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Les Chroniques de Londres
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Madeleine, ma petite reine [Pv Colleen]

Arielle Percy
Arielle Percy
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Message() / Ven 26 Nov - 23:12
Arielle Percy



Nul n'est heureux que le gourmand - J.J Rousseau



J'aime les cookies. Et en plus de ça, je les cuisine à merveille ! Les ingrédients au gramme exact, le temps de cuisson permettant le parfait mélange entre le croquant extérieur et le fondant intérieur, ainsi que mon ajout secret leur donnant un goût délicieux ; rien ne m'échappe. Je peux même vous dire que la longueur d'un cookie normal est, en moyenne, de huit centimètres. Pourtant, j'avais envie de changer, de faire autre chose, de ne plus être cette demoiselle qui ne sais faire que cette pâtisserie.
Alors, j'avais pris la décision d'apprendre. D'apprendre une nouvelle recette, une nouvelle pâtisserie, une nouvelle façon de ravir les sens. J'avais décidé de remercier chacun des messieurs qui avait eu la bonté, l'amabilité, de m'offrir son bras le temps d'une danse lors du bal de la Comtesse de Conisburg. C'était peu commun, je l'admet volontiers, mais j'étais ainsi. Une jeune femme heureuse de danser, de rire, de s'amuser. Faire la belle, prétendre avoir le cœur qui bat a la seule idée d'épouser un homme riche, un noble. Ce n'étais pas moi. Je m'en fichais de tout cela, je refusais d'être une autre de cette femme qui allait finir mariée au premier venu pour le bon plaisir de sa mère, un objet utile à faire un héritier qu'on oublierai dans le fond de sa demeure pour aller voir multiple maîtresse. Non, je rêvais d'entente, d'amour, de joie et les bals n'étaient pour moi que des lieux d'amusement et de plaisir, bien que je ne jette pas aux ordures la possibilité d'y rencontrer un homme intéressant, mais ma première saison...serait celle de la découverte. Je me pencherais sur l'idée de me trouver un mari pour la prochaine.
L'idée fut donc simple. Apprendre une nouvelle pâtisserie a envoyer aux messieurs, les remercier, me rappeler à eux et leur faire comprendre que toujours, je serais ravi d'être de nouveau invitée à danser. Pourvu qu'ils ne le prennent pas autrement.
J'avais donc pris mon courage à deux mains, demandant à l'aide de cuisine si elle accepterait de me montrer quelque chose que je pourrais faire, rien de trop difficile. Rien de trop simple. Elle m'avait alors proposé des madeleine. C'était selon elle simple à faire et je lui faisais confiance, elle qui respirait la douceur et l'innocence.
C'est ainsi que je profitais de cet après midi à peine deux jours après que le bal ai eu lieu pour rejoindre la cuisine dans une tenue qui ne craignais pas la pâtisserie. Mère était sortie prendre le thé avec l'une de ses bonnes amies et cela me permettrait d'expérimenter sans craindre d'être prise. Tout comme de préparer mes petits paquets. Il m'en faudrait plusieurs pour mes différents cavaliers et je pourrais également apprendre à mieux connaître cette demoiselle qui nous avait rejoins en debut de saison et que je ne connaissais que fort peu.
Arrivant donc en cuisine à l'heure dite je toquais a l'embrasure de la porte, souriante à la jeune aide cuisinière.

« Bonjour Mademoiselle Colleen. J'espère ne point vous déranger, nous avions quatorze heure et me voici pour ma leçon de pâtisserie. »

Un sourire franc, timide, je sais que leur travail est compliqué, quelles ont fort a faire en cuisine pour faire vivre tout une maison et bien que je sois fille de Duc, je sais, reconnaître l'importance du travail.

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Arielle écrit en mediumseagreen
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Message() / Ven 17 Déc - 0:08
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Madeleine, ma petite reine
  


Madeleine, ma petite reine


Après l'activité qu'il y avait eu au bal masqué, Colleen était vraiment contente de retrouver la calme routine de la maison des Seymour. Quoique tout était relatif vous me direz car il y avait quand même beaucoup de travail à faire et la cuisine était toujours  beaucoup occupée ! Mais c'était tout de même beaucoup plus reposant que participer au service dans un bal costumé. Et puis, ce n'était pas son monde en tous cas. Elle n'était pas très à l'aise au milieu de tous ces nobles et tous ces gens aux toilettes si parfaites pour lesquelles Colleen n'aurait probablement jamais les moyens de s'acheter. D'un autre côté, elle s'en fichait. Tant qu'elle gagnait suffisamment d'argent pour se permettre :'achat d'une jolie robe de temps en temps ou encore un joli chapeau à la mode, elle ne demandait rien de plus. Colleen n'avait pas des goûts extravagants... Pourtant son ambition secrète restait toujours présence. Un jour, elle aurait son restaurant. Même si elle doit commencer petit au début. Elle réussirait. Même si elle commençait par vendre des choses sur un marché avec une simple au début, c'était toujours quelque chose... Un jour, elle aurait les moyens de se payer une petite boutique. Mais au vu de la petite bourse qu'elle avait pour le moment de soigneusement cachées dans son armoire, ce ne serait pas avant quelques années sûrement.

Ce jour-là, elle était allée faire les courses au marché, avait ramené de faire un bonne grosse dinde avec des carottes et des pommes de terre pour le repas du soir. Elle finissait tout juste de ranger les courses dans les placards tandis que Beth préparait le thé pour la maisonnée (des petits biscuits à la cannelle et au gingembre qui embaumait toute la cuisine). Il y avait de cela quelques jours, la fille de la famille, Lady Arielle l'avait approchée pour lui demander si elle pouvait lui apprendre une autre recette de gâteaux. Colleen n'avait été qu'à demie-surprise car il lui était arrivée d'apercevoir Lady Arielle dans les environs des cuisines à plusieurs reprises et elle avait eu vent que celle-ci aimait à faire des gâteaux la nuit ou le soir quand tout le monde dormait. Colleen ne croyait pas aux qu'en dira t-on mais ces rumeurs se murmuraient quand même parmi le personnel (à l'insu de la famille évidemment) et Colleen n'était pas de ceux qui irait vendre le morceau. Colleen avait alors proposé à Lady Arielle de lui apprendre à faire des madeleines et cette dernière avait accepté. Les madeleines étaient pour Colleen l'un des meilleurs gâteaux que l'on pouvait manger !

Dès l'entrée de la lady dans les quartier des cuisines, Colleen tourna la tête ver la porte et reconnaissant la fille du duc et de la duchesse, elle s'inclina légèrement pur la saluer alors qu'elle se rapprochait.  « Non, du tout, vous êtes pile à l'heure lady Arielle ! J'ai pu me dégager d'une heure aujourd'hui pour nous permettre cette séance de pâtisserie. » Et elle lui indiqua la partie de la table où elle avait disposé les ingrédients dont elles auraient besoin pour la recette de madeleines qu'elle avait en tête. De petites madeleines bien moelleuses que ça allait être !

« Le bal masqué a t-il été à votre convenance, milady ?  J'ai cru voir que vous avez dansé avec beaucoup de gentilhommes. Votre mère a dû être ravie. »

Elle se demanda intérieurement si l'idée d'apprendre cette recette de gâteaux était parce qu'elle voulait remercier tous les partenaires de danse qu'elle avait eu au bal, mais elle n'osa bien sûr pas oraliser ses pensées. Elle savait où était sa place.  
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Message() / Jeu 30 Déc - 0:47
Arielle Percy



Nul n'est heureux que le gourmand - J.J Rousseau



Il était des gens qui avaient une noblesse d’âme, sans avoir la nécessite d'avoir pourtant la noblesse du titre. Il était stupide pourtant de croire toujours et tout le temps qu'il faut avoir un titre pour être une pointure. Pourtant, c'est ainsi qu 'est ma vie actuellement. Ma mère pense que seul un Duc ou un Marquis pourrait me convenir. Pourquoi ? Parce qu'elle est persuadé qu'il faut avoir un certain titre pour être bien. A croire qu'elle a oublié que son père était comte et qu'être simplement une bonne personne était une chose qu'on pouvait oublier.
Pourtant, il y avait en ce monde bien des personnes qui travaillaient dur de leur mains, suant eau et sang pour parvenir à faire quelque chose de beau, de bon et cela, jamais elle ne pourrait le comprendre.
Néanmoins, la fille Gloucester aimait réellement la pâtisserie, le fait de créer quelque chose de ses mains, d'apprendre, de faire plaisir et surtout, de partager des moments avec ceux qui lui apprenait autant que ceux à qui elle offrait ses patisseries. C'était pour cela, qu'elle avait demandée à la jeune aide de cuisine de lui apprendre quelque chose. Tout comme elle l'avait fait quelques temps auparavant avec Madame Patmore pour les brioches. Il faudrait d'ailleurs qu'elle pense à préparer ces biscuits qu'elle avait promis au marquis de Budhaven pour son compagnon animal, mais en l'instant, place aux madeleine ! Elle était plus qu'impatiente d'apprendre à les faire, de les voir gonfler dans le four et finalement de pouvoir les offrir.

Saluant ainsi la demoiselle, espérant ne pas prendre trop de son temps sur une journée déjà très chargée, je souri de ravissement à son invitation à la rejoindre, sautillant presque dans ma vieille robe et mon tablier.

« Je suis ravi de ce moment ! Et appelez moi Arielle je vous prie. Ici il n'y a pas de titre, juste deux demoiselle qui vont cuisiner ensemble. »

M'installant non loin d'elle, j'observais les ingrédients disposé sur la table, me demandant quelles étaient les proportions, si je devais les noter, si nous allions chacune faire une partei de la pate pour qu'elle me montre et que je reproduise. J'étais surexcitée comme une enfant, prête à débuté alors que la demoiselle entamée la conversation sur le bal masqué ce qui fit hausser les épaules de la jeune fille.

« J'étais ravie de danser, j'aime beaucoup cela. D'ailleurs je suis désolée de ne pas vous avoir saluée, mère me surveillée de prêt. Mais les messieurs étaient tous très gentil, j'aimerais beaucoup leur faire parvenir des madeleines pour les remercier de m'avoir accordé ces danses. »

Son sourire, enfantin, s'étira le long de ses lèvres alors que ses yeux brillait d'une certaine lueur enfantine, déjà ravie à l'idée de la surprise de ces messieurs face à ce présent qui viendrait non d'elle, car ce serait inconvenant mais de la famille Seymour...c'est autre chose.

Commençant ainsi la préparation sur ses ordres, elle continua avec douceur la conversation.

« Et vous Colleen ? Avez vous apprécié le bal ? Avez vous pu goûter aux gâteaux et au champagne ? Je vous ai vu conversé un temps avec un beau jeune homme. Serais ce votre fiancé ? »

Si peu était connu sur cette demoiselle, les deux femmes n'avaient jamais vraiment parlé et si il y a bien une chose que la pâtisserie fait, c'est rassembler les gens.

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Message() / Lun 17 Jan - 11:10
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Madeleine, ma petite reine
  


Madeleine, ma petite reine

Colleen avait été un peu surprise que ady Arielle requiert de ses services pour lui apprendre à faire des pâtisseries. Beth était bien plus compétente qu'elle bien qu'elle admettait se débrouiller plutôt bien. Remarque, Beth n'avait guère le temps de s'en occuper elle-même, étant considérablement occupée par la cuisine à longueur de journées. Certes, Colleen allait faire les courses et l'assistait parfois à cuisiner mais ce n'était pas pareil. Bien que moins occupée que Beth, Colleen avait pu se libérer une petite heure ce matin-là et elle n'aurait pas de service à faire avant l'heure du midi. Elle avait donc préparé tout ce qu'il fallait sur la table pour préparer des madeleines y compris des petits moules. Lady Arielle fut à l'heure pile, Colleen la salua quand elle entra en esquissant une légère révérence, puis elle lui demanda comment le bal masqué s'était déroulé. Lady Arielle lui avait demandé de l'appeler Arielle, car après tout elles allaient faire de la cuisine ensemble... Colleen hésita un instant. Elle n'était pas sûre de réussir ça.  Ca lui semblait vraiment bizarre de l'appeler par son prénom... Vraiment. Elle esquissa un sourire un peu maladroit avant de répondre un petit « D'accord la... Arielle je veux dire.  Je vais essayer de m'en souvenir...»

Elle avait cru la voir danser avec un certain nombre de gentlemens tous plus distingués les uns que les autres. Les services de Colleen avaient été requis pour ce bal et ça lui avait fait au passage un peu d'argent de poche qu'elle avait pu mettre de côté dans sa petite boîte en ferraille. Mis à part l'épisode avec « Connor », ça s'était bien passé pour elle. Il est vrai que la seule vue de ce dernier n'avait fait que l'échauffer et lui faire bouillir le sang de colère vis-à-vis de leur toute première rencontre. Colleen ne s'était pas trompée. Arielle avait dansé avec nombre de gentlemens et s'était bien amusé. Quand elle l'entendit s'excuser parce qu'elle ne l'avait pas salué, Colleen secoua vivement la tête. « Oh non, vous n'avez pas à vous excuser. Ce n'est pas grave. J'étais très occupée aussi de toutes façons... » A la vitesse que les boissons et la nourriture était bu et mangé, il fallait rapidement les remplacer ! Colleen fut contente d'entendre que tous les messieurs avaient été gentils avec elle et elle reçut ensuite la réponse à sa question muette. A savoir la raison pour laquelle elle vouolait apprendre à faire des madeleines aujourd'hui. C'était pour remercier tous ces messieurs avec lesquels elle avait partagé une danse.  En revanche, Colleen écarquilla les yeux de surprise en l'entendant lui parler d'un certain beau jeune homme avec qui elle l'avait vue converser et pendant un instant elle chercha dans sa mémoire de qui elle voulait parler. Un jeune homme ? Un fiancé ? Mais elle n'avait personne, elle n'avait jamais eu personne... Et puis, enfin elle comprit. Connor ! Connor ?! Elle sentit un rire lui échapper avant même qu'elle puisse contrôler cette envie de rire. .

« Oh non je peux vous assurer que ça n'est pas du tout mon fiancé... Et puis il peut être beau garçon si vous voulez, mais il n'en a que l'apparence ça je peux vous assurer !! Rien à voir avec les gentilhommes avec qui vous avez pu dansé ! » s'écria t-elle à moitié en riant. « Pardonnez-moi de rire tant, c'est juste que c'est vraiment trop marrant parce que je ne peux vraiment pas le supporter celui-là. Mais vraiment pas. »  Ca c'est sûr, il n'avait pas vraiment les qualités d'un « gentleman ».Non, en fait, il lui tapait sur les nerfs le plus souvent quand elle le voyait... Ce n'était qu'un petit voyou de pacotille  qui profitait de toutes les opportunités pour se faire de l'argent sur le dos des gens et leur tourner le dos après sans même leur donner leur dû ! Mais elle ne voulait pas s'attarder sur le sujet. Alors qu'elle parlait elle avait commencé à mesurer les ingrédients avec un verre. La farine, le sucre, les œufs, du beurre... « Ainsi vous souhaitez envoyer des madeleines à tous vos partenaires de danse du bal ? Je crois qu'il va nous en falloir beaucoup... » reprit-elle alors qu'elle semblait jauger la quantité de farine qu'elle avait versé dans le verre mesureur et regardait ce qu'il restait dans le sac. « Nous en avons un autre sac dans le placard heureusement. C'est une très délicate attention que vous avez eu. Je suis certain que ces messieurs vont adorer. » lui dit-elle en souriant avant de lui passer un joli tablier qu'elle avait également sortie également. « Pour ne pas mettre vous mettre de la farine partout sur votre jolie robe. » lui dit-elle avec un petit sourire. La farine, ça volait partout !  Mais elle devait le savoir déjà, car ce n'était pas la première fois qu'elle venait faire des gâteaux...


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Message() / Ven 21 Jan - 20:44
Arielle Percy



Nul n'est heureux que le gourmand - J.J Rousseau



L'art de la création. Faire quelque chose de ses mains, ne pas être inactive, oisive, inutile. C'était là, le souhait de la jeune fille du Duc de Gloucester. Certes, elle avait déjà quelques activités, tel que le crochet ou la broderie, où, il faut se l'avouer elle passait plus de temps à se piquer les doigts qu'a créer des motif sur du tissus. Elle avait la musique, mais n'était pas créatrice, simplement interprète. Elle avait l'art de l'arrangement florale, de la conversation, du thé. Mais rien de tout cela ne la satisfaisait pleinement. Alors que la pâtisserie, cette activité qu'elle avait découverte, cette passion qui était née en son sein, s'embrassant tel les flammes d'un foyer chaud et doux étaient quelque chose de merveilleux. Voir les ingrédients se mélanger pour devenir autre chose, prendre une forme, une couleur, une odeur. En un sens c'était de l'art, bien qu'elle se soit déjà essayée au dessin et à la peinture et que ce ne soit qu'une très grosse bêtise de sa part au vue des résultats.
Ainsi ravie de pouvoir passer ce temps avec la jeune aide cuisine, à apprendre une nouvelle recette, tout en apprenant à connaître cette nouvelle demoiselle du personnel, car oui, elle mettait un point d'honneur à connaître le personnel. Autre comment leur offrir quelque chose à Noël ? C'était une tradition chez les Seymour, le Noël des employés. Ils avaient le droit pour une après-midi de se monter au salon, de rire, de manger et de se voir offrir chacun un présent. C'était, selon mon père une façon de montrer notre reconnaissance pour leurs dure labeur et j'approuvais entièrement. Aussi, avais je demandé à la demoiselle de ne point mettre de lady dans ses mots et bien qu'elle failli en premier lieu choir, elle se rattrapa, et la jeune Seymour en était ravie. Lui souriant de toutes ses dents, semblables à des rangées de perles blanche.
La leçon de pâtisserie allait commencer sous peu, les ingrédients étaient posaient sur la table et j'annonçais mes intentions de faire parvenir mes pâtisseries aux messieurs qui m'ont fait l'honneur d'une danse. Si j'en parlais à ma mère, elle me dissuaderais, trouvant que cela relevais de la pitié, remercier des messieurs pour une danse, ce serai à eux de me remercier selon elle est pourtant. J'étais simplement heureuse d'avoir pu danser. Mais avant cela, je m'excusais de n'avoir pu lui présenter mes salutations lors du bal. Certes, elle y travaillait comme bien des domestiques de familles nobles, mais tout de même, c'était fort impoli de ma part. Certes, elle repoussa mes excuses et m'indiqua qu'elle était fort occupée, ce que je pouvais parfaitement comprendre, mais j'aurai aimé qu'elle puisse profiter un peu des festivités également.
Plaçant différent récipient sur la table, préparant les cuillères de mesures, nous continuons de discuter et je lui parle du jeune homme qui aurai pu être son fiancé, ce qui la fit rire et m'offrit un sourire. J'étais un peu gênée de son rire, je me sentais bête, mais j'avais vraiment pensé qu'elle pouvait avoir un fiancé, jolie comme elle était. Néanmoins, elle m'expliqua les choses, ce jeune homme était peut etre de la mauvaise graine. A moins qu'il ne l'agace tout simplement parce qu'il était taquin. Mais ne disait on pas qu'un garçon qui vous énerve est un garçon qui vous plait ? Pourtant, son rire devint communicatif et je ris avec elle quelques instants.

« Vous n'étiez pas là au bal des débutants. J'ai rencontré une sorte de monsieur qui se vantait d'être un espion et un diplomate c'était fort gênant ! Heureusement le Marquis de Budhaven est venue à mon secours. »

Cette expérience était devenue quelque chose de drole avec le temps. Heureusement en soit, car je ne voulais pas garder mauvais souvenir de mon bal des débutantes, même si je regretterais toujours d'avoir refusé cette danse à Monsieur Cunningham, Dieu ai son âme. La conversation reviens sur les destinataire de ces patisserie et je rosie légèrement oui.

« Oui, j'aime beaucoup danser et je voulais remercier ces messieurs de m'avoir permis de le faire plutot que rester à faire tapisserie. Il m'en faudra pour le Duc de Norfolk, Le baron de Bewl Water , Le Prince de Prusse et Monsieur Healey. Oh et Monsieur Winslow, je lui avait promis une danse mais n'ai pas pu l'honorer. J'espère qu'il me pardonnera. »

Je souris quelque peu gênée de faire ainsi une liste de messieurs. Je repensais brièvement à cet homme à qui j'avais laissé la violette qu'on m'avait offerte, mais ne connaissant pas celui ci...Pourtant, mon sourire s'élargit à l'idée d'envoyer ces patisseries. Elle parla de plus de matériel et je l'aidais aussi vite que possible à aller récupérer la farine et autres ingrédients, tout en acceptant le tablier. J'avais mis ce qui me semblait etre une vieille robe, mais a ses yeux c'était sûrement une très jolie robe. Je la ferais nettoyer et la lui offrirait à Noël si elle l'aimait. Néanmoins, je passait le tablier et ravie, tel une enfant je sautillais en tapant des mains.

« Par quoi on commence ?! Je suis impatiente ! »

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Message() / Mer 26 Jan - 21:35
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Madeleine, ma petite reine
  


Madeleine, ma petite reine

Colleen avait froncé légèrement un sourcil alors qu'Arielle lui avait parlé de ce gentleman avec qui elle avait dansé au bal des débutantes, un gentleman qui s'était prétendu un espion et un diplomate. Un espion ? Un espion pour qui ? Avait-il dit la vérité ? Un espion à la solde de qui ? Etait-ce une information qui intéresserait les Chiens de la reine ? Mais peut-être n'avait-il pas dit la vérité. Peut-être qu'il s'était vanté... Beaucoup de gentlemens aimaient à embellir ce qu'ils faisaient ou à changer leur place dans la société, à se donner plus d'importance qu'ils n'en avaient.

« Vraiment ? Beaucoup de gentlemen aiment à se vanter pour impressionner les dames. Peut-être qu'il n'était même pas espion du tout. Non, je n'étais pas là au bal des débutantes. Ça devait être quelque chose d'impressionnant, le bal. J'avoue avoir beaucoup aimé le bal masqué. Tous les costumes des dames étaient des plus magnifiques. » répondit-elle tout en continuant de rassembler les ingrédients.

Arielle lui confirma ensuite qu'elle désirait remercier ces messieurs. Colleen pensait personnellement que c'était une très aimable intention, ce qui ne devait pas être une opinion que partageait sa mère la duchesse Seymour.  Elle lui énuméra toutes les personnes à qui elle voulait envoyer des madeleines et Colleen prit note. Et bien, elle en avait eu bien du succès à ce bal. Tous ces messieurs ! Ah non sauf un, un certain Mr Winslow, à qui elle avait promis une danse mais n'avait pu l'honorer.

«  Tous ces messieurs ! Je vois que vous avez eu bien du succès. Votre mère doit être sur un petit nuage. » Et attendez, Arielle n'avait-elle pas mentionné un prince ? Elle avait dansé avec un prince ! Pendant un instant, Colleen fut comme la petite enfant de six ans qui s'émerveillait rien qu'en tendant le mot 'prince' dans une histoire que lui lisait Beth. Bien qu'à son sens, il y avait  une chose qu'elle n'aimait pas dans ces histoires.... C'était que la plupart des demoiselles de ces contes avaient toujours besoin d'un prince pour les sauver de quelques monstres ou quelques mégères. Comme si elles étaient de petites créatures toutes fragiles incapables de se défendre !

« Voulez-vous ajouter un peu de fleur d'oranger à vos madeleines ? Ça ajouterait un petit goût très particulier à la recette. La fleur d'oranger sent très bon. Je suis sûre que ces messieurs apprécieront énormément. »

Une fois la liste complète de messieurs établie, Arielle aida la jeune Colleen à aller chercher d'autres matériels et plus de farine qu'ils déposèrent sur la table. Colleen décida qu'elle allait superviser Arielle dans toutes les étapes mais tout en la laissant faire toute seule. Après tout, le cadeau qu'elle voulait faire à ces messieurs n'en serait que mieux si c'était elle-même qui faisait les madeleines.

« Tout d'abord, vous allez mélanger les œufs au sucre dans ce saladier jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ensuite, vous ajouterez la fleur d'oranger. A moins que vous ne préfériez ajouter de la vanille tout simplement. Simple mais tout aussi bon. »


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Message() / Sam 5 Fév - 11:32
Arielle Percy



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Une discussion sur les messieurs, du bal, voilà qui était assez inattendu en soit, surtout avec la fille de cuisine, mais après tout, pourquoi pas ? C'était toujours drôle de voir comment les autres percevaient le monde, instructif même. Colleen, avait plus que ris de mon allusion à sa romance avec le serveur qu'elle semblait ne pas vraiment porter dans son cœur. Ce qu’il avait fait ? Pourquoi elle avait cette rancune envers lui ? Je n'en avais aucune idée, mais j'étais certaine, qu'elle ne le faisait pas pour une chose toute simple. A moi,ns qu'il lui ai dit qu'il n'étais pas intéressé et qu'elle lui en gardait rancune ? Les dame qui ne sont pas la noblesse peuvent bien avouer aux messieurs leurs amours n'est ce pas ? Encore une chose qui nous différencie. Quand nous devons nous languir dans des salons espérant qu’un monsieur osera faire le premier pas, elles, pouvaient tout simplement les confronter. Mais là n'étais pas la question. Je tentais de la rasereiner en lui parlant d'une expérience passée lors d'un bal, un homme étrange qui lui fit, visiblement le même effet que moi.

« Je pense qu'il se vantait en effet pour attirer mon attention. Mais vous avez raison, c'était impressionnant, le bal des débutantes était assez...impressionnant. Mais le bal masqué dénoté, c'était amusant de danser avec des messieurs sans connaître leur identité de prime abord. »

Mon sourire s'élargit à ce souvenir, puis une question me vint soudain.

« Avez vous pu goûter un peu au buffet ou danser ne serais ce qu'une danse ? J'espère que la Comtesse de Conisburg ne vous a pas simplement fait travailler comme une forçat, j'en serai fort contrariée ! »

La comtesse avait demandé si certain membre de personnelle pouvaient aider et nous avions accepté sur base de volontariat de nos domestique, mais avec la demande qu'ils puissent profiter un minimum des festivités. Néanmoins, nous n'étions point là) pour refaire le bal, mais de la pâtisserie, aussi parlions nous ingrédient, quantité et destinataire, je rougis à sa remarque, pensant que je me vantais trop, bien que ce ne soit en aucun cas ce que je souhaitais. Mes joues prirent une teinte rosée à la remarque de Colleen et je souris timidement, cherchant quoi faire de mes mains.

« Euh, oui, c'est surtout grâce aux jeux de la Comtesse. Sans ça j'aurai certainement été plus souvent au buffet avec Lady Sutton à rire et discuter. »

Et c'était vrai. Mère aurai cherchée à me faire danser certes, mais je n'aurai certainement pas eu la chance de participer à chacune des danses de la soirée. Ni de pouvoir danser avec des personnes de titres et de rang différents. Mais je ne voulais pas m'y attarder, préférant rassembler les ingrédients par genre , effleurant du bout des doigts le fouet et les spatules de bois. Peut être senti t elle mon malaise car elle reparti sur la préparation à mon plus grand plaisir. Le choix de la fleur d'oranger ou de la vanille était intéressant, mais je voulais suivre ses conseils, elle était après tout la mieux placée pour m'aider.

« La fleur d'orange me semble tout à fait appropriée oui ! C'est une très bonne idée que vous me proposez, partons là dessus ! Mais il faudra me donner la quantité, je ne voudrais pas que ce soit écœurant ! »

Finalisant la liste des ingrédient, suivant tel un oisillon la jeune aide de cuisine, je l'aider à finaliser la préparation, avant de lui offrir mon plus beau sourire lorsqu'elle m'expliquait que faire. J'acquiesçais, presque frénétiquement avant de m'y mettre. Je prenais les doses de farines que je mettais dans le saladier, tel qu'indiqué avant de faire un puis grace à une spatule et de commencer à casser les œufs. Je faisait attention, prenant mon temps, concentrée, sortant la langue sur la commissure de mes lèvres, les sourcils froncés, attentive à ne pas faire tomber de morceau de coquille dans la préparation. J'y parviens pour les quatre premiers œufs puis, le drame. Je cassais mal mon œuf et un peu de coquille tombait, me faisant aussitôt jeter un regard désemparé à l'aide cuisine.

« Colleen ! J'ai fait tomber de la coquille, qu'est ce qu'on fait ? Je ne peux pas laisser la coquille dedans ! Je la sors juste comme ça ? Je dois utiliser quelque chose ? Si jamais on la laisse, les messieurs pourraient s'étouffer avec ? »

C'était certainement stupide et bien disproportionné, pourtant, j'avais vraiment peur de faire mal et je du attendre qu'elle m'explique comment sortir la coquille, m'y reprenant à plusieurs fois pour y arriver tant elle glissait dans le blanc d’œuf. Le plat sauvé, du moins à mes yeux, je finissais les œufs, prenant le fouet pour commencer à battre le tout, sentant le mélange resister, se coller, demandant de la force, ce qui me surpris un peu, mais je perservait, battant tant que je pouvais, me tachant au passage, bien évidemment, mais peu importait, j'observais le mélange, attendant qu'il devienne blanc comme neige pour mettre la fleur d'oranger, ce qui bien sur ne venait pas.

« Ca ne blanchit pas Colleen ! Je m'y prend mal ? C'est plus clair, mais ce n'est pas blanc, est ce normal ? »

Encore un conseil, une leçon et je me senti stupide, rougissant avant d'ajouter avec précaution la fleur d'oranger, jetant un regard emplit d'attente vers la jeune rousse, tel une enfant desireuse de faire bien. Mais je devais noyer le poisson...montrer que j'étais plus qu'une inapte à la cuisine qui cherchais à apprendre.

« Vous avez toujours cuisiné ? Vous semblez très à l'aise dans cet environnement et je sais que vos plats son délicieux pour les avoir gouté. Pardonnez moi si vous me trouvez trop curieuse. »

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Parler messieurs et bal avec la fille de la maîtresse Seymour, c'était quelque chose que Colleen n'aurait jamais pensé et elle en aurait été un peu gênée. Pourtant, ce n'était pas dans son habitude d'être gênée pour pas grand-chose. Non, elle était plutôt de nature à être engageante avec à peu près tout le monde et Lady Arielle était vraiment très sympathique et pas du tout du genre à prendre de hauteur les gens qui travaillaient pour ses parents. Colleen l'aimait bien. Il avait du caractère, ça se voyait et puis semblait très intelligente sans compter qu'elle était rousse. Rien que pour cela, elle adorait Lady Arielle !

Elle avait fait le service durant le bal costumé, et de ce qu'elle avait vu, c'était en effet très amusant et excitant de danser avec des messieurs dissimulant d'un masque. Elle n'avait jamais dansé et probablement ne danserait jamais lors d'un bal au milieu de nobles, mais elle pouvait imaginer combien c'était excitant quelque part. De toutes façons, elle préférait bien plus les bals populaires en ce qui la concernait. Dans le Devon, elle y avait assisté plusieurs fois bien qu'elle ait été un peu trop jeune encore pour danser avec un jeune cavalier. Elle avait dansé avec Beth. Les danses populaires, c'était vraiment la vie à l'état pur et depuis qu'elle était à Londres, elle avait fait en sorte de trouver les meilleurs coins où ils faisaient des petites bals pour le peuple, mais en ce qui la concernait les grands bals des nobles ça allait un peu et elle était vraiment beaucoup trop impressionnées mais ça n'était pas pour elle. Quand Lady Arielle lui demanda si elle avait eu l'occasion de goûter un peu au buffet et qu'elle espérait qu'elle n'avait pas dû travailler comme une forçat la jeune Colleen esquissa un léger sourire amusé.

« J'étais bien trop occupée par mon travail dans la salle, et par un autre incident indépendant de ma volonté, mais après la soirée  j'ai en effet pu goûter à un ou deux petits fours quand les plateaux étaient revenus en cuisine. »

En effet, il y avait eu tant de nourriture de faite pour tant d'invités, qu'il leur était resté sur les bras un bon quart de tout ce qui avait été préparé. Par conséquent, une fois qu'ils avaient tout ramené en cuisine, Colleen avait eu l'occasion de prendre un ou deux petits fours et c'était vrai, ils étaient très bons. Bien sûr, elle était habituée à manger d'aussi bonne nourriture quand elle était dans la demeure Seymour.

Après avoir parlé du succès qu'Arielle avait eu lors du bal masqué et alors que Colleen avait laissé entendre combien elle avait été ravie, elles commençèrent à préparer et mesurer les ingrédients. Comme Beth l'avait été avec elle pour lui apprendre la cuisine, Colleen se montrait patiente et expliquait bien chaque étape à Lady Arielle afin qu'elle puisse bientôt faire toute seule. D'ailleurs, le premier batch elle allait l'aider, mais le suivant elle se contenterait de regarder et de lui dire si oui ou non c'était correct. C'est comme ça qu'on apprenait. Par la pratique !

Colleen lui avait proposé deux choix de saveur pour ajouter aux madeleine et elle avait suggéré peut-être la fleur d'oranger. Lady Arielle se rangea à son avis et Colleen approuva ce choix avec un léger sourire tandis qu'elle continuait de mesurer et préparer les ingrédients avec circonspection sous l'oeil très attentif de son élève. « En général, une petite cuillère à café sera suffisant, pour la quantité. » dit-elle avec le sourire. Elle observa ensuite Lady Arielle l'occasion de mélanger les ingrédients tout en la regardant faire. Son air intensément concentré l'amusait un peu et en même temps c'était très touchant car elle voulait tellement bien faire et ça se voyait ! Lorsqu'elle se récria qu'elle avait fait tomber des bouts de coquille dans la préparation, Colleen ne put s'empêcher de lâcher un petit rire avant d'attraper une petite cuillère en bois pour en extirper un à un les morceaux. Ce n'était jamais facile mais à force de patience, elle y réussit.

« C'est une chose qui arrive à tous les débutants. » dit-elle patiemment mais non sans un petit sourire bien qu'elle ne se moquait pas le moins du monde.

Elle la conseilla une nouvelle fois quand Arielle n'arrivait pas à battre correctement les œufs en neige et quand elle eut enfin fini, Colleen la félicita de bon cœur. La jeune rousse jeta un œil à la pâte, analysant la texture d'un coup d'oeil habitué, et elle hocha la tête. Elle était satisfaite. « Bravo mademoiselle, vous avez réussi. Maintenant il faut verser un peu de cette pâte dans les moules que voici il n'y aura plus qu'à mettre au four et attendre que ça cuise. Quinze minutes environ mais il faut bien surveiller, et baisser la température un peu après les cinq premières minutes de cuisson. » La jeune femme écouta Lady Arielle lui demander alors si elle avait toujours cuisiné puis la féliciter de ses qualités de cuisinière – elle ne pouvait en revanche prendre tout le crédit pour telle chose. « En quelques sortes oui. C'est Beth qui a commencé à apprendre quand j'avais huis-neuf ans. J'ai toujours aimé l'aider.  Et puis c'est devenu quelque chose de vraiment important pour moi et que j'aimerai concrétiser plus tard en ouvrant un restaurant. Mais ce n'est qu'un projet pour l'instant... » L'ébauche d'un rêve qu'elle avait longtemps imaginé. Il fallait vivre de rêves, non ? On ne savait pas ce qui pouvait arriver.


Encore désolée du retard :coeur:
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Message() / Dim 17 Avr - 18:07
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Nul n'est heureux que le gourmand - J.J Rousseau



La pâte se malaxe, lentement, doucement, elle doit prendre une texture lisse, douce, délicate, alors que je tente de faire mon mieux. Certains trouverons toujours cela inconvenant qu'une dame de ma condition soit dans les cuisines, mais je n'en avait que faire. Je voulais apprendre et Colleen était la mieux placée. Sans compter que sa conversation était agréable, sa voix douce, son sourire charmeur. Si elle avait été de la noblesse bien des messieurs lui auraient couru après, je n'en avais aucun doute. Continuant mes préparation, je discutais, du bal, des messieurs, des danses.
J'étais curieuse du point de vue de cette fille de cuisine. Comment voyait elle les choses ? Nous trouvait elle stupide avec tous nos bal ? Les danses étaient elles trop guindées ? Le travail avait il était difficile ? S'était elle au moins, un peu amusé ?
Trop de questions, j'en avais conscience, mais j'aimais savoir tout cela, comprendre, apprendre pour mieux traiter ces gens qui étaient à nos services et qui méritaient amplement toute la considération et la sympathie qu'on pouvait leur offrir pour ces dures taches qu'on leur demandait afin de vivre dans ce luxe qui était le notre. Néanmoins, je fut ravie d'apprendre qu'elle avait pu ainsi goûter aux plats, quant à l'incident. Je me dit, en mon for intérieur, que cela venait de ce garçon, qu'elle disait ne pas apprécier. Les méandres du cœur sont parfois difficile. Ne voulant repartir sur ce terrain, la jeune rousse souri de plus belle.

« Je suis contente que vous ayez pu goûter aux plats. Avez vous eu une préférence ? Je n'ai personnellement pas tant pu approcher des buffets, les danses se sont enchaînée et quand j'ai voulu prendre un temps de repos... »

Je pouffais de rire, repensant à cet incident.

« J'ai marché sur la cape d'un monsieur, habillé en empereur romain. J'ai bien cru que sa toge toute entière allait choir sur le sol. Imaginez un peu le scandale ! »

Je ris un peu, me rappelant que je devais une danse à ce monsieur. Winslow si je ne me trompe. Mais le temps de la nourriture avait pris le dessus sur celle du bal. Nous devions préparer ces pâtisseries, ces gourmandises que j'avais demandé à apprendre. Sans quoi, mère rentrerait et me trouverait aux cuisines. Cela ferait sans nul doute un scandale pour elle. J'écoutais alors avec attention les instructions de la jeune fille, comment mélanger correctement pour éviter les grumeaux, les quantités. Je m'appliquais notant tout mentalement, me le répétant pour le noter une fois de retour à l'étage. Je forçais sur le bras pour le fouet que je trouvais difficile, je rougissais de gêne à faire tomber des morceaux de coquilles, de peur d'avoir gâché l'entièreté de la préparation, je me mettais de la farine sur le bout du nez.

Et pendant tout ce temps, toute cette préparation, Colleen était à l'écoute, aidée, conseillée. C'était une très bonne professeur et l'odeur de la pâte était déjà délicieuse. Je n'osais imaginé celle ci une fois cuite. Je faisais ainsi tout mon possible pour que la pâte soit la meilleure possible, jusqu'à ce qu'elle me félicite et que, tel une enfant, je pousse un petit couinement d'excitation et de joie à l'idée d'avoir réussi. Il fallait maintenant préparer la cuisson, mettre dans les moules, au four.
Je m'exécutais, lentement, faisant  attention à ne pas renverser de pâte, à ne pas en mettre trop et continuait de parler, voulant en apprendre plus sur elle, sa façon de cuisiner. Je finis de remplir la plaque de moule, écoutant ce qu'elle disait sur cette Beth, un petit sourire aux lèvres avant d'aller ouvrir la porte du four et de saisir un linge pour porter la plaque. Je m'étais déjà brûlée une fois par le passé, ce n'était pas pour recommencer. J'enfournais ainsi la préparation, refermant lentement le four pour observer la rouquine.

« Beth est elle votre sœur ? C'est elle qui vous appris à cuisiner ? Et croyez en vos rêve Colleen ! Je suis certaine qu'un jour vous aurez votre restaurant et je serai la première à vous réserver une table ! »

Encourager les autres, c'était une chose normal à mes yeux. Mais j'y croyais tout de même, car, ne dit on pas que l'on peut se donner les moyens de tout réussir quand on le veut vraiment ?

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Message() / Sam 21 Mai - 0:18
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Madeleine, ma petite reine
Lady Arielle apprenait vite, et ça se voyait qu'elle voulait apprendre. C'était une attitude rare chez les Ladys, du moins Colleen n'en avait pas encore rencontrée jusque là mais elle devait avouer ne pas connaître toute la noblesse d'Angleterre et encore moins celle de Londres. Elle qui n'avait vu que le Devon, elle ne connaissait pas grand-chose d'autre et son expérience dans la campagne ne s'était pas très bien terminée bien qu'elle porte beaucoup d'affection à sa région et que ça en sera toujours ainsi. Observer Arielle préparer les madeleines étaient très intéressant, et aussi un peu marrant, bien qu'elle essaya de masquer son rire lorsqu'elle mit un peu de farine sur son nez. Colleen ne se serait pas permis de se moquer et elle espérait qu'elle n'allait pas se rouspéter à cause de ça. Arielle semblait plutôt cool et sympa comme maîtresse mais on ne savait jamais vraiment avec les gens.

Alors qu'ils parlaient du bal masqué qui avait eu lieu dernièrement, Arielle lui demanda si elle avait eu l'occasion de goûter à quelques plats. Colleen avait alors qu'elle avait eu à manger quelques toasts ici et là en cuisine et elle avait même aidée en partie à les préparer. Arielle lui répondit qu'elle était contente qu'elle ait pu goûter aux plats et si elle avait une préférence pour l'un d'entre eux avant d'ajouter qu'elle-même n'avait pas pu s'approcher du buffet car elle avait été trop demandé du côté de la piste de danse. Colleen fit remarquer avec un air un peu contrit et désolé que la pauvre n'avait pas eu un instant à elle durant le bal !

« Ces messieurs auraient pu au moins vous laisser un peu de repos. Remarquez, je ne suis pas étonnée que vous ayez été tant demandée pour la danse. » Elle esquissa un sourire avant de reprendre cependant. « Oh, ce pauvre monsieur qui a failli être dévêtu. Nous devrions lui mettre une extra madeleine dans son panier pour la peine. Je n'ai pas vu ça, mais heureusement que sa tunique en-dessous sa cape tenait bien... Tout bien réfléchi, à la fin du bal il me semble avoir été lui tendre une fleur. » ajouta Colleen un peu songeuse alors qu'elle semblait se souvenir d'un noble vêtu d'une tunique romaine. Elle ne s'en souvenait d'ailleurs que d'un seul donc... Elle ne connaissait pas son nom mais il avait l'air aimable.

Tandis qu'elles discutaient, elles continuaient de préparer les madeleines puis il fut temps de verser la pâte dans les moules enfin. Arielle se débrouillait plutôt pas mal pour une première fois et Colleen la congratula à plusieurs reprises. Elle faisait bien attention à ne pas verser la pâte partout, elle était consciencieuse. « Je peux dire avec certitude que la prochaine fois, vous serez en mesure de faire vos madeleine toute seule. Mais si vous souhaitez quand même que je supervise, il faudra trouver un créneau pas trop chargé pour nous en cuisine bien sûr... » Après qu'Arielle ait enfourné le moule au four et qu'elle le refermer (et Colleen l'admira de l'avoir fait sans même se brûler), elle lui posa quelques questions sur Beth, si c'était elle qui lui avait appris à cuisiner. Elle eut un petit sourire quand elle lui dot de continuer de croire en ses rêves et qu'un jour qu'elle aurait ouvert son restaurant, elle serait sa première cliente.

« Pour le moment, j'économise. Car les banquiers ne font de toutes façons pas suffisamment confiance à une femme pour ouvrir son propre commerce... Mais je reste optimiste oui, je sais que c'est ce que je veux. Et non, Beth n'est pas ma mère... mais c'est tout comme.  Elle s'est occupée de moi depuis que je suis toute petite. » La jeune femme détourna un instant les yeux. Oui, Beth avait peu à peu remplacer l'image de sa mère dans son esprit. Elle n'avait même pas une photo pour se la rappeler et même son père, parfois, elle avait l'impression qu'il tendait à vouloir s'effacer de son esprit.

Il est temps que je réponde  Madeleine, ma petite reine [Pv Colleen] 63830272 Madeleine, ma petite reine [Pv Colleen] 1708510287  
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Message() / Dim 29 Mai - 12:08
Arielle Percy



Nul n'est heureux que le gourmand - J.J Rousseau



Colleen était une personne de la meilleure des compagnie. Douce, aimable, joyeuse, c'était une joie que de passer un peu de temps avec elle. Pourquoi les gens ne passaient ils pas plus de temps à se connaître, se découvrir, qu'importe les titres, les rangs sociaux. Après tout, ne disait on pas que l'on avait toujours besoin d'un plus petit que soit ? Puis qu'avaient ils donc de si particulier, eux, les nobles, si ce n'est avoir eu la chance de naître dans une famille qui avait ces fameux titres. Cela accentué l'idée de la demoiselle qui avait vu bien des personnes, des précepteurs, des gouvernantes, des aides de cuisine, digne du plus grand respect, habités de la plus belle des générosité comparé à certain noble hautain et immonde qui se pensait plus important. Le titre, ne fait rien. Mais d'ici à ce que sa mère le comprenne, que sa mère accepte de voir qu'un Duc infâme est bien plus méprisable qu'un baronnet altruiste...enfin, cela serait un autre combat, un combat d'un autre jour.

Pour le moment, la jeune femme profitait de la discussion agréable avec la jeune aide de cuisine, de leurs rires et de leurs avis sur le bal masqué qui avait eu lieu, il y a bien peu. La demoiselle avait dansée la soirée durant, passant de bras en bras, riant, tournoyant et si elle avait effectivement eu mal aux pieds au petit matin, elle ne regrettait en rien la soirée., malaxant sa pâte, travaillant avec ardeur, elle se salit quelque peu, chose logique pour une jeune pâtissière en herbe, mais le sourire de Colleen, dissimulait derrière sa main, la fit sourire de plus belle et alors qu'elle s'essuyait le nez elle jeta un peu de farine à Colleen dans un rire enfantin.

« C'est pas beau de se moquer Colleen ! »

Elle ria de plus belle, continuant de discuter comme si de rien n'était, prête à une bataille de farine si il le fallait, mais le bal revenait à la discussion et haussant les épaules la rousse jeta un regard amusé à la demoiselle.

« J'ai été ravie de tant danser. C'est tellement agréable de virevolter sur de la musique, mais j'avoue que mes pieds ont un peu souffert. Ce qui ne m’empêchera pas de danser tout autant au prochain bal »

Un gloussement alors qu'elle parle de ce pauvre monsieur en tenue romaine, la remarque de Colleen fut d'ailleurs fort bien accueilli, mais la fille du Duc se mit à rougir...elle n'avait aucune idée, de qui était l'homme costumé en empereur.

« Malheureusement, je ne saurai dire qui était ce monsieur, je ne pourrais donc lui faire parvenir de panier. Mais peut être nos chemins se croiseront ils lors d'un prochain bal, qui sait? »

Pauvre empereur, elle lui avait promis une danse, mais avec toute l'organisation de la Comtesse, elle n'avait pu réellement choisir son partenaire qu'à la danse des dames...et qu'aurait dit sa mère, si elle n'avait invité le prince de Prusse en personne ? Finissant néanmoins sa préparation, enfournant son plateau de madeleine, elle fut touchée par le compliment de la jeune aide de cuisine, rougissant tel une enfant félicitée.

« Vous êtes trop aimable Colleen. Je n'y serai jamais arrivée sans votre précieuse aide. »

la préparation étant au four, le temps était venu de nettoyer et il ne serait pas dit que la fille du Duc de Gloucester laisse les autre débarrasser ses saleté. Se mettant à débarrasser les saladier, nettoyer le plan de travail, elle interroge l'aide de cuisine sur elle, ses rêves, sa famille, écoutant avec attention.

« Elle m'a l'air d'être une femme exceptionnelle. Quant aux banquiers ils sont des plus stupide en bon nombre d'occasion ! Mais je vous promet que vous aurez le patronage de mon père et de mon futur époux si vous parvenez à vous lancer dans cette aventure merveilleuse ! »

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Message() / Sam 24 Sep - 22:11
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Cette activité de cuisine avec Lady Arielle s'était révélée très intéressante. Elle avait appréhendé cette leçon de cuisine un petit peu bien que l'ayant observée de loin, la jeune Colleen avait toujours pensé que du bien de la fille des Seymour. Elle ne savait pas pourquoi elle avait appréhendé... Colleen était juste consciente qu'elles n'appartenaient pas à la même classe et qu'elles ne seraient donc jamais hissé à la même hauteur. Par conséquent, elle n'était pas très à l'aise qu'on la voit papoter et socialiser avec la fille du compte et de la comtesse Seymour. Pourtant, elle souriait, elle avait même rigolé un peu en voyant Arielle manipuler les ingrédients et se mettre de la farine partout, même casser des œufs. A sa grande surprise, Arielle l'a mettait bien à l 'aise. Si Colleen n'avait pas été une aide-cuisinière, elles auraient peut-être même pu être êtres copines. Elle avait quand même bien de la chance d'aller à tant de bals, de danser aux bras de tant de messieurs qui sans nul doute avaient tous les yeux rivés sur elle et sur sa beauté renversante – car Colleen partageait l'avis commun, lady Arielle était une très belle jeune femme. Même les femmes devaient être honorée de se tenir en sa présence.

Elle fut cependant déçue quand Arielle lui dit qu'elle ne connaissait malheureusement pas le nom du jeune homme à la toge romaine. Colleen se souvenait parfaitement de lui avoir tendu une fleur à la fin du bal, mais elle n'aurait su évidemment dire quel était son nom car elle ne lui avait pas demandé – forcément. Arielle ne pourrait donc lui envoyé un panier de biscuits pour se faire pardonner de sa maladresse à son égard. C'était bien fâcheux, songea t-elle, tandis qu'Arielle enfournait le le plateau de madeleine dans le four. Colleen s'occupa ensuite d'allumer le feu dessous le four. Elle n'aurait pas laissé Arielle le faire, c'était son devoir à elle de s'occuper du fourneau ! Et si jamais Lady Arielle se brûlait le petit doigt par mégarde en voulant allumer le feu ?! Et en sa présence en plus ! Colleen frémissait à l'idée de recevoir un blâme de la part de madame la Comtesse pour avoir été trop négligente. Colleen ne le pardonnerait jamais. Non, on ne laissait les jeunes demoiselles de haut rang toucher aux fourneaux.

Ensemble, elles se mirent ensuite à nettoyer la vaisselle et à les ranger dans une ambiance un peu de camaraderie et Colleen appréciait réellement cette ambiance. Elle était reconnaissante de l'attention que lui portait Lady Arielle, et alors qu'elle parlait des plans de Colleen d'ouvrir plus tard un restaurant dans la capitale, la jeune Colleen fut encore plus surprise lorsque lady Arielle lui certifia qu'elle pourra compter sur le soutien de sa famille mais aussi de celui de son futur époux. La jeune Sullivan ne pleurait pas souvent mais pour dire la vérité, elle fut au bord des larmes d'entendre autant de soutien de la part de la demoiselle.

« Je ne sais pas quoi dire lady Arielle. Je vous remercie beaucoup de toute cette bonté que vous me donnez. J'espère que le futur vous sera dix mille fois favorable et que vous serez comblée de bonheur toute votre vie. » C'était la moindre des choses qu'elle pouvait dire. Elle se sentait tellement reconnaissante par les mots gentils qu'elle lui avait dit. « Je vais devoir vous laisser lady Arielle maintenant. Je dois prendre le service bientôt mais j'ai été ravie de faire ces madeleines avec vous. » A ces mots, elle alla voir où en était la cuisson des madeleines et comme elles étaient cuites à point, elle éteignit le feu sous le poêle avant de sortir les gâteaux. Déposant le plateau sur la table, elle se tourna vers Arielle tout en souriant légèrement aimablement. « Je vous laisse les mettre vous-mêmes dans vos petits paniers alors, je suis sûre que vous débrouillerez maintenant. Merci encore. » Et avec une petite révérence pour la fille de sa maîtresse, elle alla vaquer à ses autres occupations.

Fin de rp.
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