Event || Garden Party de Pâques - Saison 1819

Dimanche 11 Avril 1819

Isabelle n'est pas à l'aise, loin de là, trop longtemps éloignée de la société pour savoir comment se comporter. Elle n'aurait peut-être pas dû venir cet après-midi, finalement...

- Penvenen... Hmm... Ce nom ne m’est pas étranger. Votre père tiendrait-il une tannerie dans le Surrey ? » La rousse sourit et acquiesce d'un signe de tête. L'entreprise de son père est donc bien connu et pas de n'importe qui, qui plus est. Elle imagine qu'il sera flatté de savoir que le Duc de Norfolk a entendu parlé d'eux. Madeleine se présente à son tour et le Duc se tourne légèrement pour regarder en direction du médecin. Le regard d'Isabelle croise celui de Mark. L'oeil noir. Elle est surprise, l'espace d'un instant. La jeune femme se demande pourquoi il semble fusiller du regard le Duc. « Vous êtes avec le docteur, alors. En voici une information intéressante, Miss Penvenen et madame McPhee. J'ignorais qu'il eut enfin décidé à se ranger... » La surprise ne quitte pas le visage d'Isabelle. Elle semble même paniquer légèrement face aux allégations du brun. « La société souhaite que je vous dise que je me porte bien, c’est donc la réponse que je fournirais. Après tout, il n’est rien de plus ennuyeux que d’écouter quelqu’un se plaindre, surtout de ma condition, je ne vous imposerais pas cela. Mais vous, miss, comment vous portez vous ? Êtes-vous ravie d’être à ces festivités ou même à Londres ? » Elle doit retrouver son calme, rester de marbre, c'est ce qu'on lui disait toujours. Il ne faut rien laissé transparaitre.

- Ravie, vôtre Grâce. » Commence-t-elle alors. « Assurément, cela me change du Surrey. Nous sommes honorés que vôtre Grâce connaisse nôtre famille. » Elle ne rebondira pas sur Mark, se disant sûrement qu'il fallait peut-être ne rien ajouté au risque que cela ne soit mal interprété. « Montez-vous à cheval ? » Demande la rousse. Si il connaît la tannerie, c'est très certainement grâce aux scelles qu'ils fabriquent.

- Puis-je vous offrir le présent de votre choix en dédommagement de ce heurt malencontreux, avant de vous laisser vaquer à votre journée ? En espérant, que votre bienfaiteur, cesse de fusiller du regard les hommes qui vous approcherait de trop près. » Elle rougit, bien malgré elle. Sur sa peau laiteuse, la couleur se voit facilement. La rousse regarde en direction du médecin. Est-ce qu'il lui en veut de discuter avec un autre homme ?

- Ce n'est pas nécessaire votre Grâce. L'attention est louable et appréciée. Je vous en remercie. » Dit-elle, affichant un sourire sincère mais discret. Fait-elle bien ? Se sentira-t-il insulté qu'elle ait refusé ? Si elle avait accepté, serait-elle passée pour une femme vénale ? Oh comme elle regrette son Surrey natal en cet instant. Sa vie simple. La Tannerie.

En résumé:

Dimanche 11 Avril 1819

Le sourire de la veuve Scarsdale ne put que s'élargir au regard outré de ses enfants, tout comme à la réponse de Lady Rosenbach qui semblait s'amuser tout autant qu'elle des réactions de leurs enfants respectif, même si celui de la dame avait...eh bien l'âge adulte. Néanmoins l'idée d'une belle orangerie et de Sir Rosenbach s'amusant à grimper les arbres ne pouvait qu'être une rêverie des plus charmante. Cela avait comme un goût de... liberté.

« Le orange est une magnifique couleur, surtout lors du crépuscule. Quant à votre fils, je trouve l'idée qu'il ai pu grimper aux arbres est un beau signe de son amour pour la liberté. Pour avoir grandit dans un couvent j'aurai parfois aimé pouvoir m'élever entre les branches des arbres. »

L'information était en soit intime et classique. Bien des dames avaient grandit dans un couvent ou elles y avaient fait leurs études, mais cela révélé aussi que sa vie n'avait été qu'une immense prison de son enfance à son mariage. Néanmoins, sir Rosenbach repris rapidement la main en offrant aux demoiselles de quoi prendre leurs billets pour le carrousel ce qui entraina aussitôt de vif remerciements de leur mère qui les vu s'éloigner en marchant à pas plus que rapide la faisant glousser.

«Attendez nous pour monter sur les chevaux de bois mes chéries. »

Surveillant les têtes rousses qui trottinaient vers les chevaux de bois, suivi par leur nourrice, après tout Lady Rosenbach pourrait servir de chaperon au besoin, elle observa un instant le bras offert par cet homme qui avait su gagner la confiance de ses filles. Devait elle le prendre ? Cela aurai été poli et à la vue de son statut de veuve possible mais...l'idée même de toucher un homme, de s'accrocher à lui, lui offrit un frisson discret accompagné d'un regard pour le moins...vulnérable.

« Je... je vous remercie. Nous... nous devrions rejoindre les filles au plus vite. »

Offrant un sourire discret, elle se mit en route rejoignant ses enfants qu'elle aida à grimper sur les montures de bois avant de prendre elle même place aux coté de leur bienfaiteur tandis que le manège se mettait en branle provoquant rire et joie chez les enfants qui se mirent à parler de course équestre

« Allez Monsieur Max ! Plus vite ! On va vous dépasser et gagner la course parce que le rose il est plus rapide ! Et Monsieur nounours aura la médaille ! »

Gloussant d'amusement leur mère se mis à claquer les rênes criant des tayo jusqu'à ce que le manège ne stoppe et que les enfants ravi ne sautille partout, remerciement bien bas Maximilien alors qu'une terrible realité se faisait. Lord nounours avait été perdue ! Ô rage, Ô desespoir ! Les pleurs se firent aussitôt et alors que la recherche commença les demoiselles se mirent à courir à la recherche du dit nounours jusqu'à ce que Rebecca ne vienne à se cogner contre la jambe d'un homme immense en lui disant entre deux sanglot

«J'ai perdu lord nounours...Vous l'avez pas vu monsieur Lord ?»

Spoiler:

J'observe Luke se rapprocher du lieu où les sacs sont distribués pour la course. Si la perspective de le voir s'engouffrer dans un sac à patate en toile de jute me fait mourir de rire, j'avoue que je me sens horriblement concernée pour son état de santé. Il n'est pas encore totalement remis de la maladie qui a manqué l'emporter et il doit toujours se ménager... J'espère qu'il sait ce qu'il fait... Je sais qu'il n'a jamais trop aimé rester en place et que garder le lit autant de temps lui a été éprouvant mais je ne veux pas qu'il fasse quelque chose d'inconscient juste parce qu'il est attiré par l'adrénaline qui lui a tant manqué...

Heureusement, je peux compter sur Nyx pour me détourner de mes inquiétudes. Je tourne des yeux rieurs vers elle et pouffe de rire dans ma main gantée avant de tourner mon visage vers Mark. La proposition de mon amie est alléchante !

- Je pense que nous aurons d'avantage d'occasions dans notre vie de voir des corgis que de voir ton frère sautiller dans une course de sac ! Allons le chercher !

Je marche à reculons en tirant Nyx à ma suite afin de la presser lorsque l'horreur se produit. Je percute quelqu'un ! Seigneur je suis mortifiée ! Maman me dit tout le temps de faire attention, que cela pourrait être perçu comme une marque de coquetterie mal placée car bien des demoiselles ont recours à ce subterfuge afin d'attirer l'attention désirée d'un gentleman sur elle.
Fort heureusement lorsque je me retourne, je me rends compte qu'il s'agit d'une femme, ce qui me soulage. Ce n'est pas moins impoli de ma part, mais au moins ne jasera-t-on pas.

- Oh je suis désolée j'espère ne pas avoir endommagé votre tenue. Nous... nous allions chercher le Docteur Healey pour tenter de le convaincre de participer à la course en sacs... Pardonnez-moi si mon empressement vous a causé du tort.

Heureusement pour mon pauvre cœur déjà affolé, je ne remarque pas que l'homme qui me tourne le dos afin d'écouter l'enfant devant lui et que je prends pour un père occupé à calmer les pleurs de sa fille n'est autre que le Duc de Norfolk...

Dimanche 11 Avril 1819

Alfred hocha la tête et esquissa un sourire aux paroles de Lord Berkeley. Tout se passerait bien il en était sûr. Alfred était confiant et puis il était un bon chrétien. Il ne ratait jamais aucune messes, remerciait Dieu dans ses prières tous les jours de lui avoir laisser une chance de pouvoir chérir une femme merveilleuse telle que Zelmira et bientôt il aurait deux enfants à chérir. Il était certes angoissé mais confiant. On ne pouvait pas lui retirer son bonheur présent. Alfred regarda une dernière fois la gravure de son mariage avec affection puis la rangea après l'avoir montrée à Alois. Il avait attendu d'avoir une famille pendant bien longtemps ; il était fier d'en avoir une bientôt. Il savait qu'il ferait tout son possible pour satisfaire les besoins de sa famille et même si les premiers temps il faudrait du temps pour s'acclimater, il s'y ferait rapidement.

Ah, la famille. Alfred eut un léger sourire alors qu'il était question de la grand-mère d'Alois et de son corgi. Il n'avait jamais eu de chiens, mais il supposait qu'apprendre à supporter un animal revenait au même que d'apprendre à supporter un être humain. Mais là encore, Alfred prenait aujourd'hui le tout avec philosophie et lui-même faisait de même en ce qui concernait sa propre famille. Il fallait accepter sa famille comme elle l'était. Enfin, pour Alfred, il était devenu beaucoup plus compréhensif à ce sujet-là depuis qu'il était marié. Alors que lord Berkeley prenait congé de lui en disant qu'il souhaitait continuer sa promenade plus loin et peut-être se laisser tenter par une sucrerie ou deux, Alfred le salua à son tour :

« Je vous remercie et vous souhaite une bonne fête de Pâques aussi. Peut-être me laisserai-je tenter par quelque chose moi aussi... »

Le laissant vaquer à sa promenade comme bon lui semblait, Alfred se dirigea vers le buffet où il se servit un thé aux fruits rouges qui lui parut cependant bien fade comparé à celui qu'il avait goûté en Espagne, mais de retour en Angleterre, un peu toute la gastronomie lui semblait bien fade ici de toutes façons. Sirotant son thé, il continua à marcher, s'arrêtant devant le manège de chevaux de bois et observant les dames et les messieurs s'amuser dessus presque comme des enfants mais avec un peu plus de dignité quand même. Un jour, ses propres enfants seront sur un manège de ce style.

Ses yeux furent soudain attirés par quelque chose qui se trouvait abandonné là sur le sol et sans savoir ce que c'était Alfred s'approcha pour aller le ramasser. Il se rendit alors compte que c'était un nounours. Un enfant avait sûrement dû le perdre, mais qui ? Regardant autour de lui, son regard fouilla l'assistance à la recherche d'un petit enfant décontenancé par la perte de son meilleur ami. Alfred était alors dans l'ignorance qu'un peu plus loin une enfant recherchait justement son nounours et venait de se cogner dans les jambes d'un grand monsieur.  

(498 mots)

Spoiler:

Dimanche 11 Avril 1819

« C'est bien regrettable que votre sœur ne soit pas venue avec vous en Angleterre. »

Jonathan pouvait comprendre que sa sœur lui manquait et il se demandait d'ailleurs pourquoi cette dernière n'était pas venue elle aussi en Angleterre. Etant lui-même très proche de sa famille, il n'aurait pas pu passer si longtemps de sa famille et si loin. Enfin, il y avait des moments où il voudrait être beaucoup moins lié à eux qu'il ne l'était et il aimait prendre un peu de distance juste pour profiter un peu de son indépendance mais il revenait toujours vers eux. Alors qu'était annoncé la suite des jeux et l'annonce d'une grande chasse à l'oeuf, Jonathan lui demanda alors comment on disait « à la chasse » dans sa langue.  Il était vraiment très curieux de la réponse mais quand elle répondit, il eut un léger moment de flottement.

« Lad jagten begynde»

A vos souhaits ! Pourquoi avoir demandé comment disait-on « à la chasse » en Danois ?!  Pendant quelques secondes, Jonathan se mit à froncer les sourcils, tout en essayant de prononcer ce qu'elle avait dit dans sa tête puis tentant, tel un petit enfant de trois ans apprenant à parler et trébuchant sur les syllables. « Lad... Ja... g... ten... Begin...de » Oh il y avait begin ?!! Comme dans sa langue !  Cela ressemblait un petit peu à sa langue natale mais il n'était vraiment pas sûr d'avoir bon sur les intonations et il avait sûrement raison. En tous cas, il trouvait cela bien drôle !

Alors qu'il lui demande si elle veut participer à une des activités proposées tout en lui disant être tenté par la chasse aux œufs mais aussi par la course de sacs à patates, elle s'excusa alors et lui dit qu'elle devait aller saluer une amie un instant. Avec un hochement de la tête, Jonathan le laissa faire. Il allait aller saluer son amie également avant d'apercevoir un petit enfant un peu plus loin près du stand d'anneaux. Il décida de faire une partie d'anneaux en attendant et il lança joyeusement à ses voisins : « Bonjour mylord, myladies.  Comment allez-vous en ce jour de festivités ? » Puis, il se concentra pour lancer le premier anneau.

Il pouvait bien faire une partie avant de se consacrer à la chasse aux œufs et donna une pièce à l'homme du stand avant de viser la cible avec l'anneau. Serait-il deux fois chanceux ou la chance tournerait-elle ?!

(414 mots)

Spoiler:

Judith esquissa une petite révérence espiègle en réponse au compliment de son amie. Il était vrai qu'elle avait bon goût et n'aimait rien mieux que ses talents soient remarqués, même en matière si frivoles que des friandises !

- Je vais on ne peut mieux, répondit-elle au questionnement d'Eurydice. En tout cas, à présent que je t'ai retrouvée !

Eurydice avait l'air tout aussi heureuse de la revoir et quelques instants après leurs retrouvailles, les deux jeunes filles déambulaient au milieu de la foule compacte, leur barbe à papa à la main. Judith jeta tout de même un œil au petit groupe qu'elle avait laissé derrière elle, croisant le regard de son père qui lui donna la permission tacite de s'éloigner avec son amie. Elea s'était elle-même éclipsée avec la duchesse, et le duc ainsi que Lord Stanhope sauraient certainement tenir compagnie au marquis.

- Ma foi, s'il s'agit de se pavaner devant ces messieurs, je suis sûre que mon père n'y verra aucun inconvénient, gloussa Judith en prenant le bras d'Eurydice sous le sien. Surtout si c'est en compagnie du diamant de la saison !

Il fallait bien avouer qu'elle enviait un peu son amie de s'être vue descerner ce titre qu'elle aurait voulu pour elle-même. Mais s'étant rendu compte que cela n'affectait nullement son succès à la cour ni auprès des célibataires convoités, elle se réjouissant malgré tout pour Eurydice.

- Alors, qu'est-ce que cela fait d'être la débutante la plus en vue de la saison? Les messieurs doivent se disputer tes faveurs et se presser pour t'inviter à danser ou t'apporter des rafraîchissements, soupira-t-elle d'un air rêveur. Est-ce que l'un d'entre eux aurait déjà retenu ton attention ? Ou plusieurs ?

Elle avait baissé le ton et s'était rapproche de son amie avec un air de conspiration qui laissait peu de place au doute. L'heure était aux potins et confidences entre vieilles amies !

L'on annonça soudain la suite des festivités. Toute une panoplie d'activités étaient proposées aux convives mais ce fut la chasse aux œufs qui retint l'attention de Judith. Ou plutôt, le prix qui attendait le ou la gagnante.

- Oh allons chercher les œufs! Cela nous donnera une excuse pour nous éloigner des oreilles indiscrètes, ajouta-t-elle avec un sourire complice. Regarde, je crois qu'il y a quelque chose dans ce rosier là-bas !

Résumé:

Dimanche 11 Avril 1819.


« Je vous remercie Lord Stanhope. Espérons que la saison venant vous trouverez vous aussi une personne qui saura vous convenir. »

Esquissant un sourire, lord Stanhope s'inclina légèrement devant la désormais Lady Percy, signe qu'il la remerciait de ses mots. Il ne pouvait dire ce que cette saison donnerait et ne désirait nullement s'avancer sur aucun chemin car parler trop vite du futur apportait le malheur et déception. Edward préférait vivre les semaines au jour le jour. Depuis la mort de son frère, c'est sûr qu'il avait dû endosser le rôle d'héritier de son oncle et en cela, avait l'obligation de penser à se marier. Cela faisait aujourd'hui partie de ses devoirs. Il n'avait pourtant jamais auparavant considéré la chose. Lady Percy s'en alla ensuite avec l'une des filles de lord Levenson-Gower pour faire un tour sur le manège de chevaux de bois.

Pendant que Jonathan venait de gagner (et le tenait très fièrement) un très joli canari en porcelaine pour décorer sa maison au jeu des anneaux, Clara Stanhope s'éloigna avec Me Winslow pour s'asseoir près du buffet. Les deux mères se servirent un thé tout en regardant leurs enfants de loin. Elles commençaient à être fatiguées de rester debout à discuter (ah c'était ça quand on vieillissait!) et elles désiraient observer tout ce petit monde vaquer aux diverses activités tout en discutant ce qui s'y passait … Ainsi qu'échanger sur les derniers potins. Les mères adoraient les potins !

Edward, quant à lui, était allé saluer Lord Leveson-Gower et avait engagé avec lui la discussion. Lord Percy s'était joint à eux tout en laissant son épouse aller s'amuser sur les chevaux de bois. Forcément, entre marins ou ex-marins, ils se connaissaient et depuis le retour d'Edward à Londres, il avait eu l'occasion de le croiser dans les bals. Il savait donc déjà qu'ils avaient en commun quelque chose qui aurait toujours de la valeur pour eux : la mer et se battre avec honneur pour leur patrie.

« Alors lord Percy, comment est la vie de jeunes mariés pour vous ? J'ose espérer que l'appel de la mer n'est pas trop fort. » lui demanda t-il en souriant légèrement. Puis, alors que Lord Leveson-Gower lui répondait à propos de leur demeure de Trentham et mentionnait également l'oncle d'Edward en lui souhaitant d'être à la hauteur de son prédécesseur.

« J'ai beaucoup d'admiration pour mon oncle et ce qu'il a accompli, et j'espère évidemment être à la hauteur de ces attentes. » Même si, au fond, il en voulait un peu à son frère de l'avoir précipité au devant des choses ! Il ne cherchait pas à faire mieux que son oncle ; ce serait beaucoup trop présomptueux de sa part et ce n'était pas dans sa nature. Il souhaitait juste faire de son mieux pour honorer au mieux son oncle. « Ma carrière militaire est malheureusement mise en pause. Et avec le deuil récent que nous avons connu ma mère et moi, je ne suis pas vraiment optimiste quant au fait de retourner en mer dans un avenir prochain. De nouveaux devoirs m'appellent. »

(495 mots !)

Spoiler:

Nyx a trouver son occupation a venir, elle veux mettre son frère dans un sac et le voir sautiller dans une course cela sera risible à souhait et elle contente de voir son amie la suivre dans son délire, la jeune femme l'entraîna a sa suite.

-" C'est tout à fait ce que je me disais je pense que tu dois lire dans mes pensées ma chère allons forcer notre bon docteur à finir dans un sac cela lui apprendra à vouloir me faire sociabilisé"

Bon tout ne se passa pas comme prévu quand la jeune brune bouscula une dame, quand Adelina s'excusa Nyx elle reconnue la soit disant amie d'enfance de Mark, sa nouvelle secrétaire qui faisait remonter à la surface les tendances possessive de la jeune blonde envers son frère, elle vit la une occassion de voir si la jeune femme pouvait avoir ou non une influence sur son frère et ainsi pouvoir comprendre un peu plus ce qui liait les deux adultes. Il lui fallait maîtrisé au mieux leur relation pour pouvoir l'appréhender et savoir comment se comporter avec cette femme qu'elle ne portait pour le moment pas dans son coeur.

-" Isabelle si vous veniez avec nous après tout de ce que je sais vous êtes l'amie de mon frère a nous trois nous devrions arriver à faire céder ce bougre et à ce qu'il finisse à sautiller comme un lapin dans un sac de toile !"

Si elle pouvait s'en faire une allier elle pourrait sans doute l'apprécier un peu plus.

Georgiana n’est pas dupe quand elle remarque le mouvement brusque d’Adrian lorsqu’elle émet l’invitation auprès d’Amelia et son fils. Et même si, il finit par accepter l’idée, elle sait qu’elle l’entendra pester dès qu’ils seront de retour chez eux. Ce qui ne manque pas de – malgré tout – lui toucher douloureusement le cœur. Si l’intimité avec son mari est égale à zéro actuellement, la marquise sait ce que la société attend d’elle et commence à entrevoir la possibilité de ce devoir conjugal avec bien moins d’apriori que quelques mois auparavant. Toutefois, voir à quel point l’idée d’un enfant sous son toit semble déplaire à son époux, lui fit quasiment l’effet d’une douche froide. Elle le regarda s’en aller sans en souffler mot ou ne rien en laisser paraître. Tout sourire, elle prit le bras d’Amelia et l’entraina à sa suite pour le jeu de cerceaux. « J’espère avoir cette chance, vous connaissez mon amour des enfants ma chère. » Et la douleur d’avoir perdu quatre d’entre eux de façon violente avant même qu’ils ne voient le jour.

Lady Mountbatten donna les pièces à la personne qui tenait le stand et prit les cerceaux avant d’en donner un à Amelia. « Un peu de distraction de nos vies de femmes et vous de mère surtout, ne peut nous faire de mal. » Dit-elle avec un sourire complice et aimable. « Je suis navré pour l’attitude un peu froide et revêche de mon époux. Si Lord Mountbatten est bien des choses, il n’est pas toujours très à l’aise en société, même s’il est un admirable danseur. » Elle fit quelques mouvements avant de lancer le cerceau. « Et maintenant que nous sommes seules vous et moi, permettez que je vous rappelle à quel point vous pouvez compter sur moi au besoin. Et que penseriez-vous de vendredi prochain pour ce thé ? » Georgiana eu le plaisir de voir son cerceau parvenir à entourer le socle et eu un petit mouvement de joie. « Il semblerait que j'ai un peu de chance aujourd'hui. Je devrais probablement la mettre à profit pour convaincre Adrian de sauter dans un sac de toile. » Dit-elle avec un rire léger et cristallin.

Aloïs ayant pris congé de Lord Leland s’avançait de sa haute stature parmi les divers stands, ses bras croisés dans le dos. Au détour de l’un d’eux, il se laissa tenter par quelques chocolats et c’est en les dégustant, qu’il reprit sa marche, non sans en avoir fait apporter à sa dévouée grand-mère. C’est que malgré ses airs d’ours bourru et mal léché, il demeure un véritable gentleman et un petit-fils aussi aimant que dévoué. S’il observe autour de lui, il remarque la présence d’Adrian à ces festivités, le faisant hausser un sourcil. Ses yeux verts passent alors de l’autre marquis à son épouse, avec un sourire narquois et entendu. Tiens donc…

Toutefois, le colosse n’est pas surpris de se voir rejoindre par son comparse, ami et collègue de travail secret. Son visage ne se départit pas de ce sourire teinté d’ironie, de sarcasme et narquois en plus de cela, surtout lorsque Mountbatten l’enjoint de ne rien dire. « Moi ? Ce n’est pas mon genre voyons. » Dit-il en portant un chocolat à sa bouche avant de tendre la boite vers Adrian. « Un chocolat ? » Propose-t-il nonchalamment en suivant des yeux la marquise de BudeHaven qui s’en va jouer à un jeu de hasard avec l’une de ses amies sans doute.

Aloïs n’y tient alors plus et se penche un peu vers Adrian, son sourire benêt toujours sur ses lèvres et lui dit en une confidence. « Ciel, seriez-vous amoureux de votre femme ? » Il ricane alors et observe l’attroupement qui se forme au niveau de la course de sac.

Le marquis de Northampton n’est pour ainsi dire pas surpris des révélations de son comparse. Après tout, même s’il rechigne à la tâche, il sait que c’est ce que la bonne société attend de tout un chacun ici présent : un mariage et des héritiers. Il entend assez Charles lui rebattre les oreilles avec cela pour l’oublier. Aussi, son camarade étant après tout le fils de Canterburry et potentiellement appelé à prendre sa succession un jour, il est dès lors logique qu’il doive à son tour convoler en justes noces… ou plutôt convolé en noces tout court. Il n’y a rien de juste dans les jeux du mariage aristocratique et ça, tout pirate, eût-il été, Ulysse en a bien conscience. Après tout, n’avait-on pas essayé de le marier à une jeune femme beaucoup plus jeune que lui ? Où cela est-il juste, je vous le demande ! « Ma foi, c’est ici tout le mal que je vous souhaite, Léopold, que de trouver quelqu’un pour réaliser tout cela. Mais je gage que vous avez déjà quelques idées et avancements en la matière ? J’ai cru voir quelques accointances d’ordre amical avec une jolie fleur exotiques lors de la partie de chasse de l’intersaison. » Après tout, Nightingale étant fort bien au fait avec les préférences de l’homme de foi, il ne pouvait espérer qu’il se mariât par amour. L’amitié comme base, après tout, c’était fort bien.

Le défi proposé par Léopold le fit sourire et lever un sourcil à la fois. « Je pensais que vous appréciez que je prenne les blancs lors de nos parties d’échec, mon cher. Mais c’est un défi honnête. Si défi il en est, car vous ne pensiez tout de même pas que j’allais rater une occasion d’aller sauter dans un sac de toile comme lorsque j’étais enfant ? Sacrebleu, jamais, je ne raterais cela ! » Et sitôt dit, Ulysse détala aussi dignement et rapidement qu’il seyait à sa nouvelle condition. S’il ne pouvait se permettre de courir, il marcha à belle allure jusqu’à s’emparer d’un sac pour lui-même, mais également pour Léopold. Il tendit ce dernier au prêtre. « Vous mollissez, mon père. Nous allons arranger cela. J’espère que vous saurez réveiller le lièvre qui se cache en vous pour bondir tel un cabri. »

Luisa était on ne peut plus sérieuse et visiblement, si le jeune homme n’y avait pas cru de prime abord, il s’amusa en comprenant qu’elle l’était et mieux encore, il accepta. Au Mexique, Luisa aurait fait divers bonds en tapant dans ses mains en riant comme une gamine. Ici, elle se contenta de lui faire un sourire plus grand encore et de se laisser emmener, même si elle ne cacha pas sa surprise d’être ainsi happé. Ce jeune homme aux manières singulières était finalement un rafraîchissement dans ce monde trop guindé et elle l’aimait bien finalement. Enfin, pour ce qu’elle voyait de lui. Elle allait lui répondre, lorsque Miss Templeton fit irruption dans leur petit duo, tirant un nouveau sourire solaire à Luisa. « Miss Cecelia ! Je suis heureuse de vous voir ! » Enfin une autre personne de qualité dans ce lieu ! Quelqu’un qui partageait son désamour du thé et cette âme d’expatriée. « Oh, je vous présente monsieur Thorn, une aimable rencontre. » Dit-elle en présentant son accompagnant.

Du chocolat chaud ! Diantre, voici qu’elle trouvait une nouvelle qualité à cet évènement. Du chocolat, par Dieu ! Même si elle s’en faisait une tasse de temps à autre en secret, elle était ravie de pouvoir en bord aux yeux de la société sans être critiquée pour cela ! « Monsieur Thorn allait participer à la course de sac en tant que mon champion. Que diriez-vous de venir l’encourager avec moi et ensuite, nous irons tous les trois boire une tasse de chocolat chaud. Cela serait-il un prix convenable pour la peine infliger d’être dans un sac de toile à sautiller en mon nom, monsieur Thorn ? » Demanda-t-elle avec son sourire solaire et un air un peu espiègle.

Un sourire amusé se glisse momentanément sur le visage d’Octavian lorsque Lyana lui inflige un délicat coup de coude pour la réflexion sur le statut de chien-chien à sa dadame d’Adrian Mountbatten. Mais qu’y peut-il ? Il vient encore de le voir manquer de faire une réflexion à cette dernière puis se radoucir tel un agneau. Incroyable. D’un air angélique, il regarde alors sa cousine et sourire légèrement. « D’accord… Je lui accorde le statut de Poméranien, cela te sied-il mieux ? » La pupille n’en sait rien, mais il trouve cela particulièrement approprié, surtout maintenant qu’il sait que Mountbatten fait partie des limiers de la couronne. Ainsi, les Poméraniens ayant été les chiens de prédilection de feu la reine, c’est d’autant plus approprié.

Laissant là le comportement désastreux d’une des convives, le prince suit le nouveau commérage du regard, haussant par ailleurs un sourcil en voyant effectivement Healey assassiné du regard Norfolk. Il en écarquille ses propres yeux avant de regarder le pourquoi du comment, prêt également à demander des lunettes d’opéra… Fichtre, dommage que ce serait trop voyant. Il remarque alors la jeune femme rousse face à Heathcliff. Sa tête fait plusieurs aller-retours entre le duo formé par la rouquine et Norfolk, et le Docteur. « Voyez-vous ça… Je savais qu’Healey avait de l’aplomb, il l’a prouvé en reprenant la demoiselle au bal, mais là… Il monterait presque dans mon estime. En même temps… ce que l’amour peut faire faire… »

La course de sac est alors annoncée et sa diablotine de cousine lui fait une suggestion qui le fait lever les yeux au ciel. « Nous ferons une course de sac en privé à Kensington, si cela te titille tant ma chère, mais le protocole est ce qu’il est. Néanmoins… Nous pouvons en bons hôtes, nous approcher pour encourager ces vaillants messieurs. » Puis, il fronce les sourcils en voyant une petite fille rousse percuter Norfolk. Il se raidit un instant se demandant comment le duc va réagir. « Il semble qu’il y ait un drame en cours, ma chère. »


Octavian signe dans un langage inventé avec Lyana

Avant même que les premiers mots ne soient échangés entre les deux marquis, Adrian SAIT que Aloïs va lui donner l'envie de reconsidérer ses valeurs et d'envisager le meurtre. Il n'y a qu'à voir son sourire d'idiot fini et l'air absolument pas innocent qu'il affiche... Le Capitaine lui enjoint de ne pas prononcer le moindre mot mais il sait par avance que son comparse n'a pas besoin de cela pour l'emmerder.
Preuve en est...

- Je t'entends penser jusque là ! bougonne-t-il.

Il a une furieuse envie de lui dire de se carrer ses chocolats où il pense, voir même de l'aider à les y enfourner boîte comprise, mais la gourmandise est plus forte que lui et c'est d'un geste rageux et une expression parfaitement boudeuse au visage qu'Adrian pioche dans l'amas de petites douceurs, avant d'en jeter une dans sa bouche.
Le pauvre chocolat est englouti en quelques secondes, lui laissant un agréable goût sucré sur la langue alors qu'il se met à observer les gentlemen se presser en direction de la course de sacs. Faut-il être fou pour se prêter à une activité pareille... Non vraiment, très peu pour lui. Le regard gris du marquis, comme attiré par son double aimant, fuit l'attroupement pour retrouver au loin la silhouette de Georgiana. Adrian ne peut s'empêcher de ressentir un petit élan de fierté lorsqu'il la voit faire mouche au lancé de cerceaux ! A tel point que l'ombre d'un rictus apparait au coin de ses lèvres. Rictus qui disparait dès qu'il ressent l'envahissante présence d'Aloïs au dessus de son épaule. Ce sourire à la con qui ne le quitte pas, Mountbatten a envie de le lui faire ravaler si profondément qu'Aloïs l'échappera sur les latrines ce soir !

- Lord Berkeley ! Votre cravate est de travers ! dit-il avec une amabilité feinte assez fort pour que les passants les entende.

Il attrape alors le col et le serre à l'abris des regards tandis qu'il fait mine d'aider son ami à remettre de l'ordre dans sa mise. Il lui glisse tout bas :

- Je ne peux pas te frapper en public mais sois certain que tu te mangeras mon poing à un moment ou un autre !

Et de préférence quand il ne s'y attendra pas ! Ses mains larges redressent à présent effectivement la cravate de son - prétendu - ami qui ne semble pas vouloir se départir de son expression narquoise. Adrian se tourne néanmoins une fois de plus vers sa femme.
Amoureux... Tsss ! N'importe quoi !

- Redonne-moi un chocolat...

Trottinant dans l'herbe comme une midinette, Cal s'arrête lorsqu'une demoiselle lance de grands signes dans sa direction. A regrets, il ne la connait pas ce qui signifie qu'elle doit probablement rechercher l'attention de la miss à son bras. Fort bien ! Lui en a deux ! Il peut en pendre une à chacun !
Il s'apprête à ouvrir la bouche afin de se présenter comme l'inconnue s'interroge sur son identité, mais le patois à couper au couteau qui sort de cette si délicate bouche lui coupe la chique. Ce qui n'est pas peu dire, lorsqu'on le connait ! La dévisageant, Cal cligne des yeux à plusieurs reprises alors que son oreille tente d'assimiler ce qu'elle dit. Il retient le "ami être Calahan" qui menace de sortir de sa bouche juste à temps, Luisa le devançant dans les presentations. Une fantaisie de plus qui lui aurait sans aucun doute encore valu une pichenette de la part de Winnie si elle était encore dans le coin...
Cependant, il se rend alors compte à mesure que Cecelia s'exprime qu'elle ne parle pas de patois des campagnes mais simplement un anglais approximatif doté d'un très fort accent dont il ignore totalement la provenance.

Le gangster hausse ses sourcils et pince légèrement sa bouche en une moue appréciatrice lorsque Luisa le présente comme une aimable rencontre. AIMABLE RENCONTRE ! Si c'est pas beau ça ! Si joliment dit ! Il prend ! Il est en effet tout à fait "aimable" ! Cessant pour autant de faire le pitre quelques secondes, Cal reprend une expression plus sérieuse mais toujours AIMABLE et saisit la main de Miss Cecelia avant de se pencher dessus afin de la saluer comme il convient. Il adresse également un bref salut de la tête à son chaperon non loin d'elle. Sûrement papa. Il n'aime pas les papas... C'est jamais bien rassurant ces bêtes là !

- Enchanté, miss. Merci de votre invitation cependant je suis déjà engagé auprès de mademoiselle ici présente !

Il offre son fameux sourire ravageur à Miss Hammond alors que celle-ci s'empresse d'expliquer leur projet du moment à Cecelia et l'invite à les accompagner.

- Avec deux charmantes ladies pour m'encourager j'imagine que je ne peux que gagner ce chocolat ! Allons y !

Calahan offre son autre bras à Cecelia afin d'emmener les deux demoiselles près de la piste de course. Là, il s'incline et son air fanfaron au visage, retire sa veste qu'il confie à Louisa :

- Si vous voulez bien... Je prends également ceci. Si je suis votre champion il me faut un gage !

Cal attrape un ruban appartenant à Luisa qu'il noue à son biceps puis, remontant ses manches sur ses avant-bras, il s'étire, révélant un corps athlétique sous sa chemise blanche. Il attrape un sac en toile des mains du forain lorsque son tour vient, puis se hâte jusqu'à la ligne de départ, où il se glisse à l'intérieur.
Paré !

Maximilien ne prit nullement ombrage du ‘refus’ d’Abigaïl, encore une fois bien conscient qu’une telle proximité avec un homme semblait être difficile pour elle, même si cela était en tout bien, tout honneur. La main de sa mère s’était refermée sur son biceps, dans un geste à la fois rassurant et dont il gouttait la fierté d’avoir un fils si prévenant. Ce qui n’était en rien une surprise pour cette dernière, puisque c’est justement cette prévenance et cet instinct de protection qui l’avait mené en prison.

Tout cela fût bien vite balayer d’un mouvement de joie innocente, lors de cette fausse course de chevaux de bois où, même Max’ se mit à battre des rênes pour se prendre aux jeux des fillettes, qui se croyaient bel et bien sur un champ de course. Il aurait presque pu sentir les chevaux de bois s’élancer vers ailleurs en se désolidarisant du manège. Et même si l’instant avait été court, il restait probablement le meilleur moment de la journée. Car celui à venir était bien plus funeste.

La disparition de Lord Nounours ! Quelle tragédie ! Quel drame ! Personne n’eut vraiment le temps de se retourner, que les deux petites filles s’étaient lancées à la recherche de ladite peluche, qui pouvait être n’importe où dans l’immensité des jardins du Vauxhall. De même que les enfants, Maximilien se mit à la recherche de la peluche égarée, mais avec moins de course et plus de réflexion. Mais pas assez absorbé pour manquer le moment où, Rebecca percuta la jambe d’une personne à la stature trop droite pour ne pas être reconnaissable. Se tournant vers Abigaïl, il lança avec un air légèrement apeuré. « Rebecca vient de percuter Norfolk… » Pas que le Rosenbach puisse penser que le duc pourrait faire du mal à une enfant, loin de là, mais c’est la famille d’Abigaïl qui risquait de se faire souffler dans les bronches.

Le diamant de la saison… Vraiment, elle n’y aurait jamais cru. Eurydice ne s’était jamais vraiment trouver quelque chose d’exceptionnel. Elle était – comme toutes les jeunes filles de bonnes familles – une jeune femme accomplie, maîtrisant bien des compétences, dont celle très prisée de faire une bonne épouse et gestionnaire, mais à part cela. Néanmoins, la jeune Dévereux ne se plaignait nullement de son sort, pour la simple et bonne raison que cela avait au moins mouché sa jeune sœur. La harpie ainsi calmée, elle pouvait vivre sa saison tranquillement. Ou tout du moins, elle entendait en profiter.

« Sincèrement ? Cela a ses avantages et ses inconvénients. » Dit-elle d’un ton très cartésien. « Effectivement, je reçois pas mal d’attention, mais je puis t’assurer que cela peut-être d’un pesant… Regarde par exemple Lord Brimley… Personne n’en voudrait d’un type pareil. Eh bien, je n’ai jamais eu un admirateur aussi dévoué, mais j’aimerais vraiment m’en débarrasser. » Elle leva les yeux au ciel en apercevant ledit Lord au loin avec sa mère et fit mine de ne pas l’avoir vu. « Quant à mon attention… ma foi, pas encore. Il y a beaucoup de bons partis, mais jusqu’ici, personne qui n’ai au moins la qualité de ta conversation et, tu sais à quel point cela est rédhibitoire pour moi. » Joué la potiche dans un coin ? Très peu pour elle. Même si elle était la parfaite débutante, pressée de se marier et ne croyant pas à l’amour, Eurydice n’entendait pas rester planté dans un coin du salon en attendant le bon vouloir de son mari.

Elle suivit d’excellente grâce Judith dans cette chasse aux œufs, cherchant des yeux avec elle les précieux sésames. « Et toi ? Je crois savoir que l’avis de la princesse n’a en rien arrêter la horde de prétendant à ta main. » Dit-elle avec un sourire aimable. « Cela lui fera les pieds à celle-là de t’avoir jugé si durement. Ce n’était absolument pas mérité ! » Ses yeux bruns se tournèrent vers un rhododendron où elle trouva à son tour un joli petit œuf. « Oh comme il est mignon celui-ci. »

Assurément, Londres n’a rien avoir avec le Surrey, pour le peu qu’il s’en souvienne du temps où il quittait le Norfolk pour se rendre à Arundel Castle dans le Sussex, afin de rendre visite à son père. Il était dès lors obligé de passer par le Surrey. Heathcliff fit une moue qui assurait alors qu’il acceptait le compliment de la jeune femme. S’il avait été capable de véritables émotions, sans doute aurait-il pu rire à la question innocente d’Isabelle, mais il n’en ferait rien, parce que ce serait déplacer et parce qu’il ne savait pas faire cela de toutes façons. « Non seulement je monte à cheval, miss Penvenen, mais je suis également détenteur d’un des meilleurs élevages de Grande-Bretagne. Dès lors, je ne me fourni que du meilleur matériel et j’ai pour principe de n’utiliser que ce qui vient de mon pays. La tannerie de votre famille a fourni plusieurs métrages de cuir pour ma sellerie. Je suis donc agréablement surpris de voir qu’enfin, vous avez la reconnaissance que vous méritez en étant ici. Même si c’est pour que je me fasse assassiner du regard par votre bienfaiteur. » Peut-être était-il un peu amusé par le comportement du médecin, il devait l’admettre. Peu de gens se seraient permis d’agir ainsi avec lui, mais étonnamment venant d’Healey, il n’en prenait pas ombrage, sans doute parce qu’il trouvait que l’homme avait de la valeur.

Il allait ajouter quelque chose quant au refus de la jeune femme, duquel il ne prenait nul ombrage, jugeant là qu’il s’agissait d’une personne non capricieuse, ce qui était appréciable à son sens. Néanmoins, il fût heurté par quelque chose au niveau des jambes, qui lui fit baisser la tête. Un bipède miniature à la chevelure aussi flamboyante que celle d’Isabelle, mais qui n’était pas à elle, ça il le jurerait. Les traits du visage n’avaient rien avoir. S’il se roidit par réflexe, Heathcliff fronça les sourcils aussi dubitatifs que peut l’être. « Lord Nounours dites-vous, jeune lady ? Quel grand malheur s’abat ainsi sur vous. » Il regarda autour de lui, en posant une main sur l’épaule frêle de la demoiselle. « N’ayez crainte, jeune fille, nous allons retrouver ce chenapan qui vous a ainsi fait défaut, mais en attendant… » Il poussa gentiment l’enfant vers Isabelle. « Restez avec miss Penvenen voulez-vous. Je me fais fort de trouver des renforts pour cette quête dangereuse. Miss, pourriez-vous sécher les larmes de cette pauvre enfant ? » Dit-il avant de remarquer alors que la pauvre Isabelle venait encore une fois d’être heurtée. Ses yeux s’assombrirent un rien et il dit. « Miss Bridgerton, je suppose ? » Puis, il regarda l’autre demoiselle à son côté. « Et Miss Healey ? » Il haussa un sourcil, un air jugeant dans le tréfond de ses yeux bleus glacés. « Peut-être le docteur devrait-il revoir ses qualités de chaperonnage. »

Beaucoup pensent que Octavian est une force tranquille. Un mur placide. Un exemple de retenue. Si ils savaient ! Il est presque aussi commère que sa cousine, ce qui n'est pas peu dire ! Et si il est en effet toujours un véritable modèle de droiture, il n'est jamais le dernier pour l'amusement ! Mais ce visage là, personne ici ne le verra jamais. Car il n'est pas de ceux que les membres de la famille royale peuvent montrer à leurs sujets.
Non cet Octavian là, il est à elle et rien qu'à elle. Un privilège que Lyana chérit jalousement. Même face au reste des de Hanovre. Car si elle a de l'affection pour chacun des membres de la royauté, peu au final sont aussi proches d'Octavian qu'elle ne l'est. Comme quoi le sang ne veut rien dire, contrairement à ce que certains peuvent bien murmurer dans les couloirs et les salons...

Lyana se délecte de ce moment de complicité avec le Prince car si ils en partagent beaucoup dans l'intimité des palais, dehors c'est là chose plus rare. La pupille pouffe de rire dans sa main gantée alors que ce pauvre Marquis de BudeHaven se retrouve associé à un Poméranien.

~ Tu exagères !

Elle verrait d'avantage Adrian comme un de ces jolis chiens des pays du nord. Il a les mêmes yeux clairs perçants. Non pas qu'elle n'aime pas les Poméraniens cela dit ! Après tout, elle a grandi avec eux et ils peuplent toujours le château après le décès de la Reine.  
Cela dit un autre sujet bien plus intéressant que la race de chien à laquelle associer Mountbatten apparait ; Healey et Norfolk ! Lyana jubile ! De sa main elle fait signe à un domestique d'approcher afin de picorer quelques mets pendant qu'elle observe la scène en s'en délectant. Décidément tout cela est mieux que le théâtre !

~ L'amour ?

Lya suit le regard d'Octavian, redécouvrant la rouquine près du Duc. Healey ? Seigneur il lui faudrait quelque chose de plus fort que du raisin ! Ou alors il le lui faudrait liquide et fermenté ! Voilà qu'elle veut en savoir plus sur cette femme à présent ! Lya est physionomiste et elle est certaine qu'elle ne l'a encore jamais vu... Aussi la pupille saute-t-elle sur l'occasion à la proposition de son cousin de se joindre au peuple. Elle lui attrape déjà le bras alors que ses yeux papillonnent d'impatience !
Ils descendent de leur estrade privée, lorsque ses yeux chocolats découvrent l'enfant alarmée. Petite, elle aussi un jour a perdu sa peluche. Cela avait été tout un drame et avait mobilisé tout le manoir durant des heures au son de ses larmes intarissables, jusqu'à le trouver.

~ Je vais aller la voir. Tu viens, ou je te rejoins aux sacs ?

A sa convenance ! Ils se retrouveraient de toute façon bien assez tôt.

~ Oh et oui pour Kensington ! Tu n'y échapperas pas !

Connaissant Nyx depuis fort longtemps, je remarque sans mal qu'elle a l'air de connaître la femme que j'ai malencontreusement bousculé. Seigneur on ne m'y reprendra pas à deux fois ! Je me sens si mal à l'aise ! Aucun mal n'a l'air d'avoir été fait fort heureusement mais tout de même ! C'est un manque de manières certain...
Je regarde la dénommée Isabelle une expression toujours absolument navrée peinte à mon visage. La Saison n'a pas commencé depuis longtemps et la pression pèse lourd sur mes épaules ! Je ne veux faire aucun faux pas... Pas avec l'épée de Damoclès qui danse au dessus de ma tête... Je ne peux me permettre aucune erreur... Ou le comte me le reprochera lourdement je le sais. Il veille à tout. Je m'en croyais libérée suite à son mariage et son départ précipité de Londres mais visiblement des instructions ont été laissées à mon encontre...

- Votre concours serait des plus appréciés, je tente de lui sourire afin de l'encourager à nous aider à influencer le docteur.

C'est alors que je remarque une petite frimousse rousse être doucement poussée vers Isabelle. L'homme qui me tournait le dos jusqu'à présent me fait désormais face. Je dois presque plier mon cou en deux pour le regarder mais lorsque j'entrevois qui il est, je loupe une respiration et me ratatine sur moi-même, mes yeux verts écarquillés alors que mon palpitant se déchaine. Collée à Nyx, je lui donne nerveusement plusieurs petits coups discrets, intimidée comme jamais auparavant. Le Duc de Norfolk !

- M... Pour vous servir... Votre Grâce...

Ma voix est d'un anormal ton aigüe... Je m'empresse de plonger dans une profonde révérence pour laquelle je me reprends à deux fois tant mes jambes flageolent.
Par tous les saints, nous croit-il sans chaperon ? Je veux rentrer sous terre ! Ou sauter dans la première taupière !

- Je... Nous... Mon frère est juste là-bas milord, quant à Sir Healey...

Et bien nous sommes à porté de son regard mais je n'ose finir ma phrase de peur d'offenser le Duc. On ne reprend pas un Duc ! Surtout pas celui-ci ! Papa dit que après la royauté il est l'homme le plus influent d'Angleterre... Bon sang je me sens si maladroite ! J'ai la sensation d'être une petite souris face à un chat. Non, un tigre ! C'est bien plus gros !
Mon dieu je dois faire une terrible impression... Ce constat me ferait d'ailleurs presque monter les larmes aux yeux.

Dimanche 11 Avril 1819

Isabelle est face à l’inconnu, littéralement. Elle n’est pas préparée pour ce genre de situation et elle se promet de demander de l’aide afin de ne plus se sentir aussi désemparée. Elle essaie de donner le change, pas certaine que cela fonctionne vraiment. La rousse fait donc la conversation au Duc de Norfolk, comme elle le peut.

- Non seulement je monte à cheval, miss Penvenen, mais je suis également détenteur d’un des meilleurs élevages de Grande-Bretagne. Dès lors, je ne me fourni que du meilleur matériel et j’ai pour principe de n’utiliser que ce qui vient de mon pays. La tannerie de votre famille a fourni plusieurs métrages de cuir pour ma sellerie. Je suis donc agréablement surpris de voir qu’enfin, vous avez la reconnaissance que vous méritez en étant ici. Même si c’est pour que je me fasse assassiner du regard par votre bienfaiteur. » Elle rougit. Regarde en direction de Mark pour remarquer une fois de plus qu’il n’a pas l’air des plus heureux par le spectacle. C’est étrange pour elle de le voir réagir ainsi. Ça ne fait qu’attiser sa curiosité et ses propres sentiments. Le retrouver a chamboulé la demoiselle, sa proposition de l’emmener faire la saison afin de lui trouver un mari, encore plus. Isabelle n’a pas le temps de répondre qu’une jeune enfant à la chevelure aussi flamboyante que la sienne vient heurter le Duc. Elle le voit se raidir, pourtant la suite ne traduit aucune froideur et Isabelle ne peut s’empêcher de sourire. Le Duc semble être une personne bien singulière. « Lord Nounours dites-vous, jeune lady ? Quel grand malheur s’abat ainsi sur vous. » Demande-t-il a l’enfant avant d’ajouter. « N’ayez crainte, jeune fille, nous allons retrouver ce chenapan qui vous a ainsi fait défaut, mais en attendant… » La jeune femme acquiesce d’un signe de tête, elle gardera la demoiselle sous bonne garde pendant que le Duc joue les chevaliers. « Restez avec miss Penvenen voulez-vous. Je me fais fort de trouver des renforts pour cette quête dangereuse. Miss, pourriez-vous sécher les larmes de cette pauvre enfant ? »  Elle n’a pas le temps de répondre, la voilà de nouveau bousculée. Elle regarde la jeune femme qui vient de la bousculer ainsi que celle qui l’accompagne et reconnait la soeur de Mark. Leur relation est compliquée pour le moment et Isabelle ne peut pas blâmer la jeune femme de garder ses distances.

- Oh je suis désolée j'espère ne pas avoir endommagé votre tenue. Nous... nous allions chercher le Docteur Healey pour tenter de le convaincre de participer à la course en sacs... Pardonnez-moi si mon empressement vous a causé du tort. » Lui dit celle qu’elle ne connait pas.

- Isabelle si vous veniez avec nous après tout de ce que je sais vous êtes l'amie de mon frère a nous trois nous devrions arriver à faire céder ce bougre et à ce qu'il finisse à sautiller comme un lapin dans un sac de toile ! » Reprend alors Nyx.

- Votre concours serait des plus appréciés. » Reprend alors l’amie de Nyx.

- Miss Bridgerton, je suppose ? » Demande le Duc. « Et Miss Healey ? » Isabelle réfléchit à la façon de désamorcer la situation. « Peut-être le docteur devrait-il revoir ses qualités de chaperonnage. » Isabelle regarde la demoiselle qui semble soudainement comprendre à qui elle a à faire.

- M... Pour vous servir... Votre Grâce... Je... Nous... Mon frère est juste là-bas milord, quant à Sir Healey… » Reprend la demoiselle, désemparée. Isabelle sourit alors à l’amie de Nyx.

- Aucune inquiétude Miss Bridgerton, tout va bien. » Dit-elle en direction de Nyx et de son amie. « Je vais raccompagner ses demoiselles auprès de Sir Healey une fois que nous aurons retrouvé Lord Nounours. » Isabelle se baisse vers l’enfant et lui sourit. La rousse se relève, offre une révérence au Duc et reprend. « Pardonnez mon ignorance votre Grâce et merci pour cette agréable conversation. » Elle essaie de tout régler en même temps, très certainement de manière maladroite.

En résumé:

Nyx ne savait plus comment elle s'appelait, elle voulait juste aller mettre son frère dans un sac pour le voir sautiller tel un lapin qui aurait un handicap moteur et voilà qu'elle se faisait reprendre par un Duc qui avait l'air fort froid, en plus elle n'avait rien fait a part peut-être avoir hâté le pas pour laisser son chaperon quelques pas derrière elle. Le blondinette ne trouvait pas que cela était une raison pour la reprendre mais elle savait que Mark allait faire un arrêt cardiaque si elle osait répondre a un Duc comme celui qui lui faisait face, car il le saurait obligatoirement un excès de sa part ne serait pas sans conséquences alors elle fit appel à tout son contrôle de soit pour ne pas explosé et s'en tenir à l'étiquette.

-" Votre Grâce je vous prie de nous excusez, mon chaperon est juste derrière nous mais j'avoue pleinement avoir fauté en me hâtant de la sorte j'étais obnubilé par mon envie de faire participer mon frère à la course en sac et j'en ai perdu mon bon sens"

Oh cela lui brûlait les lèvres de s'excuser alors qu'elle n'était pas en tord mais elle ne pouvait laisser quelqu'un remettre en cause la façon dont son frère la gérait lui qui avait tout fait pour l'élevé et lui faire respecté l'étiquette au mieux afin qu'elle ne se crée pas d'ennuies.

Elle fut néanmoins rassuré en voyant qu'aucune de ses accompagnatrices n'en menait large visiblement le Duc de Norfolk avait cet effet sur tout le monde, en même temps il ne pouvait qu'être craint et sa façon de regarder autrui n'aidait pas à lui donner un côté humain ou ouvert, Nyx avait l'impression qu'il était entrain de sonder son âme avec un seul de ses regards froid.

Cela changeait l'ambiance du tout au tout, elle ne savait plus réellement quoi faire pour ne pas faire de faux pas et ne pas s'empêtrer encore plus dans les problèmes.