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Les Chroniques de Londres
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+18 It's when I'm about to die that you come back {ft. Leopold)

Jacob Evans
Jacob Evans
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Message() / Dim 3 Avr - 17:57
Jacob Evans
It's when I'm about to die that you come back
ou comment les sentiments reviennent à la surface

Il y avait de cela quelques jours que j'étais rentré de l'hôpital, après avoir été victime de la folie du marché. Cependant, je ne sortais que peu de ma chambre. Ma famille était en deuil et plus encore, la maladie de mon père s'était agravée avec la perte de sa bien-aimée épouse. Oui, ma mère était décédée, suite aux nombreuses vapeurs et aux flammes qui avaient été présentes ce jour-là. Elle n'était plus toute jeune, mais la douleur était vive. Rose-Mary ne dormait que peu, Ana avait rejoint la maison familiale pour les funérailles et Charlotte prenait son rôle de maitresse de maison en main, malgré sa douleur. Père et moi restions dans nos appartements respectifs.

Mes mains, ainsi que mes jambes et quelques parties de mon corps étaient couvertes de bandages que Charlotte s'appliquait à venir changer tout les jours. Elle ne voulait que personne d'autre ne me touche pour ce travail, tout comme elle ne voulait que personne ne touche Matthew. Lui aussi avait été légèrement brûlé, mais j'avais évité le pire en le sauvant des flammes. J'imagine la peur qu'elle a du ressentir et ressent encore maintenant. Alors je la laisse s'affairer et me raconter ses journées et les derniers potins, quand elle vient me rendre visite. Elle me force à m'allonger sur mon lit, m'interrompant souvent dans la paperasse du soir ou du matin. Mais je ne lui en veux pas.

La mort de ma mère m'a profondément marqué, plus que je ne l'aurais espéré. C'est comme si une partie de mon enfance avait volé en éclats. Des souvenirs de discussions autour de littératures ou encore son sourire quand elle avait apprit pour mon mariage. Je ne pouvais m'empêcher de serrer souvent la petite chaine en or qu'elle avait gardé de mon baptème, seul objet qu'il me restait d'elle.

Il était bien trois heures de l'après-midi quand on m'annonça une visite. J'avais passé la matinée à mon bureau qui se trouvait désormais dans ma chambre et avait fini par rejoindre à nouveau le lit pour me reposer. Ne pouvant pas bouger à cause de mes douleurs du jour, je fis signe qu'on laisse entrer l'invité. Quelle ne fut pas ma surprise de voir Charlotte accompagnée de son grand-frère.

- Pardonnez-moi de vous déranger. Leopold est venu voir comment vous alliez, mon cher. Il s'inquiétait pour vos blessures.

Je fronce légèrement les sourcils. C'est vrai que le prêtre avait été présent pour les funérailles (vu que Charlotte avait insisté), et maintenant le voilà dans ma chambre? Lui qui m'avait fait des remontrances pour mon comportement jugé hérétique?

- Bonjour mon père. Je suis désolé, je ne peux me lever pour vous faire un salut plus cordial, alors je vous prie d'accepter ces simples salutations.
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Léopold Howley
Léopold Howley
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Message() / Ven 8 Avr - 12:55
Léopold Howley

Pourquoi faut il un drame pour
comprendre ses sentiments ?
Les journaux ne cessaient de parler de cet événement aussi tragique que divers, aussi terrifiant qu'exaltant. Cet événement, cet incendie terrible ferait parler de lui durant des mois, des années. Tout le monde finirait par se raconter l'histoire du marché couvert de Londres. De la façon dont ces personnes ont survécu à l'incendie, de la façon dont ces personnes ont réussi à fuir les flammes. Beaucoup se dépeindrons comme des héros, ayant sauvé leur vie et celle d'autres, ayant du abandonner dans les flammes des malheureux, ne s'en remettant jamais totalement. Mais cela serait il vrai ? Ces personnes étaient elles vraiment les héros qu'elles disaient être ou n'étaient elle que quelques malandrin, ayant dépouillé des cadavres, ayant poussé des malheureux dans les flammes pour sortir eux même de cet enfer ?

Le marché couvert était l'événement le plus terrifiant, le plus horrible que le prêtre ai pu connaître de sa vie. Tant de personnes mortes dans les flammes. Tant de blessés. Il n'avait pas été présent au moment des faits, il n'avait pas été en ce lieu qu'était le marché, bien à l'abri dans son église qu'il était. Pourtant, les faits terminé, les survivants secouru, c'est vers lui, que bien des personnes se sont tourné. Pourquoi Dieu leurs infligeaient ils cela ? Pouvait il prier pour le salut de l'âme des défunts ? Pouvait il venir prier pour cette personne rescapée mais terriblement blessé ? Il avait organisé des sessions de prière, avait tenté de rassurer les plus effrayés, les plus touchés. Il avait été visité les blessé dans les hôpitaux et bénir les corps parfois méconnaissable des défunts. Cela lui avait pris des jours. Des jours pour s'organiser, des jours pour aller aux chevets de tous, sans jamais pouvoir réellement aller au chevet de ceux qu'il voulait réellement. Sa sœur et sa famille était dans le marché. Elle s'en était sorti avec quelques brûlures tout comme son neveu. Son beau frère, avait été un peu plus blessé, mais ses jours n'étaient pas en danger. Il n'avait pu que les entrapercevoir, le devoir l'appelant. Mais comprendraient ils ?

Il avait célébré tant de messes d'obsèques avec ses collègues. Tous ces prêtres faisant sonner les cloches des églises de Londres. Toutes ces âmes torturées. Il avait dû célébrer les obsèques de Lord Sutton, de Lady Grantham, de quelques petites gens, Tel que Monsieur Drew, Mme Bishop ou encore la fille Bradshaw. Mais le plus dur fut celle de Mme Evans. La mère de Jacob. Dieu que ce sermon fut difficile. Dieu que cela fut violent. De les voir tous là, pleurant autour du cercueil, faisant leur possible pour rester digne. Je n'avais pas pu être là à offrir mes bras à cette famille que j'aimais pourtant, qui étais comme la mienne, mais j'avais un rôle. Un devoir.

Pourtant, dès que cela fut possible, que le temps me le permit, j’accourus, chez ma sœur, désireux de prendre de leurs nouvelles, de savoir comment ils allaient, comment ils supportaient cette douleur et de savoir comment allait Jacob. Après tout, je restais un être humain et quoique je puisse dire, quoique je puisse me répéter, j'avais pour lui des sentiments qui n'étaient pas approprié et avait donc l'impérieux besoin de m'assurer de son état. Bien évidemment, j'avais pris nouvelles de mon neveu qui avait été on ne peut plus courageux en ces circonstances, de ma sœur qui devait gérer son nouveau rôle de maîtresse de maison, maintenant que sa belle mère n'était plus, puis j'avais quémandé un entretien avec Jacob. Je voulais lui offrir mon oreille et mon aide pour surmonter cette épreuve. Rapidement, ma sœur m'introduisit et j'entrais, un sourire léger aux lèvres qui disparu des que je vis ses bandages, son air fatigué, ses boucles mal placés. Ma sœur nous laissa, m'informant qu'elle serait dans le jardin avec les enfants, fermant la porte, nous laissant seul.
J'attendis quelque instant, ne bougeant pas, me contentant de l'observer, attendant d'être sur que ma sœur soit assez loin et...le démon pris le dessus. Je m'avançais d'un pas ferme vers le lit du malade, l'air désespéré, terrifié, ne lui demandant en aucune manière son approbation, son consentement pour moi venir prendre son visage entre mes mains et poser mes lèvres sur les siennes dans un baiser désespéré, dans un baiser qui transmettait toute la peur, la tristesse, la frustation que j'avais pu ressentir depuis ce maudit incident.

« Je vous interdit de me refaire une tel frayeur. Je vous interdit de me laisser de nouveau en cet état ! J'ai cru vous perdre à jamais dans cet incendie Jacob ! »

Les larmes me montaient aux yeux. Ma punition serait divine ce soir, le sang ruissellerait de mon corps mais...qu'importe. Ce moment, j'en avais besoin. Je le méritais.

( Pando )
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Jacob Evans
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Message() / Lun 11 Avr - 9:34
Jacob Evans
It's when I'm about to die that you come back
ou comment les sentiments reviennent à la surface


Je n’avais pas pleurer aux funérailles de ma mère. J’étais resté fort. Digne. Pensant à mon pauvre père qui se laissait mourir de chagrin. J’espèrais secrètement que Charlotte n’aurait pas fait la même chose si j’avais été à la place de ma mère. Mais au fond, je sais qu’elle aurait été encore plus boulversée. Je l’aurais été aussi. Et si cela avait été mon fils, j’aurais fini par disparaitre, tellement la douleur m’aurait été insupportable.

J’étais pourtant alité le plus possible en ce moment. Du repos, c’est tout ce que mon corps demandait. Un instant de répit, face à toutes mes obligations. Et malgré que mon cerveau le refuse, ma chère épouse me l’obligeait. Alors parfois, j’y allais de moi-même quand mes forces m’abandonnaient ou que la tête commençait à me tourner. Ce fut le cas quand Léopold entra dans ma chambre en compagnie de Mme Evans. Je le saluais simplement, m’excusant de ne pas pouvoir aller jusqu’à lui pour lui serrer la main. Il avait perdu son sourire si rassurant pour les paroissiens, mais je ne savais pourquoi. Charlotte finit par s’excuser pour aller rejoindre les enfants, nous laissant seuls. Il reste vers la porte. Je me redresse légèrement encore, en grimaçant.

- Je ne suis vraiment pas présentable, excusez-moi. Je voulais encore vous remercier pour l’autre jour…

Et tandis que je prononçais ces mots, je le vis m’observer avec un regard que je ne comprenais pas. Il avait l’air…terrifié? Désespéré? Je ne le compris que quelques secondes plus tard quand il s’avança d’un pas ferme vers mon lit et déposa ses mains sur mes joues pour….m’embrasser.

Etait-ce une de mes hallucinations ou mes prières avaient été exaucées?

Je ne prolonge pas sur le moment, le laissant me faire part de sa peur et de sa tristesse de me voir dans cet état. Mon regard croise le sien, ma main se posant sur la sienne, tandis que je viens l’embrasser à nouveau, le forçant à s’asseoir au bord du lit. La douceur de ce geste témoigne de toute ma compréhension.

-Je suis là…Je suis là maintenant…Ne vous inquiétez plus…, dis-je dans un souffle tandis que nos lèvres se croisent encore et encore.

Dire qu’il y avait quatre ans que notre premier baiser avait eu lieu et pourtant, celui-ci résonnait comme une sincérité abandonnée depuis la nuit des temps.

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Léopold Howley
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Message() / Lun 18 Avr - 19:49
Léopold Howley

Pourquoi faut il un drame pour
comprendre ses sentiments ?
Le soulagement. Cette sensation brutal, violente, qu'une pierre m'était retiré de la poitrine, qu'enfin mes cotes pouvaient s’écarter assez pour que l'air arrive en mes poumons, que je puisse respirer librement, que mon cœur pouvait battre au rythme régulier de la quiétude, de la joie, du...soulagement.
Je n'avais pas dormi correctement des nuits durant depuis que le marché avait brûlé. J’avais tout fait pour me rapprocher, pour avoir des nouvelles, pour qu'on me tienne au courant. Non tant sur l'état de ma sœur, ange délicat que j'aimais du plus profond de mon âme  ou même mon neveu, pauvre enfant qui avait vu des choses qu'il n'aurai jamais du avoir à affronter à un si jeune âge. Mais pour lui. Pour ce démon, de bougre, cet homme infâme, terrible qui a su m’entraîner vers les profondeurs de l'enfer avec son regard vif, son sourire canaille, ses boucles délicate et que dire de ses lèvres. Ce baiser, cet unique baiser qui me hante encore et toujours depuis quatre longue année. Qui reviens dans mes rêves, qui me demande encore et toujours plus. Et aujourd'hui, j'avais cédé. Le démon que j'enfermais, que j'affamais, que je rejetais, me blessant toujours plus pour le repaître de mon sang...avait pris son envol à la vue de cet homme blessé.

Il avait tenté de parler de son état, tenter de me parler de ce jour terrible ou j'avais offert quelques saint sacrements à sa défunte mère, torturé que j'étais de ne pouvoir lui enserrer la main dans la mienne pour lui assurer qu'il y arriverait, qu'il pourrait survivre à tout cela, que j'étais là pour lui. Mais j'avais du me tenir jusqu'à ce jour, ce moment ou, enfin, j'avais pu accourir à sa chambre, à son lit sous le couvert de l'intimité pour sauver mon cœur en l'embrassant, en sentant la chaleur de sa peau sous mes pains, la chaleur ses lèvres sous mes baisers. Il était vivant, il était sauf, il était mien pour ces quelques secondes volé au temps, à la moralité, à Dieu.

Je lui faisait part de ma peur, mon inquiétude, je lui interdisais de se mettre ainsi de nouveau en danger, même si, je le savais il n'y pouvait rien. Bien évidemment, il fut surpris, comment ne pas l'être quand l'homme qui vous dit être un dépravé, un déviant, un impie, viens vous embrasser avec la ferveur d'un amant ? Pourtant, il répondit, ses lèvres trouvèrent les miennes, sa main trouva ma main et d'un geste facile je me retrouvais assis sur ce lit, embrassant un homme que je m'étais jusque là interdit d'aimer, écoutant ses paroles, l'écoutant me promettre qu'il allait bien, qu'il était là et malgré ces baisers que nous échangions, je ne savais comment éteindre le feu de l'inquiétude qui brûlait en moi. Embrassant une dernière fois ses lèvres de velours au goût si délicat, je l'observais droit les yeux, me noyant en ceux ci, caressant avec douceur ses boucles folles.

« Vous n'imaginez pas le calvaire que ce fut, de ne pouvoir vous rejoindre depuis l'incendie. De ne pouvoir être à votre chevet à chaque seconde de chaque jours...si vous saviez comme j'ai prié pour votre vie... »

lentement, très, lentement, je passais mes mains sur ses bandages, l'émotion me montant aux yeux alors que je libérais cette chose qui était prisonnière en moi.

« Jacob...par pitié, libérez moi de ce fardeau...je ne peux avoir de tel sentiments pour vous...et pourtant... »

Je réprimais le début d'un sanglot en moi, caressant de nouveau son visage, mon pouce glissant sur ses lèvres, mon regard s'emplissant de...luxure ?

« Vous êtes...le fléau de mon existence...et l'objet de tous mes désirs. Nuit comme jour...je ne fais que rêver de vous... »

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Jacob Evans
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Message() / Mer 27 Avr - 15:21
Jacob Evans
It's when I'm about to die that you come back
ou comment les sentiments reviennent à la surface


Il eut tant de fois où j’avais rêvé d’un tel moment. Ses lèvres. Sa chaleur. Un baiser qui avait tant d’années, mais qui m’avait aussi causé tant de soucis. Pourquoi m’évertuai-je à rester obnubilé par cet homme, qui plus est cet homme d’église, alors que j’avais promis devant Dieu de chérir et aimer sa très chère soeur? Je n’en savais rien. Dieu avait tellement de mystères et sa constitution des sentiments de l’homme en était tout aussi mystérieuse.

Il est vrai que mon regard s’était un peu attardé sur sa personne à l’enterrement de ma chère mère. J’en voulais à Dieu. J’en voulais à Dieu de me punir ainsi. De me faire aimer quelqu’un tellement fort que j’en souffrais chaque jour. Mais aussi de m’enlever ma mère peu de temps après avoir dévoiler mes sentiments à ce bougre.

Mais à présent, le voilà près de moi, me dévoilant ses peurs et des sentiments contraires à ceux qu’il m’avait prononcé au confessionnal. Et moi qui le rassurer et en profite pour gouter à ses lèvres encore tant que je le peux. C’est comme si tout mes ressentiments étaient partis d’un coup. Il n’y avait que lui. Lui et son visage angélique. Ses cheveux roux et ce regard…

Ce regard qui me dévorait.

Il caressait doucement mes boucles, quand nous arrêtiâmes de nous embrasser.

« Vous n'imaginez pas le calvaire que ce fut, de ne pouvoir vous rejoindre depuis l'incendie. De ne pouvoir être à votre chevet à chaque seconde de chaque jours...si vous saviez comme j'ai prié pour votre vie... »

Sa main glisse sur mes bandages. Le frottement me fait légèrement grimacer de douleur, mais mon regard lui est tout autre. Brûlant cette fois.

« Jacob...par pitié, libérez moi de ce fardeau...je ne peux avoir de tel sentiments pour vous...et pourtant... »

Je sens mon coeur battre dans ma poitrine. Sa main sur mon visage, son pouce glissant sur ma lèvre, son regard dans le mien. Je ne peux m’empêcher de suçoter son doigt légèrement, en le regardant. Puis je pose ma main doucement sur sa cuisse, l’écoutant.

« Vous êtes...le fléau de mon existence...et l'objet de tous mes désirs. Nuit comme jour...je ne fais que rêver de vous... »

- Léopold…

Je me redresse légèrement, l’attirant encore à mes lèvres pour quelques baisers plus….sensuel. Je descends doucement à son cou, continuant de murmurer.

- Peut-être puis-je vous aider à vous délivrer de ce fardeau…Rattrapons le temps perdu…maintenant.
-
Ma main caresse lentement sa cuisse, avant que mes lèvres ne reviennent aux siennes.  Je l’attire de plus en plus contre moi. Je ne veux plus penser à rien.

Je le veux près de mon corps. Maintenant.

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Léopold Howley
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Message() / Lun 23 Mai - 16:11
Léopold Howley

Pourquoi faut il un drame pour
comprendre ses sentiments ?
Les mots sont sortie, flot incontrôlable, digue de mon cœur qui se rompt pour enfin déverser les vagues de sentiments, d'amour, de besoin, de tendresse que j'éprouve pour un autre être humain. N'est ce pas cela l'amour de Dieu ? N'est ce pas ce qu'il souhaitait ? Qu'on aime son prochain, qu'on aime intensément, passionnément, sans se soucier du sexe, simplement en se concentrant sur l'être. Car après tout, si l'on est prompt à parler de choses interdite, Eve n'a t elle pas eu que des fils ? Et pourtant, elle eu une petite fille. Comment, cela se pourrait il si il n'y avait pas eu la transgression d'un des plus grand tabou de notre société ? Mais cela, la religion l’abhorre, le rejette, le cache.

J'aime une personne que je ne peux avoir, que je ne dois pas avoir. J'aime un homme qui fait battre mon cœur, s'échauffer mon sang, s'envoler des nuées des pétales de fleurs dans la tempêtes frénétique des battements de cet organe qui fait que je suis en vie, qui font que je me sens vivant et non plus simplement survivant.

Son visage en coupe entre mes mains je l'admire, je le pleure, les larmes d'émotion franchissant délicatement la barrière de mes paupières, de mes cils, pour rouler avec lenteur sur ma joue alors que j'observe c'est fragments d’aigue-marine qui parsème ses yeux, la longueur de ses cils, la délicatesse de son nez, le plein de ses lèvres. Il est tout ce que j'ai toujours désiré. Et alors que ces lèvres que j'ai de nouveau goûté ce jour s’entrouvre pour prononcer avec une certaine langueur je ne peux m’empêcher d'énoncer un souhait en mon for intérieur un souhait stupide, infantile, irréalisable, lui qui a épousé ma sœur, lui qui est un homme tout comme moi.

Mais alors qu'il se redresse lentement, je fais ce vœux. Ce vœux sincère et stupide. Je le prie, lui Jacob...Jacob...Prends ma main et je t'en prie, ne la lâche jamais plus. Serre-la contre toi jusqu'à ce que tu n'en puisses plus. Offre-moi ces baisers que j'attends depuis si longtemps, pose tes lèvres contre les miennes et aussi longtemps que ton souffle te le permette, embrasse-moi. Aime-moi comme si ce jour était le dernier. Aime-moi chaque seconde, chaque minute, chaque heure que Dieu fait...

Et il répond à ma prière muette, il m'embrasse de nouveau enflammant mes sens, laissant glisser l'hydromel du bonheur en mes veines alors qu'il m'offre quelque chose...auquel je n'ai jamais réellement rêvé. Quelque chose d'interdit, d'impossible, de profondément démoniaque et infernal. Il m'offre son corps. Il s'offre lui, à mes mains, à mes envies, à mon démon. Tremblant légèrement à cette main qui glisse lentement sur ma cuisse, ne sachant que faire, que répondre, voulant m'éloigner sans y arriver, voulant reprendre esprit sans y parvenir, je succombe à nouveau à ses baisers, alors que nos corps se rapprochent, que je sens son torse se coller aux miens et que, sans savoir comment cela a pue me venir à l'esprit, je laisse une des mains qui étaient pourtant fermement attacher à son visage glisser.

Elle explora avec délicatesse son cou, du bout des doigts seulement, puis sa clavicule et descendit lentement sur son torse, me laissant découvrir le velouté de sa peau, la forme de ses muscles, la douceur de cette pilosité que je n'avais même jamais rêvé de touché...il pourrait être mien...mais...ce serait si mal...un baiser se rompt, mon souffle est rauque, mes joues empourpré et mon regard empli du démon de la luxure. Mais une partie de moi...me commande de cesser...mon dos se rappelle doucement à moi et l'idée qu'il puisse voir...mais aurais un jour une occasion pareil ?

Pris entre les feux de la raison et de la passion, je l'observe...incertain...


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Jacob Evans
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Message() / Lun 23 Mai - 19:43
Jacob Evans
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Un feu que je n’avais que rarement connu s’emparait encore une fois de mon corps. Il n’y avait que ce genre de contact qui me rendait aussi fébrile. J’avais mainte et mainte fois embrasser mon épouse, les baisers de son ainé ne me faisaient pas le même effet. C’est comme si mon corps s’enflammait un peu plus à chaque baiser. Il était clair: je brulais de désir et sûrement d’autre chose pour cet homme. Si il y avait bien une chose à laquelle j’avais pensé en voyant la mort de si près, c’était à la dispute de notre dernière rencontre. Jamais je n’aurais pu sauver son âme si j’avais épousé la faucheuse. Jamais je n’aurais pu aider mon fils à se marier également, ni ma fille. Cependant, il y avait sûrement une raison pour laquelle j’avais failli la rencontrer aussi tôt.

Une raison que j’ignorais et que je ne voulais pas avoir en tête en l’ayant près de moi.

Ses mains sur mon visage, les miennes sur son corps, nos lèvres se rencontrant, c’était comme si nous avions quatre années de moins. Comme dans ce coin caché dans un jardin où le temps avait été suspendu. Et là, il l’était. Suspendu sans nous soucier de notre famille jouant à l’extérieur. Le gout de sa peau m’enivre.

Et tandis que je lui offre de nouveaux baisers, ses mains descendent doucement sur mon cou, mon torse. Nos lèvres se détachent à bout de souffle. La douleur de ma peau redevient un peu vive, de part les frottement. Je prends son poignet, posant sa main contre mon coeur. Celui-ci qui bat bien plus que de raison. Mon regard bleuté s’ancre dans le sien, tandis que je grimace légèrement de douleur.

- Peut-être pourrions-nous…commencer par changer mes pansements? Si cela ne vous dérange pas…


Je ne veux pas le brusquer bien que je brûle encore. Charlotte risque de vouloir encore les changer plus tard, mais qu’importe.

- Les bandages et les remèdes sont sur mon bureau, dis-je en venant embrasser ses phalanges. Je ne peux le faire seul…

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Message() / Dim 5 Juin - 10:57
Léopold Howley

Pourquoi faut il un drame pour
comprendre ses sentiments ?
Baisers, lèvres qui se touchent pour ne faire plus qu'une, feu qui brûle en mon sein, me dévorant littéralement de l'intérieur tel les flammes de l'enfer, qui, enfin, parviennent à se saisir de mon corps et de mon âme après tant d'années à a être enfermées, refoulé au plus profond de mon esprit par les coups de fouets, les cicatrices de mes forfaits, de ma luxure, de mon vice qui parcheminent mon dos, souvenir impérissable, éternel de combien je suis indigne de l'amour de Dieu et des hommes, signe que je n'appartiens plus qu'au démon, au diable, aux enfers. Et pourtant. Pourtant, je n'en ai que faire. Je ne pense pas à cela à l'instant, je ne pense pas pour être tout à fait franc.

Je ne fais que sentir, ressentir, découvrir. La caresse de sa peau, chaude, douce par endroit, légèrement plus rugueuse à d'autres. Le satin de ses boucles désordonnées dans lesquelles je souhaite perdre mes doigts, la délicatesse de sa barbe, finement taillée, qui sans que je ne comprenne vraiment pourquoi fait s'échauffer mon bas-ventre et bien sûr, dans une absolue et stupide évidence, ses lèvres.

Ses lèvres si douces, fines, délicates, délicieuses, leur texture sur les miennes, leur goût dans ma bouche alors qu'elle s’écarte, rideau de soie délicat pour me donner accès à l'interdit, sa bouche, sa langue que je caresse de la mienne, que sens être aspirée par lui, sucée, aimée. Elles valsent ces langues tel deux danseur qui n'en peuvent de leur passion, que la musique à emmener en un lieu où, s'ils arrêtent, il pourraient bien mourir. Stupidement, tel la plus ingénue et stupide des débutante, je lâche un gémissement de satisfaction dans sa bouche alors que je le ressers contre moi, que je cherche à sentir le jeu de ses muscles qui m'attire à lui, la volupté qu'il peut ressentir à ce baiser, je veux être désiré, je veux qu'il m'invite dans ce lit de tous les vices et tout les interdit, je veux le faire mien, indéfectiblement mien.

Je parcours son corps, ma propriété, je le ressens en cet instant, ce corps est ma possession et l'effleurement même de devoir le céder à une autre me révolte, mais je continue, excité, endiablé, essoufflé par tant d'émotions qui me submerge, me rougissent la peau et m'enflamment les sens. Pourtant, une grimace se fait sentir. J'ai oublié ses brûlures, oublié son mal et alors que nos lèvres se séparent dans le plus grand des désespoirs pour moi, je l'observe, inquiet d'avoir trop fait, inquiet d'avoir accentué ses blessures. Ma main se pose de nouveau sur sa mâchoire, j'ai envie de lui demander si je lui ai fait mal, mais son sourire est si doux et sa main si chaude lorsqu'elle se pose sur mon poignet. Une proposition. Les soins. Chose que j'ai apprise comme tout prêtre qui se respecte.

D'un léger acquiescement, j'observe le lieu où se trouvent les bandages et autres baumes, me relevant avec le feu aux joues, priant pour qu'il ne remarque pas cette forme, cette dureté au niveau de mon entrejambe qui ne peut que trahir combien je le désire. Avec douceur, je récupère le tout sur un plateau que j'approche de son lit, le posant avec délicatesse sur le guéridon avant d'amener mes mains vers lui, découvrant son torse des draps qui le protège encore, observant avec envie cette peau, cette pilosité, le rosé délicat de son mamelon. Restant quelques instants à observer, je finis par me racler la gorge avant de détourner le regard, prenant avec la plus grande des attentions son bras blessé, défaisant avec lenteur le bandage, l'observant par moments. Je voulais prendre mon temps, me calmer, éviter de bondir sur lui tel un fauve intenable. Pourtant, alors que lentement les bandages glissaient, découvrant sa peau blessé, j'amenais le dos de sa main à mes lèvres posant un baiser délicat avant de saisir le baume dont je m'enduis les mains pour masser avec la plus extrêmes des prudences l'épiderme blessé, jetant régulièrement des regard vers son visage, voulant m'assurer que je ne lui fasse pas trop mal, finissant même par lui offrir ce sourire penaud et adolescent que je n'avais eu que ce jour ou il m'avait, pour la première fois fait des avances.

« Désolé... Je ne change plus tant de bandage depuis la fin du séminaire. »

Finissant le bras, je le rebandais, doucement, levant celui-ci en posant sa main sur ma joue, ne le quittant pas des yeux, alors que je faisais lentement tourner la bande blanche autour de l'avant-bras, ne serrant pas trop, gardant ce rouge aux joues, lançant des regards à son torse légèrement bandé également.

« Je... Vais m'occuper de votre torse maintenant. Si, vous le voulez bien Jacob. »


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Message() / Lun 6 Juin - 19:10
Jacob Evans
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ou comment les sentiments reviennent à la surface

Parfois, il suffisait d'espérer pour que la chance se présente. Si on m'avait dit, il y a quatre années, que ce moment que je désirai tant allait se reproduire, je n'y aurais pas cru une seconde. Dire qu'il y a quelques années, nous nous connaissions à peine. Je venais de sortir de l'internat. Je débutais mes activités auprès de mon père et fréquentais quelques soirées mondaines pour trouver épouse. Et puis, mon regard s'était arrêté sur lui. Il n'était pas encore dans les ordres à cette époque si je me souviens bien. Mais déjà, il possédait son sourire angélique qui m'a tout de suite plu. Nous nous sommes vus. Plusieurs fois. Et ce fut à l'ombre d'un chêne, après l'avoir provoqué plusieurs fois, que nous avions échangé notre premier baiser. Ses lèvres avaient toujours été d'une douceur sans pareille et il est vrai que j'avais senti mes joues s'échauffer très vite. Il était rare que je ressente ce genre de sentiments. Il était rare que je ressente quelque chose tout court. J'y avais pensé alors des jours durant et espérer n'avoir qu'un petit instant pour échanger à nouveau avec Léopold. Cependant, le destin nous avait mis un obstacle sur le terrain: Charlotte.

Jeune et belle, la fille de l'archevêque avait succombé à mes boucles brunes et à mon charme naturel. Du moins, c'était ses mots. Elle avait supplié son frère de nous présenter et ce fut chose faite. Depuis lors, Leopold m'avait repoussé, du moins, je le pense, pour le bonheur de sa petite-soeur. J'avais succombé également. Enfin....j'avais succombé aux désirs de la société plus précisément. Aimer un homme était mal vu, selon mon père. Il était mieux pour moi d'épouser une jeune femme même si cela voulait dire, renoncer au grand amour.

Ses lèvres. Je ne pouvais m'en détacher. J'en demandais encore et encore. Et ses mains sur ma peau, malgré la légère douleur encore persistante des brûlures, me rendaient dingue. Oh Leopold...Si nous pouvions continuer ainsi pendant le reste de notre vie...Je pense que Dieu nous le pardonnera...Je le sens tout aussi désireux de ma personne que je ne le suis de lui. Nos joues s'échauffent comme deux adolescents à la lumière de la sexualité. Je ne peux quitter ce regard que je cherchais à chaque occasion. Ses caresses, son seul contact réveillait mon bas ventre et la protubérance qui se cachait sous les draps. Et alors que j'embrassais ses phallanges, je lui proposais de m'apporter des soins. Une forme de première intimité.

Mon regard ne put s'empêcher de le détailler quand il se releva. Ma lèvre se coinça entre mes ivoires, avant qu'il ne revienne. Mon torse découvert par ses douces mains et ma chemise ouverte, je me sens de plus en plus grossir. Je ne fais pourtant aucune remarque, tandis qu'il se dirige vers mon bras. J'en tremble un peu comme une jeune fille en fleur. La douceur et la précaution qu'il possède me fait légèrement rougir. Encore.

- Ne vous en faites pas, c'est très bien. Votre douceur réduit ma douleur.dis-je en souriant.

Il déposa, une fois le bras soigné, ma main sur sa joue. Je caressais celle-ci de mon pouce, alors qu'il terminait d'emballer mon bras. Ses joues rouges me firent sourire, tandis qu'il proposait de s'occuper de mon torse.

- Oh eh bien...si vous voulez. dis-je en me redressant pour m'asseoir à ses cotés, défaisant les draps pour poser mes pieds au sol. Je ne suis qu'en caleçon court jusqu'au genoux. Evidemment, qu'il risquait de voir ma protubérance, mais qu'importe. Il savait que je le désirai autant que lui, voir bien plus. Restant droit, je le regardais alors.

- Il ne reste que cette partie et mes jambes...Et c'est le plus douloureux...Je souhaiterais vous embrasser pour combattre la douleur, à défaut de mordre un linge....Puis-je?

Mes lèvres sont à quelques centimètres des siennes, quand je prononce ces mots. Mes joues sont rougies par ma protubérance visible. Ma main se pose alors sur sa joue comme une demande. Il va falloir que je descende quelque peu mon bas de toute façon pour qu'il effectue la totalité des soins.
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Léopold Howley
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Message() / Mar 21 Juin - 0:20
Léopold Howley

Pourquoi faut il un drame pour
comprendre ses sentiments ?
Comment un moment pouvait durer pour toujours, Comment une histoire pouvait elle ne jamais mourir ? Comment en toutes ces années depuis leur premier baiser, cette amour, telle de la lave brûlante pouvait elle continuer à brûler si fort ?
Étais ce cela l'amour ? Cet amour qui s’accrochait, avec difficulté, mais qui tentait pourtant de grandir et de vivre dans un monde ou il était proscrit et interdit ? Il avait semblait à Léopold, que son bonheur avait été capturé le jour ou sa sœur, dans un pépiement joyeux, tel le magnifique oiseau de vie qu'elle était, lui avait désigné Jacob, cet homme au regard qui enflammé ses sens, en lui signifiant qu'elle l'aimait sans même le connaître. Que sa simple vu avait fait chavirer son cœur et qu'elle voulait le rencontrer, qu'elle voulait l'épouser.
C'était ainsi, en cette situation, que son cœur s'était figé, morceau de glace devant faire son possible pour continuer de battre, se couvrant d'une carapace épaisse, infranchissable, pour le bonheur de sa sœur, pour sa joie, pour la société et la bienséance, pour Dieu. Pourtant, alors que cette carapace de glace semblait anesthésier ses sent, l'amour continuer d'y vivre étincelle légère qui avait retrouvée sa vigueur de par le feu du marché. Il était drôle de voir que c'était alors que celui qui faisait battre son cœur avait été sur le point de mourir, qu'enfin, il s'était mis à battre, brisant la carapace, l'armure, la prison qu'il s'était fait pour se protéger.

Il se souvenait pourtant, alors que les minutes devenait des heures, les jours des années qui filaient sur le cadran du destin, alors que tant d'autres choses avaient été oublié, que cette étincelle, ce résidu de flamme continuait de chercher un moyen de survivre dans les cendres de ce qui aurai pu être son foyer.
Puis il s'était résonné. Il s'était persuadé. Ces moments qu'ils avaient partagés n'avaient pas été si parfait. Ses souvenirs ne pouvaient être aussi doux. Qu'il fallait connaître ces moments de difficulté, de langueur, de douleur pour que la vie vaille la peine d'être vécue. Puis les ténèbres se sont abattu, l'espoir à failli s’éteindre, flammèche fragile et il avait eu confirmation de sa survit, de ses blessures, autant physique que psychique et pourtant...pourtant il avait remercié Dieu en pleurant, à genoux, devant ce crucifix immense, d'avoir épargné cet humain en particulier.

Et c'est ainsi qu'il s'était retrouvé ici, le rose aux joues, la respiration profonde, les pensées volant tel un essaim d'oiseau, touchant réellement pour la première fois cet homme avec toute la douceur, la patiente, l'amour qu'il pouvait ressentir pour lui. Il avait demandé avec une voix pleine de tremolo, d'incertitude, de doute, si il lui faisait mal, si il était assez doux et son regard aussi doux que le baiser d'un rayon de soleil lui avait répondu dans un sourire, le faisant rougir de plus belle, lui, le pauvre garçon, l'ingénu, l'innocent qui ne connaissait rien aux méandres du cœur et de l'amour humain.

Il avait bien sur tenté de garder contenance, de parler avec une voix posé qui s'était révélé aussi vaillante que celle d'un adolescent alors qu'il proposait de bander le torse de l'homme, de finir de le soigner, priant avec sincérité pour qu'il ne remarque pas l'émoi qui le prenait et qui déformait en l'instant son pantalon. Pourtant, alors que celui ci acceptait, posant pied à terre, dévoilant son corps, le regard du prêtre ne pu qu'être happé par le blancheur du sous vêtement et...la forme, longue, épaisse, qui transparaisse et qui le fit déglutir alors que, se rendant compte qu'il observait cela avec les yeux du vice et de la luxure il relevait rapidement les yeux vers lui...Jacob qui lui posa une question...des plus dangereuse...

Comment, vous demandais je, un moment peut il durer éternellement ? Comment le bonheur peut il subsister à travers la noirceur de la nuit ? Il peut durer grâce à l'amour, car l'amour est beauté, l'amour est pure. Il ne prête pas attention à ce que le monde et la société peut trouver choquant. Il se contente de s'écouler, comme une rivière dans l'âme de celui qu'il fait vibrer. Il protège, abrite, persiste et fait de celui qui le ressent un être accompli.

C'est en cette pensée que Léopold combla l'espace entre ses lèvres et celles de celui, qu'il acceptais pour quelques instant de s'avouer, aimait. Embrassant avec tout ce que son cœur peut se gonfler de sentiments cet homme, oubliant les pansements, oubliant ses douleurs. Il se contenta se saisir son visage, se révélant lentement pour l'allonger de la force de son corps dans les draps de ce lit qui serait pour le temps d'un battement de cœur le leur. Rompant avec douceur le baiser, il caressant les boucles délicates de cet homme qu'il tenait contre lui, l'observant droit dans les yeux, malgré ses joues rosit.

« Je...je vous aime Jacob. Et que Dieu me vienne en aide mais j'ai de bien impurs pensées à votre endroit...je ne sais si je saurai repousser le démon de la luxure bien longtemps... »



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Jacob Evans
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Message() / Mar 21 Juin - 19:56
Jacob Evans
It's when I'm about to die that you come back
ou comment les sentiments reviennent à la surface

Dire que l'objet de notre séparation était un étage plus bas entrain de s'occuper de sa progéniture, ne nous torturait point. En ces quelques instants, moi, Jacob Evans, je vivais pleinement les sentiments qui s'étaient enfouis en mon être depuis quatres années déjà. Je ne survivais plus. Je vivais, respirais à plein poumons. Moi que la mort avait caressé la joue, je me retrouvais à échanger des baisers de plus en plus sincères avec celui qui se trouvait à présent contre ma peau.

J'avais essayé de calmer nos ardeurs avec quelques soins. Pour qu'il ne regrette en aucun cas d'être venu me voir. Pour qu'il ne regrette en aucun cas nos échanges passionnées, nos baisers d'ivresse. Tel un bon vin de la cave de sa majesté, je ne pouvais m'empêcher de me délecter du regard, des lèvres, de la peau de Léopold.

Après quelques soins sur le haut de mon corps, mon beau-frère me propose alors de m'occuper de mon torse. Je m'exécute, m'asseyant à ses cotés. Mais le fait est là. Nos protubérances sont présentes, bouffant nos deux bas. Je lui demande innocemment si un baiser est possible pour m'empêcher de penser à la douleur. Je ne pensais pas que cela serait un déclencheur pour Howley. Celui-ci m'embrasse alors avec une fougue encore plus forte que notre premier baiser de retrouvailles. Un petit gémissement de surprise et de satisfaction s'échappe de mes lèvres.

Je me retrouve alors allongé sur le lit, dominer par l'homme qui m'avait rendu visite. Je ne peux m'empêcher de l'entourer de mes bras, avant qu'il n'interrompe notre échange pour caresser mes boucles, tout en m'avouant ses sentiments.

- Je vous aime aussi Leopold, ne vous en faites pas pour cela. Dieu nous protège. Il nous a toujours protégé, je le sais. Alors cédons ensemble. Cela restera entre nous et le Seigneur.


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Message() / Dim 26 Juin - 21:27
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Pourquoi faut il un drame pour
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Message() / Ven 1 Juil - 18:45
Jacob Evans
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Message() / Mar 5 Juil - 21:55
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Message() / Ven 29 Juil - 21:45
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Message() / Dim 14 Aoû - 19:35
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Message() / Lun 15 Aoû - 19:52
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Message() / Mer 31 Aoû - 21:32
Léopold Howley

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Message() / Sam 3 Sep - 23:23
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Message() / Lun 12 Sep - 1:03
Léopold Howley

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