Party où chacun pourrait s'amuser, mais pour l'instant, admirez, observez, rassemblaient vous et profiter du temps clément, les activités ne tarderont pas à démarrer.

Comment ça marche ?  :
- Les posts ne doivent pas dépasser les 500 mots
- Tous les membres du forum sont les bienvenue qu'importe leurs groupes.
- Nous vous demanderons d'attendre le prochain poste pour les activités.
- Si vous êtes venu à la Garden Party sans être allé à une des messes Pascale de la ville Vous aurez mauvaise presse dans le prochain Whistledown

Une Garden Party. Voila qui était on ne peut plus opportun en cette saison et si la peur de voir cette tradition disparaître avec la regrettée Reine Charlotte avait pu saisir le cœur de la toute jeune duchesse, savoir qu'elle était maintenu lui avait réchauffé le cœur. Certes, la messe de pâques était à ses yeux toujours la même chose au fil des ans. Après tout, il était difficile de se reinventer lorsque l'on parlait de religion et la résurrection du christ fêtée chaque année était tel un anniversaire ou chacun prenait place sur les bancs de l'église de sa communauté pour célébrer celle ci avant de faire bombance ou de revenir simplement à sa vie. En ce dimanche de Pâques important parmi tant d'autres, la Duchesse avait donc suivi la messe du père Howley, l'homme même qui l'avait mariée il y avait a peine trois semaine. Puis, accompagnée de son époux et de sa famille qu'elle avait retrouvé  pour l'occasion, ils étaient rentré se changer en vue de l'événement à venir. Bien sur, ils prirent tous une collation des plus délicieuse avant de se parer de couleurs printanière, laissant à la jeune femme le plaisir de gouter aux couleurs plus vive depuis son mariage contrairement à sa sœur qui devrait se parer de pastel léger. Elle appréciait ces nouvelles couleurs qui semblait rehausser son teint et lui donner un air moins enfantin, car de l'enfance il ne lui restait plus que des souvenirs maintenant que son mari lui avait volé toute vertu.
Ce fut ainsi qu'aux alentours de quatorze heure, la duchesse de Northumberland sorti de sa voiture, en compagnie de son époux, s'engageant dans les jardins de Vauxhall ou la fête avait été installé, se ravissant déjà des couleurs qui envahissaient le parc, des odeurs des stands et des différentes activités qui semblaient se préparaient pour distraire les invités durant l'après midi. Nul doute qu'ils auraient le temps de faire mille et une chose, mais pour l'instant, un simple repérage des lieux était suffisant. Le bras passé au creux de celui de son époux, admirant les stand et cette sorte de fête foraine qui avait été installée un peu plus loin.

Pour une fois, Aidan n’avait pas à se plaindre. Au bras de son épouse, le Duc du Nothumberland avait assisté à la messe de Pâques sans trop rechigner. Il avait remercié le Christ et le Seigneur pour tout ce qu’il lui avait apporté ces derniers mois et surtout pour la protection de la superbe femme à ses cotés. Il n’y avait même pas un mois qu’ils étaient mariés, mais Percy priait déjà pour qu’il n’arrive rien à sa femme ses prochains mois. Il savait sa lignée très prolifique, mais qui sait ce qui pouvait arriver. Alors il pria pour la protection d’Arielle. Puis, au bras de cette dernière et en compagnie de la joyeuse famille, ils étaient rentrés se changer. Aidan avait choisi un costume bleu pour le bonheur de son épouse, tandis qu’il appréciait la voir vêtue de couleurs plus vives. Ils se rendirent finalement aux jardins de Vauxhall. Le duc apprécia les couleurs vives, ne lâchant pas son épousée d’un cil.

- Toutes ces couleurs…N’est-ce pas charmant, ma chère?

La messe de Pâques. Voila un sujet qui était interessant bien qu'incompréhensible. Certes, la jeune femme comme toute personne de sa nature etait croyante et si sa mère était plutot catholique, elle savait son père anglican et en soit elle ne sentais pas tant les différences de religion actuellement. Après tout, elle était dans une église, dans une jolie toilette à écouter un prêtre parler et sermonné, du moins le croyait elle car elle ne comprenait pas tout ce qu'il disait. C'était encore et toujours le souci lorsque l'on était pas native de la langue ou plutot lorsqu'on était encore en apprentissage de celle ci. Néanmoins, le foule était un bon moyen de saisir le moment et l'ambiance. Elle avait remarqué que les paroissiens semblaient ne point trop s'ennuyer, un bon point pour le prêtre. Elle les voyaient ouvrir leurs livret, chanter et elle faisait de son mieux pour suivre, faisant surtout du playback car...et bien c'est difficile de chanter quand on a du mal à déchiffrer les paroles ou a les prononcer. La messe terminée, elle fut ravie de pouvoir quitter la dite église au bras de son père.
Malheureusement ce ravissement ne fut point de longue durée, car, au lieu de pouvoir paresser toute l'après midi avec un livre qui lui faisait envie de longue date, la jeune femme se vit parer d'une nouvelle toilette et d'accessoire fort printannier pour se faire trainer à... une garden party. Si elle savait ce que c'était, elle restait dans ce même sentiment qui l'avait habitée lors du bal à savoir qu'elle allait encore faire tapisserie et ne parviendrait que difficilement à s'exprimer. Si cela pouvait passer avec un seul interlocuteur dans ce genre d'évènement cela devenait très vite brouillon. Néanmoins, elle fit contre mauvaise fortune bon coeur et arpenta les allées des Jardins de Vauxhall en appréciant les couleurs et odeurs, se demandant ce qui pouvait bien se préparer pour la suite des activités.

Si Pâques est un jour particulier pour toute la chrétienté – anglican, comme catholique…- pour Mark, ce n’est pas vraiment un jour différent des autres. Si, il avait bel et bien décidé de faire l’effort surhumain de se rendre à l’église en compagnie de sa fratrie et le reste de la maisonnée, il n’avait cependant jamais atteint le parvis ! Parce que oui, jour de Pâques ou pas, cela n’arrête pas la nature et lorsque la délivrance d’une mère sollicite l’arrivée prompte d’un médecin, ce dernier en oublie forcément ses devoirs de bon chrétien, pour se rendre au chevet de la dame. Cela même le ciel et le Tout-Puissant le lui pardonnera, bien entendu. Après tout, ne devrions-nous pas voir là une certaine symbolique ? Pour autant, Healey n’y pensait guère alors qu’il s’évertuait à son travail.

Rincer d’une matinée haute en couleur, le bon docteur retrouva la chaleur de son foyer où, pensait-il, il pourrait se reposer jusqu’à la prochaine urgence. Que nenni ! Madeleine lui rappela vivement qu’il y avait cet évènement particulier organisé par la royauté. Et s’il le balaya d’abord d’un revers de main, se fût pour se prendre les foudres de la cuisinière, qui lui rappela vigoureusement qu’il avait la charge de marié non pas une sœur, mais deux ! Ainsi que lui-même et peut-être même son frère, pour faire bonne mesure. Mark jura dans sa barbe et se tira lamentablement jusque dans sa chambre pour faire un brin de toilette et changer sa tenue du dimanche pour une plus adaptée à cette petite fête en plein air.

C’est donc avec l’entièreté de sa fratrie – ou quatre Healey pour le prix d’un – que le médecin se retrouva à observer d’un œil épuisé le décorum fastueux et bucoliques des jardins métamorphosés pour l’occasion. Tout un spectacle, cela va sans dire. Le bras d’Ophélia au sien, il porta ses yeux sur les jumeaux avec l’air paternel qui le caractérisait quand il était ainsi entouré de ses frères et sœurs ; de ceux qui avaient été ses premiers enfants. « Ce serait peut-être l’occasion de faire plus de connaissances pour vous deux. » Dit-il à l’adresse de Nyx et de Paul.

Dimanche 11 Avril 1819

Alfred avait laissé Zelmira, son épouse, confortablement se reposer chez eux dans leur maison de Londres. Ce jour-là il y avait une petite brise qui amenait une bonne atmosphère et il était allé pour sa promenade matinale et habituelle à laquelle il avait l'habitude de s'adonner quand il venait à Londres. Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas fait. Les derniers mois s'étaient enchaînés très vite et Alfred était à présent un homme marié - et comblé devrais-je dire aussi. Après tout ce quil avait connu, il connaissait enfin le bonheur d'être un mari qui aimait combler sa femme et bientôt il aurait deux bouches de plus à combler. La vie ne pourrait pas mieux avoir tourné pour lui.

Ils étaient rentrés à Londres il y avait cinq jours de cela et sans nul doute que cette Lady wistledown était déjà déjà courant. Qui sait, Alfred s'était toujours dit qu'elle devait avoir des yeux et des oreilles partout dans Londres pour pouvoir etre au courant de tout. Il n'avait pas eu l'occasion de sortir de chez lui ni de reprendre ses déambulations dans les musées de la ville mais il planifiait cela pour les prochains jours. Il avait entendu parler de cette garden party organisée dans les jardins de Vauxhall et il planifiant d'y aller. Cela allait marquer son retour à la capitale. Il excuserait l'absence de sa femme par le début de sa grossesse puisque cela faisait quelques semaines déjà qu'elle était un peu plus fatiguée et en plus de cela ses nausées matinales n'en finissaient pas.

Alfred se rendit donc à la messe et pria solennellement avec les autres avant de rejoindre ensuite les jardins de Vauxhall.  Il avait toujours aimé se promener dans ses jardins. Il faisait beau ce jour-la, ils allaient donc pouvoir profiter du dehors autant que possible et Alfred était toujours heureux en extérieur.

Résumé: Alfred arrive seul à la garden party et entreprend de se promener un peu, lui qui a toujours aimé le bon air frais.

Dimanche 11 Avril 1819

Edward et sa mère ne se voyaient pas refuser d'être à la messe de Pâques qui allait avoir lieu. D'un, la messe avait toujours été très important dans leur famille et récemment avec la mort de son fils aîné, madame Stanhope passait encore plus de temps dans la prière comme si cela lui permettait de trouver d'une certaine façon la paix dont elle avait besoin pour son fils. C'est ainsi que mère et fils se rendirent à cette messe qui allaient à n'en pas douter attirer beaucoup des riches familles de Londres.  A la fin de la messe, ils rentrèrent chez eux pour se préparer pour ressortir l'après-midi. Les belles dames, tous les messieurs, devaient se parer d'une nouvelle toilette pour assister à une garden party aux jardins de Vauxhall.

Ils se rendirent ensuite au parc de Vauxhall où la fête commençait. Il y avait déjà quelques personnes qui se promenaient dans le parc. Edward venait en réalité plus pour prendre l'air et il aimait beaucoup les parcs de Londres. Beaucoup d'espace pour se promener... A l'entrée du parc, les Stanhope firent la rencontre d'une famille qu'ils connaissaient sous le nom des Winslow. Il s'agissait d'un des noms de Londres que l'on se devait de connaître évidemment. Et comme ils étaient arrivés en même temps, alors ils firent un petit bout de chemin ensemble. Jusqu'à ce que l'un des fils Winslows aperçut apparemment une connaissance et les salua de loin. Une fois à leur côté, Jonathan leur présenta la famille. Les Stanhope s'inclinèrent alors légèrement avant de les saluer : « Enchanté lord et lady Templeton. Je suis lady Clara Stanhope et voici mon fils Edward. »

Résumé: Les Stanhope arrive et rencontrent les Winslows aux portes du parc. Ils font un bout de chemin avec eux jusqu'à voir au loin les Templeton et ils les saluent donc  @Cecelia Templeton @Jonathan Winslow

Dimanche 11 Avril 1819

Les Winslows étaient des assidus à la messe. Ils y allaient chaque dimanche pour prier. Jonathan étant féru de chant, évidemment il prenait donc beaucoup de plaisir à venir chanter. Et puis, ils étaient une de ces familles importantes de Londres qui se devaient de respecter les engagements et de venir aux invitations qu'ils recevaient surtout quand celles-ci venait de la famille royale. Lady Winslow aurait poussé ses enfants s'il le fallait pour qu'ils se bougent de leur lit afin de s'habiller correctement pour se rendre à garden party. Le matin, ils allèrent donc à la messe et Jonathan out particulièrement prit un plaisir certain à chanter. Ils rentrèrent ensuite chez eux pour se préparer à aller aux jardins de Vauxhall l'après-midi. Jonathan était une nouvelle fois habillé tout de bleu.

Lorsqu'ils arrivèrent, quelques familles étaient déjà là et ils arrivaient justement en même temps qu'un couple (au vu de l'âge respectifs des personnes, il s'agissait là d'une mère et son fils). Ils connaissaient cette famille au moins de nom et de réputation. Ils les saluèrent avant donc de faire un petit bout de chemin avec les Stanhope dans les jardins. Jonathan aimait beaucoup Vauxhall ; il y venait souvent en cheval pour y faire des balades. Alors qu'ils continuaient à marcher, Jonathan aperçut au loin quelqu'un qui lui disait quelque chose et ce n'est qu'en se rapprochant, qu'il les reconnut tout à fait. Il s'écria alors avec tout l'enthousiasme qui le caractérisait sans compter qu'l avait passé un excellent dîner à leur table : Lord Templeton ! Lady Templeton Quelle heureuse surprise ! » et il entreprit rapidement de présenter les Templeton aux Stanhope qui reciproquèrent les saluts en se présentant à leur tour.


Résumé: Les Winslows arrivent à la garden party et entreprennent de se promener un peu. Ayant rencontré @Edward Stanhope et sa mère au portail du parc, ils font un bout de chemin ensemble avant de croiser le chemin des Templeton @Cecelia Templeton

Il était tout-à-fait hors de question, que Georgiana ne se rende pas à la messe de Pâques et ce même si elle devait s’y rendre seule. Ce qui aurait pu faire jaser, puisqu’en définitive, tous Londres savait que le prêtre officiant était son ancien prétendant. Heureusement, contrant la mauvaise humeur d’Adrian, Clara Mountbatten se fit un devoir et un plaisir d’accompagner sa belle-fille à la messe. Après ce moment de piété partager avec le reste de la Chrétienté, Lady Mountbatten était rentrer chez elle avec la ferme intention de se rendre à la Garden Party au Vauxhall, organisé par la maison royale et ce, encore une fois, en compagnie de sa belle-mère, puisque son cher époux avait décidé qu’il ne s’y rendrait pas. Si cela avait fait rouler les jolis yeux de Georgie, elle savait parfaitement qu’elle ne saurait le convaincre de faire ce qu’il ne voulait pas. Elle ne le dirait jamais assez, mais son mari était ce genre d’enfant têtu et de mauvaise foi très souvent.

C’est donc avec la comtesse douairière de Devon, que Georgiana fit son apparition dans les jardins apprêter pour l’occasion et qui promettait une belle après-midi. Le soleil semblait vouloir bénir cette après-midi et il serait sans doute de bon ton de rester à l’ombre des ombrelles pour ne pas ternir son teint. Bien que l’écossaise soit finalement loin de toutes ces considérations, puisque désormais mariée, elle n’avait plus à devoir séduire qui que ce soit. Sauf peut-être son époux, mais compte-tenu du manque de proximité entre eux, cela n’était pas une obligation non plus. Au grand damne évidemment de Clara, qui se serait sans nulle doute attendue à ce que sa belle-fille soit enceinte depuis le temps que les vœux des noces avaient été échangés.

En écoutant Clara parler de la beauté des installations et des jardins, Georgiana et la comtesse douairière firent quelques pas en cherchant l’une comme l’autre du regard quelques amies à saluer.

La famille Manners au complet pour une fois, s’était rendue en ce dimanche de pâques à la messe. Ecoutant le sermon du père Howley avec attention, la petite dernière avait prié pour la protection de sa famille, pour que sa première saison se passe à merveille et surtout que son grand-frère trouve épouse. À vrai dire, ils étaient toujours en froid de par la jalousie maladive de Richard, mais comment ne pouvait-elle pas prier pour le bonheur de son grand-frère?

Mère avait insisté pour qu’elle porte une robe de tulle bleu. Ses cheveux avaient été remontés en chignon et couverts de fleur roses qui la grattaient un peu, mais la jeune demoiselle n’en fit rien. Ce qui pouvait faire sourire sa mère, la satisfaisait également. Elle enfila également sa petite croix autour du cou, avant de rejoindre sa famille dans le hall de leur maison et de se diriger aux jardins de Vauxhall.

Tout était magnifique. Des fleurs, des décoration en formes de lapin, Wendy admirait cela comme une petite fille découvrant le monde. Elle n’avait jamais vraiment assister à une garden party. Elle espérait croiser quelques jeunes gens connus ou du moins des amis de la famille. Richard s’était déjà éloigné que sa jeune soeur ne s’en rendit point compte. Elle restait aux cotés de sa mère, observant les gens et les décorations avec attention.

- C’est magnifique, vous ne trouvez pas mère?

A l'exception des événements royaux auxquels il ne peut couper de part son statut de Lord et de Capitaine de l'ordre secret chargé de la protection de la Couronne, Adrian ne va pas à l'église. Jamais. La Foi l'a abandonné depuis bien trop longtemps pour qu'il accepte de se plier à ce qu'il considère aujourd'hui comme une mascarade ridicule. De toute façon même si il y a bien un Dieu là haut, Il lui a clairement fait comprendre qu'Il le méprise. Par conséquent, le Marquis est tout à fait disposé à lui rendre la pareille.
Ce matin, Mountbatten House est vide. Ce n'est pas parce qu'il ne croit plus en rien qu'Adrian empêche ses gens de le faire. Tous ont eu leur matinée afin de se rendre à la masse de l'église de leur choix, avant de revenir prendre leur poste, y compris Philip qui est revenu en trombe à la demeure comme si son maître n'était pas capable de survivre seul sans lui plus d'une heure...
Assis à sa table de travail à façonner l'or d'un sertissage, Adrian entend son épouse et sa mère rentrer se changer. L'invitation aux jeux de Vaux Hall traine toujours sur un coin de son bureau au milieu de dizaines d'autres plis même pas décachetés. Rien ne l'oblige à s'y rendre. Il ne s'agit pas là d'une investiture ou autre cérémonie officielle et très franchement, pourquoi irait-il célébrer quelque chose d'aussi ridicule qu'une résurrection ? Les morts ne reviennent pas... Jamais... Ce n'est pas faute d'avoir prié pour ça de toute les forces de l'enfant qu'il était à l'époque pour que cela se produise...
Son épouse se heurte à son refus de l'accompagner aux jeux et lui à ses yeux levés au ciel avant qu'elle ne parte. Plait-il ?

- Philip !
- Milord ?
- AH ! BORDEL MAIS ARRÊTEZ DE FAIRE CA !

Ce majordome est pire qu'un fantôme traversant les murs avec sa vitesse de manifestation !

- Georgiana a roulé des yeux...
- Je ne suis pas un traducteur du langage corporel féminin, Milord.
- Accouchez !
- Ne vous est-il pas venu à l'idée que peut-être Milady aurait apprécié que vous l'accompagniez aux festivités ?

Georgiana voulait qu'il l'accompagne ? Ca lui parait complètement inconcevable. Si elle recherchait sa proximité ça se saurait.
Pourtant dans la demi heure qui suit, Adrian démonte de sa monture qu'il confie à jeune groom, ajuste sa lavallière et s'avance au milieu de Vaux Hall élégamment décoré pour l'occasion. Il cherche Georgiana et sa mère des yeux mais il se sent aussi nerveux qu'un adolescent appréhendant une déception. Ce qui est absurde !

- Ladies...

Son estomac lui tombe dans les talons dans l'attente de la réaction de son épouse quant à sa venue, bien qu'il n'en montre rien.

Une messe, une garden party, aujourd'hui dieu mettait la patience de Nyx a rude épreuve, elle qui devait contenir tout ce qui la constituait pour être une parfaite débutante n'était pas certaine de pouvoir faire semblant autant de temps. Elle n'allait pas cacher qu'elle avait pensée à fuir quand Mark avait été appelé pour une naissance mais échapper à la messe n'avait pas été possible alors la voici a cette fameuse garden party entouré de sa fratrie.

Mark venait de leur dire de faire des connaissances, mais là blonde fronça les sourcils, comment devait-elle faire ? Simplement gambader dans la foule avec l'espoir que quelqu'un vienne lui parler, ou elle même devait-elle aller aborder des jeunes filles ? Après tout elle ne pouvait s'adresser comme cela à des jeunes hommes qui serait sans doute plus intéressant pour elle que des demoiselles, quoi que celle-ci pourrait comprendre l'expérience que Nyx était entrain de vivre.

-" Je ne sais même pas par qui ou par où commencé, je dois aborder des gens ou les laissez venir ? Je ne sais même pas ce qui est le mieux"

Elle redressa pourtant ses épaules, lissa le haut de son jupon et se prépara à entré dans l'arène.

En ce matin de Pâques, Lord Berkeley s’était rendu en compagnie de sa chère grand-mère à la messe du même évènement. Il était après tout impensable qu’il ne s’y rende pas, sous peine de se faire rosser de coups de canne, ou de voir l’abominable corgi lancé tout crocs dehors sur ses mollets. Autant dire qu’il ne souhaitait ni l’un, ni l’autre. Leurs hommages conjoints rendu au Seigneur Tout-Puissant, Aloïs et sa grand-mère étaient ensuite retourner dans leur domaine à Westminster, afin de troquer leurs vêtements du dimanche, contre des tenus plus appropriés pour se rendre à la Garden Party royale. Sans oublier, que si l’adorable corgi d’Adélaïde n’était pas la bienvenue au sein du lieu Saint, il l’était aux jardins de Vauxhall.

Durant le trajet en voiture, Berkeley ne lâcha pas Hadès du regard, afin de pouvoir anticiper le moindre mouvement suspect de cet animal démoniaque. Dire que c’était lui, qui avait offert ce chien à sa grand-mère et qu’avec elle, il était une perfection angélique. Il ne comprendrait jamais ce que ses pauvres mollets avaient fait à cet animal, pour qu’il trouve divertissant d’y planté sa dentition. Fort heureusement, tout ce petit monde se tient parfaitement à sa place durant le voyage et, à la descente de la voiture, l’estimé corgi sembla plus intéressé par les odeurs lui parvenant à la truffe, que par la sotte idée d’arracher un morceau de pantalon au petit-fils de sa propriétaire.

Marchant en compagnie de la douairère, Aloïs écoute celle-ci se souvenir de son dernier passage au Vauxhall en saison, où à l’époque, le marquis courtisait une jeune blonde désormais totalement déchue de la noblesse anglaise. Adélaïde Berkeley préférant aller s’installer au frais et sur un siège, Aloïs continua son périple en solitaire. Se faisant, il remarqua la présence de Lord Leland et décida d’aller le saluer, afin de demander des nouvelles de son épouse, qui fût l’une de ses élèves dans le plus grand secret, de l’art de l’épée. « Lord Leland, je vous salue bien. Recevez mes félicitations tardives pour vos noces. » Dit-il avec un air aimable et affable. « Comment se porte votre épouse d’ailleurs, je ne la vois point à votre bras. »

Henry s'était préparé pour se rendre à la messe, sans grande conviction. Les récentes commémorations avaient ravivé en lui un sentiment mitigé, renforcé par les pertes successives dans sa famille. Il remettait en question les certitudes qu'il avait autrefois tenues pour acquises, à savoir sa croyance en Dieu. Il ne pouvait plus trouver de réconfort dans les prières ou les sermons, car chaque mot semblait creux et dénué de sens. Il fut soulagé lorsque la messe fut terminée, essayant de cacher ce sentiment mais il avait été plus expressif qu'il ne l'aurait voulu.

Alors qu'il déambulait parmi les plantes en fleur et les décorations festives, il se sentait étrangement détaché de l'effervescence qui l'entourait. Il avait même délaissé sa famille sans vraiment s'en rendre compte et se retrouvait seul, comme un enfant perdu devant l'immensité de ce jardin. Il faut dire que depuis son mariage, il était resté au pays de Galle, bien loin de Londres et ses intrigues en tout genre. Ensuite, après le décès de sa femme, il n'avait pas eu le courage de retrouver les bals et soirées mondaines qui avaient jadis animé sa vie sociale, à quelques exceptions près. Et pour terminer, il y a eu la guerre, cela l'éloigna encore davantage.

Cependant, il était revenu à la capitale pour prendre sa place au sein de la Chambre des Lords et pour réintégrer le marché des "célibataires", un retour à une vie qu'il avait laissée derrière lui depuis trop longtemps. Aucun des visages ne lui semblait familier, à l'exception de ceux qui évoquaient ces souvenirs de guerre. Un léger frisson le parcourut, mais il se reprit aussitôt. Il devait jouer son rôle, sourire et saluer ses pairs.

Il hésita un instant, mais il savait qu'il devait se jeter dans l'arène. Le premier visage qu'il reconnut fut celui de @Mark Healey, un médecin rencontré au front, celui-ci était bien entouré, sa famille sans doute. "Monsieur Healey. Ravi de vous revoir, j'espère que vous vous portez bien." lui dit-il avec assurance qu'on lui connaissait, cachant à la perfection le mal-être qu'il ressentait, encore, quelques minute plus tôt.

En ce beau matin de Pâques, Ulysse ne cachait pas sa joie. Il se sentait depuis plusieurs jours déjà libérer d’un poids énorme et d’une obligation qui ne lui seyait point. Il se vêtit de circonstance tout en arborant un sourire presque niais à l’idée de n’être plus contraint d’épouser qui que ce soit. Libéré, délivré ! Il ne se mariera jamais ! Enfin, c’est ce qu’il pensait évidemment, car foi de Charles, cela arriverait bien un jour et il y veillerait sans doute. Mais pour l’heure, le marquis de Northampton fêtait sa liberté retrouvée, avec la ferveur des chrétiens fêtant la résurrection de leur sauveur.

D’ailleurs, bien que d’une piété relative, Nightingale se rendit cependant à la messe avec un air des plus concerner. Ce n’était pas tant le sermon qui l’intéressait, que le moment où il recevait l’Ostie des mains de son prêtre fétiche, qu’il ne se lassait pas de taquiner. Il était bien loin désormais l’Ulysse maussade des jours ayant suivit le mariage Percy.

Sitôt la messe terminée, notre ancien forban avait bien l’intention de profiter de cette magnifique journée à la Garden Party de la royauté. Toutefois, son air constamment ravi n’était pas au goût de son majordome, secrétaire, ordonnance… Biffer la mention inutile, après tout cet homme a plus d’étiquette qu’une bouteille de vin. « My Lord, j’aimerais vous recommander d’avoir l’air un peu plus… concerner par la rupture de vos fiançailles… les gens vont parler. » Ulysse leva les yeux au ciel avant d’ajuster ses manches. « Qu’ils parlent, Charles, de toute façon chacun sait que je n’avais nulle envie d’épouser la jeune demoiselle et elle non plus. Je ne vais tout de même pas bouder mon plaisir et le temps radieux ! Allons-y ! »

Ainsi donc, le marquis de Northampton arrive-t-il aux festivités en compagnie de Charles. « Diantre, Charles ! On se croirait à l’un de ses marchés d’ailleurs. Enfin presque… Il manque la langue étrangère. Mais c’est charmant ! » Il pointa quelques topiaires de l’index en s’arrêtant sur l’un taillé en lapin. « Je veux plus de chose comme ça chez moi, notez-le, Charles. C’est tellement mignon ! »

Il était absolument impensable que Luisa ne se rende pas à la messe le matin de Pâques. C’était d’ailleurs impensable qu’elle ne se rende pas à l’office chaque fois que cela était possible pour elle. Sans aucun doute que les gens riraient en l’apprenant et dirait qu’elle était plus pieuse que les saints. C’était peut-être vrai, mais elle n’essaierait jamais de se justifier ; elle n’avait pas à le faire. La ferveur chrétienne coulait dans ses veines comme les fleuves sur cette bonne Terre que Dieu leur avait confiés.

L’office terminé, la jeune femme rentra auprès de la noble famille qui l’hébergeait, afin de se préparer à rejoindre la garden party royale. Un évènement que la demoiselle mexicaine saluait bien évidemment pour son inclusivité des différentes classes du peuple. Ainsi, les petits côtoyaient les puissants dans un moment de joie dans la lumière de la résurrection. Vêtue de circonstance, la jeune femme suivit le mouvement instauré par le vicomte et son épouse, restant un peu plus en arrière avec les plus jeunes des enfants, qui n’avaient de cesse d’être ébahit par la beauté des décorations et la foule de chose à faire et à goûter.

Ci et là, Luisa voyait se peindre des visages connus, moins connus ou à peine entrevu parmi les diverses mondanités de la saison dernière ou le début de celle-ci. Elle ne connaissait pas tout le monde et elle restait malgré tout relativement discrète et un peu en retrait.

Dimanche 11 Avril 1819

Alfred aimait énormément les événèments sociaux. Très pieux, il passait tous les dimanches à la messe mais il adorait par-dessus tout se promener dans les parcs. Qu'il soit chez lui ou à Londres, il aimait par-dessus tout se promener à l'extérieur. Cela faisait déjà environ vingt minutes qu'il parcourait les allées du parc, laissant ses pas le guider au hasard et saluant de temps à autres les gens qu'il croisait. Il avait été quelques temps hors du pays et il avait sans doute beaucoup de choses à raconter à tout ce petit monde de Londres. Il était heureux de revoir du monde et il saluait gaiement tous ceux qu'il croisait. C'est ainsi qu'il salua les Winslow, les Stanhpope, les Healey, les époux Percy et également Lord Mountbatten qui lui avait bien sauvé la mise un jour en l'aidant à trouver une solution avec les dettes de son père... Il y en avait d'autres encore qu'il connaissait de nom principalement ou pas du tout. La nouvelle de son retour à Londres avait été relayé par Lady Whistledown il le savait puisqu'il l'avait lu dans le dernier numéro. Celle de son mariage aussi. C'était plus rapide que d'envoyer des faire-parts ! (même s'ils avaient effectivement envoyé quand même des faire-parts pour annoncer la nouvelle. Cela avait été une cérémonie intimiste mais ils avaient reçu nombres de cadeaux et de présents de la part de la bonne société.

Alors qu'il continuait de marcher tout en s'émerveillant des merveilles de la nature autour de lui. Il fut alors interpellé par Lord Berkeley et lui rendit son salut bien aimablement avant de le remercier pour ses félicitations. « Je vous remercie mylord. Oui, je regrette un peu qu'il n'y ait pas eu de cérémonies ici mais nous étions dans un cadre parfait. L'Espagne est absolument un pays fascinant, autant culinairement parlant que culturellement ; l'un comme l'autre ce n'est pas pour me déplaire. Lady Leland est à présent en train de se reposer à la maison. Elle était un peu fatiguée pour sortir aujourd'hui, je le lui ai donc conseillé. C'est relatif à son état et cela ne fera qu'empirer dans les mois à venir... Mais elle va bien et je lui passerai vos salutations. » Et il avait vraiment l'air d'un homme comblé à le voir. « Comment vous portez-vous Lord Berkeley ? Et votre grand-mère ? »


Résumé: Dans sa promenade, Alfred fait la rencontre de @Aloïs Berkeley et s'arrête donc pour lui parler. En passant à côté des différentes familles durant sa promenade il a salué un peu près tout le monde qu'il connaissait. (les Winslows, les Stanhope, Les Percy, les Healey, les Mountbatten)

La messe de Pâques était un temps fort de l'année que les Leveson-Gower n'aurait manqué pour rien au monde. Par réelle piété ou par devoir, là n'était pas la question. Judith assista donc sagement à la cérémonie religieuse entourée de sa famille, bien que son esprit fut ailleurs, attendant avec impatience les festivités qui allaient suivre.
De retour chez elle, elle monta directement dans sa chambre troquer la sage tenue qu'elle portait à l'église pour une robe blanche brodée d'une multitude de minuscules fleurs violettes. Un ruban de la même couleur venait souligner la taille haute de la robe. Elle ajusta un chapeau orné de fleurs fraîches sur ses boucles savamment relevées, puis se hâta de rejoindre sa famille pour se rendre aux festivités.

Les jardins du Vauxhall avaient été transformés en un écrin coloré encore plus féerique qu'elle ne se l'était imaginé. Emboitant le pas à son père, elle se promena dans les allées fleuries, jetant un œil envieux aux délices qui s'étalaient sur les buffets dressés de part et d'autre des jardins. Elle ne doutait pas que des activités viendraient ponctuer l'après-midi, mais pour l'heure l'assemblée s'était répartie en petits groupes se saluant, discutant, déambulant d'une connaissance à l'autre. Elle laissa vagabonder son regard sur la foule hétéroclite qui se pressait entre les topiaires et les parterres de fleurs, à la recherche d'un visage familier. Ses yeux croisèrent finalement un regard brun qui ne lui était pas inconnu. Elle avait rencontré Edward Stanhope quelques semaines auparavant lors d'une soirée à l'opéra et avait gardé un agréable souvenir de leurs échanges et de sa personne. Comme lors de leur première rencontre, il était accompagné de sa mère et tous deux étaient en pleine conversation avec d'autres personnes de l'assistance. Elle lui lança un sourire avant de lui adresser un salut, sans pour autant oser aller à sa rencontre et interrompre sa conversation. Et puis, que penserait son père s'il la voyait s'éloigner vers un gentleman qu'il ne connaissait pas?

Résumé:

Le petit livret de la messe de Pâques est en train d'être réduit à néant sur mes genoux couverts de ma robe coupée dans un élégant satin vert d'eau. Alors que mes yeux observent Vaux Hall qui se rapprochent, mes doigts gantés tordent et déchirent le papier si assidument que je n'entends même pas le petit rire amusé de Luke, assis à mes côtés.  Par prévenance - ou pour éviter que ma robe ne subisse le même sort une fois que je serai à court de pages à réduire en miettes - il pose sa main sur le mienne.
Surprise, je regarde sa paume qui couvre mes doigts, puis son visage, puis les débris de papiers éparpillés sur moi alors qu'il récupère sa main sans se départir de son petit rictus. Oh...

- La messe ne t'a pas plu ?

Je gonfle mes joues et lui adresse une grimasse peu digne d'une jeune fille qui manque de faire s'étouffer maman.

- Adélina voyons !
- Pardon maman... je rentre ma tête entre mes épaules.

Luke glousse. Il sait fort bien la raison pour laquelle je suis nerveuse ! Je crains de croiser mon Marquis... Car si jusqu'à présent j'ai participé à des événements où nous ne nous sommes pas croisés, la Garden Party de Pâque pourrait bien être le théâtre de mon cauchemar si cela venait à arriver...
Je sais qu'à un moment donné, Hayden finira bien par croiser Luke... Le vrai Luke... Qu'il se rendra compte qu'il n'est pas le Luke qu'il connait... Mais je ne suis absolument pas prête à ce que cela arrive.

Lorsque la voiture s'ébranle et s'arrête, je déglutis. Papa et maman sortent en premier et j'inspire profondément tout en repoussant une mèche de cheveux sous mon chapeau.

- Tout se passera bien. Essaie juste de ne pas me jeter dans un bosquet comme tu m'as jeté dans une remise la dernière fois que tu l'as croisé.

Oui... J'ai fait cela. Seigneur j'ai joué à un jeu beaucoup trop dangereux en prenant la place de mon frère pour entrer au service des Cavendish...
Mon cœur bat si vite que j'ai l'impression qu'il va faire sauter mon corset. Chassant tous les bouts de papier de mes genoux, je descends à mon tour de la voiture et regarde autour de moi. Beaucoup de monde est déjà présent. Un instant j'oublie ma nervosité pour me concentrer sur la beauté des lieux au bras de mon frère. Tout est si joli ! Ces couleurs et ces topiaires !

- Oh ! C'est tellement mignon !

Je me tourne vers l'homme ayant prononcé ces mots de concert avec moi. Son allure me surprend, mais je lui souris poliment et lui adresse une petite révérence courtoise, amusée qu'un homme comme lui apprécie les petits lapins. Je décide que je l'aime bien !

- Sir, le salue Luke. Luke Bridgerton. Et voici ma sœur, Miss Adélina Bridgerton.

Si leur mère avait tenu à quitter l'obscurité de sa chambre afin d'assister à la messe, c'est à présent sans elle que Elea, Judith et leur père se rendaient à la Garden Party de Vauxhall voulue par la famille royale. Immanquable donc ! Le Marquis ne l'aurait pas toléré, bien que Elea aurait préféré pouvoir rester auprès de sa mère. Car si elle savait que la cette messe se voulait sous le signe de la célébration et de la joie, elle savait également que la Marquise avait du mettre toute sa ferveur dans ses prières au Seigneur de lui rendre Alister, son fils disparu... Lady Stafford avait cependant assuré qu'elle prendrait soin de sa belle fille. C'est donc en petit comité que les Leveson-Gower se rendraient aux festivités.
Elea se soumit à l'inspection rigoureuse de sa tenue par son père. Elle se tint rès droite tandis qu'il tournait autour d'elle d'un œil critique, à la recherche du moindre détail qui aurait pu lui déplaire. La jeune fille retint son souffle tout en suivant les cercles du Marquis de ses jolis yeux bruns. A son approbation, elle soupira imperceptiblement et échangea un petit regard entendu avec sa camériste, aussi soulagée qu'elle car c'était là son 3e essayage ! Elea prit son éventail ainsi que ses gants, puis drapa son étole sur ses avants bras afin de rejoindre la voiture où Judith était probablement déjà.

Une fois arrivée et son pied à terre, Elea lissa sa robe de mousseline de soie d'un violet doux. L'étoffe française dans laquelle était confectionnée sa robe était de l'orfèvrerie à elle seule, au point que la moindre trace de broderie aurait gâché le tissu. Sa toilette était si vaporeuse que chaque souffle de vent la faisait couler tel de l'eau autour de la silhouette d'Elea. Elle n'était peut-être pas la toilette la plus ouvragée de sa collection, mais une garden party toute royale fut elle, se voulait champêtre et élégante et non pas une démonstration d'opulence.
Aux côtés de Judith et escortée par son père, Elea pénétra les lieux avec un plaisir contenu mais non dissimulé, se réservant néanmoins. Comme à son habitude.
Elle œilla par ci par là à la recherche de quelques visages familiers, lorsqu'elle aperçut celui de Arielle à qui elle adressa un sourire ravi. Au même instant, un confiseur s'avança avec un panier chargé de barbe à papa.

- Mesdemoiselles, Sir... salue le marchand. Une douceur vous ferait-elle plaisir ?

Elea observa le bonbon de coton rose piqué sur un bâtonnet avec gourmandise mais elle ne s'autorisa pas à répondre sans un regard à son père au préalable, cherchant son approbation, quand Judith elle avait probablement déjà les mains tendues vers l'alléchante sucrerie !

Après la messe privée de ce matin de Pâques, Octavian avait rejoint le Vauxhall parmi les premiers, afin de s’assurer que tout était à sa place et près pour la Garden Party. Un évènement que sa grand-mère aurait à la fois adoré et approuvé, il en était persuadé. Après tout, il mélangeait le raffinement et le divertissement, tout en laissant chacun prendre une place dans cet endroit. Les petits se ferraient connaître des grands et les plus joueurs trouveraient leur compte. Quant à lui, il observerait tout cela avec son air habituel, afin de plus tard décidé si cela était un succès ou non. Le duc d’York et d’Albany avait ainsi pris place sur l’une des terrasses surplombantes le lieu où se trouvait la tribune de l’orchestre du jour. Une tonnelle préserverait les dames de la cour royale du soleil qui irradiait ce jour-là. Lui n’avait absolument pas à se tracasser de cela compte tenu de sa carnation sombre.

Un bras dans le dos, un rafraîchissement à la main, ses yeux aussi sombres que sa peau balayait l’étendue du Vauxhall, regardant les gens qui se pressaient pour l’évènement, des plus nobles aux plus petites gens. Les couleurs, les topiaires, les banderoles, tout cela était un véritable ravissement, même pour lui. Ses pensées se tournèrent instantanément vers l’esprit de sa grand-mère désormais loin d’eux, mais pour toujours là dans l’esprit des fêtes qu’ils organiseraient à l’avenir.

Pâques ! Moment béni ! Celui où les nobles se pressent à l'église pour célébrer la résurrection de ce sacré farceur de Christ ! Ca les fout tellement en liesse qu'en général ils se sentent d'humeur charitable et ont les poches pleines afin de donner l'aumône à la sortie de la messe.
Mais si la patience était une vertu de Calahan, ça se saurait. Aussi a-t-il prit les devants et dépouillé ceux qu'il a pu directement sur leur chemin vers leur paroisse ! Hé, gain de temps pour tout le monde ! Lui n'aura pas à attendre des plombes que les chants se terminent et aux n'auront pas à choisir à quelle main tendue donner leurs pièces. Calahan aussi sait être charitable !

C'est les poches pleines qu'il rentre à sa planque dissimuler tout ça. Il distribuera le butin en temps et en heure. Pour le moment, il doit se préparer. La Garden Party organisée par les couronnés aura lieu d'ici quelques heures et il se refuse à manquer ça. Pour une fois que le peuple peut se mêler à la noblesse ! Sans doute tombera-t-il sur quelques veuves disposées à se délester d'un peu de leurs richesses en sa faveur ! Ou quelques demoiselles à charmer... Non pas qu'il prenne plus de plaisir que ça à courtiser les oies blanches, mais les titiller fait parti de ses passe-temps favoris !

Pour une fois, il s'y rend seul avec lui-même et non pas accompagné par l'une de ses bienfaitrices. Cal revêt ses plus beaux vêtements, met de l'ordre dans ses cheveux et ose même la montre à gousset empruntée à long therme le mois dernier à feu le mari de lady Cavanaugh... Hors de question qu'il ait l'air d'un grouillot. Si il veut pouvoir continuer à évoluer dans les hautes sphères, il doit persister à faire croire qu'il en fait partie lui-même.

Il doit reconnaître que Vauxhall est joliment décoré. En même temps tout est plus aisé lorsqu'on a budget illimité financé par les mêmes couillons qui foulent les parterres du parc luxuriant. Couillons dont il fait partie, soit dit en passant... Cal met cependant sa rancœur pour les Puissants de côté et enfile son masque de courtisant.
A travers la foule, il observe les gens présents et reconnait quelques visages au milieu de la majorité des faciès inconnus, lorsque son regard s'arrête sur une demoiselle semblant déterminée à vouloir rester discrète. Quel dommage quand on est si charmante ! Il ne lui en faut pas plus pour le pousser à se diriger vers elle. Cal subtilise du chocolat sur un stand au passage et se faufile derrière la demoiselle avant de se mettre à marcher à son rythme, le plus nonchalamment du monde tout en croquant dans la sucrerie.

- Quelle belle journée vous ne trouvez pas ?  

Tout charme dehors, Cal tend le chocolat à la demoiselle.

- Calahan Thorn. Enchanté, miss.  

Après la messe privée de ce matin, Lyana comme la majorité de la Cour, est rentrée se changer. Face à son imposant miroir, elle se laisse habiller en des gestes répétés et automatiques, ses yeux légèrement dans le vague. Les fêtes ont toujours comme un goût amer pour elle désormais... La Reine en était tellement friande ! Très souvent elles s'enthousiasmaient à deux à l'approche du moindre événement. Mais désormais, c'est terminé. C'est comme si tout gardait son faste, mais avait perdu sa liesse...
Pourtant, Lyana s'oblige à faire bonne figure et à y faire acte de présence. Octavian est déjà là-bas et elle se refuse à l'y laisser tout seul, même si elle ne doute pas que d'autres membres de la famille royale s'y rendront. Ils n'ont pas le même plaisir que sa propre compagnie !

Lorsque la voiture royale ouvre ses portes, les princesses filent s'abriter sous la tonnelle de la tribune royale. Le soleil est si rare à Londres que dès qu'il apparait, les demoiselles s'éparpillent sous les ombrages tels des essaims indisciplinés.
Lyana accompagne la famille royale avec moins d'empressement et à son habitude, refuse l'ombrelle lorsqu'un domestique la lui propose. Comme son cousin qui lui tourne le dos, elle ne le craint pas. Elle apprécie même lorsque le soleil vient d'avantage dorer sa peau. Elle trouve cela du plus bel effet.

La pupille de feu Sa Majesté marche jusqu'à Octavian et enroule son bras autour du sien en un geste affectueux. Elle lui sourit avec tendresse car elle sait où se sont envolées ses pensées. Charlotte a beau ne plus être physiquement présente, elle demeure. Eternellement.

Dimanche 11 Avril 1819

Alors que Jonathan Winslow les présentait à Lord et lady Templeton, Edward et sa mère saluèrent bien courtoisement ces nouvelles rencontres. Revenu à peine deux ans plus tôt à Londres et ne s'étant en réalité pas vraiment lié à beaucoup de familles, Edward se devait de corriger la donne en se montrant davantage en public. Cela n'avait jamais été son cru les présentations aux différentes familles. Lui, un homme de la mer, n'était pas toujours très à l'aise dans toutes ces bals et ces rencontres au milieu de la société mondaine. Il se sentait parfois étranger à tout cela même s'il était né de base dans cette société. Néanmoins, il n'avait jamais été le fils aîné, grandissant avec l'idée qu'il serait à la tête de cette famille un jour. Ils n'avaient acquis ces responsabilités que très récemment. Ce fut sa mère, Clara Stanhope qui fit les salutations en premier alors qu'elle se présentait à la suite des présentations de Jonathan Winslow.

(Clara) « Enchanté lord et lady Templeton. Je suis lady Clara Stanhope et voici mon fils Edward. »

Ce fut ensuite à Edward de s'incliner légèrement face au gentleman et à la demoiselle sa fille et cela avec toute la distinction qui lui était possible.

« Nous sommes enchantés de faire votre rencontre Lord Templeton, lady Templeton. Comment avez-vous trouvé le sermont de ce matin mylord, mylady ? Ma mère et moi l'avons trouvé très inspirant. Nous avons été fort impressionné par cette élocution. »

Rien n'échappe à l'oeil du mère, surtout pas d'une mère en quête de marier son seul et unique fils à présent, et du coin de l'oeil alors qu'ils discutaient avec Lord et lady Templeton, elle vit apparaître au loin des connaissances. Ils avaient rencontré la fille ainsi que sa grand-mère lors d'une sortie à l'opéra et avait engagé avec eux dans une conversation très animée et, ayant découvert du même coup qu'ils venaient de la même partie du pays qu'eux. D'un léger signe de tête discret, elle fit signe à son fils Edward qui, étant habitué aux coups d'oeil de sa mère et à ses expressions qu'il connaissait par cœur, jeta un coup d'oeil autour de lui. C'est ainsi qu'il remarqua la présence de Judith Levenson-Gower et de sa famille ; vraisemblablement son père et sa sœur car la seconde femme paraissait un peu jeune pour être la mère. En attendant de pouvoir les rejoindre pour saluer ces connaissances, il adressa un signe de tête et une légère révérence à son adresse. Ils avaient eu une très intéressante conversation à l'opéra l'autre jour durant l'entracte ; peut-être seraient-ils en mesure de la poursuivre aujourd'hui ? Il semblerait en tous cas. D'un seul coup cette perspective lui faisait brusquement plaisir.

(455 mots)

Résumé: Les Stanhope sont les Winslows et font la rencontre avec eux des Templeton. Ils les saluent donc et c'est alors que Clara Stanhope fait remarquer à son fils l'arrivée de @Judith Leveson-Gower et de sa famille qui viennent d'arriver eux aussi et qu'ils avaient rencontré à l'opéra avec la grand-mère de cette dernière. Il la salue de loin courtoisement en attendant de pouvoir les rejoindre. @Cecelia Templeton  @Jonathan Winslow

Dimanche 11 Avril 1819

Ils sont allés à la messe pascale. Isabelle vit chez Mark depuis quelque temps maintenant, il l’a accueilli chez lui, lui promettant de lui trouver un mari. Elle est ravie d’avoir quitté le Surrey, ravie d’être loin de la tannerie et surtout, ravie d’avoir retrouvé la compagnie de Mark. Chez lui, elle participe aux tâches quotidiennes, l’aidant un peu dans son travail. Après tout, elle a passé pas mal de temps à s’occuper d’une maisonnée pour une autre, elle le faisait déjà également pour sa propre famille et ne parlons même pas du travail qu’elle effectuait à côté pour son père. Une véritable maîtresse de maison. Elle aurait été une bonne fille à marier. Isabelle a fait le deuil de cette vie, elle ne rêve plus au prince charmant, ne rêve plus au mariage heureux, ne rêve plus aux enfants…

Elle a enfilé une robe qui lui a été confectionnée récemment chez une modiste de Londres. Il faut que l’on mette toutes ses chances de son côté. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas porté une aussi belle toilette et cela lui faisait presque étrange de regarder son reflet dans le miroir. Elle qui adorait avoir ses cheveux lâchés, les voilà enserrés dans un filet, tenu par des pinces et laquées. Après la messe, ils se rendent à une Garden Party, l’endroit idéal pour rencontrer de nouvelles personnes et introduire Isabelle. Elle n’est pas particulièrement à l’aise, mais elle fera de son mieux pour ne pas faire honte à Mark et à sa famille qui l’ont accueilli chez eux.

Lentement la jeune duchesse avancées dans les allées aux bras de son époux, observant les passants et autres invités qui arrivaient les uns après les autres, profitant de la fête en place, des décors, des odeurs sucrées et de la musique digne d'une fête foraine qui proviens de ce lieu avec les quelques manèges installés plus loin. La jeune rousse est plus que ravie de voir tant de monde, mais plus que tout, de s'afficher pour ce tout premier événement mondain depuis son mariage et son ascension au monde des femmes mariées. Elle n'étais plus la jeune débutante qui se devait de sourire poliment et de ne faire aucun bruit, elle était maintenant duchesse, proprement mariée et que celui qui oserait signifier que le mariage n'est pas valide vienne questionner les pauvres domestiques qui devaient certainement être traumatisé par les activités de leurs maitres.

Ainsi sourit elle à son époux qui lui avait posé une question simple de son regard analytique posait sur les alentours. A croire qu'il cherchait à comprendre plus avant le pourquoi de cette fête et surtout de sa présence en ces lieux. Lui qui avait réussi à trouver épouse quand tout était contre lui, avait certainement crue qu'il se verrait dispensait de tout cela. Quelle grossière erreur si tel était le cas...

« Tout est absolument charmant mon cher, je suis impatiente de voir ce que la royauté a pu organiser pour cet événement. »

continuant la marche, son regard fini par être attiré par une jeune femme à la chevelure brune qui lui lançait un large sourire auquel elle répondit de bon cœur avant de tirer avec discrétion mais fermeté son époux vers la jeune femme jusqu'à pouvoir la rejoindre, elle est sa famille.

« Elea, quel plaisir de vous voir, cela me semble faire une éternité. Lord Leveson-Gower, Miss Leveson-Gower»

Souriant de plus belle, elle lança un regard à son époux, les mondanités étaient après tout, la charge des épouses.

« Vous souvenez vous du Marquis de Stafford et de ses filles mon ami ? Ils étaient présent à nos noces et Lady Elea est une de mes plus chère amie en prime d'être la filleule de père. »

Dimanche 11 Avril 1819

La garden party pascale. Une institution depuis bien des années sous le règne de la reine Charlotte depuis peu disparue. La grande question qui se posait était celle de savoir si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Car si les fidèles se devaient de rejoindre l'église pour la messe du jour en l'honneur de la résurrection de notre bon seigneur Jésus Christ, faire une fête derrière celle ci plutôt que de laisser les hommes et les femmes à la réflexion de ce que signifiait la résurrection du seigneur et de la façon dont il avait pris sur lui nos péché étaient quelque chose de peut être plus important. Bien que l'idée de manger du gâteau ne soit pas si mal en soit.

Ainsi, le prêtre avait il pris le temps, une fois les différentes messes du jour terminée de passer une tenue plus festive et propre sur soit. Après tout, il y aurait du beau monde et l'aval d'un membre du corps ecclésiastique était une bonne chose. Sans compter qu'il aurai certainement l'opportunité d'entrapercevoir quelques débutantes qui auraient pu être intéressée pour devenir sa future épouse, car oui, cette saison était celle de l'ultimatum. A savoir trouver une femme et faire des enfants avant que son père ne vieillisse trop et qu'il ai le temps de fonder une famille avant d’accéder au poste d’archevêque, car les bonnes gens ont bien plus confiance en un homme marié et père de famille.

Déambulant donc dans les allées de la garden party, saluant de droite et de gauche, le prêtre souriait, bienveillant, avenant, finissant par s'approcher d'une personne qui piaillait tel un enfant face à une topiaire sculptée tel un animal.

« Je ne vous imaginez pas avec topiaire de lapins chez vous Lord Nightingale. J'aurai plutôt parié sur des chats ou des petits cochons. Ravi de vous revoir, la messe vous à t elle plu ? »

Résumé::

Dimanche 11 Avril 1819

Une Garden Party était un événement joyeux et on ne pouvait dire qu'une seule choses. Ses filles avaient grand hate de pouvoir y participer, car tout le monde était invité, enfants inclus, chose on ne peut plus rare dans la société actuelle. Pourtant, en ce jour pascal, il était de plus en plus commun d'organiser des événements pour les petits comme pour les grands, notamment en leurs offrant des chocolats ou en leur faisant des chasses d'oeufs peint et décorés. L'année précédent avait été particulière, puisque la premiere fête pascal sans son époux avait eu lieu et si elle n'avait pu participer aux événements dans ses robes de deuil, elle avait organisé un petit quelque chose pour ses filles dans les jardins de son frère. Or, aujourd'hui était bien plus particulier, puisque la fête amenerait bien plus de monde.
Ainsi, avec beaucoup de caractère avait elle dû tenir ses petites têtes rousses, leur rappelant ce qu'étaient les manières et la bienséance, leur parlant également du fait qu'elle devait leur trouver un nouveau père pour s'occuper convenablement d'elles et que cela serait difficile si elles ne montraient combien elles étaient charmantes. C'était une forme de chantage fort peu sympathique, mais elle connaissait ses enfants et rester assises sur les bancs d'une église durant une à deux heures pour écouter le prêche et les sermons d'un prêtre avait tout les risques de les ennuyer et d'inciter aux bétises ou aux embétements. Ainsi, durant la messe s'installa t elle entre ses deux filles. Son corps pourrait ainsi faire rempart en cas de tentative d'embêtement entre les deux sœurs.
Pourtant, elle se tinrent extrémement bien, oubliant bien sur quelques petits moment d'ennui ou elles cherchaient une bétise à faire ou s'endormaient à moitié sur leurs livret de prière. Quoi de plus normal à leur âge ?
La messe terminée, ce fut un tout autre branle bas de combat qui se mis en place. Le retour au domicile, le déjeuner qui se fit quelque peu frugale avant de repartir prestement vers la garden party car la terreur de voir les meilleures activités être prise d'assaut avant leurs arrivée étaient insoutenable. Ainsi en fut il donc fait, amenant la veuve du baron de Scarsdale et ses filles en ce lieu, accompagné de la gouvernante qui servait autant de chaperon que de surveillante pour les enfants alors que celles ci se dirigeaient déjà vers les attractions et autres stands de sucrerie le regard émerveillé pour le plus grand plaisir de leur mère. Elle ne savait si elle croiserait quelques amis en ce lieu. Après tout lord Graham avait interrompu sa cours pour se marier en ecosse et elle doutait de voir Effie ou Sir Rosenbach en ce lieu. Au final, peu importait. Ses filles semblaient ravie, c'était le plus important.

Résumé::

Certes, Aidan aurait voulu éviter toutes ces festivités, mais que voulez-vous. La vie mondaine était importante, surtout depuis qu’il y avait une nouvelle duchesse. Il suivait sa femme avec attention, lui faisant la conversation. Sûrement qu’il risquait de croiser certains de ses rares amis dans la foule, mais mon dieu ce qu’il aurait préféré rester au domaine. Il levait alors la tête, tandis que son époux continuait à avancer à ses cotés.

- En espérant que cela soit digne de notre bien aimée reine Charlotte.

Il avait beaucoup de respect pour la feu reine. Sa mort l’avait fortement marqué, comme une grand-mère qui disparaissait. Ce ne fut que quand il fut tiré par Arielle, que Aidan reprit conscience de la réalité. Après avoir fait les salutations mondaines, le duc sourit.

- Je me souviens oui. Comment vous portez-vous? Que pensez-vous de toutes ces installations?

La messe pascale, Maximilien l’avait passée dans le fond de l’église, dans la plus grande des discrétions. Sans sa sœur, repartie en campagne soigner sa jambe, le jeune homme n’avait pas la force d’affronter les regards réprobateurs sur lui, mais malgré tout, il demeurait croyant. Une fois l’office achevé, il avait été parmi les premiers à sortir du lieu saint, afin de rentrer chez lui, sans aucunement avoir l’intention de paraître au Vauxhall. Cela dit, il avait perdu la partie face à la plus efficace des joueuses : sa mère. Les arguments que la douairière avait ainsi déployé pour le faire changer d’avis, allait de la culpabilité face à son père, jusqu’à la déception de Livia, en terminant par le fait qu’elle voulait y aller. Sans oublier qu’il devait agir avec dignité afin de remercier ceux à qui, il devait sa sortie : Berkeley, Evans, l’un des princes... Alors oui, Maximilien avait troqué ses vêtements du dimanche et avait quitter sa demeure pour aller à cette Garden Party.

Sa mère a son bras, il évitait cependant sciemment de trop regarder autour de lui. Il préférait éviter les regards insistant et réprobateur. Il suivait la conversation de sa mère qui commentait avec délice et joie le décorum des festivités. Livia aurait adoré, il en était certain... Ci et là, le jeune homme rencontrait des visages familiers et moins familiers. Il lui sembla un instant apercevoir ce gredin de Calahan, mais la foule était si dense, que l’image disparu aussitôt et sa mère lui tirant la manche fini le travail. « Lady Curzon. » S’exclama sa mère avec un sourire, ramenant Maximilien à la réalité du moment. Livia partie, il semblait que sa mère ait décidé de prendre le relais de gardienne et de pousseuse. « Oh, bonjour Lady Curzon. C’est un plaisir de vous revoir. » Articule ce pauvre Max, qui cherche quasiment déjà du regard les deux fillettes dont il est devenu le meilleur ami pour la vie. Il entend presque rire sa mère à son bras, sans doute se dit-elle qu’elle ne fera jamais totalement un homme de son grand idiot de fils. « Vous portez-vous bien, Lady Curzon ? »

Aller à la messe, cela n’avait jamais été le truc d’Eurydice. Il faut dire qu’à part sa mère et sa sœur, les autres membres de la famille Dévereux n’étaient pas connu pour leur grande piété, surtout leur père. Ce jour, évidemment, il était bien présent, mais on ne le voyait guère à l’office tous les dimanches. Ses enfants et son épouse oui, parce qu’Orpheus, Eurydice et Perséphone suivaient leur mère. Pour autant, la jeune femme s’ennuyait souvent ferme dans ce genre de prêche. Elle suivait de son mieux, mais c’était une épreuve. La perspective de la Garden Party était tout ce qui garantissait qu’elle soit attentive et disciplinée.
Sitôt la messe terminée, la fille aînée des Dévereux s’était rué dans sa chambre pour changer de tenue et redevenir la charmante débutante qu’elle devait être. Elle avait un titre à défendre – bien qu’elle n’en ai cure à vrai dire – mais c’était d’une importance capitale aux yeux de sa mère. Dommage cela dit, que cela soit la source de nombreuse difficulté entre elle et sa sœur.

La famille au complet se rendit alors aux festivités du Vauxhall et, une fois n’est pas coutume, Eurydice ne lâchait pas le bras de son frère jumeau, tout en observant la foule de gens qui déambulaient déjà dans les allées. Les choses avaient été faites en grand, à croire qu’on ne pouvait faire sans grandeur depuis le décès de la reine. Sans doute, d’ailleurs, que toutes les réjouissances d’ordres royales auront cette ampleur cette année. Au détour d’une allée où elle fait la conversation avec son frère, Eurydice aperçoit un visage famillier, qu’elle salue aimablement d’un geste de la main : sa bonne amie, Judith.

Ce jour serait donc placé sous la lumière des épreuves. Heathcliff fixait sans la voir, l’immense horloge du salon et son balancier régulier. D’abord, la messe. Si son intellect puissant l’empêchait de croire réellement à tout ce qu’un prêtre pouvait raconter, il n’en demeurait pas moins, qu’il comprenait le besoin du commun des mortels de se raccrocher au mysticisme de la religion et le r éconfort qu’elle offrait ainsi. Il comprenait également, que dans une société anglicane, il était obligé de paraître à de telle cérémonie, afin qu’on ne parle pas en mal de sa personne, ce qui pourrait être fâcheux dans son avenir politique et dans celui de Catherine. L’avantage d’une messe cependant, c’est que personne ne vous parler réellement, ne vous regarde ou ne cherche à vous faire la conversation en entrant dans votre cercle privé. La messe était une épreuve, mais ce n’était pas la pire de la journée.

Ses yeux de glace suivaient instinctivement le balancier, son ouïe suivait la rythmique implacable du ‘tic tac’ alors que son cerveau en constante ébullition était incapable d’arrêter la ritournelle de ses pensées. Finalement, c’est le carillon lourd et sourd qui finit par le tiré de sa contemplation silencieuse, avec un air froid et blasé. Le domestique qui annonçait que la voiture était prête, Norfolk ajusta ses boutons de manchettes avant de rejoindre son oncle et sa cousine pour se rendre à la Garden Party. Sur le chemin chaotique des rues de Londres, le duc ne décocha pas un mot, se contentant d’écouter silencieusement la discussion qui avait lieu dans l’habitacle.

Une Garden Party. Ridicule. C’était ridicule qu’il s’y montre, mais son oncle avait eu raison sur un point : comment pouvait-il entretenir une image, s’il n’était présent nulle part. Avait-il envie de d’entretenir une image ? Au fond de lui, non. Mais la société dans laquelle il évolue l’y obligeait. Alors, il descendit de la voiture et les mains derrière le dos, il se mit à suivre son oncle et sa cousine dans les allées du parc du Vauxhall. Son œil critique balayait chaque détail, chaque visage. Au moins, cet évènement offrait une variété de choix et de distraction.

Au grand plaisir de Judith, Lord Stanhope lui adressa une aimable révérence avant de reprendre sa conversation avec ses connaissances. Il la rejoindrait sans doute plus tard, du moins l'espérait-elle. Après tout, la fête ne faisait que commencer ! Et elle comptait sur la conversation stimulante du futur vicomte pour rendre la journée encore plus agréable.

Le sourire de la jeune fille avait à peine eu le temps de s'estomper qu'un domestique s'approcha d'elle et de sa sœur pour leur proposer quelques douceurs. Ni une ni deux, elle attrapa vivement la friandise rose et cotonneuse qui lui donnait déjà l'eau à la bouche et s'empressa d'y goûter. Un petit bruit de contentement lui échappa alors que les filaments sucrés fondaient délicieusement sur sa langue. Elle n'avait jamais su résister aux sucreries, et celle-ci était tout bonnement irrésistible ! Tout à sa dégustation, elle ne vit pas immédiatement arriver le couple qu'elle reconnut bientôt comme le duc et la nouvelle duchesse de Northumberland, une amie de sa sœur.

- Vos Grâces, les salua-t-elle dans une révérence, avalant au plus vite les restes de sucrerie qu'elle avait dans la bouche. Les installations sont absolument féeriques, ne trouvez-vous pas ? répondit-elle à la question formulée par le Duc tout en promenant son regard aux alentours, admirant une fois de plus la profusion de fleurs et de décorations qui avait été déployée pour l'occasion.

Ce faisant, son regard se posa sur le visage familier d'une jeune femme qui lui adressa un signe amical de la main. Débordant de joie à la vue de son amie, Judith s'excusa prestement auprès de sa famille et des Percy, avant de rejoindre la jeune lady brune à grandes enjambées.

- Eurydice ! C'est bien toi, je suis si contente de te voir ! Comment vas-tu ? Cela fait si longtemps ! Est-ce que tu veux manger quelque chose ? Il y a tant de friandises alléchantes, on ne sait que choisir. Mais celles-ci sont absolument delicieuses, sourit-elle en brandissant sa barbe à papa à moitié entamée.

Résumé:

La garden-party était un événement mondain qui ne lui disait que peu de chose, bien loin des événements du genre qui étaient bien plus champêtre dans son pays. Pourtant, c'était agréable que de pouvoir arpenter ce grand jardin, profiter de l'air frais, des odeurs délicates des fleurs alentours et bien sur des rires des enfants ou de cette odeur sucrée qui venait des différents stands de fête foraine qui se trouvait plus loin.
Marchant à pas lent en compagnie de son père, discutant en danois sur ce qu'ils voyaient, ce qu'il serait amusant ou intéressant de faire en cet instant, vers ou se diriger et bien sur, du point de vue de son père, voir quel monsieur ou jeune femme ils pourraient approcher afin qu'elle agrémente son carnet d'adresse et se fasse de nouveaux amis, voir, parvienne à trouver un prétendant ce dont elle doutait lourdement, du point pas avant quelques saisons qu'elle soit apte à parler correctement avec ces messieurs, rien de pire que de se regarder en chien de faïence à chercher à faire la conversation sans se comprendre. Pourtant, alors qu'elle ne s'y attendait point, la demoiselle et son père furent rejoins non seulement par Monsieur Winslow et certains membres de sa famille, mais également par un autre monsieur et sa mère qui se présentèrent comme les Stanhope. Elle n'avait aucune idée de qui étaient ces Stanhope, pourtant, alors que son père saluait Les Winslow tout comme les Stanhope, il fit ce qui était de son rôle à savoir présenter sa fille.

« Monsieur Winslow, Lady Stanhope, Monsieur Stanhope, c'est un plaisir de que faire votre accointance. Permettez que je vous présente ma fille, Miss Cecelia Templeton. Celle ci à grandit au Danemark et s'accomode encore à notre langue. »

Souriant à chacun et offrant une salutation de rigueur aux personnes face à elle la demoiselle, observa chaque personne avec politesse et bienveillance.

« Cey oune plaizir de vouy rencontrey et do vouy revouar. La messeuh été forte belle. May jo n'aie pas touy coumpry malhourouseument. »

Un sourire contrit se fit sur son visage, car si elle été pieuse et croyante, la messe en anglais restait... et bien une messe dans une langue différente à la sienne. Donc propice à lui offrir des difficultés de compréhension...

« Et vouy ? Avey vouy appréciey la messeuh Moussieur Winslow ? »

Dimanche 11 Avril 1819

Ophélia dormait paisiblement, jusqu’à ce qu’elle ait été réveillée subitement par sa tante qui a fait irruption dans sa chambre.

"Ophélia, il faut te réveiller, aller ! C'est Pâques aujourd'hui, programme du jour, messe et bal de Pâque !"

Elle est aussitôt sortie pour entrer dans la chambre de ses filles et leur dire la même phrase. Ophélia était agacée par ce réveil brutal, puis elle s'est assise, s'est étirée avant de se lever. Avant qu'elle ne puisse aller vers son armoire pour choisir sa tenue du jour, elle a été arrêtée par sa tante qui a brusquement ouvert la porte et l'a regardée dans les yeux.

"Aujourd'hui, c'est le grand jour, Lia. Je vais te montrer pour la première fois. Certes, ton éducation est encore défectueuse, mais mon cher époux a choisi que ce jour que nous attendions tous serait aujourd'hui, donc c'est à moi de t'habiller aujourd'hui."

Ophélia s'est tournée brusquement vers elle, a froncé les sourcils, totalement confuse. Des questions se bousculaient dans sa tête, elle n'arrivait pas à croire qu'elle allait être pomponnée et habillée d'une manière qu'elle n'aimait pas du tout. Les fois où sa tante lui avait fait essayer des robes, elles étaient bien trop serrées pour Ophélia.

"Quoi, mais je n'en ai pas envie ! J'ai le droit de choisir ma tenue quand même ?"

Sa tante a esquissé un sourire agacé et a soufflé pour se reprendre, évitant de s'énerver dès le matin.

"Pas de chichis, ma chère, c'est moi qui t'habille et tu seras ravissante, crois-moi."

Alors qu'elle partait de la chambre d'Ophélia pour chercher tout le matériel, Ophélia s'est avancée un peu vers la porte pour être visible du couloir, puis elle a crié à sa tante.

"M'enfermer dans des vêtements grotesques ne va pas me ravir du tout !"

Ophélia se serrait et elle était toute raidie, le stress l'envahissait. Elle n'avait pas du tout envie d'aller là-bas, elle ne connaissait personne et ne voulait pas ressembler à aucune de ces jeunes filles de la noblesse.

Sa tante est revenue avec tout plein d'affaires à la main et une boîte avec tout plein d'accessoires pour les cheveux, des peignes, des rubans et toute sortes de choses qui ont fait écarquiller les yeux d'Ophélia lorsqu'elle a vu le panier.

"Écoute, on ne peut pas te cacher éternellement, d'accord ? Alors, tu vas faire exactement ce que je te dis et tu vas mettre cette jolie robe que j'ai faite pour toi."

Ophélia a regardé sa tante avec tout le mépris du monde, mais a fini par prendre la robe, l'a posée sur le lit et a commencé à enlever sa chemise de nuit pour l'enfiler.

Une fois lavée, coiffée, maquillée et habillée, Ophélia s'est regardée très longtemps dans le miroir, ne se reconnaissant pas du tout. Elle était habillée d'une robe traditionnelle vert menthe avec de la dentelle dorée tout autour, une ceinture dorée assortie à la dentelle et une émeraude au centre de la ceinture. Ses cheveux étaient coiffés en chignon, et une barrette dorée maintenait les petits cheveux qui pouvaient être fous. Son maquillage était léger pour laisser ressortir ses taches de rousseur. Sa tante, en la maquillant, disait qu'elle n'avait presque pas besoin de maquillage, tellement elle était belle. Les deux plus vieilles cousines qui étaient à la porte en train d'écouter étaient jalouses de sa beauté.

Sa tante est revenue avec un ruban vert menthe, enthousiasmée en voyant Ophélia qui ressemblait à une vraie jeune lady.

"Oh... Ophélia, regarde-toi, tu es faite pour ce monde."

Elle a caché l'élastique de son chignon pour le remplacer par le ruban et faire un joli nœud derrière.

"Je ressemble à toutes ces filles dans la rue... Vous êtes sûre que vous n’allez pas me confondre avec quelqu'un d'autre à ce bal de Pâques ?"

Elle l'a dit d'un ton taquin, mais sa voix laissait aussi une teinte de déception. Sa tante a râlé et l'a positionnée devant le miroir.

"Ophélia ! Ne dis pas de sottise voyons.", a-t-elle dit en ronchonnant comme d'habitude.

"Avec un peu de chance, vous repartiriez avec quelqu'un d'autre que moi" a répondu Ophélia d'un ton ironique, ce qui a fait froncer les sourcils à sa tante. Elle lui a relevé le menton, la faisant regarder son reflet dans le miroir.

"Ophélia, tu es magnifique, comment pourrais-je te confondre avec quelqu'un d'autre ?", a dit sa tante en reprenant sa respiration.

"Lia, je veux juste que tu sois heureuse dans ce monde comme ta mère l'a été", a-t-elle ajouté.

Ophélia a regardé sa tante, s'est retournée, a relevé le menton avec assurance, l'a regardée dans les yeux avec un peu de mépris.

"J'étais heureuse quand elle était là, et elle, elle a été heureuse en étant elle-même. Ce monde, comme vous dites, ma tante, il est peut-être temps de le changer. Et ne m'appelez plus par ce diminutif, ma tante, seule elle peut me nommer ainsi."

Ophélia est sortie de la pièce en relevant sa robe pour éviter de marcher dessus, descendant les escaliers pour aller manger son petit-déjeuner. Sa tante a soupiré, s'est regardée un moment dans le miroir pour se refaire une petite beauté, puis avec un sourire confiant, elle a suivi Ophélia pour les rejoindre dans la salle à manger.

Après le petit-déjeuner et les compliments d'Hortense sur la robe d'Ophélia, ils partent tous ensemble pour assister à la messe de Pâques. Ophélia, un peu ennuyée, regarde autour d'elle en répétant rapidement ce qu'elle a retenu des informations sur la messe de Pâques. Ensuite, en reprenant le carrosse, ils arrivent dans un jardin bondé de personnes. Le cœur d'Ophélia bat plus vite, son stress monte et ses mains tremblent légèrement. Elle n'a jamais été confrontée à une telle foule et elle sait qu'elle va devoir interagir avec des personnes qui ne partagent probablement pas sa vision du monde.

Hortense remarque son anxiété et pose sa main avec bienveillance sur la sienne, plongeant son regard dans celui d'Ophélia.

"Ça va bien se passer, Lia, nous resterons ensemble," dit-elle.

Ophélia esquisse un demi-sourire et, aidée par son oncle, elle descend du carrosse. En entrant dans le jardin richement décoré et verdoyant, elle est confrontée à la foule portant des tenues similaires. Elle se sent oppressée et a hâte de partir, mais sa tante la surveille déjà et commence à lui présenter des hommes. Tout ce que veut la jeune femme, c’est s’enfuir le plus rapidement possible. Elle regarde autour d’elle d’un air perdu cherchant quelque chose ou quelqu’un qui pourrait la sauver de ce maudit bal.

Résumer:

Dimanche 11 Avril 1819

Le monde appelle le monde et le soleil est au rendez vous en cet après midi ensoleillé. Si bien souvent l'on dit qu'l ne faut point se découvrir d'un fil pour le mois d'Avril une certaine douceur enveloppe les membres de la société londonienne qui arpente le parc et sa beauté printanière qui, tout comme eux semblent doucement sortir du long sommeil de l'hiver pour se parer de ses plus belle parures aux couleurs douces et chatoyantes.

Une musique de fond parviens aux oreilles de chaque personne alors que les enfants cours dans les allées et que les premier manèges pour les gens du peuple comme pour les nobles se mettent en branle, les forains et gérants appelant à venir rire et s'amuser, tenter sa chance ou simplement s'offrir une douceur sucré en ce début d'après-midi.

La société se mèle en ce jour particulier ou il suffit d'un regard aux toilettes pour savoir dans quelle catégorie de la société vous ranger et pourtant est ce si dérangeant ? Certains vous diront que oui et nous pourrions les comprendre, mais des enfants restent des enfants et l'amusement est offert à tous. Ainsi s'ouvre pour ceux qui le souhaitent un carroussel mécanique, empli de chevaux de bois qui montent et descendent au rythme d'une musique joyeuse. Bien sur les dames sont attendu à s'installer en amazone si par quelque miracle elles souhaitaient s'adonner à cet amusement des plus rustique et raffraichissant.
Une pêche au canard attend un peu plus loin ceux qui souhaiterons tenter leurs chances, il paraît qu'il suffit de tirer un canard ayant un bon chiffre pour obtenir un prix allant d'un simple ruban à nouer à un objet bien plus précieux pour le grand vainqueur.

Bien sur ces activités pour le moins récréatives pourraient rebuter certaines personnes qui pourront préférer porter leur attention sur les lancer d'anneaux a moins que leur attention ne soit attiré par la ribambelle de chien qui semble s'attrouper un peu plus loin ? Mais qui donc aurai idée d'amener une dizaine de corgis dans le parc ? Serait ce pour une activité à venir ? Nul ne le sait, mais vous êtes prié de vous amuser.

-Les promeneurs et participant peuvent au choix :

aller faire un tour de carrousel
aller jouer à la pêche au canard
Lancer des anneaux
Profiter des sucreries présentes aux stands de forains
Aller s'intéresser a la dizaine de corgis qui patientent un peu plus loin

Comment ça marche ?  :
- Les posts ne doivent pas dépasser les 500 mots
- Tous les membres du forum sont les bienvenue qu'importe leurs groupes.
- Pensez à lancer un dès oui/non pour savoir si vous parvenez à toucher les anneaux ou pêcher vos canards.

Dimanche 11 Avril 1819.

Edward se réjouissait que le printemps apporte ce renouveau surtout après les derniers mois. Edward aimait chaque saison. Le froid ne lui faisait pas peur, mais l'automne et le printemps possédaient des charmes certains. Il aimait sortir par tous les temps et même quand Londres était balayé par les vents et la pluie, cela ne l'empêchait pas de sortir. Il en a connu de bien belles tempêtes en pleine mer et il aimait le et le bruit des vagues se fendant contre la coque à chaque instant et le navire ballotter de tous côtés. Un citoyen normal aurait dégluti son dernier repas par-dessus le bastingage.

En compagnie de la famille Winslow, Edward et sa mère avait rencontré une famille qu'ils ne connaissaient pas. Et pour cause, ainsi qu'ils se présentèrent : ils venaient du Danemark ! Edward n'aurait pas essayé de parler cette langue car les quelques mots qu'il en avait entendu lors d'une escale là-bas un jour se résumait à « ja » et « god morgen » qui ressemblait étroitement à l'Anglais. Le reste était totalement inconnu à Edward et il n'aurait pu essayer de le comprendre et encore moins de le parler. Lorsqu'ils se présentèrent à eux, Edward s'inclina courtoisement devant eux tandis qu'il les saluait :

« Nous sommes enchantés de faire votre connaissance.  Je ne saurai m'aventurer à parler Danois bien que ce dernier langage m'a paru comme une langue très riche à l'entente.  J'espère que vous vous acclimater bien au climat de chez nous. »

Lorsqu'une musique commença à atteindre les oreilles, Edward comprit que les vraies festivités commençaient. Des animations se mettaient en jeu. Un bref coup d'oeil le fit apercevoir un stand de pêche aux canards, lancer d'anneaux, un carrousel. Il y avait aussi un stand pour profiter de sucreries. On sait tous où va se promener un certain Jonathan mais ce n'est pas le cas d'Edward qui lui, pas réellement attiré par les attractions sinon par l'apparition d'une troupe de corgis au loin, n'avait pas vraiment d'entrain à s'essayer aux stands. Il préférait continuer encore un peu son tour du parc. Laissant sa mère et le reste des Winslows en discussion avec les Templeton, il s'éloigna un peu et ses pas le dirigea en direction de la famille Leveson-Gower qui lui était impossible de ne pas venir saluer. Il ne connaissait que Judith, aussi s'inclina t-il bien courtoisement devant la famille bien que Judith venait de s'éclipser plus tôt pour saluer une amie mais il espérait qu'elle revienne bientôt auprès de sa famille. Ils étaient accompagnés des Percy – qu'il n'avait encore jamais rencontré.

« Lord Percy, lady Percy, toutes mes félicitations pour votre mariage. Lord Leveson-Gower, milady. Je me présente : lord Edward Stanhope. » avant de s'incliner devant eux. « Nous avons fais la connaissance de votre autre fille, si je ne me trompe point, et de sa grand-mère à l'opéra il y a quelques temps. Ma mère est présentement occupée plus loin mais elle vous envoie également ses salutations. »

(502 mots ! désolée pour les 2 mots, pas pu enlever plus )

Spoiler:

Dimanche 11 Avril 1819

Le parc se remplit peu à peu ainsi que l'environnement de rires d'enfants ou de conversations. Le Printemps faisait toujours cet effet-là de renouveau chez les gens, les animaux et même l'atmosphère parvint à se métamorphoser après un long hiver où tout était endormi. Jonathan aimait ce réveil d'un long sommeil. Il aimait voir Londres s'éveiller dès le printemps tout comme il aimait chaque matin voir le boulanger en face de chez lui ouvrir sa boutique et mettre ses pains et ses brioches en place dans la devanture. Jonathan avait l'impression de s'éveiller en même temps que Londres. Il raffolait de toutes sortes d'activités

C'était un plaisir pour lui de présenter la famille Templeton aux Winslows, avec qui il avaient lié connaissance depuis plusieurs années bien que le fils ne soit revenu à terre que depuis deux ans.  Jonathan aimait faire office d'intermédiaire et il aimait tout autant rencontrer des gens que faire se rencontrer des gens.  Il laissa donc ensuite les Stanhope se présenter ainsi que les Templeton répondre aux salutations.  La jeune Cecelia avoua cependant ne pas avoir bien tout compris la messe. C'est certain que pour quelqu'un qui ne maîtrisait pas encore vraiment la langue Anglaise, aller à une messe était une vrai challenge et démontrait cependant un certain courage !

« Je pourrai vous résumer en quelques mots de quoi il fut question même si vous savez, une messe reste toujours une messe que ce soit au Danemark ou en Angleterre et aborde un peu les mêmes choses. » Ce n'était pas pour ça bien entendu qu'il en raterait une seule et puis c'était une sortie en famille tous les dimanches qu'il respecterait toujours. « Pour ma part j'ai toujours raffolé des chants. Je prends un grand plaisir à y participer. » ajouta t-il alors que la musique commençait autour d'eux tandis que les festivités commençaient. Edward les quitta un moment pour aller saluer quelque autre connaissances tandis que sa mère restait encore un peu avec eux. La musique du carrousel était bien attrayante mais il y avait également une pêche aux canards ainsi qu'un lancer d'anneaux et une douzaine de corgis qui attendaient plus loin. Jonathan avait hâte de voir la suite. Le buffet au loin lui faisait aussi de l'oeil mais il décida d'attendre un petit peu.

« Souhaitez-vous participer aux activités ? » demanda t-il alors aux Templeton avec une certaine animation dans la voix mais également à Mrs Stanhope toujours avec eux. « Ça peut paraître très simple mais il n'en reste pas moins que ce soit très amusant ! Avez-vous ce genre d'activités au Danemark dans les fêtes ? » continua t-il en s'efforçant de parler assez lentement pour qu'on le comprenne. « Puis-je peut-être vous accompagner à la première ? » reprit-il en présentant son bras afin de guider la demoiselle vers l'activité de son choix, ne pouvant décemment pas les abandonner juste pour aller se régaler au buffet.

(489 mots)

Spoiler:

Dimanche 11 Avril 1819

Isabelle n'ose pas trop s'éloigner des Healey et bien qu'elle ne soit pas du tout à l'aise dans cet exercice de la vie mondaine, elle se laisse guider par Madeleine. Mark étant plutôt occupé avec sa fratrie, elle lui lance quelques regards de temps à autres, l'observant en société. Elle se demande si les choses auraient été plus simples si ses parents avaient bien voulus qu'elle se marie à l'époque où elle était jeune encore. Lui aurait-il fait la cours ? Elle quitte le brun des yeux avec une pointe de regret tandis que Madeleine la tire gentiment à travers le parc pour lui faire la présentation de tout ce beau monde.

Ici Lord et Lady Percy, Duc et Duchesse de Northumberland. Là Lord Stanhope, Vicomte de St Vincent et lieutenant dans la Royale Navy. Celui-ci est célibataire et cherche épouse, à ce que l'on dit, que rajoute Madeleine. Le Duc Heathcliff Howard, Duc de Norfolk cherchant une épouse également. Le Marquis Henry Paget, veuf de son état, que précise Madeleine. Aloïs Berkeley, Marquis de Berkeley et célibataire également. Isabelle observe, mais se dit qu'elle est certainement trop vieille pour ces hommes là, cherchant certainement une épouse plus jeune et capable de leur donner des fils... La Marquise Mountbatten, épouse d'Adrian Mountbatten, Marquis du Devon. Le Prince Octavian de Hanovre, qu'elle n'a aucun mal à reconnaître, comme pour le Prêtre Howley.

Isabelle se rend bien compte que Madeleine lui présente rapidement les célibataires qu'elle croise plus que le reste des passants qu'elles croisent. La rouquine sourit alors, amusée de voir la cuisinière s'inventer entremetteuse l'espace d'un après-midi.

Ses yeux ont tout de même accrochés certains visages, des personnes qui semblent atypiques parfois dans ce décors. Ses âmes semblant se détacher de ce tableau bucolique.

En résumé:

Les doigts se ressèrent lentements autour due l'avant bras musclé de son époux, alors que son sourire s'étire un peu plus. Elle est d'accord avec lui bien sur, elle ne peut qu'esperer que cette garden party soit à l'image de la reine charlotte, que tous ensemble ils lui rendent honneur et que si, il fallait aller de l'avant et avancer dans ce nouveau monde ou elle n'était plus, son souvenir et ses valeurs seraient les pavés de cette société londonienne. Pourtant, ce geste d'affection envers son époux, simple et discret fut il était plus pour elle, pour les personnes auprès desquelles elle se tenait et de sa joie non dissimulée de s'afficher en société pour la toute première fois en tant que duchesse de Northumberland et non plus simple débutante à la rechercher d'un époux, fiancée de longue date, combattante contre le dragon de Londres pour obtenir ce qu'elle souhaitait, à savoir l'homme aux yeux couleur de ciel qui se tenait à son côté et semblait faire de son mieux pour s'intégrer à cette société alors qu'il aurait préféré passer l'après midi à lire ou étudier ses comptes.

Saluant ses amis de longue date, les Leveson-Gower, elle tenta de replacer rapidement ceux ci en la mémoire de sa nouvelle moitié qui n'y eu aucun mal. Après tout, il serait dommage de voir l'homme oublier une des amies fidèle de son épouse. Laissant donc la discussion avancée, souriant de tout son être à son amie, troublée de la voir lui faire la révérence ou l'appeler votre grâce, elle ne put que papilloner un instant alors qu'elle observait la sucrerie qui ornait ses doigts délicat. L'odeur du sucre était aussi appétissant qu'écoeurant, mais elle se laisserait certainement tenter un peu plus tard par quelques douceurs. Peut être des nougats, elle en était fort friande. Mais pour l'instant les mots étaient sur les installations.

« Il est vrai que tout cela est fort plaisant. Ces forains ont fait un magnifique travail, il me tarde de m'essayer à ces activités. Notamment celle avec les chevaux de bois, qu'en dites vous lady Elea ? Une chevauchée fantastique vous tenterait elle ? Et vous mon ami ? »

Souriant de plus belle à son époux, elle fut interrompu par l'arrivée de nouveaux visages, les Stanhope, un nom qu'elle connaissait sans avoir réellement jamais rencontré leurs propriétaire. Souriant à ceux ci, elle ouvrit une salutation d'usage, suivi d'un remerciement pour les compliments quant à ses noces.

Dimanche 11 Avril 1819

Les enfants étaient ravis et l'air semblait empli de leurs rires et de leurs cris de joie. Un peu trop peu être, mais comment leurs en vouloir ? Elles n'avaient jamais réellement participé à ce genre d'événements, vus de manèges, de fête, de stands de friandises et de toutes ces choses qui les entouraient et sembler les ravir, les faire danser et s'émerveiller. Bien sur, leur mère les suivait à pas lent  ,toute veuve désargentée qu'elle était, elle avait gardé le sens des convenances et de la bienséance et même  réussi à épargner quelques pièces pour leur offrir au moins une sucrerie, c'était bien là, la moindre des choses.
Suivant donc les demoiselles à la chevelure aussi flamboyante que la sienne, elle les écouta lui parler de la beauté des couleurs sur le chapiteau, des chevaux de bois qui étaient si réaliste qu'on pourrait penser qu'ils allaient réellement participer à une course équestre, des jappements des chiens plus loin avec cette question de savoir si elles pourraient aller les saluer par la suite et les caresser. Tant de questions qui firent glousser d'amusement leur mère alors que les jeunes filles s'en courrait à un stand rassemblant d'autres enfants où des rubans et des fleurs étaient disposé pour faire quelques couronnes si elle ne s'y trompait. Elle reconnaissait bien là, la coquetterie de ses filles.
Gardant ses distances, observant autour d'elle, elle remarqua quelques visages connu, mais se laissa surprendre par l'arrivée  de Sir Rosenbach et de sa mère à qui elle offrit, le plus radieux des sourires, surprise et ravie de les voir en ce lieu ou elle n'était point sur de les croiser.

« Lady Rosenbach, Sir Rosenbach, c'est un plaisir que de vous voir en ce lieu, je me porte à merveille, je vous remercie de vous en soucier et vous même ? Profitez vous de la beauté de cet évènements ? »

Le regard de la veuve croisa rapidement celui de l'homme face à elle alors que deux tornades arrivaient au pas de course, offrant chacune... une révérence approximative.

« Sir Rosenbach ! Vous êtes ici ! Vous êtes venu gouter les friandises ? Vous avez vu les chevaux de bois ? Mère à dit qu'on pourrait y aller ! Moi je veux le rose et Horthense à dit qu'elle préférait le mauve et vous, vous aimez lequel ? C'est votre maman la dame ? Elle est jolie ! »

D'un petit claquement de langue discret, la veuve observa ses filles qui se calmèrent rapidement avant de faire une nouvelle révèrence en direction de la mère de Maximilien

« Pardon maman. Enchantée Madame, nous sommes Hyacinthe et Rebecca Curzon, c'est un...euh...plaisir de vous rencontrer. »

D'un petit hochement de tête, Abigail sourit à ses filles, laissant celles ci exprimer leurs joie tandis qu'elle observait la dite mère.

« elles sont ravie d'être ici. C'est la première fois qu'elles participent à ce genre d'événements, je vous prie d'excuser leur débordement enjoué. »

Résumé::

Mark eut violemment envie de faire demi-tour et de rentrer chez lui... seul. La journée avait déjà été éreintante avec sa course dans Londres pour l’accouchement imprévu. Et il ne serait pas surpris d’en avoir d’autres dans la soirée, la nuit... Bref... La journée n’était pas finie, qu’il sentait déjà qu’il n’avait qu’une envie c’était de tombé à l’horizontal dans son lit en espérant -vainement- qu’on lui laisse la paix quelques heures. Ses grands yeux chocolats se posèrent sur Nyx qui semblait prendre ses paroles à cœur et se préparer à affronter le monde comme une guerrière. Ce qui ne l’étonnait pas de sa benjamine. « Commence par les filles de ton âge, Nyx ou celles que tu reconnais comme ayant fait leurs présentation avec toi. Je pense voir Miss Dévereux là-bas plus loin avec Miss Levenson-Gower. Et... là-bas, ta chère Adelina. » Il lui glissa quelques sous dans la main. « Et amuse toi, surtout. Même si je me dois de te rappeler de rester à ta place et d’observer les convenances. Comme à chacun ici, n’est-ce pas ? » Ses yeux s’assombrissent un rien lorsqu’il le porte sur sa sœur cadette, qui lui avait causé tant de soucis la saison dernière. « Et rester avec votre chaperonne, mesdemoiselles. » Dit-il en faisant signe à la femme de chambre qui les accompagnait.

Healey se retourna lorsqu’on s’adressa alors à lui sans l’appeler docteur. Ce qui était assez rare. La plupart des gens adoraient le réduire à sa fonction. « Lord Paget. » Dit-il avec les salutations d’usage. « Le plaisir est partager, mylord. Je ne m’attendais certainement pas à vous voir ici. » Ajouta-t-il en suivant du regard Madeleine qui partait avec Isabelle. Tout ça avait un goût beaucoup trop amer pour lui, mais il tâchait de ne rien en montrer. « Je me porte... comme un médecin en saison mondaine. » Dit-il avec un touche d’ironie aimable. « Et vous ? » Demanda-t-il d’un air concerné, car bien qu’il essaie de le caché prodigieusement bien, Mark restait et demeurait un médecin soucieux. « Puis-je vous présenter, Lord Paget, ma fratrie. Miss Ophélia, Miss Nyx et monsieur Paul Healey. »

Alors que Georgiana était en train de conversera avec sa belle-mère sur la qualité des décorations, mais également l’idée de se laisser tenter par l’une ou l’autre friandise des étales, et qu’elle avait évidemment aucun espoir de voir apparaître miraculeusement son mari, elle se raidit de stupeur en entendant la voix de ce dernier. Elle tourna si rapidement la tête, qu’elle en aurait fait craquer sa nuque, lui décochant un regard avec ses grands yeux ronds. Il y a vraiment des miracles à Pâques ? Non, parce que là, ça ne peut-être que ça. « Mylord. » Articule-t-elle encore un peu étonné au point qu’elle pense devenir folle. Mais un rapide coup d’œil vers Clara Mountbatten lui indique qu’elle n’est pas la seule à ne pas y croire. Alors, soit elles ont toutes les deux des hallucinations... Soit, Adrian a effectivement décidé de sortir de son antre de façon absolument miraculeuse.

Son bras quitte celui de sa belle-mère et elle enroule un premier bras autour de celui de son mari, se rendant compte par là-même qu’il est réellement là. Cela la fait sourire de façon douce et aimable, alors qu’elle pose son autre main sur le poignet d’Adrian. « Merci d’être venu. » Lance-t-elle en le regardant avec son splendide sourire, lui faisant comprendre que ça comptait vraiment beaucoup pour elle d’être ainsi à une sortie un peu spéciale en famille. Car pour le meilleur – et surtout le pire – Clara et Adrian sont sa famille désormais.

Elle relâche alors le poignet d’Adrian afin de ne pas être trop intime avec lui en public, mais elle sait qu’elle doit rassuré son grand enfant de mari, qui a fait un énorme sacrifice en consentant à les accompagnées. Il lui semble alors reconnaître un visage dans la foule et son sourire s’agrandit. « Oh, venez, je dois vous présenter. » Elle tire alors son mari et sa belle-mère à la rencontre d’une jeune femme. « Lady Montagu. C’est une joie de vous voir ici. » Dit-elle avec un sourire charmant et gentil. « Puis-je vous présenter mon époux, le Marquis de BudeHaven, ainsi que sa mère, la Comtesse Douairière de Devon, Lady Clara Mountbatten. » Puis, elle tourne son regard vers Adrian et Clara. « Lady Montagu est une amie de longue date. »

Le colosse acquiesça doucement aux paroles de Lord Leland, un moue approbatrice se glissant sur son visage. « Je ne peux vous contredire, Lord Leland, l’Espagne est un magnifique pays. Et sa gastronomie n’a rien à envier à la nôtre... Je dirais même que la nôtre devrait envier celle de l’Espagne. » Et des Indes, de l’Italie, de la France même. Pour cette dernière, évidemment, il n’irait certainement pas le chanter sur tous les toits vu le passé récent de la France et de l’Angleterre.

Aloïs haussa un sourcil à l’annonce à demi-mot du futur marquis d’Exeter. Voyez-vous cela... Une sympathique sourire se dessina sur les lèvres de Berkeley et ses paroles suivantes débordèrent d’une sincérité non feinte. « Eh bien, Lord Leland, je me dois donc de vous féliciter une fois de plus aujourd’hui. Quelle heureuse nouvelle que voici. Vous avez donc bien raison de ménager votre ravissante épouse, qui a bien du travail devant elle. » Pour ce qu’il savait des grossesses, elles pouvaient être épuisante. Il avait le vague souvenir de celle catastrophique de sa mère. « Transmettez lui également mes félicitations pour ce futur heureux évènement. » Sous ses airs d’ours mal léché et bourru, Aloïs demeurait un homme particulièrement touché par les enfants et il ne rêvait que d’une chose : avoir un jour les siens. Lui qui croyait avoir enfin trouver la future mère de ses enfants repartaient cette saison encore à zéro.

À la question d’Alfred, le regard du marquis de Berkeley se tourna immédiatement vers l’endroit ombragé où sa grand-mère avait pris ses quartiers et menait grande discussion avec d’autres femmes d’un âge respectable. « Oh... fidèle à elle-même, si l’on peut dire. » Dit-il avec une ironie tendre avant de regarder à nouveau son camarade de discussion. « Elle est toujours bon pied, bon œil, comme vous pouvez le constater et aujourd’hui, elle est flanquée de son infâme corgi. » Il rit de bon cœur avant de hausser ses très larges épaules. « Quant à moi... vous savez... je vais comme le temps la plus part du temps. Heureusement, il est clément aujourd’hui. Disons que les récents évènements ne sont pas pour me rendre toujours joyeux, mais je prends cela avec philosophie. »

‘C’est tellement mignon.’ Cette phrase retentit en même temps que la sienne, lui faisant hausser un sourcil, tandis que ses yeux se posèrent sur le jeune demoiselle un peu candide qui l’avait dit. Un sourire amusé se glissa sur son visage. Le frère de cette dernière fit alors les présentations, en jeune homme bien poli et bien élevé. « Lord Nightingale, marquis de Northampton. » Répond-t-il alors en saluant d’un signe de tête, le jeune Bridgerton et sa sœur. « Enchanté de vous rencontrer. Après tous les gens qui apprécient les topiaires en forme de lapins, ne peuvent être que des gens de qualité. » Dit-il poliment mais non sans une once d’amusement dans la voix.

Vient alors un nouvel invité, et pas des moindres, en la personne de ce bon -très bon- père Howley. Ulysse lève alors les yeux au ciel lorsque ce dernier mentionne qu’il verrait plus des topiaires en formes de chats ou de cochons dans le jardin du lord. « Qui vous dit, mon père, que je ne peux pas en vérité faire tailler mes buis en toutes sortes d’animaux ? Après tout, mon extravagance est sur les lèvres du tout Londres, je me dois d’être fidèle à ma réputation. Prenez note des bonnes idées du père Howley, Charles. »

Puis, l’ancien pirate esquisse un sourire ravi et entendu, avant d’ajouter : « Ravi de vous revoir également, mon père. La messe fût une fois de plus à la hauteur de mes attentes et votre sermon était des plus éloquents. » Il repose alors son attention sur les Bridgerton. « Monsieur Bridgerton, miss Bridgerton, je suppose que vous connaissez déjà mon excellent ami, le père Howley. » Il repose son attention sur Adelina. « Qu’en pensez-vous, miss Bridgerton ? Devrais-je effectivement faire tailler mes buis en lapins, chats et petits cochons ? Où d’autres animaux vous viennent-ils à l’esprit ? »

Luisa se baladait quasiment le nez en l’air ou les yeux vers les décorations, ne prêtant pas vraiment plus d’attention aux gens désormais. Elle avait bien reconnu de loin son unique prétendant – le père Howley – ou encore la charmante Miss Templeton, mais tous étaient déjà en charmante compagnie, donc elle préférait passer son chemin en se ravissant du soleil, bien qu’elle soit obligé de se balader avec une ombrelle. Ce qui était parfaitement stupide pour une Mexicaine, mais elle se pliait de bonne grâce aux commandements de sa tutrice. Elle aurait tout à loisir d’avoir un autre comportement dans le privé du jardin du vicomte.

Miss Hammond sursauta d’une belle manière lorsqu’elle entendit la voix d’un jeune homme très à côté d’elle. Elle porta sa main à son cœur qui s’était affolé lorsqu’il l’avait – sans le vouloir – sortie de ses rêveries. « Madre de Dios... » Lança-t-elle dans sa langue natale. Puis reprenant le peu de contenance qu’elle pouvait avoir, elle se fendit d’un léger sourire, avant de regarder le ciel très clément en ce jour. Ce qui la ravissait, car si il y a bien une chose qu’elle n’aimait pas en Angleterre, c’était bien les pluies qui semblaient ne jamais cesser ! « Oui, magnifique journée en effet. C’est tellement rare. »

Calahan Thorn. Un nom bien singulier. Elle n’en avait jamais entendu parler. C’est donc qu’il ne faisait pas partie des petits papiers de sa tutrice, voire pas du tout du ‘beau monde’. Ce qui n’avait rien de surprenant puisque la journée était ouverte à toutes et à tous, du plus puissant au plus humble. « Miss Luisa Hammond. Enchanté de même, monsieur Thorn. » Dit-elle avec son légendaire sourire, avant de regarder le chocolat qu’il tendait vers elle. « Oh c’est bien aimable, monsieur, mais je ne voudrais pas vous priver. » D’autant plus que du chocolat, elle en à manger son content dans sa vie.

Octavian était plus absorbé par le déroulé des gens dans les jardins du Vauxhall que par l’arrivée du reste de sa royale famille. De toute façon, à part s’il avait s’agit de son grand-père, Georges III, ou de son oncle Georges, il n’avait pas à faire grand cas d’être plus bavard avec les autres. Et ni le premier, ni le second, ne se montreraient aujourd’hui. Le premier parce qu’il avait totalement perdu l’esprit et plus encore depuis le décès de la reine Charlotte. Le second pour raison d’état se disait-il. Le Duc d’York n’en avait pas fait grand cas non plus.

Sans tourner les yeux, ou même le visage, lorsqu’un bras prit le sien, le prince sût de qui, il s’agissait. Le début d’un sourire vient ourler le coin de ses lèvres, et mourut aussitôt. En public, Octavian laissait encore moins passer ses émotions qu’en privé. Déjà que sa famille le trouvait taciturne et distant… que devaient penser les gens ? Oh rien de plus que le fait qu’il avait l’air royal ainsi. Le duc prit une gorgée de son rafraîchissement, avant de plisser les yeux. Il n’était pas difficile de savoir qu’il cherchait quelques visages en particulier dans cette foule. Norfolk, pour commencer, se demandant si l’homme encore plus froid, taciturne et taiseux que lui oserait venir. Miss Gilderstone, ensuite, afin de sentir son pauvre cœur se réchauffer à son sourire.

Finalement, lorsqu’il repéra l’immense stature de Norfolk, son air ennuyé habituel fiché sur le visage, le prince haussa un sourcil et s’adressa à la pupille. « Ça, tu vois, c’est une surprise. Norfolk à une Garden Party de cette envergure, je ne m’y attendais pas. » Il tourna enfin ses yeux vers Lyanna avec un petit sourire de connivence. « Un peu de commérage loin des oreilles de tous ? » Proposa-t-il, puisque de toute façon, ils ne pourraient presque pas quitter la terrasse. La famille royale se mêlant assez peu au commun des mortels.

Pourquoi les gens parlent-ils toujours de la pluie et du beau temps, ça le dépasse. Mais ça semble toujours faire mouche comme phrase d'approche dans la Haute ! En particulier auprès des jeunes demoiselles dont la banalité de la conversation doit les mettre à l'aise, alors après tout, qui est-il pour s'en priver !
La jeune femme sursaute de tout son élan, faisant s'élargir le sourire de Calahan. Il n'est pas spécialement venu ici pour séduire qui que ce soit, mais il ne peut pas s'empêcher de charmer ! Le gangster hausse cependant un sourcil aussi surpris que curieux face aux paroles qui sortent de cette si jolie bouche. Il n'a pas compris un traitre mot de ce patois certes agréable à l'oreille.

- Je suis absolument contri, je ne voulais pas vous faire peur, miss.

Menteur éhonté. C'est exactement ce qu'il voulait. Winnie lui en collerait surement une bonne derrière la tête pour ça. Mais comment résister à ces joues qui rosissent et à cette poitrine qui s'agite sans son modeste décolleté ? C'est toujours un spectacle délicieux.

- Dans ce cas...

Cal lance la boule de cacao relativement haut - son côté frimeur - et la gobe habilement. Il retient le garnement en lui qui voudrait offrir en spectacle peu ragoutant ses dents pleines de chocolat à Luisa et prend soin d'en nettoyer chaque trace avec sa langue avant de lui sourire à nouveau.
Un gentleman aurait sans doute insisté pour que la demoiselle déguste la gourmandise à sa place, mais ce n'est pas tous les jours qu'il peut manger des mets tous droits sortis des fournisseurs de la Couronne ! La vache c'est succulant !

- Si cela ne vous incommode pas trop je serais ravi de me faire pardonner la peur que je vous ai causé en vous offrant l'activité de votre choix.

Il parait qu'il y a des lots relativement intéressants à gagner aux jeux !