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Les Chroniques de Londres
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Il y a un début à toutes choses

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Message() / Jeu 21 Avr - 22:22
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Été 1807

Nous étions dans le Cambridgeshire pour la saison estivale. Sur ordre du médecin mon père nous avait conduit toute la famille chez notre tante Mary à la campagne. En effet notre mère à depuis quelque temps commencer à avoir une vilaine toux et selon son médecin l'air de la campagne lui sera des plus bénéfique.

J'ai connu mieux comme vacances, tante Mary étant une veuve austère qui aime l'ordre, la propreté et la discipline. Nous n'avions d'autres choix que de marcher droit, mais nous ne manquions de rien et elle était aux petits soins avec nous tous. Il faut dire que tante Mary à toujours été bienveillante et dévouée vis-à-vis sa petite sœur, notre mère. Un cœur d'or que des années de mariage avec un colonel ultra rigide sont venus dissimuler sous une épaisse couche de principes et de protocoles.

J'aurais bien aimé faire comme notre père et rester à Londres, mais non!!! Il faut croire que d'avoir le désir de courtiser une très jolie rouquine n'est pas assez important. Hélas au lieu de ça, je dois veiller à ce que mes frères ne fassent pas de bêtises et que je sois d'une quelconque aide pour que ma mère puisse récupérer tranquillement. Si au moins il n'y avait pas cette petite mijaurée, cette… cette lavandière… Peut-être que les choses iraient mieux. Ce qu'elle peut-être exaspérante par moment, toujours à me jouer de vilains tours depuis mon arrivé ici.

Ce matin fût la goutte qui fit débordé le vase. La chipie a osé coudre toutes mes poches de mes deux habits. Deux habits neufs de surcroît, comment a-t-elle pu se permettre cet affront? Si je lui mets la main au collet je vais lui passer l'envie de recommencer. Elle va savoir qui je suis… garantie!!!! Grrr!!! Je lança les vêtements sur le lit et je me remis en chasse de quelque chose de convenable pour la journée.

Je finalisa rapidement ma toilette et je m'apprêtais à ramasser mes habits pour les retourner chez la lavandière, lorsque j'entendis quelqu'un toquer à la porte. Le majordome alla ouvrir et c'est alors que je reconnus cette toute petite voix de fillette de 12 ans. Arya!!! Cette petite peste se présentait donc directement à moi. Voilà qui est de mieux en mieux, je n'aurai pas besoin de me rendre à elle. Je dévala promptement les escaliers, mes habits en main et je vins rapidement prendre le relais de ce bon vieux Sam.

"Mademoiselle Arya puis-je vous demander qu'elle est cette plaisanterie stupide."

Avais-je dis d'un ton condescendant et très hautain, le regard des plus noir tout en lui pointant mes poches cousus et inutilisables.
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Elea Leveson-Gower
Elea Leveson-Gower
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Message() / Jeu 2 Juin - 23:17
Elea Leveson-Gower


IL Y A UN DÉBUT A TOUTE CHOSE.



1807, cambridgeshire

Ce jour d'automne était clair et la forêt toute proche, non encore dépouillée de ses feuilles, déroulait sur le ciel ses frondaisons rouillées. En passant devant la grille du Manoir, Arya se pencha pour essayer d'apercevoir au bout de l'allée de marronniers, la vision élégante du ravissant édifice. Après tout il ne lui était jamais donné de passer par cette entrée là qui était réservée à un autre style de visite qu'une jeune lavandière au panier chargé de linge fraîchement lavé...
Arya posa la lourde panière parterre et écarta une mèche brune et bouclée qui s'était échappé du fichu qui tortillait savamment ses cheveux afin de les maintenir hors de ses yeux. En théorie... C'était qu'elle s'était fort acharnée à sa tache au lavoir la veille tant elle avait peinée à récupérer une tache sur une des chemises de la maîtresse de maison...
Ses bras quelque peu reposés, elle récupéra sa charge et fit le tour du petit parc du manoir afin de rejoindre un portillon de bois réservé aux allés et venues de la domesticité. Cette façade là de la maison, elle la connaissait par cœur à force d'y venir.

La demeure de la Dame qui vivait ici n'avait rien à avoir avec le grandiose de Longstow Hall où vivait son père, mais elle était malgré tout plutôt charmante et avec la lumière montante du soleil et la brume de la rosée matinale qui survolait les brins d'herbes, elle semblait dormir dans le mystère de son parc.
Arya grimpa les quelques marches qui menaient à la porte et frappa à la porte avant de détendre ses articulations endolories. Cette maison là n'était pas tout près et ce matin sa mère était trop épuisée pour l'accompagner. Arya avait préféré la laisser dormir et sortir discrètement afin de livrer seule leur travail du jour, ce qui devenait de plus en plus fréquent...

- Arya, la salua poliment Sam. Voici pour toi.

La jeune fille tendit sa main afin de prendre l'argent de son labeur qu'elle glissa dans son tablier et sourit au domestique afin de le remercier. Elle allait se baisser afin de lui donner la panière en osier pleine du linge de la maisonnée d'avantage qu'à son habitude, puisque Madame visiblement recevait, lorsqu'un bruit sourd et empressé raisonna depuis ce qu'elle devinait être un escalier en bois.
Lorsqu'elle vit apparaitre le jeune maître dans l'embrasure de la porte, elle pinça ses lèvres mais s'efforça de ne pas ciller. Il était bien plus grand qu'elle mais elle ne voulait pas le laisser s'imaginer qu'il l'impressionnait.

- Mademoiselle Arya puis-je vous demander quelle est cette plaisanterie stupide ?

L'adolescente baissa ses grands yeux bleus sur les vêtements qu'il tenait dans ses bras et peina à retenir un petit gloussement amusé qui se devina à la commissure de ses lèvres qui se retroussèrent malgré elle.
Ce que c'était que cette plaisanterie ? Et bien exactement ce qu'il méritait ! Ca lui apprendrait à être aussi condescendant et prétentieux ! A regarder de haut et dédaigner sa mère. Elle n'oubliait pas l'attitude qu'il avait arboré face à Daphné Harrington. Si ça avait été elle sa cible elle serait passée outre. Mais elle ne supportait pas qu'il s'en soit pris à sa maman. Elle était tout pour elle. Et elle était la meilleure personne au monde. Elle travaillait si dur et se démenait tant pour elle...
Alors lorsque Adam s'était permis de mal lui parler, la rabrouant si grossièrement en prétendant qu'elle avait mal raccommodé un des ses vêtements, Arya avait voulu s'interposer et avait même osé un pas vers lui mais Daphné l'avait arrêtée d'une mais discrète et prit la critique en promettant d'arranger cela pour la prochaine livraison de linge propre.

Arya lui avait demandé sur le chemin du retour pourquoi elle ne s'était pas défendue. Elle était en droit de le faire après tout ! Car elle avait très bien travaillé, quoique ce paon enfariné prétendait ! Sa mère lui avait expliqué que c'étaient ces personnes qui leur permettaient de vivre et que parfois il fallait donc savoir se taire et prendre la faute afin de ne pas perdre un client. Elle avait même défendu le bourgeois et ses semblables, disant à sa fille qu'ils ne pouvaient parfois pas s'empêcher d'être ainsi. Ils grandissaient habitués à être servis ce qui pouvait les rendre quelque peu rigides.
Du haut de ses 12 ans, Arya n'avait pas trouvé ça juste ! Habitués à être servies ou non ça n'expliquait pas qu'on puisse se montrer aussi odieux ! Elle entendait encore son rire narquois alors qu'il s'esclaffait avec un autre garçon de son âge qui avait cherché à toucher ses cheveux bouclés. Arya s'était dégagée avec un regard flamboyant de cette main impromptue et rapprochée de sa mère.

Une fois rentrée à la petite maison où elle vivait avec Daphné, la demoiselle avait peiné à décolérer. La frustration avait éteint son cœur durant de longues heures, jusqu'à ce que finalement elle ne prenne l'habit d'Adam, une aiguille et du fil !
Elle ne pouvait pas lui crier dessus ou le confronter ouvertement quant à ce qu'elle lui reprochait, mais elle avait d'autres moyens de lui faire payer son mauvais comportement. Elle avait cousu l'intérieur de toutes ses poches !
Elle ne s'était cela dit pas attendue à ce qu'il découvre la plaisanterie si vite, ni à ce qu'il la confronte à ce sujet...  

- Je ne vois pas de quoi vous voulez parlez, Sir... répondit-elle de son air le plus innocent. Bonne journée à vous !

Elle inclina son visage juvénile afin de le saluer sans toutefois baisser son regard face à lui puis tourna les talons prestement. Mieux valait qu'elle file avant qu'il découvre que dans la panière du jour, elle avait bien réparé ses ourlets mais elle y avait inséré également quelques petits cailloux...


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Message() / Mar 23 Aoû - 20:22
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Adam
Rose


Il y a un début à toutes choses

Je la toisa de toute ma hauteur, cherchant à la confronter et à savoir le pourquoi de cette plaisanterie. Mais je vis la fillette prendre un air des plus innocents et feindre de ne pas comprendre. Je dis bien feindre, car je l'avais bien vu ce petit sourire narquois et moqueur. La gamine se félicitait donc secrètement de son forfait, mais bien évidemment elle n'osera pas l'avouer… grrr soit, si elle souhaite agir dans l'ombre, alors dans l'ombre j'irai, afin d'avoir des explications. 


J'ai toujours été ainsi depuis mon plus jeune âge, un téméraire prêt à défier quiconque l'irrite, même mon père pour son plus grand déplaisir d'ailleurs. Deux caractères semblables selon mère, deux coqs dans la même basse-cour comme elle se plaît à nous le rappeler occasionnellement. Je connais ma place et je n'irai jamais contredire mon père en public, sauf que parfois dans l'intimité du logis, c'est plus fort que moi on m'entends et là cette gamine va m'entendre c'est garantie.


Laissant Arya filer, je tourna simplement les talons et je me dépêcha d'aller au dehors afin d'attendre la jeune demoiselle au détour du chemin. Comme le sentier des domestiques faisait le tour de la propriété il me fût aisé, en passant par la grande porte avant, de la devancer et d'aller l'attendre sur la route Mcpherson. Celle-ci avait le loisir de contourner les champs et le petit boisé juste avant d'atteindre les prochaines habitations. L'endroit idéal pour régler nos comptes, elle et moi, loin de tout. Rien de bien méchant, juste une petite mise au point…


M'installant au pied d'un majestueux chêne, je me mis à couvert tout en épiant la venue de ma proie. Lorsque celle-ci fut finalement en vue, je sortis de ma cachette et je me plaça droit devant elle, la fusillant du regard.  


"Maintenant que nous sommes seuls tous les deux, tu peux m'expliquer?"

@Arya Harrington

Codage par Libella sur Graphiorum


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Elea Leveson-Gower
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Message() / Sam 10 Sep - 20:39
Elea Leveson-Gower


IL Y A UN DÉBUT A TOUTE CHOSE.



1807, cambridgeshire

Arya pressa le pas et s'efforça de ne pas se retourner. Elle sentait le regard du jeune maître dans sur son dos mais elle était fière de son petit effet et ne voulait pas le gâcher en trébuchant parce qu'elle ne regarderait pas où elle allait. Il l'avait bien cherché de toute façon ! Il avait le culot de lui demander quelle était cette plaisanterie ? Et bien qu'il cherche un peu voilà ! Il ne devait pas tellement avoir autre chose à faire de toute façon.
A quoi ça occupait ses journées un garçon comme lui ? La jeune fille regarda la maison à travers les arbres qui la voilaient désormais. Il n'habitait pas ici. Il était en visite chez Madame. Que pouvait-il bien y avoir à faire dans cette grande maison ? C'était plus petit que Longstowe Hall où vivait son père le Comte de Cambridge qui ignorait tout de son existence. Bien plus petit même. Et excentré dans la compagne. Est-ce qu'il chassait peut-être ? Ou se promenait à cheval ? Elle n'avait pas vu d'écurie au cottage. Peut-être était-elle en retrait. Ou peut-être qu'il n'y en avait juste pas et que pour voyager il fallait faire appel au cocher du village le plus proche.
Arya était curieuse de la vie que menaient les gens plus fortunés qu'elle. C'était une des raisons pour lesquelles elle aimait bien accompagner sa mère sur ses tournés. Elle entrait sur de beaux et grands domaines qui l'émerveillaient toujours. Certes toujours par l'entrée réservée à la domesticité, mais tout de même ! Elle aimait entrevoir à travers les embrasure de portes ce monde qui lui était inconnu et dont elle était incroyablement avide d'en connaître plus. Elle avait l'impression de glaner quelques petits morceaux de la vie que pouvait avoir son père dans son si joli château. Quelque part ainsi, elle avait la sensation d'un peu plus en savoir sur lui. Elle pouvait d'avantage l'imaginer évoluer dans ses salons luxueux.

Au détour du chemin, l'adolescente cueillit distraitement quelques feuilles qu'elle vola à une branche tendue vers elle et dépiauta les nervures de leur verdure entre ses doigts graciles, son regard perdu dans les profondeurs de son imagination. Elle fredonnait tout en parcourant le chemin de terre. Elle s'imaginait remonter la grande allée de Longstowe Hall qu'elle avait eut la chance de voir de loin un jour depuis l'autre côté du lac. Lorsque sa mère lui avait dit que c'était là que vivait son père, elle n'en avait pas cru ses yeux. On aurait dit le château sorti d'une fable merveilleuse.

Sa rêverie prit pourtant vite fin lorsqu'une silhouette de haute stature lui sauta au devant sans prévenir. Arya poussa un petit cri surpris et recula d'un pas, manquant tomber à la renverse. Le souffle court, elle détailla le malotru et le reconnu instantanément.
Evidemment !
Qu'est-ce qu'il faisait donc là ? Et comment diable était-il arrivé ici si vite ? La petite demoiselle regarda par dessus son épaule afin d'évaluer la distance de la demeure qu'elle venait de quitter au croisement de cette route. Avait-il couru ?

- Vous m'avez fait peur ! Vous expliquer quoi ? Laissez moi passer !

Elle tenta de le contourner, mais il était imposant et ne semblait pas vouloir bouger. Arya leva ses grands yeux clairs sur lui. Bon sang ce qu'il était grand ! Elle ne se laissa pourtant pas démonter et affirma son ton de son mieux :

- Laissez moi passer je dois rentrer ! Maman m'attend !

Et elle devait sûrement s'inquiéter... Arya ne savait pas bien écrire et le papier coûtait cher. L'encre plus encore Par conséquent elle n'avait pu laisser de message à sa mère l'informant qu'elle était partie livrer le linge. Elle espérait que le fait que le panier ait disparu suffirait à lui indiquer où elle se trouvait mais Arya savait que malgré tout, Daphné ne serait pas ravie que sa fille soit partie seule sur les chemins...


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