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Les Chroniques de Londres
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(HOT) Si tu le veux, prends je te le donne - Tandrew

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Message() / Ven 15 Jan - 23:06
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Si tu le veux, prends je te le donne
@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone

Voilà moins d'une semaine que tu es de retour dans la capitale britannique et tu as déjà besoin de te trouver une occasion pour te défouler. C'est sans aucun doute un reste de ton ancienne vie de soldat, maintenant révolue, mais tu as un énorme besoin d'exercice et le sport que tu t'imposes le matin n'est pas assez. Tu as de la frustration à évacuer également, ce qui ne sera possible qu'avec un peu de boxe contre un sac de sable ou une autre personne, qu'importe. Tu as bien pensé à te rendre au club où vont tous les hommes de ton rang cependant tu sais que tu ne trouveras pas le sport adéquat pour te faire te sentir mieux. Il n'est pas vraiment question de boxe entre hommes de la bonne société, tout ce qui semble dangereux ou pourrait abîmer votre physique est à proscrire. Ainsi tu sais que tu vas devoir te rendre dans d'autres quartiers, ce qui ne te dérange pas vraiment. Principalement car ça t'évitera de croiser des personnes que tu connais et c'est tout aussi bien, en effet tu veux être tranquille, venir, faire quelques frappes et repartir sans bruit une fois que tout ira mieux. Ainsi tu pars de chez toi avec l'idée de te rendre dans les bas-quartiers, car il s'y trouvait à l'époque de ta jeunesse, un club de sport très intéressant où tu pouvais venir pendant des heures sans déranger personne.

Tu arrives devant en voiture et tu ordonnes à ton chauffeur de rentrer à la maison, tu seras totalement capable de retrouver ton chemin pour le retour. Satisfait, tu remarques que le club existe toujours et c'est avec un petit sourire que tu entres pour croiser le patron qui semble te reconnaître, si tu juges par le regard amical qu'il te lance. Tu prends un abonnement en payant quelques séances d'avance puis tu pars te changer pour ôter ta veste, ta chemise et pour enfiler un pantalon plus court et moins moulant que celui que tu portes. En quelques minutes tu es devant un sac de sable, prêt à donner quelques coups pour t'échauffer. Dès que le premier part, tu te remet à penser à Andrew et à vos retrouvailles. Ce bonheur que tu as eu en toi, cette crainte de le voir partir à tout jamais, cette jalousie qui te tiraille car c'est un homme marié à présent. Que pouvais-tu attendre d'autre, c'est normal après tout. Mais ce n'est pas pour autant que c'est moins dérangeant pour toi. Alors tu frappes, encore et encore jusqu'à sentir la tension de tes muscles qui s'envole doucement. Demain ce sera la présentation à la reine qui marque le début de la saison, une raison pour toi d'être vraiment angoissé car ton frère va être présenté au monde. Et tu sais aussi qu'on va t'attendre au tournant, on va réclamer de toi que tu te fiances et que tu te maries. A ton grand regret d'ailleurs, tu as bien conscient de ton rôle mais à peine rentré de la guerre que tu dois t'engager dans une nouvelle bataille, c'est presque épuisant.

Tu ne sais combien de temps tu frappes mais au bout d'une heure sans doute, tes mains te font mal et tu es obligé d'arrêter. Tu es trempe de sueur, les muscles détendus et l'esprit déjà plus clair. Tu décides de rentrer chez toi finalement, afin de passer la fin de la journée avec ta mère et ton frère. Et peut-être que ce soir tu te rendras à Yellowcrick pour voir Andrew, avec un peu de chance. Moyennant quelques pièces de plus une jeune femme, sans doute employée de la salle de sport, te prépare une pièce à part pour que tu puisses te laver. En dix minutes tu te retrouves dans une pièce simple et vétuste mais l'eau est chaude, le savon sent bon et les serviettes sont propres, comme à l'époque. Tu te laves entièrement avant de remettre tes vêtements propres, ceux que tu avais en arrivant. Puis tu quittes l'établissement après avoir remercié le patron et, plus détendu, tu commences à faire le chemin à pied. Mais en passant non loin d'une ruelle tu entends des éclats de voix et, cédant à la curiosité, tu jettes un coup d’œil pour voir de profil un visage que tu reconnais entre tous. Cette même personne qui obsède tes pensées depuis des années et qui se retrouve aux mains d'un homme de mauvaise vie qui le secoue en cherchant sans doute sa bourse. Ton sang ne fait qu'un tour et sans réfléchir d'avantage tu t'approches pour saisir l'homme par l'épaule et lui décrocher un uppercut en plein dans la mâchoire, le faisant s'étaler au sol. « Vous n'avez qu'une minute pour partir sans faire de bruit, sinon je vous livre aux autorités ! » Dis-tu en posant sur l'homme un regard dédaigneux. Il se lève et disparaît sans un mot, pendant que tu te tournes vers Andrew. « Comment allez-vous chez ami ? Il ne vous a pas blessé ? » Et en croisant son regard, tu te sent aussitôt fondre de l'intérieur. « Venez, allons boire un verre. Je connais une petite taverne tout à fait correcte proche d'ici. Et ça vous fera du bien après cette frayeur ! »
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Message() / Sam 16 Jan - 19:52
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Si tu le veux, prends je te le donne
@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone

Cinq jours c'était écoulé depuis ses retrouvailles avec le Duc, son esprit vivant constamment ces moments de tendresses comme s'il ne pouvait accepter qu'ils puissent être réels. Il les vivait encore comme un rêve, retrouvant les sensations et les odeurs d'un passé révolu - il n'était guère envisageable d'être aussi frivole et inconscient qu'ils l'étaient à Oxford, pourtant une part passionnée de son être ne demandait rien de mieux qu'à s'abandonner à ses sensations. Il refusait d'y voir plus, d'admettre ce qui était en lui depuis toujours et qui le brûlait sans qu'il ne puisse rien faire pour l'empêcher. Pas qu'il le désirait vraiment, étant parfaitement conscient de qui il était, et de cette perversion qui faisait de son existence une scène constante. Son rôle, il le jouait avec la minutie d'un chef d'Orchestre, s'assurant que chacune de ses actions soient établies comme bonnes, acceptables, normales. Il avait cette conscience des choses qui le rendait capable d'être critique envers lui-même, plus durement encore qu'il ne l'était pour les autres. Il s'attendait à ne faire aucun faux bas, le sentiment que son vice était évident l'empêchant de dormir ou d'être aussi serein et fier que tous les autres Comtes. Peut être était-ce pour cela qu'il était si prompt à rougir ou à perdre ses mots depuis l'enfance. Peut être était-ce parce qu'il l'avait pressenti, que son père l'avait tant fait travailler sa diction et sa tenue. Il devait semblé fier à défaut de l'être, disait-il; ses mots résonnants comme une insulte à présent.

S'il était incapable de se sentir serein, il profitait de sa dernière journée sans les obligations qu'amenaient la Saison mondaines, pour marcher dans les rues de Londres. Il n'était pas rare qu'il s'y perde, menait par ses promenades et ses pensés - une simple bourrasque lui faisait alors changer de cap et un murmure ou un rire pouvait l'attirer ailleurs. Il arriva à East End sans même s'en rendre compte, trouvant dans le quartier populaire une émulsion d'énergie qu'il n'arrivait à ressentir nul part ailleurs. De cela il se délectait, sortant son carnet à pensés pour écrire quelques mots et des verres qui lui venaient sans vraiment y réfléchir, le style se faisant bien mauvais. Mais alors qu'il se perdait dans les ruelles, c'est un hurlement qui le sortit de ses pensés. Bien qu'il se targuait de n'avoir pas autant de courage que les autres jeunes hommes de son rang, il ne réfléchit pas avant de s'élancer vers la source du bruit. Il trouva alors une jeune femme aux prises d'un malotru de toute évidence sous l'emprise de la boisson. Lâchez-la. exigea-t-il d'une voix forte, l'autre se tournant vers lui et oubliant un moment la jeune demoiselle qui semblait figée par la terreur. Fuyez. intima-t-il, la réveillant avant qu'elle ne s'exécute. Un moment d'inattention qu'il paya par un coup derrière la tête. Soudainement prit par derrière, il réalisa que trop tard qu'ils étaient deux. Sans savoir comment, d'un coup de poing, il en vit un se frapper la tête contre un mur et être assez sonné pour tomber plus loin dans la ruelle. Mais le second était plus alerte, ou du moins assez fort pour ne pas se faire frapper si facilement. Sans compter qu'Andrew rebutait à la violence, se trouvant bien mal à l'aise quand il s'agissait d'utiliser ses poings. Vous avez de belles choses là-dedans, Monsieur ? Il grimaça, soudainement acculé contre le mur sans vraiment d'occasion de se défendre, l'autre cherchant à lui faire les poches et trouvant son carnet - Andrew le retint alors, pris d'une peur irrémédiable qu'on lui vole son précieux objet.

Pas le temps de dire quoi que ce soit, l'autre vola loin de lui et une voix forte lui parvint. « Vous n'avez qu'une minute pour partir sans faire de bruit, sinon je vous livre aux autorités ! » L'autre ne demanda pas son regard et Andrew resta un moment sous le coup de l'émotion, la tête lui tournant et le sang battant rapidement dans ses veines. Il était essoufflé sans savoir pourquoi - simplement par l'angoisse de cette rencontre qui n'avait duré que quelques minutes. « Comment allez-vous chez ami ? Il ne vous a pas blessé ? » Mon carnet ! s'exclama-t-il, mettant sa main dans la poche de son manteau pour tâter la présence de l'objet. Il le trouva finalement, soupirant longuement et se laissant aller contre le mur. Il ferma les yeux, l'odeur putride de la rue lui prenant le nez et lui donnant la nausée. Mais le Duc se rapprocha et il ouvrit les yeux pour croiser son regard. « Venez, allons boire un verre. Je connais une petite taverne tout à fait correcte proche d'ici. Et ça vous fera du bien après cette frayeur ! » Votre Grâce. Souffla-t-il pour seule acquiescement. Il se redressa mais ses jambes se dérobèrent sous lui et il n'eut d'autres choix que de se retenir aux bras du Duc, son visage se fichant dans la poitrine forte et le parfum familier l'envahissant aussi tendrement qu'une vague de chaleur. Que faites-vous ici ? demanda-t-il, mû par la curiosité et ce sentiment si agréable du romantique pensant que rien n'était autre que l'oeuvre du Destin.
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Message() / Dim 17 Jan - 1:17
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Si tu le veux, prends je te le donne
@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone

Dernier jour de liberté totale, avant que demain tu ne sois invité -obligé- de porter un masque en société afin de te faire bien voir, de te faire remarquer et d'attirer avec un peu de chance, une future duchesse. Tu ne pourras pas l'éviter, tu le sais d'avance et cette idée t'angoisse légèrement. Il n'y a pas de plus grand combat que celui que l'on mène pour sa famille, c'est sans doute pour cela que tu es un peu tendu. Tu crains de ne pas être à la hauteur des tiens, il y a bien une chose que tu ne sais pas faire c'est avoir honte d'être ce que tu es. Parviendras-tu à trouver une femme qui ne sera pas trop sur ton dos, qui réclamera elle aussi sa part de liberté et qui pourrait, à l'occasion, vaquer à ses occupations sans que l'on n'attende de vous que vous soyez toute la journée avec l'autre ? Tu sais que beaucoup de jeunes filles réclament des mariages d'amour mais tu ne pourrais lui donner cela, tant ton cœur est déjà pris par un autre. Tu pourrais avoir de la tendresse pour ton épouse malgré tout, ton cœur n'est pas dénué de sentiments et qui voudrait passer sa vie dans un mariage profondément malheureux ? Personne, même pas toi. Et si tu ne peux avoir l'homme que tu aimes, alors tu essayeras de trouver ton bonheur au quotidien.

Mais avant cela, tu peux t'accorder encore une soirée avant d'afficher ce masque de duc ouvert et accessible, celui qu'on attend de toi. Une soirée pour profiter, pour t'amuser avant que la Saison ne s'ouvre réellement. Cependant comme lorsque tu prévoies quelque chose, cela ne se passe jamais comme tu le voudrais. Et ton esprit chevaleresque ne peut se retenir lorsque tu entends des bruits étouffés, des voix basses, ceux d'un petit voleur de bas étage qui tente de faire les poches d'une tierce personne. Tu ne réalises pas tout de suite ce qui vient de se passer et dès que ton regard se pose sur Andrew, tu qu'il va bien dans un réflexe à peine dissimulé. Sa réponse -Son carnet?- te laisse surpris une seconde. Mais il retrouve son bien et semble aussitôt soulagé. « Lord Gilderstone. » Dis-tu en le saluant comme il se doit, une fois qu'il en a fait de même. Il n'y a personne dans la ruelle et vous auriez pu vous en passer mais les habitudes ont la vie dure, malgré tout. Alors qu'il se relève vers toi, il chancelle et aussitôt tu te précipites vers lui alors qu'il s’effondre contre ton torse. Votre proximité te laisse pantois pendant une seconde, alors que son parfum d'eau de Cologne monte jusqu'à tes narines et te fait tourner la tête. C'est vrai, beaucoup trop vrai et trop puissant. « Que faites-vous ici ? » « Je... Je suis allé me défouler dans un club de boxe local. Loin des autres gentilshommes que j'ai voulu éviter en cette veille de début de Saison. » Tu baisses les yeux et fixe son visage, croise son regard. Puis tu réalises ce que tu es entrain de faire, quel endroit vous vous trouvez. Tu t'éloignes de lui après t'être assuré qu'il tenait sur ses jambes et tu lui offres un sourire. « Et vous donc ? Ces rues sont dangereuses pour un rêveur tel que vous. » Pour preuve la façon dont il a failli se faire détrousser.

Tu regardes autours de vous, t'assurant qu'il n'y a personne. C'est toujours le cas. « Suivez moi. Vous avez eu un vertige, il vous faut un verre, ça va vous faire du bien. » Et en t'assurant qu'il ne chancelle pas une seconde fois, tu le guides à une ruelle d'ici, dans une taverne tout à fait respectable que tu connais de l'époque où tu venais t'entraîner dans le club de boxe où tu t'es rendu ce matin même. Tu remarques une table vide au fond, dans un coin tranquille et sans attendre tu fais signe à Andrew avant de t'installer sur un des bancs, loin des autres clients pour vous permettre de discuter sans que l'on ne vous entende. « C'est un lieu modeste mais les patrons sont des gens honnêtes qui savent se taire. C'est propre et les bagarres sont interdites... Cela va nous changer du club sans pour autant avoir l'impression de nous retrouver dans une taverne des bas-quartiers. » Dis-tu avec un petit sourire. « Comment allez-vous, Andrew ? Votre vertige est passé ? » Un serveur, que tu devines être le fils des propriétaires, s'approche pour prendre vos commandes. Tu demandes pour ta part un double scotch après que Andrew n'ai donné sa commande au jeune homme. Puis tu tournes ton visage vers lui et tu sent monter en toi une chaleur familière, agréable et dévastatrice.
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Message() / Dim 17 Jan - 13:06
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Si tu le veux, prends je te le donne
@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone

Le vertige l'amena dans les bras du Duc, son parfum l'enveloppant et calmant les battements erratiques de son palpitant. L'excitation disparaissait au profit d'un sentiment de choc qu'il avait bien du mal à contenir. Il resta là plus longtemps qu'il ne devrait, se rassurant en avisant le fait qu'il ne restait qu'eux dans la rue. Pas qu'il craignait pour sa vie, mais ce genre d'altercation lui était si désagréables qu'il ne savait jamais comment gérer les émotions qui lui étreignaient la poitrine. Pas qu'il restait naïf sur la réalité du monde - parfois il aimait juste l'oublier pour n'être que lui dans un quotidien somme toute agréable et facile. Mais dehors, plus encore dans ce genre de quartier, il existait une autre réalité soumise à des règles bien plus impitoyables. « Je... Je suis allé me défouler dans un club de boxe local. Loin des autres gentilshommes que j'ai voulu éviter en cette veille de début de Saison. » Il sourit contre lui, laissant le Duc le remettre sur ses pieds et s'assurer qu'il tenait debout. Le sang se remettait à battre dans ses veines et il pouvait respirer normalement. S'il sentait encore son coeur battre dans sa poitrine avec plus de facile que d'habitude, cela venait plus de la proximité de Tiberius que de l'action. « Et vous donc ? Ces rues sont dangereuses pour un rêveur tel que vous. » Comme vous le dites si bien, je rêvais et mes pas m'ont menés. Mes pas et une fille qui hurlait, je n'ai simplement pas vu le second malfrat. Assura-t-il, revivant la scène avec plus de clarté à présent qu'elle était terminée. Sans doute un excès de confiance et de courage aurait pu finir de le mettre dans la Tamise, mais il ne serait pas homme à le regretter. Qu'importe le statut d'une femme - aucune ne méritait d'être victime d'un homme.

« Suivez moi. Vous avez eu un vertige, il vous faut un verre, ça va vous faire du bien. » Il opina, se laissant guider dans les rues sans vraiment faire cas de tout ce qui les entourait. Il marchait lentement, le temps d'être certain de ne pas tomber à nouveau, mais il semblait que ses sens lui soient parfaitement revenus. Il reprit confiance et marcha avec plus d'assurance jusqu'à la Taverne, laissant le Duc lui ouvrir la porte et l'inviter à rentrer. Il découvrit un endroit modeste, dont les tables et les chaises en bois semblaient avoir connu des guerres interminables. Cependant, l'endroit était propre et il y régnait une odeur douce et agréable. Il s'y sentit bien, sans savoir réellement pourquoi. Il constata l'indifférence des autres clients devant leur entrée, bien que leurs accoutrements ne pouvaient pas vraiment laisser de place à l'ignorance quant à leurs statues. Mais qui en avait quelque chose à faire dans un endroit où vivre était déjà un combat. « C'est un lieu modeste mais les patrons sont des gens honnêtes qui savent se taire. C'est propre et les bagarres sont interdites... Cela va nous changer du club sans pour autant avoir l'impression de nous retrouver dans une taverne des bas-quartiers. » C'est parfait. Assura-t-il, se laissant guider une fois encore jusqu'à une table où il prit place face au Duc. Le tavernier ne perdit pas plus de temps et vint prendre leurs commandes. Andrew resta pantois un instant avant de demander un Bourbon. De quoi le remettre d'aplomb. « Comment allez-vous, Andrew ? Votre vertige est passé ? » Bien mieux, je vous en remercie Tiberius. J'ignore ce qu'il se serait passé si vous n'étiez pas arrivé. Admit-il, avant que les verres ne leur soit servi et qu'ils se retrouvent à nouveau seul. Andrew ne prit guère la peine de trinquer, soulevant le verre pour le vider cul-sec et laisser l'alcool lui réchauffer le corps. Il me semble que mon coeur ne retrouve pas sa cadence. Peut être ai-je besoin de calme et de repos. Ou d'un moment d'intimité qui devenait une véritable obsession.

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Message() / Mar 19 Jan - 9:20
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Si tu le veux, prends je te le donne
@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone


Aussitôt ton esprit s'éveille ainsi que tes sens qui se mettent en alerte. Andrew peine à tenir debout quelques secondes et l'idée te traverse, qu'il ne soit pas si bien que tu peux l'imaginer. La peur te prend une seconde, la crainte de le voir blessé ou tu ne sais quoi d'autre. Et si tu n'étais pas arrivé à temps ? Et si ? Mais il reprend vite contenance et tu lui offres un sourire profondément rassuré. Il va bien, il va mieux, il est vivant. Tes mains s'attardent un peu plus que nécessaire sur la veste de son costume, ton regard est sans doute trop tendre quand tu poses tes yeux sur lui. Mais tu ne peux lutter sur ce que tu ressent, pas plus que cette crainte que tu as senti monter en toi quand il a vacillé un instant. « Comme vous le dites si bien, je rêvais et mes pas m'ont menés. Mes pas et une fille qui hurlait, je n'ai simplement pas vu le second malfrat. » Tu hoches la tête, comprenant d'où vient cette soudaine agression. Il n'est pas coutumier de voir Andrew prendre de tel risque, pas qu'il ne soit pas courageux simplement il est le plus prévenant de vous deux. Lui serait plutôt le genre d'homme à prévenir les autorités avant d'agir, toi tu fonces et tu réalises après ce qui vient de se passer. « Quel chevalier servant, bravo ! » Dis-tu avec l'ombre d'un sourire sur les lèvres. Puis tu ressent l'envie de passer un peu de temps avec lui, qui plus est il a eu un vertige et seul un verre d'alcool fort lui fera le plus grand bien, pour le moment. Le fait, qui plus est, de prendre un verre te permettra de profiter de sa présence encore un peu. Tu le sais très pris, sans doute à cause de la saison qui approche, mais tu ne peux t'empêcher de le vouloir un peu égoïstement.

La taverne qui vous accueille est tout à fait modeste mais la place que vous vous trouvez fera l'affaire, assurément. Tu t'installes avant d'observer autour de toi, l'endroit n'a pas du tout changé et tu serais même capable de reconnaître un ou deux clients. Après tout, quatre années ce n'est pas une vie non plus. Juste un peu de temps et les choses mettent longtemps à changer définitivement. « Bien mieux, je vous en remercie Tiberius. J'ignore ce qu'il se serait passé si vous n'étiez pas arrivé. » Il avale son verre et tu fais de même. Tu prends le tien, fais tourner un peu l'alcool dans le récipient en verre transparent puis tu l'avales sans attendre. L'alcool te réchauffe la gorge, l'estomac et la sensation délicieuse te fait fermer les yeux une seconde. Tu réalises ce qui s'est passé, rien de grave ni de terrible mais assez pour te faire monter un peu d'adrénaline. Et puis Andrew est à tes côtés et tu sent que ton cœur vit trop à cet instant pour en supporter d'avantage. « Il me semble que mon coeur ne retrouve pas sa cadence. Peut être ai-je besoin de calme et de repos. » Tu l'observes et tu hoches la tête, te demandant intérieurement si tu devrais appeler une voiture et le renvoyer chez lui afin qu'il se repose. Mais l'endroit est propre, calme et tu sais qu'ici vous aurez un peu de tranquillité pour qu'il reprenne ses esprits. « Attendez moi ici. » Tu te lèves pour t'approcher du comptoir et tu expliques brièvement la situation au patron, avant de payer pour une chambre double où vous pourrez vous allonger pour quelques heures. Il est encore tôt et Andrew pourra dormir afin de se remettre de ses émotions, sans que cela ne dérange personne.

Le patron te donne la clef de la chambre 6 à l'étage, celle du fond et la plus grande, avant d'encaisser ta bourse sans recompter la somme que tu lui laisses. Tu te détournes pour revenir auprès d'Andrew et aviser son expression, son état. « Je nous ai pris une chambre à l'étage, vous pourrez dormir un peu. Suivez moi. » Et en t'assurant qu'il suit et ne chancelle pas, tu montes à l'étage avant de t'arrêter devant la porte marquée d'un [b]six[/i]. Tu déverrouilles la porte avant de t'effacer pour le laisser passer puis tu rentres après lui et tu fermes à clé. « Voulez-vous que je fasse demander de l'eau chaude pour vous laver ? Cela vous ferait peut-être du bien. » Tout en disant cela, tu commences à ôter ta veste afin de te sentir plus à l'aise. Bien loin de te douter, un peu naïvement, de tout ce qui traverse l'esprit d'Andrew. A cet instant tu ne vois que lui et tu veux seulement qu'il aille bien.
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Message() / Mar 19 Jan - 21:24
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@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone

Dans ses veines glissaient la chaleureuse sensation de la peur, drainant dans son passage ses angoisses et son inhibition. Il se trouvait là, sans plus de moyen de regretter ses actes ou de penser avec Raison, se contentant de fixer le Duc en face de lui en lui trouvant toutes les qualités et en les répétant inlassablement dans son esprit. Comment avait-il pu croire qu'il en serait guérit, qu'il suffisait de quelques années de séparation pour que son coeur oublie le délicieux faciès, le sourire étincelant ou les charmes évidents du Duc ? Comment avait-il pu imaginer qu'il se trouvait meilleur homme sur cette Terre alors que Tibérius l'avait habitué à faire preuve de bravoure, de justice et de passion ? Il ne voyait guère chez les autres autant de vertus, se satisfaisant pleinement de les retrouver chez le Duc. Il se félicitait de n'avoir pas écouter son coeur qui exigeait de se protéger, en acceptant simplement de le retrouver dans ses bras, de le voir chaque fois qu'il lui avait été permis de le faire, de l'embrasser, de le toucher. Il en souffrira sans doute, sachant que la vie ne se montrait jamais aussi clémente sans qu'il se trouve une contre-partie. Mais il souffrirait mille morts si cela signifiait qu'il pouvait être aimé du Duc qu'une seule nuit. « Quel chevalier servant, bravo ! » Il sourit, se sentant rougir à la remarque, mais n'allant pas jusqu'à s'excuser d'avoir agit sans y avoir pensé. Il était bien rare, en réalité, qu'il agisse par coup de sang. Il était de ces hommes mesurés qui réfléchissaient à leurs actions. Mais, semble-t-il, il avait dû perdre un peu de son sang froid, mû par une envie de sauver une jeune femme plutôt que de se protéger de ses malfrats.
Fort heureusement, le Ciel avait mis le Duc sur sa route - son chevalier servant à lui.

Tout lui semblait soudainement bruyant et désagréable, il avait une envie de calme et de silence, d'intimité et de douceur. Il n'osa le dire en ces termes, se contentant de demander le repos - il espérait ne pas avoir à quitter Tibérius égoïstement, même si ce que cela amenait inévitablement lui faisait peur. « Attendez moi ici. » Il le regarda se lever pour rejoindre l'aubergiste. Il observait chacun de ses mouvements - sa démarche assurée fit tourner quelques têtes curieuses qui retournèrent à leurs conversations bien assez rapidement. Il se tenait là avec une prestance telle qu'il serait impossible d'ignorer sa naissance - pourtant, il parlait avec naturel, sans faire de courbette et sans regarder son interlocuteur avec dédain. Ce parfait équilibre entre le pouvoir et l'humilité coupa le souffle d'Andrew qui se sentit en présence d'un être unique. Le Duc avait changé, devenant une homme meilleur si cela lui était permis. Il lui revint, le Comte lui offrant un regard perdu mais le laissant lui indiquer le chemin malgré tout. « Je nous ai pris une chambre à l'étage, vous pourrez dormir un peu. Suivez moi. » Il opina, le suivant comme il l'avait demandé, laissant sa démarche le guider. Il glissa le regard sur ses vêtements, riches et simples à la fois. Sur ses courbes plus marquées, sur ses muscles plus saillants - il tenta un moment de deviner son corps tel qu'il le gardait en souvenir, se sentit devenir chaud et se contraint à changer d'idées.

Ils entrèrent dans la chambre, Andrew passant devant le Duc qui avait la courtoisie de lui tenir la porte. Son corps le portait à nouveau mais ses pensés semblaient embrumées - que ce soit par l'excitation, la fatigue ou l'alcool il n'aurait su le dire et n'avait cure de s'en excuser. « Voulez-vous que je fasse demander de l'eau chaude pour vous laver ? Cela vous ferait peut-être du bien. » Vous souvenez-vous de cette nuit, il y a quatre ans ? Demanda-t-il plutôt, fixant les vitres des quelques fenêtres d'où passait la lumière blafarde de la lune par moment - lorsque les nuages la laissait transparaitre. Il m'arrive souvent d'y repenser. Admit-il finalement, restant dos au Duc alors que ses mains venaient trouver sa veste pour l'ouvrir - faisant de même, doucement, avec sa chemise. Il se sentait avoir chaud. Terriblement chaud. De repenser à ce qu'il se serait passé, si nous avions pu jouir d'une autre nuit après celle-ci. Et d'une autre encore. S'il arrivait un moment où l'existence se faisait assez clémente pour ne plus nous forcer à l'éloignement. Il laissa tomber sa veste et se tourna. Je n'ai guère le désire d'être réchauffer par autre chose que votre présence, Tibérius. C'est ce que j'ai toujours voulu, ce que j'attends depuis 4 ans. Et si le Destin ne cesse de nous mettre sur le chemin l'un de l'autre, je ne serai pas celui qui me battrait contre. Rajouta-t-il, tendant une main pour inviter le Duc à le rejoindre. A le toucher.

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Message() / Mer 20 Jan - 21:30
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Si tu le veux, prends je te le donne
@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone


L'attente brûle dans tes veines, la crainte de le voir défaillir sous la pression qui retombe. Andrew n'a jamais manqué de courage mais il n'est pas un militaire, pas plus qu'il n'est un combattant et pendant un instant tu voudrais lui demander pourquoi il a simplement fait cela. Les hommes qui traînent dans ces quartiers n'ont pas d'honneur, pas de limite et il aurait pu lui arriver bien pire qu'une petite fouille rapide contre un mur sale et poisseux. Si il lui arrivait quoi que ce soit, tu ne sais pas si tu pourrais le supporter. Surtout si prêt de l'endroit où toi même tu te trouves. Tu essayes de prendre soin de lui du mieux que tu le peux, sans savoir si ce sera assez. Tes sens s'éveillent tout autant que ton instinct protecteur, avant d'être l'homme que tu aimes Andrew est aussi ton ami, un proche que tu apprécies et quelqu'un que tu veux toujours voir en bonne santé. Il ne te faut pas longtemps avant de le guider vers cette chambre, sans penser une seconde aux rumeurs et aux murmures que l'on pourrait dire à votre sujet. Après tout tu as bien signalé que ton ami faisait un malaise, devrais-tu dire autre chose ? Non, tu crois en la bonne foi des gens, même si au fond c'est sans aucun doute de la naïveté. Tu observes Andrew qui se tient loin de toi, sans aucun geste pour s'animer. Tu attends, te demandant pendant une seconde ce qui traverse l'esprit de cet homme. Tu voudrais parfois être dans sa tête, pour ne jamais avoir à le quitter. Voilà des pensées que tu garderas pour toi, car cela donnerait une petite idée de la force des sentiments que tu nourris pour Andrew. Caché, comme votre relation, comme tout le reste. Votre société n'est pas encore prête pour cela, elle ne doit même pas s'imaginer que deux hommes s'adonnent à ce genre de relation.

« Vous souvenez-vous de cette nuit, il y a quatre ans ? » Tu ne réponds pas tout de suite, baissant les yeux alors qu'une violente vague de sentiments montent en toi et te font tourner la tête un instant. « Comment pourrais-je l'oublier ? » Il est évident que tu t'en souviens, comme tout ce qui touche à Andrew. La force de tes souvenirs n'a pas changée malgré les années, c'est toujours aussi vif et intense dans ton esprit. « Il m'arrive souvent d'y repenser. » Tu sent que la tournure des choses te fait battre le cœur plus vite. Aussi, une douce chaleur monte en toi et tu n'essayes même pas de la refréner cette fois-ci. « De repenser à ce qu'il se serait passé, si nous avions pu jouir d'une autre nuit après celle-ci. Et d'une autre encore. S'il arrivait un moment où l'existence se faisait assez clémente pour ne plus nous forcer à l'éloignement. » Ses gestes prennent fin et tu vois sa veste tomber au sol, ainsi que sa chemise. Dévoilant un dos finement musclé, d'un blanc aussi pur que du lait. Tu relèves les yeux pour observer sa peau tout en ravalant une envie violente, celle de venir te coller à lui pour sentir sa chaleur contre toi. « Je n'ai guère le désire d'être réchauffer par autre chose que votre présence, Tibérius. C'est ce que j'ai toujours voulu, ce que j'attends depuis 4 ans. Et si le Destin ne cesse de nous mettre sur le chemin l'un de l'autre, je ne serai pas celui qui me battrait contre. » « Ho Andrew... » Murmure alors que tu t'approches pour saisir sa peau et venir enfin contre lui. Vos visages si proches que tu sent son souffle sur tes lèvres. Ta main remonte sur son bras et se glisse sur le torse de ton compagnon, jouant avec la douceur de son épiderme, les frissons que tu fais naître en lui. Tu pourrais penser qu'il a froid mais tu sais qu'il frissonne à cause de tes doigts qui voyagent sur son torse. « Vous êtes magnifique, Andrew. Vous l'avez toujours été. » Et plus encore à cet instant, que tu le découvres sous un nouveau regard parfaitement épris.

Tes mains viennent finalement se glisser sur son visage, pour le prendre en coupe alors que tes yeux plongent dans ceux, clairs, de ton futur amant. Là, tu finis par briser la distance pour poser ta bouche sur la sienne et lui offrir un long baiser plus timide, plus tendre que la dernière fois. C'était passionnel, violent, dans l'urgence de l'instant et dans la crainte que cela ne se reproduise plus. A cet instant, tu es certain que rien ne pourrait briser le moment alors tu peux te permettre de simplement savourer ce baiser. Quand tu te recules, c'est pour mieux t'éloigner avant de saisir ton gilet que tu ouvres toi aussi. Pas une seconde tu ne le lâches des yeux, pendant que tu te recules vers le lit, d'un pas lent et mesurer pour faire durer le moment. Car tu sais que lorsque vous serez tombé dans ce tourbillon de passion et de plaisir, rien ne pourra vous arrêter. La chemise fini au sol en même temps que le gilet, alors que tu poses tes mains sur ton pantalon pour en dénouer les liens. « Qu'attendez vous pour venir prendre ce qui vous appartient, mon aimé ? »
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Message() / Jeu 21 Jan - 13:26
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Il y avait si souvent penser que l'instant semblait avoir déjà été vécu. Il n'avait guère attendu le retour du Duc pour s'imaginer le revoir, pour inventer les moments et les paroles entre eux lorsque la guerre et le mariage ne seraient plus un sujet de discussion. Lorsqu'ils n'auront plus à s'inventer des excuses pour ne pas simplement être eux - eux, ensemble, comme ils le furent à Oxford dans l'intimité des dortoires et de leur club de gentleman. Un club d'où rien ne sortait, les aveux de perversion et les amours interdits restant des secrets entre les membres corrompus. Ils se corrompaient de leurs propres vices - bien qu'Andrew aimait mieux voir cela comme un amour interdit, trop vivace pour se mourir, trop terrifiant pour être accepté. Mais il ne pouvait pas luter contre, ne le désirait même pas. Comment l'aurait-il pu en présence d'un homme aussi charismatique et charmant que le Duc de Wellington ? Il était un homme perdu, éperdu. « Comment pourrais-je l'oublier ? » Et si ses sentiments n'avaient pas été partagé il aurait sans doute pu les ravaler, les ignorer comme on ignore une douleur lancinante et constante; faire avec, continuer d'avancer sans regarder en arrière et espérer oublier un jour. Peut être son cœur aurait-il pu guérir de Tiberius.

Mais Tiberius lui renvoyait la même affection, bien qu'aucun mot ne trahissait l'état de leurs émois, tout dans leurs gestes parlaient avec précision. Andrew s'y abandonna, dévoilant son torse, les vêtements se retrouvant sur le sol bien assez tôt et sa voix se perdant dans des aveux - une presque supplique lancée de ne pas perdre ce moment. Qu'importe ce que le Destin prévoyait pour eux, ils pouvaient bien brûler en enfer pour l'éternité, si cette seconde leur appartenait. « Ho Andrew... » La main du Duc dans la sienne était chaude, brûlante, une invitation à la débauche qu'il saisit sans même une seconde pensée. Il se laissa emporter dans ses bras, posa ses lèvres sur les siennes et répondit à son baiser avec un gémissement. Il dansait contre ses lèvres, inspirant l'air empli de son parfum enivrant. Il ouvrit la bouche, cherchant la langue du Duc pour l'inviter à jouer avec la sienne - sentant l'excitation s'étendre à tout son être, jusque dans les battements de ses veines. Le Duc se recula trop rapidement à son goût mais Andrew le laissa jouer à ce jeu de séduction. Il resta un moment les yeux à demi-fermés, reprenant doucement contenance et réalisant qu'ils étaient seuls. Qu'ils étaient seuls pour un long moment - qui pouvait se soucier de ce qu'ils faisaient à ce moment ? « Vous êtes magnifique, Andrew. Vous l'avez toujours été. » Un compliment qui peut aisément vous êtes retourné. Répondit-il, bien que sa voix enrouée par l'envie rendait les mots peu distincts.

Il ne lâcha pas le Duc des yeux, suivant le moindre de ses mouvements avec attention. Il déboutonna sa chemise, dévoilant un torse finement musclé, avec des cicatrices prouvant de ses combats et de son héroïsme. Les poils noirs dessinaient un trait vers son intimité. Ses tétons étaient tendus. Andrew se sentit à l'étroit. « Qu'attendez vous pour venir prendre ce qui vous appartient, mon aimé ? » Il sourit, rougit au surnom qu'il emporta dans son palpitant et s'approcha du Duc en deux pas. Il fut sur lui, l'embrassant avec plus de hargne et de passion - heureux de le retrouver et ne se cachant pas de ce fait. Il vint accompagner les gestes de Tiberius pour défaire ses pas et pour les laisser choir sur le sol - faisant de même avec son propre pantalon après coup en essayant de ne pas briser les baisers - bien que la chose soit impossible. Il rit alors de sa propre impatience. Vous me faites tourner la tête. Dit-il alors, avant de finalement se mettre à genou, glorifiant son amant de la dévotion à laquelle il avait droit - de ses lèvres, baisant le bas de son ventre et dévoilant le reste de sa personne à son regard avide. De sa bouche, lui offrant les délectables offrandes de son âme amoureuse.

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Message() / Ven 22 Jan - 13:43
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Il ne lui resta qu'un rire. Il était là, le corps bouillant de l'étreinte et les pensés dissolues, incapables de pouvoir former le moindre mot sans qu'il ne se change en râle. La fatigue le saisit mais la joie d'être dans les bras de Tiberius l'empêchait de sombrer. Il ne le voulait pas, préférant se battre contre son corps pour garder tout son esprit et être éveillé. Il ouvrit les yeux, rougis par la fatigue et ses larmes - et il souriait. Il souriait jusqu'à en rire, se frottant le visage contre la peau douce de l'homme allongé à ses côtés. Vous allez me tuer, Andrew. C'est inhumain de me faire ressentir autant de choses... Il caressait les cheveux de Tiberius, les tenant en arrière pour pouvoir embrasser son front. Il écoutait leurs souffles saccadés, leurs coeurs qui battaient au même rythme décousu. Le monde à l'extérieur qui semblait s'être endormi jusqu'à ce qu'il réalise que la nuit était tombée et que finalement des murmures remontaient des pavés. Il était l'heure des prostitués et des personnes peu recommandables. Pas qu'il voulait y penser ou laissait la peur lui prendre le ventre à l'idée d'être dehors.
Pour l'heure, la chaleur de Tiberius lui était suffisante. Ce n'était pas mon attention, de venir ici vous ravir un peu d'innocence. Admit-il. Mais je n'ai aucune envie de m'en excuser. Rajouta-t-il avec un rire, entourant ses bras autour du corps de son amant et cherchant à l'embrasser paresseusement. Il soupira d'aise, posant son front contre celui de Tiberius et restant là à simplement vivre le moment dans toute la douceur qui lui était offerte.

the end.

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