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Les Chroniques de Londres
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Will you be my King ? [Octavian]

Adrian Mountbatten
Adrian Mountbatten
Marquis
Rang sur le forum : Administratrice
Emploi : Il a accompli son devoir pour l'Angleterre dans l'armée et c'est assez. Désormais il finance des expéditions ainsi que des recherches. Il élève également des rapaces dans sa volière de Cornouailles. Il collectionne également les gemmes les plus rares.
Messages : 391
Date d'inscription : 21/01/2021


Message() / Lun 11 Mar - 19:21
Adrian Mountbatten


Will you be my King ?



C'est le dos raide et l'air profondément agacé que Adrian quitte Buckingham House. A peine les grilles royales passées, le Marquis arrête sa monture et adresse une œillade pleine de reproche à cette fichue barraque qui abrite en ses murs ce qui est supposé être la royauté.
Le marquis a toujours eu un profond respect pour la Couronne car il lui doit son émancipation autant que son rang au sein des limiers de la Reine, mais le problème est justement que sans la Reine, il ne sait plus exactement comment il est supposé opérer à la tête de son escouade... Adrian est une des rares personnes de par son rang secret à avoir encore accès au monarque d'Angleterre, mais Georges depuis la mort de son épouse a définitivement perdu le peu de raison qui lui restait... Ses moments de lucidité sont devenus beaucoup trop rares pour qu'il puisse prendre la moindre décision sensée en toute connaissance de cause.
C'est la raison pour laquelle le Marquis a demandé à rencontrer le prince régent. Mais à croire que sans sa mère, lui aussi est incapable de la moindre prise de décision ! On dirait un enfant catapulté là sans trop comprendre ce qu'il est supposé faire. Rien d'étonnant cela dit... Car si aux yeux de tous il gouverne en tant que régent depuis 1811, Adrian lui sait qu'au dessus de ce pantin, c'est Charlotte qui continuait à tirer toutes les ficelles du pouvoir. Non pas qu'il soit complètement incompétent, mais il parait d'avantage intéressé par les arts, les goûts et les loisirs que par la politique. Preuve étant, il s'est à peine intéressé aux négociations lors de la victoire des guerres napoléoniennes...

Adrian a du faire appel à toute sa force intérieure pour ne pas attraper le futur souverain par les épaules et le secouer de toutes ses forces lorsqu'il lui a présenter la situation délicate dans laquelle se trouvent les Limiers de la Reine depuis son décès. Car si ils peuvent bien entendu continuer d'œuvrer pour la Couronne et le feront d'ailleurs jusqu'à leur mort, ils ont besoin de l'accord royal pour valider quelques ordre de missions. Ils ont besoin de l'approbation d'une figure royale pour certaines décisions qui concernent le royaume tout entier. Ils ont besoin du sceau royal pour quelques laissez-passer !
Mais rien de tout cela n'a vraiment eu l'air d'intéresser Georges le quatrième... Il a écouté parlé le Marquis telle une carpe hors de l'eau, l'assurant de son soutient dans ses entreprises... Voilà qui lui fait une belle jambe franchement ! Il a besoin de quelqu'un de capable ! De réactif ! Et surtout qui comprend les enjeux !
Adrian bougonne alors qu'il met sa monture en route. Le bruit des sabots sur les pavés l'apaise légèrement mais son esprit fourmille. Il ne pourra pas mener à bien son rôle si il n'a pas un référant à l'esprit aussi vif et affuté que la Reine...

- Oh... arrête-t-il une fois de plus son cheval.

Adrian observe la route qui se dresse devant lui et qui est supposée le ramener vers Westminster, mais il décide finalement de tourner bride et de partir à l'opposé, en direction de Kensington. Ce qu'il fait est sûrement un outrage envers Georges mais il ne voit pas bien quel autre choix que celui-ci il a.
En quelques minutes, le Marquis de BudeHaven se retrouve devant les grilles de Kensington Palace et s'annonce. L'imposant portail lui est ouvert et c'est au petit galop qu'il remonte doucement l'allée du domaine du Prince Octavian. Au pied de l'escalier, des domestiques se pressent déjà.
Adrian met pied à terre et confie sa monture non sans avoir pris soin de la désangler légèrement et de lui accorder une caresse sincère. Il se tourne ensuite vers le domestique qui le salue.

- Adrian Mountbatten. Marquis de BudeHaven et Comte de Devon.

Bordel ce qu'il déteste user de son titre complet... Mais l'étiquette l'y oblige comme il se présente chez le Prince pour la première fois...

- Je viens voir Son Altesse royale le Prince Octavian.
- Son Altesse est très occupée Milord et sans rendez-vous j'ai bien peur que...
- Donnez-lui ceci.


Adrian dépose dans la main gantée du majordome une chevalière offerte par la Reine Charlotte qui ne le quitte jamais et qui portant les armoiries personnelles de feu Charlotte, est supposée lui ouvrir toutes les portes, aussi royales soient-elles. Octavian n'en connait peut-être pas l'existence, mais il sera à coup sûr intrigué. Adrian le sait être un homme curieux et intelligent.

- Suivez-moi, Lord Mountbatten.

Adrian acquiesce d'un hochement de tête reconnaissant et suit le domestique à l'intérieur de l'imposant palais. Il est guidé à travers un dédale de couloir puis au sommet d'un escalier avant qu'on ne le fasse entrer dans un luxueux salon.

- Si vous voulez bien patienter un instant Milord. Je vais de ce pas faire prévenir le Prince.

Une fois seul, Adrian demeure debout, ne s'autorisant pas à s'asseoir sans y avoir été invité au préalable par l'altesse royale. Il observe les lieux d'un regard automatique, alors qu'il attend l'arrivée du prince dans une position très militaire. Après tout, bien qu'Octavian l'ignore encore, ce n'est pas le marquis qui se présente à lui aujourd'hui dans une invitation quelque peu forcée, mais le Capitaine.



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Octavian de Hanovre
Octavian de Hanovre
Prince
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Emploi : Prince d'Angleterre, Duc d'York et d'Albany, Comte d'Ulster.
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Date d'inscription : 20/11/2022


Message() / Dim 7 Avr - 12:30
Octavian de Hanovre

Will you be my king ?
And you my weapon ?

Parfois, lorsqu’Octavian observait son oncle – qu’il aimait beaucoup au demeurant – il se demandait s’il avait réellement été éduqué à régner. D’un sourcil souvent interrogateur, il prenait connaissance de ses dernières fantaisies et soupirait l’air las. Et puis, il se mettait à réfléchir et à comprendre certaines choses. Ses grands-parents avaient eu treize enfants. Bonté Divine, treize chérubin, il n’en verrait jamais autant dans sa propre maison. En plus de cela, son grand-père perdait déjà l’esprit à l’époque, ce qui ne fit que se renforcer à mesure du temps. Sa grand-mère – paix à son âme – s’était vu prendre la charge du royaume, ainsi que de sa nombreuse descendance, en plus de son époux régressant. Au final, il n’y avait rien de surprenant dans les manquements de Georges – futurement quatre – ou même le reste de la famille. Car, il est à rappeler, qu’ils sont bien peu à avoir eu des enfants légitimes, dans cette si nombreuse famille. Finalement, se rendant compte de tout cela, peut-être Charlotte avait-elle comprit trop tard, que son empoté de premier fils ne saurait pas si bien tenir les rênes lorsqu’elle ne serait plus. Cependant, elle estimait sans doute qu’elle ne quitterait pas ce monde avant son époux.

Pourtant, et cela le monde entier l’ignorait, elle avait effectivement retenu la leçon et s’était appliquée à forger en son petit-fils, l’héritier digne – si ce n’est de la couronne- d’elle-même. D’ailleurs, si ce cher duc d’York et d’Albany s’était trouvé au chevet de sa grand-mère dans ces derniers instants, ce n’était pas un hasard. Se sentant proche de rejoindre son Créateur, elle l’avait enjoint des derniers secrets, de ceux qu’on emporte pas dans sa tombe sans précipités le royaume dans sa chute. Il fallait bien que quelqu’un sache, que quelqu’un prenne des dispositions et pire encore... que quelqu’un continue de tirer sur les ficelles du pantin. Octavian, donc. Pour l’heure, il laissait quelque peu son oncle allé, il est vrai, afin que le monde pense qu’il agissait ainsi par pur chagrin et qu’on laisse l’oncle Georgie effectivement à son deuil, lui qui avait perdu sa propre fille moins d’un an avant sa mère. Encore quelques semaines et le prince relèverait la barre en tendant à nouveau les fils qui maintienne le régent. « Ainsi commence officieusement ton règne, Octavian. Ne me déçois pas. » Avait-dit sa grand-mère en clôturant la livraison de tout ce qui occupait la sphère secrète de ses agissements.

C’était d’ailleurs présentement ce que son altesse était en train de faire : prévoir ses agissements dans l’ombre pour manipuler habillement son oncle et éviter que l’Empire Britannique ne s’effondre et il n’attendait nul visiteur. D’ailleurs, il avait ordonné qu’on ne le dérange sous aucun prétexte, sous peine de l’entendre pour une fois entré dans une colère noire. La dernière folie de son oncle l’avait déjà bien assez contrarié comme ça. Alors, lorsque Nelson frappa à la porte pour l’informé que Lord Mountbatten demandait audience, il fût tenté de hausser le ton et de renvoyer tout le monde avec l’autorité qui lui est si naturelle. Mais c’était avant que son majordome ne lui tende la chevalière dont sa grand-mère eut fait mention concernant sa troupe d’élite secrète : les limiers. Le duc d’York et d’Albany fit tourner le bijou entre ses doigts, comme s’il tenait précieusement un morceau de l’âme de sa grand-mère. « Ainsi donc... Mountbatten... Pourquoi cela ne me surprend-t-il pas ? Faites le entrer, Nelson et que personne ne nous dérange, sous aucun prétexte, où c’est au milieu du lac qu’on les retrouvera. »

Sur ce temps, l’héritier du trône sortit des tiroires de son imposant bureau l’un des coffrets que sa grand-mère lui avait confié et qui avait spécifiquement attrait à l’ordre en question. Il avait eu un ordre à ce sujet : ‘à n’ouvrir que lorsque leur capitaine viendra.’ Il était temps donc. Octavian en défit le mécanisme et y trouva les notes manuscrites de sa grand-mère, ce qui lui tira un sourire ému et en même temps, il se demandait bien dans quoi il allait réellement mettre les pieds. Lorsqu’Adrian entra dans le bureau, le prince jeta un regard plein de sous-entendu à Nelson, qui s’empressa de fermer la porte. « Lord Mountbatten, toujours un plaisir que de vous voir. » Articula-t-il avant de se lever et de désigner la chaise en face de son bureau. « Je vous en prie, prenez place. Ceci vous revient je crois... » Il posa la chevalier sur le bord du bureau.  « Capitaine. » Et l’altesse se reposa sur son siège, croisant ses jambes. « Que puis-je pour vous ? »



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Adrian Mountbatten
Adrian Mountbatten
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Message() / Jeu 11 Avr - 23:05
Adrian Mountbatten


Will you be my King ?



Debout dans un le salon du Prince Octavian, Adrian crispe ses maxillaires alors que ses réflexions vont bon train. Il sait que ce qu'il fait va à l'encontre de ce que lui dicte son sens de la loyauté. Il devrait s'accomoder de ce que lui donne le Roi régent et se démerder de la situation. Il ne devrait pas passer au dessus de lui pour aller chercher une autre autorité plus compétente... Mais d'une certaine façon, il sait aussi qu'il est en train de faire ce qu'il y a de mieux pour le royaume. Pour la protection de la Couronne. Et de la monarchie. La Reine et lui s'entretenaient souvent de par son rang secret à la tête des Limiers. Elle lui a à de maintes fois fait comprendre que le véritable roi d'Angleterre serait un jour Octavian et non George, malgré l'affection qu'elle lui portait. Alors d'une certaine façon, ne demeurait-il pas loyal à Charlotte, en allant chercher l'appui de son petit fils ? Il espère que si...
Brièvement, le marquis lève son regard vers un portrait de la Reine décédée qui trône au dessus d'une cheminée, y cherchant l'approbation qu'il souhaite mais on ne lui laisse pas le loisir de l'observer longtemps comme la porte se rouvre déjà sur le majordome du Prince.

- Monsieur le Marquis, Son Altesse va vous recevoir. Si vous voulez bien me suivre.

Adrian acquiesce et suit le domestique à travers les escaliers et autres dédales de couloirs jusqu'à une imposante double porte ouverte sur un gigantesque bureau auquel se tient le petit fils de la Reine.

- Lord Mountbatten, Votre Altesse.

Le marquis pénètre la pièce et s'incline respectueusement devant le futur monarque. Il attend que la porte soit refermée derrière lui et que le prince lui adresse la parole pour se redresser. L'instant est charnier... Beaucoup peut se jouer dans les minutes qui suivent et bon sang il espère ne pas s'être trompé en venant ici. Car il ne pourra plus faire marche arrière après cela.
Plus nerveux qu'il ne le laisse paraitre, Adrian s'avance à l'invitation d'Octavian et s'insalle dans la chaise qui fait face à la table de travail royale. Son regard gris ne peut manquer le coffret ouvert près du Duc d'York. Il récupère la chevalière qu'il glisse dans sa poche intérieure. Ce n'est pas le genre de bijou qu'il peut afficher aux yeux du monde. Sa valeur est bien trop importante et son pouvoir bien trop puissant.
S'apprêtant à remercier son altesse, Adrian se fige au milieu de son geste pour s'asseoir et esquisse un léger sourire avant que son séant ne trouve la chaise. Ainsi, il sait. Evidemment qu'il sait... Cela ne devrait pas l'étonner. La Reine a toujours eu une longueur d'avance sur tout le monde. Et il lui en est reconnaissant, autant qu'il en est soulagé. Si elle a parlé de tout ça à son petit fils, c'est qu'il est au bon endroit. De plus, voilà qui lui épargne la tache de devoir tout expliquer au prince de A à Z quand à qui il est réellement et son rôle à la tête des Limiers.

- Elle vous l'a dit.

Ce n'est pas une question, mais un constat contenant une pointe d'amusement et plus enfoui encore, d'affection. Adrian aimait la Reine. Pas d'un amour familier bien sûr. Là n'était pas sa place. Mais de celui d'un loyal sujet sachant reconnaître la grandeur de sa souveraine. Si il y a bien une femme en ce monde qu'il a admiré, autre que sa mère bien entendu, c'est bien la regrettée Reine Charlotte.

- Votre Altesse. Je vous prie de m'excusez de vous forcer la main avec cette entrevue soudaine et je vous remercie de me recevoir si promptement. Si vous savez qui je suis, vous devez savoir également que je ne me serais pas permis une telle intrusion si la situation n'était pas d'absolue nécessité. Aussi vous demanderai-je la permission de toujours vous parler librement, honnêtement et sans retenue.

C'est un accord qu'il a passé avec la Reine lorsqu'elle lui a offert ce post et il entend bien conclure le même avec le Prince, auquel cas une collaboration ne sera pas possible. Ou tout du moins, sera-t-elle bancale. Les sujets qu'ils devront parfois aborder sont bien trop sérieux pour qu'il doive faire attention à ne pas froisser l'ego royal ou préserver sa sensibilité, bien qu'il connaisse déjà un peu Octavian et sait déjà qu'il n'est pas fait comme George. Non il est d'avantage du même bois que sa grand-mère. Du moins l'espère-t-il. Car après tout, il y a toujours deux visages pour les gens comme eux. Celui qu'ils montrent au monde et celui qu'ils arborent dans le privé. Hors il n'a aucune idée de qui est le Prince dans l'intimité.

- Puis-je savoir ce que vous a dit votre grand-mère à notre sujet exactement ?

Il doit savoir d'où il part afin de lui exposer les soucis qu'il rencontre et l'aide qu'il recherche chez sa royale personne. Adrian ne veut pas brûler les étapes. Chaque chose en son temps. Après tout il demeure le Capitaine des Limiers de Sa Majesté et en tant que tel, il ne peut s'empêcher de tâter le terrain. D'appréhender le milieu dans lequel il est en train d'évoluer et surtout, d'évaluer son interlocuteur, à présent qu'aucune autre pair d'yeux n'est braquée sur eux.



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