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Les Chroniques de Londres
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Can we make a pact? {Ft. Arielle}

Aidan Percy
Aidan Percy
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Message() / Dim 20 Mar - 19:40
Aidan Percy
Can we make a pact?@Arielle Seymour


Si nous avions été quelques semaines plus tôt, je me serais demandé si je n'avais pas perdu la tête. Aujourd'hui, c'était une question évidente à mes yeux: il fallait que je me lance. C'est pourtant avec contenance que je mettais un pied devant l'autre en direction de la maison de la famille Seymour.

Cet acte; il tournait dans ma tête depuis plusieurs jours. Devais-je vraiment m'abaisser à cela pour pouvoir ne serait-ce que partager plus d'instants en compagnie de cette demoiselle à l'esprit critique si délicieux? Car, concrètement, ce n'était que pour cela que j'avais fait envoyer des fleurs dans lesquelles il y avait une énigme à résoudre. Que j'avais questionné certaines de mes connaissances pour en apprendre plus sur cette famille et surtout sur la jeune Lady. Que j'avais discuté de longues heures avec ma tante pour savoir ce qui serait convenable de faire pour convaincre la mère et avoir les faveurs de la famille.

Il y avait quelque chose en la jeune Lady Seymour qui m'intriguait. Quelque chose de nouveau qu'aucune jeune femme n'avait pu contracter en ma personne. Un intérêt grandissant chaque jour de plus en plus. Loin de là l'intérêt galant ou le désir intense que pouvait avoir des milliers de soupirants à son égard. Non, c'était...autre chose. Une chose qui me faisait écrire, fumer, boire. Mais surtout me demander comment cette si charmante et délicate jeune femme pourrait avoir la chance d'être dans une situation autre que la sienne. Une situation où la femme serait l'égale de l'homme, où elle pourrait donner son avis et ne pas se contenter de la politesse si plaisante soit-elle.

J'avais demandé audience dans l'après-midi et c'est avec un présent que j'étais arrivé. Un présent qui je l'espérais, lui mettrait la puce à l'oreille sur mes intentions. Je savais que la mère, si chaleureuse soit-elle, resterait dans les environs, alors autant me faire bien voir, malgré mon statut...

Et au final, me voilà quelques minutes plus tard à présenter mes hommages à la famille et à celle...que je voulais épouser.

- Lady Seymour, j'ai pensé que ce présent en plus de ces quelques fleurs, vous ferait plaisir.


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Arielle Percy
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Message() / Jeu 24 Mar - 0:05
Arielle Percy


"Let the game begin!"

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Le salon des Seymour, un lieu que je connais plus que je ne le souhaiterais en cet instant. Endroit privilégié pour les rencontres, les réception,s là ou la famille se rejoins lorsque nous sommes sur le point d'avoir un convive. Et quels convives nous avons ces derniers temps. A croire que la maison ne désemplit jamais, que le monde ne tourne qu'autour de cette saison mondaine, que les messieurs n'ont rien de mieux à faire que d’être oisif et se promener de maison en maison, cherchant la meilleure demoiselle à mariée.J'avais eu, comme peu de demoiselle de la saison, un mot, compliment de la reine à ma présentation. J'étais la fille d'un des Duc les mieux vu de la société et si j'en croyais mère, ma réputation n'étais plus à faire, sans compter mon acceptation au club des Shining girl. Autant de petites choses qui avaient fait de moi une de ces demoiselles à acquérir, non par amour, mais par défi, par plaisir de la victoire, par volonté de dire, c'est moi, qui ai gagné.

Mère était ravie de me voir si populaire. J'avais reçu fleurs, chocolat, bijoux, poèmes et morceaux de musiques composés en ode à ma beauté. Dieu que tout cela pouvait être pathétique et triste. Pourtant, j'avais criée haut et fort que je me fichais des titres. Quoique cela avait attiré certains hommes que je ne me serai jamais attendu à voir en ce lieu en d'autres circonstances. J'étais, fatiguée de tout cela. De cette saison ou les faux semblant et les mensonges ne cessaient de s’accroître. De ces hommes qui n'avaient aucun intérêt pour moi, mais pour mon titre, ma fortune, ma réputation.  J'étais un trophée, une marchandise et si je souriais, si je riais, en mon âme intérieur je me sentais mourir à petit feu. J'avais beau avoir obtenu de mon père un accord sur mes trois premières saisons, je doutais fortement d'être mariée à la première et pour les autres. Si les prétendants sont aussi fades que ceux de cette saison, alors que Dieu me garde. Pourtant, dans cet océan d'ennui, de platitude et de faux semblant, il y avait eu, une lumière, rapidement éteinte, emportée par la mort et aujourd'hui, alors que je me demande si je pourrais de nouveau rencontrer un gentleman ayant autant d'intérêt que celui qui fut emporter par le destin, j'avais trouvé, une sorte...D’énergumène.
Il ne répondait pas aux codes de la bonne société, du moins, pas comme on s'y attends. Il dissertais, débattais, avouer ses faiblesses et surtout, il jouait. Il jouait un jeu dangereux, mais que je sois renvoyée de la bonne société si j'osais dire que cela ne m'amusait pas.
Tout avait commencé par un tableau et un musée, avant de s'étendre à un bouquet. Un bouquet magnifique composé d'Acanthe, de Camélias et d’Hellébore blanche. Mère s'était enthousiasmée face à ce bouquet, elle qui adore tant le langage des fleurs. Après tout, l’hellébore n'est elle pas signe d'une promesse de mariage ? Pourtant son large sourire s'était dégonflé lorsqu'elle avait lu la carte en provenance du comte de Northumberland. Le bâtard comme certains aiment à l'appeler. Pour moi, c'était Lord Percy. Et J'avais plus qu'apprécier le message caché dans sa carte...et son bouquet. Néanmoins, je m'interrogeais sur ce qu'il avait caché. Sur cette phrase, cette énigme que tout cela formé.
Il m'avait fallut plusieurs heures pour trouver toutes les lettres, puis les assemblées sans qu'on ne me repère et quand j'y étais parvenu, cela ressemblait à une phrase digne d'un pamphlet sur l'égalité. Gloire à la femme, associons nous pour l'égalité. Voila qui était on ne peut moins commun. Sans compter sa demande à mon père pour venir me faire la cours lors des rencontre des prétendants. Aucun autre homme ne l'avais fait, ils s'étaient juste présentés au petit salon, certain de leur droits quand celui ci...prenait en compte mes possibles souhaits.
Alors le jour venu et malgré le fait que mère ne comprenait pas le choix de mon père protestant avec ses si amusant

« Hyppolite très cher ! »

Nous nous étions préparés à recevoir le Comte de Northumberland. J'avais pour ce jour passé une robe d'azur aux manches de dentelles. La broche offerte par le Baron du Cheshire ornait ma tenue et mes cheveux étaient travaillé en un chignon duquel s’échappée une longue mèche de cheveux mise en anglaise glissant le long de mon épaule jusqu'à ma poitrine. Je me trouvais élégante et...mère était satisfaite que je n'en ai point trop fait. Patientant donc avec tranquillité au petit salon, tendant de broder pour m'occuper l'espirt, j'attendais que sonne l'horloge et que, comme je l'avais deviner à ce tic qu'il avait de lire sa montre, il apparaisse sur le pas de la porte, présenté par Winston, notre majordome

Comme tout gentleman, il salua d'abord ma mère qui me servait de chaperon et ma sœur qui lisais un peu plus loin. Le reste de la famille était occupée à autre chose que me regardait compter fleurette avec la moitié des hommes bien né de la ville. Bien sur, il me salua, son sourire charmeur alors qu'il m'offrait des fleurs et une petite boite que je pris avec douceur, laissant Winston récupéré les fleurs pour les mettre en vase.

« C'est fort aimable de votre part Lord Percy. Mais que peut bien contenir cette boite ? Un bijou ? Un poème ? A moins que ce ne soit une étole ? »

Ouvrant avec lenteur le paquet, je soulevais le couvercle découvrant à ma grande surprise. Un livre. Voila bien la première fois que l'on m'offrait ce type de chose. Non que cela me déplaise mais...comment pouvait il savoir que cela me ferait bien plus plaisir que tout autre cadeau conventionnel ? Poussant un petit « oh », je laissais glisser mes doigts sur la couverture reliée, le prenant délicatement en main. Il semblait que ce soit l'un de ces romans ou une demoiselle finissait dans les bras d'un beau jeune homme. Bien plus le style d'Elizabeth que le mien, mais le geste...me touchait. Du moins, me toucha t il d'autant plus qu'ouvrant doucement l'ouvrage, je lu non pas le titre sur la couverture, mais un titre sur l'éducation et la force de la femme dans la société... monsieur était joueur. Si ce livre tombait entre les mains de ma mère ou ma sœur je serais dans de beaux draps et lui aussi. Mais...j'aimais l'audace et souris donc.

« C'est un merveilleux présent, je vous en remercie. Souhaiteriez vous du thé ou des biscuits avant de m'informer du pourquoi de cette entrevue ? »

Je la connaissais cette raison. Il voulait me courtiser, comme tant d'autres. Et si il espérait réussir, il faudrait qu'il se montre plus malin...ce qui était tout à fait possible au vue du présent qu'il venait de m'offrir...

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Message() / Ven 1 Avr - 14:34
Aidan Percy
Can we make a pact?@Arielle Seymour


Il est vrai que je n’avais pas l’habitude de ce genre de coutumes. À part Lady Sutton avec qui l’amitié et le respect était plus forte qu’autre chose, je ne m’étais jamais préparé à ce genre de choses. Je m’étais donc reporté sur la seule femme qui pouvait m’être d’une utilité grandiose: ma tante.

Bernice pouvait être aussi subtile que ma personne. Il était facile de voir par qui j’avais été élevé. Personne n’osait se confronter à elle et souvent, elle avait juste sur certains futures aventures entre deux personnes. Ses seuls conseils avaient été «  Soyez vous-même mon fils. Les femmes sont touchés par l’expression de votre vérité ». Ma vérité? J’étais un enfant perdu qui avait bataillé par son intelligence, afin de se faire reconnaitre de ses paires. J’étais un soldat qui s’était battu pour son pays. J’étais un homme de la lune qui était intéressé par la force du soleil.

Et en parlant de soleil, Bernice m’avait aidé sur ce point. Vous rappelez-vous cet échange que j’avais eu avec la Lady indirectement? Quand les vieilles commères avaient évoqués son costume? Elle était la Lady Sun, j’étais le Lord Moon. Des noms qui se trouvaient finalement sur la fausse couverture du livre. Serait-elle assez maligne pour le remarquer?

11h. Le majordome s’avance, je le suis, malgré le regard de quelques femmes de chambres. Je sais que je ne suis pas supposé être là. Après tout, qu’est-ce qu’un compte irait fait chez un Duc? J’avais très peu de chance dans mon projet, mais j’étais déterminé, comme mon père et mon frère l’avaient toujours été. Une caractéristique des Percy. Je salue mère et soeur qui semblent peu intéressé ou plutôt légèrement indignée de ma présence. Les fleurs sont une couplage de Tournesol et de Lys. L’association liée au soleil et la lune.

Je me retrouvais finalement proche de Lady Arielle, lui offrant l’un des objets de ma venue.

« Je vous laisse le découvrir, mylady. »

Je reste silencieux et sa réaction ne m’étonne pas. Qui offrirait un livre à une demoiselle? Personne. Et pourtant, l’attention qu’elle y portait, me faisait deviner son intérêt et sa joie. La couverture pouvait finalement lui ramener quelques souvenirs et surtout lui donner la réponse qu’elle attendait depuis notre échange au musée.

«  Une tasse de thé me sied bien, je vous en remercie. »

Je reste silencieux quelques secondes, avant de me tourner vers elle. Mes iris se plongeant dans les siens, je ne peux nier les quelques frissons qui parcourent mon corps. Mais là n’est pas le sujet.

«  À vrai dire, l’évocation de votre costume au bal m’a fait pensé à cette couverture. Ma tante et moi-même l’avions beaucoup apprécié, comme vous le savez. Et je pense que vous avez à présent la réponse à votre question de l’autre jour.»

Silence. Le temps de la laisser comprendre.

« Lady Sutton m’a informé que vous êtes très occupée, mais je souhaitais tout de même vous présenter mes hommages. Je souhaitais également me proposer de vous accompagner pour vos prochaines sorties culturelles, afin de continuer nos discussions. Si vous et votre famille n’y voient aucun inconvénient. »



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Message() / Jeu 7 Avr - 14:57
Arielle Percy


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Un livre. Un présent des moins commun pour une rencontre galante tel que celle ci. Pourtant, j'en avais vu défilé des prétendants. Non que je sois blasée, mais peut être fatiguée, de voir ces messieurs venir ou revenir. Amener des bouquets de fleurs, des sucreries, pâtisseries, lire des poèmes, chercher à me flatter, à me faire croire qu'ils s'intéressent à moi. Néanmoins, je ne suis point si idiote que cela. J'ai depuis longtemps compris que ces messieurs n'en ont que faire de ce que je pense, de qui je suis, de ce que j'aime. Les questions restent toujours les même. Comment se déroule la saison. Le temps est beau, la musique, les arts, les bals et bien sur les espoirs. Vivre en campagne ou en ville, avoir des enfants, combien. Bien évidemment tout cela n'est pas si explicite, ils sont vraiment bon pour jouer sur les mots et cacher leurs véritables intentions. Mais je ne suis pas dupe. Ils cherchent une épouse. Une femme affable qui leur fera des héritiers et n'osera jamais oser la voix, leur dire non. Juste être là, tel un magnifique vase, un agrément à leur maison, leur famille.

Alors recevoir un livre, même sous couvert d'un conte rappelant ce tableau que nous avions été observé il y a quelques jours a Vauxhall était un chose surprenante et intrigante. Sans Conteste ce qui se trouvais sous la couverture l'étais bien plus puisque celle ci n'était qu'un leurre. A se demander comment il avait réussi à obtenir ce genre de choses. Pourtant, j'étais des plus curieuse et intriguée par celui ci et il me fallut quelques instants pour parvenir à décrocher mon regard de ses pages, offrant un sourire ravi au comte qui du, à n'en point douter faire rouler des yeux ma mère. Il n'y avait eu que très peu d'hommes qui avaient eu ce sourire. Ils se comptaient sur les doigts d'une main et deux d'entre eux était depuis longtemps relégué au statut d'ami. Alors me voir ainsi sourire à un homme qui n'avait, selon elle, de noble que son titre devait l'agacer. Mais qu'importe, elle me connaissait assez maintenant pour savoir que ce genre de choses...

Refermant avec délicatesse la couverture du livre, laissant glisser la pulpe de mes doigts sur le titre, je propose au Comte une tasse de thé, quelques biscuits. Des choses que chaque personne entrant ici se voit proposer pour peu qu'il ai un peu de conversation et souhaite continuer notre entretien. Versant avec délicatesse le breuvage dans une tasse rappelant un fleur en pleine éclosion, je posais les questions habituelle, sur le sucre, la crème, le citron, avant de tendre la soucoupe et sa tasse à l'homme, nos regards se croisant le temps d'une seconde, avant qu'ils ne se détournent et que la conversation puisse reprendre délicatement.

Il me parla du bal costumé du week-end précédent, de son appréciation et d'une réponse à une question. Si je n'avais point oublié que ce monsieur était friand d'énigme et de logique, je me serai posé plus de question, mais sur l'instant, cette réponse ne me sauter pas aux yeux. Pas plus que je n'avais souvenir de la question pour être franche. Je me contentais donc de sourire un instant, aimable, prête à répondre à son compliment avec déférence pour lui rappeler que je n'avais toujours aucune idée de son costume quand la réponse me frappa...et engendra en mon esprit bien plus de questions. Néanmoins, je ne dit rien, sur l'instant, préférant savourer une gorgée de thé, le laissant se poser la question de ma réponse, mais...il repris. Avait il peur des silences ?

Il me parla d'Apolline ce qui me surpris un instant et m'ennuya quelque peu. Écoutant néanmoins sa proposition, je déposais avec délicatesse ma soucoupe et sa tasse sur la table basse, reprenant mon sourire de jeune fille bien élevée.

« Ainsi donc vous avez pris nouvelles de mes occupations auprès d'une de mes amies les plus chères. Aviez vous si peur de mon refus pour ne point venir m'en parler de prime abord ? »

Je mentirais si je disais que je ne trouvais pas cela étrange ou mal avisé de sa part d'avoir osé me parler de cela. Mais je continuais néanmoins.

« Quant à votre délicate proposition, j'en serai fort aise, si, bien évidement ma famille y donne sa bénédiction. J'ai cru entendre que les jardins étaient des plus magnifique en ce moment. Aimez vous les fleurs Mylord ? J'ai pour ma part une certaine affection pour les myosotis et les violettes, bien qu'elles ne soient pas mes fleurs favorite. »

Une discussion banale, sur les fleurs. Voila qui devrait suffire à perdre mère. Elle ne pensera pas qu'il y a sous entendu et parler de composition florale pour une demoiselle est tout ce qu'il y a de plus honorable. Néanmoins, si ce que j'avais compris était...correct. Cela signifiais que ce monsieur était l'homme au masque à corne qui m'avait suivi du regard durant le bal, pour une raison qui m'étais inconnue et qui, alors que j'avais tenté de m'approcher de lui pour une danse fleuri m'avait présenté un myosotis, quand j'avais une violette. La question restait de savoir pourquoi, il était si curieux de ma personne.

Replaçant délicatement une mèche de mes cheveux, je l'observais, toujours avec ce léger sourire.

« Parlez moi donc de vous mylord. Il me semble que vous êtes en ce lieu pour que nous fassions connaissance et je serai curieuse d'en apprendre plus sur votre personne. »

Mère tique légèrement. J'ai été trop direct, qu'importe. L'homme m'intriguait et je comptais bien avoir ma curiosité satisfaite.

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Message() / Dim 17 Avr - 19:04
Aidan Percy
Can we make a pact?@Arielle Seymour


Si Angie me voyait ici….Elle serait étonnée que je vienne faire la cour à une demoiselle de si haute prestance. Et de telle façon. Il faut dire que j’étais à la fois stratège et maladroit dans mes actions. Parfois un peu trop honnête. À vrai dire, je ne savais pas séduire les femmes. Enfin, pas de la façon dont le voulait la société. J’étais plutôt du genre à rejoindre la couche des plus belles créatures du bas monde. Pour quelques pièces, elles faisaient ce que vous vouliez. Je n’avais nullement eu envie d’être classique et de me voir mêler à ces autres hommes si distingués. Je voulais que Lady Seymour comprenne ma venue et mon intention. Bien que je souhaitais contenter ma tante dans un mariage des plus convenable pour trouver une comtesse digne de ce nom, il y avait quelque chose chez cette Lady qui dépassait tout ce que je pensais. Et il avait suffit d’une entre-vue.

Son regard…Je ne me lassais de ces yeux interdits, de ces cheveux roux si bien coiffés. De cet air espiègle qui se cachait derrière une politesse retenue. La voir caresser mon présent me faisait intérieurement plaisir, bien que je ne veuille le montrer. Elle finit par me servir une tasse de thé et je me surprends à apprécier son parfum. Nos regards se croisent. Je ressens un frisson parcourir mon corps, avant que nos pupilles ne se détache et que j’enchaine sur le bal costumé. Peut-être fallait-il mieux que je fasse la conversation en effet. Elle m’offre un sourire, avant que je en continue en parlant de Lady Sutton. Les silences ne me terrifiaient pas tant, mais j’avais peur de perdre du temps. Elle me répond alors avec un sous-entendu que je comprends alors, avant d’enchainer sur ma proposition et les fleurs. Je ne peux m’empêcher d’exprimer un rire pour répondre à son affront.

- Ma chère, ne vous vexez point. Je ne voulais point être un autre parasite dans votre vie. Sans vouloir vous offensez, vous avez bien d’autres choses à faire que de recevoir des hommes dans votre salon. Tout comme votre mère.

J’offre un sourire simple à la duchesse qui semble intriguée de ma réponse. Aurais-je touché un point sensible?

- Et effectivement, les jardins sont incroyables. J’avoue ne pas avoir une affection particulière pour toutes les fleurs, mais ma très chère tante a de nombreuses violettes. Je les apprécie plus que je ne le pensais. Quand aux myosotis, ils sont des plus charmants en effet. Secrets, transparents…

Je repris une légère gorgée de thé, avant qu’elle ne m’interroge sur ma personne.

- Que voulez-vous savoir Lady Arielle? Je suis à votre disposition.




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Message() / Lun 18 Avr - 21:46
Arielle Percy


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Que dire des mots de ce monsieur ? J'en étais...surprise ? Oui. Choquée ? Pas a ce point. Amusée ? Très certainement. Il n'y avait que fort peu d'homme apte à répondre de la sorte à une demoiselle de bonne famille. Je le savais et n'en avait même aucun doute. Après tout, combien de bellâtre étaient venu en ces lieux en me parlant de fleurs, de poèmes, de choses anodines sans jamais oser me contrarier, aller dans le sens opposé au mien, tout ça pour essayer de gagner mes faveurs, ce qui, au final, ne s'était jamais passé. J'étais difficile, voir impossible selon mère. Pour ma part, je préférais dire que je savais exactement ce que je souhaitais et ce que ne souhaitais pas. En l'occurrence, devenir un bibelot de plus dans la collection d'un monsieur qui se lasserait bien vite de moi.
Pourtant, entendre que ce lord, ce comte s'est renseigné sur ma personne auprès d'une de mes amies ne met pas en joie, loin de là, mais je sais me contenir, faire comprendre de part quelques mots et regard mes intentions et sentiments, néanmoins, entendre le terme parasite, alors même que je prenais une gorgée de thé en ma tasse, failli me faire recracher le liquide. Merci mère de m'avoir enseigné les bonnes manières. J'avalais donc mon breuvage, mais avait clairement surpris ma mère à relever la tête, les yeux ronds en observant l'homme avec un certain choc. Si il avait marqué un point avec moi en m'amusant de la sorte, il venait d'en perdre une dizaine auprès de la duchesse.
Ce qui m'amusa le plus, je présume, fut la légèreté avec laquelle il poursuivit la conversation, parlant de violettes et de myosotis avec tant de légèreté que je ne savais pas vraiment si il avait compris la remarque que j'avais tenté de faire subtilement. Peut être étais ce trop subtil ?  Reposant avec délicatesse ma tasse de thé sur la table basse, cela m'évitera de m'étouffer avec son contenu, je reposais avec douceur mes mains sur mes genoux, souriant au Comte.

« Vous êtes fort aimable Mylord de penser à mon temps et mes occupations, pourtant il est dur de votre part de qualifier les autres gentlemen qui me font l'honneur de prendre du temps pour me visiter de parasites. »

Faisant une pause légère pour appuyer mes propos, observant l'homme droit dans les yeux, je tente de lui faire comprendre que ses mots furent trop dur et vit mère hocher légèrement de la tête. Pourtant...

« Néanmoins, je ne vous contredirez pas. »

Un nouveau regard de ma mère et je détourne le regard sur ma jupe, la lissant alors qu'elle n'en a clairement pas besoin, préférant demander à l'homme face à moi de me parler de lui. Sa réponse me laissa néanmoins...sans voix. N'était il pas censé être celui qui me faisait la cour ? Pourtant c'était à moi de poser des questions. Bien...puisque c'était ainsi. Je me redressais, légèrement, prête à poser mes questions. Mère détesterait cela mais qu'importe. Il voulait jouer, nous serions deux.

« Fort bien. En ce cas, avez vous hâte de vous marier ? Combien d'enfant voudriez vous ? Imaginons que l'un de vos fils ai de mauvaises manières que feriez vous ? Jouez vous d'un instrument ? Lisez vous ? Savez vous danser ? Quelle rôle comptez vous accorder à votre future épouse ? »

Je récupérais ma tasse, conscience de lui faire passer un entretien, mais j'avais moi même subit cette horreur face à certains messieurs et si ma mère se leva d'un coup pour m'interpellait de son

« Arielle Seymour ! »

Ma sœur pouffa de rire et j'observait notre bonne duchesse d'un air a la fois respectueux et téméraire.

« Qu'y a t il mère ? Le Comte a dit être à ma disposition. Je peux donc lui poser ces questions. Après tout, si il cherche une épouse, je cherche un mari ! »

Elle soupira, se pinçant l'arrête du nez alors que j'observais le Comte avec intérêt.

« Et bien mylord ? »

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Message() / Lun 23 Mai - 19:38
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Avais-je été plus que maladroit? Bien entendu. C’était Collin le digne séducteur. Dire qu’il y a peu, toutes les demoiselles rêvaient de l’avoir dans leur salon. Je n’étais que le demi-frère remplaçant. Ma situation n’était pas des plus plaisantes et cela se sentait dans le regard de la duchesse à nos cotés. Elle me voyait comme étant le reflet de ma réputation. Un batard d’une famille contre la royauté. Un rejeton sacrilège. Et pourtant, ce n’était pas son avis qui m’importait. Enfin si, mais ce n0était pas avec elle que je comptais me marier. C’était avec la sirène aux cheveux roux qui semblait troublée et amusée par mes propos. Je n’avais pas insisté sur les fleurs bien que j’avais compris son sous-entendu.

Elle me corrigea sur mes propos, avant de les soutenir dans un sens. Ses yeux dans les miens, je ne peux m’empêcher d’étirer un léger sourire.

- J’avoue être aller un peu fort, mais j’estime que nous n’avons pas à vous déranger. Tout comme la duchesse, qui doit elle aussi avoir d’autres choses à faire.

Je m’enfonce peut-être, mais tant pis. Puis nous passons aux questions cruciales et je semble troubler la jeune femme. Oui, mère m’a toujours dit qu’il fallait mieux laisser les femmes parler en premier. C’est comme ça qu’elle était tombée amoureuse de son mari. Une bien belle histoire.

Je n’ai pas le temps de répondre que la duchesse nous interrompt. Je mordille l’intérieur de ma joue pour ne pas rire. Je penche légèrement la tête quand elle me ré interroge.

- Eh bien, il est vrai que le mariage est un évènement que nous attendons tous. Bien que je prenne le temps pour que mes idéaux et ceux d’une éventuelle épouse soient accordés, je ne souhaiterai pas être en désaccord avec les valeurs de mon épousée. Pour les enfants, plus le nombre est élevé, plus l’amour sera diffus. J’avoue que l’idée d’une grande famille ne me déplait poin, mais seulement si ma femme est séduite à cette idée également. Si un de mes fils a des mauvaises manières, je tenterais de le raisonner avec une discussion en compagnie de sa mère. Les deux parents doivent prendre part à l’éducation. Je joue du piano depuis ma tendre enfance. J’avoue avoir lu surtout des classiques durant mon temps libre au front, mais actuellement, j’essaie de continuer à m’éduquer avec la grande bibliothèque familiale. Il me reste trois étagères sur les 50 que nous avons. Pour la danse, ma tante m’a éduquée à la plupart des danses de la cour.

Je marque une pause, avant de regarder la duchesse puis sa fille.

- Quand à ma future épouse, elle sera mon égale, ma compagnie de vie. Je ne compte pas prendre de décisions sans l’avis de ma future comtesse, comme je n’en prends pas sans l’aide de ma tante actuellement. Vous avez autant à dire que nous de part votre éducation.

J’observais ma montre pour calmer ma respiration. Je sentais les regards sur moi. Et je savais que cela risquait d’être long.


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Message() / Dim 29 Mai - 15:07
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Quel homme étrange que ce Lord Percy, un homme qui est tout en rudesse, angle, vérité et qui pourtant semble chercher une approbation, un moyen de plaire, de toucher le but, de gagner des points. N'est il pas venu avec une certaine préparation ? Je n'aurai jamais pensé pouvoir faire une telle impression à un monsieur, après tout, nous ne nous étions croiser qu'une seule et unique fois lors d'une de mes promenades au musée il y a quelques jours de cela. Certes, nous nous étions rencontré sous le couvert de l'anonymat lors d'un bal masqué, mais n'ayant échangé aucun mot, ni même partagé une danse, je ne pouvais décemment considérer cela comme une réelle rencontre.
Pourtant, il avait fait montre d'une certaine curiosité et de témérité à venir prendre des informations sur ma personne auprès de ma douce et délicate Apolline. Par ailleurs, il faudrait que je lui touche quelque mots à ce sujet. Bien que je ne doute en aucun cas qu'elle ai fait cela en toute gentillesse qu'elle est, je n'étais point le genre de dame qui appréciait que l'on cherche à me connaître par un intermédiaire. Il était bien trop facile par la suite de chercher à masquer la vérité, à jouer un rôle afin de m'atteindre et finalement, voir le masque tomber alors qu'il serait bien trop tard pour se rétracter.
Néanmoins, ses mots étaient amusant, tout comme sa façon d'être. Un homme qui semblait sur de lui, mais qui cachait une certaine nervosité. Peut être n'était il pas habitué aux dames ? Bon nombre d'hommes en avait peur paraissait il. Cherchant à se pavaner quelque peu, tel un paon qui veut faire la cour à une demoiselle, il fit preuve d'une certaine rudesse envers mes autres prétendant que je rattrapais rapidement. Ce n'était point car je ne les estimait que fort peu digne de ma personne que je pouvais tolérer qu'on les insulte. Ils conviendraient mieux à d'autres demoiselles mais n'était pas indigne de respect.
Se rattrapant rapidement, m'offrant quelques excuses qui, au final n'en était pas vraiment puisqu'il cherchait plutôt à appuyer ses propos en prenant à témoin ma mère. Quelle idée à t il eu là ?
Jetant un regard à la dite Duchesse, je la vit, travailler sur son ouvrage de broderie, faisant une sorte de grimace agacée, signe plus que distinctif qu'elle avait bien mieux à faire que chaperonner sa fille avec un prétendant qui portait à ses yeux, fort peu d’intérêt. C'était en un sens malpoli, mais assez discret pour que cela ne transparaisse que fort peu. Je trouvais cela agaçant de voir le dédain qu'elle pouvait avoir pour certaines personnes sans même les connaître, ne les jugeant que sur une réputation qui était fort sous souvent peu juste.

Pourtant, l'homme qui, visiblement avait obtenu de fort bon conseil de la part d'Apolline en jouant la carte de la franchise et de l'égalité de statut entre sexe offrit une opportunité que je ne laisserais pas passer et cela, même si mère me lançant son regard le plus sévère, m'interpellant avec force. Que voulait elle de moi ? Que je minaude ? Que je joue les idiotes ? Je n'étais pas de ce genre, contrairement à Elizabeth qui ne cessait de se voir tel une princesse de romans d'amour. J'avais compris que le mariage pouvait être d'amour, mes parents me l'avait assez montré que je rêve d'obtenir la même chose, mais rien ne m’empêcher de chercher à trouver un homme correct dans le cas ou l'amour ne viendrait pas, dans le cas ou le couvent me faisait bien plus peur que je n'oserais jamais me l'avouer. Sans compter que ces questions étaient de façon certes plus clair que précédemment, celles qu'on avait tenté de lui demander lors d'entretien avec des galants.
Pourtant, avec une certaine bonhomie, le Comte entreprit d'y répondre avec simplicité et tact. Me parlant de l'accord entre ses idéaux et ceux de sa future épousée. Voila qui était a placé entre l’intéressant et le suspicieux. Comme si une demoiselle lui avait parlé des idéaux de la fille Seymour. Et même si ce n'était pas vraiment le cas, comment ne pas douter ? Néanmoins, j'écoutais, attentive, observatrice, plongeant mon regard dans le sien à la recherche de la moindre trace de duperie. Pourtant, ses mots semblait respirer la franchise et ses réponses étaient on ne peut plus inspirante.
Me laissant quelques instant emporté j'imaginais cette vie avec un homme qui prendrait de réel intérêt envers sa Comtesse et ne la verrait point comme une simple parure à son bras, même si, il était vrai, qu'elle devrait faire preuve d'attention pour représenter son époux, ce qui était normal en un sens.
Je pouvais imaginer quelques instants les duo au piano et au violoncelle, passer des soirées à lire en sa compagnie dans la bibliothèque et surtout danser. J'aimais tant danser.
Pourtant, je gardais les pieds sur Terre et même si les mots étaient plaisant et que le minois m'offrait cette sensation de chaleur douceâtre dans la cage thoracique, je n'étais pas de celles qui succombait si promptement.

Ayant ainsi garde mon calme durant sa tirade, l'observant avec intérêt et curiosité, j'acquiesçais lentement, reprenant ma tasse de thé pour en boire une gorgée.

« Il semblerait que Lady Sutton vous ai fort bien renseigné sur mes espoirs. Néanmoins, il faut plus que des mots pour me persuader Mylord. Aussi, accepterais je de vous revoir pour quelques promenades et autres événements si tel est votre souhait, pour juger si vos actes rejoignent vos mots»

Un léger sourire ourla les lèvres alors que je tentais de garder mon sérieux, amusé par la situation et le regard de ma mère qui semblait outrée que je puisse ainsi prendre l'ascendant. Pour ma part, si tout ce qui avait été dit est vrai, si c'était sincèrement ce qu'il pensait et non ce qu'on lui avait soufflé. Alors j'espérais pouvoir l'aimer car ce serait là l'union que je recherchais et qu'importe son titre ou sa réputation.

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Message() / Dim 29 Mai - 19:18
Aidan Percy

Can we make a pact?@Arielle Seymour


Moi qui avait été élevé par une femme de rang, comment pouvais-je être si maladroit avec elle? Il y avait parfois des choses que je ne comprenais pas chez moi. Comment pouvais-je faire preuve d’autant de maladresse face à une Lady, alors que je savais manier les armes et citer des tirades par coeur? D’autant plus que les femmes me connaissaient pour en avoir fréquenter plus d’une. Certes, elles n’étaient pas de haut rang et la bourse que je leur laissais le matin-même était conséquente. Pourtant, je ne me suis jamais senti aussi…stressé. Peut-être car je craignais pour ma pauvre tante de finir célibataire, elle qui n’avait malheureusement pas pu enfanter. Peut-être car l’honneur de mon père en dépendait et celui de mon frère également, lui que j’avais vu mourir sous mes yeux à peine rentrer de la guerre. Collin aurait été plus à l’aise dans cette situation. Il aurait séduit la demoiselle sans effort. Il ne se serait pas embêter avec une franchise et des mots malencontreux. La duchesse lui aurait accordé sa fille et ils seraient mariés depuis.

Mais, je n’étais pas mon frère. J’avais eu une éducation. J’avais des valeurs qui faisaient peur à certaines personnes. J’étais en avance sur mon temps, j’en avais conscience. Pour moi, ce genre de rencontre était fortuite. N’était-ce pas ce suisse, Rousseau, dans la Nouvelle Héloïse, qui avait démontré que les mariages arrangés sont trompeurs et que les sentiments dépassent toute espérance? Mais peut être que notre histoire allait se résoudre comme ce récent ouvrage allemand Les Souffrances du jeune Werther, que j’avais lu très récemment. Une fin horrible certes, mais une rencontre qui me faisait penser à la notre. Certes, je ne pouvais pas dire que j’étais amoureux de cette jeune femme. Du moins, je ne pensais pas encore l’être. Seulement, elle avait tout ce que je recherchais. Je sais, c’est étrange. J’aurais pu me contenter d’épouser Lady Sutton comme le voulait son grand-père et la société. Cependant, Dieu en avait voulu autrement.

Alors qu’elle me questionne, je finis par répondre. Je pèse mes mots avec une franchise qui m’est propre. Je finis simplement, espérant convaincre la mère.

Ce sont finalement les mots de Lady Seymour qui me perturbe, alors que je regarde ma montre. Mes yeux se reposent alors dans les siens, dérangé par ses paroles. D’une voix presque sèche, je me permets de répondre.

- Vous me voyez ravi, ma chère. Cependant, si j’ai consulté Lady Sutton, ce n’est pas pour me renseigner sur vos espoirs ou que sais-je d’autre.

Un peu vexé, je dépose ma tasse sur la table basse, déviant son regard, avant de le reposer dans l’océan de ses yeux. Et c’est comme cela que mon âme décida de prendre la parole.

- Je sais que vous êtes une femme occupée, courtisée. Je ne voulais point vous connaître par les autres, mais savoir quand je pourrais croiser à nouveau votre regard.

Je sens le regard de la mère sur ma personne. Je sais ce qu’elle doit se dire. Elle n’est pas la première à me juger de la sorte.

- Vous êtes en tout cas, votre famille et vous-même, la bienvenue au manoir. Ma tante serait ravie de vous accueillir pour diner.

Mon regard se pose à nouveau sur ma montre alors que je mord nerveusement ma lèvre inférieure. Le temps imparti est terminé. Je finis par me lever alors, lui offrant une révérence.

- Pardonnez-moi, mais je dois vous laisser. Les Tottenham m’attendent pour le thé. Lady Seymour, Miss Seymour, Votre grâce.

Je me dirigeais alors vers la porte. Tout cela était insensé, mais je sentais bien ma poitrine tout comme mes joues être empreints de chaleur.




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Message() / Dim 5 Juin - 19:53
Arielle Percy


"Let the game begin!"

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Je ne sais comment prendre les propos du Comte. Tantôt charmeur, tantôt distant, je ne saurai dire si ce monsieur est réellement intéressé ou si je ne suis qu'un challenge, un objectif qu'il tente de réussir à obtenir. Après tout, quel genre d'homme oserait vous avouer avoir pris renseignement sur vous, avoir fait une sorte d’enquête pour mieux vous courtiser ? Certes, cela signifiez qu'il avait de l'intérêt, je ne pouvais le nier et c'était assez flatteur, mais la question se posait donc de savoir si il était sincère, si ses réponses étaient celle qu'il m'aurait fourni en tout lieu ou si elles étaient faite, réfléchi, préparée pour me convenir et me charmer.
Lui offrant ainsi une réponse qui, bien que charmeuse pouvait également être quelque peu piquante, mais plus pour l'avertir qu'a l'avenir j’espérais de la sincérité. Quelle ne fut pas ma surprise de le voir s'assombrir soudainement.

Attendant avec patience sa réponse, je le vit, comme prendre un instant de reflexion pour peser ses mots avant de de dire, par sous entendu, qu'il n'avais que faire de mes espoirs et autre. Voila qui me choqua quelque peu. Dire ainsi à une demoiselle que l'on souhaite courtiser, charmer que l'on a que faire de ses rêves et espoir ? J'en poussais un léger couinement de surprise, écarquillant les yeux alors qu'il posais avec une délicatesse assez surprenante sa tasse sur la table basse, reprenant avec lenteur en croisant mon regard qu'il n'avait fait cela que pour pouvoir m'aborder et connaître mes disponibilité. La façon dont il dit vouloir de nouveau croiser mon regard me troubla même alors que mère semblait statufiée dans sa broderie, nous observant avec un certain intérêt.
Ne lâchant pas un instant mon regard, pesant toujours ses mots avec une gravité extrême, je l'écoutais, presque fasciné par autant de charisme. Pourtant, je sens bien que mes mots l'ont blessé, bien plus que je ne le voulais. Si j'avais cherché à le piquer, il semblait bien plus touché par mes mots. Me parlant d'une invitation a diner à son domicile avant d'invoquer, tel un tic nerveux observant son montre, un autre rendez vous avec Lady Tottenham. Cherchait il à me rendre jalouse en m'annonçant de la sorte qu'il avait d'autres prétendantes à visiter ? Voila qui était fort impolie de sa part mais cela fit mouche.
L'homme qui avait réussi à attirer mon attention, à me faire parler, disserter, philosopher et qui semblait, si j'acceptais de le croire des finalités identiques au mienne, se levait, prêt à partir, vexé.
Je n'allais certainement pas m'excuser, ce n'était pas digne de moi, mais je pouvais faire un geste. Me levant en même temps que lui, je l'arrêtais un instant, gardant mon regard dans le sien.

« Ce sera avec plaisir que nous viendrons dîner Mylord. Nous attendrons votre invitation pour cette soirée ainsi que pour les promenades dont vous m'avez précédemment parlé Lord Percy. Je vous remercie en tous les cas d'avoir pris le temps de venir me rendre visite et pour votre somptueux cadeaux. »

Après une délicate référence et les au revoir d'usage, la Lady laissa le Comte s'en aller, curieuse de cet homme étrange, intriguée, intéressée et aussi, avouons le, tentée par sa proposition. Mais en premier lieu, lire ce livre qu'il lui a offert afin de pouvoir en parler plus âprement avec lui.

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