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LE BAL DES OISEAUX-
Alors que l'équinoxe approche, la saison continu, les événements se suivant et il est temps pour le Marquis de Budhaven et sa femme de nous faire preuve de la réussite de leur union en organisation un des plus grand bal de la saison. Amoureux notoires des animaux à plumes, c'est sans surprise que le thème se portera sur les oiseaux et les costumes, mais le couple marié sous fond de scandale précédente saura t elle ravir la bonne société grace à cet événement ? A vous de venir en juger en y participant juste ici !
Etendue au milieu de la luxueuse literie, Sorcha tortille une mèche de cheveux entre ses doigts fins tandis que son regard opalin observe les moulures du plafond. Lorsque cet homme s'est avancé après son numéro et lui a proposé un moment en sa compagnie, elle ne s'était pas attendue à une demeure d'un tel faste ! Disons... qu'il n'a pas le look de l'emploi ! Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle a découvert son faciès - moins poilu certes - sur les tableaux ornant les murs de cet hôtel particulier ! Sorcha a vu défiler dans son lit assez d'hommes pour plusieurs vies, aussi avait-elle remarqué que malgré cette barbe et ces cheveux inhabituellement longs, l'homme était vêtu d'assez noble facture et devait donc avoir quelques confortables moyens. Raison pour laquelle elle a accepté de le suivre d'ailleurs, mais elle ne s'était pas attendue à un Marquis ! Par Saint George elle ne regrette absolument pas d'avoir consenti sa proposition ! A l'exception des profonds ronflements qui raisonnent tout à côté d'elle, la maison est silencieuse. La saltimbanque tourne son visage et observe le visage endormi de son amant du soir. Il n'est pas le plus beau qu'elle ait eu entre ses cuisses, mais très honnêtement il est loin, très loin d'être le pire. Et si elle est honnête, il sait ce qu'il fait... Elle a même passé un plutôt bon moment avec ce joyeux luron assez singulier pour l'amuser et qui en plus au lit se trouve être plutôt... voyons comment décrire cela ? Inventif !
Cela lui donnerait presque envie d'abandonner sa petite tradition qui veut qu'elle vole ses amants les plus laids et surtout les plus mauvais pour compenser le fait d'avoir du les endurer. Car elle ne s'est pas ennuyée avec le marquis. Il est plus âgé qu'elle certes, il n'a pas un physique d'Apollon certes, mais bon dieu qu'elle s'est amusée ! Il a même réussi à la surprendre, ce qui n'est pas peu dire, elle qui pensait avoir tout connu dans ce domaine là...! Ulysse est plein de surprises et son côté décalé lui confère un certain charme, tout comme ses tatouages quelque peu passés sur sa peau qui sont particulièrement intrigants pour un aristocrate... Mais les vieilles habitudes ont la vie dure et lorsqu'on est née dans le caniveau, il est difficile de résister à la proximité du luxe. Délicatement, Sorcha s'extirpe des draps froissés par leurs ébats et passe sa chemise sur son corps nu. Elle noue distraitement le petit cordon sur sa poitrine tout en observant le Marquis dormir tel un bienheureux pendant qu'elle se déplace dans sa chambre. Sorcha observe quelques objets ici et là mais elle sait par habitude que les biens de valeurs des hommes riches sont rarement dans leur chambre à coucher. Il doit bien y avoir un bureau quelque part. Tous les nobles ont un bureau. Généralement ils sont pleins de papiers qu'elle est incapable de lire et de cassettes contenant des biens précieux.
Délicatement, Sorcha ouvre la porte et passe une tête curieuse par l'entrebâillement. A cette heure-ci, les couloirs sont vides mais ils sont aussi sombres... Une chandelle pourrait l'aider à y voir plus clair, bien rien que l'idée ne la fasse frissonner. Depuis l'incendie, la saltimbanque ne s'approche d'une flamme que lorsqu'elle y est contrainte et forcée, ce qui a rendu cet l'hiver bien compliqué pour elle... Plutôt s'emmitoufler dans 5 couvertures en laine de lama que de s'approcher du feu de camp de la troupe. Fort heureusement les prémices du petit matin approche. Aussi à mesure que ses pieds nus foulent le tapis couvrant les marches de l'escalier menant au de rez-de-chaussée, la lueur du jour gagne du terrain. Sorcha se faufile dans la pièce convoitée après quelques échecs et ferme la porte discrètement derrière elle. Il est encore trop tôt pour qu'elle risque tomber sur la domesticité mais mieux vaut prévenir que guérir.
Une fois à l'intérieur, la jeune femme s'autorise à retrouver sa nonchalance. Un sourire à ses lèvres, elle s'amuse à jouer à la grande dame dans sa demeure. Elle ne porte qu'une vulgaire chemise, mais dans sa tête elle devient une élégante robe de soie. Ses cheveux sont relevés en une coiffure des plus sophistiquées et elle ordonne à ses serviteurs de s'affairer d'un autoritaire doigt pointé vers une tâche imaginaire, avant de pouffer de rire. Oui décidément la vie serait bien plus simple ainsi. Sorcha observe la pièce. Elle est élégante bien sûr. Rien de surprenant là dedans. Un bureau est une pièce privée que l'on ouvre au monde. Hors elle ne sait que trop combien l'apparence est une vitrine attrayante. La jeune femme explore les étagères couvertes de livres. Comme d'habitude elle ne comprend rien à ce que les tranches lui révèlent de leur contenu mais elle s'en moque. Ce n'est pas ce genre de chose qui l'intéresse. Des livres ça ne se vend pas chez ses receleurs. Et ne sachant pas lire, elle n'en profiterait pas non plus... Non elle cherche entre eux. Un mécanisme peut-être ? Autre chose ? Elle ne sait pas trop. Finalement elle décide de revenir vers le bureau et d'en ouvrir les tiroirs, avant de se tourner sur une petite commode.
- Tsss !
Verrouillée... Contrariant, mais excitant ! Sorcha s'installe assise en tailleur parterre puis farfouille dans sa tignasse jusqu'à dégoter une épingle. Elle l'introduit dans la serrure et joue avec jusqu'à entendre le sacro saint cliquetis tant attendu.
- OUI !
La curiosité à son comble, elle ouvre les portes et plonge le nez à l'intérieur, son popotin relevé. Y'a un sacré bordel là dedans ! Des documents, des choses qu'elle prend afin de les porter à ses yeux avant de les reposer sans trop savoir ce que c'est. Elle découvre dans un coin des coquillages montés sur une sorte de cordelette et le passe autour de son cou tout en étudiant chacun d'eux. Elle en a déjà vus sur des gravures mais jamais en vrai. C'est assez joli. Ca ne vaut absolument rien mais elle se sent malgré tout attirée par cet objet. Sorcha repousse d'autres papiers et... Tiens, tiens... Qu'est-ce donc que ceci ? La courtisane récupère une boite joliment ouvragée et l'ouvre, assise sur ses talons.
- Bordel de...!
Elle étouffe un petit cri ravi, sa main écrasée sur sa bouche prise d'un sourire euphorique. JACKPOT ! Des perles. Des perles comme elle n'en a jamais vues ! D'habitude, lorsqu'elle en voit autour du cou des femmes ou les voles à leurs maris infidèles, elles sont blanches. Plus rarement grises. Mais celle-ci ? Elles sont dorées ! On dirait littéralement des gouttes d'or !
Sorcha s'empresse d'en glisser une dans sa poche... qu'elle n'a pas. La perle chute au sol dans un petit bruit sonore et rebondit avant de se mettre à rouler. A quatre pattes, la saltimbanque la poursuit dans une tentative de la rattraper.
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DANGEROUS BEAUTY
Ulysse Nightingale
Marquis
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Emploi : Ex marin marchand, ex capitaine pirate devenu marquis.
Lorsqu’il avait vu la jeune femme sur son trapèze, Ulysse avait été agréablement subjugué par son talent, qui n’était pas sans éveiller en lui les souvenirs de cette vie, quasi antérieure, où il avait l’aisance de grimper aux cordes et aux mâts des navires, assez comparable en un sens, à celle de la jeune femme dans son numéro. Apprenant ainsi que la demoiselle était encline à plus que simplement se produire dans un spectacle public, et qu’elle n’était pas contraire aux shows plus privés, il avait été d’avantage ravi. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu les sens et l’imagination aussi éveillée. Il faut dire que la souplesse de la demoiselle était chose rare et qu’il n’avait pas eu d’amante – ou d’amants- aussi enclin à toutes sortes de fantaisies depuis bien longtemps. Tout marquis qu’il fût devenu, il n’en demeurait pas moins que parfois, le pirate avait également besoin de ressortir.
Contenté, notre homme s’était endormi comme un bien heureux, tout en sachant pour autant, qu’il avait potentiellement amené un loup dans la bergerie. S’il pouvait être original, Ulysse n’en était pas moins loin – très loin – d’être idiot. Ce que les gens oubliaient sans doute préfèrent voir dans ses manières étranges, la marque des simples d’esprit. Mais la vie de Sorcha, celle de simple petite-gens dans ce monde, il la connaissait ; il l’avait vécue. Aussi, il n’était donc pas surpris, lorsqu’il s’éveilla de son sommeil qui était plus léger qu’on ne le pensait. Lorsqu’un pirate invite une courtisane dans son lit, il ne dort généralement que d’un œil.
À son tour, l’ancien forban s’était glissé hors des draps et s’était revêtu à la hâte, suivant les traces de la jeune femme à quelques pas de distances, mais observant ses faits et gestes dans l’ombre. Il avait ainsi tout vu de sa frustration face au vide de son bureau et surtout, au côté récalcitrant de sa commode au mécanisme plus complexe. Il devait l’admettre, sur son navire, elle aurait été un atout précieux. Appuyé dans l’entrebâillement de la porte, il ne rate absolument rien. De l’épingle sortie de sa tignasse, jusqu’à la découverte du collier de coquillage, jusqu’aux perles des mers du sud. Si pour le reste du monde, cela a une valeur folle, pour lui c’est plus sentimental qu’autre chose.
Bien peu prudente cependant, la perle échappe à Sorcha, roule sur le parquet, jusqu’à ce qu’Ulysse l’arrête en posant son pied nu dessus. « Eh bien… eh bien… en voici une drôle de petite souris. » L’homme coince la perle entre ses orteils et remonte son pied de façon à la saisir entre ses doigts pour la regarder sur toutes ces faces. « Joli, n’est-ce pas ? Monté en collier, les plus nobles dames se l’arracheraient. » Il la fait rebondir sur le dos de tout ses doigts avant et la reprendre dans son poing et de fixer ses yeux foncés sur Sorcha. « Je dois admettre que vous avez du talent à plus d’un titre, ma chère. Mais la prudence n’est pas votre fort. Vous voici coincée dans la seule pièce sans autre issue que celle devant laquelle, je me tiens. Je vous suggère vivement de reprendre ce que vous avez si habilement pris à sa place. »
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Oh, what a day, what a lovely day
I am the one that runs both from the living and the dead. Hunted by scavengers, haunted by those I could not protect. So I exist in this wasteland, reduced to one instinct: survive.(c)flotsam.
Toute à son cambriolage nocturne, Sorcha ne remarque pas une seule seconde la présence de Ulysse derrière elle. A vrai dire elle ne se pose même pas la question de savoir si il a remarqué son départ du lit ou pas. Aucun de ses "bienfaiteurs" ne le remarque jamais. La plupart des espèces de couillons qui la paient pour ses charmes sont généralement trop épuisés par leur effort de deux minutes montre en main entre ses cuisses pour remarquer quoique ce soit. Une fois, elle avait même tenté de faire du trampoline sur le matelas afin de tester la profondeur de sommeil de l'un d'eux, mais le noble et son embonpoint étaient restés indubitablement larvaires entre les couvertures. Ulysse lui n'a pas duré si peu de temps. Seigneur non ! Elle risque même être courbaturée demain ! Mais il ronflait si bien que Sorcha est persuadée qu'il est toujours dans son lit. Aussi lorsqu'elle se met à poursuivre à quatre pattes cette si belle perle qui roule sur le plancher ne s'attend-t-elle pas à se retrouver nez à... orteil avec le marquis.
Sorcha pince ses lèvres et se fige avant de s'asseoir sur ses talons tout en relevant ses grands yeux clairs vers le visage du lord. Euh... Oops ? La saltimbanque est stupéfaire de la façon dont il se saisit de la perle, à l'aide de son pied. Voilà qui est peu banal et qui l'aurait sûrement faite rire si elle ne venait pas de s'être faite prendre la main dans le sac. Ou plutôt dans le placard... La sagesse voudrait sûrement qu'elle soit tétanisée par la crainte d'être livrée aux forces de l'ordre ou cognée pour son impudence d'avoir essayé de voler un noble, mais pour une raison qu'elle ne s'explique pas elle n'a pas si peur que cela. Ulysse n'a pas vraiment de colère dans son regard, pas plus que dans sa voix lorsqu'il s'adresse à elle. Sorcha se relève doucement, sa chemise légère frôlant à peine le dessous de la courbe de ses fesses. Elle repousse son épaisse tignasse d'un geste de la main tout en regardant le marquis jouer avec la perle sur ses phalanges. Bonté divine elle est réellement de toute beauté. Elle doit valoir une véritable fortune ! Ce qu'elle donnerait pour porter un truc pareil un jour ! Elle ferait pâlir de jalousie toutes les richardes de Londres ! Voir même du pays ! La perle irait si bien dans le petit trou au creux de sa gorge... Elle semble de la taille parfaite pour elle !
- Beh en temps normal si... bougonne la trapéziste. Vous êtes un faux ronfleur ou quoi ?!
Tsss elle aurait du tenter le truc du trampoline avec lui pour être sûre de son sommeil ! Autrement que comme ils l'ont fait avant qu'il ne s'endorme, à l'évidence... Sorcha baisse son regard vers le collier de coquillages qui pend toujours à son cou et le retire avec un soupire presque insolent, comme si c'était Ulysse le rabat-joie dans l'histoire et qu'elle ne venait pas d'essayer de lui dérober ses biens sous son nez. Elle recule et le pose sur le bureau avant de croiser ses bras sur sa menue poitrine.
- J'allais pas le prendre...
Ou si ? A vrai dire elle n'en sait rien. Elle l'a juste trouvé beau et l'a mis à son cou d'avantage par automatisme qu'autre chose. L'aurait-elle reposé avant de partir ? Sans doute. Ou sans doute pas... Mais autant éviter de s'enfoncer en prétendant le contraire. Elle n'a jamais eu de collier de coquillages avant... Elle n'en ferait foutrement rien, mais il aurait fini dans sa boite à trésors comme elle l'appelle. Un petit coffret dans lequel elle stocke des choses sans valeur pécunière mais qui lui ont plus sur le coup et qu'elle à plaisir à garder pour le simple plaisir de les avoir.
Osée mais pas idiote pour autant, Sorcha sait ce qu'elle risque pour ce vol pris sur le fait... Aussi tente-t-elle de détourner la situation et d'en reprendre le contrôle. Avec un regard espiègle - on ne se refait pas -, Sorcha se pare de son sourire le plus lascif et se réavance vers Ulysse d'un pas délibérément lent. Proche de lui, elle écarte ses bras, le contre-jour du petit matin perçant à travers la fenêtre révélant sa silhouette très féminine à travers son vêtement de coton.
- Est-ce que vous désirez me fouiller, milord ?
La saltimbanque fait exprès de mordiller sa lèvre, tentant de faire opérer une nouvelle fois son charme sur le marquis. Son corps bouge comme si il évoluait dans l'eau tant ses mouvements sont gracieux et sensuels. Elle sait exactement ce qu'elle fait. L'inclinaison de son visage, les battements de cils, sa bouche caressée subtilement par sa langue, sa voix ronronnante... Sorcha est une courtisane jouant de son art et vantant le moindre de ses charmes.
- Je n'avais jamais vu une telle perle avant... Vous devez en être très fier.
Charmer, envouter. C'est ainsi qu'elle s'est toujours sortie des pires situations. Les hommes sont si faciles à berner dès que leur ego et leur woody sont impliqués ! Mais quelque chose lui dit qu'avec lui, ce ne sera pas si aisé...
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DANGEROUS BEAUTY
Ulysse Nightingale
Marquis
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Tout en haussant un sourcil d’un air désabusé et appuyer contre le chambranle de la porte, Ulysse observait Sorcha. La jeune femme pouvait bien essayer de lui faire croire ce qu’elle voulait, l’ancien pirate n’était pas dupe, ni facilement manipulable. D’ordinaire, il était plutôt celui qui manipulait les gens, sans parler de sa capacité innée à faire souffrir ceux qui dépassait les limites. S’il eût encore été capitaine pirate et sur son bâtiment, une voleuse comme Sorcha aurait probablement fini avec quelques morceaux en moins. Un ongle, une phalange… peut-être même la main complète, selon son humeur du moment. Cependant, il se dit que lorsqu’on est un marquis, cela ne se fait pas. Quel dommage…
Un faux ronfleur ? La remarque le déride un rien et le fait sourire. « Ah… peut-être bien… ou alors j’ai le sommeil extrêmement léger et l’endurance encore optimale malgré mon âge. Je parie que vos autres clients sont plutôt du genre court et rapide. » Droit au but, comme dirait l’autre ! Une poussée, deux… allez trois dans le meilleur des cas et c’est fini. Il en a connu aussi des comme ça et c’est affreusement décevant d’ailleurs.
Le corps de la jeune femme oscille devant lui dans une danse lascive et tentatrice, certes, mais l’ancien forban est repu de chair humaine pour aujourd’hui et même s’il s’amuse du comportement de la jeune femme, il ne se laisse pourtant pas tenter une seconde fois. Il serait tellement aisé d’en appeler à la domesticité et de la faire mener manu militari au poste de police le plus proche. Et Ulysse savait pertinemment ce qui attendrait la demoiselle. Mais ne serait-ce pas gâcher de si beaux talents à bien des égards. Que ce soit par la grâce de ses mouvements de trapézistes ou ses efforts de courtisane ? Sans parler qu’elle avait plutôt la main sûre pour cambrioler. Ah… décidément, elle aurait fait une formidable recrue sur les océans. Mais qui a dit qu’elle ne pourrait pas être utile ici-bas ?
S’il est une chose insupportable pour Ulysse, c’est bien l’ennui et bien qu’il n’en ait pas l’air, Northampton s’ennuyait parfois prodigieusement de cette vie de noble à la fortune confortable. Ce n’était pas qu’il n’était pas reconnaissant à sa bonne fortune de l’avoir sauver de la misère de son ancienne existence, non, bien sûr que non. Mais lorsqu’on a passé son existence à craindre le lendemain incertain, à piller, ravager et couler d’autres navires, tout cela à un air de monotonie. Ne tenait finalement à lui qu’à pimenter son existence. Il l’avait déjà fait avec son petit club très privé, mais ne pouvait-il en faire plus ? Ne pourrait-il trouver en Sorcha une alliée pour plus de profit. Peut-être… « Remballez vos charmes, ma petite, je m’en suis amplement contenté pour cette nuit. En revanche, j’ai quelques idées pour profiter de vos autres talents. Voyez-là un dédommagement pour mon meuble forcé et vous éviter la police. »
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TSi ses clients sont du genre courts et rapides ? Bordel il n'a pas idée ! Et clairement dans la plupart des cas, elle ne s'en plaint pas. Plus vite c'est fini, mieux c'est ! Car ne nous leurrons pas, il y a tout de même plus plaisant que d'avoir un gros libidineux ou un vieux rachitique qui souffle comme un boeuf et transpire sur vous en beuglant tel un taureau mourrant car proche de l'apoplexie. Mais parfois, c'est tout l'opposé... Ils durent... et durent... et duuuuurent... Et la pauvre Sorcha regarde le plafond en tortillant ses cheveux tout en attendant que ça se passe alors que ce qui lui sert d'amant semble tenter de faire du feu entre ses cuisses... Dans ces cas là au bout d'un certain temps - ou lorsqu'elle a la sensation qu'elle va prendre feu -, elle sort le petit doigt magique et l'insère juste là où il faut, parce que ça va bien cinq minutes !
- Vous seriez surpris. Des fois ça dure des plombes, ils sont semblables à des pachydermes asthmatiques... Ou des tortues qui prennent leur pied. Vous avez déjà entendu une tortue qui baise ? Même combat !
Sorcha n'a jamais eu grand mal à séduire son monde. Bien sûr tous les hommes ne sont pas réceptifs à sa beauté de la même façon, mais toujours est-il que rares sont ceux qui repoussent une fille comme elle qui s'offre à eux. Car elle a beau avoir des traits atypiques pouvant diviser les opinions, un corps qui n'a pas les formes les plus oppulentes, elle sait néamoins user de son charme et de son regard singulier pour les faire flancher lorsqu'elle se retrouve dans une situation délicate. Ensuite, son talent entre les draps fait le reste. Là tout de suite pourtant, elle ne se sent pas seraine. Ulysse n'a pas l'air aussi aisé que les autres à manipuler... Et il n'a pas non plus le même rang... A Londres elle a beau avoir des clients plus fortunés qu'en province, il est rare qu'elle tape dans la haute noblesse comme ce soir ! Aussi si elle parait nonchalante et se compose une attitude légère, en réalité elle n'en mène pas vraiment large ! Voler un marquis, en particulier sous son propre toit, est un acte très grave qui peut être puni de façon très sévère... Sorcha n'a pas vraiment envie de finir en prison ou avec un membre en moins... Rien que la perspective la terrorise. Déjà, parce que cela l'enlaidirait et que la perspective n'est franchement pas attrayante ! Mais surtout, cela ferait d'elle une éclopée et elle perdrait tout ; sa capacité à faire du trapèze et sa position de courtisane. Très franchement, qui voudrait d'une femme avec une main en moins ? Elle-même a déjà eu des amants diminués physiquement, et elle n'a pas honte de dire que cela l'avait dégoûtée... A part un. Il était gentil avec elle et pas trop laid. Le fait qu'il lui manque une jambe jusqu'au genou ne l'avait donc pas trop dérangé. Elle avait eu quelque chose de mieux sur lequel se concentrer. Mais si elle n'avait plus sa main ? Plus aucun homme ne voudrait payer pour elle et elle perdrait son gagne-pain... Quant au trapèze... Sans ça elle crèverait. Elle a déjà failli mourir de désespoir lorsqu'à cause de sa jambe blessée elle n'avait plus pu en faire durant des mois et avait été persuadée que jamais elle ne pourrait reprendre. Finalement, les bons soins et précieux conseils de rééducation de Mark lui avaient permis une parfaite guérison. Parfois ça tire un peu lorsqu'elle force trop, mais rien d'alarmant. En revanche sans sa main... Tout serait fini. Sorcha s'évertue donc autant qu'elle peut de retourner la situation afin de ne pas être dénoncée aux autorités. Et pour ça, elle est prête à tout !
Elle est persuadée d'y arriver - car elle ne peut pas échouer -, lorsque le Marquis la détrompe et la douche froidement en lui demandant de remballer ses charmes. Malgré elle, la saltimbanque blêmit un instant et cesse de respirer. Son cœur tombe dans son ventre et elle crispe sa mâchoire d'appréhension en cessant tout mouvement en avant.
- Mes autres... talents...?
Roh et les y voilà... Quel genre de truc tordu il va exigé d'elle maintenant...? Sorcha remonte l'encolure de sa chemise sur son épaule et croise ses bras sur sa poitrine. Le mot police déploie un frisson glacé le long de sa colonne vertébrale.
- Oh non me dites pas que vous êtes un espèce de tordu aux goûts sexuels bizarres... soupire-t-elle.
Qu'est-ce qu'il va lui demander de lui faire ? L'attacher ? Le fouetter ? Très franchement presque rien ne pourrait la surprendre étant donné tous les détraqués qu'elle a pu croiser et envoyer promené dans sa vie de courtisane...
- Bon d'accord...
Avec un soupire, Sorcha repousse ses cheveux en arrière et s'approche du Marquis pour se mettre à genoux face à lui et commencer à soulever sa chemise avec l'intention évidente de lui accorder ce qu'elle est persuadée qu'il est en train de lui demander. Après tout ils commencent toujours tous par vouloir ça. Tous les mêmes ! Mais bon si cela peut lui éviter la police...
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Ulysse Nightingale
Marquis
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Des tortues qui baisent... Oh, elle n’a pas idée la petite. Vraiment pas ! Il en a vu des tortues en plein acte et des énormes aux Galapagos ! Et pour le coup, si déjà les petites tortues de jardin font beaucoup de bruit, celles-là c’est encore pire ! Mais il saisit totalement la comparaison que la courtisane fait alors des gens qui durent des plombes, sans grand résultat. Oui, ça aussi, il en a connu... En même temps, il n’y a pas toujours nécessairement besoin d’être courtisane – ou courtisan – pour rencontrer ce genre d’énergumènes. Combien de femmes dans la noblesse regardent le plafond en attendant que ce soit terminé ? Quand elles n’ont pas la tête qui cognent dans la tête de lit... C’est affreusement douloureux d’ailleurs, si vous voulez son avis. « Oui, j’ai déjà eu ce privilège. Et plus elles sont grosses, plus c’est insupportable à entendre. » Dit-il avec un air songeur en se replongeant un instant dans ses souvenirs, alors que la perle continuait de danser sur ses phalanges.
Un espèce de tordus aux goûts sexuels bizarres... Celle-là, on ne lui avait jamais fait encore ! Il aurait d’ailleurs bien éclater de rire, si la jeune femme n’avait pas pris son début de discussion très sérieuse, pour une invitation à faire montre d’autre talent. Ulysse cligna plusieurs fois des yeux, alors que Sorcha s’agenouillait devant lui et soulevait sa chemise. « Mais par bleu... qu’est-ce que vous faites ! Alerte à la cochonne ! » Déclama-t-il alors en chassant les mains de la jeune demoiselle de son bas de chemise et de sa ceinture de pantalon. « Non ! Ne tentez surtout pas de me faire l’amour ! Arrière vile nymphomane ! » Il recula promptement l’air parfaitement outré d’être ainsi assailli sans qu’elle ne lui ai préalablement demandé si c’était précisément ce qu’il attendait d’elle. « Vous ne déroberez pas la semence de mes joyaux intimes ! Allez-vous asseoir. Allez, zou ! Là-bas ! Sur le fauteuil. » Remettant sa chemise à sa place, il ferma la porte de son bureau à clé.
Tout en conservant un œil sur les agissements de Sorcha, il fit prudemment le tour de son meuble de travail, avant de se poser sur son propre siège à haut dossier en cuir. « Bien. Un peu de sérieux. » Dit-il en dégageant ses longs cheveux poivre et sel de son visage et d’ensuite poser ses deux mains sur le tablier du bureau. « Je vous propose de travailler pour moi. Non, je vous arrête, il ne s’agit pas de vous avoir pour maîtresse officielle, même si vos talents de courtisane sont plus qu’apprécier. » Commença-t-il en levant la main. « Je possède un petit club très privé. Le genre d’endroit que l’on ne se vante pas d’avoir et surtout qui organise des soirées très diversifiées au niveau de ses occupations. Les activités sont aussi diverses que variées bien sûr, mais je ne cacherais pas que le sexe en est souvent le cœur. Bref ! » Il se laissa aller contre le dossier de son siège et observa Sorcha. « J’ai besoin d’une étoile. Une attraction, si vous préférez et c’est là que vos talents de trapéziste entre en jeu. Je fais de vous l’artiste de mon club, je vous fournirais par ailleurs un petit appartement meubler et vos tenues de scènes. Vous pourrez également continuer d’exercer en tant que courtisane et de faire les poches de vos amants. Je ne demanderais qu’un minuscule pourcentage de vos rapines. Disons... dix pourcent... histoire d’entrer dans certains frais. Et croyez-moi, ce ne sont pas des pecno qui viennent dans ce club, ma chère. Alors qu’en dites-vous ? Cela me semble un dédommagement honnête pour la tentative de vol. Bien entendu, il se peut que je demande à profiter de temps en temps de vos services... cela va sans dire. »
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Sorcha a une capacité d'adaptation inée afin d'être capable de satisfaire chaque client se trouvant en face d'elle, mais très sincèrement la conversation autour du coït des tortues, c'est une première. Elle ne serait pas dans une panade sans nom pour avoir été prise la main dans le sac en train de voler un Marquis, elle aurait peut-être apprécié poursuivre la conversation tant cela est inédit et l'amuse qu'il rentre dans son jeu. D'autres de même niveau de naissance que lui se seraient offusqués ou lui aurait intimé de se taire, lui reprochant sa vulgarité. Cet homme là est vraiment à part, c'est le moins que l'on puisse dire. Il l'intrigue quelque part. Il est loufique, c'est certain, mais Sorcha se dit qu'il y a bien plus que ça derrière cette apparence insolite pour la noblesse à laquelle il appartient. Ayant voyagé beaucoup avec sa troupe, elle a vu et enduré de tout en ce qui concerne ses amants mais Ulysse Nightingale sort définitivement du lot. Pour autant, elle n'est pas prête à pousser sa chance en ouvrant trop grand sa bouche pour lui donner envie d'appeler les forces de l'ordre. Quoique... Là tout de suite c'est finalement peut-être son seul salut justement ; ouvrir sa bouche.
Agenouillée face au Marquis, elle humidifie ses lèvres charnues tout en se disant que ça pourrait être pire. Il pourrait la dégouter. Hors ce n'est pas le cas. La nuit qu'elle a passée avec lui est une des plus... insolites qu'elle ait expérimenté jusqu'à présent et elle la gardera en mémoire pour pas mal de temps tant c'était inédit et malgré tout tellement bon. C'est comme si son niveau de folie à horizontale matchait la sienne... Déterminée à ne pas être arrêtée par les forces de l'ordre ce soir, Sorcha fouille sous la chemise du noble afin de défaire son pantalon, lorsqu'une déclamation inattendue la fait sursauter au point qu'elle en tombe à la renverse. Assise sur ses fesses à même le sol du bureau du noble, la saltimbanque cligne de ses yeux ahuris, son attention rivée sur le marquis. Alerte à la quoi ?
- Mais monsieur...! tente-t-elle de plaider.
Impossible d'en placer une. Il est lancé dans une tirade rocambolesque qui la laisse coite et qui dans d'autres circonstances l'auraient probablement faite mourir de rire. Cela dit pour le moment elle est trop abasourdie pour s'en amuser ou même pour s'en offusquer. Tout cela est bien trop lunaire ! La courtisane observe Ulysse s'outrer monumentalement en reculant loin d'elle pendant qu'elle demeure bouche bée telle une carpe.
- Vile nymphoquoi ?
Non mais il est a un pet au casque c'est pas possible ! Elle est certaine que même la plus prude des pucelles ne réagirait jamais de manière aussi dramatique ! En tout cas c'est bien la première fois qu'un homme la repousse de la sorte ! Le regard hébété de Sorcha glisse sur les joyaux intimes mentionnés avant de remonter sur le visage d'Ulysse, ses mains levées dans une démonstration muette qu'elle ne les posera plus sur lui pendant que ses paupières continuent de battre avec perplexité. Doucement, sans le quitter de ses yeux incertains de connecter ce qu'elle voit avec la réalité, elle se relève et recule jusqu'à ce que son séant se retrouve posé sur le fauteuil désigné. Elle n'ose plus bouger d'un iota. L'homme finit cependant par se calmer aussi vite qu'il s'est emporté. Il est bipolaire c'est pas possible ! Il contourne son bureau derrière lequel il prend place à son tour. Oh tout cela prend une tournure bien trop formelle à son goût ! La dernière fois qu'elle s'est retrouvée dans cette situation, on lui a proposé le mariage... Mariage qu'elle a été assez sotte pour accepter avant de s'enfuir juste avant la noce... Finalement, la proposition tombe. Travailler pour lui. Encore et toujours cette même offre... Attendre à longueur de journées enfermée dans un appartement qu'on la visite pour la culbuter quant ça chantera monsieur, très peu pour elle. Elle a essayé et ça ne l'a pas réussie. Être à l'abri du besoin oui. Mais pas à n'importe quel prix et encore moins si elle doit renoncer à son précieux trapèze. Soarcha ouvre déjà la bouche afin de lui signifier qu'elle n'est pas intéressée, mais il la devance, la détrompant quant à ses plans pour elle. La suite a en effet le mérite de l'intriguer d'avantage. Sorcha s'adosse à son tour dans son fauteuil, l'écoutant attentivement pendant qu'elle tortille une de ses mèches de cheveux autour de son doigt.
- Est-ce que vous parlez... des Bacchanales ?
Un nom qui ne doit pas être mentionné. Le membre l'y ayant fait pénétrer a été clair sur le sujet mais il lui parait évident que c'est de ce lieu là dont Ulysse fait mention. Fréquentant les bas fonds comme le haut du panier, elle connait les lieux de plaisir de Londres. Ceux où ces messieurs aiment aller s'encanailler. Hors si il y a divers bordels et clubs pour cela, il n'y a qu'un seul endroit comme les Bacchanales... Elle n'y a été qu'une seule fois, en compagnie de Mark, mais elle doit admettre en garder un souvenir indélébile. Elle a adoré l'expérience. Si ce n'est pour ce qui s'est passé - ou pas passé - dans la chambre à coucher, pour tout le reste. L'ambiance feutrée, les encens, le vin de champagne coulant à flots, les tentures de velours, les mets exquis et gourmands, les dizaines de bougies crépitant sur les chandeliers en verre... Cet endroit puait la luxure et en même temps, irradiait d'élégance. Le mélange était affriolant. Conséquences, tout cela lui parait presque trop beau pour être honnête.
- Cela va sans dire... s'amuse-t-elle d'un rictus. Donc en résumé, je me produis dans votre club, en échange de quoi vous me logez, m'habillez et de mon côté je peux continuer à choisir mes amants et dépouiller ceux dont la tête ne me revient pas ? Elle se fige, se rendant compte de sa maladresse. Euh... Je ne parlais pas de vous hein...
Non pour lui ce fut d'avantage de la curiosité qu'autre chose. Elle ne vient pas souvent dans de telles demeures ! Mais le récapitulatif de l'offre qu'il vient de lui faire demeure le même. Féline, Sorcha se lève de son assise et pose ses coudes sur le centre du bureau avant d'appuyer son menton dans ses mains. Elle plonge ses yeux clairs dans ceux d'Ulysse et le sonde, à la recherche d'une quelconque arnaque. Au bout de quelques secondes, avec la souplesse et la grâce impressionnante de la contorsionniste qu'elle est, elle roule élégamment pour se retrouver en deux temps trois mouvements assise sur le rebord de la table de travail, chacun de ses pieds nus reposant sur les accoudoirs de la chaise du Marquis. La position est fort peu digne d'une demoiselle bien éduquée mais elle ne s'est jamais vantée de l'être et il n'a jusque là pas eu l'air de s'en plaindre.
- Où est le piège, Marquis ? Je préfère vous prévenir que si vous comptez me prostituer pour votre compte, c'est non. Plus jamais...
Le chef de sa troupe de saltimbanques a essayé pendant un temps de décider pour elle et ils avaient tant besoin d'argent qu'elle s'y est pliée mais elle ne veut plus jamais que ça se reproduise. Sorcha fait ce qu'elle a à faire pour vivre et ne s'excusera jamais de vendre son corps. On fait avec les armes que nous donne la vie. Mais elle ne se laissera plus jamais exploiter de la sorte. Elle est celle qui décide de qui... Cela lui donne l'illusion qu'elle a un peu de pouvoir sur sa vie et lui facilite les choses lorsqu'elle doit endurer un... comment a-t-il dit ? Ah oui. Un pecno tout mou sur elle. Il est plus aisé pour elle de les supporter en se disant qu'elle l'a décidé plutôt que si on les lui a imposés.
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DANGEROUS BEAUTY
Ulysse Nightingale
Marquis
Rang sur le forum :
Emploi : Ex marin marchand, ex capitaine pirate devenu marquis.
Y avait-il été un peu fort ? Sans aucun doute. Mais Ulysse était après tout désormais connu pour ce côté extravagant, déluré, hors des sentiers battus et il l’admettrait, un peu diva des grands soirs. Alors, chassez le naturel, il revient au galop et il fit ainsi montre de ses talents pour monter dans les tours en chassant la demoiselle, qui en vérité ne cherchait qu’à lui faire plaisir au sens propre. Mais pour une fois que l’ancien forban voulait être sérieux ! Il n’était donc point question qu’elle s’attaque ainsi sans préavis, ni préambule ou invitation claire à cette partie de lui. C’est sensible cette chose-là ! Et intime, au passage. Cependant satisfait du recul de la courtisane, notre homme se drapa dans sa robe de chambre, serrant la ceinture, avant de se laisser choir dans son fauteuil en cuir lie de vin.
Alors qu’il expose ainsi son idée, il est toutefois interloqué de voir que la demoiselle connaît ce ‘vilain’ petit secret. Vilain uniquement parce que la société désapprouve le côté parfois orgiaque des soirées qui s’y passe. Et pourtant, ce n’est pas qu’une histoire de luxure ou de péché en tout genre. Il y a le côté très philosophique et artistique aussi. Bref, c’est un savoureux mélange d’excès et sociabilisation. Le reste n'est que bonus et, il l’admet, ça fait un peu ses affaires. Toutefois, Nightingale se dit que la personne ayant fait entré Sorcha là-bas lui a épargné une fameuse peine. « Je vois que mademoiselle est connaisseuse. Et j’espère qu’elle sait tenir sa langue, que je sais si habile. » Lance-t-il en haussant un sourcil scrutateur.
Il laissa la jeune femme récapituler son offre en acquiesçant tout en se frottant le menton du bout de l’index. Il l’observe faire une élégante culbute pour se retrouver face à lui, ses petits pieds sur les accoudoirs, sans sembler s’en émouvoir. Des contorsionnistes, il en a vu d’autre et la souplesse de Sorcha, il l’a testé cette même nuit. Il n’y avait plus guère de quoi le surprendre, surtout maintenant qu’il connaissait également ses capacités en matière de vol. « Un piège ? Quel piège ? » Dit-il alors d’un air sérieux. « Comme je vous l’ai énnoncé, la seule chose que je demande en échange c’est une petite recette de vos vols et éventuellement de bénéficier de vos services de temps à autres. Mais pour le reste, je ne suis pas un proxénète, Sorcha. Je n’en ai même pas l’âme. Écartez donc les cuisses pour qui bon vous chante. Maintenant, si quelques aventures plus prolifiques en matière de forçage de coffre-fort vous intéresse, je dois avoir quelques idées. » Il haussa un sourcil d’un air entendu et surtout plein de sous-entendu. En bon ancien capitaine pirate, il savait exactement qui il convenait de visité et en tant qu’homme d’affaire désormais, certains lui devaient quelques sommes d’argents. Autant dire qu’il commencerait presque à s’impatienter. Et s’il eut un temps l’idée d’en venir à des mesures radicales, celle d’user de plus de finesse en envoyant quelqu’un récupérer son dû directement dans le coffre du mécréant, restait somme toute plus distingué.
codage par aqua
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Oh, what a day, what a lovely day
I am the one that runs both from the living and the dead. Hunted by scavengers, haunted by those I could not protect. So I exist in this wasteland, reduced to one instinct: survive.(c)flotsam.
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