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| Si tu le veux, prends je te le donne @Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone
Voilà moins d'une semaine que tu es de retour dans la capitale britannique et tu as déjà besoin de te trouver une occasion pour te défouler. C'est sans aucun doute un reste de ton ancienne vie de soldat, maintenant révolue, mais tu as un énorme besoin d'exercice et le sport que tu t'imposes le matin n'est pas assez. Tu as de la frustration à évacuer également, ce qui ne sera possible qu'avec un peu de boxe contre un sac de sable ou une autre personne, qu'importe. Tu as bien pensé à te rendre au club où vont tous les hommes de ton rang cependant tu sais que tu ne trouveras pas le sport adéquat pour te faire te sentir mieux. Il n'est pas vraiment question de boxe entre hommes de la bonne société, tout ce qui semble dangereux ou pourrait abîmer votre physique est à proscrire. Ainsi tu sais que tu vas devoir te rendre dans d'autres quartiers, ce qui ne te dérange pas vraiment. Principalement car ça t'évitera de croiser des personnes que tu connais et c'est tout aussi bien, en effet tu veux être tranquille, venir, faire quelques frappes et repartir sans bruit une fois que tout ira mieux. Ainsi tu pars de chez toi avec l'idée de te rendre dans les bas-quartiers, car il s'y trouvait à l'époque de ta jeunesse, un club de sport très intéressant où tu pouvais venir pendant des heures sans déranger personne. Tu arrives devant en voiture et tu ordonnes à ton chauffeur de rentrer à la maison, tu seras totalement capable de retrouver ton chemin pour le retour. Satisfait, tu remarques que le club existe toujours et c'est avec un petit sourire que tu entres pour croiser le patron qui semble te reconnaître, si tu juges par le regard amical qu'il te lance. Tu prends un abonnement en payant quelques séances d'avance puis tu pars te changer pour ôter ta veste, ta chemise et pour enfiler un pantalon plus court et moins moulant que celui que tu portes. En quelques minutes tu es devant un sac de sable, prêt à donner quelques coups pour t'échauffer. Dès que le premier part, tu te remet à penser à Andrew et à vos retrouvailles. Ce bonheur que tu as eu en toi, cette crainte de le voir partir à tout jamais, cette jalousie qui te tiraille car c'est un homme marié à présent. Que pouvais-tu attendre d'autre, c'est normal après tout. Mais ce n'est pas pour autant que c'est moins dérangeant pour toi. Alors tu frappes, encore et encore jusqu'à sentir la tension de tes muscles qui s'envole doucement. Demain ce sera la présentation à la reine qui marque le début de la saison, une raison pour toi d'être vraiment angoissé car ton frère va être présenté au monde. Et tu sais aussi qu'on va t'attendre au tournant, on va réclamer de toi que tu te fiances et que tu te maries. A ton grand regret d'ailleurs, tu as bien conscient de ton rôle mais à peine rentré de la guerre que tu dois t'engager dans une nouvelle bataille, c'est presque épuisant. Tu ne sais combien de temps tu frappes mais au bout d'une heure sans doute, tes mains te font mal et tu es obligé d'arrêter. Tu es trempe de sueur, les muscles détendus et l'esprit déjà plus clair. Tu décides de rentrer chez toi finalement, afin de passer la fin de la journée avec ta mère et ton frère. Et peut-être que ce soir tu te rendras à Yellowcrick pour voir Andrew, avec un peu de chance. Moyennant quelques pièces de plus une jeune femme, sans doute employée de la salle de sport, te prépare une pièce à part pour que tu puisses te laver. En dix minutes tu te retrouves dans une pièce simple et vétuste mais l'eau est chaude, le savon sent bon et les serviettes sont propres, comme à l'époque. Tu te laves entièrement avant de remettre tes vêtements propres, ceux que tu avais en arrivant. Puis tu quittes l'établissement après avoir remercié le patron et, plus détendu, tu commences à faire le chemin à pied. Mais en passant non loin d'une ruelle tu entends des éclats de voix et, cédant à la curiosité, tu jettes un coup d’œil pour voir de profil un visage que tu reconnais entre tous. Cette même personne qui obsède tes pensées depuis des années et qui se retrouve aux mains d'un homme de mauvaise vie qui le secoue en cherchant sans doute sa bourse. Ton sang ne fait qu'un tour et sans réfléchir d'avantage tu t'approches pour saisir l'homme par l'épaule et lui décrocher un uppercut en plein dans la mâchoire, le faisant s'étaler au sol. « Vous n'avez qu'une minute pour partir sans faire de bruit, sinon je vous livre aux autorités ! » Dis-tu en posant sur l'homme un regard dédaigneux. Il se lève et disparaît sans un mot, pendant que tu te tournes vers Andrew. « Comment allez-vous chez ami ? Il ne vous a pas blessé ? » Et en croisant son regard, tu te sent aussitôt fondre de l'intérieur. « Venez, allons boire un verre. Je connais une petite taverne tout à fait correcte proche d'ici. Et ça vous fera du bien après cette frayeur ! » |
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Cinq jours c'était écoulé depuis ses retrouvailles avec le Duc, son esprit vivant constamment ces moments de tendresses comme s'il ne pouvait accepter qu'ils puissent être réels. Il les vivait encore comme un rêve, retrouvant les sensations et les odeurs d'un passé révolu - il n'était guère envisageable d'être aussi frivole et inconscient qu'ils l'étaient à Oxford, pourtant une part passionnée de son être ne demandait rien de mieux qu'à s'abandonner à ses sensations. Il refusait d'y voir plus, d'admettre ce qui était en lui depuis toujours et qui le brûlait sans qu'il ne puisse rien faire pour l'empêcher. Pas qu'il le désirait vraiment, étant parfaitement conscient de qui il était, et de cette perversion qui faisait de son existence une scène constante. Son rôle, il le jouait avec la minutie d'un chef d'Orchestre, s'assurant que chacune de ses actions soient établies comme bonnes, acceptables, normales. Il avait cette conscience des choses qui le rendait capable d'être critique envers lui-même, plus durement encore qu'il ne l'était pour les autres. Il s'attendait à ne faire aucun faux bas, le sentiment que son vice était évident l'empêchant de dormir ou d'être aussi serein et fier que tous les autres Comtes. Peut être était-ce pour cela qu'il était si prompt à rougir ou à perdre ses mots depuis l'enfance. Peut être était-ce parce qu'il l'avait pressenti, que son père l'avait tant fait travailler sa diction et sa tenue. Il devait semblé fier à défaut de l'être, disait-il; ses mots résonnants comme une insulte à présent. S'il était incapable de se sentir serein, il profitait de sa dernière journée sans les obligations qu'amenaient la Saison mondaines, pour marcher dans les rues de Londres. Il n'était pas rare qu'il s'y perde, menait par ses promenades et ses pensés - une simple bourrasque lui faisait alors changer de cap et un murmure ou un rire pouvait l'attirer ailleurs. Il arriva à East End sans même s'en rendre compte, trouvant dans le quartier populaire une émulsion d'énergie qu'il n'arrivait à ressentir nul part ailleurs. De cela il se délectait, sortant son carnet à pensés pour écrire quelques mots et des verres qui lui venaient sans vraiment y réfléchir, le style se faisant bien mauvais. Mais alors qu'il se perdait dans les ruelles, c'est un hurlement qui le sortit de ses pensés. Bien qu'il se targuait de n'avoir pas autant de courage que les autres jeunes hommes de son rang, il ne réfléchit pas avant de s'élancer vers la source du bruit. Il trouva alors une jeune femme aux prises d'un malotru de toute évidence sous l'emprise de la boisson. Lâchez-la. exigea-t-il d'une voix forte, l'autre se tournant vers lui et oubliant un moment la jeune demoiselle qui semblait figée par la terreur. Fuyez. intima-t-il, la réveillant avant qu'elle ne s'exécute. Un moment d'inattention qu'il paya par un coup derrière la tête. Soudainement prit par derrière, il réalisa que trop tard qu'ils étaient deux. Sans savoir comment, d'un coup de poing, il en vit un se frapper la tête contre un mur et être assez sonné pour tomber plus loin dans la ruelle. Mais le second était plus alerte, ou du moins assez fort pour ne pas se faire frapper si facilement. Sans compter qu'Andrew rebutait à la violence, se trouvant bien mal à l'aise quand il s'agissait d'utiliser ses poings. Vous avez de belles choses là-dedans, Monsieur ? Il grimaça, soudainement acculé contre le mur sans vraiment d'occasion de se défendre, l'autre cherchant à lui faire les poches et trouvant son carnet - Andrew le retint alors, pris d'une peur irrémédiable qu'on lui vole son précieux objet. Pas le temps de dire quoi que ce soit, l'autre vola loin de lui et une voix forte lui parvint. « Vous n'avez qu'une minute pour partir sans faire de bruit, sinon je vous livre aux autorités ! » L'autre ne demanda pas son regard et Andrew resta un moment sous le coup de l'émotion, la tête lui tournant et le sang battant rapidement dans ses veines. Il était essoufflé sans savoir pourquoi - simplement par l'angoisse de cette rencontre qui n'avait duré que quelques minutes. « Comment allez-vous chez ami ? Il ne vous a pas blessé ? » Mon carnet ! s'exclama-t-il, mettant sa main dans la poche de son manteau pour tâter la présence de l'objet. Il le trouva finalement, soupirant longuement et se laissant aller contre le mur. Il ferma les yeux, l'odeur putride de la rue lui prenant le nez et lui donnant la nausée. Mais le Duc se rapprocha et il ouvrit les yeux pour croiser son regard. « Venez, allons boire un verre. Je connais une petite taverne tout à fait correcte proche d'ici. Et ça vous fera du bien après cette frayeur ! » Votre Grâce. Souffla-t-il pour seule acquiescement. Il se redressa mais ses jambes se dérobèrent sous lui et il n'eut d'autres choix que de se retenir aux bras du Duc, son visage se fichant dans la poitrine forte et le parfum familier l'envahissant aussi tendrement qu'une vague de chaleur. Que faites-vous ici ? demanda-t-il, mû par la curiosité et ce sentiment si agréable du romantique pensant que rien n'était autre que l'oeuvre du Destin. |
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Dernier jour de liberté totale, avant que demain tu ne sois invité -obligé- de porter un masque en société afin de te faire bien voir, de te faire remarquer et d'attirer avec un peu de chance, une future duchesse. Tu ne pourras pas l'éviter, tu le sais d'avance et cette idée t'angoisse légèrement. Il n'y a pas de plus grand combat que celui que l'on mène pour sa famille, c'est sans doute pour cela que tu es un peu tendu. Tu crains de ne pas être à la hauteur des tiens, il y a bien une chose que tu ne sais pas faire c'est avoir honte d'être ce que tu es. Parviendras-tu à trouver une femme qui ne sera pas trop sur ton dos, qui réclamera elle aussi sa part de liberté et qui pourrait, à l'occasion, vaquer à ses occupations sans que l'on n'attende de vous que vous soyez toute la journée avec l'autre ? Tu sais que beaucoup de jeunes filles réclament des mariages d'amour mais tu ne pourrais lui donner cela, tant ton cœur est déjà pris par un autre. Tu pourrais avoir de la tendresse pour ton épouse malgré tout, ton cœur n'est pas dénué de sentiments et qui voudrait passer sa vie dans un mariage profondément malheureux ? Personne, même pas toi. Et si tu ne peux avoir l'homme que tu aimes, alors tu essayeras de trouver ton bonheur au quotidien. Mais avant cela, tu peux t'accorder encore une soirée avant d'afficher ce masque de duc ouvert et accessible, celui qu'on attend de toi. Une soirée pour profiter, pour t'amuser avant que la Saison ne s'ouvre réellement. Cependant comme lorsque tu prévoies quelque chose, cela ne se passe jamais comme tu le voudrais. Et ton esprit chevaleresque ne peut se retenir lorsque tu entends des bruits étouffés, des voix basses, ceux d'un petit voleur de bas étage qui tente de faire les poches d'une tierce personne. Tu ne réalises pas tout de suite ce qui vient de se passer et dès que ton regard se pose sur Andrew, tu qu'il va bien dans un réflexe à peine dissimulé. Sa réponse -Son carnet?- te laisse surpris une seconde. Mais il retrouve son bien et semble aussitôt soulagé. « Lord Gilderstone. » Dis-tu en le saluant comme il se doit, une fois qu'il en a fait de même. Il n'y a personne dans la ruelle et vous auriez pu vous en passer mais les habitudes ont la vie dure, malgré tout. Alors qu'il se relève vers toi, il chancelle et aussitôt tu te précipites vers lui alors qu'il s’effondre contre ton torse. Votre proximité te laisse pantois pendant une seconde, alors que son parfum d'eau de Cologne monte jusqu'à tes narines et te fait tourner la tête. C'est vrai, beaucoup trop vrai et trop puissant. « Que faites-vous ici ? » « Je... Je suis allé me défouler dans un club de boxe local. Loin des autres gentilshommes que j'ai voulu éviter en cette veille de début de Saison. » Tu baisses les yeux et fixe son visage, croise son regard. Puis tu réalises ce que tu es entrain de faire, quel endroit vous vous trouvez. Tu t'éloignes de lui après t'être assuré qu'il tenait sur ses jambes et tu lui offres un sourire. « Et vous donc ? Ces rues sont dangereuses pour un rêveur tel que vous. » Pour preuve la façon dont il a failli se faire détrousser. Tu regardes autours de vous, t'assurant qu'il n'y a personne. C'est toujours le cas. « Suivez moi. Vous avez eu un vertige, il vous faut un verre, ça va vous faire du bien. » Et en t'assurant qu'il ne chancelle pas une seconde fois, tu le guides à une ruelle d'ici, dans une taverne tout à fait respectable que tu connais de l'époque où tu venais t'entraîner dans le club de boxe où tu t'es rendu ce matin même. Tu remarques une table vide au fond, dans un coin tranquille et sans attendre tu fais signe à Andrew avant de t'installer sur un des bancs, loin des autres clients pour vous permettre de discuter sans que l'on ne vous entende. « C'est un lieu modeste mais les patrons sont des gens honnêtes qui savent se taire. C'est propre et les bagarres sont interdites... Cela va nous changer du club sans pour autant avoir l'impression de nous retrouver dans une taverne des bas-quartiers. » Dis-tu avec un petit sourire. « Comment allez-vous, Andrew ? Votre vertige est passé ? » Un serveur, que tu devines être le fils des propriétaires, s'approche pour prendre vos commandes. Tu demandes pour ta part un double scotch après que Andrew n'ai donné sa commande au jeune homme. Puis tu tournes ton visage vers lui et tu sent monter en toi une chaleur familière, agréable et dévastatrice. |
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Le vertige l'amena dans les bras du Duc, son parfum l'enveloppant et calmant les battements erratiques de son palpitant. L'excitation disparaissait au profit d'un sentiment de choc qu'il avait bien du mal à contenir. Il resta là plus longtemps qu'il ne devrait, se rassurant en avisant le fait qu'il ne restait qu'eux dans la rue. Pas qu'il craignait pour sa vie, mais ce genre d'altercation lui était si désagréables qu'il ne savait jamais comment gérer les émotions qui lui étreignaient la poitrine. Pas qu'il restait naïf sur la réalité du monde - parfois il aimait juste l'oublier pour n'être que lui dans un quotidien somme toute agréable et facile. Mais dehors, plus encore dans ce genre de quartier, il existait une autre réalité soumise à des règles bien plus impitoyables. « Je... Je suis allé me défouler dans un club de boxe local. Loin des autres gentilshommes que j'ai voulu éviter en cette veille de début de Saison. » Il sourit contre lui, laissant le Duc le remettre sur ses pieds et s'assurer qu'il tenait debout. Le sang se remettait à battre dans ses veines et il pouvait respirer normalement. S'il sentait encore son coeur battre dans sa poitrine avec plus de facile que d'habitude, cela venait plus de la proximité de Tiberius que de l'action. « Et vous donc ? Ces rues sont dangereuses pour un rêveur tel que vous. » Comme vous le dites si bien, je rêvais et mes pas m'ont menés. Mes pas et une fille qui hurlait, je n'ai simplement pas vu le second malfrat. Assura-t-il, revivant la scène avec plus de clarté à présent qu'elle était terminée. Sans doute un excès de confiance et de courage aurait pu finir de le mettre dans la Tamise, mais il ne serait pas homme à le regretter. Qu'importe le statut d'une femme - aucune ne méritait d'être victime d'un homme. « Suivez moi. Vous avez eu un vertige, il vous faut un verre, ça va vous faire du bien. » Il opina, se laissant guider dans les rues sans vraiment faire cas de tout ce qui les entourait. Il marchait lentement, le temps d'être certain de ne pas tomber à nouveau, mais il semblait que ses sens lui soient parfaitement revenus. Il reprit confiance et marcha avec plus d'assurance jusqu'à la Taverne, laissant le Duc lui ouvrir la porte et l'inviter à rentrer. Il découvrit un endroit modeste, dont les tables et les chaises en bois semblaient avoir connu des guerres interminables. Cependant, l'endroit était propre et il y régnait une odeur douce et agréable. Il s'y sentit bien, sans savoir réellement pourquoi. Il constata l'indifférence des autres clients devant leur entrée, bien que leurs accoutrements ne pouvaient pas vraiment laisser de place à l'ignorance quant à leurs statues. Mais qui en avait quelque chose à faire dans un endroit où vivre était déjà un combat. « C'est un lieu modeste mais les patrons sont des gens honnêtes qui savent se taire. C'est propre et les bagarres sont interdites... Cela va nous changer du club sans pour autant avoir l'impression de nous retrouver dans une taverne des bas-quartiers. » C'est parfait. Assura-t-il, se laissant guider une fois encore jusqu'à une table où il prit place face au Duc. Le tavernier ne perdit pas plus de temps et vint prendre leurs commandes. Andrew resta pantois un instant avant de demander un Bourbon. De quoi le remettre d'aplomb. « Comment allez-vous, Andrew ? Votre vertige est passé ? » Bien mieux, je vous en remercie Tiberius. J'ignore ce qu'il se serait passé si vous n'étiez pas arrivé. Admit-il, avant que les verres ne leur soit servi et qu'ils se retrouvent à nouveau seul. Andrew ne prit guère la peine de trinquer, soulevant le verre pour le vider cul-sec et laisser l'alcool lui réchauffer le corps. Il me semble que mon coeur ne retrouve pas sa cadence. Peut être ai-je besoin de calme et de repos. Ou d'un moment d'intimité qui devenait une véritable obsession. |
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Aussitôt ton esprit s'éveille ainsi que tes sens qui se mettent en alerte. Andrew peine à tenir debout quelques secondes et l'idée te traverse, qu'il ne soit pas si bien que tu peux l'imaginer. La peur te prend une seconde, la crainte de le voir blessé ou tu ne sais quoi d'autre. Et si tu n'étais pas arrivé à temps ? Et si ? Mais il reprend vite contenance et tu lui offres un sourire profondément rassuré. Il va bien, il va mieux, il est vivant. Tes mains s'attardent un peu plus que nécessaire sur la veste de son costume, ton regard est sans doute trop tendre quand tu poses tes yeux sur lui. Mais tu ne peux lutter sur ce que tu ressent, pas plus que cette crainte que tu as senti monter en toi quand il a vacillé un instant. « Comme vous le dites si bien, je rêvais et mes pas m'ont menés. Mes pas et une fille qui hurlait, je n'ai simplement pas vu le second malfrat. » Tu hoches la tête, comprenant d'où vient cette soudaine agression. Il n'est pas coutumier de voir Andrew prendre de tel risque, pas qu'il ne soit pas courageux simplement il est le plus prévenant de vous deux. Lui serait plutôt le genre d'homme à prévenir les autorités avant d'agir, toi tu fonces et tu réalises après ce qui vient de se passer. « Quel chevalier servant, bravo ! » Dis-tu avec l'ombre d'un sourire sur les lèvres. Puis tu ressent l'envie de passer un peu de temps avec lui, qui plus est il a eu un vertige et seul un verre d'alcool fort lui fera le plus grand bien, pour le moment. Le fait, qui plus est, de prendre un verre te permettra de profiter de sa présence encore un peu. Tu le sais très pris, sans doute à cause de la saison qui approche, mais tu ne peux t'empêcher de le vouloir un peu égoïstement. La taverne qui vous accueille est tout à fait modeste mais la place que vous vous trouvez fera l'affaire, assurément. Tu t'installes avant d'observer autour de toi, l'endroit n'a pas du tout changé et tu serais même capable de reconnaître un ou deux clients. Après tout, quatre années ce n'est pas une vie non plus. Juste un peu de temps et les choses mettent longtemps à changer définitivement. « Bien mieux, je vous en remercie Tiberius. J'ignore ce qu'il se serait passé si vous n'étiez pas arrivé. » Il avale son verre et tu fais de même. Tu prends le tien, fais tourner un peu l'alcool dans le récipient en verre transparent puis tu l'avales sans attendre. L'alcool te réchauffe la gorge, l'estomac et la sensation délicieuse te fait fermer les yeux une seconde. Tu réalises ce qui s'est passé, rien de grave ni de terrible mais assez pour te faire monter un peu d'adrénaline. Et puis Andrew est à tes côtés et tu sent que ton cœur vit trop à cet instant pour en supporter d'avantage. « Il me semble que mon coeur ne retrouve pas sa cadence. Peut être ai-je besoin de calme et de repos. » Tu l'observes et tu hoches la tête, te demandant intérieurement si tu devrais appeler une voiture et le renvoyer chez lui afin qu'il se repose. Mais l'endroit est propre, calme et tu sais qu'ici vous aurez un peu de tranquillité pour qu'il reprenne ses esprits. « Attendez moi ici. » Tu te lèves pour t'approcher du comptoir et tu expliques brièvement la situation au patron, avant de payer pour une chambre double où vous pourrez vous allonger pour quelques heures. Il est encore tôt et Andrew pourra dormir afin de se remettre de ses émotions, sans que cela ne dérange personne. Le patron te donne la clef de la chambre 6 à l'étage, celle du fond et la plus grande, avant d'encaisser ta bourse sans recompter la somme que tu lui laisses. Tu te détournes pour revenir auprès d'Andrew et aviser son expression, son état. « Je nous ai pris une chambre à l'étage, vous pourrez dormir un peu. Suivez moi. » Et en t'assurant qu'il suit et ne chancelle pas, tu montes à l'étage avant de t'arrêter devant la porte marquée d'un [b]six[/i]. Tu déverrouilles la porte avant de t'effacer pour le laisser passer puis tu rentres après lui et tu fermes à clé. « Voulez-vous que je fasse demander de l'eau chaude pour vous laver ? Cela vous ferait peut-être du bien. » Tout en disant cela, tu commences à ôter ta veste afin de te sentir plus à l'aise. Bien loin de te douter, un peu naïvement, de tout ce qui traverse l'esprit d'Andrew. A cet instant tu ne vois que lui et tu veux seulement qu'il aille bien. |
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Dans ses veines glissaient la chaleureuse sensation de la peur, drainant dans son passage ses angoisses et son inhibition. Il se trouvait là, sans plus de moyen de regretter ses actes ou de penser avec Raison, se contentant de fixer le Duc en face de lui en lui trouvant toutes les qualités et en les répétant inlassablement dans son esprit. Comment avait-il pu croire qu'il en serait guérit, qu'il suffisait de quelques années de séparation pour que son coeur oublie le délicieux faciès, le sourire étincelant ou les charmes évidents du Duc ? Comment avait-il pu imaginer qu'il se trouvait meilleur homme sur cette Terre alors que Tibérius l'avait habitué à faire preuve de bravoure, de justice et de passion ? Il ne voyait guère chez les autres autant de vertus, se satisfaisant pleinement de les retrouver chez le Duc. Il se félicitait de n'avoir pas écouter son coeur qui exigeait de se protéger, en acceptant simplement de le retrouver dans ses bras, de le voir chaque fois qu'il lui avait été permis de le faire, de l'embrasser, de le toucher. Il en souffrira sans doute, sachant que la vie ne se montrait jamais aussi clémente sans qu'il se trouve une contre-partie. Mais il souffrirait mille morts si cela signifiait qu'il pouvait être aimé du Duc qu'une seule nuit. « Quel chevalier servant, bravo ! » Il sourit, se sentant rougir à la remarque, mais n'allant pas jusqu'à s'excuser d'avoir agit sans y avoir pensé. Il était bien rare, en réalité, qu'il agisse par coup de sang. Il était de ces hommes mesurés qui réfléchissaient à leurs actions. Mais, semble-t-il, il avait dû perdre un peu de son sang froid, mû par une envie de sauver une jeune femme plutôt que de se protéger de ses malfrats. Fort heureusement, le Ciel avait mis le Duc sur sa route - son chevalier servant à lui. Tout lui semblait soudainement bruyant et désagréable, il avait une envie de calme et de silence, d'intimité et de douceur. Il n'osa le dire en ces termes, se contentant de demander le repos - il espérait ne pas avoir à quitter Tibérius égoïstement, même si ce que cela amenait inévitablement lui faisait peur. « Attendez moi ici. » Il le regarda se lever pour rejoindre l'aubergiste. Il observait chacun de ses mouvements - sa démarche assurée fit tourner quelques têtes curieuses qui retournèrent à leurs conversations bien assez rapidement. Il se tenait là avec une prestance telle qu'il serait impossible d'ignorer sa naissance - pourtant, il parlait avec naturel, sans faire de courbette et sans regarder son interlocuteur avec dédain. Ce parfait équilibre entre le pouvoir et l'humilité coupa le souffle d'Andrew qui se sentit en présence d'un être unique. Le Duc avait changé, devenant une homme meilleur si cela lui était permis. Il lui revint, le Comte lui offrant un regard perdu mais le laissant lui indiquer le chemin malgré tout. « Je nous ai pris une chambre à l'étage, vous pourrez dormir un peu. Suivez moi. » Il opina, le suivant comme il l'avait demandé, laissant sa démarche le guider. Il glissa le regard sur ses vêtements, riches et simples à la fois. Sur ses courbes plus marquées, sur ses muscles plus saillants - il tenta un moment de deviner son corps tel qu'il le gardait en souvenir, se sentit devenir chaud et se contraint à changer d'idées. Ils entrèrent dans la chambre, Andrew passant devant le Duc qui avait la courtoisie de lui tenir la porte. Son corps le portait à nouveau mais ses pensés semblaient embrumées - que ce soit par l'excitation, la fatigue ou l'alcool il n'aurait su le dire et n'avait cure de s'en excuser. « Voulez-vous que je fasse demander de l'eau chaude pour vous laver ? Cela vous ferait peut-être du bien. » Vous souvenez-vous de cette nuit, il y a quatre ans ? Demanda-t-il plutôt, fixant les vitres des quelques fenêtres d'où passait la lumière blafarde de la lune par moment - lorsque les nuages la laissait transparaitre. Il m'arrive souvent d'y repenser. Admit-il finalement, restant dos au Duc alors que ses mains venaient trouver sa veste pour l'ouvrir - faisant de même, doucement, avec sa chemise. Il se sentait avoir chaud. Terriblement chaud. De repenser à ce qu'il se serait passé, si nous avions pu jouir d'une autre nuit après celle-ci. Et d'une autre encore. S'il arrivait un moment où l'existence se faisait assez clémente pour ne plus nous forcer à l'éloignement. Il laissa tomber sa veste et se tourna. Je n'ai guère le désire d'être réchauffer par autre chose que votre présence, Tibérius. C'est ce que j'ai toujours voulu, ce que j'attends depuis 4 ans. Et si le Destin ne cesse de nous mettre sur le chemin l'un de l'autre, je ne serai pas celui qui me battrait contre. Rajouta-t-il, tendant une main pour inviter le Duc à le rejoindre. A le toucher. |
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| Si tu le veux, prends je te le donne @Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone
L'attente brûle dans tes veines, la crainte de le voir défaillir sous la pression qui retombe. Andrew n'a jamais manqué de courage mais il n'est pas un militaire, pas plus qu'il n'est un combattant et pendant un instant tu voudrais lui demander pourquoi il a simplement fait cela. Les hommes qui traînent dans ces quartiers n'ont pas d'honneur, pas de limite et il aurait pu lui arriver bien pire qu'une petite fouille rapide contre un mur sale et poisseux. Si il lui arrivait quoi que ce soit, tu ne sais pas si tu pourrais le supporter. Surtout si prêt de l'endroit où toi même tu te trouves. Tu essayes de prendre soin de lui du mieux que tu le peux, sans savoir si ce sera assez. Tes sens s'éveillent tout autant que ton instinct protecteur, avant d'être l'homme que tu aimes Andrew est aussi ton ami, un proche que tu apprécies et quelqu'un que tu veux toujours voir en bonne santé. Il ne te faut pas longtemps avant de le guider vers cette chambre, sans penser une seconde aux rumeurs et aux murmures que l'on pourrait dire à votre sujet. Après tout tu as bien signalé que ton ami faisait un malaise, devrais-tu dire autre chose ? Non, tu crois en la bonne foi des gens, même si au fond c'est sans aucun doute de la naïveté. Tu observes Andrew qui se tient loin de toi, sans aucun geste pour s'animer. Tu attends, te demandant pendant une seconde ce qui traverse l'esprit de cet homme. Tu voudrais parfois être dans sa tête, pour ne jamais avoir à le quitter. Voilà des pensées que tu garderas pour toi, car cela donnerait une petite idée de la force des sentiments que tu nourris pour Andrew. Caché, comme votre relation, comme tout le reste. Votre société n'est pas encore prête pour cela, elle ne doit même pas s'imaginer que deux hommes s'adonnent à ce genre de relation. « Vous souvenez-vous de cette nuit, il y a quatre ans ? » Tu ne réponds pas tout de suite, baissant les yeux alors qu'une violente vague de sentiments montent en toi et te font tourner la tête un instant. « Comment pourrais-je l'oublier ? » Il est évident que tu t'en souviens, comme tout ce qui touche à Andrew. La force de tes souvenirs n'a pas changée malgré les années, c'est toujours aussi vif et intense dans ton esprit. « Il m'arrive souvent d'y repenser. » Tu sent que la tournure des choses te fait battre le cœur plus vite. Aussi, une douce chaleur monte en toi et tu n'essayes même pas de la refréner cette fois-ci. « De repenser à ce qu'il se serait passé, si nous avions pu jouir d'une autre nuit après celle-ci. Et d'une autre encore. S'il arrivait un moment où l'existence se faisait assez clémente pour ne plus nous forcer à l'éloignement. » Ses gestes prennent fin et tu vois sa veste tomber au sol, ainsi que sa chemise. Dévoilant un dos finement musclé, d'un blanc aussi pur que du lait. Tu relèves les yeux pour observer sa peau tout en ravalant une envie violente, celle de venir te coller à lui pour sentir sa chaleur contre toi. « Je n'ai guère le désire d'être réchauffer par autre chose que votre présence, Tibérius. C'est ce que j'ai toujours voulu, ce que j'attends depuis 4 ans. Et si le Destin ne cesse de nous mettre sur le chemin l'un de l'autre, je ne serai pas celui qui me battrait contre. » « Ho Andrew... » Murmure alors que tu t'approches pour saisir sa peau et venir enfin contre lui. Vos visages si proches que tu sent son souffle sur tes lèvres. Ta main remonte sur son bras et se glisse sur le torse de ton compagnon, jouant avec la douceur de son épiderme, les frissons que tu fais naître en lui. Tu pourrais penser qu'il a froid mais tu sais qu'il frissonne à cause de tes doigts qui voyagent sur son torse. « Vous êtes magnifique, Andrew. Vous l'avez toujours été. » Et plus encore à cet instant, que tu le découvres sous un nouveau regard parfaitement épris. Tes mains viennent finalement se glisser sur son visage, pour le prendre en coupe alors que tes yeux plongent dans ceux, clairs, de ton futur amant. Là, tu finis par briser la distance pour poser ta bouche sur la sienne et lui offrir un long baiser plus timide, plus tendre que la dernière fois. C'était passionnel, violent, dans l'urgence de l'instant et dans la crainte que cela ne se reproduise plus. A cet instant, tu es certain que rien ne pourrait briser le moment alors tu peux te permettre de simplement savourer ce baiser. Quand tu te recules, c'est pour mieux t'éloigner avant de saisir ton gilet que tu ouvres toi aussi. Pas une seconde tu ne le lâches des yeux, pendant que tu te recules vers le lit, d'un pas lent et mesurer pour faire durer le moment. Car tu sais que lorsque vous serez tombé dans ce tourbillon de passion et de plaisir, rien ne pourra vous arrêter. La chemise fini au sol en même temps que le gilet, alors que tu poses tes mains sur ton pantalon pour en dénouer les liens. « Qu'attendez vous pour venir prendre ce qui vous appartient, mon aimé ? » |
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Il y avait si souvent penser que l'instant semblait avoir déjà été vécu. Il n'avait guère attendu le retour du Duc pour s'imaginer le revoir, pour inventer les moments et les paroles entre eux lorsque la guerre et le mariage ne seraient plus un sujet de discussion. Lorsqu'ils n'auront plus à s'inventer des excuses pour ne pas simplement être eux - eux, ensemble, comme ils le furent à Oxford dans l'intimité des dortoires et de leur club de gentleman. Un club d'où rien ne sortait, les aveux de perversion et les amours interdits restant des secrets entre les membres corrompus. Ils se corrompaient de leurs propres vices - bien qu'Andrew aimait mieux voir cela comme un amour interdit, trop vivace pour se mourir, trop terrifiant pour être accepté. Mais il ne pouvait pas luter contre, ne le désirait même pas. Comment l'aurait-il pu en présence d'un homme aussi charismatique et charmant que le Duc de Wellington ? Il était un homme perdu, éperdu. « Comment pourrais-je l'oublier ? » Et si ses sentiments n'avaient pas été partagé il aurait sans doute pu les ravaler, les ignorer comme on ignore une douleur lancinante et constante; faire avec, continuer d'avancer sans regarder en arrière et espérer oublier un jour. Peut être son cœur aurait-il pu guérir de Tiberius. Mais Tiberius lui renvoyait la même affection, bien qu'aucun mot ne trahissait l'état de leurs émois, tout dans leurs gestes parlaient avec précision. Andrew s'y abandonna, dévoilant son torse, les vêtements se retrouvant sur le sol bien assez tôt et sa voix se perdant dans des aveux - une presque supplique lancée de ne pas perdre ce moment. Qu'importe ce que le Destin prévoyait pour eux, ils pouvaient bien brûler en enfer pour l'éternité, si cette seconde leur appartenait. « Ho Andrew... » La main du Duc dans la sienne était chaude, brûlante, une invitation à la débauche qu'il saisit sans même une seconde pensée. Il se laissa emporter dans ses bras, posa ses lèvres sur les siennes et répondit à son baiser avec un gémissement. Il dansait contre ses lèvres, inspirant l'air empli de son parfum enivrant. Il ouvrit la bouche, cherchant la langue du Duc pour l'inviter à jouer avec la sienne - sentant l'excitation s'étendre à tout son être, jusque dans les battements de ses veines. Le Duc se recula trop rapidement à son goût mais Andrew le laissa jouer à ce jeu de séduction. Il resta un moment les yeux à demi-fermés, reprenant doucement contenance et réalisant qu'ils étaient seuls. Qu'ils étaient seuls pour un long moment - qui pouvait se soucier de ce qu'ils faisaient à ce moment ? « Vous êtes magnifique, Andrew. Vous l'avez toujours été. » Un compliment qui peut aisément vous êtes retourné. Répondit-il, bien que sa voix enrouée par l'envie rendait les mots peu distincts. Il ne lâcha pas le Duc des yeux, suivant le moindre de ses mouvements avec attention. Il déboutonna sa chemise, dévoilant un torse finement musclé, avec des cicatrices prouvant de ses combats et de son héroïsme. Les poils noirs dessinaient un trait vers son intimité. Ses tétons étaient tendus. Andrew se sentit à l'étroit. « Qu'attendez vous pour venir prendre ce qui vous appartient, mon aimé ? » Il sourit, rougit au surnom qu'il emporta dans son palpitant et s'approcha du Duc en deux pas. Il fut sur lui, l'embrassant avec plus de hargne et de passion - heureux de le retrouver et ne se cachant pas de ce fait. Il vint accompagner les gestes de Tiberius pour défaire ses pas et pour les laisser choir sur le sol - faisant de même avec son propre pantalon après coup en essayant de ne pas briser les baisers - bien que la chose soit impossible. Il rit alors de sa propre impatience. Vous me faites tourner la tête. Dit-il alors, avant de finalement se mettre à genou, glorifiant son amant de la dévotion à laquelle il avait droit - de ses lèvres, baisant le bas de son ventre et dévoilant le reste de sa personne à son regard avide. De sa bouche, lui offrant les délectables offrandes de son âme amoureuse. |
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La violence de tes sentiments te prend le ventre, tu ne sais plus retenir tes gestes, alors que tes mains touchent, palpent, s'impriment dans tous les recoins de son corps que tu peux atteindre. Tu y reviens plusieurs fois, comme si tu craignais que l'instant ne s'envole, que tout s'arrête et que tu n'ouvres les yeux que pour retrouver ton lit froid, sans la chaleur de son corps délicieusement pressé contre toi. Il est normal que tu ai peur, cela est arrivé si souvent. Tu t'es tant de fois réveillé en souhaitant que tes rêves soient vrais, que tu n'oses même plus le compter car le nombre te ferait, sans doute, tourner la tête. Tu as espéré mais à chaque fois que tu ouvrais les yeux, ce n'était que pour être frappé par l'absence de l'homme que tu désirais plus que tout. Alors, pendant que tu le touches, que tu l'embrasses, tes yeux sont clos. Pour le moment tu es comme dans un rêve et cela te convient, naïvement tu t'en contentes largement. Parfois, ouvrir les yeux et regarder la vérité en face cause bien trop de douleur. Les parfums, le grain de sa peau sur tes doigts, tout ceci te semble trop réel malgré tout pour que ça soit une illusion. Mais garder les yeux fermés va te permettre aussi, d'imprimer cet instant dans ton esprit. Tu y repenseras tant de fois, au point sans doute de modifier le souvenir sans le vouloir.
Le froid te prend, s'infiltre dans ton corps et ton regard s'ouvre, avec une vague de panique au fond de l’œil. Alors c'est le moment où le sommeil te quitte avec violence ? Où tu réalises que Andrew n'est plus là ? Non, il est toujours là mais, pris dans un tourbillon de vêtements, il a besoin d'espace pour se dépêtrer lui aussi. Tu soupires de soulagement avant de reprendre ton baiser avec plus d'ardeur, de passion. Il est là, il ne t'a pas quitté en s'envolant dans les bras de Morphée. Il est là et tu veux le remercier pour cela de la plus délicieuse des façons. Bientôt tu étouffes dans tes vêtements et tu as besoin d'air, ou alors est-ce la chaleur que Andrew te fait ressentir. Si bien que tu ôtes les tissus que tu as sur le dos, les envoyant tu ne sais où car cela n'a pas d'importance. Tu l'invites à te rejoindre, car tu sais comment faire naître l'envie dans ses hanches à quelques mots bien tournés. Il termine de te déshabiller et à chaque endroit où sa peau frôle la tienne, tu sent la brûlure de son toucher te marquer à jamais. Tu réalises que tu trembles comme si tu avais froid mais en réalité, tu es simplement bouillant intérieurement.
« Vous me faites tourner la tête. » « Vous aussi. J'ai du mal à me concentrer. » Dis-tu dans un rire rauque qui se meurt quand tu le vois se mettre à genoux. Ton souffle se coupe, car tu sais très bien ce qui va suivre. Tu voudrais lui dire quelque chose, n'importe quoi mais tu ne peux que pousser un râle quand il attrape ton membre et qu'il l'englobe dans sa bouche brûlante. Ton cerveau pensé à mille choses à la fois tout en étant complètement vide. Ta main gauche se glisse dans les cheveux de ton amant pour l'accompagner pendant que de ton autre main, tu te tiens à la structure en bois du lit, pour ne pas sombrer. Ca ne dure pas, la chaleur qui monte dans tes hanches te fait te tendre bien vite alors que de ta main tu éloignes Andrew de toi. « C'est délicieux mais... Vous êtes bien trop doué. Et ça fait longtemps, si vous continuez je ne suis pas certain de tenir. » Dis-tu dans un murmure avant de glisser ta main sous son menton pour le faire remonter à toi. Tu l'embrasses longtemps tout en le faisant aller sur le lit où tu le pousses délicatement pour qu'il s'allonge. « Comme lors de notre première fois, vous souvenez vous de cela ? » Dis-tu en t'agenouillant toi aussi devant lui et en cajolant ses jambes de quelques caresses. Elles n'ont pas changées si ce n'est qu'elles sont plus musclées, sans doute grâce à l'escrime qu'il n'a pas arrêté, en 4 années. Il est assurément l'un des hommes les plus séduisant que tu n'as jamais rencontré.
Tu prends le temps de l'observer avant que ta bouche ne fasse son chemin vers son membre. Tu ne le prends pas tout de suite, préférant l'embrasser et le mordiller pour faire monter l'envie chez ton amant. Puis tu finis par le faire disparaître entre tes lèvres. La sensation de l'avoir enfin en bouche te fait pousser un râle d'envie alors que tu te met à bouger pour le mener aux portes de la jouissance, comme il t'a fait il y a quelques minutes.
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La tête tournant en mille pensées indécentes, le voila qui se mettait à nu, laissant les habits sur le chemin vers le lit, n'ayant aucune considération pour le monde extérieur, ne réalisant pas même ce qu'il était en train de faire. S'abandonner, une fois encore, dans les bras du seul être sur cette tête capable de lui faire oublier tout le reste. Il se perdait si aisément dans le regard de Tibérius qu'il se demandait s'il n'était pas en train de sombrer dans une forme de folie douce. Il n'avait de désire de n'être que là - exactement. Dans les bras de Tibérius. Sous son regard. Fixant son sourire ravie et rêveur - il se trouvait si beau qu'il n'était nul mot pour le décrire avec exactitude. Même les dieux en seraient jaloux. « Vous aussi. J'ai du mal à me concentrer. » Souriant contre la bouche offerte de son amant, Andrew se laissa glisser contre son torse, n'ayant de temps à perdre avant de trouver exactement l'objet de son désir. Il voulait le sentir, avoir sa force sur la langue, le sentir si proche qu'il en aurait mal aux joues. Il voulait le savourer, le goûter le retrouver, savoir s'il avait toujours la même saveur. Savoir s'il était toujours aussi bon. Andrew ignorait s'il était acceptable de se pâmer pour l'attribue d'un autre homme. Mais dés qu'il fut en présence de l'admirable érection il perdit toute considération cohérente.
Il le savoura, aussi méticuleux qu'en présence d'un met succulent, prenant sur sa langue chaque parcelle de peau qui s'offrait à sa gourmandise. Il le prenait, l'embrasser, le lécher, l'aspirer - avec la passion qu'il mettait toujours dans son ardeur, avec la même application et le même désir qui l'enflammaient depuis leur premier regard il y a des années en arrière. Il n'avait guère changer, bien que son parfum masculin soit plus amer et présent. Andrew gémit contre son intimité durcie, le suçotant avec plus d'avidité encore, la main jouant avec les bourses pleines et délicates. « C'est délicieux mais... Vous êtes bien trop doué. Et ça fait longtemps, si vous continuez je ne suis pas certain de tenir. » Il se fit arrêter avec la force de la conviction de Tiberius, le regard lumineux et la bouche rendue rouge par son activité. Il se lécha les lèvres dans un geste sensuel dont il n'eut pas même conscience, son amant le guidant jusqu'à lui pour l'embrasser. Et Andrew se trouva incroyablement excité à l'idée de partager le parfum intime sur sa langue avec son partenaire, s'accrochant à son cou pour s'y perdre une seconde de plus. Une seconde encore, l'instant durant si longtemps qu'il aurait cru en mourir. L'éternité était à portée de sa main et son sourire se fit plus grand. Il s'effondra sur le lit sans plus de douceur ou de retenu.
Il lança au Duc un regard brûlant, le voyant s'approcher avec la délicatesse d'un fauve. « Comme lors de notre première fois, vous souvenez vous de cela ? » Je n'ai rien oublié. Assura-t-il, avant que Tiberius ne vienne caresser ses jambes, sa peau réagissant pour devenir plus sensible encore. Il perdit le souffle, s'abandonnant sur les draps, les bras écartés, les jambes tendues, le ventre se contractant sous les spasmes d'envie qui le dévoraient de l'intérieur. Il voulait plus - son sexe se gorgeant de ce désir pour devenir si dur qu'il en était douloureux. La bouche tendre du Duc s'en empara sous le gémissement d'Andrew qui ferma les yeux devant la sensation. Cela faisait longtemps - bien trop longtemps - et il comprit rapidement pourquoi lui-même n'avait pu offrir cette caresse plus de quelques minutes. C'était trop déjà, que d'être entouré de la sorte par la bouche de Tiberius, la chaleur l'enveloppant avec adoration et lui faisant pousser des petits cris d'extase. Attendez, attendez. Soufflait-il bien qu'il n'avait pas le désir de voir cela s'arrêter. Mais l'idée - la simplement idée de plus le menait aux portes de l'orgasme qu'il combattait. Dans un geste ultime, inspirant profondément, il attrapa les cheveux de son amant pour arrêter ses gestes, respirant longuement et essayant de penser à quelques images désagréables pour calmer le feu qui l'embrasait.
Peine perdue cependant, il lui serait sans doute bien trop facile de venir de la sorte, laissant ses émotions le terrasser et le plaisir faire de lui son obligé. Venez, venez contre moi. Souffla-t-il cependant, les yeux mi-clos et la force tout juste présente pour attirer Tibérius sur lui, et faire frotter leurs érections avant de venir y glisser la main pour que l'étreinte soit plus doucereuse encore, envieux de venir ainsi - la bouche de Tiberius sur la sienne, son cri se perdant sur ses lèvres et leurs plaisirs intimes s'échappant de concert.
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Tu l'embrasses tant de fois, avec un telle passion et une ardeur si violente que tu es certain qu'il aura mal aux lèvres avant la fin de la journée. Toi aussi sans aucun doute, mais ce n'est pas un soucis. La moindre douleur sera la preuve que cet instant n'est pas un rêve, qu'il n'est pas la création d'un esprit dans le manque d'une autre personne. Tu peux le sentir, le toucher, le palper autant de fois que tu le souhaites, ça te rassure tellement. Tes baisers se font tantôt sauvages, tantôt doux et tendre. Tu veux savourer l'instant et lui transmettre par quelques gestes, tous les sentiments que tu nourris à son encontre depuis tant de temps. Quatre années sans lui, des années d'amour caché avant cela. Depuis combien de temps es-tu amoureux d'Andrew ? Tu ne saurais compter, tu as arrêté de le faire pour être totalement honnête. Autrefois tu te disais que ce n'était qu'une passade, un amour adolescent mais à présent tu dois te rendre à l'évidence, ce n'est pas que cela. Rien ne peut te faire oublier Andrew, ni le temps ni même la distance. Depuis combien de temps ne l'avais-tu pas vu ? Bientôt quatre années et ton amour pour lui, ta passion est toujours aussi vive. Même plus, tu es à présent un homme et plus un adolescent, tu le désires avec toute la force de tes convictions, toute la puissance de ton cœur perdu.
« Je n'ai rien oublié. » Tu lui offres un petit sourire, avant de pencher la tête pour lui offrir cette douce caresse que tu ne réserves qu'à lui, uniquement à lui. Il est le seul homme pour qui tu t'offres de la sorte, refusant même l'idée d'envisager avoir une telle relation avec un autre. Il te fait tourner la tête, fait voler en éclat les barrières que tu t'évertues à ériger autours de toi et te montre qu'avec lui, tu ne risques rien, tu peux te laisser aller sans aucune crainte. Tu savoures le moment, caressant sa peau, embrassant son désir avec tant d'abandon que tu ne vois pas l'effet que tu lui fais. Et c'est au moment où il attrape tes cheveux avec force que tu t'arrêtes. Tu lèves les yeux, croise son regard et aussitôt tu sent ton désir monter à toute vitesse. Il est magnifique, assurément c'est un homme d'une grande beauté qui s'offre à toi. « Venez, venez contre moi. » Tu t'exécutes aussitôt, venant contre lui alors qu'un violent frisson te traverse. Andrew vous prend en main et vous caresse, te faisant te tendre contre lui alors que tu te met à bouger des hanches. La délivrance est si proche que tu ne peux qu'étouffer ton hurlement de plaisir dans quelques baisers voraces. Tu te serres contre lui, les mains fourrés dans ses cheveux dès l'instant où l'orgasme te prend et te vide de toute énergie pour les quelques minutes à venir.
Tu ne bouges plus, ta bouche ayant migré des lèvres au cou d'Andrew pour déposer quelques baisers papillons. Tu savoures l'instant, ce bien être incroyable qui déferle en toi après cette délicieuse jouissance. Pour la première fois depuis quatre ans, tu te sent vraiment heureux. « Tout va bien, Andrew ? » Dis-tu dans un murmure avant de relever le visage de ton amant pour l'embrasser. Puis tu te lèves toi aussi et tu cherches ton pantalon des yeux. Le trouvant, tu t'approches afin de sortir de la poche un grand mouchoir en tissus que tu as toujours sur toi. Tu reviens sur le lit pour débarrasser le torse d'Andrew de votre plaisir puis, tu en fais de même sur toi. Enfin, tu ouvres le lit pour te glisser sous la couverture et tu fais signe à ton amant d'en faire autant. « Vous revenez auprès de moi, mon amant ? » Que tu demandes avec un petit rire, tout en faisant référence à l'air perdu et un peu dans les étoiles qu'arbore Andrew à présent qu'il est satisfait. Tu te tournes entièrement vers lui, alors que ta main droite glisse sur son visage pour caresser son nez, sa joue, ses lèvres du bout des doigts. Puis ta main retombe sur son torse, sur son ventre avant de se perdre sur sa cuisse non loin de l'objet de toutes tes convoitises. « Voulez-vous que je fasse monter quelque chose à boire ou à manger ? »
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C'était trop pour qu'il n'ait l'impression de mourir. Le plaisir l'enracinait dans le présent, oblitérant le reste du monde pour qu'il ne se trouve que lui et son amant. Lui et Tiberius, contre la peau nue et brûlante qui collait à la sienne sous l'effet, les effluves de leurs parfums musqués se mêlant délicieusement jusqu'à lui faire tourner la tête. Il voulait plus mais se trouvait déjà essoufflé, l'impression de revivre si puissant qu'il voulait graver l'instant dans son esprit pour ne jamais avoir à l'oublier. La présentation à la Reine, le Bal, la Saison, ses sœurs à marier - comment tout cela pouvait-il être d'importance alors qu'il succombait dans les bras du seul être sur cette terre capable de le rendre aussi fébrile et fort à la fois. Capable de s'assumer et vulnérable aussi, laissant ses sentiments à nue et ses envies devenir des évidences. Il n'était guère d'autre lieu ou auprès de quiconque d'autre qu'il était capable d'être ainsi. Qu'importe qu'il s'entende avec sa femme, jamais elle ne l'avait vu avec ce sourire. Jamais il n'avait jouit dans ses bras comme il le fit à cet instant, le corps tendu, le cri au bord des lèvres, le sexe érigé contre celui de son amant qui vint dans un râle, à l'unisson.
Restant allongé à moitié sur Tiberius, Andrew se laissa glisser dans la délicieuse sensation de plénitude qui l'envahit. Il aurait aimé ne jamais avoir à ouvrir les yeux, sauf si c'était pour les ouvrir toujours sur le visage aimé. « Tout va bien, Andrew ? » Il répondit par un soupire d'aise, bougeant à peine pour être certain de ne pas empêcher son amant de respirer. Il ne put faire plus de mouvement que cela, le sourire sur ses lèvres se faisant de plus en plus grand et son envie de rester là plus profond encore. Il oubliait presque ce qu'il était advenu plus tôt, l'adrénaline étant devenu un feu qu'il avait bien du mal à éteindre dans ses veines. Était-ce déjà terminé ? La seule idée de ne plus toucher Tiberius le rendit fou et il se retourna pour croiser le regard bien alerte du bellâtre à ses côtés. « Vous revenez auprès de moi, mon amant ? » Il n'y a nul autre lieu où je souhaite resté à ce moment. Lui assura-t-il, retrouvant l'usage de la parole bien que sa voix déraillait par moment du fait de ses émotions - ou des cris qu'il avait ravalé.
Sa main se fit caressante, venant trouver la joue, le torse, la peau d'Andrew qui frémissait sous le contact. Il n'en manqua aucune sensation, fermant les yeux pour se laisser envahir par la douceur de cette étreinte. « Voulez-vous que je fasse monter quelque chose à boire ou à manger ? » Je ne désire rien de plus que vous. Lui assura-t-il, ouvrant à nouveau un regard enflammé, se penchant vers la bouche de Tiberius pour l'embrasser comme un affamé. Pourquoi voudrait-il plus alors qu'il avait tout si proche. Qu'importe qu'il ne soit pas capable de se sentir dur à nouveau, il engagea ses mains à caresser le Duc pour s'assurer qu'il reprenne vie.
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Tu t'enfonces dans les coussins, sentant que toute tension quitte ton corps à mesure que l'air s'échappe de tes poumons. Tu te sent bien, serein et comblé. Cependant tu sais que ce n'est pas assez, on ne peut effacer quatre années de rêves, de fantasmes en une seconde de perdition sur un lit qui, malgré tout, ne t'appartient pas. Ton corps, ton cœur hurle déjà pour en réclamer d'avantage. Tu sais ce que tu veux, lui et encore lui, avec toute la violence, toute la passion que tu peux avoir en toi. Cet homme a tant de pouvoir sur toi que ça en est effrayant quand tu y penses. Mais tu refuses de te pencher là dessus, tu es certain que tu pourrais avoir la tête qui tourne si tu osais vraiment te questionner sur l'étendue de tes sentiments pour lui. Alors tu décides de juste profiter de cet instant, de la chaleur de ce lit et de votre étreinte qui ne cesse de te faire sourire. Tu sent des papillons dans ton ventre, preuve comme toujours lorsque tu es avec Andrew, que tu es à la fois comblé et entier. « Il n'y a nul autre lieu où je souhaite resté à ce moment. » Tu te sent rougir alors que tu te relèves sur un coude et que tu tournes ton visage vers Andrew. Pour lui sourire, te pencher et l'embrasser avec à la fois de la douceur et de l'abandon. Ici il n'y a plus de masque à porter, plus de genre à se donner. Le statut social disparaît, il n'y a que vous et tu n'as jamais été plus heureux qu'à cet instant.
Tu caresses le corps de ton amant, restant encore sage pour quelques minutes car tu as bien conscience qu'il a besoin d'un instant pour reprendre ses esprits. Ta main se fait joueuse, trace des arabesques sur cette peau que tu aimes tant. « Je ne désire rien de plus que vous. » « Ho Seigneur... Comment voulez-vous que je reste de marbre en entendant cela ? » Dis-tu avec un petit rire pour cacher le fait que ton cœur se met à battre plus fort dès que ton amant ouvre la bouche. Il se penche et t'embrasse, te faisant gémir de plaisir alors qu'il dévore tes lèvres avec passion. Tu restes pantelant sous la force de son baiser, essayant d'y répondre comme tu le peux. Puis tes mains viennent fourrer sa chevelure blonde que tu met en bataille, tout en te collant à lui. C'est alors que le souffle te manque que tu sent sa main sur toi, sur ton membre qui commence à s'éveiller. D'abord c'est comme une sorte de picotement qui monte en toi pour venir mourir dans tes hanches alors que tu finis par onduler toi aussi, à la recherche de plus. De quoi donc exactement ? Tu n'en sais rien ou du moins, tu ne veux pas le formuler encore. Tu finis par cesser de l'embrasser pour glisser ta bouche dans son cou que tu dévores de baiser.
Ta main droite abandonne ses cheveux elle aussi pour se glisser entre vous. Tes doigts s'enroulent autour de son membre éveillé et tu te met aussi à le caresser, comme précédemment. Mais tu finis par te mordre la lèvre inférieure, à cause des images charnelles qui ne cessent de déferler dans ton esprit. « Je vous veux Andrew... Je vous veux en moi. C'était si bon la première fois, je veux ressentir cela à nouveau. » Dis-tu dans un souffle à son oreille avant de cesser tes caresses pour te couler sur son corps afin de te retrouver devant son membre gonflé pour la seconde fois de la journée. Là, tu le fais glisser entre tes lèvres afin de l'humidifier pour plus tard. Le goût musqué et salé de sa peau te fait tourner la tête alors que tu retiens avec difficulté un râle d'envie.
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La douceur du moment ne lui échappait guère, se glissant dans chacun de ses membres, dans les veines de son corps, dans son palpitant bercé par les souffles de Tiberius. Il s'abandonnait à la sensation d'être au sommet du monde sans s'inquiéter du reste de la population. Il était là, trônant sur un nuage de félicité auprès de l'être le plus important de sa vie - que pouvait-il exiger de plus sauf que ce moment ne cesse jamais ? Il l'aurait souhaité, devenant doué dans l'art de se mentir, d'omettre ses obligations et tout ce qui le mènerait à sortir de cette chambre pour rejouer un rôle qu'il affectionnait malgré tout. Être comte de Suffolk n'était pas sans responsabilités et il mettait tout en oeuvre pour se faire à la hauteur de son rang. Mais derrière les portes closes il lui était aisé de s'oublier, plus encore si son coeur rentrait dans la bataille. Il se battait contre les convenances et quand il se perdait dans le regard du Duc il échouait à être convenable. Il devenait passionné, pêcheur, dépravé, n'ayant cure de tous les termes qui pouvaient désigner ses actions tant celles-ci le rendaient heureux. Il laissa son regard glisser sur la peau nu du Duc, sur les cicatrices qu'il n'arborait pas encore durant leurs jeunesses, sur ses muscles dessinés, sur l'épiderme sensible révélant chaque pore et poils qui s'hérissaient quand il y passait la main. Il souriant devant la réaction de ce corps magnifique, désireux, fiévreux de l'avoir encore contre lui. Ho Seigneur... Comment voulez-vous que je reste de marbre en entendant cela ? Je ne le désire pas, pour tout avouer. Assura-t-il avec un sourire ravi sur le visage, le corps se frottant contre le Duc à la recherche de plus de contact, de plus de chaleur.
Leur intimité se retrouvaient, entre les doigts chauds et caressants, se forçant à redevenir dur bien que la fatigue les empêchaient de se faire aussi rapides qu'ils l'avaient été jusqu'alors. Place à la douceur, à ce moment de tendresse plus profonde. Soudainement, Andrew pouvait savourer chaque gémissement, chaque soupire, chaque sourire qui venaient fleurir sur les lèvres de son Duc. Les lèvres qu'il observait, fasciné et amoureux - épris à l'idée qu'il s'y trouve le secret du bonheur parfait. Je vous veux Andrew... Je vous veux en moi. C'était si bon la première fois, je veux ressentir cela à nouveau. Comment puis-je rester de marbre en entendant cela ? demanda-t-il à son tour, sourire radieux et regard brillant posé sur son amant. Il n'était guère possible pour lui de ne pas penser à leur première étreinte, à cette sensation délicieuse autour de sa verge gonflée, sentiment d'être au plus proche de son amant. De ne faire qu'un, comme il devait en être des âmes soeurs de l'Antiquité. Il laissa Tiberius revenir entre ses cuisses, embrassant son sexe encore à demi-endormi jusqu'à le faire si dure qu'il crut en défaillir. Cela prit du temps, assez pour qu'Andrew lâche gémissement et supplice, fermant les yeux pour laisser les images érotiques l'envahir, tâchant de se souvenir de tout et sentant l'excitation circulait à grande vitesse dans son corps entier pour le tendre. Tiberius - souffla-t-il finalement, les mains accrochées à ses cheveux pour l'arrêter dans son mouvement. C'est à mon tour de m'assurer que cela vous soit agréable. Lui assura-t-il, le regard encore vitreux - il lui fallut quelques tentatives pour pouvoir se redresser, enjoignant son amant à s'allonger - sur le ventre souffla-t-il à son oreille de la voix la plus suave qu'il possédait.
Il resta un moment à observer le dos de Tiberius à admirer les courbes des muscles, la beauté de son être, sa descente de reins qui menait son regard jusqu'à ce fessier magnifique. Il vint embrasser la peau entre les omoplates, traçant une ligne de salive sur l'épiderme pour en savourer le parfum salé. Il arriva jusqu'aux globes de chair, qu'il embrassa également, laissant le parfum de savon, de sueur et de sexe l'enivrer - passant sa main entre les globes pour les écarter et y glisser la langue pour assurer à son amant d'être parfaitement préparé.
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Le temps, cette chose dont vous manquez tous au final. Ce temps qui, une fois parti est perdu à jamais, vous ne pouvez ni le toucher, ni l'arrêter, ni même le maîtriser. Ce temps, que tu as détesté une fois jeune, quand tu devais te tenir en cours et non pas auprès de ton cher ami. Ce temps, que tu as maudis car il devait là aussi te tenir éloigné d'Andrew pendant quatre longues années. Ce temps, que tu appréhendes avec méfiance, avec désapprobation aujourd'hui, car tu sais que votre instant ne durera pas lui non plus. Tu dois le savourer, en profiter comme si il était précieux, ce qu'il est, mais dois-tu déjà céder à une sorte de mélancolie à l'idée que tout ceci se termine ? Voilà pourquoi tu ne t'arrêtes pas vraiment depuis ton retour, cela t'empêche de penser et même si tu apprécies les mains de ton amant sur toi, l'apaisement de l'instant et la chaleur du cocon dans lequel vous vous trouvez, tu es aussi impatient de ressentir les lèvres d'Andrew sur toi, pour un instant de perdition comme lui seul peut te faire ressentir. Tu es perdu dans son regard, éperdu dans cette relation, jamais tu ne pourras le regretter malgré tout. Il est la meilleure chose qui soit dans ta vie, la plus belle rencontre, la plus belle des personnes de ton entourage. Tu lui souris, retenant des mots d'amour que tu ne peux dire par pudeur. Pas maintenant, un jour tu auras assez de courage pour lui dire tout ce que tu ressens.
Alors tu fermes les yeux et tu l'embrasses, d'un baiser plein d'amour, alors que tes mains reviennent trouver sa peau douce. Il n'en faut pas plus pour que ton amant s'éveille sous tes doigts, alors que ton corps réagit déjà à sa simple présence contre toi. « Comment puis-je rester de marbre en entendant cela ? » Tu lui réponds d'un rire avant de finir devant lui, devant ce membre que tu chéris et que tu viens cajoler pour l'éveiller, une nouvelle fois. Bien trop vite il t'appelle, alors que tu relèves les yeux, sans pour autant lâcher cette verge tendue qui te rend fou. Malgré tout il te force à t'éloigner et tu fais une grimace, de presque désapprobation. « Un jour, vous devrez me laisser jouer à ma guise. » Dis-tu avec un petit rire, tes lèvres gonflées et ta bouche humide formant un petit sourire alors que tu déposes quelques baisers sur ses cuisses, en évitant le membre gonflé pour lui épargner une quelconque nouvelle torture. « C'est à mon tour de m'assurer que cela vous soit agréable » Cette simple pensée te fait frissonner et quand il t'ordonne de te mettre sur le ventre, tu t'exécutes sans attendre. Tu prends, au passage, un petit coussin que tu glisses sous ton bassin pour le surélever. Cela a pour effet aussi, d'exercer une légère pression sur ton membre dur et presque douloureux, tant l'instant te semble hautement sensuel.
Ainsi offert, tu écartes un peu les cuisses et tu attends, offrant ton corps avec un abandon total. Tu sais que ce qui va suivre sera légèrement douloureux mais ce sont les prémices de quelque chose de si bon, que l'idée d'avoir un peu d'inconfort passe au second plan. Les lèvres de ton amant sur ta peau te font gémir, tes mains serrent le drap de coton et tu parviens difficilement à te retenir de le supplier. Sa langue qui glisse sur ton épiderme fini de te désinhiber et tu relèves la tête avec un râle sonore. « Andrew, que faites-v... » Mais sa langue se pose dans cette zone sensible et au lieu de ressentir une gêne, c'est une vague d'excitation qui te prend et te fait gémir. Tu te tends, non pas de douleur ou de gêne, simplement de surprise et de tout ce désir violent qui monte dans ton esprit et se loge dans chaque recoins de ton corps brûlant. Tu ne parviens plus à penser, seul des petits sons s'échappent de ta bouche ouverte, tu as littéralement l'impression d'être une boule de nerfs. C'est trop d'un coup, trop violent, trop fort, trop puissant et tu ne peux que glisser ta main derrière toi pour la poser sur le visage de ton amant. « Arrêtez... J'ai l'impression que mon cœur va exploser de plaisir. » Que tu parviens à dire avant de te tourner légèrement pour croiser son regard. Tu finis par te relever et, tout en posant tes mains sur son torse, tu l'invites à s'allonger. Là, tu te glisses sur lui, vos membres se touchent un instant et ce simple contact t'électrise à l'extrême. Tu le regardes, lui souris avant de t'appuyer sur son torse tout en attrapant sa verge que tu positionnes puis, avec un râle de libération, tu te laisses tomber sur son membre que tu englobes dans sa chaleur. L'instant, absolument parfait, se grave dans ton cœur au fer rouge.
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C'était trop - non parce que le plaisir lui était insoutenable, il aurait volontier laissé son amant se satisfaire de le voir venir contre sa joue, mais parce qu'il avait une telle envie d'être contre lui, d'être en lui, qu'il ne pouvait pas admettre de laisser une autre caresser lui voler cela. Ils avaient déjà joui une fois, ce qui était suffisant aux yeux d'Andrew. Il ne pouvait pas risquer de voir ce moment lui être arraché par impatience ou parce que la bouche de Tiberius autour de lui était bien trop douce. Alors il l'arrêta, lâchant malgré tout un gémissement plaintif quand il sentit l'air frais sur son sexe sensible et chaud. « Un jour, vous devrez me laisser jouer à ma guise. » Lorsque je ne brûlerai pas tant de vous prendre, très cher. Répondit-il avec distinction, avant de le faire remonter sur lui, de ravir ses lèvres tant de choix qu'elles se trouvaient rougies et gonflées. Il était fier de son effet, satisfait de voir le Duc s'abandonner de la sorte contre lui et que son corps soit marqué de sa passion dévorante et gourmande.
De cela il était sûr, il n'avait plus rien du jeune homme naïf qu'il était quatre ans auparavant. Et bien qu'il ne se trouva pas d'autres hommes pour partager son lit, il avait eut mainte occasion de les observer ensemble et d'apprendre des pratiques qui les menaient au bord de l'explosion. Comme celle-ci - allongeant Tiberius sur le ventre, écartant les chaires de son intimité pour y glisser la langue. « Andrew, que faites-v... » Il sourit de son effet, ne prit pas la peine de lui répondre pour plutôt savourer l'effet de sa langue sur la peau serrée. Il la lécha jusqu'à ce qu'elle glisse, avant de passer la barrière doucement, allant dans l'entrée sans dépasser trop - il y glissa plutôt un doigt, puis deux pour s'assurer que le passage se faisait sans la moindre gêne. Et il se comblait des réactions de Tiberius qui semblait prendre un parfait plaisir à la caresse. Il sourit, heureux de pouvoir avoir un tel pouvoir sur le Duc. Cette fois, bien loin de leurs premières expérimentations, il se sentait capable de le faire plier à leurs désirs pour qu'il en soit ivre.
« Arrêtez... J'ai l'impression que mon cœur va exploser de plaisir. » Il s'arrêta alors, laissant le Duc l'allonger à son tour. Un jour, vous devrez me laisser jouer à ma guise. Lança-t-il avec taquinerie, certain qu'il aurait pu faire venir Tiberius de la sorte - et plus qu'excité à cette perspective. Cela et par la vue de son amant qui glissait sur sa verge sans même grimacer. Y avait-il vision plus plaisante, plus divine que celle-ci ? Ses mains s'accrochèrent aux hanches de l'Apollon, y glissant les doigts comme pour lui arracher la peau. Il se poussa à inspirer profondément pour ne pas jouir sur le champ - de toute évidence il était encore assez faible pour le risquer. Il l'arrêta, le temps de pouvoir reprendre assez contenance pour pouvoir l'étreinte quelques minutes. Quand ce fut chose faite, il ouvrit les yeux, se plongea dans le regard de Tiberius et opina - lui intimant le premier mouvement qu'il accompagna de ses mouvements de hanches. Il voulait plus, frapper en lui pour le voir perdre la tête. Il attira son amant contre son torse, relevant les jambes pour tenter d'avoir un meilleur appuie et pour venir en lui sans douceur - il voulait lui faire l'amour avec tant de passion qu'il était certain qu'il l'aurait dans la peau, au plus profond de sa chaire, marqué pour le restant de son existence.
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Il est bouillant ton amant, sa chaleur te réconforte, t'enveloppe dans une bulle protectrice qui te fait soupirer d'aise. Tu te sent bien, tu te sent à ta place. Celle-ci retrouvée, semble ne jamais avoir bougée. Il n'y a qu'entre les bras chaleureux de ton amant que tu sent vraiment que c'est ici ta maison, l'endroit où tu dois te retrouver. Comme si Andrew avait été fait pour toi. On dit parfois que l'âme n'est complète que lorsqu'elle retrouve sa moitié, dois-tu vraiment penser que Andrew est ce double, cette autre moitié qui te permet d'être enfin complet ? Tu ne saurais dire, car tu trouverais le jeux cruel au final. En effet, vous ne pouvez être officiellement ensemble. Le pourriez-vous un jour ? Jamais, vous avez trop sur les épaules pour cela. Un jour, les hommes pourront s'aimer sans risquer la pendaison, la violence, le jugement de ceux qui ont l'âme aussi noire que la votre. Un jour, tu y crois fermement, mais ça ne sera pas pour vous. Alors, vous êtes peut-être arrivé à la mauvaise époque, au mauvais moment. Tu y crois et tu te prêtes à rêver à cela, à envier ceux qui viendront plus tard que toi et qui pourront s'aimer librement. Mais vous devrez faire autrement, vivre autrement et malgré tout tu es trop heureux que tes sentiments soient partagés, pour que ton humeur se fane à l'idée de vivre dans l'ombre pour toujours. Comme enfermé dans un placard sous un escalier.
Tu lèves les yeux vers lui, tu lui souris et tes craintes s'envolent. Ici il n'y a que vous, les jugements sont loin et vous pouvez vous aimer comme vous le voudrez. « Lorsque je ne brûlerai pas tant de vous prendre, très cher. » L’aveu t'arrache un frisson que tu refoules, à la simple pensée de ce qui va suivre. Tu sais ce qui t'attend et tu as hâte, cela se voit dans ta façon de remonter sur le lit, de t'offrir sans retenue, de subir avec délice la préparation si sensuelle. Tu pourrais brûler, tu pourrais mourir de l'intérieur tant c'est bon, excitant, parfait. L'instant de volupté te laisse un arrière goût d'impatience sur la langue, c'est lui que tu veux et tu ne peux plus attendre à présent. Va-t-il te torturer encore longtemps, ton amant aux capacités prodigieuses ? Il pourrait mais tu doutes qu'il ne le fasse aujourd'hui. Il a attendu trop longtemps lui aussi. Et sur ces pensées tu reprends ta place au dessus de lui, grimpant sur son corps magnifiquement dessiné pour venir t'empaler sur son membre appétissant. Tu n'en peux plus, cette simple sensation, quoi que légèrement douloureuse, te fait pousser un profond râle libérateur. Enfin il est en toi. Enfin vous ne faites plus qu'un. Tu as rêvé tant de fois de cela, que tu crains que l'instant ne s'envole. Cependant il est là et tu prends une minute pour t'habituer. Andrew semble en avoir besoin, tu le devines à son expression qu'il se retient lui aussi.
Il fini par ouvrir les yeux, croiser ton regard et tu lui fais un sourire. Vous n'avez pas besoin de parler, de vous exprimer autrement qu'en vous touchant, vous embrassant. Ce que tu fais, tu te penches vers lui en déposant tes mains à côté de son visage puis tu l'embrasses doucement, tout en commençant tes mouvements. Tu bouges lentement, pour savourer la parfaite sensation qui te brûle bientôt les hanches. Mais ton amant veut plus et tu n'es pas homme à lui refuser cela, quand il te prend contre lui et remonte ses jambes pour se mettre à bouger en toi avec toute l'ardeur de sa passion. Tu te met à râler, sous l'envie qui te vrille les sens mais aussi le plaisir qui monte en toi. Timide, léger mais bien présent, tu as l'impression que revivre les sensations de votre première nuit même si tout est plus violent, plus fort, plus présent. Tu ne sais où t'accrocher alors tu serres les draps en fermant les yeux et en te retenant de hurler. Jusqu'au moment où il frappe en toi, un endroit qui te fait aussitôt voir les étoiles. Tu ne retiens pas ton cri de plaisir alors que tu te tends contre lui. « Recommencez ! » Dis-tu avant de relever le visage pour l'embrasser et dévorer sa bouche de baisers brûlant. Il ne te faut pas grand chose, quelques secondes pour perdre l'esprit et venir dans une jouissance libératrice et presque douloureuse, tout en te serrant violemment contre ton amant.
Tu retombes, le souffle court et l'esprit vidé de toutes émotions, contre le torse de ton amant. Avant de te déplacer, tu ne sais comment, pour te retrouver sur le dos à ses côtés. Le sourire aux lèvres, le cœur prêt à exploser, tu finis par te tourner vers lui pour venir poser ta tête sur son torse. « Vous allez me tuer, Andrew. C'est inhumain de me faire ressentir autant de choses... »
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Il ne lui resta qu'un rire. Il était là, le corps bouillant de l'étreinte et les pensés dissolues, incapables de pouvoir former le moindre mot sans qu'il ne se change en râle. La fatigue le saisit mais la joie d'être dans les bras de Tiberius l'empêchait de sombrer. Il ne le voulait pas, préférant se battre contre son corps pour garder tout son esprit et être éveillé. Il ouvrit les yeux, rougis par la fatigue et ses larmes - et il souriait. Il souriait jusqu'à en rire, se frottant le visage contre la peau douce de l'homme allongé à ses côtés. Vous allez me tuer, Andrew. C'est inhumain de me faire ressentir autant de choses... Il caressait les cheveux de Tiberius, les tenant en arrière pour pouvoir embrasser son front. Il écoutait leurs souffles saccadés, leurs coeurs qui battaient au même rythme décousu. Le monde à l'extérieur qui semblait s'être endormi jusqu'à ce qu'il réalise que la nuit était tombée et que finalement des murmures remontaient des pavés. Il était l'heure des prostitués et des personnes peu recommandables. Pas qu'il voulait y penser ou laissait la peur lui prendre le ventre à l'idée d'être dehors. Pour l'heure, la chaleur de Tiberius lui était suffisante. Ce n'était pas mon attention, de venir ici vous ravir un peu d'innocence. Admit-il. Mais je n'ai aucune envie de m'en excuser. Rajouta-t-il avec un rire, entourant ses bras autour du corps de son amant et cherchant à l'embrasser paresseusement. Il soupira d'aise, posant son front contre celui de Tiberius et restant là à simplement vivre le moment dans toute la douceur qui lui était offerte. the end. |
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