Event || Garden Party de Pâques - Saison 1819

Si, dans un passé pas si lointain, il aurait sans doute eu beaucoup plus d’enthousiasme à parcourir les festivités avec sa sœur, Maximilien restait fermement sur la retenue et ses gardes en même temps. Le moindre faux-pas pour un ancien repris de justice comme lui ferait la une des cancans du coin. Et il ne voulait surtout pas causer de tort à sa famille, à qui il en avait causé bien assez comme ça. « Je vais bien, je vous en remercie, Lady Curzon. » Dit-il avec le début d’un sourire aimable, se faisant couper dans son élan par sa mère, qui avait décidé de prendre les choses plus en mains. « C’est le genre d’évènement que mon fils ne raterait pour rien au monde. Après tout, c’est encore un grand enfant. » Max’ manqua de lever les yeux au ciel, mais son geste fût stoppé net.

Une double tornade aussi rousse que leur mère arriva au grand galop pour l’assaillir de propos et de questions qui, si cela ne lui donnait pas le tournis, parvinrent à raviver la flamme dans le regard ombrageux de Rosenbach et lui décocher un sourire aussi sincère qu’enfantin. « Qu’est-ce que je vous disais… » Adressa Natalia à Abigaïl sur le ton de la connivence, alors que le seul homme de ce petit groupe semblait absolument concentré sur la réponse à apporter à la question cruciale : Quel cheval de bois a sa préférence ? « Hmmm… Le bleu indubitablement. J’aime le bleu, ça me rappelle les jours d’été et le soleil. » Le soleil… Sa petite sœur… diantre, comme il peut se sentir seul à la seule pensé de Livia partie à la campagne.

Mais point le temps de s’appesantir, que les fillettes manquent quelque peu de tenue en demandant en même temps si la dame qui l’accompagne est sa mère et en lui faisant le compliment de dire qu’elle était jolie. Rosenbach retient à grand peine un rire, pour ne pas saper l’autorité toute maternelle d’Abigaïl.

Maximilien se baisse presque à hauteur des fillettes pour une confidence. « Oui, c’est ma maman. Eh oui, c’est la femme la plus jolie d’Angleterre avec votre maman et ma sœur. Mais ça reste entre vous et moi. » Et pendant ce temps-là, Natalia ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire gentil et compréhensif à Lady Curzon. « Oh, ma chère, ne vous justifiez pas. Elles sont encore jeunes et vous les avez parfaitement éduqués. Et puis, comment pourrais-je seulement désapprouver leur comportement, lorsque vous voyez celui de mon fils, qui fait des messes basses avec elles… Ah, Maximilien et les enfants… Une grande histoire. Mais peut-être devrions-nous laissez les enfants ensembles et converser vous et moi, Lady Curzon. »

Le sourire d’Eurydice s’agrandit lorsqu’elle vit Judith quitter le beau monde autour d’elle pour venir à sa rencontre. Elle-même lâcha enfin son frère pour mettre de la distance entre sa famille et elle, afin de profiter de ce moment de retrouvailles inespérées dans cette foule aussi dense qu’hétéroclite. « Miss Judith ! » S’exclama-t-elle en faisant la moitié d’une révérence juste pour s’amuser et retrouver un peu de cette candeur qu’on autorisait plus vraiment à des jeunes débutantes comme elle. « Cela me paraît avoir duré un siècle en effet. Je suis tellement ravie de te revoir. Il faut dire que j’espérais te croiser lors du bal de la reine, mais il y avait tellement de monde… » Soupire-t-elle en repensant à toutes les danses qu’elle avait dû enchaîner à cause de ce fichu titre de diamant de la saison. « Je vais bien. Je pense. Et toi ? »

Les yeux bruns d’Eurydice regardent alors l’étrange sucrerie rose et cotonneuse que son amie agite devant son nez, tel un corgi subjugué par un nouveau jouet. « Qu’est-ce que c’est que ça ? » Miss Dévereux ne peut alors s’en empêcher, son dos touche la barbe à papa et elle sursaute en se rendant compte que c’est à la fois doux, mou et pas aussi vaporeux qu’elle le pensait. Elle porte alors son doigt à sa bouche et en goutant le sucre, ses yeux s’écarquillent. « Mais ça à l’air délicieux ! Je pense qu’il m’en faut une. Judith, tu as toujours eu le chic et l’art de choisir les choses. » D’un signe de la main, l’ainée des enfants Dévereux demande à sa domestique d’aller lui chercher la même friandise que son amie.

Pendant ce temps, elle reprend la conversation avec son amie avec un sourire malicieux. « Alors, pense-tu que ta famille accepterait que tu viennes te ‘pavaner’ devant les prétendants avec moi ? Pour ne pas dire discuter de choses et d’autres loin de leurs oreilles. »

En public, rien ne doit transparaître. Jamais. Les émotions doivent rester derrière les murs de Buckingham House. Face à ses sujets, la famille royale se doit de demeurer neutre en permanance. Immuable, comme disait la Reine. Aussi le sourire qu'elle lui offre demeure-t-il à sa discrétion avant qu'elle-même ne se pare de son masque de porcelaine.
Lyana récupère un verre qu'un domestique vient lui offrir et le porte à ses lèvres alors que son regard suit celui de son cousin sur la foule de personnes ayant répondu présentes à la garden party. Tout comme lui, elle observe les visages présents. Si certains n'ont rien de surprenants à s'être montrés, il en est d'autres en revanche qui interpèlent la pupille autant qu'Octavian.

Le regard chocolat de la jeune femme se pose sur la large stature de Norfolk et le suis un moment alors qu'il évolue parmi ses semblables. Sans surprise, il arbore toujours cette même expression résolument fermée. Celui-là franchement, quel rayon de soleil ! En toute ironie bien sûr. Lya n'a pas encore eu l'occasion de réellement "converser" avec cet homme mais il semble aussi chaleureux qu'un bloc de glace !
A la proposition d'Octavian de jouer les Whistledown, le visage de Lyana s'illumine et prend un air machiavélique. Si elle le pouvait, elle se frotterait les mains en trépignant sur place. Il n'y a RIEN qu'elle aime d'avantage que les commérages ! Alors lorsque son royal cousin accepte de se prêter au jeu avec elle ! Mieux, que c'est LUI qui initie la chose...! Il ne faut pas le lui dire deux fois. La pupille de feu Sa Majesté lâche le bras du prince et appuie ses mains sur la rambarde de la terrasse, à l'affut d'un sujet assez intéressant pour être noté. Les participants de la Garden Party n'ont qu'à bien se tenir !
D'un geste discret, Lya donne un léger coup de coude à Octavian et lui désigne les Mountbatten. Après le Duc de Norfolk le Marquis de BudeHaven à un événement "religieux" ? Seigneur tout puissant le ciel s'apprête-t-il à leur tomber sur la tête ?

Les yeux glacés d’Heathcliff balaient le décor avec cette expression résolument fermée et même à la limite d’être blasée. Inconsciemment, il fait bien attention de ne toucher personne ; de ne frôler personne. Les conversations et les exclamations heureuses autour de lui sont telles bourdonnements d’une ruche insupportables. Enfin, il aurait eu plus de facilité à supporter ce tintamarre si, justement, il avait s’agit de véritables abeilles. Le duc de Norfolk ne prête aucune attention à la conversation entre son oncle et sa cousine. Il prête à peine un œil au choix des étales et des activités proposés. Sauf lorsque Catherine semble s’animer devant lui, son regard suppliant, afin qu’elle s’achète quelque chose. Quoi ? Il n’en sait rien et il s’en moque, en vérité. Négligemment, il lui donner quelques sous afin de satisfaire les ardeurs candides de sa très jeune cousine. Celle-ci s’éloigne prestement et il remarque à peine le départ de son oncle, qui semble avoir trouver quelques vieilles connaissances.

Alors, Norfolk se met à errer seul au milieu des gens. Lorsqu’un groupe d’enfants un peu trop vif passe à ras de lui, l’homme fait un écart plus important qu’escompter et percute une autre personne, avec néanmoins bien plus de douceur que de rudesse, se crispant au contact d’une autre personne.

Heathcliff fait alors volte-face et se retrouve nez-à-nez avec une jeune femme rousse et son accompagnatrice d’un âge plus avancer. Enfin, jeune femme… Selon les critères de la ‘trop bonne société’ Londonienne, elle a l’âge avancé. « Veuillez m’excuser, miss. J’ai dû éviter la ruée vers les activités d’une bande d’enfants peut au fait de savoir qu’il vaut mieux marché vite, que de courir. » En effet, il n’eut pas besoin de tourner la tête pour se rendre compte que l’un d’eux était tombé et s’était mit à pleurer. Par tous les Dieux… il y a-t-il un médecin dans l’assemblée ? Probablement.

Revenant à la conversation ainsi malencontreusement entamé, Norfolk fait alors l’effort de se présenter avec un ton plus aimable que ce dont il a l’habitude. « Heathcliff Howard, duc de Norfolk, miss. Je suis votre obligé pour cette fâcheuse altercation que je regrette bien. » Il regarde alors la dame qui se doit-être une domestique à la vue de sa livrée vestimentaire. « Madame. » Dit-il poliment en la saluant d’un signe de tête. « Puis-je savoir à qui j’ai l’honneur ? »

Je n'ai pas souvenir d'avoir croisé Lord Nightingale au bal des débutantes mais il est vrai qu'il y avait beaucoup de monde. De plus, j'étais si nerveuse que bien des choses ont du m'échapper ce soir là... Je suis donc ravie que Luke prenne les devants et nous présente comme les convenances l'exigent.
J'adresse un petit sourire timide mais non moins enjoué au Marquis face à son aimable répartie et adresse un nouveau regard aux topiaires en formes de lapins qui sont le sujet de notre passion commune actuelle.

- Je suis tout à fait d'accord avec vous ! Avez-vo...

Nous sommes interrompus par le père Howley qui me fait fermer ma bouche comme une carpe alors qu'il me passe devant comme si je n'existais pas. Je rougis d'embarras tout en levant mes grands yeux verts vers le visage amusé de mon frère. Je ne suis tout de même pas si petite, si ?! Je l'interroge sans mot. Son rictus en coin me laisse entendre que si. Je ne puis me donner en spectacle et lui dire ma façon de penser, mais il ne perd rien pour attendre ! Il n'empêche que je suis mortifiée et hésite entre me faire encore plus minuscule que je semble déjà l'être afin de disparaître complètement ou agiter ma main sous le nez du père Howley afin de lui signifier ma présence. Ou est-ce que nous devrions nous retirer comme si de rien n'était et les laisser ?
De façon très chevaleresque, Lord Nightingale vole à mon secours en nous incluant à nouveau dans la conversation. Mes doigts se relâchent légèrement sur le bras de Luke et je souris au prêtre, mes joues encore légèrement rosies d'embarras.

- Bien sûr. Bonjour mon père.
- Votre sermon était très réussi. Ma sœur en a même gardé le livret...

Oh le mufle ! Je profite de la longueur de ma robe pour lui écraser le pied.

- Si vous faites cela à vos buis Milord, j'espère ne pas me montrer impertinente en vous demandant de bien vouloir me laisser venir les voir. J'avoue avoir une affection toute particulière pour les chèvres naines... Mais une licorne serait également du plus bel effet selon moi.

Alors qu'on annonce l'ouverture des jeux, j'aperçois Nyx.

- Si vous voulez bien m'excuser, j'aperçois une amie que je dois saluer ! Lord Nightingale, père Howley...

Luke prend congé également puis nous nous séparons. Je m'empresse d'aller vers ma meilleure amie et attends qu'elle me voit et me rejoigne. Patientant, je croise alors le regard d'une demoiselle que je ne connais pas et qui semble quelque peu perdue. Je ne pense pas qu'elle soit débutante ou je l'aurais vu lors de ma présentation à la Princesse mais son état de nervosité me fait écho. Au final même si nos raisons diffèrent, nous sommes toutes dans le même panier.

- Bonjour, je lui souris gentiment.

Dimanche 11 Avril 1819

L'arrivée prêt du Marquis avait été fait on ne peut plus rapide et il fallait qu'il l'avoue, il n'avait en aucun cas fait attention à ce qui se passait alentour, ayant simplement pris attentions aux mots de l'homme et aux topiaires. Ce fut ainsi qu'il fut surpris de l'intervention des Bridgerton, tout comme de la réponse de ce cher Ulysse. Clignant ainsi stupidement des yeux durant quelques instant, se demandant comment il avait pu manquer deux de ses ouailles, le prêtre souris avec plaisir.

« Miss Bridgerton, sir Bridgerton, je ne vous avez point reconnu, que vous êtes charmante dans cette toilette, je vous prie de bien vouloir excuser mon manque de politesse. Comment vous portez vous ? »

Souriant avec douceur, espérant que cet instant d'oubli serait vite dissipé dans les méandres de la mémoire de chacun, l'homme écouta le marquis et leurs amis disserter sur les différents type d'animaux sous forme de topiaire qui amena au final un sourire amusé au prêtre.

« vous savez peut être pourriez vous faire mieux que des animaux ? Vous m'aviez parlé de votre attrait pour la mer, pourquoi ne faire une grande topiaire en forme de trois mat ? »

Le sourire de prêt se voulu amusé et taquin alors que la demoiselle prenait ses distances

« Au plaisir de vous recroiser Miss Bridgerton, j'espère encore une fois que vous me pardonnerez mon manque de politesse précédent. »

Laissant celle ci prendre congé en compagnie de son frère, le prêtre ne pu retenir un gloussement observant tout autour d'eux.

« Que pensez vous de tout cela cher Ulysse ? Je suis étonné de ne vous avoir trouvé aux stands de sucreries. »

Résumé::

La demoiselle écoutée avec intérêt ce qui se disait autour d'elle. Que cela vienne des Stanhope ou des Winslow. Bien sur, cela lui prenait un peu de temps et de la concentration, mais elle souriait et appréciait l'idée de voir des personnes la saluer. C'était bien mieux que rester seule en compagnie de son père durant toute l'après midi, même si avec un peu de chance elle aurai pu croiser une ou deux demoiselle avec qui papoter ? Elle appréciait particulièrement Miss Hammond par ailleurs. Néanmoins, elle hocha la tête aux mots de Sir Stanhope et de sa mère, rougissant même quelque peu.

« Vouy etre trou gentille. Lo danois etre oune belleuh luangue. May lo anglaishe être bow zossi. »

elle faisait des efforts. Beaucoup d'effort pour sa prononciation et ne put retenir un gloussement a la reflexion de Monsieur Winslow sur les messes, hochant ainsi la tête alors que les Stanhope prenaient congé avec politesse et que monsieur Winslow un sourire aux lèvres lui offrait un bras pour la convier à se joindre à lui pour les activités disponible. Si elle avait bien retenu une chose, c'était qu'il était malvenu de tenir le bras d'un monsieur hors des fiançailles, aussi se contenta d'elle de hocher la tête en souriant.

« Jo sourai ravie do passey un moumente avek vouy. Nouy avong oussi des fourraing à Denmark. Jo bokou aimey les couanard. »

Un sourire de plus alors qu'elle se met à marcher a pas lent vers le stand de la pêche au canard, observant la petite rivière artificielle, les canards en bois et les petits présents à gagner allant de rubans en passant à de petits jouets, des carnets et de petites breloque à bijoux. Il n'y avait que peu de chose qui attirait réellement son attention, mais l'idée de jouer l'amusée.

« Koumang vouy portey vouy depouis noutre diney ? Pensey vouy ko il ong dey soucrories do denmark ? Avey vouy oune soucrorie favourite ? »

Alors que la tante d'Ophélia ne cesse de lui présenter des hommes, elle réussit, grâce à Hortense, à trouver un moyen d'échapper à sa tante et aux hommes peu recommandables qui lui sont présentés. S'éloignant et regardant toujours derrière elle pour vérifier que sa tante ne la voit pas, elle relâche la pression et lâche un grand soupir de soulagement.
N'ayant rien d'autre à faire et ne connaissant personne, elle décide alors de se balader seule dans le grand Festival de Pâques, légèrement inquiète. Elle regarde encore une fois derrière elle pour vérifier si elle est repérée, mais sa tante semble plus concentrée à parler d'Ophélia à ce vieil homme qu'à vérifier sa présence.
Tout est coloré et beau, avec des jeux de pêche aux canards, des lancers d'anneaux, un buffet rempli de sucreries et bien d'autres attractions. Il y a même des balades en carrosse.
"Ce monde n'est pas si désespérant après tout."
Marmonne-t-elle impressionnée. Enfant, elle posait souvent des questions à sa mère sur le monde et sa mère répondait toujours. "Tu as tout le temps pour découvrir le monde, il fera ses dégâts bien assez tôt..."
Alors qu'elle marche, cherchant sa tante des yeux, une voix attire son attention.

"Bonjour."
Une jeune fille pas plus jeune qu’Hortense, elle est brune, aux yeux verts et d’une grande beauté, lui adresse ces mots poliment. Prise au dépourvu, Ophélia ne sait que répondre. Prise de panique, elle détourne le regard, cherchant sa tante du coin de l'œil, puis regarde brièvement la jeune fille en face d'elle.

"Au revoir."
Dit Ophélia en se retournant pour partir afin d'éviter toute humiliation devant une fille de la noblesse. Cependant, elle s'arrête net en apercevant sa tante. Elle se ravise rapidement et se tourne à nouveau vers la jeune fille qui lui avait gentiment adressé la parole et qu'elle avait froidement rejetée.

"Veuillez m'excuser, bonjour. Venez, je connais un endroit avec de belles fleurs, nous pourrons faire plus ample connaissance."
Propose Ophélia avec un grand sourire poli, s'efforçant d'être chaleureuse envers cette étrangère, tout en s'éloignant de sa tante. Elle ne sait guère quelle conversation engager pour faire venir la jeune fille, alors elle choisit l'option "belles fleurs". Elle ouvre la marche pour quitter la foule.

Résumer:

Avec la permission de son père, Elea se saisit avec bonheur de la barbe à papa tout en remerciant poliment le forain. Judith quant à elle a déjà sa bouche pleine de sucre, ce qui amène un sourire rieur aux lèvres de son aînée. Elea goûte le bonbon cotoneux à son tour et est surprise par la texture. C'est comme croquer dans un nuage qui fondrait sur la langue ! Amusée, elle en reprend un morceau tout en s'efforçant de déguster cela de la façon la moins inélégante possible. C'est que ce n'est pas si évident ! Mais ça a le mérite d'être ludique et de la prendre au jeu.
Très vite, Elea s'abstient cependant d'une nouvelle bouchée comme Arielle et son époux - seigneur que cela fait drôle de la savoir mariée ! - approchent afin de saluer sa famille. La jeune femme demeure aux côtés de son père et le laisse bien entendu répondre en premier aux politesses d'usage avant de se le permettre à son tour :

- Arielle, Votre Grâce... Le plaisir est partagé ! J'espérais vous croiser ! J'avoue ne pas encore avoir eu l'opportunité de tout voir, lord Percy. Nous arrivons à l'instant, mais je m'en fais une hâte.

Judith, égale à elle-même, s'excuse avec son empressement habituelle et s'éclipse déjà dans un tourbillon de soie colorée pour rejoindre son amie Miss Devereux. Elea la regarde faire, avant de ramener son attention sur Arielle.

- Des chevaux de bois ? Vraiment ?

Elea tend son cou afin de tenter de les apercevoir à travers la foule mais n'entrevoit qu'un espèce de grand chapiteau devant lequel se pressent déjà bon nombres de personnes présentes. Elle n'a encore jamais vu de carrousel et la curiosité lui brûle la peau. La demoiselle s'apprête à demander l'autorisation au Marquis d'y accompagner son amie, lorsque le gentleman salué de loin par Judith à leur arrivée s'avance, ne lui en laissant pas le loisir. Elle répond néanmoins à sa salutation par une brève révérence d'usage et léger sourire, puis se réserve tandis que l'homme ouvre la conversation avec son père. Elea patiente docilement, jusqu'à ce qu'une brèche s'entrouvre et lui laisse la possibilité de les interrompre sans impolitesse.

- Pardonnez-moi, lord Stanhope, lady Percy me proposais de l'accompagner au carrousel. Puis-je y aller père ?

L'avantage d'avoir une meilleure amie mariée est que désormais, elle peut servir de chaperon !

Si d'habitude on le dit rigide, là il parait fait de granite ! Adrian est tendu à se briser en deux alors qu'il attend la réaction de sa femme quant à sa présence.

- Mon chéri vous êtes là ! se réjouit Clara qui doit probablement faire un effort surhumain pour ne pas l'embrasser en public.

Adrian lui adresse un sourire crispé, ses yeux gris demeurant rivés sur sa femme. L'expression ahurie qu'elle affiche ne le rassure pas, pas plus que le "milord" qui franchit ses lèvres. Il sent son ventre se nouer et se braque, l'envie de rebrousser chemin le tenaillant. C'était une mauvaise idée ! Tout ça était une mauvaise idée ! Pourquoi est-ce qu'il a écouté Philip ? Il va l'étriper de l'avoir fait venir pour...!
Le Marquis baisse son regard sur le bras qui s'enroule autour du sien. Halluciner-t-il ? Il retient son souffle de peur de briser l'illusion pourtant la chaleur qui émane à travers son vêtement et se diffuse dans tout son corps lui assure qu'il ne rêve pas. Georgiana est à son bras... Elle pose son autre main sur son poignet... Incertain, comme si il attendait un inévitable revirement, Adrian déglutit et observe son épouse qui... lui sourit. ELLE. LUI. SOURIT. Un véritable sourire. Qui touche ses yeux et irradie sur tout son visage. Bordel il en tomberait presque à genoux. Son cœur implose...

- Vous... Je... Euh... bafouille-t-il.

REPRENDS-TOI MERDE !

- Je vous en prie.

Adrian offre son autre bras à sa mère qui s'y accroche avec une expression satisfaite dont il refuse de décrypter le sens et entame la promenade. Il y a quelque chose d'inhabituel dans sa poitrine. Comme si il y manquait quelque chose sans qu'il puisse mettre le doigt dessus ; du poids.
Georgiana le tire à sa suite et si en temps normal il serait resté planté tel un piquet pour le simple plaisir de la titiller, cette fois il la suit vers cette personne qu'elle tient à lui présenter.

- Lady Montagu... s'incline-t-il légèrement. C'est un plaisir.

Adrian n'étant pas l'homme le plus expansif au monde, il laisse à Georgiana le soin des remerciements et des politesses. A dire vrai, il n'a pas la moindre idée des cadeaux de mariage qu'ils ont reçu pour ne pas y avoir prêté la moindre attention. D'autant qu'il sache, son majordome les a stocké quelque part en attendant qu'il daigne s'y intéresser.

La musique festive retentit, annonçant le début des jeux mis en place par les forains. La duchesse douairière prend congé et part retrouver une connaissance, laissant son fils seul avec son épouse et son amie. Un enfant chargé de racoler vient tendre des anneaux aux ladies afin de les inciter à venir jouer à son stand.

Adrian glisse quelques pièces dans la main de Georgiana, la laissant libre de choisir de participer ou non.

Dimanche 11 Avril 1819

Bien qu'elle écoute Madeleine avec la plus grande attention, Isabelle ne peut s'empêcher de chercher Mark du regard. Elle se demande ce qu'il fait, avec qui il discute, si il la cherche lui aussi. Sûrement se fait-elle des idées, encore... Son attention est déviée lorsqu'elle se fait bousculer par un homme qui fait au moins une tête de plus qu'elle. Il semble confus et s'excuse aussitôt.

- Veuillez m’excuser, miss. J’ai dû éviter la ruée vers les activités d’une bande d’enfants peut au fait de savoir qu’il vaut mieux marché vite, que de courir. » Elle regarde le petit garçon qui est tombé et un pas s'avance avant de se raviser, se souvenant que ce n'est pas ce que l'on attend d'elle de se ruer vers un enfant qui vient de tomber. Une domestique, certainement, se retrouve rapidement vers celui-ci et l'aide à se relever pour l'emmener un peu plus loin. Isabelle relève la tête vers celui qui l'a bousculé par mégarde. « Heathcliff Howard, duc de Norfolk, miss. Je suis votre obligé pour cette fâcheuse altercation que je regrette bien. » Madeleine le lui a présenté rapidement quelques minutes plus tôt. Un sourire rassurant vient étirer les lèvres de la rousse. « Madame. » Dit-il en saluant Madeleine. « Puis-je savoir à qui j’ai l’honneur ? » Elle hésite un instant, a-t-elle le droit de se présenter elle-même ?

- Miss Penvenen, votre Grâce. » Dit-elle, accompagnant la présentation d'une légère révérence. Elle se sent idiote dans cet exercice, mais elle sait que tout peut se jouer sur son attitude, ici et maintenant. Elle sait combien cela pourrait entacher l'image de Mark et de sa famille. Isabelle ne souhaite en aucun cas lui faire du tort et espère sincèrement qu'elle se comporte comme il faut. Se demandant si elle ne devrait pas prendre les devants en demandant qu'on lui enseigne la bonne marche à suivre. « Il n'y a aucun mal votre Grâce, un accident malencontreux, rien de plus. » Madeleine exécute également une révérence en direction du Duc. « Nous nous portons à merveille. Et vous-même votre Grâce ? » S'enquiert-elle.

En résumé:

Henry avait repéré Mark parmi la foule, et cela avait instantanément dissipé une partie de son stress. Saluer quelqu'un qu'il connaissait lui donnait un peu plus d'assurance. Henry devait désormais s'habituer à son nouveau rôle dans la société, il n'était plus simplement le deuxième, mais le porteur du titre, avec toutes les responsabilités qui en découlent. Participer aux conversations et socialiser étaient désormais des obligations auxquelles il devait se plier. Toutefois, il pensait qu'entamer cette garden party en conversant avec une personne qu'il connaissait serait un bon début. Le docteur ne s’attendait pas à le voir ici, Henry ne put s’empêcher de hausser les yeux au ciel, comme pour confirmer les dires de son interlocuteur. « Je dois avouer que moi-même, je ne m'attendais pas à être présent ici, mais je suis un peu contraint par mes nouvelles responsabilités. En outre, il semble que beaucoup d'efforts aient été déployés pour organiser cet événement. Je me devais d'honorer nos hôtes par ma présence.» lui répond-t-il avec le sourire. « Je me porte très bien, je vous en remercie. »

Son regard se porta ensuite sur la fratrie de Mark, c’était la première fois qu’il les rencontrait. « Enchanté de faire votre connaissance, Miss Ophélia, Miss Nyx, Monsieur Paul.»   dit-il tout en les saluant de la tête. Malgré son appréhension, il savait apprécier la compagnie des autres et cela lui faisait du bien de rencontrer de nouvelles personnes. « Je vous aurai bien présenté ma famille, mais il me semble les avoir perdus en cours de route. »  dit-il en souriant. A vrai dire, il les avait perdus de vue dès son arrivée.

Après les introductions, les festivités de la garden party furent lancées, avec une multitude d'activités proposées. Il se tourna vers le docteur Healey et sa fratrie avec un sourire aimable. « Il semble y avoir tant de choses à faire ici. Mesdemoiselles, si vous désirez participer aux activités, je me ferai un plaisir de vous accompagner. Cependant, je comprends parfaitement si vous préférez explorer en toute liberté. » Son ton était courtois et respectueux, et à vrai dire, il n’avait aucune préférence, il pensa en lui-même que c'était simplement son devoir de gentleman d'être galant envers les demoiselles. C’est pour cette raison qu'il leur a laissé le choix, sans aucune intention de les contraindre.

Sociabiliser c'était une des choses qu'elle n'aimait pas faire mais alors pas du tout, il y avait mille et un code à suivre à respecter et elle avait toujours peur de faire quelque chose de mal et ainsi de porter la honte sur sa famille. Alors quand Mark parla d'Adélina sont cerveau déconnecta directement. Voilà le deal parfait entre ce que lui demandait son frère et quelque chose dans ses cordes ! Elle connaissait déjà Ady, elle pouvait donc être elle même dans la limite du raisonnable.

-" MyLord ! Je vous laisse en compagnie de mon frère j'ai ordre de sociabiliser"

Et elle prit la fuite direction la brunette, elle se rendit compte au dernier moment que la brunette n'était pas seule. Mais il était trop tard pour l'arrêter elle était trop bien partie.

-" Ady ! Miss... Allons voir les corgis avant que mon frère ne me force à parler à toute l'assemblée"

Bon elle allait devoir faire preuve de gentillesse envers l'inconnue parce que la pauvre allait prendre peur et cela n'était pas le but de la manœuvre, elle devait sociabiliser voyons à force de le répéter elle allait peut-être y croire ou au mieux y arriver.

-" Lady inconnue, en piste vous êtes le parfait alibi !"

Dimanche 11 Avril 1819

Si les convenances l'avaient autorisées, Jonathan de sa nature aurait bien aidé deux demoiselles pour les accompagner aux jeux en les prenant toutes deux à son bras. Parce que Jonathan sans avoir deux femmes à son bras, ce ne serait pas Jonathan ! Le jeune homme, empli de galanterie née, n'avait à cœur que de faire plaisir aux dames et charmer les jeunes donzelles étaient une part de sa personnalité. Il devait pourtant oublier cette part de personnalité car sinon, on parlerait de lui dès le lendemain dans le Whistledown et Jonathan ne souhaitait apporter la honte sur aucune jeune fille à l'honneur encore intacte ou encore sur sa famille. Si Jonathan avait poursuivi le geste qu'il avait eu le réflexe de faire, cela aurait fait jaser. Il transforma donc son geste en un ample mouvement de bras comme pour faire une ample révérence vers la demoiselle et lui permettre de passer la première pour marcher au devant de lui afin d'aller voir les activités.

Edward s'étant excusé pour aller saluer d'autres personnes, il ne restait donc plus que Clara Stanhope en compagnie des Winslows et elle s'exprimait ainsi en réponse à Cecelia après avoir laissé un moment de réflexion le temps d'être sûre d'avoir parfaitement compris ses paroles. « Toutes les langues ont leur particularités et leurs sonorité. Je dois avouer avoir une affection particulière à l'égard des langues latines, même si malheureusement je n'en ai appris aucune. J'aime les sonorités de celles-ci quand nous allons voir une pièce à l'opéra chantée en Italien avec mon fils. »

Jonathan devait encore redoubler d'attention à ce que disait Cecelia. Un moment d'égarement et il ne comprendrait pas ce qu'elle dirait. Il faisait de son mieux pour comprendre l'accent. Alors que Cecelia disait avoir beaucoup de forains au Danemark aussi et aimer beaucoup les canards, Jonathan s'écria : « Allons donc attraper quelques canards dans ce cas ! Ce jeu, aussi enfantin soit-il, a l'air tout de même très amusant ! » Ils se mirent tous ensemble alors à marcher, Winslows et Stanhope réunies. Lady Templeton lui demanda alors comment il se portait depuis leur dîner et avec humeur, Jonathan ne put s'empêcher de répondre :

« Fort bien, merci. J'ai enfin réussi à digérer l'entièreté du repas ! La qualité du repas et de la nourriture n'étant bien entendu pas à remettre en question car c'était vraiment succulent ! Je doute fortement qu'ils aient des sucreries du Danemark ici mais je me ferai un plaisir de vérifier cela au buffet dès que j'aurai attrapé quelques canards. »

Arrivés devant le stand Jonathan laissa son regard flotter sur les canards et sur les lots à gagner. Rien n'attirait vraiment l'oeil mais c'était histoire de jouer non ? Le plus important était de s'amuser et Jonathan aimait s'amuser ! Sur ces mots, il lança au forain une pièce d'argent et s'apprêta à commencer le jeu. « Allez voyons voir si les canards savent résister au charme des Winslows ! »

(498 mots)

Spoiler:

Dimanche 11 Avril 1819.

Edward ne voulait pas déranger et il désirait uniquement venir saluer la famille Leveson-Gower. Il voulait simplement présenter ses hommages respectueux. Il attendit donc qu'on lui réponde et comme Philéas le fit remarquer, il semblerait que les deux demoiselles ses filles étaient si empressées que l'une avait déjà disparu  et l'autre avait hâte de monter sur le carrousel car elle venait d'accepter la proposition d'Arielle. Il hocha de la tête avant de répondre :

« Evidemment, je ne voulais pas déranger trop longtemps. » et il inclina légèrement la tête envers la jeune Elea alors qu'elle s'absentait avant de se retourner de nouveau vers leur père, poussé par une volonté de nouer plus amples conversation avec. « Je me devais juste vous saluer mais ne voudrai en aucun cas être un frein. Surtout que les animations viennent de commencer. »

Quant à l'absence de Judith pour le moment, il y aurait bien un autre moment où il serait en mesure de la saluer et il ne voyait aucun inconvénient d'attendre pour pouvoir la saluer.  Il reprit encore à l'intention de Phinéas : « Vous êtes bien du comté de Stratforshire si je me souviens bien de la conversation que j'ai eu la dernière fois à l'opéra avec votre fille et votre mère ? Pardonnez si je me trompe. » C'était peut-être sa belle-mère...  « Je suis né et ai grandi en Stratfordshire. Mon oncle y a un estate et y est le Vicomte de St Vincent et amiral de la Navy, vous avez sûrement dû entendre parler de lui ou de ses victoires à son nom. » Edward ne pouvait empêcher la fierté de ressortir dans le ton de sa voix à l'évocation de ces dites victoires.

(287 mots !)

Spoiler:

Dimanche 11 Avril 1819

Alfred venait de faire la rencontre avec Lord Berkeley qui l'avait congratulé sur son récent mariage. Alfred se sentait un peu honteux que le mariage se soit déroulé loin de l'Angleterre et donc loin de leurs connaissances dans son pays mais l'Espagne avait fourni de magnifiques paysages pour la scène du mariage ainsi que la photo noir et blanc de marié qui trônait à présent dans son salon de sa demeure dans le comté d'Exeter. Une photo qu'il chérirait toute sa vie. L'avenir d'Alfred était assuré et il ne pouvait être plus heureux. Il avait aujourd'hui plus que hâte de devenir papa. Il avait tellement attendu ce moment. Il annonça d'ailleurs à demi-mot à Lord Berkeley cette annonce. Il savait que dès le lendemain, lady Whistledown aurait relayé cette information somehow dans ses chroniques, l'ayant glâné quelque part mais cela ne le gênait. Au contraire, il voulait que tout le pays soit au courant.

Il remercia d'un sourire les paroles de Lord Berkeley avant de répondre : « Il lui faudra en effet bien du courage et je suis assurément à ses petits soins depuis que je sais la nouvelle. Soyez en sûr, je lui passerai vos félicitations. » A croire que c'était lui qui était enceinte même... Il s'inquiétait pour un rien dès qu'elle était un peu plus fatiguée que d'habitude et ce n'était que le début de la grossesse !  Il avait lu tout ce qu'il pouvait à ce sujet et cela ne l'avait pas moins inquiété ça c'était certain, surtout quand certains témoignages de médecins disaient que beaucoup de femmes ne survivaient pas à la naissance de leur enfant ou encore qu'un bébé pouvait naître mort-né... En d'autres mots, Alfred se faisait beaucoup de soucis et il lui fallait se répéter tous les jours que « tout allait bien se passer » !

Alferd lui demanda ensuite comment il allait ainsi que sa grand-mère. Il fut content que tout allait bien, nota le qualificatif d'infâme pour parler du corgi, eut un léger sourire amusé à cette mention et approuva les propos d'Alois en hochant la tête avec sérieux. « Vous avez raison, il faut prendre la vie avec philosophie et puis tout finit forcément par s'arranger un jour. Je le souhaite sincèrement pour vous my lord. Et je suis navré que vous devez supporter cet infâme corgi, fort heureusement ce ne sera pas pour toute votre vie il faut espérer. » reprit-il avec un brin d'amusement.  

410 mots.

Spoiler:

Aucune rancœur n'est gardée envers le père Howley pour son manque d'attention. Cela peut arriver à tout le monde après tout ! Ses excuses sont acceptées de très bonne grâce et le sourire que je lui adresse est des plus sincère.

- Des mats ? Ne serait-ce pas curieux ? je demande avec l'innocence la plus pure. Cela reviendrait à tailler entièrement les buis pour n'en laisser que le tronc apparent.

Je regarde Luke, confuse. Pourquoi ce coup de coude intempestif et pourquoi semble-t-il prêt à rire ? Oh après tout c'est sans importance. Les garçons font cela des fois, allez comprendre. On parle d'une chose aussi banale que des taupières et ils réagissent de façon incompréhensible avec cette lueur amusée étrange dans le regard comme si ils comprenaient quelque chose que moi non. Insupportable !
Après m'être excusée, je m'empresse d'aller rejoindre Nyx, elle-même en pleine conversation. Je patiente donc auprès de cette jolie jeune fille que je ne connais pas et que je prends l'initiative de saluer d'un petit sourire timide. Sa réponse en revanche me laisse coite et me fait cligner des yeux. Son "au revoir" fait écho à mes oreilles alors que je la regarde s'éloigner de moi. Mortifiée, je cherche avec embarras autour de moi si quelqu'un a été témoin du rejet public de ma personne. Je... L'ai-je offensée d'une quelconque façon...? Le rouge aux joues, je déglutis et m'apprête à tourner les talons à mon tour, mais la demoiselle revient vers moi, renouvelant mon battement de cils circonspect.

- Oh je euh... C'est très aimable à vous et j'aimerais beaucoup voir ces fleurs mais à vrai dire j'attendais...

Nyx apparait tel un ouragan près de nous et je lui souris, amusée par son empressement peu protocolaire ! Maman dit toujours qu'une demoiselle ne court pas, elle se hâte. Nyx flirte à l'évidence avec cette nuance et je devine pourquoi lorsqu'elle m'explique que Mark cherche à la faire sociabiliser. Nyx est une introvertie, contrairement aux apparences.

- Il y a des corgis ?!

Je tourne mon visage vers l'inconnue apostrophée par mon amie et lui adresse un nouveau sourire timide afin de l'encourager à nous accompagner si elle le souhaite.

- Désirez-vous vous joindre à nous pour aller voir les chiens ? J'ai entendu dire qu'il y avait une pêche aux canards également !

Oh ! Je réalise que nous ne nous sommes pas présentée. Seigneur c'est là pourtant la première des choses à faire ! On me l'a assez répété ! Je dois vraiment me concentrer d'avantage sur les usages... Heureusement que maman n'est pas assez proche pour se rendre compte de ma bévue ou elle m'aurait sûrement sévèrement reprise.

- Je suis Miss Adélina Bridgerton. Et voici mon amie la plus chère, Miss Nyx Healey. Je ne crois pas vous avoir encore croisé à la Cour. Venez-vous d'arriver à Londres ?

Dimanche 11 Avril 1819

Ophélia n'a jamais été très sociable, sa mère ne lui a jamais appris à parler aux inconnus. Cependant, elle a quand même un bon langage intérieur et réfléchit rapidement lorsqu'une jeune femme qui semble connaître la personne qui pourrait l'aider à échapper à sa tante s'approche. Ophélia fronce les sourcils, confuse et curieuse.

"Lady inconnue, en piste vous êtes le parfait alibi"

Elle semble soudainement soulagée lorsqu'elle comprend que la jeune femme souhaite aussi ne pas sociabiliser. De bon cœur, elle lui adresse un sourire neutre mais bienveillant.

"Oh, je ne suis pas une lady, ni une miss, je me nomme simplement Ophélia." dit-elle, il est clair qu'elle ne fait pas partie de cette catégorie et ne désire pas l'être.

"Il paraît que je ne suis guère seule à aspirer à m'enfuir de cette enfer."
dit-elle avec un ton neutre, mais au fond d'elle, elle est satisfaite de savoir que certaines personnes de la noblesse ne sont pas enchantées d'être à ce genre de bal.
Enfin, c'est ce qu'elle espère, mais elle reste sur ses gardes et regarde autour d'elle pour vérifier si sa tante l'a vue.

"Désirez-vous vous joindre à nous pour aller voir les chiens ? J'ai entendu dire qu'il y avait une pêche aux canards également !"

"Je suis Miss Adélina Bridgerton. Et voici mon amie la plus chère, Miss Nyx Healey. Je ne crois pas vous avoir encore croisé à la Cour. Venez-vous d'arriver à Londres ?"

À la question de la jeune femme qui c'est maintenant présentée en tant que Adélina, Ophélia ne semble tout d'abord pas très intéresser voir pas du tout. Elle ouvre la bouche prête à décliner la proposition de la jeune femme toujours avec un ton neutre.

"Non je vis a Londre depuis mes 14 ans et navrée mais Je--"

"Ophélia revient ici tout de suite !"

Les yeux d'Ophélia s'agrandit puis elle se retourne brusquement, voyant sa tante se diriger vers elle son cœur s'accélère d'adrénaline. Elle chuchote une insulte et se tourne vers Adélina et Nyx.

"Avec plaisir ! Hâtont nous !"

Elle ouvre la marche et ne se préoccupe pas de si Adélina et Nyx la suivent ou pas. Elle veut juste partir de se bal ou être le plus loin possible de sa tante.

Résumé :

Dimanche 11 Avril 1819

Étrangement ou non, la conversation se faisait plus entière avec Lady Rosenbach qu'avec son fils qui, bien que poli et souriant avait bien plus d'intérêt pour les jeunes filles qui ne cessait de bavasser et de lui poser des questions que pour leur mère. En soit, peut importait, elle était surtout ravie de voir ses enfants s'amuser et chahuter, quant à voir un homme prêt à discuter avec une petite fille en se mettant à sa hauteur et ne la prenant pour une chose qui doit rester cloîtrer dans la nurserie, cela la changeait du tout au tout. Aussi, Abigaïl pu t elle offrir quelques sourires à la mère comme aux fils, cachant derrière une main gantée un petit rire aux remarque de celle ci.

« Il est bon de savoir garder une part de notre innocence d'enfant Lady Rosenbach. Bien peut son apte à se souvenir que fut un temps, ils étaient eux même enfant et non des adultes contrit par les obligations qui se réfèrent à ce statut. »

Ce fut là, une façon courtoise de dire que ce n'était point grave et qu'au contraire elle trouvait cela fort agréable. Il était certain que bien des messieurs avaient oublier leur âme d'enfant il y bien longtemps, tel ce monsieur plus loin qui semblait fait de marbre et pour le moins mécontent de sa présence en ces lieux.
Mais une question d'une importance vitale pour ses filles se posa, à savoir la couleur des chevaux de bois. Leurs couleurs favorite ne la surpris pas le moins du monde, quant à celle de l'homme qui pris le temps d'y réfléchir, la raison la fit sourire avec une certaine candeur. Pourtant, elle se devait d'être une mère avant tout et devant tant d'excitation et de manque de manière, il lui fallut remettre les choses en ordre ce qui se fit assez facilement, ses filles étaient après tout, de gentilles petites.

L'ordre revenu, elle les laissa reprendre leur conversation avec sir Rosenbach qui de part ses mots, parvint à tirer un rougissement à la mère. Elle ne s'attendait pas à ce que l'homme qu'elle n'avait que peu croiser vienne à lui faire un compliment et pour une raison qu'elle ignorait, cela lui réchauffait un peu le cœur. Pourtant à la remarque de la mère de celui, elle se reprit et hocha doucement la tête en un sourire amusé.

« Il est plaisant de voir un homme qui apprécie les enfants et je trouve cela fort rafraîchissant. Mais je me sens quelque peu offusqué qu'on ne nous ai point convié à la conversation. J'aurai aimé qu'on me demande la couleur favorite de mon cheval, à savoir le jaune qui me rappelle les belles journées ensoleillée. Peut être devrions nous aller faire un tour de se manège ensemble Lady Rosenbach et laisser nos enfants respectifs nous observer ? »

Une vive protestation se fit de la part des demoiselles avant que d'un rire, Abigail n'invite celle ci à aller faire un tour de manège en les suivant, lançant un regard aux Rosenbach comme pour leur demander silencieusement si ils se joindraient à elles.

Résumé::

Lord Stanhope parti, Cecelia, observait son entourage avec une certaine jovialité, écoutant les conversations, les propositions, les intérêts. Le fait que la mère de Lord Stanhope reste avec eux, la surpris quelque peu sur l'instant, bien qu'elle se dit qu'elle devait être amie avec les Winslow et ce fut avec un certain délice qu'elle l'écouta parler des langues étrangères et de ses accointances en la matière. Elle pouvait comprendre l'intérêt des langues latine, après tout, l'opéra était splendide et les chants en italien offrait une telle ferveur aux émotions que s'en était un catalyseur pour toutes les âmes qui écoutaient cela. Pourtant, elle n'avait jamais appris l'italien. Il fallait qu'il y a jusque peu, le Danemark était plutôt proche de la France et qu'on lui avait donc fait étudier la noble langue de ce pays, mais était il correct d'annoncer cela en Angleterre, un pays qui avait plus que guerroyer contre Napoléon ? Elle n'en était point sûre. Aussi, se contenta t elle sur l'instant d'hocher la tête.

« J'avouye quo pour l'instang jo souwaite mo konsentrer sour l'anglaish. Jo troufe soula si doummage do no pas pouvouar mo faire bieng  coumprendreuh. »

Il était vrai que c'était un frein à sa vie sociable, bien qu'elle semble s'améliorer ces derniers temps que ce soit grâce à Monsieur Winslow ou Miss Hammond en qui elle avait trouvée une amie. Suivant ainsi le groupe jusqu'à la pêche au canard qu'elle avait choisi par affection et nostalgie. Les quleques pas qui les séparaient de l'attraction permirent à la demoiselle de s'enquire de son état et de tergiverser sur les sucreries, car elle avait compris que Jonathan Winslow si il était beau et fringant à ce jour, finirait en homme au ventre rebondit quand le temps l'aurait rattrapé. Elle fut ainsi ravi de sa réponse alors qu'il s'attelait à attraper un canard avec succès ce qui la fit applaudir délicatement tandis que le forrain donnait à l'homme son lot, un petit paquet de bonbons à la menthe. Enjouée par cette idée la demoiselle se saisi à son tour d'une canne et chercha à attraper un canard, qui ne cessa de se défiler à sa canne et son fil la laissant sans prise, mais avec un certain sourire malgré tout.

"Ma sour m'attrapey toushours quelqueuh chouse. Jo n'ay jamay était trey douai."

Dimanche 11 Avril 1819

Les festivités semblent battre leurs plein et alors que les rires et les gloussements fusent de toute part, les maitres de cérémonie et organisateurs de l'évènement semblent ne pas en avoir fini avec vous. Après tout, qui dit festivités de pâques, pense bien sur à cette fameuse tradition qu'est la chasse aux œuf, mais aussi leurs décorations ou tout simplement la dégustation de chocolat pour certains des plus nantis des membres présents.
Ainsi, bien que les différentes activités continuent de tourner et d'attirer du monde, l'attraction se fait autour des forains qui attirent vos attention à grand renfort de cris et de chants. Il est temps de fêter dignement pâques. Vous présentant les différents stand le choix de nouveau se fait votre de par la voix d'un homme à l'allure extravagante et au chapeau orné d'oreilles de Lapin.

« Ladies & Lord, Mesdames et Messieurs, il est temps, comme l'aimait tant notre bien aimée Reine Charlotte, puisse t elle reposée en paix, de partir en chasse ! Dans ce parc ont été caché des dizaines d'oeufs aux rubans de toutes les couleurs, a vous d'en trouver un maximum pour remporter un splendide prix que cette boite de chocolat offert spécialement pour l'occasion, mais attention ! Un œuf en particulier à été peint en or. Celui ou celle qui aura la chance de le trouver, se verra offrir l'honneur de pouvoir saluer son Altesse Royale, le prince Octavian et d'échanger quelques mots avec celui ci. Nous remercions par ailleurs son Altesse d'avoir ainsi accepter de participer à notre chasse de pâques. »

Offrant une révérence des plus gracile au futur souverain et invitant la foule à applaudir celui ci, l'homme reprit, tel un clopin plein d'énergie.

« Pour celles et ceux qui n'auraient le cœur à fouiller le parc, des activités plus tranquille vous seront proposer. Peinture sur œuf, course en sac ou encore thé aux saveurs printannière pour ceux qui préféreraient contempler le spectacle depuis le comfort d'une chaise ! Et sur ces bonnes paroles, que la chasse commence ! N'oubliez pas de récupérer votre panier auprès du personnel et puisse le sort vous être favorable ! »

Activité :
• chasse aux œuf avec lancé de dès. Celui qui aura fait le plus haut score gagnera une rencontre avec Octavian

•Peinture sur œuf, faite vos propres œufs de pâque, peut etre un prix attend il le plus beau ? encore une fois nous vous laisserons lancer le dès. Le plus haut score gagnera

• course en sac, vous devrez parcourir une distance en sautant dans votre sac à patate. votre score au dès annoncera le gagnant. Attention vous pourriez avoir quelques... surprises!

•Thé et biscuit pour ceux qui trouveraient tout cela trop effervescent et préféreraient contempler la scène en papotant. Mais comme nous sommes à Pâques vous trouverez également du chocolat chaud.

Comment ça marche ?  :
- Les posts ne doivent pas dépasser les 500 mots
- Tous les membres du forum sont les bienvenue qu'importe leurs groupes.
- Merci de laisser au moins 2 post avant de répondre
- Vous pouvez bien sur continuer de profiter du Carrousel, de la pêche au canard ou aller voir les corgi si vous préférez.

Dimanche 11 Avril 1819

Ophélia écoute distraitement l'homme parler des différentes activités et du jeu concours organisé pour Pâques. Elle n'est pas particulièrement intéressée par les récompenses en jeu ou par l'idée de parler au prince qui doit se trouver quelque part parmi la foule. Non, son seul objectif est de tenir sa promesse envers sa cousine Hortense.

Alors qu'elle se perd dans ses pensées, elle aperçoit soudain Hortense qui s'approche d'elle avec un sourire malicieux. La petite fille de 12 ans tire le bras d'Ophélia, voulant l'entraîner vers les jardins.

"Viens, Lia, on va chercher les œufs ensemble ! Je suis sûre qu'on pourra gagner la boîte de chocolats"

S'exclame sa cousine avec enthousiasme.
Ophélia se tourne vers Adélina et Nyx, leur adresse un sourire poli.

"Navré mais je vais devoir vous abandonner pour cette petite diablesse. je lui est promis de l'aider pour la chasse aux œufs

Dit-elle poliment, d'un regard taquin. Elle hésite à leur demander, mais elle stresse sur ce qu'elles pourraient lui reprocher. Alors, sans hésitation, elle les salue et se lance dans la quête des œufs colorés dispersés un peu partout dans le parc. Elle sait que pour Hortense, gagner est important, et elle veut lui offrir cette petite victoire. Elle ne se prend pas au jeu, mais fouille les moindres recoins, se faufilant entre buissons et les bancs, guettant le moindre indice qui pourrait la mener aux œufs. Elle regarde ironiquement quelques jeunes miss se chamailler pour trouver l'œuf d'or, Ophélia lève les yeux au ciel déconcerter par leurs comportements.

Au fil de leur recherche, Ophélia fini par se prêter au jeu. Elle se lie à sa cousine dans une complicité joyeuse, et savoure le plaisir simple de contribuer au bonheur de l'être cher.

Résumer:

Dimanche 11 Avril 1819

Un tendre regard à son épouse, un regard plus neutre à ses interlocuteurs. Voila comment était Aidan Percy. Si il y avait un sourire qu’il adorait parmi tous, c’était bien celui de la désormais Lady Percy. Et qui sait, peut-être qu’un autre sourire se rajouterait sous peu à la liste de ceux qu’il adore. Voir deux autres. Ou plus. Bref. Aidan fit référence à une autre reine de son coeur, celle qui n’était plus. Elle aurait apprécié ces animations et ce sourire sur le visage de ses sujets. Le duc de Nothumberland renfermait pourtant un malaise intégrant. Il était là pour Arielle. Il était là pour son honneur, leur honneur. Et rapidement, les connaissances vinrent à eux.

Comme un bon époux, il salua l’amie de sa moitié et son père, avant de discuter de tout et de rien. Jusqu’à ce qu’Arielle fasse une demande très étonnante; des cheveaux de bois. Aidan regarda son épouse, avant de s’apprêter à intervenir. Cependant on les interrompit et les salutations d’usages se firent. Puis l’activité fut reprise.

- Allez-y ma chère. Je resterai en compagnie de ces messieurs. Nous nous rejoindrons peu après.

Aidan embrassa la main de son épouse, avant de la laisser avec son amie, se retournant vers ces messieurs. Le discours du Lord le fit sourire. Ah la marine, la guerre…une époque révolue pour lui…Si il avait été encore célibataire, surement qu’il y serait retourné…mais à présent Arielle était son monde et leurs héritiers futurs également.

Spoiler: Aidan laisse @Arielle Percy rejoindre @Elea Leveson-Gower pour aller aux chevaux de bois. Il continue de discuter avec @Phileas Leveson-Gower et @Edward Stanhope

Dimanche 11 Avril 1819

Jonathan eut le bonheur de constater qu'il parvint à attraper un canard et tel un enfant qui venait de réussir un exploit, il se tourna vers le marchand pour recevoir son lot. Un petit paquet de bonbons à la menthe. Il préférait les gâteaux et le chocolat mais ne crachait pas sur quelques petits bonbons quand il n'avait que ça à se mettre sous la main. Tandis qu'il sortait un des petits bonbons pour le laisser fondre dans sa bouche, il regarda Cecelia essayer à son tour la pêche aux canards et lorsqu'elle ne parvint pas à en attraper un, il lui tendit un de ses petits bonbons en signe de réconfort.

« Et bien, c'est fort dommage que votre soeur ne soit pas des nôtres car elle se serait fortement amusée. Aimez-vous les bonbons à la menthe sinon ? Ils ne sont pas trop forts, heureusement. »

C'est alors qu'il y eut une nouvelle annonce pour annoncer la suite des évènements et Jonathan écouta, curieux de savoir ce qu'on leur réservait ensuite en plus des stands déjà présents (il aurait bien aimé tous les essayer mais savait que c'était impossible). Il était plus intéressée par la première partie. Oui, il serait vraiment très honorée de pouvoir trouver l'oeuf en or et de pouvoir parler au Prince Octavian mais pour être honnête, cela ne ferait jamais le poids face à l'attrait du chocolat ! Forcément, les demoiselles devaient être beaucoup plus émoustillées quant à faire la connaissance d'un prince. Du moins, c'était ce qu'il pensait. Donc œuf d'or ou pas, il souhaitait attraper le plus d'oeufs possible et sans nul doute que cela allait être une petite compétition avec ses frères qui devaient déjà être partis en chasse.  Peut-être que s'il se dépêchait d'en trouver le plus possible, il aurait le temps de participer à cette course en sac ?

« Que la chasse commence ! » s'écria t-il joyeusement en se tournant vers Cecelia. «  Comment le dit-on en Danois ? » ajouta t-il en semblant réellement intéressé. « Quelle activité vous ferait-elle plaisir lady Templeton ? Pour ma part je crois que je vais me laisser tenter par cette chasse à œuf bien que j'espère pouvoir avoir le temps de faire une petite course en sac ce qui est toujours très  amusant et tout ce qui est amusant, vous pouvez être sûr que Jonathan Winslow y participe. »

Il attendit évidemment d'avoir une réponse avant de partir en chasse. Il était gentleman après tout. On abandonnait pas une demoiselle ainsi.

(422 mots)

Spoiler:

Des yeux, Mark suivit le départ de Nyx et se retient à grand peine de ne pas soupirer. La benjamine ne lui causerait certainement pas le même type d’ennui que l’ainée des filles, mais elle lui en causerait quand-même d’une autre façon, ça il en mettrait sa main à couper. Quant à Paul, sans surprise, il salua poliment et courtoisement Lord Paget et son frère, afin d’aller s’amuser à peindre des œufs. Rien de surprenant non plus, son jeune frère avait un talent certains pour l’art et si leur père feignait de ne pas le voir, lui le savait parfaitement. Finalement, il ne restait plus que lui-même, Ophélia et Lord Paget pour tenir la conversation dans ce parc. « Il est vrai qu’une invitation royale se refuse difficilement, même si mon état de fatigue m’aurait bien poussé à le faire. » Il suivit du regard un instant Nyx, Paul et même Isabelle qui s’en allaient de leurs côtés, avant de dire à son tour. « La mienne vient également de s’éparpiller… » Il en rit cependant avec un rire léger et franc.

Ophélia quant à elle, préféra rester avec ces messieurs, sans doute pour prouver à son frère aîné et tuteur, qu’elle ne serait pas aussi difficile que la saison dernière. Elle fit d’ailleurs entendre sa voix. « Pourrions-nous participer à la chasse aux œufs, mon frère ? Seriez-vous partant Lord Paget ? » Mark regarda sa sœur. « Cela ne me gêne point, mais je laisse à Lord Paget le dernier mot. » En silence, il continua d’observé le balai de Nyx, Paul et Isabelle. Il se roidit en voyant cette dernière en face à face avec le duc de Norfolk. Nerveusement, il passa son index dans le col de sa chemise, mais il s’avait qu’elle était avec Madeleine et cela le réconfortait quelque peu.

Voir bafouiller Adrian était tout un spectacle, dont elle n’avait pas vraiment l’habitude, mais qui lui tira un sourire tendrement amusé, comprenant que son attitude vraie et enchanté avait touché un point sensible chez son mari. Mais elle ne s’appesantit pas là-dessus, car elle prenait à cœur ses devoirs d’épouse et d’amie dans le même temps, présentant sa très chère amie à sa nouvelle famille. Une œillade au marquis et Georgie su qu’il n’avait pas la moindre idée de ce qu’Amelia leur avait offert. Cela la fit sourire intérieurement, ne voulant pas se moquer -même gentiment- du peu de considération pours les cadeaux de mariage d’Adrian. Alors, elle reprit la conversation.

« Merci ma chère et milles merci encore pour vos cadeaux. Mon époux n’a pas encore eu le temps d’apprécier le magnifique service à whisky que vous avez eu soin de choisir. Il a du revenir à Londres précipitamment avec le décès de sa majesté. Mais je suis certaine qu’il sera ravi de s’en faire un avis lorsque nous rentrerons en Cornouailles, où je l’ai fais installer dans le salon. Le jeu de lumière qu’il apporte de sa place est absolument fabuleux. Quant au vase, il a toute sa place sur ma coiffeuse. J’ai profité des fleurs du jardin pour lui rendre justice. » Commenta-t-elle tout sourire avant de conclure. « Et pour le service à thé, j’ose espérer que vous viendrez l’inaugurer avec moi un après-midi à Mountbatten House. Me feriez-vous le plaisir d’y amener votre fils ? Je serais tellement ravie de voir ce chérubin. »

Sentant les pièces que son époux lui glissant dans la main, elle tourna ses grands yeux vers lui, puis vers Amelia avec un sourire enjoué et légèrement enfantin. « Voudriez-vous que nous jouions aux cerceaux ensemble, lady Montagu ? Si nous parvenons à avoir un lot, il sera pour votre fils. » Puis, se retournant ensuite vers Adrian, elle ajouta. « Participerions-nous après à la chasse aux œufs, mon cher ? C’est un plaisir que je n’ai jamais eu le loisir de goûter. »

Dimanche 11 Avril 1819

Saluant avec tous les égards qui lui sont dû Lord Stanhope, la jeune mariée ne put retenir un sourire radieux, jetant le regard de l'épouse comblée et transit d'amour à son époux alors que l'homme les félicité pour leur récents mariage. La bienséance faisait que non, on ne pouvait se permettre de faire étalage de ses sentiments en public, mais un regard, un sourire pouvait en dire bien plus que mille mots et en l'occasion, il n'en fallait pas plus pour prouver que la jeune mariée était comblée.

« Je vous remercie Lord Stanhope. Espérons que la saison venant vous trouverez vous aussi une personne qui saura vous convenir. »

Après tout,  que pouvait on souhaiter de plus à un homme célibataire et ayant une bonne réputation ? Néanmoins, alors que leur conversation continuait avec Elea et que l'homme cherchait à faire sa connaissance, elle ne put que remarquer avec une certaine flagrance la façon qu'avait de se dédouaner son amie, sans compter le sourire qui la pris en comprenant que...maintenant qu'elle était mariée elle pouvait être un chaperon ! Elle avait... le pouvoir ! S'amusant de la situation sans rien en laisser paraître, elle attendit l'accord du père de celle ci pour acquiescer et l'emmener à sa suite vers le carrousel.

« Si vous voulez bien nous excusez, il est temps pour nous de faire une promenade sur chevaux de bois. »

Pressant sa main sur l'avant bras de son époux suite à ses mots,elle pris distance, emmenant Elea à sa suite jusqu'au Carrousel

« Vous êtes intenable, mais j'apprécie malgré tout la chose. N'hésitez pas si vous avez encore besoin d'une chaperon. En attendant... je prendrais le cheval vert ! Il n'y a pas de débat possible ! »

gloussant quelque peu, elle se hissa en amazone sur la selle de bois poli alors qu'une annonce se faisait pour de nouvelles activités. Le tour de manège fini, elle se ferait un plaisir de courir après les œufs. Après tout, si elle trouve l’œuf doré... elle pourra présenter son époux au prince ce qui est non négligeable pour l'aider à monter dans cette société. Mais pour l'instant, la cloche sonne et le manège se met en route, la faisant sourire et rire alors que le cheval monte et descend et que passant devant le groupe composé de son époux et des autres hommes, elle fit un léger signe de main souriante.

« Alors dites moi Elea, Que pensez vous de cette chevauchée ? »

Spoiler:

Voici que le marquis de Berkeley était parfaitement rassuré quant à l’avenir de cette chère Zelmira, qui semblait désormais mené une vie de lady bien rangée attendant famille. Pas qu’il lui fût un jour déplaisant d’enseigner l’art de l’épée à la jeune femme, mais c’était désormais une inquiétude de moins sur les épaules – pourtant bien larges – d’Aloïs. De plus, il semblait que lord Leland soit le genre d’homme que notre colossale Berkeley pourrait qualifier de ‘bon mari’. Pas le genre d’homme qu’il risquait un jour de devoir occire en sommes. « À la bonne heure, mon cher, vous me semblez tout à fait concerner par tout cela. Vous ferez un père exemplaire. Et je suis sûr que tout se passera pour le mieux. » Ou tout du moins, il en formulait le vœu pieu.

Prendre la vie avec philosophie, c’était effectivement la façon la plus adéquat pour Aloïs d’avancer, surtout après ses fiançailles ratées avec Miss Blooming. Qu’à cela ne tienne, il s’était dit qu’elle n’était dès lors pas celle qu’il lui fallait. Ses yeux verts se reposèrent un instant sur sa grand-mère et son corgi, il les plissa alors. « Certes... mais nous ne savons pas de quoi demain est fait et si d’aventure, ce maudit bestiaux devait survivre à ma grand-mère, je ne saurais qu’en faire. » Oh, il n’irait pas faire de mal à l’animal, mais serait-il en mesure de le garder en mémoire d’Adélaïde ? Rien n’était moins sûr...

Revenant à Alfred, Aloïs lui décrocha un sourire aimable et poli avant de le saluer. « Bien, mon bon lord Leland, ce fût un plaisir. J’ose espérer vous revoir prochainement, ce sera avec plaisir. Je vais me dégourdir quelque peu les jambes et qui sait, peut-être me laisserais-je tenter par une sucrerie ou l’autre. Je vous souhaite une bonne fête de Pâques et une bien bonne journée, mon cher. » Berkeley prit alors congé et repris sa route dans les jardins du Vauxhall.

J'avoue rester quelque peu coite lorsque la jeune fille nous dit n'être ni miss ni lady. J'échange un regard surpris avec Nyx, puis oeille autour de nous. Heureusement maman n'est pas là, où elle me presserait sans doute de m'éloigner immédiatement d'Ophélia. Notre mésaventure l'a marquée et à présent que nous sommes de retour à la Cour, elle évite tout ce qui de près ou de loin touche à ce qui peut lui rappeler notre année de calvère. Parfois je me demande même si elle ne l'a pas parfaitement occultée tant elle s'efforce de faire comme si rien de tout cela n'était arrivé. Comme si nous n'avions pas tout perdu du jour au lendemain et été obligés de mentir à tout le monde en racontant que nous étions partis à la campagne me préparer une année de plus avant ma Saison quand en réalité, nous nous cachions dans East End parmi les low casts dont nous faisions désormais partie...

Je me vois proche de recevoir un second refus de la part de la demoiselle, mais qui une fois de plus se ravise et jure avant de nous emboiter le pas. Une fois de plus, je regarde mon amie, perplexe. Quelle étrange personnage que cette jeune fille ! Il est fort impoli de refuser plus d'une fois une invitation. C'est ce que maman dit toujours... Mais jurer en public ? Seigneur j'en rougis sur place ! Il faut être bien effrontée.

- Oh, oui bien sûr, je dis poliment lorsqu'elle prend congé de nous.

Pour ma part, je glisse mon bras sous celui de Nyx et réfléchit à ce qui vient d'être annoncé. Je meurs d'envie de voir les chiens, mais les activités proposées m'intriguent tout autant.

- Veux tu toujours aller voir les corgis ou devrions nous nous essayer à la chasse aux œufs ou la peinture ?

La course en sac me plairait infiniment, mais je finirais sans doute décoiffée... Ce qui est hors de question je le sais. Cela dit, je crois apercevoir mon frère s'y avancer !

D’un air concerné, Ulysse acquiesca aux propositions de la jeune demoiselle Bridgerton, ne faisant pas grand cas de sermonner plus avant le prêtre qui avait oser pratiquement marcher sur les pieds de la jeune fille. L’incident était passé et clos sans plus de cérémonie, aussi n’en parlons plus. D’un mouvement souple et circulaire de la main, il faisait signe à Charles de noter les idées d’Adelina avec une véritable fascination pour ses suggestions. « Mais oui, vous avez raisons ! Les chèvres naines sont tellement mignonnes en plus ! Et une licorne ! Oh oui, j’adorerais ça ! Il y en avait une à la proue d’un des bateaux que j’ai fréquenté. Quel animal fabuleux. Mais bien sûr, que je vous inviterais à les voir, chère miss Bridgerton, avec plaisir. »

Il haussa cependant un sourcil à la proposition d’un trois-mâts en topiaires du prêtre, son regard prenant un air qui en disait long sur sa pensée profonde pour un œil averti. Toutefois, il prit note du commentaire de Miss Bridgerton, qui dans sa naïveté candide, ne pouvait pas savoir que les hommes autour d’elle avaient des pensées bien peu pieuse. « Miss Bridgerton a raison, ce serait un gâchis que de ne plus voir que les troncs de mes buis... Mais, cela pourrait se laisser tenter. » Conclu-t-il au sujet botannique du jour, avant de regarder s’en aller la jeune demoiselle d’une part et son frère de l’autre. « Passez une bonne journée, Sir et Miss Bridgerton. »

Rester seul avec le prêtre, l’ancien forban poussa un soupire. « Ah tant de naïveté dans un charmant minois. C’est charmant à souhait. Domage que je n’ai jamais été ainsi. Enfin... » Il revient à la présence de son ami le prêtre, son visage se parant d’un sourire aussi carnassier qu’entendu lorsqu’il mentionna les sucreries. « Oh, j’aurais bien aimé, mais aucun ne me tentait vraiment... j’ai des goûts... bien précis. » Il lui coula un regard qui en disait suffisamment long, mais qui se voulait aussi court et discret que possible, avant de reprendre son observation du monde. « Ce que je pense de tout cela ? Ma foi, c’est fort distrayant et amusant, je pense. Une jolie façon d’occuper le peuple. Les gens sont ravis et du coup, ils pensent moins à la misère de leur existence. Et vous, mon père ? »

Le très rigide Marquis demeure droit près de sa femme, bien que pour une fois, presque pas de marbre. Serait-ce l'ombre d'un sourire qui s'esquisse au coin de ses lèvres ? L'étincelle d'une certaine chaleur qui crépite timidement au fond de son regard d'habitude si froid ?
Adrian écoute sa femme formuler habilement une excuse - pas tout à fait fausse - pour laquelle il n'a pu ouvrir leurs cadeaux de mariage quand en vérité, il ne s'y est juste absolument pas intéressé... Il est surpris d'entendre cela dit que elle oui. A l'évidence, elle les a même ouverts. Une partie de lui regrette étrangement de ne pas l'avoir fait avec elle et il écoute Georgiana citer ce qu'elle a fait de chacun des présents avec presque plus d'intérêt que lady Montagu. Ainsi elle a décoré BudeHaven... Loin de l'agacer, l'idée lui plait plutôt... Il n'a jamais rien fait lui-même en sa demeure pour la rendre plus chaleureuse et la quasiment laissé telle qu'il l'a obtenu mais si son épouse s'adonne à la décorer, cela signifie qu'elle installe leur foyer... Qu'elle y prend sa place. Ailleurs que dans sa chambre...

Le cœur du Marquis cogne plus fort l'espace de quelques secondes à ce constat, jusqu'à ce que le mot "chérubin" ne le fasse se crisper comme si on venait de le piquer. Il tourne vivement et instantanément son visage emprunt de reproche vers Georgiana.
Plait-il ? Un enfant ? Chez lui ? HORS DE QUESTION ! Si il voit l'ombre d'un marmot approcher de Mountbatten House il fera en sorte que Haven lui picore le crâne si fort qu'il ne lui restera plus la moindre bouclette !
Il s'apprête d'ailleurs à ouvrir sa bouche afin de reprendre cette invitation qu'il refuse catégoriquement de voir se produire, lorsque Georgiana tourne à nouveau son sourire radieux vers lui. Son palpitant lui tombe dans les talons à l'en faire déglutir. Sacrebleu...

- Tout ce que vous voudrez...

Est-ce lui qui vient de dire cela ? Oui. Il semblerait.

- Je vous laisse à vos cerceaux avec votre amie. Venez me trouver lorsque vous voudrez commencer la chasse aux œufs. Lady Montagu, salue-t-il.

Adrian s'éloigne, son baromètre social féminin franchement éprouvé pour le moment. Il s'empare d'un verre et observe autour de lui lorsqu'il aperçoit Aloïs. Pas sûr que ce soit de tout repos, mais au moins avec Berkeley il n'a pas à faire semblant de quoique ce soit. Aussi s'avance-t-il vers lui.

- Pas le moindre commentaire.

Il connait son compère Marquis. Aloïs le connaissant bien doit être un des premiers à s'étonner de sa présence ici mais surtout à en deviner la potentielle raison...

Quelque chose dans un coin de la tête de Luisa disait que l’homme en face d’elle n’était absolument pas contrit, que du contraire, mais ! Elle trouvait ses manières un peu sauvages et cela réveillait l’enfant qui sommeillait en elle, et qui aurait été ravie d’ôter ses chaussures pour courir nu pied dans le jardin, voir de grimper à un arbre. Toutefois, en bonne pupille de la vicomtesse, elle ne pouvait qu’en rêver. Aussi, au lieu de s’offusquer de son jeu avec le chocolat, elle ouvrit la bouche de surprise, avant de sourire de toutes ses dents, s’interdisant quand même de se fendre de son rire si proche des delphinidés. Elle devait malgré tout sauver les apparences ici.

Elle allait courtoisement refuser la proposition du jeune homme, lorsqu’on annonça la course de sac. Dieu qu’elle aurait aimé y participer, mais vu sa tenue, ce serait bien compliquer, voir impossible. Alors, une idée germa dans son cerveau. Puisque le jeune Thorn s’était un peu – mais aimablement – moquer d’elle, pouvait-elle faire la même chose ? Oh et puis, elle vivrait la course par procuration, si il acceptait. « Oh… eh bien ma foi… J’aurais adoré participer à la course de sac, mais comme vous le voyez ma tenue est loin d’être appropriée. » Dit-elle avec une légère grimace et un sourire contrit. « Seriez-vous d’accord d’y être mon champion ? »

Dimanche 11 Avril 1819

La discussion sur les topiaire était quelque peu surréaliste, mais étais ce réellement une surprise venant du marquis de Northampton qui était un personnage on ne peut plus atypique ? Après tout, quel homme pouvait s'amuser comme il l'avait fait à se faire passer pour un courtisan dans un bordel ? Néanmoins, connaissant l'homme, le prêtre était certain d'une chose. D'ici à sa prochaine visite au domaine de celui ci, il trouvera quelques topiaires représentant des animaux divers. En soit, outre les amusements et autres pseudo taquinerie, le prêtre trouvait cela assez joli, mais préférait bien plus un arbuste fleuri que ceux ci en forme de... tout et rien. Pourtant alors que la demoiselle prêt d'eux parler de son attention pour les chèvres miniatures, le prêtre ne put que sourire. Cet enfant était la pire innocence. Laissant donc le marquis répondre, gardant pour lui un gloussement amusé en se mordant l'intérieur des lèvres, il suivi celle ci jusqu'à dénouement et départ de la concernée accompagnée de son frère.

« Il est vrai que la demoiselle est des plus charmantes. J'espère qu'elle saura trouver durant la saison un monsieur qui saura voir le diamant brut qui se cache en son cœur. »

Après tout, bien que certains messieurs dont son interlocuteur soit du genre à ne pas vouloir convoler en juste noce, les demoiselles elles, n'ont pas tant le choix. Il en vint d'ailleurs à parler du mariage annulé et la réponse du marquis ne put que faire sourire de plus belle le prêtre.

« J'ai cru le comprendre en effet. Pour ma part, je compte mener ma cours cette saison et avec une peu de chance convoler en juste noce, Père prend de l'âge voyez vous et il souhaiterais avoir la chance de connaître ses petits enfants. »

Une réalité simple après tout. Bien qu'il ne soit point pour cela, il n'avait d'autre choix. Mais il préférait qu'ils parlent de choses plus légère à savoir la fête, l'évènement et alors que le marquis lui répondait une nouvelle annonce se fit, il fallait l'avouer la couronne avait fort bien fait les choses pour amuser tout un à chacun.

« Je trouve qu'il est bon de pouvoir oublier ses tracas, petits ou grands, qu'importe notre milieu sociale le temps d'une journée. Après tout le bonheur et la joie sont des choses si fugaces. Néanmoins je trouve que vous ne vous amusez pas assez. Aussi, permettez moi de vous proposer le défi suivant. Celui d'entre nous qui arrivera avant l'autre à la course de sac, pourra prendre les blancs pour notre prochaine...partie d'échec.»

Le prêtre lança un regard de défi au marquis, persuadé qu'il avait compris ses mots attendant de voir si oui ou non, il accepterait le défi.

Spoiler:

Il veut bien proposer une fois, mais pas deux. Faut pas déconner non plus ! Les courbettes il veut bien s'y plier pour entretenir son personnage, mais dans la limite du raisonnable. Il n'a jamais compris cette obsession des nobles pour la politesse. Il a proposé le chocolat. Si elle ne le veut pas, bien sûr qu'il le mange au lieu de dire "oh non mais je vous en prie ! Non mais vraiment, je n'en ferai rien". Absolument que si il en fera quelque chose ; s'en délecter !
Et à présent que c'est chose faite, il offre à la jeune femme de lui offrir l'activité de son choix. Cal est là pour se montrer, entretenir les apparences et de par la mise de la demoiselle, il devine qu'elle est de relativement noble lignage. Cela ne lui fera donc aucun mal de se promener à son bras, bien qu'il a totalement conscience qu'il ne doit pas non plus trop jouer avec le feu malgré l'envie qu'il a de la titiller depuis qu'il a remarqué son joli minois. C'est tout lui ça. Si quelqu'un cherche à se faire discret, il se fait un plaisir de venir l'asticoter ! Pourtant il va devoir prendre sur lui. Il n'est pas dans les bas fonds de la capitale ici. La demoiselle est jeune et doit donc faire partie des débutantes. Autrement dit, les chaperons ne doivent pas être loin...

- En effet, commente-t-il en regardant sa toilette des pieds à la tête. Cela risque être compliqué.

Pas de course de sac donc. Qu'est-ce qu'elle va choisir ? Peinture ? Chasse aux œufs ? Très franchement il est meilleur traqueur que peintre mais...

- Votre champion oui bien sûr !

Cal éclate d'un rire franc, persuadé qu'elle va le suivre, avant de s'arrêter net ses mains sur ses hanches. Elle ne plaisante pas ?

- Attendez vous êtes sérieuse ?

Apparemment oui. Et bien soit ! Cal retrouve son sourire jovial et prend la main de la jeune femme afin de la caler dans le creux de son bras et de se mettre à trottiner comme un enfant excité.

- Allons y ! Mais vous avez intérêt à m'encourager à vous en briser les cordes vocales Miss ! Je gagne quoi si je gagne ? demande-t-il en jouant de ses sourcils fournis d'un air espiègle.

Si Monsieur Winslow avait eu la chance certaine de parvenir à pêcher un canard et obtenir un petit sachet de bonbon, la demoiselle, elle n'avait pas eu cette chance. Il fallait dire que la coordination œil main n'était pas son plus grand atout et parvenir à introduire de la sorte l'hameçon dans le petit cerceau sur la tête du canard, ce n'était point grave en soit, elle n'allait pas se ridiculiser à ne point parvenir à pêcher un canard de bois qui flotte au contraire, elle en riait et s'amusait, rendant la canne à pêche qui ne tarda pas à rejoindre les mains d'un autre joueur alors que Monsieur Winslow de sa grande générosité lui tendait le petit sac de sucrerie à la menthe qu'elle saisit d'une main délicate.

« Vouy être des plous aymable Moussieur Winslow. Ma sour etreuh malhourousement  o Denmark elle me manquey bokou. »

elle sourit un d'un air un peu triste alors qu'elle déguste la sucrerie mentholé qui lui rafraîchie agréablement le palais. Bien sur, elle pensait souvent à sa famille, mais la distance restait douloureuse et les lettres bien trop longues à parvenir jusqu'en Angleterre. Les nouvelles annonces se faisant, elle écouta avec attention, comprenant le principale et s’éclairant d'amusement et de joie à l'idée d'aller voir des corgi. Néanmoins, une chose l'attira plus encore. L'idée qu'une autre boisson que cet ignoble thé soit disponible. Voyant l'engouement de son cavalier s'annoncer vers d'autres activités, elle gloussa répondant à sa question

« Lad jagten begynde»

Suivant ainsi Monsieur Winslow sur quelques pas, elle remarqua ainsi la présence de son amie et se mit à faire un grand signe de la main.

«vouilley m'ekscouzey, jo voua oune amie ko jo dois alley salouer.»

faisant une révérence au jeune homme, la demoiselle s'éloigna en compagnie de son mère pour rejoindre cette chère Luisa et... son accompagnant.

«Misseuh Louiza, kel plazir do vouy vouar. Ey ki êtreuh voutre ami ?»

Il aurait été inoppurtun qu'elle se presente elle même, elle l'avait compris aussi attendit elle que les présentations se fasse pour reprendre

«Avey vouy entendou ?! Il avouar fait outre choze ko dou they! Vous voudriay vounir goutey zavek moua ?»

Elle papillonna ainsi des yeux durant quelques instant avant de se tourner vers l'homme l'accompagnant

”Ey vouy ? Voudriay vouy  bouare oune soccolate zavek nouy ?”

Si cela devait être sa seule distraction du jour et bien soit. Il s’y pliait de bonne grâce. De très bonnes grâces même. Il n’était pas le petit fils de la reine Charlotte pour rien après tout. Malgré sa froide apparence, il se plaisait autant que la défunte à observer la société et à la commenter. Même si, il n’aurait jamais le talent de Lady Whistledown pour les relater. Sirotant son verre de champagne, il ne pu s’empêcher d’acquiescer lorsque sa cousine lui fit remarquer la présence de Mountbatten. « Effectivement, ce jour est à marquer d’une pierre blanche. Il semblerait que Lady Mountbatten ait transformer son époux en caniche, pour qu’il soit aussi disposé à la suivre ainsi. » Raille-t-il quelque peu, avec un sourire bon enfant.

Ses yeux sombres parcoururent encore la foule avant qu’il ne fronce ses sourcils en voyant une jeune demoiselle rousse, aux manières étranges dans la foule. Son verre s’arrêta à la lisière de ses lèvres, tandis qu’il lisait sur celles de la demoiselle. « Eh ben ça ! En voilà des façons. As-tu vu celle-ci ? » Il désigna la jeune bourgeoise. « Quel toupet et quel manque de manière. J’en ai vu des chats sauvages dans cette société, mais celle-ci est particulière. Pauvre Miss Bridgerton… » Dit-il en reportant son verre à ses lèvres. « Cette saison promet des choses croustillantes. Je connais une Lady Whistheldown qui doit bien s’amuser, si elle est parmi nous. »

Octavian signe dans un langage inventé avec Lyana

« Oh, si on m’avait demandé la mienne de préférence, j’aurais dit l’orange. J’ai par ailleurs souvent rêvé d’avoir ma propre orangerie, mais je n’ai guère eu le temps que d’y penser avec mes chers enfants. Et puis, j’aurais probablement retrouver mon fils plus souvent dans ces arbres qu’à côté. »  Maximilien sentit ses joues rougir d’une pointe de honte de voir son caractère trop aventurier pareillement conter à Lady Curzon. Il l’aurait été peu importe la personne à qui sa chère mère racontait cela. Même si... eh bien, elle n’avait pas tort, on aurait probablement plus souvent vu l’enfant à califourchon sur les branches, que sagement en train de les admirer. En plus, un arbre après tout, n’est-ce pas fait pour être escalader ?

Toutefois, Rosenbach ne relança point, car déjà les jeunes demoiselles râlaient que les deux mères osaient seulement émettre l’idée d’aller sur le manège sans elles et sans lui également. Cela le fit sourire été même un peu rire. Ah les protestations d’enfants. Le baronnet mit la main à la poche et glissa les sous nécessaire pour les billets dans les mains d’Hortense et Rebecca. « Allez donc chercher cinq billets, en marchant rapidement, mais avec dignité. » Il leur fit un rapide clin d’œil en les voyant partir. Se relevant, il proposa son bras à sa mère. « Voici comment je fais amende honorable de ne point avoir demandé votre préférence, Lady Curzon, en vous offrant cette course à vous et à vos charmantes filles. Après tout, je dois faire de mon mieux pour conserver mon statut de meilleur ami. Quant à votre préférence pour le jaune, elle ne me surprend guère, vous êtes quelqu'un de solaire, lorsque vous souriez. Et je vous offre mon bras, si vous souhaitez le prendre. » Le malaise face à la proximité de la veuve, il avait fini par la cerner, que ce soit lors de leur première rencontre ou au bal de la reine. Et la dame étant veuve, il n’y avait pas misère à lui proposer de l’escorter, pas comme avec les débutantes fraîches et trop naïves.

Chemin faisant, les Rosenbach rejoignirent les enfants de Lady Curzon avec cette dernière. Il aida les filles à s’installer sur les chevaux de leur choix – à savoir le rose et le mauve – en amazone comme de vraies ladies évidemment. Il ne saurait déroger à l’étiquette à ce point. Il observa sa mère et Abigaïl en faire de même, avant d’enfourcher le cheval bleu avec une tête de bienheureux. Dire qu’il y a quelques mois encore, il n’avait pour seule vue que les murs du pénitencier.

Norfolk observe la jeune femme aux manières un peu gauches, mais sommes toutes relativement correct, avec un œil neutre et loin d’être critique. Ses observations se font en silence et il en déduit que malgré son âge, la demoiselle n’a pas l’éducation d’une lady, c’est donc qu’elle est d’une classe inférieure, mais assez haute pour être accompagnée d’une domestique. Loin de l’incommoder cela dit.  Heathcliff est réputé pour avoir un avis et un sens critique exacerbé, mais surtout lorsque cela concerne ses pairs. Et puis, la jeune femme se présente et un de ses sourcils se hausse. « Penvenen... Hmm... Ce nom ne m’est pas étranger. Votre père tiendrait-il une tannerie dans le Surrey ? » En tant qu’éleveur de chevaux de prestige, le duc se devait de se fournir en produit de qualité également pour les harnacher.

Lorsque la domestique se présente par ailleurs comme madame Madeleine McPhee au service du docteur Healey, Norfolk parait d’autant plus intrigué et sentant un regard peser sur son dos, il se tourne d’un quart de sa haute stature pour croiser le regard du dit médecin, qu’il trouve particulièrement sombre. « Vous êtes avec le docteur, alors. En voici une information intéressante, Miss Penvenen et madame McPhee. J'ignorais qu'il eut enfin décidé à se ranger... » Retournant toute son attention sur les deux femmes dont il faisait la connaissance, il répondit alors : « La société souhaite que je vous dise que je me porte bien, c’est donc la réponse que je fournirais. Après tout, il n’est rien de plus ennuyeux que d’écouter quelqu’un se plaindre, surtout de ma condition, je ne vous imposerais pas cela. Mais vous, miss, comment vous portez vous ? Êtes-vous ravie d’être à ces festivités ou même à Londres ? »

Pas un sourire ne vient fendre le visage de marbre de Norfolk, qui même s’il le souhaiterait, en serait sans doute incapable. Les émotions étant après tout de délicieuses frivolités dont il ne goûtait ni le plaisir, ni l’intérêt. « Puis-je vous offrir le présent de votre choix en dédommagement de ce heurt malencontreux, avant de vous laisser vaquer à votre journée ? En espérant, que votre bienfaiteur, cesse de fusiller du regard les hommes qui vous approcherait de trop près. »

Lyana, penchée au balcon, demeure au plus proche de son cousin afin que leurs échanges signés demeurent entre eux bien que personne ne puisse y entendre quoique ce soit. A l'exception peut-être de Norfolk... Cet homme semble toujours avoir réponse à tout. C'est affreusement agaçant. Et également fort intrigant pour la pupille de feu Sa Majesté la Reine...
Octavian et elle s'en donnent à cœur joie dans leurs commérages secrets et la jeune femme s'en délecte d'autant plus que personne ici ne peut les soupçonner de quoique ce soit. Elle pouffe dans sa main dans un grognement peu élégant lorsque son cousin évoque la nouvelle situation de canidé du Marquis et lui donne un coup d'épaule feint d'outrage. Elle ne l'est pas du tout.  

"L'avantage" lorsque l'on ne parle pas, c'est que peu de gens font attention à vous. Le loisir d'observer autrui est donc immense. Adrian Mountbatten malgré sa réputation d'homme taciturne a toujours été un des rares courtisans de la Cour à ne pas la snober dès lors qu'un des royales membres de sa famille adoptive ne se tenait pas près d'elle. Elle a également deviné des ombres familières traverser ses yeux parfois lorqu'il pensait que personne ne le regardait. Il y a plus en cet homme froid que ce qu'il veut bien montrer elle en est certaine. Et son amie Georgie semble en être la preuve. Elle sourit en public. Ce qu'elle ne faisait point avec son ex époux.

- Accorde lui au moins une race plus élégante que cela !

Lya suit le regard d'Octavian en le voyant suspendre son geste. Diantre elle est à cela de demander à Nelson des lunettes d'opéra alors qu'elle observe la demoiselle désignée par le prince et assiste à l'échange avec Miss Bridgerton.

- A-t-elle dit ce que je crois qu'elle a dit ?

Cette fille a juré ! Lyana devrait avoir l'air scandalisé, mais elle est presque euphorique. C'est bien trop de potins croustillants d'un coup ! Elle qui pensait qu'elle allait s'ennuyer à jouer les potiches décoratives aujourd'hui...!

- Regarde donc par là bas, désigne-t-elle le Dr Healey. Il en faut de l'aplomb pour fusiller Norfolk du regard.

Elle glousse, puis écoute l'annonce faite par l'aboyeur prévu à cet effet. A l'évocation de la course de sacs, elle tourne son visage de démon se voulant angélique et papillonne des cils vers Octavian.

- Le Prince ne devrait-il pas se mêler à ses sujets en ce jour Saint ?

Avec l'autorisation de son père le Marquis de Stafford, Elea prend respectueusement congé de Edward Stanehope. Elle est surprise de constater que Arielle abandonne également son époux à son profit afin de passer ce moment seule en sa compagnie, bien que l'initiative la ravisse. Non pas que Elea n'apprécie pas Lord Percy bien qu'elle ne le connaisse encore que fort peu, mais voilà longtemps que son amie d'enfance et elle ne se sont pas retrouvées en aparté toutes les deux. Il y a toujours tant de mondes aux bals et autres obligations mondaines et tant à faire, que les moments de complicités entre camarades, bien que désirés, se font rares par la force des choses.
C'est donc un sourire toujours discret mais ravi aux lèvres que Elea glisse son bras sous celui de la nouvelle duchesse et la suit en direction du carrousel. L'objet est d'un ravissement sans nom. Les couleurs et les lumières sont de toute beauté et les chevaux si élégamment sculptés et décorés que la fille aînée de Lord Stafford sent une euphorie inhabituelle naître dans le creux de son ventre, la forçant à découvrir ses dents parfaitement alignées dans un sourire épanoui impossible à contenir.
Evidemment, elle s'empresse de reprendre contenance aussitôt mais nul doute que Arielle n'a rien manqué de cela. En témoigne sa plaisanterie quant au fait que son amie soit tout à fait intenable. Si Elea est bien une chose, c'est bien l'opposé de cela mais la taquinerie l'amuse. Elle a conscience d'à quel point elle peut paraitre effacée à côté de Arielle qui est tellement plus spontanée mais qu'y peut-elle, elle a été élevée ainsi, à toujours être dans la maîtrise.

- Nul n'oserait se mettre entre vous et votre couleur favorite ma chère Arielle. Il faudrait avoir perdu la raison !

Imitant son amie, Elea grimpe à son tour sur le manège et choisit un cheval à l'harnachement d'un rouge élégant voisin au sien. Elle prend soin que sa robe recouvre convenablement ses chevilles, puis s'accroche à l'animal de bois qui commence sa chevauchée en cercle au rythme d'une musique joyeuse. Un petit éclat de rire surpris puis finalement appréciateur lui échappe au démarrage. Elle échange avec Arielle un regard aussi complice qu'heureux.

- Elle est des plus rafraichissantes ! J'espère que mon prochain cheval sera aussi élégant que celui-ci ! Père m'en cherche un pour cette nouvelle Saison. Auriez-vous quelques recommandations d'éleveurs de qualité susceptibles de satisfaire ses exigences ?

Exigences que le marquis a hautes. Après tout en tant qu'homme le plus riche d'Angleterre, il a les moyens de ses attentes. Elea elle espère juste trouver un compagnon qui parlera à son cœur de cavalière. Mais ce n'est pas comme si elle pourra choisir, n'est-ce pas ?

Nyx avait débarqué à hauteur d'Adélina aussi vite que les convenances le lui permettait alors voir une jeune femme de leur âge agir de la sorte la laissa bouche-bée cette jeune femme n'avait-elle reçu aucune éducation ? La jeune demoiselle s'empêcha de faire la grimace en imaginant les remontrances que lui ferait son frère si elle agissait de cette manière en public, et vu le regard que lui lança la brunette elle était visiblement bien d'accord avec elle sur le fait que cette Ophélia était drôlement bizarre. N'étant pas certaine de pouvoir garder son filtre cerveau bouche a sa place et ne voulant commettre aucun impair elle décida de garder le silence jusqu'à ce que son amie lui demande si elle préférait quand même alors voir les corgis ou si elle préférait une autre activité.

Et Nyx elle avait un plan en tête, ou dû moins deux plans en tête, un qui ferait sans doute plaisir à son aîné, l'autre qui lui donnerait sans doute envie de remettre en question le fait de s'occuper de sa jeune soeur.

-" Et si nous allions convaincre mon frère de finir dans un sac avant d'aller chasser les oeufs cela nous occupera un moment et comme cela nous auront assez participé pour pouvoir profité de toute la fin de l'événement en compagnie des toutous sans avoir besoin de sociabilisé plus "

Pour Nyx c'était le plan infaillible, Mark dans un sac, jouer pour rencontré le prince et ainsi prouver son intérêt pour sa saison et son envie de faire voir à tous son implication puis pouvoir se retirer pour aller papouiller des petites bêtes toute mignonne.

-" Enfin si cela te convient sinon nous pouvons aller voir les corgis cela me va parfaitement bien"

Elle ne voulait pas que son amie se sente obligée de la suivre dans ses délires.