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Les Chroniques de Londres
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La solitude est une compagne silencieuse qui préfère l'ombre et le calme.

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Message() / Dim 24 Avr - 12:41
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La solitude est une compagne silencieuse qui préfère l'ombre et le calme.
Ft. GABRIEL HARGREAVES

Chapitre 1 - Une rencontre inattendue avec un Duc


Edit malencontreux. Il faut faire marcher ses méninges et se souvenir du RP  I love you

Récapitulatif :

Aélia souhaite prendre l'air et se rendre au parc pour défouler son cheval. Elle est épuisée et recherche du calme.

Elle se lance donc dans une belle galopade mais aperçoit au loin un autre cheval, qui se rapproche. Elle n'a clairement rien à faire là, dans un parc aussi chic et tente donc de s'enfuir en prenant de la vitesse.



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Message() / Lun 25 Avr - 16:06
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Compagne silencieuse
Gabriel & Aélia  




-Austin !!!

Mon coeur bat à tout rompre, chaque battement est comme une explosion dans ma poitrine . Je regarde le corps de mon frère chuter lentement alors que le coup de feu résonne encore dans mes oreilles. La brume du matin ne m’a rien caché. Je cours vers mon frère, jusqu’à perdre haleine. Quand j’arrive à lui, c’est trop tard. Ses yeux sont sans vie, sa bouche entrouverte, ses narines pincées.

J’hurle la douleur d’avoir perdu mon grand frère à plein poumon .


[…]

Je me réveille en sursaut dans mon lit. Je suis en nage, mes draps sont moites de mon agitation. Je pose une main sur mon coeur, tente de l’apaiser par de grandes inspirations. Par la fenêtre, le jour peine à se lever. Je ne saurais retrouver le sommeil, pour maintenant. Et il faut que je sorte d’ici, que je m’aère l’esprit. Diana me pardonnera mon absence au petit déjeuner.

[…]

-Votre grâce…
- Cessez de m’appeler ainsi. Monsieur me suffit.
-Oui… Euh… Monsieur, votre cheval n’est pas encore sceller…
- Eh bien je me débrouillerais. Je suis un adulte, non ? Je l’ai déjà fait auparavant, je saurais encore le faire.

Je discute tout en enfilant mes gants en cuirs. Mon valet me suis comme mon ombre et ça m’agace. Je ne suis pas d’humeur à ce que l’on me tienne par la main ce matin. Hector hennis dans son box, ses sabots frappent le sol par à-coup. J’arrive près de lui et sourit :

- On va en balade ce matin.

L’étalon se secoue, gratte le sol. Quand Diana me l’a offert, j’ai faillis pleurer. C’est un Frison noir magnifique,gigantesque. Quand le soleil pointe, sa robe offre des reflets argentés, c’est pour cela que ma selle est brodés de motif argent, représentant un entremêlement de feuille qui semble grimper le long de celle ci. Je m’occupe de l’harnacher correctement avant de sortir dans l’air frais du petit matin. J’inspire profondément, mes poumons s’empiffrent de l’air pur et je grimpe sur son dos avant de le lancer sans plus attendre.

[…]

Le parc est calme, silencieux, c’est tous ce dont j’avais besoin. Seul le son régulier des sabots qui martèlent le sol du au trot résonne. Mon coeur s’adapte à cette mélodie, mon souffle se cale sur celui d’Hector, mes yeux sont rivés sur l’horizon . Je dois oublier cette nuit agitée. Je dois oublier le visage blafard de mon frère qui me fixe comme si il voyait à travers mon âme.

- ALLER!!!

Je lance Hector, sa cadence accélère. Quand je le sens à son maximum je relâche lentement ses rênes, le laisse prendre plaisir à se dégourdir tandis que je me laisse aller à cette sensation d’engourdissements que procure la vitesse. C’est vivant, enivrant.

A plusieurs mètres devant moi j’aperçois la croupe d’un autre cheval, tout aussi ébène que le miens. Je fronce les sourcils. Au vue de la silhouette, ça n’est pas un cavalier mais une cavalière. Je ne me souviens pas avoir vu une quelconque jeune femme se promener avant dans le parc. Hector garde le rythme, soulève la poussière sur son chemin. Bientôt, nous la rattrapons, nos regards se croisent. De grands yeux bleus se plongent dans les miens durant un très court instant. Non, je ne l’ai jamais vue. Un regard pareil, je m’en serais souvenue. Il faut que je la fasse se stopper. Je resserre les rênes, une dernière impulsions de la part d’Hector et nous dépassons la jeune femme. Plus loin, il y a un pont. Si je veux savoir qui elle est, c’est la bas que ça se jouera. Une fois dépassé, je fais ralentir mon étalon avant de me mettre au travers du chemin. La jeune femme est forcé de s’arrêter, il n’y a pas d’échappatoire. Je suis essoufflé, tout autant que mon cheval.

- Votre cheval a une allure magnifique, je me devez de vous le dire. Mais… Je ne pense pas vous avoir déjà vue ici avant.Seriez vous une nouvelle venue en ville ?

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Message() / Mar 26 Avr - 10:15
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La solitude est une compagne silencieuse qui préfère l'ombre et le calme.
Ft. GABRIEL HARGREAVES

Chapitre 1 - Une rencontre inattendue avec un Duc

Arès était aux anges. Lui qui trépignait d'impatience aux écuries depuis plusieurs jours, il pouvait à présent s’en donner à coeur joie. L’espace de quelques secondes, j'oubliais ce mystérieux inconnu qui nous suivait sur sa monture. Cette folle galopade était si plaisante, enivrante, de stressante... Soudain, le cheval aperçu au loin quelques secondes plus tôt, déboulait sur notre droite sans crier garde. Il était beaucoup plus massif et imposant que le mien, mais si beau également…
Mon regard se figeait dans les yeux de son cavalier avant que la situation ne m'oblige à reprendre mes esprits.

Je venais de me faire piéger en beauté ! Perdue dans mes rêveries, je n’avais pas remarqué qu’Arès avait ralenti la cadence. Nous nous étions fait distancer comme des débutants et, pour couronner le tout, nous étions à présent pris au piège. L’imposant cheval ébène s’était arrêté net devant le pont qui nous permettait de nous enfuir. Prise au dépourvue, je stoppais également ma monture comme je pus pour ne pas leur rentrer dedans, manquant d’être déséquilibré par ce vif arrêt. Et voilà… Une fois de plus, je me retrouvais dans une situation détestable, comme si le destin était contre moi et qu’il se chargeait de me rappeler à l’ordre à la moindre petite entrave. Le mystérieux inconnu prit la parole et complimenta Arès qui se tenait fièrement.

À ce moment précis, je regrettais de n’avoir jamais écouté les leçons de bonnes conduites que ma mère avait tenté de m’inculquer plus jeune. Je n’y avais jamais trouvé de sens, d’une part, car toutes ces fausses bonnes manières me semblaient affreusement superficielles, et d'autre part, car je n’étais personne dans cette société. Croiser des membres de la Noblesse était impensable… Et pourtant… la tête toujours baissée dans la capuche de ma cape, je distinguais de fines broderies sur la selle de celui qui me barrait la route. J’espérais me faire de fausses idées…Mais ce n’était pas le cas.


Je fis glisser sur mes épaules le tissu de velours qui recouvrait partiellement mon visage, pris une grande respiration et je relevais le regard pour soutenir celui de ce mystérieux cavalier. Jamais, ô grand jamais je n’avais adressé la parole à un homme autre que mes frères, en dehors parfois de l’accueil de clients de l’auberge, sans aucun doute nettement moins importants que cet homme-là.
Sa stature, sa voix calme, son splendide cheval, ses habits soignés… Tous ces détails m'indiquaient que j'avais en face de moi, un homme important.
Je n'avais jamais rencontré personne de son élégance. Il faut dire que mes seuls liens avec la haute société se trouvaient être les commérages incéssants à leurs sujets, qui se répendandaient à la vitesse d'un feu de forêt dans toute la ville. Sur ce point-là, je ne les enviais pas un instant. Leurs faits et gestes étaient épiés en permanence, que cela devait-être désagréable.

- Bonjour Monsieur. Dis-je en esquissant un sourire hésitant, avec une voix douce mais, pleine d'anxiété.
- Je..je vous...vous...remercie. Il me serait impossible de dire le contraire du vôtre, il est splendide également. C’est un Frison, je me trompe ?
Je suis arrivée il y à quelques temps déjà mais, de toute évidence, nous avions peu de chances de nous croiser.


Je baissais les yeux sur son équipement flambant neuf, puis sur le mien usé et réparé avec les moyens du bord. Je sous-entendais par ce geste-là, qu’il était évident que nous n’étions pas du même monde, et qu’il n’avait, de ce fait, aucune obligation à m’adresser la parole. Mes longs cheveux blonds étaient nattés sur le côté de mon épaule, mais cette folle course les avaient entremêlés, me donnant un air assez négligé qui renforçait ma honte.

Je cherchais avec désespoir son regard, comme si je pouvais me raccrocher à lui. Rien dans ses yeux ne laissait transparaître de la contrariété à mon égard et cela m'apaisait un peu. Il avait l'air si serein. Je respirais profondément, et tentais de prononcer une phrase sans bégayer de nouveau.

- Aélia. Je m’appelle Aélia Berkelay. Puis-je vous demander à qui ai-je l’honneur ?


Devais-je me présenter la première ? Avais-je le droit de lui demander son identité ? Et puis mince… Je n’avais aucun titre, aucune envie de jouer à la demoiselle de bonne famille, après tout, c’était de sa faute si nous étions là !

- Je tiens à vous préciser que j’aurais gagné cette course sans mal si vous ne m’aviez pas coupé le chemin. Ne vous estimez pas grand vainqueur, Monsieur.

Chassez le naturel et il revient au galop. Ça, c’était bien moi. Piquante, revancharde, et sans filtre. Arès s'impatientait de cet arrêt prolongé, je tirais donc sur ma renne droite pour me frayer un chemin sur ce fameux pont, frôlant sans aucune gêne le cheval qui me bloquait le passage. Je jetais un regard timide à son propriétaire, suivi d’un sourire mi- gêné, mi- provocateur.

- Vous venez ? Ou peut-être devrais-je vous inviter de façon plus formelle ? Dis-je, avec humour.
- Nous devrions faire marcher nos chevaux pour qu'ils reprennent leurs souffles, vous ne pensez pas ?
Dis-je, pour détourner mon invitation à marcher en une bonne action pour nos montures respectives.

Le calme et la solitude ne seraient pas au rendez-vous ce matin encore, mais je devais l’avouer, cette rencontre apportait un peu de nouveauté à ma routine quotidienne. Après tout, ce n'était pas vraiment la compagnie que j'essayais de fuir, c'étaient surtout toutes les tâches ingrates et épuisantes qui m'attendaient au relais. Je fuyais ma vie, l'espace de quelques heures...


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Message() / Ven 29 Avr - 17:15
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Aelia



Compagne silencieuse
Gabriel & Aélia


La voix est tremblante, hésitante. Elle ressemble plus à une proie apeurée qu’à une lady pleine d’assurance. Serait ce de la timidité exacerbée ? Ou une simple convention inculquer au jeune femme qui m’échappe, une fois de plus ?

- Je..je vous...vous...remercie. Il me serait impossible de dire le contraire du vôtre, il est splendide également. C’est un Frison, je me trompe ?
-C’est cela, oui.
-Je suis arrivée il y à quelques temps déjà mais, de toute évidence, nous avions peu de chances de nous croiser.

Je fronce les sourcils. Peu de chance de se croiser ? Je ne comprend pas. Hector s’impatiente, je tire sur ses rênes pour le reprendre proprement. Sa tête se secoue de désaccord mais il finit par se calmer malgré tout. Je suis son regard qui passe de ma selle à la sienne. Elle semble ancienne, usée, quand la mienne exprime toute ma richesse. Elle rougit, sûrement de honte. Elle ne devrait pas, chacun a une place à la naissance qu’il n’a pas choisie. Nous ne pouvons tous naître dans d’excellente famille.

-Aélia. Je m’appelle Aélia Berkelay. Puis-je vous demander à qui ai-je l’honneur ?

Si elle apprend que je suis duc, elle va s’empresser de m’appeler par toute sorte de surnoms idiots… pas question ! Les mots s’entremêlent dans ma tête avant que je ne dises clairement :

-Hargreaves. Appelez moi Mr Hargreaves. Enchanté de faire votre connaissance , Miss Berkelay.

- Je tiens à vous préciser que j’aurais gagné cette course sans mal si vous ne m’aviez pas coupé le chemin. Ne vous estimez pas grand vainqueur, Monsieur.

-Plaît il ?

Un sourire étire mes lèvres, laisse échapper un petit rire. Elle semble vive et d’humeur combative ou je me trompe? Une course ? Je tentais simplement de la faire ralentir pour savoir qui elle était… Ça n’avait rien d’une course… Si ?

Elle relance son cheval, je garde Hector sur le chemin mais elle n’en a que faire. Mon sourire s’étire d’autant plus quand je remarque le sien.

- Vous venez ? Ou peut-être devrais-je vous inviter de façon plus formelle ? Nous devrions faire marcher nos chevaux pour qu'ils reprennent leurs souffles, vous ne pensez pas ?

Mon rire se fait plus fort cette fois. Elle est sans aucun doute la jeune femme la moins bien éduquée pour le grand monde que je connaisse. Je doute même qu’elle sache comment s’y tenir. Et ça me plaît, étrangement. Je relance Hector pour la rattraper, calant nos chevaux au même rythme de marche.

Pendant un instant, nous marchons sans une parole, se jetant des coups d’œils de temps à autre, s’arrachant un sourire en coin parfois. J’en oublie lentement mon cauchemar. Cette nuit me semble loin derrière moi, et la compagnie de la jeune femme n’est pas déplaisante. Je finis par briser le silence le premier :

-Dites moi, Melle Berkelay, que faites vous de si bonne heure au parc ? Il n’est pas d’heure convenable pour une jeune femme à se promener seule et sans chaperon… Non ?

Je lui jettes un œil. Elle ne semble pas être le moins du monde de ceux qui sortent avec chaperon… Je n’ai pas l’habitude de voir une jeune femme qui est seule, sans accompagnateur ou autre… Je reprend avant qu’elle ne puisse me répondre :

-Je sais que je suis mal placée pour parler d’heure de balade… Mais a dire vrai, j’avais besoin de fuir mon chez moi. Parfois, le grand air est des plus revigorant. Plus que la nuit… Peut-être que vous aussi vous cherchiez à fuir quelque chose?


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Message() / Ven 29 Avr - 20:41
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La solitude est une compagne silencieuse qui préfère l'ombre et le calme.
Ft. GABRIEL HARGREAVES

Chapitre 1 - Une rencontre inattendue avec un Duc


@Gabriel Hargreaves

L’homme qui avait eu tant d’aisance à me barrer le chemin semblait à présent douter de son identité. Il marquait une courte pause avant de me donner son nom. Hargreaves, Hargreaves… ce patronyme m’était si familier ! Je plissais le front, plongée dans ma réflexion. C’était un drôle de tic qui apparaissait dès lors que je me concentrais. Évidemment ! Hargreaves, le Duc Hargreaves !

Les commérages ne cessaient jamais à Londres, et j’étais aux premières loges de ce drôle de spectacle. Pourquoi ne se présentait-il pas comme tel ? Avait-il peur de m’offusquer ? Souhaitait-il se cacher ? En vérité, cela m’était bien égal, il avait surement ses raisons.

~ Enchantée Monsieur Hargreaves. Vous êtes au coeur de bon nombre de conversations ces derniers temps. Mais, j’imagine que vous vous en doutez. Lui dis-je, avec un regard malicieux.

Sans perdre de temps, le magnifique Frison se trouvait à nouveau à mes côtés. Son cavalier avait sans nul doute compris que je n’étais pas de la même classe sociale que lui, et je m’attendais à son départ, souhaitant peut-être écourter cette rencontre. Il n’en fut rien, à mon plus grand plaisir.

Même si mon invitation n’était pas très conventionnelle, elle eut au moins le mérite d’arracher un rire au jeune homme. Je lui retournais un sourire, ravie de voir qu’il ne s’offusquait pas de si peu de manière de la part d’une jeune femme. Je m'étais faite un tas d'idées préconçues sur tous ces gens riches qui dépensaient des sommes folles dans des soirées mondaines, mais il était loin de tout ce dont j'avais imaginé...

Les deux chevaux avançaient paisiblement, en rythme et profitaient autant que nous de ce grand bol d’air.  Je me laissais bercer par cet instant paisible. Mr Hargreave reprit la parole, me questionnant sur ma venue si matinale dans ces lieux. Que répondre à cela ? Que j’étais fatiguée, épuisée de tout ce travail. Impossible ! J’étais si reconnaissante de pouvoir enfin manger à ma faim…

~ Je vous l’accorde, c’est très peu convenable pour une femme d’être seule de si bonne heure, mais… Regardez autour de vous…
Tout est si calme à cette heure. La nature se réveille à peine, l’air est frais… C’est sans aucun doute le moment que j’apprécie le plus. Ne partagez-vous pas cette sensation ? Il n’y aurait rien de plus dérangeant qu’un chaperon dans un moment pareil.
Regardez ! Il y a même des bateaux !
Dis-je en désignant les petites embarcations qui flottaient sur la Tamise pour divertir les promeneurs de la journée. Mes yeux pétillaient, comme une enfant.  

Je me sentais comme revigorée, pleine d'énergie et d'enthousiasme pour la journée à venir. La présence du Duc ajoutait davantage de douceur à cette balade.

G.H - Je sais que je suis mal placée pour parler d’heure de balade… Mais à dire vrai, j’avais besoin de fuir mon chez-moi. Parfois, le grand air est des plus revigorant. Plus que la nuit… Peut-être que vous aussi vous cherchiez à fuir quelque chose ?

Ses dernières paroles me laissaient perplexes. Ses nuits, étaient-elles agitées ? Je tournais mon regard dans le sien, avec beaucoup de bienveillance pour tenter de comprendre. Avait-il des ennuis, qui l'empêchaient de trouver le sommeil ?

~ Vous lisez dans mes pensées Mr Hargreaves. Revigorant ! C’est exactement cela ! Puis-je vous demander pourquoi un homme tel que vous chercherait à fuir sa demeure ? N’avez-vous pas tout ce dont vous souhaitez ?
Les journées sont longues, les nuits le sont également… Mes frères et moi venons de reprendre le relais à chevaux ainsi qu'une l’auberge, peut-être en avez-vous entendu parler ? Je n’étais pas habituée à toute cette agitation, à la ville, à tous ces commérages… c’est… déboussolant. Je ne suis pas certaine d'avoir ma place ici.


Je ne comptais pas insister s’il préférait décliner cette conversation, car je sentais bien que quelque chose n’allait pas. Ses vêtements étaient splendides, renforçant la prestance naturelle qui se dégageait de lui, pourtant, après de nombreux regards furtifs, que j'espérais discrets, je trouvais son visage fatigué.
Ses traits étaient légèrement tirés, ses yeux étaient tantôt pétillants, tantôt vides. Si ces quelques détails passaient inaperçus pour beaucoup de monde, j’y accordais de l’importance.



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