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Les Chroniques de Londres
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Une dinette entre adulte

Abigaïl Curzon
Abigaïl Curzon
Rang sur le forum : Administratrice
Messages : 113
Date d'inscription : 14/02/2023


Message() / Jeu 8 Aoû - 14:44
Abigaïl Curzon
Une peluche sait parfois mieux garder les secrets.
@Maximilien Rosenbach  & Abigaïl Curzon
Un thé avec lord nounours. C'était une chose à laquelle elle avait consenti pour ses filles, bien qu'en soit, c'était principalement une invitation à prendre le thé et à discuter entre adulte ou avec les enfants. Pourtant, Abigaïl n'était pas dûpe. Ses filles appréciaient Sir Rosenbach et de ce qu'elle avait pu voir, il le leur rendait bien. Sans compter qu'il était des plus sympathique envers elle même.
Une suggestion avait d'ailleurs été faite qui n'avait à ce jour reçu aucun retour, signifiant à la veuve la position de l'homme. Après tout, lors d'un précédent bal, elle lui avait suggéré de venir lui rendre visite durant les heures de cours. Il ne s'était jamais montré, lui signifiant ainsi qu'il ne verrait en elle jamais plus qu'une amie. Elle l'avait acceptée néanmoins, bien que certains espoirs restent dissimulés au plus profond de son esprit. Après tout, un homme tel que celui ci, apte à jouer avec des enfants, de rire sans se dissimuler ou simplement d'accepter une invitation à prendre le thé avec des peluches.

Ainsi, la veuve avait elle prévenue son frère, devant présenter sir Rosenbach comme un prétendant. Un mensonge certes, mais qui était la seule façon de lui ouvrir les portes de la demeure. Archibald ne comprenait pas, pourquoi il s'intéresserait à elle et à ses filles, mais au vue de sa réputation, elle ne pourrait certainement pas espérer mieux qu'un repris de justice. Un sourire tendu avait été sa seule réponse à cet homme cupide et avide qui ressemblait de plus en plus à leur oncle, gommant les doux souvenir d'une enfance ou elle aimait sincèrement cet homme. Puis, elle avait aidé ses filles à l'organisation et au choix des couleurs.  Ce serai rose et mauve avec des fleurs blanches. Elles avaient décidé de demandé des pâtisseries au fruit et au beurre ainsi que, si possible de la glace. Leur mère avait ainsi fait de son mieux pour répondre à leur attente, mais la glace restait un met assez cher et il faudrait pour ce jour s'en passer. Néanmoins, elle été parvenu à se fournir en chocolat chaud, que ses enfants préférés au thé, bien qu'il y en aurai pour les adultes.

Le tout installé dans les jardins de la demeure de son frère, elle s'était assuré qu'il y ai de l'ombrage, le jeut de croquet prêt si les jeunes filles se lassaient et voulait jouer, ainsi que de la place prêt de chaque chaise pour les peluches. Après tout, C'était lord nounours qui conviait et si Horthense avait amenée lady mouton, leur mère avait dû chercher dans ses valises pour ressortir une peluche fatiguée, souvenir d'une enfance lointaine en la personne de lady ronron, qui avait vécu de meilleur jours. Tout étant prêt pour la réception, il ne manquerait plus que le convive du jour, le grand ami de ses filles dont elle parlait régulièrement. Bien que la question du prince soit revenu ces derniers temps. Rebecca le trouvant absolument charmant et se demandant si elle pourrait l'épouser un jour. Horthense avait préférée la toilette de sa cousine, une dame très distinguée, bien que moins belle que maman, bien évidemment.  Des discussions d'enfant, amusant et qu'elle tolérée dans le secret de leur demeure. Après tout, il était important à ses yeux que ses filles apprenne à s'exprimer, bien qu'elle cache certaines choses à leurs connaissance. Tel que ce coup, reçu par son frère suite au Whistledown qu'elle dissimulait sous un peu de maquillage pour ne pas inquiéter ses enfants. Certes les traces avaient quasiment disparu, raison de ce thé, bien qu'elle avait espérée que ce soit totalement effacé, mais certaines choses prennent parfois plus de temps que ce que l'on aurai pu espérer.



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Abigaïl écrit en olive
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Maximilien Rosenbach
Maximilien Rosenbach
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Emploi : Baronnet, dirrigeant la famille Rosenbach.
Messages : 74
Date d'inscription : 03/03/2023


Message() / Ven 9 Aoû - 17:03
Maximilien Rosenbach

“dînette entre adultes.”
@Abigaïl Curzon & @Maximilien Rosenbach


Le jour du thé avec Lord Nounours était ainsi arrivé avec une vitesse qu’il n’aurait imaginé. Ou peut-être était-ce parce qu’il était impatient de revoir Lady Curzon et ses filles... Chose qu’il démentirait évidemment si on lui posait la question. Non pas par fierté, mais parce qu’il ne voulait en rien gâcher les chances de la jeune femme avec de potentiels prétendants mieux loti que lui. Cela faisant évidemment partie des raisons pour lesquelles, il ne s’était jamais présenté aux heures de cours. Avec cela, il fallait ajouter que son propre emploi du temps avait été particulièrement chargé durant les précédentes semaines. Entre la gestion des biens et des avoirs, les investissements, les correspondances avec Livia et le déclin qui s’accélérait de son père, Maximilien ne savait plus où donner de la tête. Même s’il était plein d’énergie, il arrivait désormais d’en manquer tant son esprit était accaparé depuis sa sortie de prison. Il avait donc accueilli avec beaucoup de joie l’idée d’un thé durant lequel il n’aurait pas vraiment besoin de disserter longuement.

Bien vêtu, rasé de frais et présents dans les mains, Sir Rosenbach n’oublia pas de glisser dans sa poche son petit compagnon d’autrefois : Lord Kipik. Ladite peluche en forme de hérisson avait connu des jours meilleurs bien entendu. Elle avait bien souvent accompagné le remuant chenapan dans diverses aventures, escalades et autre courses dans les bois. Lord Kipik avait par ailleurs été égaré maintes fois, mais chaque fois retrouver grâce à la persévérance de son jeune propriétaire. Satisfait de son aspect, Maximilien salua sa mère qui allait profiter de cet après-midi pour recevoir quelques amies, avant de disparaître de la maison.

Le chemin ne fût guère long jusqu’à la demeure du chevalier Crowley. Visiblement, le maître des lieux s’était absenté, ce qui était une véritable chance pour lui. En effet, le dessin des plus explicite de miss Rebecca lui revenait encore en mémoire, réveillant les pires instincts dans les entrailles de Maximilien. Des instincts qu’il se devait de réprouver, s’il ne voulait pas se retrouver une fois de plus happé par la maréchaussée.

Rapidement, notre homme fût introduit auprès des seules dames de la maison qui lui importait vraiment. Se fendant d’une révérence, il les salua toutes trois : « Mes ladies, c’est une grande joie de vous revoir. » De même, il salue Lord Nounours mis en valeur sur la chaise à côté de celle de Rebecca. « Et je vous remercie, cher Lord Nounours, pour cette inestimable invitation. Puis-je vous introduire ce jour, mon bon ami, Lord Kipik. » Aussitôt, il sortit de sa poche son hérisson en peluche pour le présenté comme il se devait à Lord Nounours, ainsi qu’aux autres sommités en peluche de ce thé et aux dames de présente. Lorsqu’il reposa ses yeux gris sur Abigaïl, il ne put qu’un instant appesantir son regard sur la joue qui – selon le dessin avait été méchamment meurtrie – et qui semblait plus fardée qu’à l’accoutumée.

Se reprenant, Maximilien confia Lord Kipik à Rebecca avant de déposé un paquet sur la table. « Jeunes filles, veuillez recevoir ce modeste présent avec toute mon amitié. » Il s’agissait là d’un tout nouveau service à dînette dans la plus jolie des porcelaines. Puis, reposant son attention sur Lady Curzon, il sortit de sa poche intérieur un autre présent. « J’espère que vous saurez trouver là, un présent qui atteste de mon amitié, Lady Curzon et de mes plus plates excuses également de n’avoir su saisir votre précédente invitation. » L’écrin en question contenant un collier et une paire de boucle d’oreille en verre soufflé représentant des papillons.


 
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I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. It’s not even because it works because it hardly ever does. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.
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Abigaïl Curzon
Abigaïl Curzon
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Date d'inscription : 14/02/2023


Message() / Dim 22 Sep - 19:45
Abigaïl Curzon
Une peluche sait parfois mieux garder les secrets.
@Maximilien Rosenbach  & Abigaïl Curzon
L'arrivée de l'invité d'honneur. Seul invité par ailleurs à ce thé avec le fameux lord nounours, fut accueilli avec beaucoup de plaisir et de joie de la part des jeunes demoiselles qui étaient ainsi installée autour de la table. Il fallait annoncer qu'elle avaient attendu ce thé avec beaucoup d'impatience.  Non seulement, car il était là l'un des premiers thé organisé par ces jeunes filles qui se voyaient donc comme des jeunes ladies et comme des enfants jouant à la dînette. C'était une part importante de l'apprentissage des jeunes filles aux yeux de leur mère. Certes, elles étaient encore jeune et d'autres occasions devraient se présenter pour leurs permettent d'acquérir ce que l'on attends d'une jeune lady. Que ce soit par la conversation, les parties de thé, la musique, le dessin ou la danse.
Mais des enfants, avaient besoin d'apprendre, d'expérimenter et elles avaient également besoin d'un père. Étais ce mal que de chercher dans ces jeux et ces apprentissage à tester un homme ? Elle ne le pensait pas, bien qu’en l'instant ou il apparaissait, elle se souvenait qu'il n'était point venu la courtiser. Elle se souvenait que cet espoir avait été froidement douché. Mais étais ce une raison pour lui refuser son amitié ou détruire celle que ses filles avaient commencée à forger avec le baronnet ? Certainement pas.

Souriant ainsi à l'homme tel que les convenances le demandait et tel que ses filles le faisaient elle même. Elle hocha délicatement le visage vers ses filles qui étaient à ses yeux les hôtesses du jour. Les deux jeunes demoiselles après quelques révérences, s'approchèrent de leur invité, souriante, alors qu'elles accueillaient ce fameux lord Kipik qui eu tôt fait d'être placé tel un invité d'honneur là ou serait la place à venir de Maximilien. Le fait qu'il s'adresse à la peluche de Lord nounours emplit Rebecca de fierté, mais fit rire sous cape leur mère. Bien rare sont ceux qui ont su gardé en leur cœur l'enfant qu'ils ont autrefois été. Parfois, elle se demande si la petite fille joyeuse qu'elle était vit encore en elle. Une question bien intéressante sachant que son compagnon de jeu d'alors était devenu celui qui chercher désormais à la vendre pour se débarrasser d'elle.

Ce à quoi la mère de famille ne s'attendait pas, néanmoins, était les présents amenés par leurs invité. Certes, un convive pouvait amener quelque petit présent, mais la qualité, l'ouvrage et à n'en point douté la somme mise dans ces présents laissa la veuve dans un silence emplit de surprise.  Bien sur, elle laissa ses filles déballer avec une certaine fébrilité la dînette, admirant chaque pièce avec détail et une certaine délicatesse dont on ne se serait peut être pas douté chez des enfants de cet âge. A croire que le fait de n'avoir que peu de jouets avaient forgé leurs caractère et leur attention à ceux qu'ils possédaient. Le regard se fit aussitôt ému chez les petites qui n'avaient jamais reçu de tel présent. Certes, leur mère leur avait offert sa vieille maison de poupée, des jouets multiples, beaucoup de ceux qui étaient sien lors de sa propre enfance et quelques autres achetés spécialement pour elles. Mais jamais un homme, une figure potentiellement paternelle, n'avait eu d'attention pour elles à ce point et ce fut avec des yeux quelque peu vitreux, qu'elles offrir à l'homme une révérence profonde avant de trottiner vers leurs mère, semblant déjà supplier pour qu'on utilise cette toute nouvelle dînette plutôt que celle qui était déjà prête à utilisation.

« L'impatience n'est point une vertu mesdemoiselles. Nos gens ont eu la gentillesse de préparer votre thé. Leur ferez vous l'affront de leur demander de tout recommencer ? »

La question était en soit simple. Une façon de leur rappeler le respect à offrir aux employés de la maisons, même peu nombreux. Et sur la patience à avoir pour certaines choses. Ainsi, la dînette fut elle mise en honneur, afin que les demoiselles puissent continuer de l'admirer, mais le présent qui s'en suivi. Laissa la mère dans un état bien plus étrange encore. Comme une poupée de son ne sachant si elle était un jouet ou un être douée de vie. Son regard posé sur les bijoux de verre, sur leur forme de papillon, tel une promesse d'avenir, tel une chenille se changeant pour devenir papillon. Avec une douceur qu'elle n'avait eu que pour ses enfants, elle approcha, timidement les doigts du bijoux, sentant le froid du verre sous la pulpe de ses doigts, alors qu'elle les retirée, comme brûlée par cette parure alors que l'homme face à elle s’excuse ? Elle ne comprenait plus. Ou elle ne voulait pas comprendre.

D'un souffle coincé dans sa gorge, elle l'observa, comme l'étranger qu'il était en quelque sorte, comme cet homme inconnu qui la surprenait bien plus qu'elle ne pourrait l'admettre, car cette parure de verre, n'était certes pas, la parure de pierres précieuses que bien des femmes pouvaient s'attendre à recevoir d'un prétendant. Néanmoins, c'était là le premier bijou qu'on lui offrait depuis l'anneau d'or qui avait scellé ses noces et son tragique destin. Pourtant ses mots étaient... qu'avait il dit ? Que ce présent... atteste de son amitié. Il avait dit amitié. Non pas affection, intérêt ou même d'un repentir si le mot pouvait être utilisé. Elle ne le pensait point, mais peut être aurai t il pu regretter de ne point être venu.  Or, il avait dit.... son amitié...il avait présenté ses excuses, comme si il était désolé de ne pouvoir répondre à cette demande qu'elle avait formulée et si le présent la troublée. Si la question se posée en elle de savoir si elle avait compris ou non l'intention de ce bijou. Le sourire de son visage, bien que crispé le temps d'un instant se repris, cachant sa surprise dans un gloussement.

«Vous avez fait des folies Sir Rosenbach. Je ne sais comment vous remercier de votre bienveillance envers mes filles et moi même. »

Invitant d'un signe de main délicat, l'homme à prendre place à table, supplantent ses filles qui se chuchotaient la question de savoir si cela signifiait que Monsieur Max deviendrait leur futur papa, la veuve fit mine d'ignorer ce que ses oreilles avaient cru entendre. Préférant s'installer avec grâce, alors que ses filles l'imitée et que les demoiselles se mirent à expliquer combien leurs peluches étaient fières de recevoir des personnes d'aussi grande qualité pour ce thé, avant qu'Horthense ne vienne à servir elle même le thé avec une précision qui amenait à une langue sortie au coin de ses lèvres, des sourcils froncés  de concentration pour ne laisser glisser aussi goûte en dehors des tasses.

« Cela fait longtemps que nous n'avons eu le plaisir de votre visite en ces lieux Sir Rosenbach, quelles nouvelles nous amenaient vous ? Avez vous reçu quelques lettres de votre sœur ? »

Livia été une amie de la veuve et son absence était en quelque sorte triste pour la mère de famille qu'elle était. De leur coté les enfants lancèrent aussi la conversation. Lord nounours demandant à lord Kipik d’où il venait et si il aimait les biscuit aux pépites de chocolats, tandis qu'Horthense, les tasses rempli, se réinstallée sur sa chaise en expliquant qu'elle avait demandé un thé avec des notes de cannelles et si Maximilien appréciait cela, comme si la crainte que son invité n'apprécie pas le thé était une chose des plus difficile à accepter pour elle.



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Abigaïl écrit en olive
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Maximilien Rosenbach
Maximilien Rosenbach
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Message() / Mer 2 Oct - 20:35
Maximilien Rosenbach

“dînette entre adultes.”
@Abigaïl Curzon & @Maximilien Rosenbach

Au travers des mots de Lady Curzon, ce fût presque Maximilien qui se sentit gronder d’avoir amené cette nouvelle dinette aux deux filles. S’il eut été ému de les voir si heureux – quasiment aux larmes, il l’avait remarqué -, la réprimande le toucha également. Il comprenait, bien sûr, qu’il aurait été bien mal séant de faire remplacer la porcelaine actuelle, par la nouvelle, par égard pour les gens de maisons. Mais tout de même… Aurait-il dû attendre que le thé soit plus avancé pour faire part de son présent ? Assurément non. Car l’impatience – qui n’est toujours pas une vertu – aurait alors porté sur le contenu du paquet que Sir Rosenbach promenait avec lui. Visiblement, il fut fort impossible d’échapper à une quelconque remontrance. Sauf peut-être celle consistant à ne rien amener, bien sûr. Mais cela aurait-il été séant ? Pas selon sa mère, en tout cas.

La réaction au présent qu’il venait d’offrir à Lady Curzon fût beaucoup moins aisé à interpréter pour lui. Après tout, elle demeurait assez neutre en un sens. Ce dont il ne lui en tenait nullement rigueur, bien sûr. Et puis, il aurait été sot de croire qu’elle eut pu avoir l’enthousiasme de ses fillettes à son âge et avec sa condition. L’atmosphère s’était pour lui alourdit pour un temps, heureusement brisé par le léger gloussement de la dame. Avait-il fait des folies ? Probablement. Rien en tout cas qu’il n’aurait pu se permettre en vérité. Les finances des Rosenbach n’étaient certes plus ce qu’elles avaient été, mais en raison de l’absence de Livia, il avait bien moins de dépenses en frais de robes de bals et autre. Alors, peut-être est-ce une folie. Oui, mais sa sœur aurait apprécié, il le savait. « Il n’est point nécessaire de me remercier. Cela me semble naturel d’être aimable envers les personnes qui me sont désormais très chères. » Dit-il avec un sourire doux, observant toujours le visage d’Abigaïl, beaucoup trop fardé à son goût, avant de regarder Hortense et Rebecca.

Prenant place à la table du thé, le Rosenbach observe la concentration d’Hortense à servir le breuvage chaud, sans en reverser et surtout sans se brûler. Prêt à tout moment, à voler à son secours si jamais le malheur devait advenir. Il relève de temps à autre les yeux sur Abigaïl qui commence la conversation plus ‘adulte’ avec lui, pendant que les demoiselles font les conversations entre peluches. À travers les mots de la veuve, Max’ prend évidemment conscience de la réprimande quant à son absence aux heures de cour… « J’ai effectivement reçu des lettres de ma chère Livia et je me suis rendu moi-même à Bath. La compagnie de ma sœur me manquait cruellement et la réciproque étant vraie, cela nous fit du bien à ma mère et moi-même, d’être en sa compagnie. Elle commence à se sentir mieux, mais je ne suis pas certain qu’elle nous rejoindra pour la fin de la saison. À dire vrai, je crois qu’elle n’en a pas le désir. Je ne puis lui en vouloir, bien sûr, les évènements de la saison dernière lui ont été difficile. » L’incendie du marché couvert avait nettement meurtri Livia, que ce soit dans ses chairs ou dans son esprit. Elle méritait à tout le moins, de pouvoir s’en remettre. « Elle me fait vous transmettre ses meilleurs sentiments et ses amitiés. En vous souhaitant de faire une bonne saison de votre côté. Merci, miss Hortense. » Dit-il lorsque l’enfant eut terminé de servir le thé.

Portant sa tasse à hauteur de nez, Maximilien en huma le doux parfum de cannelle, avant de sourire plus avant à la jeune demoiselle. « Vous avez de la chance, miss Hortense, la cannelle est probablement l’épice que j’apprécie le plus au monde. Et évidemment, miss Rebecca, que Lord Kipik aime les biscuits aux pépites de chocolat. C’est là sans doute le péché mignon que nous avons en commun, lui et moi. » Ajouta-t-il en appuyant cette réponse d’un nouveau sourire avant de prendre une gorgée de thé. Il laissa par ailleurs ledit Lord Kipik répondre de sa voix nasillarde, qu’il était originaire de Londres, mais qu’il eut déménagé pour rejoindre la compagnie de Sir Rosenbach dans l’Essex, dès son plus jeune âge. Reprenant son sérieux et cessant de se prendre momentanément pour un ventriloque, il regarda à nouveau Abigaïl. « Cela faisait rire Livia… Quand je faisais la voix du hérisson… » Confia-t-il avant de poser sa tasse sur la soucoupe. « Et vous, quelles nouvelles avez-vous à partager, Lady Curzon ? »


 
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