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Les Chroniques de Londres
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Since a long time ft. Aidoneus

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Message() / Mar 4 Juil - 16:43
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Since a long time

- Le soleil se couche sur la belle ville de Londres, annonçant l’éveil de ton établissement. S’il est fréquenté dès le début de l’après-midi, il n’en reste pas moins que c’est le soir que la plupart des chambres sont occupées. Le manteau de la nuit est plus sécuritaire pour les âmes à la recherche de discrétion, ne souhaitant pas ébruiter le fait qu’ils fréquentent une maison close. Ce qui est le cas de beaucoup pour dire vrai car il est évident que peu des low cast ont les moyens de fréquenter ce genre d’endroit. Pour le moment, tu es encore à l’abri de ses clients qui défilent pour entrer dans l’établissement. Cachée derrière la porte fermée de ton bureau, tu t’occupes de gérer quelques papiers avant de faire une apparition dans la salle principale afin de t’assurer que tout aille pour le mieux. Tu sais que tu as des hommes de mains compétents mais c’est toujours mieux d’avoir toi même un regard sur ce qu’il se passe.

C’est d’ailleurs l’un d’entre eux qui vient interrompre ce moment de calme, t’informant qu’un homme dont il ignore l’identité demande à te voir. Tu hausses un sourcil en lui demandant de se renseigner à ce sujet mais d’après ses dires, il souhaite rester anonyme mais assure que tu seras ravie de le revoir. Tu es forcément piquée par la curiosité, te demandant qui est ce mystérieux étrange qui a l’air bien confiant; Tu termines donc d’arranger quelques détails avant de te diriger vers l’entrée pour avoir réponse à ta question. Autant dire que la surprise est de taille lorsque tu poses tes yeux sur l’homme face à toi avec un large sourire qui se dessine sur tes lèvres; Tu en aurais presque le coeur qui se serre. - “Aidoneus.” - Malgré les six années qui séparent ta dernière rencontre avec lui, tu n’as pas oublié son visage et tu ne vois pas comment il pourrait en être autrement étant donné les moments que vous avez passé ensemble. Tu ne pensais pas qu’il reviendrait un jour, persuadée qu’il avait pris son envol pour toujours et qu’il trouverait certainement mieux ailleurs. Tu en avais presque oublié ses obligations de noble dans le lot. Un client devenu ami puis amant, une attirance purement physique mais dont l’amitié est également très importante. - “Je ne pensais pas vous revoir, cela fait si longtemps. Etes vous de retour depuis longtemps?” - En tout cas, tu n’as pas encore eu l’occasion de le croiser en ville donc c’est fortement probable. A vrai dire, tu ne sors pas beaucoup non plus donc ce ne serait pas impossible non plus. - “Est-ce que je peux vous offrir un verre? J’ai de très bons whiskys.” - Tu lui lances un petit clin d’oeil, persuadée qu’il se souvient encore des verres que vous partagez au sein de ton bureau et plus si affinités. Tu emboîtes donc le pas pour rejoindre cette pièce en sa compagnie, persuadée qu’il est venu ici pour te revoir et non pour partager un moment avec l’une des filles; Cela dit, si c’est vraiment le cas tu lui laisseras le loisir de le faire juste après car pour l’heure tu es curieuse de connaître le récit de son voyage. -

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Message() / Jeu 13 Juil - 14:54
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Since a long time


L’aurore doucement vint embrasser l’horizon, plongeant Londres une torpeur morne et enveloppante. La fin de l’hiver ne signifiait pas encore le retour des beaux jours en Angleterre : c’était la saison des pluies. Revenu de Belfast, Aidoneus prenait doucement possession de la vieille demeure familiale à Westminster. Une demeure immense aux meubles poussiéreux qui sommeillait encore. Tandis que son majordome, les valets et autres femmes de chambres essayaient de redonner un peu de propre dans la maison, Aidoneus chercha plutôt à retourner explorer la ville. Se demandant comment renouer avec son passé, ce fut un nom, un visage auquel il pensa immédiatement : Rebecca. Un peu de réconfort dans un verre, une discussion, se remémorer les bons souvenirs et plus si affinités. Il s’était toujours senti proche de la demoiselle avec qi il avait, étrangement, beaucoup en commun.

Vêtu d’un costume noir et d’un large manteau l’homme parti à pied. Peu de gens le connaissait vraiment, il se dissimulerait dans les bas-fonds de Londres avec élégance, certes, mais discrétion. Après vingt longues minutes de marcha aborda l’entrée de l’établissement de charme. Un homme de main lui ouvrit la porte mais ne le laissa pas entrer.

« Rebecca est une vieille connaissance, puis-je entrer ? » L’homme de main l’arrêta net et lui demanda son identité. Aidoneus grimaça un peu, il ne souhaitait en aucune manière faire ébruiter son nom dans l’enceinte d’un établissement de charme. Il avait une réputation à tenir maintenant mais il ne pouvait s’empêcher pourtant d’insister sous couvert d’anonymat. « Je ne souhaite pas révéler mon nom, mais je suis sûre que votre hôtesse sera particulièrement ravie de me voir… Faites la quérir s’il vous plait. » Aidoneus se montra insistant, il savait qu’elle le laisserait entrer si elle le savait ici. Le garde le fixa droit dans les yeux et après un très long moment d’hésitation, tandis que le duc lui tenait tête, tourna les talons.

Quelques instants plus tard la silhouette de Rebecca se dessina sous ses prunelles brillantes, il sourit. Cela faisait une éternité et elle était toujours aussi belle. « Rebecca… » Un moment il la détailla autant qu’elle, se remémorant chaque parcelle de son visage, sa chevelure d’ébène, de ses yeux vert comme l’émeraude, la douceur de sa peau. Elle rompit le silence. « Quelques mois, » répondit-il brièvement. Elle lui offrit alors d’entrer boire un verre ce qu’il accepta : « Avec plaisir. »

S’aventurant à l’intérieur, Aidoneus laissa parcourir ses prunelles sur les visages des jeunes femmes qu’il croisait, des hommes en leur compagnie. Les portes qui se refermaient sur ces corps en feu. Et retrouvant très vite leurs anciennes habitudes c’est dans le bureau de Rebecca que les deux amis ‘installèrent. Prenant place sur un canapé confortable il accueillit avec plaisir le fameux verre de whisky que la jeune femme lui offrit. « Les écossais ont beaucoup de défauts mais ils font un excellent whisky… » s’amusa-t-il en humant le liquide mordoré. « Tout cela m’avait manqué… Je suis arrivé à Londres aujourd’hui et pour tout avouer… j’ai voulu renouer avec toi… avant de me faire dévorer à nouveau par cette ville… » Il est vrai qu’elle avait été la première personne a qui il avait pensé en premier… La saison n’avait pas encore débuté dans la capitale il serait très vite assaillit par une horde de jeunes femmes célibataires et leur marâtres voulant les marier à tout prix. Un sourire doux illuminé son visage tandis qu’il trempa ses lèvres dans le whisky.

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Message() / Mer 9 Aoû - 21:19
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Since a long time

- Aidoneus était de ces hommes que tu pensais ne plus revoir un jour, à ton plus grand regret. Tu as tout de même fini par te faire une raison, comprenant parfaitement son désir d’au-delà et de ne pas vouloir rester coincé à Londres. Il n’est pas du même rang que toi en prime alors tu imagines bien que ses responsabilités doivent être parfois étouffantes. C’est bien pour cette raison que tu ne regrettes pas ta place. Tu as parfois un sentiment d’enfermement tout de même, malgré le fait que tu adores cette ville et que tu n’as jamais aspiré à d’autres horizons. L’intégralité de ton avenir a été bâti ici, avec cette maison close qui est ancrée dans le décor depuis de nombreuses années et que ta famille prospère à chaque génération. Tu as bien peur d’être la dernière d’ailleurs étant donné que ta fille n’aspire pas aux mêmes ambitions, à ton plus grand désespoir. Tu espères forcément lui faire entendre raison sur le long terme, lorsqu’elle comprendra que ces désirs ne sont pas vraiment réalisables. - “C’est plaisant de vous… de te revoir.” - Cela fait si longtemps que tu as oublié que vous avez dépassé le stade du vouvoiement. Il faut dire qu’il est certainement l’un des hommes qui te connaît le mieux et même sur le plan intime. D’agréables souvenirs qui te reviennent d’ailleurs en mémoire maintenant qu’il est face à toi.

Une fois dans l'intimité de ton bureau après avoir refermé la porte derrière toi, tu viens t’installer sur le canapé qui se trouve dans un coin de la pièce. Tu ne tardes pas à servir deux verres de ce breuvage dont tu aimes te délecter de temps en temps, non pas qu’il s’agit de l’une de tes boissons favorites mais c’est toujours plaisant pour les grandes occasions. En l'occurrence, le fait de revoir ton ami de longue date en est une. - “Je ne peux prétendre le contraire. Les anglais ne peuvent pas faire concurrence en la matière, heureusement qu’il y a bien d’autres domaines dans lesquels ils excellent.” - Tu lui lances un petit clin d’oeil, gardant un petit sourire amusé sur les lèvres. Rien n’a changé depuis votre dernière rencontre, tu as comme l’impression que le temps s’est figé et qu’il n’est pas parti aussi longtemps. Tu es flattée d’entendre qu’il souhaitait te voir dans les premières choses à faire pour son retour. Tu sais exactement ce qu’il veut dire, la saison débutera bientôt et par conséquent il aura cette pression sur les épaules de devoir se trouver une épouse. Tu dois pourtant admettre que tu ne l’imagines pas au bras d’une femme, il est bien trop libre. Bien que l’un n’empêche pas l’autre, il est aussi probable que tu sois un peu égoïste et que tu aimerais pouvoir le garder pour toi. - “Tu sais que tu seras toujours le bienvenue ici, peu importe ce dont tu as besoin. Tu es mon invité privilégié.” - Tu trinques avec lui avant de boire une gorgée de liquide ambré, ne tardant pas à venir le déposer sur la table face à vous juste après. - “Raconte moi ton voyage par delà les mers. Je n’ai jamais eu l’occasion de quitter Londres alors… fais moi rêver un peu.” - Tu l’observes avec des yeux presque suppliants. Tu n’as que tes rêves pour t’imaginer d’autres contrées lointaines et tu es curieuse d’avoir un récit de quelqu’un qui en revient. -

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Message() / Lun 28 Aoû - 23:59
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Since a long time


Dégustant avec douceur et un certaine délectation son whisky écossais il dévisagea Rebecca de tout son long. Ses courbes ne lui rappelant que de délicieux souvenir auxquels il avait eu subitement l'envie de se reconnecter. Elle semblait aussi ravie de le retrouver même si la jeune femme hésita dans ses mots : le vouvoyer ou bien le tutoyer comme au bon vieux temps ? Cela l'amusa un peu alors que lui totalement désinhibé comme à son habitude n'avait pas hésité un seul instant. Cela était peut-être son privilège, celui d'être né dans la haute sphère de la société et qu'il était rare qu'il affronte un refus.

Assis tous les deux sur le divin de velours, ils se regardaient les yeux dans les yeux, leurs esprits se reconnectant doucement. Même s'il leur fallait un peu de temps pour se retrouver, la complicité qu'ils entretenaient n'avait jamais disparue, bien au contraire. Un trait d'esprit, un petit clin d’œil, un sourire, et très vite, s'empara d'Aidoneus, l'impression qu'ils s'étaient vus hier.

« Privilégié ? Je note... » lui répondit-il l’œil taquin, le sourire en coin. Lui ne se voyait clairement pas au bras d'une épouse, impossible. Était-ce même concevable ? Il n'y croyait pas lui même.

Avalant une nouvelle gorgée de whisky avant de poser son verre sur la table à son tour, il fit face à la jeune femme qui le suppliait presque de lui conter ses aventures.

« J'étais en Chine... tu aurais adoré. La chaleur humide qui se colle à ta peau, l'odeur des épices... Un endroit absolument dépaysant, les gens ne se parent pas de faux semblants comme ici. Je crois que cela va me manquer d'une certaine manière, mais quand le devoir te rappelle... » finit-il une pointe d'amertume dans la gorge. Il n'avait pas vraiment eu le choix de revenir au pays, même s'il ne détestait pas l'Angleterre. Ce qu'il n'aimait pas c'était la société et pour s'en sortir vivant il prenait la vie comme un jeu, ce qui lui permettait de ne pas sombrer dans l'ennui.

« Mais Londres à aussi ses charmes... » dit-il alors que doucement sans prévenir il fit courir la pulpe de ses doigts, le long du bras de Rebecca. Geste qu'il arrêta net ne voulant se montrer trop entreprenant avec elle. Cela faisait plusieurs années qu'ils ne s'étaient pas vus et Aidoneus se refusa à lui manquer de respect.

« Par contre je déteste la mer, impossible que je remette les pieds sur un navire de sitôt... » l'homme s'était découvert le mal de mer durant son voyage retour... Rien de très reluisant, à cette idée il étouffa d'ailleurs un rire. Il avait toujours l'air tellement sur de lui, que de l'imaginer la tête dans un seau cassait légèrement le mythe qu'il entretenait autour de sa personne et cette partie de l'histoire serait loin de faire rêver la jeune femme.

« Et toi ? Que deviens-tu ? »

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Message() / Ven 13 Oct - 19:12
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Since a long time

- En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, tu as l’impression de retrouver tes vieilles habitudes avec le blond. Tu étais pourtant hésitante au départ mais pourtant, tu as le sentiment que rien n’a changé. Si ce n’est les années qui ont séparé votre dernière rencontre. Tu pensais ne plus le revoir pour dire vrai et tu avais fini par te faire à cette idée, bien que triste tout de même étant donné ce que vous avez partagé. A l’heure actuelle, il est sûrement l’une des rares personnes avec qui tu peux affirmer avoir eu une réelle complicité car autant dire qu’elles se comptent sur les doigts d’une main. Tu as vu beaucoup de monde défiler du haut de tes quarante années de vies mais Aidoneus a toujours eu une place particulière, sans aucune ambiguïté malgré vos rapprochements physiques mais vous avez toujours été sur la même longueur d’onde à ce sujet. A l’évidence, tu ne souhaites plus t'enchaîner à une quelconque relation amoureuse - “Tu sais que tu as toujours eu une place particulière pour moi et elle te revient encore de droit.” - Tu l’écoutes ensuite évoquer son voyage en Chine avec un air rêveur. C’est sûrement ridicule pour une femme de ton rang d’espères pouvoir un jour explorer d’autres contrées lointaine mais personne ne peut t’interdire d’avoir des rêves après tout. A l’évidence, tu es bien trop ancré à Londres pour pouvoir espérer te défaire de tes obligations, cette maison close est tout ce que tu possèdes. Tu t’estimes heureuse que les affaires soient florissantes, même si tu le dois en partie aux générations qui te précédaient. - “Et tu n’as même pas songer à m’emporter dans tes bagages?” - Tu abordes une petite moue boudeuse mais qui disparaît bien rapidement au détriment d’un rire. - “Ca doit être vraiment merveilleux et… différent j’imagine?" - Tu ne peux que te contenter de ton imagination et de ses récits mais tu as presque le sentiment de pouvoir être là-bas.

Tu baisses doucement le regard vers ses doigts qui parcourent la peau de ton bras, dans un geste bien trop furtif pour que tu puisses en profiter. Tu te mords inconsciemment la lèvre inférieure, l’attirance encore bien présente. Tu es pourtant persuadée qu’il n’est pas venu dans cet unique but, il t’en aurait informé bien plus tôt car il a toujours été honnête. Si tu pensais simplement profiter de ces retrouvailles pour aborder le sujet de ces dernières années, peut-être qu’il pourrait faire grimper le désir entre vous en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Tu relèves finalement le regard vers son visage, non sans un petit sourire amusé sur tes lèvres lorsqu’il évoque qu’il déteste la mer. - “Ne me dis pas qu’elle t’a rendu malade? Je te pensais plus téméraire ! Pour ma part, je n’ai pas bougé d’ici. Les affaires se portent bien et… ma fille est désormais une adulte qui tente de voler de ses propres ailes.” - Tu hausse doucement les épaules. C’est un sujet assez délicat pour toi étant donné que cette dernière ne souhaite pas reprendre les affaires familiales, ayant des désirs de plus grands mais tu es persuadée qu’elle risque de se faire du mal ou si elle ne s’en fait pas elle-même, le monde extérieur le fera à sa place. -

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