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Les Chroniques de Londres
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Une nouvelle page sous presse [PV Adam] [+16]

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Message() / Mer 17 Mar - 22:03
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Une nouvelle page sous presse

ft @Rosalie Egerton & @Adam Rose  


L'histoire s'écrit chaque jour, à vous d'apprendre
à la lire

iLa presse s'abat de nouveau sur le morceau de velin alors que l'encre vint à tacher celui ci des lettres que j'y ai placé. Une nouvelle page est faite, une nouvelle impression et il me faut continuer encore durant des heures. La publication de ce livre est une aubaine pour notre imprimerie mais elle implique bien du travail, de l'implication, du temps, des muscles endoloris par le poids de la presse, par la répétition du mouvement, par les morceaux de papiers que j'accroche pour laisser l'encre sécher une fois la presse ayant fait son office. C'est un travail, long, fastidieux, minutieux. Ni trop, ni trop peu d'encre, les tampons, les stylets, la pression sur le papier, le bon papier, l'épaisseur, la couleur, le toucher, ne pas faire baver, ne écrire trop gros ou trop petit, minimiser les couts, rendre l'imprimerie florissante, rentable, bien plus qu'elle ne l'est car père est toujours à l'hôpital et qu'il y aura une facture à payer en plus des employés. Heureusement la presse, la maison, tout est a nous, mais il y a les fournitures, l'encre, le vélin, le tissus, le cuir, le bois, les employés... Je gère tout cela depuis des années au coté de mon père, faisant la comptabilité, les commandes, le relationnel. Le sourire d'une jolie femme fait bien plus que celui d'un homme vieillissant. Mais en ces temps difficile, je dois minimiser les équipes, les dépenses, faire au mieux seule, alors j'imprime, encore et encore la même page, accrochant les feuilles un peu partout dans l'imprimerie. Quand elles seront sèches je pourrais nettoyer la presse, changer les stencils, préparer l'encrage, les feuilles et reprendre l'impression. Si je continu à ce rythme, si je ne suis pas interrompu, je devrais avoir fini d'ici une ou deux heure du matin...dire qu'il n'est que seize heure. Ce n'est pas aujourd'hui que j'irai voir père. Mais c'est ainsi, il comprendra je le sais, il me demandera de toute façon des nouvelles de l'entreprise quand j'irai à sa rencontre, autant lui offrir des choses intéressantes le temps qu'ils soignent son cœur et sa toux.

Pourtant, bien que j'aurai aimé avoir ma tranquillité pour travailler, pour avancer avant que mon employé ne me rejoigne d'ici quelques heures pour avancer un peu plus dans le travail, la clochette de la porte commerçante sonna. Un client. Non que j'en sois mécontente, avoir des choses à imprimer était mon métier, mon fond de commerce, mais j'aurai préféré à un moment ou nous étions plus nombreux. Qu'importe. Accrochant la feuille que je venais de presser, je passais mes mains dans mon tablier, enlevant autant d'encre que possible, avant de rejoindre la partie commerçante, le chignon plus ou moins bien fait, la transpiration apparente, un peu d'encre sur le front et tout aussi salie, je souriais pourtant, voyant un homme à la barbe fourni.

« Bonjour, bienvenue aux imprimeries Egerton. Comment puis je vous servir aujourd'hui. »
:!:
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Message() / Lun 22 Mar - 5:49
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Une nouvelle page sous presse
Rosalie Egerton / Adam Rose
Les retrouvailles avec ma petite sœur et Matthew furent magnifique. Cela faisait 9 ans que j'avais quitter l'Angleterre, mais j'avais l'impression que ce n'était qu'hier que nous nous disions aurevoir. Sauf que durant mon échange avec Maisie, nous fûmes déranger par un homme d'un certain âge. Je ne le reconnus pas immédiatement sur le coup, mais comme il parlait et s'excusait d'une vieille histoire datant de bien avant mon départ, je parvins finalement à mettre un nom sur ce visage vieilli et fatiguer par la maladie. J'avais devant moi monsieur Egerton, le père de ma Rosie bien-aimée, celle que je ne peux oublier après tant d'année. Mes années d'expérience en médecine ayant porté fruit, je me mis immédiatement dans des dispositions bienveillantes et attentionnées auprès de celui-ci et le laissai me partager ses remords et ses craintes pour sa fille qu'il chérissait tant. Puis c'est ainsi que le voile tomba et que je compris tout le stratagème entreprit par Rosie pour me repousser une fois de plus et de façon définitive il y a 9 ans.
Neuf longues années à me demander si elle allait bien, si elle était heureuse dans son mariage et que son époux la traitait avec tout le respect, la dignité et l'amour qui lui sied. Je fus totalement abasourdie, assommé par cette terrible nouvelle et je m'échouai sur la première chaise libre près de moi. Rosalie était toujours célibataire et travaillait comme une forcenée pour faire roulé l'imprimerie de son père. Comment ai-je pus me laisser embobiné de la sorte. J'entendis Kamran m'interpeller, mais le choc était si grand pour moi, que je ne perçu qu'un faible murmure inquiet de la part de mon majordome.

Je ressortis une vieille lettre froissée et quelques peu délavée par beaucoup de larmes de mon intérieur de veste et la relis pour une énième fois. Je ne me souviens plus combien de nuit j'ai passer à lire cette lettre et à l'inonder de mes larmes. Cette lettre m'était parvenue de Rosalie il y a 7 ans déjà, dans celle-ci elle m'avouait qu'elle avait des sentiments pour moi, que son cœur éprouvait quelques élans à mon égard et que si elle avait la possibilité de changer certaines choses, elle m'épouserait moi. Mais les choses étant ce qu'elle sont, nous devons nous résoudre que notre amour sera à jamais impossible. Toutefois elle avait prit le soin d'ajouter que les sentiments pures et nobles que je lui portaient lui faisait particulièrement chaud au cœur et se sachant ainsi aimé de telle sorte, la vie lui semblerait moins rude. Mais le plus difficile pour moi furent ces quelques mots couchés en fin de lettre, écrit un peu avec émotion, stipulant que si nous portions tout les 2 notre regard vers le firmament, vers les étoiles. Nous nous y retrouverons, 2 âmes éperdues d'amour l'un pour l'autre se joignant dans une valse éternelle et immuable.

Je terminai de lire et les yeux très humides, je me levai d'un bond et partie en direction de l'imprimerie. Je me sentais fatiguer du voyage et mon avant-bras commençais à m'élancer vivement, mais qu'importe je me devais de la voir, de comprendre et rien, ni personne ne pourra m'en empêcher. Ce n'est donc pas les paroles de mon majordome, ni les regards inquiets de ma sœur qui me stoppèrent. J'embarquais dans le premier fiacre s'annonçant et je fonçais vers mon but. Soudain je sentis une vague de vertige m'envahir et comme je me callai un peu plus dans le siège, j'eu l'impression d'être transporté dans un autre monde. Je me voyais à dos d'éléphant, pressant le pas de ma monture alors que nous progression dans la jungle indienne en direction du repaire du tigre. Je préparai ma carabine et comme je regardai combien de munition il me restai, je fus saisis de stupeur. Il ne me restait que 2 cartouches...2 cartouches pour abattre ce splendide seigneur de la jungle, mais oh combien dangereux. Si je ne parvenais pas à le toucher mortellement, c'en serait terminer de moi. Je dégluti péniblement, pris une profonde respiration et descendis de l'éléphant pour pénétrer dans la boutique. J'avançai à pas de loup, tentant de faire le moins de bruit possible et c'est alors qu'un stupide oiseau clochette se mit à chanter attirant ainsi la bête dans ma direction. Je la vis s'avancer vers moi gracilement, posant sur moi ses yeux fauves, visiblement je venais de la déranger. Nous nous dévisageâmes longuement, sans pouvoir départir entre nous qui sera la proie et la victime et c'est alors que de son ronronnement le plus doux et cordiale possible elle demanda en quoi elle pourrait m'être utile aujourd'hui. Mon premier réflexe aurait été de lui crier meurt sale bête, tout en lui tirant une balle entre les 2 yeux, mais quelques vertiges me reprirent. Je pris appui fortement sur le comptoir, afin de ne pas perdre l'équilibre et relevai la tête vers Rosalie. Il n'y avait plus de tigre, ni de jungle, ni de carabine, juste ma Rosie, son imprimerie et moi tenant toujours ma précieuse lettre défraichie. Je tentai de lui rendre un regard dur, mais revoir ses magnifiques yeux bleus et sa chevelure flamboyante m'enlevèrent toute résolutions de mots durs envers elle.

"Mademoiselle Rosalie, j'ai eu l'honneur de voir votre père à l'hôpital il y a quelques instants et il a eu le plaisir de me raconter une histoire des plus invraisemblables. Apparemment sa fille qu'il aime tant serait toujours célibataire et ne se serait jamais marié. Vous comprendrez alors tout mon désarrois de recevoir une nouvelle de la sorte dès mon retour des Indes. Je vous croyais mariée. J'avoue ne pas comprendre."
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Message() / Lun 22 Mar - 12:09
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Une nouvelle page sous presse

ft @Rosalie Egerton & @Adam Rose  


L'histoire s'écrit chaque jour, à vous d'apprendre
à la lire

Il était là, dans l’entrée de la partie boutique de mon imprimerie,là ou nous recevions les éditeurs, les auteurs, les journalistes. La ou nous avions tout ce qu'il fallait pour permettre à ceux qui souhaitaient faire éditer quelque chose de le faire, accompagné de quelques menu produits de papeterie. Des plumes, de l'encre, quelques cahier. Nous n'étions pas une librairie ou une papeterie, mais il fallait bien permettre à ceux qui le souhaitaient de prendre quelques fournitures si nécessaire. Pourtant, mon regard ne décrochait pas de celui de l'homme face à moi. Un inconnu qui m'observait avec un air entre la surprise et la colère. Que se passait il ? Pourquoi son regard était il ainsi posé sur moi ? Y avait il un souci avec une impression ? Avec quelque chose que j'avais fait imprimé et qui ne lui plaisait pas ? Après tout, bien des gens pensent que l'imprimeur et celui qui fait courir le mal en publiant les écrits de ceux qui peuvent parfois faire mal de leurs textes. Et pourtant, le silence perdurait, seconde en seconde. Que voulait il ?J'étais prête à lui redemander ce que je pouvais faire pour lui lorsqu'il ouvrit la bouche.

Sa voix m'étais connu, mais j'avoue avoir mis quelques instant à la replacer, à la retrouver. J'écoutais plutôt, curieuse de ce que cet inconnu pouvait avoir à me dire. Il me parlait de mon père et la peur serra mon cœur. Y avait il un problème avec papa ? Étais ce pour cela que l'homme semblait étrange ? L'avais je vu à l’hôpital ? Non... Car il me parlais déjà de mon célibat, de ma solitude, citant les Indes...et mon cœur cessa de battre pour une seconde. Je le reconnais. Je reconnaissait tout de lui, son regard doux, franc,, son visage aimable, ses cheveux dans lesquels je voulais tant passer mes doigts plus jeune. J'avais été trompée par la barbe, nouvelle, mais qui lui donnait un air mature, virile, fort. Il était bien plus attirant que dans mes souvenirs et pourtant, il était là pour me demander des explications. Comment dire à l'homme qu'on a aimé...qu'on aime...qu'on a fait cela pour le protéger ? Pourtant, il se tenait comme pris d'un vertige. Était il malade ? M'avançant rapidement vers, je ne réfléchis pas, pour le soutenir, prenant son bras, l'amenant vers une chaise toute proche.

« Venez vous asseoir. Votre voyage à du vous épuisé. »

L'installant sur la chaise, lui laissant le loisir de prendre un peu de repos, j'avais pour ma part une ascendance sur lui de par ma position verticale. Cela me donnerait peut etre un peu de force, qui sait. Néanmoins, il voulait des explications, il les méritée, mais j'avais aussi du travail, il fallait donc que cela soit rapide.

« Je suis désolée de ne pouvoir mieux vous recevoir, mais je suis seule pour gérer la presse, je n'ai donc que peu de temps. Mon mariage à été annulé, l'homme en question avait une maîtresse et j'ai préféré ne pas m'engager. Puis je n'ai pas le temps pour ce genre de chose, les livres, journaux, tracts ne s'imprime pas seul . Et vous Monsieur Rose ? Votre séjour en Indes fut il agréable ? Y avait vous trouvé épouse ? Car j'avoue ne pas bien comprendre votre désarrois, tout cela remonte à presque dix ans. »

Je lui souris, aimable, je tente d'être gentille, douce, de faire celle qui a tourné la page, qui apprécie de revoir un vieil ami sans ne plus avoir aucun sentiment amoureux pour lui, car après tout...c'est ce dont je veux me persuader non ?
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Message() / Ven 26 Mar - 4:50
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Rosalie Egerton / Adam Rose
Comme je tentai de reprendre mes esprits, je sentis ma belle tigresse me guider doucement vers une chaise toute proche. Tout dans ses gestes je pouvais sentir douceur et bienveillance à mon égard, je dois bien avouer que cela me soutira un léger sourire. Finalement je constatai pendant un court instant qu'il était bon d'être rentrer au pays et de pouvoir goûter ce doux bonheur que je désirais ardemment depuis des années. Oui cela me manquait, j'aurais pu mainte fois goûter la chaleur des bras d'une femme là-bas en Inde, mais de toutes les pierres précieuses de ce magnifique pays, aucune n'arrivaient à surpasser le magnifique rubis que j'avais sous les yeux à l'instant précis. Pourquoi nous faudrait-il aller voir ailleurs pour trouver notre bonheur, alors qu'il est là à deux pas de nous. Je restais donc ainsi quelque peu muet alors qu'elle m'expliquait les raisons qui l'ont amené à annulé son mariage, puis la gestion de l'imprimerie qui lui demandait beaucoup de temps. Je la reconnaissait bien, ici elle était dans son élément, sa tanière et gare à celui ou celle qui voudrait l'en délogé. Je la regardai me parler doucement tout en posant ses yeux sur moi prenant des nouvelles de moi légèrement et de mon séjour. Je dois avouer que sa question toute légitime à savoir si j'ai trouvé une épouse me piqua quelque peu, existe-t-il une madame Rose en ce monde? Moi je n'en vois qu'une et elle était devant moi et puis comment aurais-je pu me marié et oublier cette rouquine. C'était tout simplement impossible, surtout pas après la lettre qu'elle m'avait envoyé.

Je la regardai encore me sourire et attendant une réponse de ma part, mais que pouvais-je lui dire? Que je l'aime comme un fou, que je me désespère qu'elle croit en notre amour, que je veux l'épouser, elle et personne d'autre. Que j'ai été mordu par un serpent il y a quelque mois, que j'ai passer près de succomber au venin, mais que je ne suis pas encore totalement tiré d'affaire, car ma plaie c'est infecté quelques peu. Que je cache cela à tout le monde pour ne pas les inquiétés, que seul mon majordome est au courant et à l'heure qu'il est il doit se faire du mauvais sang, car je suis partis précipitamment tel un fou courant après je ne sais qu'elle chimère. Espérant je ne sais quoi. Si je lui demandai à l'instant que je souhaite toujours l'épouser, me répondra-t-elle par le mot que je rêve qu'elle me dise depuis bientôt dix années. Elle vient de dire à l'instant qu'elle n'avait pas le temps pour ces chose là, pour moi. Je pris le temps de me trouver une réponse adéquate, fermant et ouvrant délicatement ma main gauche, sentant mon avant-bras m'élancer. "Je ne me suis pas marié, comment aurais-je pu alors que j'ai laisser mon cœur dans cette imprimerie. J'ai été anéanti, brisé il y a presque 10 ans déjà. Oui cela peut paraitre une éternité, mais il y des blessures que l'on ne guérit jamais. Est-ce que mes sentiments à l'époque étaient sincère? Oui!" Je levai mon regard doucement vers elle. "Est-ce que mes sentiments pour vous se sont effacés avec le temps? Non! Il sont toujours aussi fort et sincère qu'autrefois. Puis il y a eu cette lettre de votre main qui m'a été acheminé jusqu'aux Indes et je dois dire que les mots ci trouvant m'ont apporté beaucoup. Depuis que je suis parti, pas une seule nuit ne sait écoulé sans que je lève mon regard vers les étoiles et que je pense à vous. Priant pour que vous soyez aimé, respecter et chérie par votre mari autant, sinon mieux que j'aurais désiré le faire par amour pour vous." Je voulais lui montrer la précieuse lettre que je tenais dans ma main droite, mais je fus surpris par l'arrivé d'un chat roux tigré qui sauta sur mes genoux en ronronnant. Cette arrivée inopinée me fit sourire et je caressai délicatement l'animal."Bonjour le chat, j'ai connu des cousins à toi, beaucoup plus gros et plus féroce que toi.
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Message() / Dim 28 Mar - 16:03
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ft @Rosalie Egerton & @Adam Rose  


L'histoire s'écrit chaque jour, à vous d'apprendre
à la lire

Je l'installe sur la chaise, doucement, délicatement, lui parlant avec un sourire aimable. Je n'ai aucune raison d'avoir de la rancœur ou de la méchanceté vis à vis de cet homme que j'ai aimé et que j'aime sûrement encore. Il n'est pour rien dans la malédiction qui m'accable. Je répond à sa question, posée avec une pointe de surprise et de colère. Il avait fuis le pays pour m'oublier. Je le sais, je me souviens bien du jour de son départ, des heures passer à observer le vaisseau s'éloigner vers l'horizon, pleurant, suppliant les cieux de me pardonner, de l'aider à me pardonner et de lui donner une belle vie. Pas un soir depuis il n'a quitté mes prières. Pas un jour je n'ai demandé à dieu de veiller sur lui, de le bénir, de le protéger. C'est peut être stupide, mais les prières ne sont elles pas la pour nous aider à communiquer avec Dieu ? Pour lui demander de simples faveurs ? Car après tout, lui qui est tout puissant, ne peut il jeter un œil sur une personne chère à notre cœur, bien que tous, nous devons certainement demander cela.

Alors je lui donne une excuse, je lui parle de ma vie à l'imprimerie, de mon amour pour mon métier, du temps que cela me prends, une raison aussi réelle que fausse de mon célibat. Pourquoi devrais je chercher un époux quand je passe tant de temps ici ? Une fois mariée, je dépendrais de lui et si il refuse que je travaille, si il vend la société donc il héritera en tant que mon époux, je ne pourrais rien faire que pleurer et le haïr. Autant s'épargner cela. Sans compter le risque de perdre nos enfants, de les voir mourir en bas âge à cause de la maladie que mère m'a transmise...au final mon vœu de célibat, de ne jamais être mère est une bénédiction, une façon de faire disparaître cette maladie ignoble, de ne pas l'imposer à mes filles ou fils .

Je lui retournais ainsi quelques questions, simples, douces. Je prenais des nouvelles de sa vie. Je voulais entendre qu'il était marié et heureux, père de plusieurs fils, que sa vie était ce qu'il ne pourrait jamais avoir moi. Je l’espérais du plus profond de mon cœur même. Néanmoins la réponse fut tout autre et me pris de cours alors que j'observais sa main s'ouvrir et se fermer. Était il blessé ? Souffrait il d'un mal quelconque ? La question devrait attendre, car il me parlait de lui, de sa vie. Le célibat semblait lui étreindre le cœur et dix ans après notre dernière rencontre il me faisait de nouveau une déclaration des plus poignante. Je l'écoutée, sérieuse, une main se posant sans même que je m'en rende compte sur ma poitrine, là ou se cachait, au creux de mes seins une petit pendentif en forme de rose qui ne m'avait pas quitté en dix ans. Cela me blessais qu'il souffre tant par ma faute, qu'il ne soit parvenu à passer outre cela que ma présence soit si encrée en lui qu'il ne parvienne plus à avancer. Le laissant continuer sa tirade, je rejoins une chaise, proche de la sienne. J'avais besoin de m'asseoir, ces sentiments étaient bien trop fort et revenaient en flot comme si une digue s'était brisée en l'instant dans mon cœur. Il me parlait de la lettre. Une bêtise sans nom que j'avais faite quand j'étais au plus mal, quand j'avais besoin de demander son pardon et qui semblait l'avoir enjoins à poursuivre son rêve d'amour alors que ce n'était que des excuses, une libération pour le laisser partir. Il m'esperait mariée, mère. Quel mal y avait il à cela quand c'est ce que j'avais voulu lui laisser croire ? Et pourtant.

J'aimerais lui répondre, mais ne sait quel ton employer. La douceur ? La gentillesse ? La force ? Anéantir ses rêves d'une main de fer ou les écarter avec douceur, tentant de poser une main sur la blessure que j'avais moi même faite à son âme ? Je ne le savais et la question fut de nouveau éloigné par l'arrivé de mon animal qui grimpa sur ses genoux. Chose étrange vu la sauvagerie et l’indépendance de ce chat qui n'appréciais personne à part moi, allant même jusqu'à griffer père quand il tentait de l'approcher. La façon qu'il eu de lui parler me fit rire et je pris doucement l'animal pour le poser sur mes propres genoux, le caressant doucement.

« Je pense que Tigresse n'as rien à envier à ses cousins des Indes Monsieur Rose. »

Grattouillant un peu le crane de l'animal, le laissant envelopper la pièce de ses ronronnement, je me sentais plus apaisée, prête à faire face à l'homme.

« Vous me voyez réellement désolée, de l'état émotionnel dans lequel je vous laisse. Et je vous crois, lorsque vous me dites que vos sentiments étaient sincère. Néanmoins, nous avons tout deux grandit et mûri en dix années de vie. Et dire qu'ils sont toujours aussi fort...vous aimez la jeune femme d'il y a dix ans, mais ne connaissait rien de moi aujourd'hui Monsieur Rose. Nos inclination passée sont un jolie souvenir auquel j'aime à penser de temps à autre. Mais je me vois au regret de ne pouvoir vous proposer plus que mon amitié... »

Je tente de sourire, attristé, les yeux légèrement embués de larmes. Cela me fait mal de lui dire cela, de ne pas pouvoir lui dire que je partage ses sentiments, que chaque jour, chaque nuit depuis son départ j'ai pensé à lui, que chaque amant que j'ai eu était une part de lui que je visualiser ses mains et son corps, que je ne rêvais que de lui. Mais que je l'aime assez pour le laisser partir et vivre une vie plus heureuse loin de moi. Continuant doucement de caresser la chatte, j'osais lever mon regard vers lui, un petit sourire triste aux lèvres.

« Mais parlons de choses...moins sensible. Pourquoi etes vous revenu d'Indes ? Est ce l'entrée de votre sœur dans la société ? Je l'ai croisé à plusieurs reprise en allant me recueillir sur la tombe de mère. C'est devenue une jeune femme dotée de toutes les grâces, vous devez être extrêmement fier d'elle. »

Un nouveau sourire, je détournais la conversation, jetant un œil à l'horloge accrochée. Il me faudrait vite retourner au travail, sans quoi je ne pourrais livrer les impressions à temps.
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Message() / Sam 3 Avr - 5:25
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Rosalie Egerton / Adam Rose
Je l'écoutai calmement me répondre, mais la réponse ne me satisfaisait pas. Je venais de lui déclarer que j'étais toujours profondément amoureux d'elle et que me répond-t'elle pour sa part? Que je n'aime qu'un souvenir, car elle n'est plus la même Rosalie qu'il y a 10 ans. Peut-être a-t-elle raison et qu'elle a réellement changer, mais je ne peux croire qu'elle est changé à un point tel, qu'elle ne soit plus désirable à mon cœur. Je n'ai pas trente-six solutions devant moi, il me faudra recommencer toutes les étapes que j'avais effectuer il y a 10 ans et cela juste pour savoir si j'aurai aujourd'hui assez de sentiments pour elle. Ne pourrait-il pas y avoir un moyen plus court? Je ne crois pas ou du moins je ne sais pas. Je la regardai droit dans les yeux et pris une profonde respiration avant d'exprimer mon point de vue.

"Je dois avouer en effet que j'ai de très bon souvenir de vous, est-ce que les personne changent avec les années sur ce point il n'y a pas de doute. Moi-même j'ai changer en 10 ans, mais est-ce qu'une personne peut changer si drastiquement que l'on pourrai désormais affirmer qu'elle est devenue une étrangère en tout point. Je ne crois pas à cela. Pour la Rosalie que j'ai connue cette imprimerie était toute sa vie, sa fierté. Elle aimait démontrer qu'elle était aussi capable, sinon meilleure qu'un homme pour gérer l'imprimerie. Elle avait un caractère ma Rosie, aussi flamboyant que sa chevelure. Je peux affirmer sans l'ombre d'un doute que tous les tigres que j'ai rencontrer peuvent aller se rhabiller coté férocité. Il n'y a pas plus féroce que ma Rosie. Mais je sais aussi que derrière cette façade âpres, se cache un cœur en or. C'est une femme d'une grande bonté et d'une grande sensibilité. C'est yeux sont une fenêtre sur son âmes et lorsqu'elle vous regarde avec douceur, on peut y voir tous l'amour qu'elle vous porte. Est-ce que je suis aujourd'hui dans l'erreur si je vous dépeins de cette manière. Ou est-ce que je suis près de la vérité? Mais qu'importe, j'accepte avec grand plaisir votre amitié si c'est la seule chose que je peux obtenir de vous. Cela me permettra de voir si la Rosalie d'aujourd'hui est si différente de celle de mon souvenir, de celle que j'aime."

Je pris une légère pause, sentant mes sens se chauffer quelques peu et l'irradiation dans mon bras gauche faisait quelques peu ombrage sur mon humeur. Que pouvais-je dire de plus, je ne sais pas. Nous étions tout les 2 désolés, 10 ans venait de s'écouler et rien n'avais changer entre nous. Pour une raison qui m'échappe notre amour était impossible, si au moins je savais quel était le problème, je pourrais tenter de corriger la situation, mais que faire devant le néant... c'est tout simplement décourageant. Si c'est vraiment la divinité de mon ami Kamran qui ma forcé à revenir ici, il serait temps qu'elle me file un petit coup de main, car sérieusement je suis perdu moi. Puis voilà ma tigresse qui me questionne sur la raison de mon retour soudain. Pourquoi cette question, est-ce à cause de ma sœur Maisie et son entré en saison? Oui en partie, mais elle n'est qu'une partie du puzzle. Comment puis-je expliquer mon retour à quiconque me demandera la question? Je n'avais jamais penser à me préparer une réponse adéquate. Il me faudra trouver, je ne suis pas pour expliquer que j'ai suivi mes délires jusqu'ici. Ne sachant trop quoi répondre je tentai d'y aller avec une partie de la vérité, mais je dois avouer que je n'avais guère le goût de raconter ma mésaventure avec le serpent. Je gardais alors les yeux au sol et me risqua doucement.

"Comment pourrais-je expliquer la raison de mon retour, bien sûr que la rentré en saison de ma sœur y ai pour quelque chose, mais il n'y a pas que cela. Disons qu'il y a quelques mois j'ai été mordu par un serpent, je suis tiré d'affaire n'ayez crainte, mais par sécurité je suis venu consulté un bon ami à moi."

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Message() / Sam 10 Avr - 22:23
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Une nouvelle page sous presse

ft @Rosalie Egerton & @Adam Rose  


L'histoire s'écrit chaque jour, à vous d'apprendre
à la lire

La réponse avait été aussi douce et délicate que j'avais pu la faire. Et si mon corps tout entier se crispé et me hurler de le jeter dehors, de retourner à la presse, de lui faire perdre la totalité de ses espoirs, d'oublier jusqu'à mon nom car cela lui éviterait bien es soucis, je ne pouvait nier la joie de le revoir, de voir qui il était devenu. L'âge lui allait bien, ses yeux étaient toujours aussi doux et cette barbe qui lui mangeait lui visage lui sied bien plus que je n'aurai jamais pu le penser. Il fallait dire que ce n'était pas vraiment une mode anglaise que de porter la barbe. Certes, certains arboraient de beaux favoris, parfois une moustache pour les hommes nostalgiques d'une certaine époque, mais la barbe complète était chose que l'on pouvait parfois voir dans les bas quartiers ? J'avais envie qu'il me parle plus avant de sa vie aux indes, ce qu'il avait vu, vécu, ressenti. La beauté des paysage, la faune, la flore, les plats. Tout semblait nouveau et merveilleux dans ce pays lointain.

Mais plutôt que de revenir sur une belle amitié, sur des histoires de nos vies passées durant ces dix années d'absences, il me parlait d'un amour que j'avais enfoui bien loin en moi, que je l'avais espéré avoir enfoui au plus profond de lui même également. Je voulais avancer, oublier les battements de mon cœur depuis qu'il l'avait reconnu, l'envie de passer mes doigts sur sa joue, de lui dire combien il m'avait manqué, combien je m'en voulait de l'avoir fait souffrir, de l'avoir fait partir. Mais à la place j'agissais comme toute jeune femme se devait. Comme la jeune femme que j'étais se devait. Je souris, lui parlant doucement, aimablement, lui rappelant que les sentiments étaient vieux, que les personnalités avaient évolué et qu'une absence de dix ne pouvait permettre d'assurer si promptement ses sentiments. Il était drôle de voir le calme que j'affichais, alors qu’intérieurement un ouragan hurlait. Il me répondit avec tout autant de douceur et une once de tristesse.
Pour lui, rien n'aurai pu faire que ses sentiments changent au point de ne plus pouvoir aimer la femme que je suis devenue et j'ai envie de lui dire qu'il se trompe comme jamais. Il me dépeint le portrait de la jeune femme que j'étais. Je pourrais même dire, de la femme que je suis devenue. Cela me fit légèrement rire, notamment avec cette façon de mesurer mon caractère à celui d'un tigre du Bengal. Étais je si féroce ? Pourtant, il me fallait mettre les holà. Alors je posais, dans un geste délicat ma main sur son avant indemne.

« Voici une bien belle description d'une jeune fille que vous avez dû sublimer au fil des années. Je ne dirais pas que vous ne décrivez pas un minimum la jeune fille que je fut. Et un peu de la femme que je suis, je dois l'avouer aussi. Mais dix années ont passé Monsieur Rose. Vous êtes parti aux Indes et avait vécu. Moi je suis resté demoiselle et j'ai dû faire avec. Comme vous, j'ai vécu, j'ai rencontré des hommes, j'ai travaillé jusqu'à pouvoir seconder pleinement mon père et oublié toute possibilité de mariage avantageux, puisque chacun ne cherche qu'a s'accaparer l'imprimerie. Puis vous n'êtes plus un simple monsieur désormais. Vous êtes un baronnet en devenir, ce qui est merveilleux, mais nous éloigne d'autant plus. »

Je souris de plus belle, reprenant ma main. Je ne voyais pas comment mieux lui expliquer que je ne souhaitais pas me marier, que nous étions maintenant éloigné l'un de l'autre et qu'outre une amitié, nous ne pourrions rien espérer, qu'il, ne pourrais rien espérer, car me permettre plus que cela serait une façon de le condamner. Malheureusement, j'avais déjà pris trop de temps à le recevoir et alors qu'il me parlais des raisons de son retour, de sa sœur, de sa blessure... je devais retourner à la presse. Du moins, le pensais je jusqu'à la question de la morsure.

« Grand dieu Adam ! C'est terrible ! Êtes vous sur d'aller bien ? Puis je vous apporter un verre d'eau ? Vous me voyez d'autant plus ravie de vous revoir dans notre bonne vieille Angleterre ! Néanmoins... Les pages ne s'impriment pas seule. Accepteriez vous de me rejoindre dans la salle de presse ? Nous pourrons ainsi continuer de discuter tandis que je travaille, je ne peux me permettre trop de retard. »

Oui, j'aurai du lui dire de partir, mais l'idée qu'il ai failli mourir, m'enserre le cœur et me fait vibrer la voix d'une émotion que je contrôle très rapidement. Il me faut travailler pour passer cela et alors que je l'invite à me suivre, je regagne la salle de presse lui souriant, l'invitant d'un geste délicat à ma suite, comme les dames de ma chères marraines qui d'un geste de la main attire les messieurs dans les endroits intimes de la maison close. Je connais ce geste, même si il n'a rien d'intime pour l'occasion...mais j’espérais sincèrement qu'il me suive et me parle plus avant de l'Inde et de sa blessure, de sa vie tout simplement.
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Message() / Ven 21 Mai - 6:07
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Rosalie Egerton & Adam Rose
J'étais outré, ulcéré, je sentis mon sang bouillir comme de la lave en fusion. J'ai beau lui dire que je suis toujours amoureux d'elle, que 10 longues années, ni des milliers de kilomètres de distance ne sont jamais parvenus à éteindre ma flamme pour elle. Quelle réponse ose-t'elle me faire? Quel à fait la vie de son côté et qu'elle à rencontrer des hommes. Cette dernière partie était-elle vraiment nécessaire? J'ai passé 10 longues années à refuser toute femme par amour pour elle, pourtant ce n'est pas la rareté des beautés indienne qui faisait défaut, loin de là! De son côté mademoiselle s'adonne sans retenue aux petits plaisirs que la vie lui offre, comme-ci durant 10 longues années j'étais devenu un fantôme totalement oublié.

Puis soudainement mon titre à venir posait problème, comme-ci je n'avais pas assez d'embûches, non il faut en rajouter. J'en ai rien à foutre moi de ce titre, je le donnerai volontiers à mon jeune frère si je le pouvais. Moi je sais ce que je veux et ce que je désire c'est cette splendide rousse, qui s'amuse pour une raison obscure à me faire tourner en bourrique. Je pris de profondes respirations, il me fallait revenir à un état plus serein. Je ne pouvais pas exploser de colère devant ma Rosie, surtout que depuis le début de notre conversation celle-ci était des plus courtoise envers moi, malgré l’âpreté de ses propos.

“Rosie sincèrement mon titre à venir m'importe beaucoup moins que ton bonheur personnel. Si de ton côté tu as pu continuer ta vie normalement et rencontrer, pour mon plus grand déplaisir, d'autres prétendants. Pour ma part, j'ai toujours refusé la chaleur des bras de plusieurs femmes, car je m'accrochai vraisemblablement à un amour chimérique et cette chimère je l'ai maintenue et chérie pendant 10 ans… 10 longues années… Il faut le faire! Peut-être que si cette lettre ne me serai jamais parvenue, peut-être que je n’aurai pas espérer vainement…”

Je partis pour me lever, m'apprêtant à partir. Je ne désirais pas rester une minute de plus, j’avais le cœur qui m’enserrait, tellement celui-ci souffrait. Cela fut bien avant que ma tigresse m'invite soudainement à la rejoindre dans l’arrière boutique, pourquoi irais-je avec elle derrière. Me confiera-t’elle soudainement des propos différents dans l’intimité de son antre ou voudra-t’elle me faire souffrir encore plus. Elle s’était déjà avancée dans l’embrasure de la porte séparant la zone réservée à la clientèle du reste de l’imprimerie, puis se retourna vers moi afin de me faire un léger signe de la main m’indiquant de l’accompagner. Se petit geste simple, ajouter à un sourire charmant et des yeux enjôleur vint à bout de tous mes désirs de fuir cet endroit. Je me sentais comme une petite souris devant un morceau de fromage que l’on venait de piquer sur une trappe à souris. Je voyais le piège, la barre de métal prête à s'abattre derrière ma nuque, mettant ainsi fin à mes jours dès que j’aurai touché ce petit bout de fromage. Sauf que ce fromage est si sublime, il dégage un fumet si agréable et si merveilleux que j’ai la moustache qui frétille de plaisir rien qu’à l’idée de pouvoir y goûter. Peut-être que si je grignote juste un tout petit coin, tout petit, tellement petit que mes traces de dents ne seront visibles de personne. Peut-être que cela ne sera pas suffisant pour déclencher le piège, je dois tenter ma chance, c’est tellement bon du fromage. Ok allons-y juste le temps de faire un petit saut... heu… non trempette… merde… elle m’embrouille avec ce geste on ne peut trop invitant et incitant. Zut je vais juste faire une rapide visite et je tire un… non…ah satané tigresse, elle me rend dingue. Je visite rapidement et je me tire. Voilà ce que je veux dire.

Je lâchai un long soupir en la regardant, elle avait beau avoir un peu d’encre dans la figure, je devais m’avouer qu’elle avait un jolie minois. Je me levai alors et je m'approchai d’elle un peu gauchement, j’étais super embêté et perdu. J’aurai tant aimé pouvoir reprendre directement là où nous nous sommes laissés avant mon départ, hélas le destin semblait m’indiquer que tout serait à refaire. Quelle galère!

“Je veux bien t’accompagner derrière douce Rosie, je ne m’attarderai pas trop longtemps par contre. Je viens tout juste de rentrer au pays et surtout je ne voudrais pas t’importuner trop longtemps par ma présence.”

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Message() / Ven 28 Mai - 12:07
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ft @Rosalie Egerton & @Adam Rose  


L'histoire s'écrit chaque jour, à vous d'apprendre
à la lire

Que pouvais je dire ou faire de plus sans devenir mauvaise, violente, insultante ? Je n'avais pas le cœur à cela, pas alors que j'avais envie de me jeter dans ses bras, de lui dire combien de temps j'étais rester sur les quais ce jour là, ne bougeant qu'au moment ou, finalement, le vaisseau l'emmenant vers un lointain pays avait disparu à l'horizon, faisant disparaître mon cœur avec celui ci. Mais les choses ne pouvaient pas se passer ainsi, je ne pouvais pas lui offrir de douceur, de gentillesse, d'affection, car, si je le faisais, je lui amènerait un espoir que je ne peux me permettre de lui offrir. Alors je continu tel que je suis, je joue les gentilles demoiselles, je lui dit que tout est fini, que ce qui a pu nous lier autrefois est bien loin, que le temps à passé, que nous ne sommes plus ces jeunes gens amouraché que nous étions, que nos jeux d'enfants, nos flirts sont terminés depuis longtemps et qu'il faut passer outre. Je le blesse, intentionnellement en lui disant que je ne l'ai pas attendu, que j'ai connu des hommes. Je n'ai aucun besoin ou envie de lui offrir plus de détails, de lui faire plus mal que cela. Après tout, n'ai je pas prier chaque jour durant ces dix dernières années pour son bonheur ? N'est ce pas ça, l'amour ? Souhaiter le bonheur de l'autre même si il ne peut être avec nous ?

Ma mascarade continue ainsi, jouant les retrouvailles amicale alors qu'il laisse sortir sa douleur. Bien sur, que ça me fait mal, que mes arguments sont peu important. Son titre...comme si cela pouvait réellement nous séparer. Comme si devenir Baronnette me gênerai réellement, avoir le soutien de la famille Rose pour l'imprimerie la sauverait, empêcherais les requins de me tourner autour pour se l'accaparer. Ce serait une solution merveilleuse. Mais jamais nos enfants ne pourraient en hériter car ils mourraient en jeune âge...alors j'écoute encore, le fait que son titre ne soit qu'une excuse, l'idée de savoir que j'ai eu d'autre "prétendants" qui le blesse, le fait qu'il soit rester...pur, ai refusé toute femmes. J'entends sa colère sous-jacente, le fait qu'il m’aie réellement aimé, qu'il m'aime toujours, qu'il m’aie attendu et que moi...non. Puis vint la lettre, une erreur incroyable. Mais j'étais persuadée qu'il ne reviendrait jamais des Indes, que je ne le reverrais jamais.

J'étais troublée, profondément troublée par ses mots et le rappel de cette lettre que j'avais mouillé de mes larmes en lui disant combien j'aurai voulu que les choses soient différentes. Aujourd'hui l'occasion était présente et je la rejeté...idiote que je suis. Alors, je devais poursuivre ma lutte, mais pour cela, je devais absolument m'occuper les mains et l'esprit et quoi de mieux que le travail ? Quoi de mieux que la presse pour me cacher au tréfonds de mon âme ? Alors je l'invite, charmeuse, à me rejoindre vers la salle de travail. Bien sur, il mord a l'hameçon, me rejoins, m'informant qu'il ne restera que peu de temps ce à quoi j'acquiesce d'un sourire.

« Tu ne me dérangera jamais Adam, au contraire ça me fait plaisir de te revoir. »

Quittant la boutique, je rejoins ma presse, tranquillement et de gestes expert, je reprend mon emploi, saisissant la feuille de vélin, la posant sur la presse puis, un peu d'encre sur le calque, puis je referme, appuyant fort, me penchant pour utiliser mon poids, laissant briller légèrement un petit pendentif en forme de rose caché entre les plis de mon chemisier entrouvert avant de me redresser, utilisant relevant la presse avant d'utiliser les tampons buvard, puis d'accrocher celle ci sur les fils de sechage, avant de reprendre, jetant un œil vers Adam.

« Je suis désolé, si je t'ai blessé. Mais je ne savais pas si tu rentrerais un jour des Indes. J'espérais sincèrement que tu ai trouvé une épouse et fondé une famille heureuse là bas. Je ne pouvais pas juste rester là, à attendre. Puis avec le temps, j'ai fait mon deuil de toi. Alors, je suis ravie que tu sois rentré, que tu aille bien. La barbe te va merveilleusement bien. Mais je ne pourrais te proposer plus que mon indéfectible amitié. Après tout, cela fait dix ans que je veille sur Maisie pour toi. »

Un petit sourire, une preuve que je tiens à lui, que mon amitié lui est acquise, mais que je ne peux ne lui offrir plus, bien que la réalité soit que je ne le veuille pas. Il n'est pas nécessaire de le maudire avec mes problèmes. Je reprend l'impression de ma page, tendant les muscles, me plongeant dans le travail pour retenir mes émotions avant de m'arrêter un instant, soupirant.

« Quand je t'ai envoyé cette lettre...je n'étais plus fiancée, les requins me tournaient autour pour récupérer l'imprimerie via mon mariage. C'était un moment ou j'étais au plus mal et ou ton souvenir m'apportais du réconfort. C'était ma façon de te dire au revoir... »

Et c'était vrai. Cette lettre, m'avait simplement permis de tourner une page, d'accepter que je ne le reverrais jamais et que je devais aller de l'avant. De lui dire que je l'avais aimé, mais que je devais aujourd'hui avancer. J’espérais simplement...qu'il comprendrait...que la douleur ne serait pas trop forte...qu'une amitié pourrait malgré continuer car, je ne pourrais plus vivre sans ses yeux...
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Message() / Mer 11 Aoû - 19:57
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Rosalie & Adam
Pourquoi suis-je revenu dans ma terre natale, ma chère Angleterre. Je dois avouer que le sentiment de fébrilité qui m'habitait durant mon voyage de retour est désormais éteint. Non ce n'était pas le retour escompté auquel je m'attendais. Avec les songes que j'avais fait durant mon rétablissement, je m'étais imaginé que les femmes de ma vie m'attendaient à bras ouvert. Quel erreur, j'ai tout bonnement cru des chimères tel un gamin de 8 ans à qui l'on fait croire qu'il pourra refaire le monde… pitoyable et pathétique.

Non, qu'est-ce que je reçois comme accueil? Des sourires et des amabilités somme toute cordiales, mais rien de plus. Pourquoi suis-je revenu dans ce pays de pingouin? Où tout le monde joue les faux semblant et se plie en convivialités factices. Je suis là devant la femme de ma vie, la seul et unique à qui j'ai fais une place en mon cœur. Je lui avoue mon amour pour elle, qui ne s'est jamais éteint malgré 9 ans d'exil. Tout ça pourquoi? Pour un merci, mais non. Un désolé Adam, mais il est trop tard…. Pourquoi dois-je tant souffrir? N'ai-je pas assez donné par le passé.

J'en ai rien à foutre moi de son amitié! Ai-je que j'ai vraiment le goût de devenir son confident, être celui à qui elle racontera ses soucis quotidiens? Je voudrais répondre oui à cela, mais pas dans ce rôle. Comment pourrais-je la réconforter ou la consoler correctement? Que faire quand, dans de pareil cas, vous n'avez que le goût de la prendre dans vos bras et de la serrer tendrement. De l'enrober d'amour et de tendresse, la protégeant ainsi de tout mal, puis lui dire mille et un je t'aime. Ce ne serait que me condamner à une perpétuelle souffrance sans fin. Non je ne peux m'acquitter de cette tâche convenablement. C'est trop me demander.

J'aurai dû rester dans mon pays d'exil, là au moins je me sentais vraiment apprécié. Ici j'ai la vague impression que tout le monde joue d'hypocrisie, même ma petite sœur est rentrée dans ce moule. Il y a désormais un fossé entre nous, un fossé que la distance et 9 longues années ont creusé. Non Adam, réveille toi pour l'amour du bon Dieu! Tu le vois bien que tu n'as pas ta place dans ce pays. Tu ne fais que te blesser encore plus à jouer les entêtés. Puis pourquoi la tigresse joue-t-elle avec moi de cette façon? Il y a déjà plusieurs minutes qu'elle repousse toutes mes déclarations d'amour, sauf que malgré tout elle me demande de la suivre dans l'arrière boutique. Je ne suis guère mieux, car de mon côté j'acquiesce à sa demande comme un benêt. Quand est-ce que je serai raisonnable?

J'étais tellement absorbé par mes pensées que je n'avais nullement remarqué qu'elle me parlait. Je m'étais contenté de rester planté là devant la machine, regardant ma Rosie travailler. Ma tête réfléchissait au quart de tour et me criait de quitter ce lieu, mais mon corps refusait d'obéir hypnotisé par cette beauté. Je ne pouvais détacher mes yeux de sa personne, épiant chacun de ses faits et gestes, me délectant de ses courbes gracieuses. Puis c'est alors qu'apparut un jolie pendentif que je connaissais que trop bien.

La coquine… elle le porte toujours. Pourquoi? Je ne comprends pas, c'est celui que je lui avais offert en signe que je veillerai toujours précieusement sur son cœur. Je suis perdu là, est-ce par simple souvenir? Mais pourquoi garder un souvenir de moi? Je portais alors plus attention à ses paroles, elle disait avoir fait le deuil de moi et qu'au final la lettre était sa façon de me dire au revoir. Mais alors pourquoi le pendentif? Il y a quelque chose qui ne colle pas, mais quoi? Je ne sais trop si j'ai envie de poser la question. J'ai un peu peur de la réponse, de me faire raconter une autre histoire typiquement anglaise… il me faut partir et vite.

Encore une fois mon corps refusait d'obéir et il n'en fit qu'à sa tête. C'est donc bien malgré moi que je m'approcha très près de Rosalie et que je vins saisir le pendentif afin de mieux le contempler. Je ne contrôlais plus rien, j'avais les yeux rivés sur cette jolie petite rose et tout doucement je leva les yeux vers le magnifique regard bleuté qui me dévisageait. Je déposa le pendentif à son endroit initial et j'accula la rouquine contre la presse. Toujours sans ciller du regard, j'approcha mon visage à quelques millimètres du sien voulant m'abandonner au désir de l'embrasser. Il y avait tant d'années que je rêvais de ce moment et elle était si jolie même avec cette petite tâche d'encre sur le nez.
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Message() / Jeu 12 Aoû - 23:06
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ft @Rosalie Egerton & @Adam Rose  


L'histoire s'écrit chaque jour, à vous d'apprendre
à la lire

Le silence répond à chacune de mes paroles. Pourtant je le comble de mes mots, de mes pensées, de mes excuses aussi pitoyable que minable. Ô Adam, pourquoi donc es tu revenu en Angleterre pour nous infliger cette torture ? Pourquoi ton cœur s'est il si fortement imprégné de moi que tu n'arrive pas à m'oublier malgré la décennie passé. J'avais pourtant eu ce doux rêve de toi au bras d'une belle femme indienne, des enfants courant partout autour de vous. J'évitais tes nouvelles aussi fortement que je le pouvais, même si je ne resistais que fort peu souvent à la joie d'entendre ta sœur me lire ces lettres que tu lui envoyais. J'ai voyagé à tes coté dans mon cœur, chaque battement s'envolait au pays des épices et pourtant.

La destin n'a pas changé. Rien n'a changé. Ma malédiction pèse toujours très lourdement sur mes épaules, m’empêchant de vivre, me suffoquant de douleur et de tristesse à bien des moments. Pense tu vraiment que cela me réjouis de te traiter ainsi ? De te promettre une amitié indéfectible alors que mon cœur a ta vue s'est arrête, que mon cœur alourdi à voulu se jeter contre toi, que mes yeux traîtres ont failli laisser s'échapper les larmes d'un amour depuis longtemps disparu ?

Je suis une femme qui s'est forgé aux coups répété du destin sur sa chair et son cœur et je veux te le faire comprendre. Je veux que tu me vois tel que je le souhaite, une femme affranchie, libre, travailleuse. Je veux que tu vois l'imprimeuse, que tu vois que je vis bien, sans toi, sa ta peau, tes sourires. Sans ces moments ou alors que je m’éveille dans le lit d'un inconnu je fantasme le temps d'un instant à l'idée qu'en ouvrant les yeux ce seront les tiens que je rencontrerais. Je te montre ce que je veux que tu vois tout simplement, mes mains fatiguée par le travail, tachés d'encre. La dextérité avec laquelle ils cours sur le papier, encre, tamponne, imprime, sèche. Ce métier je ne l'ai pas choisi et pourtant, il fait partie intégrante de celle que je suis.

Néanmoins, une chose échappe à mon contrôle. Une chose qui écouté chaque battement de mon cœur depuis une décennie, un simple pendentif en forme de rose, un rappel constant de celui qui me l'a offert à et a qui j'ai offert mon cœur, bien qu'il soit cadenassé sous une épaisse couche de peur et de honte. Cette petite chose que je n'avais pas même remarqué à fait basculer la conversation, le monde, mon esprit. Avec cette simple rose de métal doré je n'étais plus maîtresse de la situation. Je perdais l'emprise que j'avais sur le moment. Ne pouvant qu'observer, stupidement l'homme faire voler en éclat la distance qui nous sépare de quelques enjambés, son corps bien trop proche du mien, son regard si pénétrant, sa main caressant du bout du doigt la rose du collier.

J'étais perdue, il avait vu ce souvenir cette broutille qu'il m'avait offert autrefois et que je chérissais comme l'un des plus précieux trésor au monde. Et pourtant...pas un mot. Le silence, pire que tout ce a quoi j'aurai pu m'attendre. Le silence pesant, sa respiration, son odeur. Sans comprendre réellement, je me retrouvais acculée contre la presse, son corps contre le mien, comme lors de ces nombreux rêves que j'avais pu avoir par le passé. Et maintenant ? Allait il m'embrasser ? Me faire sienne ? Pourrais je résister ? Voudrais je résister ?

Ma respiration se saccada, mon cœur s'emballa, alors que je voulais bafouiller un non, que mes bras auraient dû le repousser, que tout mon être aurai du s'hérisser, s'offusquer d'être ainsi la proie de cet homme, de cette bête et pourtant. Son visage si proche du mien, son odeur si enivrante, son nez caressant le mien....comment dire non quand l'espace infime qui nous séparais disparu pour nous offrir à chacun une chose que l'on désirais depuis dix ans. Un baiser.

Simple, doux, des lèvres qui se rencontrent, timide et pourtant...d'un simple contact, tous les papillons du monde décollèrent me donnant l'impression de flotter dans les airs, de vivre, enfin. Jamais je n'avais ressenti cela. Pour aucun baiser. Peut être est ce pour cela que ma main, malgré l'encre qui la barbouillais, se plaça d'elle même sur la mâchoire barbu de cette homme, pleine de douceur, de tendresse, profitant de cet instant volé au destin avant de devoir revenir à la dure réalité du monde.
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Message() / Mer 20 Oct - 5:30
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Rosalie & Adam
J'aurais voulu quitter les lieux rapidement, mais non cela m'était impossible. Pourquoi fallait-il que je l'embrasse, que je la presse contre moi ainsi? Qu'est-ce que tu fais Adam, cela est discourtois? Tu vas te manger une de ces claques. Je t'aurais prévenu!!!

Sauf que contre toute attente, la rouquine s'abandonna également à mon baiser… Quoi!!! Qu'est-ce que… j'ai loupé un chapitre. Comme nos lèvres se touchaient avec délice et que mille papillons de la jungle indienne nous survolaient avec grâce, je tentais d'assimiler ces dernières informations. Rosie m'aimerais donc, puisqu'elle désire autant que moi que ce baiser ne cesse jamais. Le doux contact de sa main sur ma joue confirma mes soupçons et je sentis alors monter en moi un désir très ardent et beaucoup trop longtemps refoulé depuis des années.

Je devins alors plus fougueux, cherchant à croiser sa langue, la pressant encore plus contre  mon corps et la presse. Oh Rosie tu es si belle, si merveilleuse, je rêve de toi depuis si longtemps que maintenant que je t'ai si près de moi, je ne peux que te désirer toujours plus. Sauf que mes sentiments sont si forts et si puissants pour toi que les mots me manquent. Comment pourrais-je te dire tout cela en vrai? Impossible je ne peux que te l'exprimer avec mes lèvres, mon regard, mes caresses… si seulement tu pouvais être mienne… si seulement cela était possible… si seulement…

Je m'arrêta une fraction de seconde, la regardant intensément, me demandant si je ne rêvais pas. J'avais tellement fait un nombre incalculable de rêves éveillés en Inde que cela aurait pu être possible une fois de plus. Sauf que cette fois-ci tout était réel, elle était bien là devant moi  D'ailleurs dans son regard je pouvais percevoir qu'elle se posait également la même question. Du moins c'est ce qu'il me semblait. Je lui rendis alors un fin sourire avant de m'avancer pour prolonger ce moment.

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Message() / Mar 9 Nov - 23:02
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ft @Rosalie Egerton & @Adam Rose  


L'histoire s'écrit chaque jour, à vous d'apprendre
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La folie, la plus pur et la plus grande de toutes les folies venait de me saisir les tripes, y faisant exploser un feu ardent, bien plus puissant, plus fort, plus chaud que celui des enfers. Ce qui se passait actuellement était un pêché, le plus grand de tout les péché. Damné un homme en connaissance de cause, mettre en jeu son âme immortelle, lui offrir de l'espoir quand tout ce qui est touchable, palpable est la tristesse, le regret, le rejet. Pourtant je me laisse tomber dans cet abîme de désire et de concupiscence.

Je profite de cet instant, ce moment voler au temps, au destin, à la vie, goûter ses lèvres, sentir la chaleur et la puissance de son corps contre le mien, m'abandonner dans ses bras pour réaliser ce rêve que je possède depuis plus d'une quinzaine d'année, m'offrir à Adam Rose, m'offrir à l'homme qui fait gonfler mon cœur comme jamais. Et puis il se fit plus insistant, plus fougueux, prenant possession de mes lèvres tel un animal sauvage, un ours affamé en voulant plus et encore, se calant encore plus contre mon corps, m'enserrant dans ses bras musclés. Je cherchais ses lèvres, les goûtant, délicatement, laissant nos langues se découvrir, danser, valser ensemble, mon ventre décollant comme porté par des milliers de papillons, mes cuisses s'écartant par elle même, la sève de ma vie s'humidifiant déjà alors qu'il rompt avec douceur notre baiser, me souriant. Mon cœur cède à cet instant. Une fois, juste une fois.

Alors que je sens mes lèvres s'étirer en un sourire, je laisse ma main le saisir par la crinière, habile, tendre, l'attirant de nouveau pour un baiser dans lequel transparaît tout mon désir, ma passion, mon attente, ma tristesse, mon désespoir, mon amour. Je l'enserre un peu plus, laissant passer mes mains sous sa chemise toucher sa peau, chaude, épicée, graver ces souvenirs dans ma mémoire pour toujours. Une fois, une seule fois je me laisserais aller. Une seule fois je plaiderais la folie, le manque, la tristesse. Un instant ou je me serais livré pour que l'un comme l'autre n'ayant aucun regret. Et après je me haïrais encore plus. Je quitterais la ville pour rejoindre la campagne, je transférerais notre imprimerie ailleurs et que Dieu nous vienne en aide.
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Message() / Mar 7 Déc - 22:27
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Tout dans les yeux de ma Rosie, n'était que désir, envie et passion dévorante. Nous n'avions alors échangé qu'un fin sourire, mais qui voulait dire pour l'un et l'autre tellement de choses. Tant de sentiments refoulés, de désir inhibés que ceux-ci avaient fini par s'amonceler derrière la digue de la raison, hélas pour nous, la digue venait de céder et toute ma passion se déversait tel un torrent mugissant, inondant et dévastant tout sur son passage.

Je sentis alors sa main glisser sous ma chemise et je ne pus retenir un petit grondement de satisfaction. Celle-ci était légèrement froide, mais au combien douce malgré les légères callosités, résultats de plusieurs années de travail manuel et ardu. Je prolongea intentionnellement son baiser, cherchant à joindre ma langue à la sienne dans une danse sans fin.

Après toutes ces années d'exil, de solitude et de profonde tristesse, voilà que le paradis s'offre à moi. Quel délice, quelle ivresse, jamais je ne pourrai espérer mieux, si ce n'est que ce moment dure éternellement. Cette douce demoiselle est toute ma vie, jamais je ne pourrai me passer d'elle. Ses yeux de tigresse, son sourire enjôleur et ce caractère bien trempé d'une femme qui sait ce qu'elle veut, elle avait absolument tout pour se faire désirer.

M'abandonnant dans une passion des plus dévorante, je vins à la débarrasser de son tablier de travail, avant de m'attaquer à son chemisier. Il me tardait de voir cette jolie poitrine qui se camoufle derrière autant de tissus et tout dans mes gestes était précipitation, jumelé à une légère férocité. Les boutons cédèrent donc, sans trop de résistance devant ma poigne, dévoilant ainsi un très joli buste qui ne demandait qu'à être aimé et cajoler. Ce que je m'empressa de faire sans aucune retenue.

J'avais demandé des efforts surhumains pour mon avant-bras gauche et celui-ci avait protesté à plusieurs reprises par quelques douleurs lancinantes. Peu-à-peu je me sentis gagner par la fièvre, il faisait atrocement chaud, l'eau ruisselait sur mon front, mais je m'obstinais à faire la sourde oreille. Hors de question que mon corps me lâche, pas quand je suis si près du but… je me dois de combler d'amour ma douce Rosie, nous le méritons… après toutes ces années éloigné l'un de l'autre… il ne peut en être autrement.
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Message() / Lun 20 Déc - 11:24
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ft @Rosalie Egerton & @Adam Rose  


L'histoire s'écrit chaque jour, à vous d'apprendre
à la lire

Le désir me submerge en cet instant ou je peux laisser mon esprit se vider. Pourtant, une part de moi est contre, contre cet instant de relâche, de possessivité, d'envie. Elle me dit que je ne doit pas m'abandonner à cet homme face à moi, que je dois être forte, tenir mes positions éviter de le blesser encore plus qu'il ne l'est. N'avais je pas vu dans son regard les cicatrices de mon passage ? Les griffures déchirantes que mes ongles de tigresse avaient laissé sur son cœur meurtri, a peine cicatrisées, encore à vif, rosâtre, prête à se rouvrir au premier touché de mes doigts sur celle ci ? Je les voyait dans les prunelles de ses yeux aussi magnifique que dans mes souvenirs, je voyais son désir, mais son amour avant tout, ce moment ou il se disait qu'enfin, il avait gagné, il avait chassé le félin qu'il cherchait depuis tant d'année et qu'il le ferait sien. Et pourtant.

Une autre partie de moi ne pensait qu'à cela, jouer avec lui, le laisser glisser ses mains sur ma peau pour sentir, enfin, le toucher, la chaleur de ses paumes. Étaient elles rude, chaude, calleuse ? Son odeur allait elle m'enivrer ? Allais je tout simplement me noyer dans ses effluves, m'imprégner à jamais de lui et tel un animal me féliciter d'avoir son odeur sur moi, mon odeur sur lui, comme si nous nous marquions de celles ci. Mes mains n'étaient plus mienne, elles avaient leur vie, leur volonté et je les observait, les sentais glisser sous le tissus couvrant son torse, sentant la chaleur du corps, le relief des muscles, le frisson délicat de la pilosité sous la pulpe de mes doigts et bien sur, avec tout cela, des papillons, gonflant de plus en plus dans mon ventre, prenant leur envol tel une nuée et mon intimité s’humidifier tel un champs après la rosée. Oui, j'avais envie de cet homme autant que je souhaitais le repousser pour le protéger.

Mais alors même que mon idée était de le repousser, mes lèvres se joignirent aux siennes, dévorantes, affamés, goûtant sa bouches, ses lèvres, sa langues, sa barbe frottais sur mon visage, mais non pas en l’écorchant ou la grattant. Elle était douce soignée et sentait bon les huiles. Dix années que je nous révions l'un comme l'autre ce moment, dix années que nos sentiments, nos ressentiments nous portés. Et si il était comme moi, il avait rêvé entre les bras de chaque personne qui avait partagé sa couche à moi. Car chaque homme qui posé la main sur moi, chaque baiser, chaque gémissement dans l'acte étaient dédié à lui, je n'avais fait cela qu'avec lui, même si le corps présent n'était pas le sien.

Puis il devint entreprenant, me serrant un peu plus contre lui, avec une force digne d'un ours, je m'attendais, ainsi collée à lui sentir la vigueur de son désir et pourtant...peut être étais camouflé, peut être étais je trop dans mon envie pour la sentir ? Peut être tout simplement que sa main, glissant dans mon corsage, saisissant ma poitrine en laissant pousser un léger gémissement entre ses lèvres avant qu'il ne les détaches pour plonger son visage en ma poitrine, la couvrant de baiser aussi brûlant que les braises d'un brasier infernale. J'ouvris les yeux un instant, cherchant à voir, cherchant à enregistrer ce moment en mon esprit quand je remarquais son bras blesser, tremblant légèrement alors qu'il me tenais. Il souffrait et je laissais faire...

Ne pouvant me résigner à le faire ainsi souffrir, le voir convalescent, je le repoussais, plus abruptement que je ne le voulais, les joues rouges, le chignon quelque peu défait, alors que je refermé d'une main mon corsage.

« Non...nous ne devrions pas. Tu es blessé et...ça rendra tout plus compliqué...tu ferais mieux de partir, je...je dois me remettre au travail. »

Ces mots m'avaient lacéré la langue, m'avait coûté bien plus qu'il ne pouvait le penser, surtout quand je voyais l'air qu'il avait. Mais je ne pouvais pas. Je ne devais pas...et il avait fallu que je me rende compte, qu'encore une fois, dans mon égoïsme je le faisais souffrir pour m'éveiller de cet instant de rêve.
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Message() / Dim 23 Jan - 18:50
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Une nouvelle page sous presse

J'arrivais enfin au bout de ma quête, dix ans d'attente et de souffrances pour finalement arriver à mon but ultime. Aimer et me faire aimer par cette jolie rouquine. Que demander de mieux, elle était si belle et magnifique à cet instant, des yeux à vous faire tomber à la renverse et une jolie peau douce et délicate.

Pour moi il n'y avait plus de doute, elle m'aime tout autant que je l'aime, finis les faux semblant, les petits jeux de vouloir me tenir à distance, terminé. Son cœur me crie mille je t'aime, je le vois dans ses yeux, nos âmes réclament avec férocité une proximité entre nous, alors pourquoi continuer à se voiler la face, à nier l'évidence? J'étais parvenu à ce stade dans mes réflexions, mes convictions et dans une dernière tentative de prouver la véracité de mes soupçons, j'avais osé franchir la barrière et laisser libre cours à ma passion.

Sa bouche s'offrant à moi dans un profond soupir, ses doigts cherchant avidement le contact de ma peau sous ma chemise, tout son corps me retenant contre elle, me criant haut et fort de l'aimer plus que jamais, ce fût pour moi une véritable révélation. Je venais de dissiper ce brouillard mensonger, celui qui m'obscurcissait le cœur et l'esprit depuis tant d'années. J'étais dès à présent devant la vérité pure et simple, elle m'aime de tout son être et ne désire qu'être mienne.

Devant ce constat, mon cœur s'était emballé, j'étais redevenu, l'espace d'un instant, ce jeune adolescent passionné, intrépide et téméraire que j'étais. Je la pressai contre moi, goûtant ses lèvres et sa langue avec délice, glissant mes doigts sur les laçages de sa robe, cherchant à les défaires et ainsi découvrir cette magnifique peau blanche qui se cache dessous. Dans mes gestes précipités, je ne portais plus attention à ma blessure et la douleur lancinante revint tout doucement me faire sentir sa présence. À cela s'ajouta la fièvre, ce qui n'aida pas les choses et provoqua un retournement de situation.

Je vis alors la tigresse me repousser, me demandant d'être raisonnable. Ses paroles m'écorchèrent, ses gestes me firent violence, je voulais m'insurger, mettre un stop à toute cette mascarade, mais je n'étais pas en état, pas avec cette fièvre.

Je la regarda longuement, le coeur meurtri et le visage déconfit avant de me rhabiller convenablement tant bien que mal. Une fois cela fait je me retourna en direction de la porte, afin de quitter les lieux tel qu'indiqué par la demoiselle. Je n'avais pas dit un seul mot, incapable de prononcer quoi que se soit, mes lèvres sceller par la douleur.

Ce n'est qu'une fois la main sur la poignée que je m'insurgeais de mon silence. Non je ne peux laisser cela aller, malgré la fièvre, malgré le fait que la pièce tourne véritablement sous mes pieds, je dois me battre.

Je fis alors brusquement volte-face, luttant contre les étourdissements et je revins me placer devant Rosie. Dans ma colère et ma précipitation, j'avais de nouveau acculé la tigresse contre la presse. La tenant à nouveau fermement entre moi et la machine.

"Je refuse de tout abandonner. Je t'aime et maintenant je perçois que c'est réciproque pour toi. Je ne partirai pas comme un lâche une seconde fois, 10 ans d'exils m'ont suffit. Je n'ai jamais refait ma vie et je ne la referai pas non plus, car c'est toi ma vie Rosie. Je t'aime plus que tout. Dès à présent je te donne mon cœur à tout jamais, il sera toujours avec toi où que tu ailles. Je peux comprendre qu'un mariage n'est nullement dans tes plans et je respecterai cela. Je t'aime et je continuerai de t'être fidèle jusqu'à mon dernier souffle. Hors de question que je te laisse…"

J'aurais voulu lui dire encore tant de choses, qu'elle est et sera toujours la plus belle, que chaque nuit je rêve à elle et que j'attendrai patiemment qu'elle accepte d'être ma femme, car oui ma proposition tiens toujours. Que je suis prêt à l'attendre toute l'éternité s'il le faut, car elle est la seule et unique femme avec qui j'accepterai de vieillir, ensemble main dans la main. Sauf que jamais je ne parvins à finir ma phrase, le plancher tournant toujours plus vite, vint à se dérober sous mes pieds et je tomba alors mollement dans les bras de mon amour perdant connaissance.

Codage par Libella sur Graphiorum
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Message() / Mar 25 Jan - 1:04
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Une nouvelle page sous presse

ft @Rosalie Egerton & @Adam Rose  


L'histoire s'écrit chaque jour, à vous d'apprendre
à la lire

L'amour. C'était un sentiment tellement grand, tellement puissant qu'il n'y avait pas assez de mot pour exprimer toutes les sensations qu'il procurait, qu'il faisait vivre, ressentir, par celui ou celle qui le ressentait. L'amour est un sentiment et par conséquent tous les mots humains que l'on peut tenter de placer dessus sont approximatif,adouci, moins puissant.
Rosalie avait attendu ce baiser, ce moment, pendant plus de dix ans. Certes elle avait attendu de son fait, de sa bêtise ou plutôt de sa trop grande prudence. Elle avait attendue car elle avait voulu protéger un homme qu'elle aimait plus que risquer de le blesser, mais ne le blessait elle pas encore plus ainsi ?
Car maintenant, alors que se bouche était sur la sienne, goûtant son goût, son odeur, sa texture, s'enivrant de lui, se demandant si elle avait espérée tant, si elle s'était attendue à tant, si le monde vacillait réellement,s il es papillons allaient sortir de sa gorge, si son cœur allait exploser, si son âme allait se mettre à chanter telle qu'elle pensée qu'elle pourrait le faire réellement.
Elle était dans les bras d'un homme qu'elle aimait, qu'elle avait rêvée, imaginée, espérée, attendu, désirée pendant une décennie, une décade et aujourd'hui était là, la serrant contre son torse viril, chaud, laissant ses mains de femme, de pécheresse le caresser, parcourir chaque centimètre de son torse, sentir les imperfections de sa peau, la douceur et la rugosité, la pilosité délicate, la transpiration légère qui imprégnée sa peau alors qu'il se faisait plus pressant, ses mains cherchant à la serrer plus fort, à la faire sienne, à la serrer, à l'attirer toujours plus vers lui comme si il avait l'envie de se fondre en elle, de disparaître tout entier en son cœur. Et si elle n'avait pas senti son mal être...elle l'aurai laissé faire.
Mais la douleur était là. Elle le voyait, égoïste qu'elle avait été, elle n'avait pas prête attention à sa douleur, sa fièvre. Elle n'avait pas vu ce bras caché sous des bandages, signe d'une blessure qui n'avait pas encore entièrement guérie, elle n'avait pas sentie cette fièvre qui faisait perler son front de transpiration. Ce n'était pas tant du désir que de la maladie, de la démence et son bassin, ce bassin qu'elle sentait si fort entre ses cuisse ne relevait aucun signe d'envie, d'excitation, de désir. Rêvait elle ? Le forçait elle ? Elle se devait d'être sage, d'être sérieuse, d’être intelligente. Elle avait envie pourtant ! Ô tellement envie de lui dire. De lui dire je t'aime, de lui dire prend moi, aime moi, fait moi tienne, ne part plus, emmène moi, pardonne moi, excuse toi, tienne, mien, toujours, ensemble, ensemble, ensemble!!!
Mais elle était plus forte que ses désirs, plus forte que tout cela et elle le repoussa, sentant le froid laisser la place à la chaleur, la douleur au bonheur, la boue, collante, étouffante à l'envolée de papillons qui lui avait donnée l'impression de revivre pour la première fois depuis dix ans. Elle avait dit non. Elle avait remis le masque, fermé les vannes. Elle voulait pleurer, mais elle ne le pouvait pas et le regard qu'il lui offrit lui fit l'effet d'une déchirure, d'une morte en elle même.
Ce regard emplit de tristesse, d'incompréhension, de mal être, de rejet. Sa lèvre trembla légèrement alors qu'elle détournait le regard, qui titubait, ivre de cet instant qu'ils avaient partagé, sonné par le coup qu'elle venait lui mettre, tel un poignant plongeant en son cœur au moment même ou il était le plus heureux. Il s'éloigna, tentant de se rhabiller, de remettre de l'ordre dans sa tenue, alors qu'elle, ne le tentait même pas. Elle restait là, les jupes sur les cuisses, le corsage ouvert dévoilant sa poitrine, dévoilant ce pendentif, promesse silencieuse.

Il s'éloigna, tendant la main vers la poignée de porte menant à la boutique, au bureau, là d'ou il était venu et alors qu'elle voyait sa main serrait bien plus que nécessaire ce morceau de laiton, il se détourna, revenant, vers elle à grande enjambée, la plaquant de nouveau contre la machine, se lovant entre ses cuisses, alors que son regard, ce regard d'animal blessé, d'animal furieux, d'homme, d'enfant, d'amant plongeait dans le sien, la faisant vibrer au plus profond d'elle même. Il lui fit des promesses.
Il lui dit des mots qu'elle avait toujours voulu entendre et la douleur ne fut que plus douloureuse, s'emplissant d'un venin amer qui lui donnait l'impression qu'elle mourir en l'instant, il se battrait, il la voulait, il l'aimais, mon dieu qu'il l'aimait. Si seulement, SI SEULEMENT !! Elle en avait le souffle coupé, tentant de reprendre sa respiration, elle sentait son regard s’emplir de larme, elle sentait sa résolution flancher, faillir, prête à tomber, à mourir pour dire oui à cet homme qui lui disait simplement tout ce qu'elle avait toujours voulu entendre.
Mais elle n'en eu pas le loisir. Son regard se fit trouble, sa respiration saccadée et sans qu'elle ne puisse avoir le temps de grand chose il perdit connaissance, glissant mollement dans mes bras, son visage dans mon cou. Je le retenais comme je pue, mais il était trop lourd pour moi et je ne pue faire beaucoup plus que d'accompagner sa chute, faisant de mon mieux pour qu'il ne se blesse pas.
Aussitôt, la panique me pris je tentais de le réveiller, de le secouer, en vain. En quelques instant, je vis mes pires cauchemar prendre vie. La malédiction...la malédiction avait frappée, l'avait emporté, je l'avais condamné, tué, assassiné. Sans plus réfléchir je courrais, criant pour de l'aide, suppliant pour du secours, une ambulance, un médecin, quelqu'un, juste quelqu'un.
Fort heureusement on nous vint en aide, j'avais eu juste assez d'esprit pour refermer mon chemisier, protégeant ma pudeur avant que des hommes ne viennent secourir l'ours. Il était vivant, il était fiévreux, il était inconscient et on l'emmena rapidement en direction de l’hôpital Rose, l’hôpital qui portait son nom....
Moi...je restait là. La porte fermée, seule, je m'effondrais, laissant doucement mon corps glissais sur le sol, mes sanglot éclatant, déchirant ma poitrine, ma gorge, mon cœur, âme, je pleurais, je pleurais pour tout, pour lui, ma mère, mes frères, ma solitude, ma douleur, ma malédiction, je pleurais sur le sol de l'imprimerie comme une enfant, comme une souillon, comme une moins que rien, ce que j'étais au final, jusqu'à ne plus avoir de larme, jusqu'à me sentir épuisé, jusqu'à...jusqu’à ce que des bras d'homme la saisissent sur le sol, lui murmure quelques mots de réconfort, la mène à l'étage et la couche dans son lit ou elle s’endormit d'un sommeil sans rêve, murmurant simplement un nom...celui d'Adam.

[/quote]
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