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Les Chroniques de Londres
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D'une mère à sa fille [RP SOLO]

Arielle Percy
Arielle Percy
Duchesse
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Emploi : Duchesse! Ce qui implique l'aide à la gestion du domaine et divers oeuvres de charités.
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Date d'inscription : 05/01/2021


Message() / Mar 6 Sep - 0:38
Arielle Percy


"Mother is comfort, Mother is home"

Telle mère, telle fille. Mais parfum le bouton n'a pas le parfum de la rose entière éclose- Sophie Cottin


Dans la lumière des chandelles qui éclairent la pièce, la jeune femme chantonne. Doucement, les yeux perdus dans le vague, dans la rêverie d'un monde qui n'appartiens qu'a ses rêves et à son esprit. Ses longs doigts diaphane coulant au travers des rivières de feu que forment sa longue chevelure relâchée ou elle passe avec lenteur les délicats crins de sa brosse, chantonnant d'un air absent, semblant ne plus rien remarquer autour d'elle.
Le rêve l'a volé à ce monde, alors que son reflet apparaît dans le miroir de cette coiffeuse qui est là sienne, dont le bois sculpté est couvert de bouteilles de parfums, de petits bijoux t d choss qui la définissent, qui font d'elle, la jeune fille qu'elle est, la rêveuse qu'elle est devenue.
Elle n'étais pas ainsi pourtant, elle n'avais jamais été ce genre de personne à chantonner à la lune, l'esprit dans le vague. Elle aimait le rationnel, la réflexion, les faits. Elle aimait l'esprit et la réflexion, mais tout cela semblait avoir été balayé, repoussé par des battements de cœurs, qui tel des vagues déferlant sur une plage au sable impeccable y avait mis sa touche, son désordre, son rythme, pour la transférer. N'étais ce pas la lune qui de par son attraction régulée les marées et la montée des eaux, la puissance des vague ?

Et elle continuée pourtant de chantonner, se demandant si cette soirée aurait pu être plus merveilleuse. Plus parfaite, plus douce et délicate. Si les regards échangeaient auraient pu illuminer plus sûrement la nuit, si la douceur de la voix aurait pu réchauffer plus fort que le soleil d'un après midi de printemps. Elle se sentait à la fois transportée, heureuse, ravie et idiote. Idiote de se laisser aller ainsi, de croire en des choses qu'elle ne croyait pas réellement il y a quelques mois de cela à peine. De se laisser berner par ce cœur volatile qui avait émis un premier battement pour un homme qui avait rejoint l'obscurité à jamais. Pourtant, quand le souvenir de celui lui revenait, serrant son cœur légèrement, attirant son regard tel un aimant vers la broche dont les reflets délicat semblaient briller à la lumière des chandelles, elle n'éprouvait pas de regret ou de remord. Le destin avait été ce qu'il était. Elle l'avais connu, réellement et non pas de ce que l'on pouvait dire de lui. Elle avait souri et ris, elle avait vécu cet éveil amoureux, sentimental avec lui et si il s'était éteint tel une flamme trop vite soufflée par le vent de la vie, elle avait illuminé son monde le temps qu'elle avait pu.
La vie était ainsi, empli de choses étranges, de rencontres, d'échanges, de discussion qui nous menaient là, ou le destin l'avait décidé. Car tout ce qui arrivait, était pour une raison précise, elle le savait, elle le croyait. Non pas bigote ou religieuse, mais scientifique, les actions et les réactions, donner pour recevoir. C'était des choses qui ne pouvaient qu'être réel.

Soupirant légèrement à cette vérité qui s'imposait lentement à son esprit, à cette idée qu'elle avait de son destin qui se précisait un peu plus en cet instant ou son esprit remettant chaque pièce du puzzle en place lui indiquait que, bien que la saison se termine, ce serait cet homme qu'elle épouserait, devait elle attendre la prochaine saison pour confirmer ses sentiments, pour lui permettre de faire sa demande, car elle avait déjà, par un chant, brisé le tabou féminin en offrant son cœur avant qu'il ne lui ai été réellement demandé. Pourtant, il avait répondu, reprenant la chanson à ses coté, jouant de ses doigts agiles sur les touches de blanc et d'ébènes, ajoutant des symphonies et des accords que seul un couple parfait pouvait faire.

La brosse continuant son chemin dans les longs cheveux roux de la demoiselle, elle sourit, bêtement, alors que sa chanson continuait d'emplir l'air de sa voix. Il serait bientôt temps de moucher les chandelles et de rejoindre son lit. Elle avait déjà congédiée sa fidèle femme de chambre, ayant besoin de ce temps de solitude pour rêver et sourire à l'inconnue sans être prise pour une idiote. Pourtant, ce fut avec une certaine surprise qu'elle entendit quelques petits coups porté à sa porte, la faisant observer celle ci de par le miroir de sa coiffeuse, alors qu'elle invitée celui ou celle qui avait toqué à entrer. Elle était, après tout, présentable pour la famille dans sa robe de chambre vaporeuse. Gardant le regard fixé sur la porte, elle observa la poignée ronde et délicate tourner lentement avant de laisser entrer la lumière diffuse d'une chandelle tenue par nulle autre que sa mère. Il était tard pour qu'elle vienne lui parler, mais si elle le faisait, c'était que la discussion ou le sujet qui l'amenée ici l'intriguée particulièrement, au point, du moins, que cela ne pouvait attendre le lendemain pour être abordé. Se retournant lentement pour lui faire face, elle lui offrit un sourire doux, rendu par la Duchesse qui fermant doucement la porte derrière elle, s'approcha quelque peu de sa fille.

« Vous étiez en train de vous préparer au coucher. J'espère ne pas vous déranger.

Absolument pas maman. Que puis je faire pour vous à cette heure tardive ? »

Un silence de quelques secondes répondit à cette question, un silence durant le lequel, la Duchesse posa sur sa fille un regard trouble empli d'amour, de douceur, mais aussi de peur et d'inquiétude.

« Me permettrez vous de vous brosser les cheveux pendant que l'on discute ? Cela fait bien longtemps que nous n'avons plus partagé de tel moment ensemble. »

Hochant doucement la tête, interrogative, intriguée, la jeune femme repris place sur sa chaise, laissant sa mère venir près d'elle, déposant sa chandelle pour saisir la brosse délicate sur laquelle était gravée un magnifique hyppocampe, tirant un sourire amusé à la matriarche alors que d'une main délicate elle saisissait les mèches de sa fille commençant à les brosser doucement.

« Vous avez toujours aimé ce qui s'approcher du monde marin. Je m'amuse de voir que cela n'a pas changé avec l'âge. »

Un silence répondit à cette affirmation, bien que la jeune femme observait le reflet de celle qui lui prodiguait ces soins. Elle n'était pas venue parler de cela, elle le savait. Elle se doutait, même, de ce qui allait suivre et si il fallait en passer par cela...alors ainsi soit il.

« C'était une chanson magnifique que vous avez chanté ce soir au diner de la comtesse de Cumberland.

Merci, je suis ravie qu'elle vous ai plu.

Je serai curieuse de lire ce livre qui vous a inspirée si belle chanson.

Peut être pourrais je vous en faire la lecture durant l'un de ces après midi ou nous feignons de croire que je vous fais celle ci que par intérêt et non pour cacher mes maigres talents en broderie ? »

Un petit gloussement échappa des lèvres de la duchesse. Il était vrai que sa fille n'avait jamais été douée pour les travaux d'aiguilles et que depuis un certains temps déjà, il avait été convenu, de façon tacite qu'elle serait mieux à faire la lecture durant les temps de broderie qu'a se parcheminer les mains et les doigts de piqûres. Sans compter qu'elle était une lectrice accompli.

« J'en serai ravie ma chérie. La chanson du Comte était elle aussi fort agréable n'est il pas ? »

Soupirant d'un air rêveur sans même s'en rendre compte, le regard de la jeune fille se perdit de nouveau alors que ses lèvres laissaient échappé un petit « oui » rêveur.

« J'ai cru remarqué certains échangent de regards entre vous et le comte durant la soirée et vos précédentes rencontres par ailleurs. Y aurait il quelques chose dont vous souhaiteriez me parler ?

De quoi voulez vous que je vous parle ? »

Demanda la jeune femme, interrogative ne comprenant pas réellement ou sa mère souhaitée en venir avec cette discussion sur laquelle elle aurait pû être bien plus fine.

« Eh bien je ne sais pas, vous sembliez avoir quelques affections, au début de la saison pour le regretté monsieur Cunningham et...pardonnez moi mon enfant, je ne veux en aucun cas signifier que votre peine ou vos sentiments n'étaient pas réel, mais, j'ai l'impression que vous reportez votre affection sur le comte et je m'inquiète de savoir si ce sont de vrai sentiments ou simplement, l'envie, d'avoir des sentiments. »

Un silence se posa de nouveau. Bien plus long que les précédents alors qu'Arielle Seymour dévisagée sa mère dans le miroir. Comment pouvait elle dire cela ? Comment pouvait elle seulement l'insinuer ? Ce qui s'était produit avec Othello Cunningham n'avait rien à voir avec ce qui se passait avec Aidan Percy et insinuer que ses sentiments n'étaient pas fort... Ils se connaissaient si peu lorsqu'il à péri dans ce tragique accident d'attelage. Pourtant...pourtant elle n'oubliez rien. Que ce soit cet air penaud et amusé lorsqu'il avait marché sur sa robe, leurs rires et leurs discussions, ses intentions pour l'aider à cacher le bijou acheté à sa bonne pour son anniversaire, la façon dont il avait dessiné cette broche qui était sur la coiffeuse...elle avait eu des sentiments pour lui, peut être pas de l'amour, mais au moins de l’attachement et quand il était parti, brutalement...elle avait tant pleuré. Restant enfermée dans sa chambre des jours entiers pour porter le deuil de cet homme avec qui elle s'était imaginée un avenir. C'était advenu durant le mois de mai et elle n'avait rencontré le duc que quelques temps plus tard et si cela ne faisait en effet que deux mois et demi environs qu'il la courtisée, elle avait pour développer pour lui des sentiments qui, elle le savait pouvait s'appeler amour.
Pourtant...au regard de sa mère, elle savait, qu'elle n'avait pas voulu mal faire ou dire. Qu'elle s'inquiétait seulement pour l'avenir de sa fille et alors que le silence s'allongeait, elle se senti obligée de reprendre.

« Je sais que vous rêvez d'un mariage d'amour, d'un homme qui verra plus en vous que...et bien...une jolie femme à exposer à son bras. Je sais que vous prenez exemple sur notre mariage à votre père et moi même, mais ma chérie. Je ne veux que votre bonheur et votre sécurité et je ne sais pas si le Comte saura vous offrir cela. »

Etais ce réel ? Après tout, on dit souvent dans les livres, les romans, que l'amour aveugle, que le sentiment est si puissant qu'il emporte tout et alors que sa mère lui offre ces conseils avisé, elle ne sais comment répondre. Bien sur qu'elle à pris exemple sur le mariage de ses parents. Ils l'abreuvent depuis toujours de romance et d'affection, de petits gestes tendres que les années de mariage n'ont pas su effacés. Elle les revoit rires de façon idiote dans une bibliothèque de leur demeure du Gloucester, danser lors d'un bal donné pour leur anniversaire de mariage, de leurs discussions enflammées sur les comptes et la gestion des domaines. Comment ne pas vouloir la même chose ? Comment ne pas vouloir être la partenaire de son futur mari et non pas simplement...son faire valoir ?

Laissant ses beaux yeux bleus s'obscurcir de la pénombre de la réflexion, elle fini pourtant par prendre doucement la parole.

« Je sais que vous espérait mieux pour moi. Vous me l'avez dit. Avec mon éducation, ma beauté, la façon dont sa majesté m'a mise sur le devant avec Elinor, je pourrais espérer épouser un Duc, un Marquis, voir même le prince de Prusse... »

Le regard de la duchesse s'alluma à l'évocation de ce prince. Elle le savait, elle espérait qu'elle épouse cet homme autant qu'elle ne le souhaitée pas, inquiète à l'idée de savoir sa fille dans un pays lointain et étranger. De ne pas voir ses futurs petits enfants aussi souvent qu'elle le voudrait, mais avoir une fille princesse...quelle réussite cela serait... Néanmoins, Arielle continua, de ce ton doux qu'elle prenait souvent pour disserter avec sa mère, de ce ton qu'elle prenait quand elle voulait être écoutée, mais surtout expliquer calmement son point de vue, sans chercher la confrontation ou la rébellion.

« Mais maman, J'ai rencontré ces messieurs. Bien sur le Duc de Norfolk vous aurez satisfaite, mais il n'est pour moi qu'un ami cher à mon cœur. Tout comme l'est le Marquis de Berkeley. Je ne cherche pas à vous contrarier en allant à l'encontre de vos espoirs, je souhaite sincèrement offrir une chance à chacun de ces messieurs mais...ma poitrine se serre lorsque je parle avec le Comte. Je me sens écoutée, je me sens intéressante. Il ne me juge pas sur mon sexe et mon esprit, mes idées valent pour lui autant que celles d'un autre homme. Comment ne pas être charmé par cela ? Sans compter qu'il semble m'apprécier sincèrement et...que je dois avouer la réciprocité... »

Baissant légèrement le regard, ne voulant pas croiser celui de sa mère dans ce miroir qui lui servait de reflet, elle continua, ses mains jouant l'une avec l’autre, ses doigts se tordant quelques peu alors qu'elle cherchait à poursuivre sa réflexion.

« Je connais bien sur, sa réputation et le trouble de son anoblissement, mais...doit on s'arrêter à cela ? Vous l'avez rencontré, vous avez vu son esprit, sa logique, ses manières. Pensait vous réellement que de simple rumeurs et ragots valent mieux que la connaissance ? Que tous ces ragots ne sont que billevesées ? »

Cette fois ci, elle rencontra le regard de sa mère, qui, loin d'être colérique ou empli de jugement, était plein de douceur, de réflexion, d'écoute. Elle était une mère avant d'être ce dragon de la bonne société. Elle aimée ses enfants plus que tout, avant de vouloir leur élévation sociale et si, elle prétait attention à la réputation de tout à chacun, elle pouvait entendre les arguments de sa fille.

« Il est vrai que Lady Clifford l'a fort bien éduqué. Sans parler de son comté qui est l'un des plus prospère. Mais est ce vraiment ce que vous désirez Arielle ? Etes vous certaine que vous serez heureuse si vous veniez à l'épouser ? »

Elle aurai pu répondre oui dans la seconde. Mais sa mère aurait jugé cela comme désinvolte ou immature. Aussi, prit elle quelques instants pour jauger la questions. Revoir le Comte en son esprit, ses qualités évidentes et les quelques défauts qu'elle avait su entrapercevoir derrière l'homme avenant et charmeur qu'il était et avec une assurance certaine, elle dit.

« Père est Duc, mais si il avait été baronnet, ou un enfant illégitime reconnu. L'auriez vous épousé ? Auriez vous été sur qu'il fasse votre bonheur ? Pour ma part, je suis certaine que, si le Comte souhaite faire de moi son épouse. Je serai heureuse à ses côtés. » 

La duchesse jaugea quelques instants sa fille. La question sous entendait qu'elle aimait le Comte, comme elle aimait elle même son époux. Et si elle avait envie de lui dire que cela n'avait rien à voir, elle préféra se taire. Hochant avec une lenteur extrème la tête.

« Fort bien...en ce cas, je trouverais un autre prétendant pour Apolline. Mais par pitié, ne rejetez pas en bloc le prince. Il doit venir sous peu sur mon invitation et je suis certaine qu'il ferait un époux merveilleux pour vous. »

Enlacant doucement sa fille, collant sa joue contre la sienne, elle serra avec douceur, laissant à la jeune rousse le plaisir d'humer le parfum de jasmin de sa mère qu'elle aimait.

« Je vous aime Arielle et ne souhaite que votre bonheur »

Serrant un peu plus sa mère, elle posa une bise sur sa joue, un sourire léger aux lèvres.

« Je le sais mère. Je vous aime aussi et vous remercie... de me laisser le choix de celui que j'épouserai. »

Ce n'était pas vraiment ce qu'avait dit sa mère qui avait plutôt laissée entendre qu'elle acceptait le comte comme prétendant réel, bien qu'elle veuille garder le prince en course, mais en un sens...elle accepterait le choix de sa fille... Acquiesçant donc doucement à ses mots, la Duchesse récupéra sa chandelle.

« Il est temps que je rejoigne votre père. Il n'aime pas dormir seul. »

Laissant échappé un gloussement amusé, la débutante acquiesça, souhaitant la bonne nuit à sa mère qui quitta la pièce, la laissant seule avec ses pensées, ses espoirs, ses rêves. Longuement elle s'observa dans le miroir avant d'oser prononcer quelques mots...

« Lady...Arielle Percy... »

Le rouge lui monta aussitôt aux joues, lui faisant souffler les dernières chandelles avant de courir se cacher sous son édredon. Heureusement que personne ne l'avait entendu...cela aurai été fort gênant et pourtant...elle avait aimé...cette sonorité. Fermant lentement les paupières, elle se laissa entraîner vers le monde des songes, certaine que les jours à venir seraient plein de promesse.

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Live by the sun, Love by the moon


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Arielle écrit en mediumseagreen
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