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LE BAL DES OISEAUX-
Alors que l'équinoxe approche, la saison continu, les événements se suivant et il est temps pour le Marquis de Budhaven et sa femme de nous faire preuve de la réussite de leur union en organisation un des plus grand bal de la saison. Amoureux notoires des animaux à plumes, c'est sans surprise que le thème se portera sur les oiseaux et les costumes, mais le couple marié sous fond de scandale précédente saura t elle ravir la bonne société grace à cet événement ? A vous de venir en juger en y participant juste ici !
Angoisse grandissante au sein de la demeure familiale, alors que la matriarche ne cesse de compter les jours qui séparent la grande journée de lancement de la Saison : la présentation à la souveraine. Cœur tout juste sorti de l’enfance en quelque sorte, ayant du mal à se dire que si tout se passe dans un avenir radieux, des fiançailles et un titre seront à la clef en fin de Saison. Doigts se tordant d’impatience secrètement, alors que le regard dévie vers l’extérieur. L’envie cuisante de vouloir remplir les poumons d’un air frais. Mais surtout désir inavoué de s’éloigner de la pression familiale qui repose sur les épaules, à l’idée d’apporter un titre au nom des Anderson. Frère aîné entrant dans le salon, pupilles se posant sur l’aîné avec un sourire sincère mais léger. Frère cherchant sans nul doute à fuir les obligations familiales. Le cœur connaissant son plus grand secret, bien que jamais les lèvres ne laisseront échapper quelques mots à ce sujet. La loyauté sans faille envers la famille, mais surtout envers le frère aîné dont la complicité est sans égale. Talons se détournant de la fenêtre pour venir installer la silhouette derrière le piano reposant dans la pièce. Assise se faisant sous un bruit de jupons, avant que les doigts fins ne viennent commencer à glisser sur les touches. Air plutôt calme commençant doucement à raisonner dans la pièce, alors que les regards se glissent sur la silhouette. Yeux se fermant pour apprécier ce moment de calme. Mais illusions s’en allant bien vite, alors que le bruit des pas de la matriarche ne raisonnent dans le couloir, montrant ainsi qu’elle arrive. Mains s’arrêtant de jouer alors que le regard se porte sur la porte puis sur la silhouette venant d’entrer entre les murs. Mère de famille annonçant gentiment qu’il serait préférable de revoir les bonnes coutumes, plutôt que de jouer. Le talent artistique coulant dans les veines depuis la plus tendre enfance. Père détournant son regard du journal, au point où les yeux avaient presque oublié sa présence, annonçant simplement que c’était assez pour la journée. Remerciement envers le paternel se faisant par un sourire, avant que la demande se fasse pour savoir s’il était possible d’aller faire une balade à cheval. Frère aîné ne manquant pas de voir ainsi le moyen de sortir aussi de l’enceinte familiale, acceptant de servir de chaperon. Les deux silhouettes quittant sans un bruit la pièce, sous le regard perçant de la matriarche mécontente et angoissée. Pas prenant rapidement la direction de l’écurie se trouvant non loin. Le devoir de monter comme il se doit, bien que le cœur préférant toujours monter comme les hommes, comme lorsque l’esprit était beaucoup plus jeune. Attente patiente que le frère puisse monter également à cheval, avant de partir faire une promenade. Mais frère désirant se reposer, acceptant de surveiller au loin la silhouette. Besoin de lancer la monture rapidement, le vent faisant voler quelques mèches brunes. Rire libérateur s’échappant, mais se tarissant bien vite lorsque le cheval vient à se cabrer, ayant pris peur d’un tronc d’arbre couché sur le chemin. Silhouette dégringolant, se retrouvant sur le sol, la robe tâchée. Regard voyant l’ombre d’une silhouette inconnue se dessinant sur le sol, l’image en tête déjà de croire que le frère aîné venait en aide avec un sourire moqueur sur les lèvres. « James si tu oses rire de cette chute, je … » Mais le regard se levant au même instant et rencontrant un visage bien connu. Joues rougissant sous l’effet de malaise, alors que la voix tremble de ne pas avoir vérifié l’identité avant de prendre la parole. Mots s'échappant pour se morfondre d'excuses. « Comte Gilderstone, veuillez m’excuser, je ne vous avais pas vu venir… » Rappel encore parfait du jeune-homme autrefois qui a fait battre le cœur en secret, il y a quelques années.
Il n'était pas rare qu'Andrew quitte la ville pour la journée. Il prenait sa monture pour la faire galoper jusqu'aux portes de Londres, s'arrêtant parfois pour la nuit avant de continuer sa route, désireux de retrouver un peu de calme et de se mêler à d'autres paysages qui lui offraient un sentiment de liberté. Bien qu'il ne soit pas un esprit en mal de liberté il aimait la nature qui lui manquait quand il se trouvait dans la grande ville. Alors, il rejoignait The Borough et s'y perdait pendant une journée ou deux. Avant que la Saison des Mondanités ne débute, il savait qu'il pouvait encore se l'autoriser - mais comme la Saison débuterait dans deux jours, il ne pouvait pas s'octroyer ce caprice plus de quelques heures. Il faisait marcher son cheval, l'animal hennissant quelques fois, particulièrement excité par une odeur ou un bruit. Elle s'arrêtait pour manger des feuilles ou respirer l'herbe, Andrew la laissant faire bien qu'il ne soit pas vraiment acceptable qu'un Comte fasse preuve de si peu de retenue. Il avait sortit un de ses carnets, écrivant quelques lignes qu'il avait en tête et dessinant les paysages pour les garder en mémoire. Il se créait alors la réminiscence d'un souvenir, un moment de calme durant lequel son palpitant ne battait qu'au rythme des sabots de sa jument ou du vent qui soufflait autour de lui. Le ciel était clément, les températures agréables et il pouvait ainsi passer la journée sans craindre de prendre froid ou d'être mouillé une fois rentré chez lui. Finalement, il reprit les rennes, quittant la prairie où il était depuis un moment pour retourner sur les chemins. Il n'y avait pas grand monde autour de lui, ainsi il entendit très nettement les bruits d'un cheval au galop non plus. La forêt se trouvait accidentée, sans doute du fait des fortes pluies des semaines passées.
Il ne sut pourquoi il prit le chemin de son comparse - peut être à la recherche d'une rencontre amicale ou juste d'une distraction comme il en cherchait souvent. La scène sous ses yeux fut très rapide. Il vit le cheval galoper, puis s'arrêter soudainement et cabrer - jetant sa cavalière au sol sans la moindre douceur. Mû par un instinct protecteur, il sauta de sa propre monture pour rejoindre le cheval fou. Ola, doucement. Dit-il en levant les bras pour tenter d'apaiser l'animal qui partit à côté de lui en courant et s'arrêta quelques mètres plus loin. Il put alors se tourner vers la pauvre cavalière. James si tu oses rire de cette chute, je … Il arqua un sourcil, reconnaissant sans mal la voix mélodieuse de Miss Prudence Anderson. Il croisa ensuite son regard, retrouvant la douceur chocolat d'un air enfantin. Elle était toujours ainsi pour lui - cette enfant rougissante qui le regardait avec envie. S'il comprit les sentiments derrière ses gestes, il eut aussi la décence de lui assurer de son amicale affection en espérant ne pas troubler ce palpitant si jeune. Comte Gilderstone, veuillez m’excuser, je ne vous avais pas vu venir… Miss Anderson, j'espère que vous n'avez rien de casser. Lui demanda-t-il plutôt se penchant vers elle pour lui offrir un bras pour se soutenir et se remettre sur ses pieds. J'ai cru que votre cheval était devenu fou. Admit-il. Vous est-il possible de marcher ?
Besoin de liberté se faisant sentir dans les veines, alors que le frère ainé se charge de rester non loin du domaine familial, bien qu’il est pris la décision de servir de chaperon auprès du paternel. Envie cuisante de sentir l’air frais frôlé le visage, alors que la monture est lancée au galop. L’esprit aurait aimé pouvoir monter comme les hommes, comme lorsque le corps était enfant, mais le devoir de se tenir comme une Dame. Vent fouettant délicatement le visage, alors quelques mèches brunes flottent dans l’air libre. Rire léger s’échappant des lèvres, mais celui-ci se taisant rapidement alors que l’animal ne se montre pas coopératif. Cheval finissant par se cabrer, alors qu’il refuse de sauter au-dessus d’un tronc d’arbre couché sur le chemin. Silhouette tombant de la monture sans grâce et douceur, alors que le corps se retrouve sur le sol, robe tâchée pour terminer la chute. Colère battant dans les veines, alors que l’ombre d’une silhouette se dessine sur le sol. L’esprit imaginant déjà parfaitement le sourire moqueur du frère ainé, qui serait venu en aide après avoir vu au loin le cheval qui n’a pas voulu se montrer coopératif. Menace lancée, non sérieuse bien évidemment, envers le frère adoré, alors que le regard se lève pour tomber sur un visage bien connu. Joues rougissant avant de se morfondre d’excuses, alors que l’esprit s’en veut de ne pas avoir vérifié l’identité avant de prendre la parole. Rappel encore parfait dans l’esprit, alors que le cœur enfantin avait autrefois battu pour le jeune-homme présent sous les yeux maintenant adultes. Esprit se sentant encore plus idiot à l’idée d’être tombée ainsi, devant le Comte Gilderstone. « Je … je ne crois pas. » Main acceptant malgré la gêne d’attraper le bras tendu, alors que le corps se remet debout. Léger rire nerveux s’échappant des lèvres, alors que la tête se secoue négativement. « Non il n’est pas devenu fou, Comte Gilderstone. Mais pour une raison qui m’échappe encore, il n’a pas voulu passer au-dessus de ce tronc qui est tombé sur le chemin. Or d’ordinaire, cela ne le dérange nullement. » Regard se posant sur le morceau de bois qui est l’auteur de la chute, avant que les pensées se reconcentrent sur les dires de l’homme venu en aide. Esprit réfléchissant rapidement, avant de répondre délicatement. « Il me semble oui. Je vous prie de m’excuser d’être tombée ainsi devant vous, Comte Gilderstone. » Le devoir de s’excuser, alors que vue de l’extérieur, la chute devait être plus que risible. Main se détachant du bras, se rendant compte qu’elle ne l’a toujours pas lâché, alors que les joues se teintent une nouvelle fois d’une couleur rougeâtre. « Veuillez m’excuser. » Pas se dirigeant vers le cheval, caressant délicatement l’encolure de l’animal. « Alors mon beau, tu as pris peur devant cet arbre … » Voix douce, loin d’être agressive, alors que le murmure se fait pour ne pas subir une quelconque moquerie de la part du Comte Gilderstone.
Prudence Anderson était une jolie jeune femme - les années lui avaient offert une peau claire et un regard brillant, des lèvres roses et une belle chevelure de geai. Sans doute ferait-elle chavirer les coeurs, Andrew n'en avait pas le moindre doute. Et il savait que le palpitant de la jeune femme avait eut quelques soubresauts pour lui - malgré cela, il ne pouvait lui offrir le bonheur et l'amour qu'elle avait droit d'espérer. Bourgeoise, elle n'avait guère à se soucier de posséder un titre, sa famille se rassasiant sans doute de la fortune qu'ils avaient amassé grâce à leur vignoble. Ce dernier était souvent la raison des visites d'Andrew - plus certainement encore en début de saison, quand il venait quérir les nouvelles des récoltes de l'année précédente afin de savoir quelle bouteille garnirait ses tables durant les soirées, les bals et les diners mondains qu'il recevra à Yellow Crick et Hercley House. Il ne pensait pas arriver pour trouver Prudence à terre, jetée là par la fougue de son cheval. Nul jugement dans le regard inquiet du comte qui ne tarda pas à la rejoindre pour lui proposer son aide. Je … je ne crois pas. Il opina, lui offrant son bras pour l'aider à se remettre sur ses jambes. Il la garda là, sans s'offusquer qu'elle reste accrochée à son bras, inquiet que ses jambes ne se dérobent sous elle d'un coup. Ainsi resta-t-il près d'elle, lui posant quelques questions pour quérir de son état. Non il n’est pas devenu fou, Comte Gilderstone. Mais pour une raison qui m’échappe encore, il n’a pas voulu passer au-dessus de ce tronc qui est tombé sur le chemin. Or d’ordinaire, cela ne le dérange nullement. Les animaux sont faits d'étranges humeurs, comme nous quelques fois. Lui assura-t-il, sa propre jument étant du genre lunatique à se refuser à des tâches somme toute faciles et quotidiennes parfois. Et sans doute a-t-il mal juger de sa grandeur ou de la distance l'en séparant. Proposa-t-il, bien que l'humeur des chevaux ne lui était pas si familier.
La jeune femme reprit soudainement ses mains et il resta à s'assurer qu'elle pouvait marcher sans douleur. Il me semble oui. Je vous prie de m’excuser d’être tombée ainsi devant vous, Comte Gilderstone. Il n'est rien à pardonner, j'aime mieux avoir été là pour vous porter assistance, Miss Anderson. Lui répondit-il, son sourire avenant se trouvant à nouveau sur son visage. Il était rassuré, en réalité, qu'elle parle avec facilité, ne semblait pas perdue ou désorientée ni encore peinée. Veuillez m’excuser. Il opina, la laissant retourner vers son cheval et reprit les reines du siens pour le faire marcher en sa direction. La jeune femme murmura quelques mots à sa monture et Andrew resta en arrière, près à bondir si l'animal se prenait d'envie de faire du mal à sa jeune cavalière. Quand il le décida assez calme pour se remettre à parler, il osa reprendre leur conversation. Je me rendais au vignoble, me quérir des nouvelles de votre famille. Me feriez-vous la joie de m'y accompagner, Miss Anderson ? Il me semble ne vous avoir pas vu depuis des années. Lui proposa-t-il. Nous pouvons marcher, si vous n 'avez pas le désir de monter à cheval.
Main attrapant le bras tendu, alors que le corps ne semble pas blesser, si ce n’est l’amour propre. Souvenirs encore parfait du cœur qui avait battu autrefois pour le Comte Gilderstone, bien que l’esprit adulte est fait taire ce sentiment enfantin. Et pourtant, les joues ne peuvent s’empêche de rougir, en vue de la situation légèrement désobligeante. Paroles venant défendre la monture, partie manger quelques brins d’herbe un peu plus loin. L’esprit ne comprenant pas encore ce qui s’était passé, alors que le fidèle destrier ne refusait jamais un saut, surtout face à un arbre aussi petit que celui tombait sur le chemin. Ecoute se faisant, alors que l’homme affirme que les animaux ont parfois d’étranges humeurs et que l’animal a sans nul doute pris peur en jugeant mal la hauteur. Réflexion se faisant, alors que l’esprit est certain que ce n’est rien, et qu’une chute peut toujours arriver. Bien que ce dernier aurait préféré que ce soit finalement James qui viennent aider le corps à se relever, plutôt que le Comte Gilderstone, afin de ne pas se ridiculiser devant lui. « Il a sans doute pris peur, Comte Gilderstone, vous avez raison. » Pensées se rendant compte de la main tenant toujours le bras de l’homme. Main le relâchant donc rapidement, avant que les mots s’enquièrent de s’excuser en vue de la chute risible venant d’être faite. Joues rougissant une nouvelle fois, alors que ce dernier affirme qu’il avait préféré être là pour assister la personne. « Je vous remercie de votre bienfaisance, Comte Gilderstone. » Paroles s’échappant des lèvres, afin de s’excuser. Le besoin d’aller s’assurer que l’animal va bien, et qu’il n’a pas pris peur pour autre chose que ce tronc d’arbre. Pas se dirigeant vers l’animal, avant que la main ne vienne caresser la monture. Paroles tendres s’échappant des lèvres, afin de comprendre ce qui a bien pu passer dans l’esprit de l’animal. Bien que l’esprit n’en veut nullement à la monture, car cela peut arriver. Andrew Gilderstone arrivant aux côtés après quelques minutes de silence, avec son cheval qui semble calme. Regard se portant sur le Comte alors que la tête s’hoche positivement. Et besoin de faire les choses bien, surtout qu’il faudrait rejoindre le chaperon. « Je suis certaine que ma famille sera ravie de vous revoir, Comte Gilderstone. Je vais vous y accompagner avec plaisir. Vous venez chercher quelques bouteilles au passage ? » Réflexion se faisant avant que le pied ne remonte sur la selle pour remonter sur le cheval. « Prêt, Comte Gilderstone ? » Sourire se faisant sur les lèvres, avant d’avoir une idée en tête. Pensées réfléchissant à la meilleure manière d’aborder l’idée. « Une petite course jusqu’à la demeure familiale, ça vous tente, Comte Gilderstone ? »
Il observait le cheval qui s'était arrêté plus loin, son immense regard sombre les jugeant comme s'ils furent des ennemis. Il n'avait pas la prétention de comprendre ces animaux majestueux, se contentant de monter quand il en avait le désir sans pour autant passer des heures avec sa monture. Il l'appréciait, il n'irait jamais faire de mal à un animal qu'importe lequel, mais il n'avait pas cette même approche de l'équitation que d'autres personnes qui semblaient y trouver là leur part de liberté. Il a sans doute pris peur, Comte Gilderstone, vous avez raison. Il opina, supposant que les animaux, à l'instar des hommes, pouvaient souffrir de leurs émotions et se voir pris par la frénésie de la colère ou de l'angoisse. Pourquoi ne le ressentiraient-ils pas ? Un chien mordait quand son maitre était en colère et battait la queue quand il recevait un compliment - preuve, s'il en fallait, qu'il était soumis aux sentiments. Je vous remercie de votre bienfaisance, Comte Gilderstone. Il n'est rien à remercier, Miss Anderson, ne sommes-nous pas amis ? demanda-t-il avec un sourire. Bien qu'il était un peu poussé de se dire amis étant donné qu'ils ne se voyaient que peu. Ils se connaissaient depuis longtemps cependant, et Andrew aimait passer du temps avec la famille Anderson.
Ils lui livraient son vin depuis qu'il était marié et Comte, en charge des mondanités de sa famille et des réceptions - de ce fait. Il faisait même livrer des bouteilles dans le Suffolk quelque fois, car il trouvait leur vin parfaitement exquis et aimait l'offrir à ses invités quand il recevait alors. Je suis certaine que ma famille sera ravie de vous revoir, Comte Gilderstone. Je vais vous y accompagner avec plaisir. Vous venez chercher quelques bouteilles au passage ? Je viens découvrir les vins de cette année, en effet. La Saison débute bientôt et j'ai déjà prévu de faire quelques commandes à votre famille. Lui expliqua-t-il, ne cherchant pas à se justifier de sa présence, il pouvait parfois se rendre chez les Anderson pour le seul plaisir de discuter avec eux en chemin. Il aimait la campagne, bien qu'il y venait de plus en plus rarement. Elle retourna sur sa monture et il attendit une seconde ou deux pour s'assurer que le cheval n'en devienne pas fou. Prêt, Comte Gilderstone ? Prêt, Miss Anderson. Lui dit-il avant de retourner en scelle à son tour, mettant son cheval dans la même direction que celui de la Lady. Une petite course jusqu’à la demeure familiale, ça vous tente, Comte Gilderstone ? Comment puis-je refuser ? Vous lancez le début de la course ? Demanda-t-il, la laissant faire.
Et quand elle se mit à faire galoper sa monture, il lança la sienne à toute vitesse par un coup de talon - le cheval s'élança à la poursuite de son homologue et le vignoble étant en vue, Andrew ne contenta de ne tourner les lanières que lorsqu'il voulait éviter une racine ou une branche. (oui : Andrew gagne. non : Prudence gagne). Mais il eut beau talonner sa monture, espérant rattraper la jeune femme et remporter la course - comme il était prompt à aimer la compétition - il n'y arriva pas et la vit presque disparaitre de son champ de vision à plusieurs reprises. Son cheval, de son propre chef, accepta la défaite en ralentissant, arrivant au vignoble en trottant. Il semblerait que ma monture ait préféré vous laisser gagner - ou a-t-il moins de mal que moi à accepter sa défaite. Vous êtes excellente cavalière, Miss. Lui dit-il en revenant à sa hauteur, en vue du bâtiment où sa famille vivait et travaillait le vin. J'aurais presque le désir de vous proposez de poursuivre cette charmante promenade. Auriez-vous du temps à m'accorder après ma visite chez votre père ? demanda-t-il en se tournant vers elle.
Lady Destiny
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() / Sam 20 Mar - 10:57
Lady Destiny
Le membre 'Andrew Gilderstone' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
Le rouge monte quelque peu aux joues, alors que le remerciement se fait avec sincérité. Il est bien vrai que le corps aurait sans nul doute préférait ne pas être vu lors de la chute, mais il était d’ors et déjà bien trop tard pour pouvoir changer ce qui venait d’arriver. Andrew Gilderstone continuant de répondre, alors qu’une nouvelle fois, sûrement dû aux premiers sentiments que le cœur a éprouvés pour l’homme, il y a maintenant quelques années. « Si, bien sûr que nous le sommes, Comte Gilderstone. Amis se voyant peu, mais amis malgré tout. » Autant remettre toutes les choses dans son contexte également. Et puis même, l’esprit a plus été avec Elinor, plutôt qu’avec Andrew, il faut bien se montrer honnête. Pas se dirigeant vers l’animal qui se trouvait apeuré quelques instants plus tôt, avant de lui murmurer quelques paroles se voulant rassurantes. Le cœur n’en voulant nullement au cheval pour cette chute, alors qu’aucun membre n’a été blessé dans la scène. Regard se portant sur le Comte et sa monture, alors que l’affirmative se fait gentiment. Le devoir de retourner auprès du chaperon, qui se trouve être le frère ainé, afin d’éviter tout commérage déplaisant. Ecoute se faisant attentive, alors que le rappel de la Saison se fait dans le cœur. Soupir discret, avant que ce dernier ne soit remplacé par un sourire qui se veut sincère. « Je ne doute pas que mon père sera ravi de vous faire découvrir les crus de cette année. Il paraît que certains s’arrachent même ces bouteilles. J’espère qu’il sera apprécié lors de cette Saison. » Dernière phrase plutôt pour une réflexion personnelle, avant que le pied ne se glisse dans l’étrier, prêt à reprendre le chemin menant à la demeure familiale. Petite idée venant germer dans l’esprit, alors que les lèvres annoncent doucement le défi lancé. Pensées se demandant si le Comte va accepter ou non, mais celui-ci semble ravi de ce petit duel amical. Mains se tenant fermement à la bride, avant de lancer la course et de mettre la monture au galop. Vent faisant voler quelques mèches, alors qu’un rire léger s’échappe des lèvres pour se perdre dans la nature environnante. Sensation de liberté faisant battre le cœur bien plus vite que d’ordinaire. Monture aimant tout autant cette émotion, continuant de frapper le sol de ses sabots à rythme régulier. Mains tirant doucement sur la lanière pour faire ralentir l’animal, alors que le Comte finit par arriver, quelques minutes plus tard. Sourire victorieux trônant sur les lèvres, alors que le compliment est accepté avec plaisir. « Vous gagnerez la prochaine fois, Comte Gilderstone, n’en doutez guère. J’ai eu un peu de chance, sans aucun doute, en vue que vous êtes un excellent cavalier. » Compliment du Comte allant droit au cœur, surtout en vue du fait que James ait été un excellent professeur. Mains continuant de tenir la bride, alors que la demeure se dessine de plus en plus. Cheval s’arrêtant, alors que le refus n’est pas réellement une option. Bien que de toute manière, le cœur apprécie grandement cette balade. « Ce serait avec grand plaisir, Comte Gilderstone. Mon père va être heureux de vous revoir. Je vous laisse aller vous entretenir avec lui, pendant ce temps, je vais donner quelques pommes et eau à ces deux braves bêtes. » Descente se faisant de la monture, avant de se diriger vers l’écurie. Mains faisant ce que les mots ont annoncé plus tôt, alors que la monture du Comte semble vraiment agréable. Silhouette se glissant dans l’herbe, fermant les yeux pour profiter du soleil venant réchauffer la peau, en attendant que le Comte est fini avec la paternel.
Vous gagnerez la prochaine fois, Comte Gilderstone, n’en doutez guère. J’ai eu un peu de chance, sans aucun doute, en vue que vous êtes un excellent cavalier. Il sourit au compliment, descendant de cheval pour se diriger vers la demeure des Anderson qu'il connaissait bien. Cela faisait bien longtemps qu'il s'y présentait - autrefois accompagné par son père, à présent en tant que Comte de Suffolk. Il était parfois touché par la mélancolie de quelques souvenirs - il aimait cette campagne, et son père l'avait aimé aussi. Il y venait pour découvrir le vin, arguant qu'il était le meilleur de toute l'Angleterre et qu'il n'était guère question de l'acheter en France pour le remplacer. Le père d'Andrew était un homme raffiné et de valeurs - rien n'importait plus que sa tendre Angleterre. Si Andrew était moins fermé que lui à ce sujet, il respectait la mémoire du défunt Comte, se rendant toujours dans le vignoble du Borough pour acheter le vin qu'il offrira pour ses festivités. Ce serait avec grand plaisir, Comte Gilderstone. Mon père va être heureux de vous revoir. Je vous laisse aller vous entretenir avec lui, pendant ce temps, je vais donner quelques pommes et eau à ces deux braves bêtes. Je vous retrouve ici alors. Assura-t-il, lui laissant sa monture alors qu'il prenait le chemin du vignoble.
Il y trouva son père sans mal, se faisant accueillir comme un ami - ou un client si présent et qui généreux qu'il avait droit à quelques considérations. Il prit le temps de converser un peu, de prendre nouvelle de la mère de Prudence et des affaires - le vin devait être excellent cette année, mais il n'était pas aussi incroyable que celui de trois ans en arrière. Andrew fit affaire sur cette base, achetant blanc et rouge de trois ans à sept années d'âge pour les fêtes qu'il escomptait donner durant la saison. Il fut convenu que James livrerait le Comte dans sa maison : Yellow Crick avait une cave assez grande pour recevoir les bouteilles. Une fois les affaires conclues, Andrew demanda l'autorisation de se promener autour du vignoble, jusqu'au verger, avec Prudence, comme lorsqu'ils étaient plus jeunes. Le père y consentit avec un sourire amusé, confiant (sans doute) dans la loyauté et les intentions d'Andrew. Ce dernier ne demandant pas moins qu'une excuse pour profiter de la campagne plus longtemps.
Il retrouva Prudence au lieu dit, sa jument se trouvant également en sa présence, apparemment ravie d'avoir eut son attention. Miss Prudence, me voici à nouveau tout à vous. Déclara-t-il. Votre père a consenti à ce que nous nous promenions ensemble jusqu'au verger. J'ai un peu de temps pour revoir le vignoble : cela fait bien longtemps que nous n'avons eu l'occasion de marcher jusque là vous et moi.
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