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LE BAL DES OISEAUX-
Alors que l'équinoxe approche, la saison continu, les événements se suivant et il est temps pour le Marquis de Budhaven et sa femme de nous faire preuve de la réussite de leur union en organisation un des plus grand bal de la saison. Amoureux notoires des animaux à plumes, c'est sans surprise que le thème se portera sur les oiseaux et les costumes, mais le couple marié sous fond de scandale précédente saura t elle ravir la bonne société grace à cet événement ? A vous de venir en juger en y participant juste ici !
It's a new dawn, it's a new day, it's a new life ft. Arielle
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() / Mar 6 Juin - 9:26
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It's a new dawn, it's a new day, it's a new life
Comme chaque matin et en dehors de son jour de repos, Joséphine se réveille très tôt comme le reste de la maisonnée, mais plus particulièrement les domestiques puisque la famille Seymour dort encore quand les premiers rayons du soleil font leur apparition. Et comme chaque matin après s’être préparé et avoir grignoté en cuisine avec ses collègues, la jolie brunette s’occupe de la demeure en attendant que la jeune Arielle Seymour ne s’éveille. Quand cette dernière aura ouvert les yeux, la femme de chambre lui dédiera sa journée compléte car étant maintenant fiancée, il convient de commencer à préparer le mariage et le plus tôt sera le mieux, car il y a tant à faire. En premier lieu, Joséphine s’en va récupérer plusieurs paquets très importants, puisqu’il s’agit de nouvelles robes confectionnées spécialement pour l’heureux événement. De sort que la jeune femme pourra faire tranquillement ses essayages dans l’intimité de la demeure familiale et si une robe devait être reprise, Joséphine le ferait avec joie ou laisserait Madame Beauchamp géré cela. Paquets récupérés et la jeune Lady réveillée, la femme de chambre se dirigea vers le chambre de la belle rousse a qui elle offrit un sourire une fois dans la piéce.
— Bonjour Lady Arielle, j'espère que vous avez bien dormi ? Demande Josie en déposant précautionneusement les paquets sur un meuble. Une grande journée vous attend.
Ceci dit et fait, la brunette va ouvrir les rideaux pendant que la jeune demoiselle émerge encore tranquillement des bras de Morphée, Arielle a beau avoir une journée chargée qui l'attend inutile de trop la brusquer. Efficace et connaissant maintenant les habitudes de l'aînée des Seymour, Joséphine sélectionna trois robes, ainsi que les bijoux et les accessoires qui iront le mieux avec chacun des trois vêtements, la demoiselle n’aura alors plus qu’à faire son choix pour sa toilette du jour.
— Vos toutes nouvelles robes pour votre mariage son arrivée Lady Arielle, souhaitez vous les voir avant de vous préparer pour le petit déjeuner ? Questionne Joséphine tout en continuant à s'affairer dans la chambre.
Quoi que la demoiselle déciderait, sa femme de chambre suivrait et l’aiderait au mieux pour combler ses souhaits et ses désirs, après tout, elle était là pour ça. Posture parfaite, sourire aimable, Joséphine se tenait prête pour elle, car même si Arielle est devenue une belle amie depuis son entrée au service de la famille Seymour, la brunette ne doit jamais oublier la place qui est la sienne.
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Arielle Percy
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Arielle Percy
"une dame n'est rien sans sa femme de chambre"
L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine
Ses yeux s'ouvrent lentement papillonnent alors que la chaleur délicieuse de ses draps l'enveloppe. Que son lit est douillé et moelleux. Qu'il est confortable et appel au repos du corps et de l'âme. Pourtant, le soir, quand il est temps de le rejoindre elle à du mal à dormir. Inquiéte qu'elle est, anxieuse, impatiente, excitée, effrayée. La saison à repris, ou du moins elle va reprendre sous peu. Tous sont revenu à Londres, Lords et notables, Ducs et Marquis, pour la nouvelle session parlementaire, pour l'avenir de leur grande nation pour la survie de l'empire britannique. Ces choses sont importantes, ces choses amènent à l'avenir, à la puissance de leur état, à la continuité de ce qui a été. Et malgré tout cela, elle ne pense plus tant à cela. Elle qui avait toujours aimé ces sujets pensé aujourd'hui à la noce à venir. A quoi ressemblerait sa robe ? Que ressentirait elle lorsqu'elle remonterait lentement l'allée au bras de son père ? Qu'est ce que lui ferait de voir sa famille et ses amies les plus proche réuni sur les bancs de l'église, de voir le Duc devant l'autel, l'attendant patiemment. Elle n'était au final qu'une jeune fille de plus dont le cœur palpitait à l'idée de ses noces prochaines. Des noces qui auraient lieu dans moins d'un mois. N'étais ce pas pour cela aussi qu'elle avait du mal à dormir ? Parce qu'elle voulait profiter de chaque instant d’éveil pour vivre et profiter de cette vie avant qu'elle ne soit chambouler par les liens sacrés du mariage ? N'étais ce pas pour cela qu'elle avait du mal à trouver le sommeil, cherchant à graver dans sa mémoire chaque décor de sa chambre et de sa maison, chaque sensation qu'elle pouvait ressentir, chaque odeur qu'elle pouvait humé. Elle allait quitter la maison de sa famille. Elle avait, quitté la maison de sa famille. Car si la saison avait repris, elle avait quitté Sudeley Castle pour la dernière fois en tant qu'Arielle Seymour. Quand elle y retournerais, pour une visite et non pour y vivre, elle serait Arielle Percy, Duchesse de Northumberland. Elle avait eu cette émotion déchirante lors de leurs départ. Ce regard sur sa chambre et ses décorations. Plusieurs objets qui ne venaient pas toujours à Londres avaient étaient empaqueté dans l'idée qu'elle les emporte dans sa nouvelle demeure. Elle avait fait le tour de la demeure, tel un fantôme, observant les lieux de son enfance. Elle avait était éprise d'émotion et c'était son plus jeune frère Ferdinand, qui, épris de chevalerie l'avait trouvé et réconforte en lui disant combien elle manquerait, mais combien elle serait heureuse avec son époux qu'elle avait choisie. Après tout, elle avait réussi non ? Elle se mariait par amour. Avec un Duc.
Aujourd'hui dans sa chambre de Seymour's House à Londres, elle continu pourtant de se préparer. De languir et de craindre. C'est pourquoi, elle mollasse et observe Joséphine, la grande Joséphine. La belle Joséphine, qui vas et viens, s'active depuis elle ne sait quelle heure pour l'aider. Quelle vie doit avoir cette femme à se lever avant elle, à se coucher après elle. Cela devait être épuisant et pourtant, elle n'avait jamais manquée à l'appel. N'avait jamais émis la moindre plainte. Elle l'admirait Joséphine de sa force et de sa résilience, de sa bonne humeur quotidienne et elle ne pouvait que sourire dans son grand lit quand elle ouvrait les rideaux, laissant entrer la lumière du jour. Qu'elle posait des questions ou préparait déjà ce qui devait être fait ce jour.
Il y avait plusieurs robes qui étaient arrivées. Pour son trousseau. Une duchesse se devait d'être présentable lui avait dit sa mère et elle n'aurai le droit de les porter qu'après son mariage, les couleurs étaient un peu plus éclatante que les douceurs pastel qu'elle porte actuellement. Il y avait aussi sa robe de mariée qui aurai besoin de retouche et d'ajustement, elle le savait, mais cela se ferait directement chez la modiste. Sans compter ces choses qui avaient été commandé par sa mère, que ce soit des pelisses et des chapeaux, des accessoires de mode ou encore des chemises de nuit. Elle en aurai quatre nouvelles. Ce qu'elle n'avait pas bien compris puisque celles qu'elle avait étaient en parfait état, mais...sa mère lui avait dit qu'elle la remercierait une fois mariée.
S'étirant finalement dans son lit, cherchant à etendre chacun de ses muscles, chacune de ses articulation, poussant un gémissement à la limite de l'indescence, elle se redressa quelque peu, sa longue natte glissant sur les draps alors que sa tête s'élevait et qu'elle se frottait les yeux.
« Bonjour Josie...j'ai eu du mal à m'endormir...mais la nuit fut bonne. Et toi ? Tu n'es pas trop fatiguée ? Les préparatifs ne t'en demande pas trop ? »
Baillant à l'excès, se cachant les lèvres de sa main elle écouta sa femme de chambre, un léger sourire aux lèvres, l'observant préparer quelques tenues et leurs accessoire. CE n'était pas bien difficile. La demoiselle n'avait pas plus d'une dizaine de bijoux. Collier et boucles d'oreilles confondu. Elle n'étais pas très portée sur ceux ci et préférais la simplicité. Néanmoins, elle savait qu'une parure complète était commandée pour son mariage. Présent de son père qu'elle découvrirait le jour venu.
Observant ainsi les préparatifs, assise dans son lit, elle pris un instant de reflexion.
« Je préferais pouvoir prendre une tasse de thé avant de plonger dans les préparatifs. Je commence à m'inquiéter un peu de ce mariage qui approche...c'est tellement... de changements ! Une tasse de thé ne sera pas trop pour affronter tout cela. Fais en une pour toi également, je pense que tu l'as largement mérité. Ensuite je pourrais regarder ces robes et me préparer pour le petit déjeuner. »
Ouvrant doucement son lit, la demoiselle le quitta, en s'étirant de nouveau, passant sa robe de chambre couleur vert d'eau brodé de coquillage, d'étoile de mer et d'hyppocampes, allant s'installer avec douceur sur la petit siège face à sa coiffeuse, laissant faire Joséphine alors qu'elle commençait déjà à dénoué le ruban qui tenait sa natte dont elle était si fière. Après tout, une fois lâché ses cheveux atteignaient ses chevilles.
« Tu as déjà vu les robes Josie ? Qu'en pense tu ? Mère me dit qu'elles sont tout à fait adéquat à une duchesse, mais j'ai peur qu'elle ai choisie selon ses goûts plutôt que les miens. Je ne voudrais pas que le Duc trouve que je ne soit pas bien vêtue... Peut être aura tu des idées pour les améliorer également ? Tu as toujours plein d'idées pour rendre une toilette plus jolie qu'elle ne l'est. »
Terminant de dénoué sa natte, la demoiselle, laissa ses cheveux glissé autour de son corps, rideau de feu encadrant son visage au teint de porcelaine. Elle s'observa ainsi un moment avant de poser une question qui été...idiote.
« Tu pense qu'il me trouvera toujours jolie quand il me verra ainsi ? On m'a dit que les époux dormaient ensemble, il me verra donc ainsi. Ce n'est pas la tenue la plus flatteuse pour une dame que d'être vue en robe de nuit les cheveux en bataille au petit matin... »
Joséphine ne peut s’empêcher de jeter un coup d'œil inquiet à sa maîtresse de savoir que cette dernière, bien que la nuit fût bonne, eut du mal à trouver le sommeil. Sans doute que la noce à venir et tous les préparatifs qui en découlent devait bien accaparer l'esprit de la demoiselle, cependant et même si la femme de chambre n’est pas à sa place, la belle rousse devait se questionner quant à sa vie future. Car les mères ont beau préparer leurs filles du mieux qu’elles le peuvent pour leur devoir de femme mariée, il y a toujours une marge entre la théorie et la pratique. D’autant plus que tout ce chamboulement est souvent vécu très différemment d’un individu à l’autre, tout comme la vie de couple, il n’y a pas un mari et une femme qui ressemble à l’autre. Que de pression tout de même et la brunette est parfois fatiguée de par son métier assez physique, elle est bien heureuse ce poids sur ses frêles épaules. Les sourcils légèrement froncés, Josie lista rapidement dans sa tête s’il restait de quoi préparer une tisane pour calmer l'anxiété de la jeune Lady afin qu’elle trouve plus facilement le sommeil.
— Si vous le souhaitez, je peux passer chez l’apothicaire dans la journée, je suis sûr qu’il aura une prescription à vous fournir pour vous aider à trouver plus facilement le sommeil. Cela vous sera je crois, d’autant plus utile la veille de la noce, lui explique Josie avec bienveillance.
Car pour l’heure, la belle rousse a le temps de paresser au lit au sortir des bras de Morphée, cependant le jour de la noce il en sera tout autrement et il sera impératif qu’elle soit bien reposée le jour venu. Quant à la question d’Arielle, oui elle est plutôt fatiguée et oui les préparatifs lui en demandent un peu plus que d’habitude, mais cela ne va durer qu’un temps après tout redeviendra plus calme.
— Non, tout va bien Lady Arielle.
Vilain mensonge que celui-là, cependant Joséphine n’a jamais était prompt à se plaindre, ce n’est pas dans sa nature et aussi, on ne l’a pas élevé de la sorte. La jeune femme de chambre poursuit donc son travail comme chaque jour de la semaine, questionnant la noble sur ses souhaits de la matinée, qui exprime son désir de prendre une tasse de thé avant de plonger corps et âme dans la prépartion du mariage. Un peu de répit avant la tempête. Josie aimerait beaucoup rassurer sa maîtresse quant au mariage et aux changements qui vont s’opérer bientôt dans sa vie, mais la femme de chambre n’a pas les mots pour l’apaiser. Bien qu’elle soit également prise dans la tempête des préparatifs du mariage, son rôle n’est absolument pas le même et sa vie ne va pas être aussi chamboulé que celle de la jeune femme. A défaut d’avoir les bons mots, Josie lui offre donc un sourire compatissant, avant de s’éloigner de quelques pas dans la chambre et d’activer la sonnette pour demander à quelqu’un de venir pour le thé. De sorte que la femme de chambre est rapidement de retour pour s’occuper de la longue et splendide chevelure de sa dame.
— Non pas encore je ne me suis pas permise de les regarder avant vous, elles sont encore dans le paquet, explique la jeune femme libérant la longuue toison rousse. Si tenté qu’elles ne soient pas assez représentatives de vos goûts, je serais ravie de pouvoir vous les personnaliser afin qu'elles se rapprochent le plus de vos attentes, mais peut-être seront-elle tout à fait parfaites à vos yeux, bien qu’il s’agisse du choix de votre mère. Par ailleurs, si ces robes s'avèrent ne pas vous plaire plus que cela, une fois mariée rien ne vous empêchera de renouveler votre garde robe.
Commençant à appliquer une lotion pour les cheveux, afin de les rendre encore plus brillants qu’ils ne le sont déjà, Joséphine redresse son regard, croisant celui de sa Lady dans le reflet du miroir, lorsqu’elle cette dernière lui pose une question. Une interrogation qui laisse la femme de chambre songeuse, c’est qu’elle n’y connait pas grand-chose en esprit masculin et encore moins de savoir ce qu’il se trame dans celui du fiancé de sa dame.
— Oui, certains époux dorment ensemble, d'autres font chambre à part, cela dépend des désirs de chacun, mais je suis sûr que votre futur vous trouvera tout à fait charmante au sortir du lit, dit-elle en reprenant sa tâche. Vous êtes une très belle jeune femme Lady Arielle même lorsque vous venez de vous réveiller, d’autant plus que vos cheveux sont rarement en bataille.
Josie esquisse un sourire, certes, elle ne sait pas ce qu’il se trame dans la tête du Comte, mais elle doute fortement qu’il trouvera sa future femme moins jolie et cela, quelque soit la situation.
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() / Jeu 29 Juin - 15:39
Arielle Percy
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Joséphine à toujours été un ange gardien depuis son arrivée au service de la fille du Duc de Gloucester. Aimable, douce, sa grande taille peut impressionné, mais cela ne laisse que plus de place à la douceur et à la gentillesse n'est il pas ? Arielle avait certes quelques troubles à trouver le sommeil, mais quelle future mariée n'en aurai pas ? N'étais ce pas là une étape cruciale de la vie de toute personne ? Car si elle se mariait ce serait pour toujours. Il n'y aurai point de retour en arrière. La seule chose qui la séparerait de son époux serait la mort de l'un d'entre eux. Elle n'avait pourtant aucun doute sur son choix et son désir d'épouser le Duc de Northumberland, mais...quelle jeune fille n'aurai pas un tant soit peu de crainte devant un si grand changement ? Souriant ainsi aimablement à la femme de chambre, elle annonça lentement de la tête, lui signifiant ainsi que ce ne serait point nécessaire.
« Ne t'inquiète pas Josie. Cela passera, ce n'est qu'un mélange d'excitation et d'appréhension dû au mariage et à tous les changements que cela implique... N'es tu pas toi même quelque peu stressée ? Tu va devenir première femme de chambre de la maison Percy cela va faire un certain changement pour toi également. »
Cela aurai pu paraître égoïste de sa part d'emmener cette douce et délicate Joséphine à sa suite. Mais elle était sa femme de chambre attitrée et savait qu'elle avait été mise au cournat de ce fait lors qu'elle avait pris cette place. Elle la suivrait lors de son mariage, qui arrivait plus rapidement qu'elle ne l'aurai pensé mais tout de même... Elle ne pouvait que s'inquiéter de savoir sa femme de chambre dans le désarrois ou inquiète quant à tous ces changements en prime du mariage qu'elle aidait à préparer. Elle lui avait d'ailleurs demander si tout allait bien, si elle n'était pas trop fatiguée, si elle n'avait pas trop de tache et sa réponse était...celle à laquelle elle s'attendait. Celle d'une jeune femme courageuse qui n'admettrait jamais être fatiguée ou crouler sous les tâches.
« Tu m'en vois soulagée. Mais surtout si à un moment tu es trop fatiguée ou que tu as trop de charges dit le moi. Je m'arrangerais pour qu'on te laisse un peu de repos. »
Elle savait en un sens qu'elle ne le ferait point et s'était ainsi annoté de lui offrir quelques jours de repos après le mariage. Une domestique de son futur époux saurait bien s'occuper d'elle quelques jours pour laisser le temps à sa fidèle amie de souffler. Ce serait son cadeau de mariage. Après tout, qui a dit que seul les mariés avaient le droit d'en avoir ? Commençant ainsi sa préparation du matin, laissant celle ci appeler pour le thé alors qu'elle dénouait lentement sa longue chevelure alors qu'elles parlaient de ces toilettes qui étaient arrivé. Joséphine attendait sa maîtresse pour les observer et cela convenait à la fille du Duc qui la laissa reprendre la main sur ses crinière de feu dont elle était particulièrement fière.
« Nous verrons bien. Mère a parfois des goûts qui ne me plaisent pas. Je sais qu'elle trouve que le vert émeraude me sied au teint mais j'avoue ne pas apprécier. Cela montre trop la blancheur de ma peau. Néanmoins je sais qu'au besoin j'ai une amie fidèle qui saura m'aider à les agrémenter ou les reprendre. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi Joséphine. Néanmoins, mère a commandé quatre nouvelles tenues de nuits...pense tu que ce soit vraiment nécessaire ? Les miennes ne m'ont pas l'air trop abîmée. Puis tu sais que je ne suis pas une grande dépensière, cela me mettrais dans l'embarras de dépenser l'argent de mon époux dans une garde-robe alors que j'ai déjà de quoi me vêtir. »
Une pensée lui vint néanmoins. Ces femmes enceintes avec leurs gros ventre arrondissant leurs toilettes...comment le bébé arrivait il là ? Et devrait elle refaire sa garde robe quand cela lui arrivera ? Elle ne savait rien de tout cela. Simplement que...les femmes mettent les enfants au monde dans la douleur...les cris de sa mère à la naissance de Ferdinand et Elizabeth lui restant en mémoire... Le moment viendrait d'y penser plus tard, après tout, elle devrait bien apprendre pour être une bonne épouse et elle doutait que sa mère ne la laisse quitter le foyer sans lui avoir donné les informations nécessaire. Pourtant...la curiosité était tel une graine germant en son esprit. Et elle en vint à poser des questions. Sur les époux, le fait de dormir ensemble, son apparence lorsqu'elle n'était pas apprêtée. C'était légitime non ? Mais alors qu'elle s'attendait à la réponse une domestique toqua et entra déposant un petit plateau avec le thé demandé avant de disparaître. Arielle se saisi de sa tasse avec délicatesse humant le parfum délicat avant d'écouter sa femme de chambre, souriant doucement.
« Tu es une flatteuse Joséphine. Mais j'espère que tu as raison...je ne voudrais pas décevoir. Quant à mes cheveux c'est toi qui m'aide à les entretenir et vu la tache tu es bien courageuse ! Néanmoins je ne me vois pas les couper... »
Posant sa tasse, passant une main dans ses longues méchés rousses, elle laissa la femme de chambre l'aider à démêler cette longue chevelure avant de la travailler en un chignon simple laissant une mèche glissé sur son épaule jusque sa poitrine tandis que la lady continuait son thé tranquillement. Elle savait que c'était là un travail d'orfèvre que de dompter pareille chevelure et laissait ainsi sa servante travailler tranquillement. Ses cheveux dompté, elle passa derrière un paravent, faisant sa toilette matinale grâce à un baquet d'eau chaude qui avait dû être amené peu avant son réveil, laissant ainsi l'eau à une température agréable.
« Joséphine, pourrais tu commencer à sortir les toilettes et les exposer ? Je souhaiterais les voir avant de les essayer et voir si il y a déjà des choses qui me déplaise. Fait de même pour les chemises de nuits je te pris. »
Elle savait bien que la demoiselle ne resterais pas à attendre simplement qu'elle ai fini de se raffraichir pour travailler, mais dire les choses était parfois un moyen de guider. Sa toilette fini, elle quitta l'intimité toute relative de son paravent, rejoignant sa femme de chambre.
« Qu'en pense tu ? Je veux un avis franc ! »
La demoiselle observait les tenues en différentes teintes de bleu, vert d'eau mauve et les tenue de nuit dont une qui semblait etre assez...transparente...
La femme de chambre hoche doucement la tête, en effet un mariage n’est pas quelque chose dans la vie d’une jeune femme et cela, quelque soit sa classe. Certes, une demoiselle bien née aura très certainement bien plus de responsabilités qu’une autre d’une classe sociale inférieure, cependant les faits été là, devenir la femme d’un seul et unique homme était souvent un veritablement bouleveserment. Déjà il y a avait la cérémonie qui, en elle-même est aussi épuisante mentalement que physiquement, mais heureuse pour celles ayant la chance de se marier par amour ou d’avoir eu la possibilité de se voir demander leur main par parti tant désiré. Ensuite, il y avait l’arrivée dans la nouvelle maison, la nuit de noce bien sûr, le temps de prendre ses marques dans son nouveau rôle d’épouse et avec son nouveau titre s’il y en avait bien sûr un à la clé. Pour terminer, le plus grand défi après tout cela, c’était la vie de couple au quotidien et plus tard et si Dieu le voulait bien, celle d’une vie de famille. Beaucoup de bouleversement à venir pour Lady Seymour.
— N’hésitez pas à me solliciter au besoin My lady, répondit tout de même Joséphine, juste au cas où. Quant à moi… Je dois dire qu’avec tous les préparatifs actuels, je n’ai pas encore pris vraiment le temps de réaliser voyez vous, une fois que vous serez marié je pense que tout deviendra plus concret. Bien sûr, il y aura un temps d'adaptation, pour vous comme pour moi, mais je suis sûr que nous allons très bien nous en sortir.
Bien sûr, la demeure des Seymour allait beaucoup lui manquer, que ce soit celle de Londres ou celle se trouvant à la campagne, Josie y avait en effet des connaissances et quelques amis qu’elle verrait beaucoup moins avec l’éloignement. Évidemment, elle comptait bien leur écrire, mais ce ne serait pas pareil que de pouvoir les rencontrer en chair et en os, oui, forcément cela la rend un peu triste. La belle rousse lui demande alors si elle ne se sent pas trop éreinté par tous ces préparatifs, oui elle l’est, mais non elle ne compte pas se lamenter auprès de sa maîtresse, ce n’est pas le genre de maison Griffiths. A nouveau, Joséphine hoche la tête à la jeune femme, même si elle n’en fera rien, sans doute qu’une fois l’effervescence redescendu, peut-être demandera t-elle deux jours de repos pour reposer un peu son corps. Mais pour l’heure, ce n’est point le moment de s’adonner à la paresse, il y a encore du pain sur la planche. Une fois l’appel fait pour le thé, la brunette eut alors le loisir de travailler la longue chevelure rousse de sa maîtresse, cette dernière s’enquit des paquets qui lui étaient destinés et n’avait pas l’air d’approuver certains choix maternels.
— Vous n’êtes pas obligés de la mettre si elle ne vous plait pas Lady Seymour, de sorte que j’aurais tout le loisir de la mettre à votre goût, dit-elle avec un sourire malicieux. Oh voyons, ne dites pas cela, je suis sûr que vous vous en sortiriez à merveilles, vous êtes une demoiselle pleines de ressources. Quant à vos nouvelles tenues de nuit, elles sont en effet nécessaires à l’image des toilettes que vous avez reçu ce matin, une jeune femme doit entrer dans sa vie maritale avec tout ce qui lui sera indispensable.
Joséphine se garda bien de le dire car ce n’était pas à elle de parler de cela à sa maîtresse, mais l’une de ses tenues de nuit serait certainement utilisée pour la nuit de noce. Elle espérait d’ailleurs sincèrement que la mère de sa jeune Lady lui parlerait de ces choses qui arrivent dans la chambre conjugale, même si elle en doute fortement. Les mamans préférant passer par des métaphores parfois très mystérieuses pour le dire, ce qui n’aide pas forcément, reste le mari pour guider sa nouvelle épouse, bien que ça ne soit pas toujours une réussite. La conversation est interrompue le temps qu’une domestique vienne déposer le plateau de thé demandé, une fois fait elle repart aussi vite qu’elle est arrivée.
— C’est un fait Lady Seymour, vous êtes une très belle jeune femme et je suis persuadé que votre époux vous trouvera belle qu’elle que soit le moment de la journée ou le contexte. J’en mettrais ma main à coupe, répond la femme de chambre avec assurance. M'occuper de vos cheveux est une tâche que j’apprécie beaucoup et je dois vous avouez être très satisfaite du résultat.
En effet, avec une chevelure digne d’une princesse de conte de fée, manipuler cette longue crinière de feu n’est pas à la portée de tout le monde, mais Josie s’en tire bien, même vraiment bien. D’ailleurs, elle ne tarda pas à se focaliser uniquement sur cela, travaillant chaque mèche pour les rassembler en un chignon simple mais saillant bien à la jeune Lady. Travail achevé, Arielle passa derrière un paravent pour se rafraîchir, pendant que la femme de chambre entreprit de faire un point sur les robes présentes dans l’imposante armoir en bois. Certaines toilettes ne seraient sans doute pas emmenées dans la nouvelle vie de sa maîtresse, après tout cela étaient ses vêtements de jeune fille, elle allait bientôt devenir une épouse.
— Bien sûr Lady Seymour.
Joséphine aurait bien le temps de reprendre son inspection après coup, elle exécute la demande, présentant les robes et les chemises de nuit, de sorte que la jolie rousse pourrait les détailler en un coup d'œil. Cette dernière sort alors du paravent et lui demande un avis franc au sujet des vêtements arrivés ce matin, la brunette prend alors le temps de les inspecter
— Les vêtements de nuit feront parfaitement l’affaire, en revanche pour les robes… Elles sont très jolies, bien taillées et les couleurs sont tout à fait charmantes, mais si je puis me permettre Mylady, elles ne vous correspondent pas. Cela n’engage que moi, bien évidement.
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Arielle Percy
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Arielle Percy
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Les mots de la femme de chambre lui faisait plaisir, comme toujours. Elle savait calmer ses craintes tout en lui disant la vérité aussi cruement que possible pour une personne dans sa position. Pourtant, elle avait confiance en cette femme qui l'aidait chaque jour, qui l'habillait et la coiffée, qui écoutait ses misères et faisait en sorte que tout ailler toujours pour le mieux pour elle. Elle était une fine conseillère en mode et avait rapidement compris les attentes de sa maîtresse, son choix pour la sobriété et sa préférence marquée pour l'intellect plutôt que pour l'esthétique. Pourtant, elle restait une bonne conseillère et une oreille attentive, l'écoutant sur chaque détail insignifiant de sa vie, sur ses craintes et ses attentes. Sa loyauté avait à ses yeux étaient prouvé lors du décès du Lord Cunningham qui avait affligé la pauvre demoiselle. Une simple femme de chambre n'aurait pas été si présente pour elle, ce qui la faisait donc la considérer comme amie en plus de tout le reste. Parlant ainsi des préparatifs du mariage à venir, de la crainte que cela pouvait produire sur le cœur de la demoiselle, elle se vit de nouveau rassuré. Joséphine était une personne logique, analysant les choses calmement. Ce qu'était Arielle en temps normal... mais en l'instant la peur de l'avenir était grande en elle. Aussi, acquiesça t elle doucement à se smots. Elle avait raison. Il faudrait dans tous les cas un temps d'adaptation et d'apprentissage. Un temps pour apprendre à devenir ce à quoi on l'a préparée toute sa vie. Une épouse, une Duchesse. Néanmoins, des choses bien plus concrètes devaient être vu ce jour. A savoir ses tenues et son trousseau de mariée. Parlant donc des goûts de sa mère et des styles qui auraient pu être choisi par celle ci, une certaine inquiétude la pris. Elle n'avait pas envie de se retrouver avec des tenues qui ne lui sierra pas, qui ne lui plairais pas et bien que la femme de chambre cherche à la rassurer, parlant par la même des tenues de nuit qu'elle avait reçu en même temps que les toilettes à sa grande incompréhension. Si elle acceptait l'explication pour les tenues de nuits, les toilettes en revanches étaient une obligation sur laquelle elle ne céderai pas.
« Non, qu'elles me plaisent ou non, elles ont été commandés et faites. Ce serai un véritable gachis que de ne pas les porter et tu sais que je n'aime pas le gachis. D'ailleurs as tu réussi à repriser la robe crème de l'autre jour ? Je m'excuse encore j'aurai du faire plus attention pour ne déchirer l'ourlet... »
La demoiselle n'avait jamais eu pléthore de toilettes. Certes, elle avait quelques jolies robes pour les bals et elle savait que sa mère ferait un malaise à l'idée qu'elle puisse aller à une bal avec la même robe, mais pour tous les jours... elle n'avait pas besoin d'une armoire pleine de toilettes, juste de quoi s'habiller tous les jours pour faire les quelques activités qui lui incombaient et pouvoir s'installer dans la bibliothèque pour dévorer quelques livres de plus. Finissant par aller faire sa toilette, donnant ses ordres à sa femme de chambre, elle revint, une fois vêtu de sa robe de chambre prête à essayer les différentes robe qu'elle observait avec interet mais en effet, comme l'avait fait remarquer sa femme de chambre...C'était plutot du goût de sa mère.
Soupirant quelques peu la jeune femme se pinça le nez un instant, avant de tester la qualité des tissus et des broderies, palissant quelque peu quand elle remarqua que...cette chemise de nuit était fort transparente sur la poitrine.
« Seigneur Dieu ! Si je porte ceci ce serai des plus inconvenant ! Mon époux pourrait voir ma poitrine ! »
Quelle idée qu'il puisse voir ainsi sa poitrine ? Elle qui n'avait aucune idée de ce qui l'attendait dans la chambre conjugale. Pourtant, revenant vers les robes, elles commença à pointer ce qu'elle n'aimait pas.
« je n'aime pas le décolleté carré de la mauve. La turquoise est jolie mais la taille semble trop haute. Je sais que je n'ai que peu de poitrine mais je ne suis plus une fillette... la vert d'eau semble dévorée par les broderies. Quant aux deux autres...je ne sais pas quoi dire. J'ai l'impression que mère à commandé des tenues pour elle. Tu...tu pense que tu saurai faire quelque chose ? Je te libérerai de toutes tes autres obligations, je sais que tu es aussi doué que Mme Beauchamp ! »
Elle lui sourit avec tendresse, espérant que la jeune femme saurai aidé sans quoi...il faudrait repasser par la modiste pour les modifications...
A dire vrai, la femme de chambre aurait bien une solution à offrir à sa maitresse, cependant elle n’était pas bien sûr que cette idée serait bien acceuillit, encore plus par la mére de cette derniére. Etant donné que ces robes ont été commandées par la mère de sa Lady, plus au goût de la matriarche que de son enfant, pourquoi ne pas lui offrir les vêtements en question. Il suffira de les reprendre pour qu’ils sieds à dame Seymour et le tour sera joué. Quant à la jeune demoiselle, elle pourra commander des toilettes qui seront à son goût, ainsi, pas de gâchis. En théorie ça semble être plutôt une bonne suggestion, mais dans la pratique pas sûr que cette dernière soit vraiment viable, dieu sait que les nobles peuvent parfois être compliqués. Et encore, elle a eu beaucoup de chance de tomber au service de sa Lady, sûrement l’une des nobles demoiselles les plus simples qu’elle eut jamais rencontrées. Toujours est-il que comme Josie se voit mal proposée cela à la future Duchesse, elle se contente de hocher avant de reprendre, toujours en souriant aimablement.
— Je suis sûr que nous allons trouver une solution pour ces robes, ne vous tracassez point pour cela et je suis sûr qu’il n’y aura pas de gâchis. Quant à votre j’ai en effet réussi la reprise, ne vous excusez pas Mylady, j’ai eu des tâches bien plus ardues en termes de coutures, rattraper un ourlet ne me fait pas peur.
Cependant, avec son futur rôle de duchesse ne serait-il pas une bonne idée que la demoiselle s’équipe de quelques autres toilettes supplémentaires ? Il s’agit tout de même d’un titre important et les toilettes d’une dame de cette qualité ne doivent-elles pas être à la hauteur de ce nouveau statut. Josie se questionne en toute amabilité pour sa Lady, il ne faudrait pas qu’elle se voit d'un mauvais œil parce qu’elle n’est pas du genre dépensière et qu’elle verse dans la simplicité plutôt que la sophistication. Doit-elle lui poser la question ? La femme de chambre n’est pas bien sûr et lorsque la belle rousse revient une fois sa toiletter terminée, elle s’en absitient, même si cette interrogation lui trotte dans la tête. Il est temps d’examiner les paquets reçus ce matin et la brunette sursaute quand sa maîtresse découvre ses vêtements de nuit et une en particulier qui semble ne pas trouver grâce à ses yeux.
— Je crois que… Hum, que là est le but de cette tenue de nuit Lady Seymour, répond Joséphine avec prudence. C’est sûrement pour votre nuit de noce, ou même pour les autres nuits…
Josie pince les lèvres pour ne pas en dire plus et surtout pour ne pas dire de bêtises, ou d'autres mots qui pourraient effrayer la demoiselle. Elle est donc soulagée lorsqu’elle passe aux robes, voilà un sujet beaucoup moins délicat et dangereux à aborder pour la femme de chambre. Écoutant attentivement pour effectuer les changements désirés, la femme de chambre pique un fard, le compliment lui va droit au coeur, mais elle est très loin d’être aussi douée que l’incroyable Mme Beauchamp. Elle bafouille donc quelques secondes, avant de réussir à articuler correctement.
— Oui je devrais m’en sortir Lady Seymour et il n’est pas utile de me libérer de toutes mes obligations, juste d’un peu de temps pour que je puisse m’occuper de vos robes, je tiens à continuer à prendre soin de vous. Pour les deux autres, permettez que je vous fasse quelques suggestions quand j’aurais réalisé quelques croquis, cela sera plus visuel ainsi, qu’en pensez-vous ?
Oh et en parlant de robe, la brunette aurait presque pu oublier avec tout cela, traversant la chambre, elle s’empare d’un paquet moins joliment emballé, la boite est très simple, elle n’avait pas les moyens d’acheter quelque chose de plus élégant.
— Tenez, c’est un cadeau que je tenais à vous faire pour votre mariage à venir, je préfère vous l’offrir maintenant, ne sachant pas si dans les prochains jours j’en aurais eu la possibilité.
HRP:
Pour le cadeau, il s'agit d'une robe que Josie a réalisé de ses p'tites mains
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Arielle Percy
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() / Ven 18 Aoû - 15:31
Arielle Percy
"une dame n'est rien sans sa femme de chambre"
L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine
Une garde robe se faisait régulièrement dans les hautes strates de la société. La mode évoluant sans cesse, il fallait savoir montrer la santé de ses finances par des toilettes qui resteraient toujours dans l'ére du temps, que vous appréciez ou non cette mode par ailleurs. Néanmoins sa mère avait certains goût qui n'étaient plus vraiment d'époque et si elle pensait toujours faire au mieux pour préparer sa fille à son rôle de Duchesse à venir, avoir des tenues qui pourraient être portées par sa mère ne lui plaisait pas spécialement. Cherchant néanmoins des solutions avec sa femme de chambre et amie, il y avait plusieurs choses possibles et faisable. En tout premier lieu, reprendre certaines des toilettes qui étaient...rattrapable ! Un ourlet, une fioriture ou une broderie pourrait amener la toilette à ressembler plus fortement à ce qu'elle pouvait apprécier. Après tout, elle n'avais jamais eu de goûts excentriques ou dispendieux comme ceux de sa sœur. Mais avoir une apparence convenable restait tout de même toujours important. La femme de chambre la rassurant de nouveau que ce soit sur le fait qu'il n'y aurai point de gachis ou que sa robe ai pu être reprise. Acquiesçant lentement la duchesse en devenir réfléchissait. Que devait elle faire ? Qu'attendrait on d'une duchesse dans cette situation ? Se tapotant le menton dans une pause de reflexion, elle fini par tourner son regard vers sa femme de chambre.
« Joséphine j'ai peut etre une idée. Si j'ai de nouvelles toilettes, cela veut dire que j'en ai des anciennes que je ne porterais plus et donc peut etre que mère, Apolline et ma sœur en auront aussi. Pourquoi ne pas faire don de ces toilettes et en profiter pour offrir certaines de celle que j'ai ici ? Il faudra peut etre les retoucher un peu, mère n'a plus sa taille de jeune fille, mais Apolline pourrait apprécier elle est un peu plus âgée que moi ? D'ailleurs j'ai une splendide robe couleur lilas que je porte depuis quelques années. Je ne pense pas qu'elle soit des plus abimée... Si elle te plait tu pourra la prendre ! Pour tes jours de congé ou pour aller voir ton prétendant ! D'ailleurs as tu un prétendant Joséphine ? Une jolie femme comme toi ne peut pas avoir laisser indifférents les messieurs de la ville ! A moins qu'il ne soit rester au Gloucester ? »
La curiosité était réelle et en même temps, si il était au Gloucester, si il existait même, cela signifierait quand emmena la jeune femme à sa suite dans le Northumberland elle les séparerait...quelle idée horrible à son esprit ! Continuant ainsi sa réflexion en examinant les toilettes, la question se posa de savoir si ce serai assez, mais surtout...pourquoi cette robe de nuit était elle si transparente ?! LA réponse vint avec une certaine gêne de la part de la douce Joséphine et fit quelque peu...tiquer la jeune rousse.
« Ma...nuit de noce ? Mais...Mais le duc pourra tout voir ! C'est parfaitement indécent ! Est il censé pouvoir voir...tout cela ? Je sais qu'il sera mon époux et que nous serons lié devant Dieu mais...devrais me...me montrer à lui ? Seigneur, je ne m'observe pas moi même dans cette tenue alors l'idée qu'il... »
Écarlate ! Elle était écarlate ! L'idée qu'Aidan puisse la voir dans cette tenue, deviner la forme et le poids de sa poitrine, les alvéoles plus sombre et même...la forme de ses hanches ou de sa silhouette par ombres portée la mettez à l'angoisse. Personne ne l'avait vu ainsi de puis l'époque ou elle n'avait plus besoin de porter de langes ! Il faudrait qu'elle en parle à sa mère ! Il fallait que...elle sache ce qu'elle devrait faire durant cette nuit de noce et ce qu'était ce fameux devoir conjugale dont on parlait parfois !
Néanmoins, elle comprenait fort bien la gêne de sa femme de chambre. Elle même ne devait pas en savoir bien plus n'étant point mariée ! Peut être pourra t elle l'éclairer de ses lumières une fois ses propres noces célébrées ? Après tout, il n'est en rien agréable de rester dans le flou et l'ignorance que l'on soit noble ou domestique ! Reprenant sur les toilettes et sur les modifications à faire, la femme de chambre rassura sa maîtresse sur sa capacité à répondre à sa demande et améliorer quelque peu ce qui la fit sourire et acquiescer.
« Cela me conviens parfaitement, j'attendrais tes esquisses et croquis, bien que je te fasse une confiance plein et entière tu le sais bien. »
Souriant à sa femme de chambre, elle resta interdite, l'espace d'un instant, alors que celle ci partait attraper une boite, dont la présentation été certes moins élégante que celles de la modiste mais tout de même.
« Mais...voyons Joséphine tu n'aurai pas du ! Je suis extrêmement touchée par ce geste. »
Caressant doucement la boite du bout des doigts elle pris le temps d'admirer l'emballage avant de l'ouvrir avec délicatesse, profondément touchée par ce geste.
Il y a toujours une solution à tout, parfois cela prend du temps à découvrir de laquelle il s’agit et il semble que sa Lady ait de la suite dans les idées. Car après quelques instants de réflexion, la belle rousse tourne son regard bleu vers sa femme de chambre ayant visiblement trouvait une réponse qui devrait satisfaire tout le monde. Faire de dons de certaines toilettes et offrir les autres aux proches de Lady Arielle, voilà en effet une bien belle idée, Joséphine ajoutant tout cela à ses autres tâches de coutures. Sûr que dans les prochains jours, elle allait longuement manier le fil et l’aiguille, heureusement qu’elle adore la couture sinon, la brunette aurait très certainement subi une overdose d’ourlets et autres raccommodages. Cependant, Joséphine se retrouve par deux fois posée un regard un brin interdit sur sa maîtresse et amie, elle ne s’attendait ni à l’un, ni à l’autre. Dans le premier cas, le cadeau que lui fait la jeune femme est vraiment adorable, d’autant plus que Josie voit à quelle robe elle fait allusion. Certes le vêtement à en effet quelques années derrière lui, mais il reste tout à fait charmant, quant à la question de la future mariée, il va lui falloir quelques instants pour formuler une réponse correcte. Mais d’abord, reprenons depuis le début.
— J’en prends bonne note Lady Seymour, je ferai un premier tri dans la journée, j’aurais cependant besoin de votre avis lorsque celui-ci sera effectué si vous le voulez bien. Je ne voudrais pas qu’une robe que vous appréciez soit donnée ou offerte par mégarde, comme je ne voudrais pas que vous gardiez un vêtement qui ne vous convient plus. Dès lors, je m'attellerais aux retouches qui seront nécessaires lorsque vos choix seront fait sur la sélection que j’aurais réalisé pour vous.
Joséphine marque une courte pause, quelque peu gênée d’évoquer sa vie personnelle, ce n’est pas quelque chose dont elle à l'habitude.
— Merci beaucoup Lady Seymour pour votre généreux cadeau, je serais ravie de pouvoir porter une aussi jolie robe, encore merci, répond la jeune femme avec un sourire joyeux. Mais je… Euh… Hum, je n’ai point de prétendant Lady Seymour, ni ici à Londres, ni à Gloucester.
La femme de chambre n’avait jamais eu l’occasion de rencontrer des hommes, enfin pas de façon romantique en tout cas. Sans doute qu’une demoiselle avec le métier de domestique ce n’est pas très attirant ? En tout cas, elle n’avait jamais fait attention si un tel ou tel l’avait déjà regardé avec intérêt, et même si elle s’y était tentée, pas sûr qu’elle aurait su déceler quoi que ce soit. Le flirt, la romance, les douces oeillades étaient des choses qu’elle vivait par ses lectures et non dans sa vie de tous les jours. Josie est donc légèrement soulagée quand elles parlent à nouveau des nouvelles toilettes de la jeune femme, bien que son soulagement ne dure pas bien longtemps. Tout cela à cause d’une robe de nuit beaucoup trop transparente dont l’utilité semble échapper à la jolie rousse, la pauvre en devient même écarlate.
— Je… Je…. Hum, je crois que c’est une discussion que vous devriez avoir avec votre mère, bafouille Joséphine les joues un peu roses. Je ne suis pas sûr d’être la personne adéquate pour vous expliquer tout ce que la nuit de noce va impliquer.
Elle a beau le savoir, ce n’est tout simplement pas son rôle, d’autant plus qu’elle ne veut pas effrayer la jeune femme en se montrant peut-être trop pointilleuse dans ses explications. Hum, hum… Voilà, reprendre l’échange sur les toilettes est une très bonne idée et beaucoup moins dangereux que de s’étendre sur la future vie intime de sa maîtresse. Joséphine lui assure donc de sa capacité à arranger les nouvelles toilettes qui ne se trouvent pas être au goût de sa maîtresse, afin qu'elles ressemblent plus à Lady Arielle Seymour, enfin, bientôt Lady Arielle Percy. C’est d’ailleurs pour le mariage à venir de cette dernière que la brunette en vient à lui offrir un cadeau, une façon de marquer l’événement de sa place de femme de chambre.
— Ce n’est pas grand-chose, souffle Josie en rougissant légèrement. C’est un simple cadeau d’une amie à… à une autre amie.
Silencieusement, Joséphine observe Arielle admirant l’emballage avant d’ouvrir en douceur la boite, puis d’en sortir avec grand soin la robe confectionnée par sa femme de chambre. Le cœur battant à tout rompre, la brunette espère que ce vêtement, certes plus simple que la plupart des toilettes de la rousse, lui plaira quand même.
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Arielle Percy
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() / Mer 11 Oct - 11:19
Arielle Percy
"une dame n'est rien sans sa femme de chambre"
L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine
Des choses simples, il n'y avait que cela qui pouvait permettre de s'élever, de prouver sa valeur de sortir du lot des anonymes de Dieu. C'était ainsi que le voyait la jeune femme. Toute action désintéressée amenée toujours le bon et la joie sur ceux qui nous entouraient, ceux qui faisaient parti de notre communauté et permettait de transmettre des valeurs de tolérance, de douceur, de pardon et de bienveillance. Bien que son mariage soit imminent, la jeune n'en oubliez pas les principes même de son existence. Elle avait conscience de certaines choses. Tel que le fait d’être une privilégié, d'avoir eu la chance de naître dans une famille noble et fortunée, d'avoir cette chance d'étudier, d'apprendre, de comprendre les choses tandis que des demoiselles des son âge s’échine depuis des années à travailler dans des métiers plus ou moins difficile et ne nous mentons pas. Le métier de domestique n'était pas le plus aisé bien qu'il soit l'un des plus valorisant. Après tout, être payé pour vivre dans uen belle demeure, avoir son linge, ses repas, ce n'est certes pas la liberté d'action que peuvent avoir les nobles, mais n'est ce pas mieux que de trimer dans les usines comme le font certain ? Si elle voulait le croire. Pourtant, la conscience de n’être rien sans ses domestiques était omniprésente pour la jeune femme. Sans Joséphine, elle ne saurait certainement pas se coiffer comme elle le faisait actuellement, bien des robes avaient des boutons dans le dos qu'elle ne saurait passer sans les doigts agile de la jeune femme. Sans compter la vie de chaque jour, les apprétements, les toilettes, les raccommodages, les secrets, la nourriture. Non. Sans domestique, elle ne serait rien, car elle n'avait jamais rien appris de ces choses, ayant du personnel pour le faire pour elle. Alors, elle cherchait à choyer ceux qui était proche d'elle et le méritaient. Joséphine était de ceux là pour elle. Douce et aimante, aimable et agréable, elle la voyait bien plus comme une amie qu'une servante, bien qu'elle soit au finale un peu des deux. Après avoir disserté sur les tenues, les reprises et autres choses du genre, l'idée d'un don aux nécessiteux se fit. Certes, leurs tenues étaient fort jolie et certains ne verraient pas l'utilité de celles ci pourtant, elle n'avait aucun doute qu'une jolie robe, qu'un vieux manteau ou qu'une paire de chaussure qui ne convenait plus à sa propriétaire ferait le bonheur d'une personne dans le besoin. Le plan mis en place, Joséphine lui parla des finalités. Des choix et préparatifs avant validation. Ce à quoi la jeune femme acquiesça. Après tout, bien qu'elle fasse entièrement confiance à sa femme de chambre, l'idée de vérifier n'était pas mauvaise et elle savait que Joséphine serait plus sereine ainsi.
« Faisons donc ainsi Joséphine, cela me semble fort bien et permettra de voyager de façon plus légère jusqu’au Northumberland. De ce que j'ai pu en voir il nous faudra quasiment une une semaine de voyage pour rejoindre le fief du Duc. »
Le Northumberland était à la frontière de l'Écosse ce qui, de Londres faisait une certaine distance et lui permettait de comprendre un peu plus aisément pourquoi son future époux ne s'était pas forcément foulé de saisons à foison pour se trouver une épouse avant qu'il n'en soit pleinement décidé. Chance pour lui, comme pour elle, en une seule saison, ils avaient chacun trouvé chaussure à leur pied.
Reprenant ses discussions avec la douce demoiselle, elle lui offrit une robe qu'elle ne pensait plus vraiment remettre, un gage d'affection pour une femme qui avait sans nul doute du charme et pourrait le mettre plus en avant grâce à cette toilette. Sans compter cette question, indiscrète, mais nécessaire qui la rassura quelque peu, alors qu'elle hochait lentement la tête.
« Ce n'est rien de plus qu'une toilette et encore c'est une de celle que je portais, j'espère que cela ne te dérangera pas trop. Quant au fait que tu n'ai pas d'amoureux. Aussi égoïste que cela soit, j'en suis ravi. Cela m'aurai été douloureux de t'emmener dans le Northumberland en sachant que je te séparerais d'une personne que tu aime et j'aurai été obligé de te laisser au service d'Elizabeth le temps qu'elle trouve un époux et que, peut être, ton prétendant se décide. Mais puisque tu es libre, on te trouvera bien un charmant jeune homme dans le Northumberland ! »
Un sourire bienveillant et amusé. L'idée d'aider ma femme de chambre à trouver un prétendant m'amuse, bien que ma réelle envie soit de l'aider à développer ce commerce dont elle rêve tant. Aucun doute qu'ils auront besoin d'une bonne modiste dans le Northumberland si elle souhaite s'y établir et sinon, Londres gagnera une grande dame ! Je pourrais sûrement persuader mes amies de faire appel à elle pour plusieurs toilettes et ainsi lui faire une renommée le moment venue.
Finalisant notre découverte des tenues, des avis, des choses à modifier une question qui amena à la réponse attendue se fit et de nouveau, la fille du Duc de Gloucester hocha la tête. Elle se doutait qu'elle dirait cela, mais il fallait bien essayer d'en apprendre plus pour se préparer. N'épiloguant point sur la demande, elle fini par ouvrir un présent offert par la jeune femme et alors qu'elle dépliait avec soin les papiers de soie couvrant une nouvelle toilette, fort simple certes, mais dans une coupe et un colorie qui ravi aussitôt la fiancée qui sorti la tenue de sa boite avec ravissement.
« Elle est splendide ! Je la préfère à toutes celles que mère m'a commandé, c'est toi qui l'a faite ? Seigneur, le tissus à dû te coûter cher ! Me permettras tu d'au moins te rembourser le tissus ? »
Tournoyant avec la tenue, allant s'observer dans un miroir sur pieds, la toilette devant elle, elle n'y tint pas et commença à retirer celle qu'elle portait en l'instant.
« Je veux absolument la porter aujourd'hui, elle est bien trop belle pour patienter jusqu'à Northumberland, il faut que tout Londres l'admire ! »