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| Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai. @Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone
Ta chambre d'Oxford t'accueille en cette fin de journée, alors que la remise de diplôme vient de se terminer. Tu le tiens dans ta main, ce précieux papier aux yeux de tes parents qui prouve qu'en plus d'être un adulte accomplie, tu es un homme intelligent, cultivé et diplômé de la grande université d'Oxford. Tu es fier de toi mais surtout, tu ressent un princement dans le cœur. Car si tes camarades vont fêter leur diplôme ce soir et s'en aller pour une nouvelle vie dès demain, toi c'est au front que tu vas te rendre. Tu soupires et poses ton certificat sur ton bureau, au milieu des livres traitant de la stratégie militaire et politique. Là, ton regard se pose sur la lettre que tu as reçu il y a dix jours de cela. Une lettre, l'appel aux jeunes nobles pour servir sous les bannières du roi et de la reine. Servir comme caporal, commandant, capitaine afin de repousser une nouvelle fois les armées Napoléonienne qui font des ravages sur les continents que vous chérissez. Préserver la liberté face à un petit homme aux humeurs belliqueuses, que voudrais-tu de plus ? Malgré tout tu as peur soudainement, la guerre est terrible, le front meurtrier pour quiconque ose s'y rendre. Vas-tu survivre ? Vas-tu faire preuve de bravoure ? Seras-tu honorable pour ta famille, ton nom, ton héritage ? Toutes ces questions se bousculent dans ton esprit et cela t'épuise depuis que tu as accepté. Que pouvais-tu faire d'autre ? Ton père est vivant, tu as un jeune frère pour prendre la relève si il t'arrive quelque chose et tu dois faire tes preuves dans le monde, comme tous tes ancêtres avant toi. Tu es un De Wellington et on attend le meilleur, c'est non négociable. Mais il y a quelque chose qui ne cesse de tourner dans ton esprit. Andrew, le visage de ton ami, de l'homme que tu aimes qui ne cesse de s'imposer devant tes yeux. Il suffit que tu les clignes pour le voir te sourire et cela te crée des réticences à partir en guerre. Qui plus est tu es au fait de son récent deuil, car son père vient de trépasser. Tu voudrais être là pour lui mais voudra-t-il de toi ? La question demeure. Tu as une soirée pour lui proposer de rester avec lui, une soirée avant que demain en fin d'après midi tu ne prennes la route. Demain midi tu seras avec tes parents pour un dernier dîner et ensuite, tu partiras. Tu soupires encore avant de lever la tête, ton regard se pose sur le costume militaire que tu as reçu. Il est magnifique à n'en pas douter et malgré ton manque d'expérience, tu es déjà décoré du titre de capitaine de division. Sans doute grâce à ton diplôme, à ta spécialisation en génie militaire mais aussi grâce à ton titre. On ne peut pas donner à un noble une place de subalterne, cela ne se ferait pas. Ton uniforme se compose d'un pantalon blanc, d'une longue tunique rouge que l'on retrouve dans votre armée et d'un chapeau noir, portant une plume de la même couleur pour signaler ton grade. Tu auras beaucoup d'allure c'est certain mais un instant tu es pris d'un doute. Sauf que tu n'as pas le temps de penser à tes angoisses que l'on tape à la porte de ta chambre. Tu te lèves et tu arranges ta veste d'uniforme d'étudiant avant d'aller ouvrir. Andrew, aussitôt ton sourire se fait plus grand et tu t'effaces pour le laisser passer. « Bonjour Andrew. Félicitation pour votre diplôme, j'espère que vous êtes fier de vous. Vous le méritez. » Dis-tu avant de refermer la porte. Tu l'as fait venir pour lui dire. Que demain tu partiras au front et que peut-être, vous ne pourrez plus vous revoir. L'uniforme, pendu à la porte de ton armoire, sonne comme un funeste présage entre vous. « Désirez vous quelque chose à boire ? Il me reste ce scotch que vous appréciez tant, ce serait une bonne occasion de le finir. » |
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Il fixait son diplôme sans savoir quoi en faire. Il en était fier, bien qu'il aurait souhaité pouvoir partager ce moment avec son père, lui prouver qu'il avait finalement atteint ses objectifs, combattant les limites que sa propre personne lui avait imposé depuis sa naissance. Sa timidité maladive, son incapacité à parler en public, ses rougissements constants - cette gêne qu'il ressentait alors dès qu'il était en présence d'autres personnes - tout cela appartenait au passé. Aujourd'hui, il était diplômé de l'université d'Oxford, spécialité dans les Lettres et les Arts, prêt à être mécène comme son père l'avait été avant lui. Une tradition qu'il avait à coeur de perpétuer, se promettant à son tour d'offrir au monde les beautés les plus extraordinaires qu'il pouvait trouver. Bien qu'une part de lui avait hâte de pouvoir retourner dans le Suffolk, une autre se trouvait mélancolique et triste; inutile cependant qu'il s'en demande la raison tant elle était évidente. Ce diplôme marquait la fin de son existence d'étudiant, exigeant qu'il retourne auprès de sa mère et de ses soeurs - pour porter le deuil et pour prendre son nouveau titre. Il était Comte de Suffolk à présent, et il lui était impossible de renier ses devoirs envers son comté et envers sa famille. Mais il se trouvait ici une raison suffisante pour qu'il regrette l'un et l'autre. Que ce soit par pur esprit romantique ou par émoi, il ne pouvait que sentir l'émotion le gagner à l'idée de ne pouvoir revoir le Duc de Wellington chaque fois qu'il lui en prenait l'envie. Il s'y était habitué si rapidement, depuis leur première rencontre à cette soirée de débauche, que la vie avant cela n'était qu'un lointain souvenir. Il était un poète, éblouie par une muse qui finirait par lui échapper. En attendant, il ne désirait voir le monde qu'à travers ce regard lumière et cette âme éblouissante. Il était si épris que rien d'autre n'importait, pas même la joie d'être à présent un homme du monde. Il voulait que cette dernière nuit à Oxford lui soit offerte, qu'il n'exista qu'eux, ne serait-ce que ce soir. Alors, prenant pour excuse la missive lui demandant de rejoindre le Duc dans son dortoir, il se prépara promptement - se passant un peu d'eau sur le visage et mettant des vêtements simples mais élégants, et rejoignit le bâtiment avec hâte. Il marchait plus rapidement qu'il l'aurait voulu, ne cachant que très difficilement son excitation. Pouvoir fêter cette victoire avec la personne qui lui importait le plus au monde était une chance à côté de laquelle il ne passerait pas. Il arriva au dortoir, frappa deux coups à la porte et s'invita dans les appartements, offrant une révérence à Tiberius. Bonsoir Votre Grâce. Le salua-t-il bien qu'il brillait un peu de malice dans la voix et le regard d'Andrew. Comme c'était amusant de jouer avec les convenances, alors qu'ils s'étaient embrassés à plus d'une reprise, qu'il brûlait entre eux une chose si cuisante qu'elle outrepassait les bonnes moeurs et les convenances. Mais tout cela était un secret entre eux - les liant par-delà les titres et leurs naissances. « Bonjour Andrew. Félicitation pour votre diplôme, j'espère que vous êtes fier de vous. Vous le méritez. » Je vous retourne le compliment, je sais que vous avez briller durant vos épreuves. Assura-t-il, s'approchant finalement en fermant la porte derrière lui. Il ne voyait que lui - le Duc - qui se tenait là avec sa beauté naturelle et son sourire tendre. Sourire dont il priva Andrew en se retournant pour s'occuper de ses affaires - Andrew en profita pour observer la pièce, bien qu'il soit déjà venu ici à plusieurs reprises. Son regard se posa sur l'uniforme. Son coeur se figea. « Désirez vous quelque chose à boire ? Il me reste ce scotch que vous appréciez tant, ce serait une bonne occasion de le finir. » Q-Qu'est-ce qu-u-ue cela ? Demanda-t-il, sa voix ratant les syllabes pour la première fois depuis bien longtemps, le choc de la réalisation l'empêchant de vraiment se contrôler. Il le reconnaissait - l'uniforme militaire. Son visage perdit de son entrain et c'est avec une émotion plus apeurée qu'il se retourna vers le Duc. Vous partez vous battre, n'est-ce pas ? demanda-t-il, bien qu'inutilement. Est-ce que... pourquoi.... je... Son palpitant battait à la chamade et soudainement il oublia ce qu'il avait appris durant ces années, son naturel lui revenant si violemment qu'il se trouva incapable de le contrôler. Sa timidité, sa gêne, ses émotions fortes - celles-ci qui le dévorèrent en même temps qu'il réalisa que son Duc partait au combat. |
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Il y a de l'angoisse dans chacun de tes gestes, quand tu te lèves de ton lit pour aller accueillir ton visiteur. Tu es heureux de voir Andrew mais tu es aussi sur tes gardes, tu crains qu'il ne prenne mal la nouvelle que tu vas lui annoncer. Comment il pourrait se réjouir d'une telle chose, d'ailleurs ? Les guerres font rage dans l'Europe et les prétentions belliqueuses de ce petit caporal ne cessent de causer des troubles qui inquiètent la couronne. L'appel a été lancé, tu ne pouvais que lui répondre. Tu es fier malgré tout d'avoir été accepté et d'être capitaine dans les troupes du roi et de la reine cependant, ça t'engage quelques années loin de chez toi. Et le risque, bien présent, de trépasser au combat te fait jouer nerveusement avec tes doigts. Tu essayes de te dire que ça va aller, tu essayes de ne pas y penser mais les fait sont là. C'est la guerre et elle ôte des vies chaque jour. La tienne ? Peut-être mais un bruit contre ta porte t'empêche d'y penser d'avantage. Tu ne peux que te lever et aller ouvrir à Andrew qui est venu fêter comme il se doit votre diplôme. Tu es heureux, très fier même de sortir diplômé d'Oxford, ce n'est pas le cas de tout le monde car l'école est très difficile. Ton sourire devient plus grand quand tu poses ton regard sur Andrew, aussitôt tu le laisses rentrer et son parfum, qui te fouette un instant le visage, a le don de t'apaiser. En un instant tu te dis que tout va bien finalement, que la vie n'est pas si horrible et que demain est dans longtemps. Un autre jour, tu t'en inquiéteras dans quelques heures, demain matin, peut importe. « Je vous retourne le compliment, je sais que vous avez briller durant vos épreuves. » Tu le remercies d'un hochement de tête avant de te détourner pour aller servir deux verres de scotchs. Tu ne vois pas tout de suite que son regard accroche le costume pendu à ton armoire. Costume rouge sang, de capitaine d'infanterie. Comme un présage funeste de l'avenir qui se profile. « Q-Qu'est-ce qu-u-ue cela ? » Tu te retournes aussitôt avant de poser tes yeux sur Andrew. Lui, qui ne regarde que le costume, qui tremble aussitôt et dont le visage souriant a laissé place à un air terriblement angoissé. Tu es pris de culpabilité, de lui faire ça quelques jours après la nouvelle tragique concernant son père. « Vous partez vous battre, n'est-ce pas ? » « Oui, j'ai été appelé à servir sous les drapeaux. » Dis-tu dans une réponse qui n'était pas utile. Un tel uniforme n'est donné qu'à ceux qui partent. Il n'a pas besoin que tu le lui dises, il a déjà très bien compris ce que cela voulait dire. « Est-ce que... pourquoi.... je... » « Calmez vous Andrew, buvez ça, ça va vous faire du bien. » Tu lui tends le verre de scotch avant de glisser ta main dans la sienne, pour le guider vers le lit. Afin qu'il s'installe et qu'il reprenne ses esprits, qu'il cesse de vaciller car tu crains qu'il ne tombe dans quelques minutes. Tu savais que la nouvelle lui ferait étrange mais tu ne pensais pas qu'il était aussi attaché à toi. Autant que tu es attaché à lui sans doute, car il est évident qu'Andrew compte plus que tout pour toi. « La couronne manque de capitaine pour diriger ses troupes. J'ai été appelé car j'ai étudié la stratégie militaire, je suis même diplômé à présent. Et puis j'ai un autre frère et je suis l'aîné. Je suis le candidat idéal pour partir au front. » Tu gardes sa main dans la tienne, le tenant fermement pour jouer avec ses doigts et apaiser ses craintes, d'un même mouvement. « J'ai accepté d'y aller Andrew, pour faire mes preuves, pour honorer ma famille. C'est ce qu'on attend de moi, les De Wellington n'hésitent jamais quand ils doivent servir les intérêts de la couronne. » Il le sait mieux que personne mais le dire te donne l'impression que ça justifie ton départ. C'est le cas, un peu. « Ca va aller Andrew, j'essayerais de revenir. Et avec un peu de chance, cette guerre ne durera pas. » |
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Jusqu'alors, il n'avait saisit comme son cœur pouvait être fragile, le sentant se briser si soudainement et minutieusement qu'il en eut le souffle coupé. Il se pensait fort, réagissait avec raison et logique plutôt que de laisser ses émotions prendre le dessus - après tout, il apprenait à contrôler les mouvements de son cœur depuis son plus jeune âge et à présent qu'il était Comte il devait s'assurer d'être un exemple de constance. Mais il semblerait que ses convictions et ses résolutions n'aient aucune emprise sur Tiberius de Wellington, le Duc le tenant dans le creux de sa main et se trouvant capable de le détruire d'une seule parole. Ou d'un acte. « Oui, j'ai été appelé à servir sous les drapeaux. » Il secoua la tête, cherchant son air et la raison d'être de cet instant précis. Le choc lui fit perdre les pédales et pendant une second il resta pantois, réalisant qu'il devrait sans doute parler sans qu'aucune pensée ne dépassent la barrière de ses lèvres. Il se sentit idiot, planté de la sorte face à l'uniforme qui était un appel à l'aide. Une preuve que la vie douce et délicieuse d'Oxford était terminée. La preuve que la réalité revenait violemment et qu'elle lui arrachait l'être qui comptait le plus à ses yeux à présent. « Calmez vous Andrew, buvez ça, ça va vous faire du bien. » Il opina, se tournant vers le Duc et réalisa comme ils se trouvaient proches l'un de l'autre. Comme chaque fois qu'une soirée s'éternisait, les amenant à se toucher, à se goûter, à se découvrir. A tomber dans cette spirale d'émotions de laquelle Andrew ne voulait pas sortir. Il voulait vivre ainsi pour toujours - toujours devenant soudainement bien peu de choses. Il but le verre d'une traite, laissant l'alcool le réchauffer et lui faire reprendre ses esprits. Il devait inspirer profondément, se concentrant sur la voix de Tiberius pour ne pas se laisser emporter par la panique. Il devait être fort, bien qu'il lui en coutait de se battre contre son instinct. Prenant sa main, le Duc le guida jusqu'au lit où Andrew se laissa tomber sans grâce, gardant la paume dans la sienne et tenant le verre distraitement. « La couronne manque de capitaine pour diriger ses troupes. J'ai été appelé car j'ai étudié la stratégie militaire, je suis même diplômé à présent. Et puis j'ai un autre frère et je suis l'aîné. Je suis le candidat idéal pour partir au front. » Le Comte lâcha un rire sans joie à cette révélation. Permettez-moi de douter de ce fait. Déclara-t-il, sa mauvaise foi et son émotion prenant le pas sur les faits. Evidemment, le Duc serait un général parfait sur le front et son frère permettrait de préserver le Duché de Wellington. Mais Andrew ne le voyait qu'à la lumière des sentiments qu'il éprouvait pour lui. Et il en serait à jamais le seul destinataire. « J'ai accepté d'y aller Andrew, pour faire mes preuves, pour honorer ma famille. C'est ce qu'on attend de moi, les De Wellington n'hésitent jamais quand ils doivent servir les intérêts de la couronne. » Il serra les dents, inspirant profondément, sachant qu'il ne pouvait pas lutter contre cet argument-là. Andrew n'avait que trop conscience de l'importance des traditions. Le silence se fit un moment et il sentit son cœur battre plus harmonieusement. S'il ne lâcha pas la main du Duc, sa prise se fit moins désespérée - du moins en apparence - et il posa le verre sur le sol à leurs pieds. « Ca va aller Andrew, j'essayerais de revenir. Et avec un peu de chance, cette guerre ne durera pas. » Quand partez-vous ? Je présume que vos affaires sont prêtes car ce départ est imminent. Dit-il pour réponse, imaginant qu'il pouvait simplement espérer. Espérer que la guerre ne s'éternise pas. Espérer que le temps les ramène l'un à l'autre. Espérer que le Duc y survivra. Il ne lui resterait que cela : l'espoir. Mais l'espoir n'était pas de mise encore, alors qu'ils se tenaient l'un contre l'autre, bien en vie. Il se tourna alors vers le Duc et se perdit dans son regard. Vous partez demain, n'est-ce pas ? demanda-t-il doucement, sa main trouvant la joue du Duc pour le caresser et l'attirer vers lui - son souffle se coupa et se fit plus rapide. Que demain n'arrive jamais, je veux être à vous cette nuit. souffla-t-il avant de poser ses lèvres sur celle de Tiberius. |
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La douleur de devoir lui avouer une telle chose te prend aux tripes et te fait naître une vague de culpabilité. Il a appris il y a peu pour son père, parti subitement alors que rien ne présageait un tel drame et tu t'en veux de lui imposer cela. Mais la vie change, vous grandissez et vous devenez des adultes. Il n'est plus temps de s'amuser, de se comporter comme des enfants et de profiter de la vie. A présent il faut avancer, évoluer, grandir et fonder vos propres familles. Tu as adoré les instants passés auprès de lui à Oxford mais tu sais aussi que cette école devra être le gardien de votre histoire, que personne ne devra savoir à l'extérieur. Tu n'es même pas certain de toute façon, de revoir Andrew un jour. Il est comté à présent et il a des responsabilités qui vont le retenir loin de toi, loin de tes bras. Tu dois l'accepter, même si c'est difficile et douloureux lorsque tu y penses. Et toi, tu espères faire une belle carrière dans l'armée et peut-être revenir décoré, pour faire honneur aux tiens. Enfin si tu reviens, voilà une option au quelle tu ne veux pas penser car elle te coupe le souffle et te fait battre le cœur trop vite. Mais pas comme lorsque Andrew pose ses mains sur toi, plutôt comme lorsque l'angoisse est trop violente et que ton cœur ne peut en supporter d'avantage. Oui tu es peut-être naïf et tu te voiles la face, mais c'est plus rassurant ainsi.
« Quand partez-vous ? Je présume que vos affaires sont prêtes car ce départ est imminent. » Tu tournes la tête, tes yeux se posent sur les deux sacs de toile qui renferment tes affaires. Des sacs facile à porter, le nécessaire pour te rendre sur le front et prendre tes fonctions. Le reste a déjà été renvoyé chez toi, tu feras un bref saut chez tes parents pour voir ta famille et embrasser ton père, avant de disparaître sans savoir quand tu pourras enfin revenir. « Vous partez demain, n'est-ce pas ? » « Demain après midi, après un déjeuner en compagnie des miens. » Ce qui ne vous laisse qu'une soirée pour profiter l'un de l'autre, pour vraiment savourer le fait d'être ensemble. « Nous nous reverrons, n'est-ce pas ? » Que tu demandes d'une petite voix plus faible que tu ne l'aurais voulu. Tel un enfant qui supplie qu'on lui fasse une promesse, même si il sait d'avance qu'elle est fausse. C'est moins douloureux de te dire que tu croiseras à nouveau le regard d'Andrew, avant la fin de tes jours. Il touche ta joue et tu sent ton cœur rater un battement. Tu ouvres les yeux, les plonge dans ceux d'Andrew et aussitôt tu te sent un peu plus fort, comme si tout pouvait t'arriver sans que tu n'ai peur.
« Que demain n'arrive jamais, je veux être à vous cette nuit. » Le baiser qui suit te retourne l'estomac, alors qu'un long frisson naît dans tes hanches et part mourir à la base de ta nuque. Tu réponds à son baiser comme tu le peux, pendant que tes mains trouvent leur chemin sur ses hanches. Tu le guides au dessus de toi, pour qu'il s'installe sur tes cuisses. Tu l'embrasses partout et quand sa bouche ne suffit plus, tes lèvres glissent dans son cou, sur son torse que tu dévoiles en faisant sauter les boutons de sa chemise. Tu parsèmes sa peau claire de baisers affamés, tu le veux avec une telle force que tu voudrais que cet instant ne s'arrête jamais afin que tu puisses le savourer. Bientôt sa chemise est au sol et tu as tout le loisir de l'admirer, alors que tu l'as déjà vu quelques fois mais ce spectacle est toujours aussi renversant. D'un coup de hanche tu le renverses sur le lit, frappant dans le verre d'alcool qui a laissé au sol et qui se répand sur le planter en bois. Tant pis, tu n'y fais même pas attention tant ton esprit est tourné vers Andrew et uniquement lui.
« Vous êtes sûr de vous, Andrew ? » Dis-tu dans un souffle, avant d'entendre son consentement et de continuer à embrasser sa peau. Ta bouche trouve son chemin jusqu'à son pantalon que tu déboutonnes, lui aussi. Tu sent déjà sous tes doigts la protubérance qui déforme le tissu doux de son bas, ça ne fait que t'exciter d'avantage alors qu'un fin sourire fleurit sur ta bouche. Ce n'est pas la première fois que tu le découvres ainsi mais ça met toujours dans cet état d'envie et de hâte indescriptible. Tu fais glisser sur ses jambes son bas et son sous-vêtement, avant de le mettre entièrement nu. Là, tu prends le temps de glisser tes mains sur ses jambes, malaxant ses mollets tout en remontant sur ses cuisses fermes, taillée à force de s'exercer à l'escrime. Définitivement, cet homme est beaucoup trop sensuel pour le peu de maîtrise que tu as. Ta bouche retrouve son chemin à l'intérieur de ses cuisses pendant que ta main droite se saisit de son membre à la base, afin de lui imprimer quelques premiers mouvements. Tes yeux se relèvent un instant, tu croises le regard d'Andrew et, n'y tenant plus, tu viens englober son membre dans ta bouche chaude.
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Dans un monde idéal il n'aurait eu à subir cette douleur - sans doute aurait-il pu se convaincre qu'une histoire pouvait se construire entre le Duc et lui, sur font de secret et de bonheur conjugal. Dans un domaine, loin du reste du monde, où ils n'auraient été entourés que de domestiques à leur image, ne cherchant rien de mieux qu'à être heureux comme ils escomptaient l'être. Se faire oublier de tout Londres, du reste du monde, de tout ce qu'ils étaient aux yeux des autres. Il ne voulait plus exister, oubliant ses obligations et ses promesses envers les siens pour n'être qu'auprès de Tiberius. Rien ne devait compter plus que cela - dans un monde idéal il aurait pu sans doute se rendre heureux. Dans celui-ci, il voyait l'homme dont il était épris, l'abandonner pour une guerre dont il pouvait ne pas revenir. « Demain après midi, après un déjeuner en compagnie des miens. » Il opina, son palpitant se serrant si douloureusement qu'il pouvait croire qu'il s'arrêterait soudainement. Il le perdrait - qu'importe que ce soit par la guerre ou l'existence érigée par des règles qui leur interdisait d'être ensemble - il savait que cela était inévitable mais jusqu'à présent il s'était bercé de cette douce illusion pour ne pas en souffrir.
Il était trop tard pour cela, ne lui laissant rien de plus que l'acerbe saveur de cette perte sur les lèvres. Ce sentiment que cette nuit était la dernière. « Nous nous reverrons, n'est-ce pas ? » Il aurait voulu lui promettre mais il en était incapable. Son honneur le lui interdisait - car comment pouvait-il l'assurer à Tiberius ? Comment pouvait-il être certain qu'un jour ils seraient réunis à nouveau. Il le souhaitait, évidemment, mais rien ne lui semblait plus incertain à ce moment. Ils n'avaient que cet instant, cette nuit, se tenant tous les deux dans le dortoir de Tiberius sans que personne ne se soucie de les y retrouver. Il ferma la perte, laissa taire ses angoisses et ses peurs pour ne vivre que l'instant. Il voulait que celui-ci lui appartienne, s'il devait être le dernier qui compte. Le dernier qui pouvait lui offrir des raisons de sourire pour le reste des années à venir. Le dernier où il pouvait être lui-même, où il pouvait être heureux. Qu'ainsi, sa vie commence et se termine ce soir.
Alors il l'embrassa, se perdant dans l'effusion de ces émotions violentes. Il l'embrassa partout, sentant les lèvres de Tiberius se faire aussi gourmandes que les siennes, des soupirs lui échappa sous la douceur de ces étreintes. Il s'y perdit, entourant son amant de ses bras et l'accompagnant quand il laissa ses affaires tomber sur le sol - il fit de même avec les siennes dans un geste impatient, avant de tomber sur le lit, voyant Tiberius le dominer de sa beauté. Son souffle se coupa, son coeur frappa plus vite et sa raison se dissipa. « Vous êtes sûr de vous, Andrew ? » Il n'est rien dont je sois plus certain. Assura-t-il, tendant la main pour l'attirer vers lui, être sûr de le toucher - il ne voulait rien plus que cela. Pouvoir le toucher. Il n'était pas certain de savoir ce qu'il faisait, ne désirant rien faire de mal. Mais son instinct le guidait dans ses pas et ses gestes - il voulait la peau du Duc sur la sienne, il voulait l'avoir contre lui, il voulait l'avoir en lui - ou le posséder. Qu'importe, tant qu'ils se tenaient l'un contre l'autre. Il en avait rêvé, si souvent ces derniers mois, qu'il lui semblait marcher dans un rêve.
Abandonné ainsi sur les draps, il laissa échapper un souffle chaud quand la bouche de Tiberius et ses mains se firent plus aventurières. Il serra les draps entre ses mains pour tenter de contrôler ses réactions. Baissant les yeux, il croisa le regard de son amant avant que ce dernier ne prenne son érection en bouche - la sensation le surpris si délicieusement qu'il cru en mourir sur le coup. Il retint un cri, se révulsant avant qu'une de ses mains ne vienne fourrager les cheveux de Tiberius, l'accompagnant dans ses mouvements. Ses hanches se vrillaient, il sentait une vague de plaisir montait dans son bassin et la sensation l'inquiéta tant qu'il arrêta les mouvements de Tiberius. Un instant, je crains de ne défaillir. Admit-il, le souffle court, s'asseyant sur le drap pour se rapprocher de la bouche du Duc qu'il vint embrasser, souriant contre ses lèvres. Je n'ai aucune idée de ce qu'il convient de faire en de tel instant, mais j'aurai envie de vous touchez le plus intimement et indécemment possible. Rajouta-t-il, un regard enflammé lancé vers son amant alors que sa main chercher sa propre intimité.
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Il ne te répond pas quand tu lui demandes si vous allez vous revoir. Comment pourrais-tu lui en vouloir pour cela ? C'est normal. Tu demandes avec beaucoup de naïveté mais tu sais au fond de toi que rien n'est certain. Andrew va devoir faire sa vie, assurer ses fonctions à présent que son père n'est plus et toi tu vas devoir partir à l'armée, sans savoir si tu reviendras un jour plus de quelques jours. Et nul doute que tu te serviras de ces jours pour voir ta famille. Alors tu as de l'espoir au fond de toi, car on dit que l'espoir fait vivre et c'est une chose, sans doute la plus importante, qui existe. Mais tu sais aussi que c'est l'espoir du fou que tu as en toi. Tu ne dois pas trop t'y arrêter, tu ne dois pas y compter plus que nécessaire car nul doute que cela finira par te rendre fou en fin de compte. Et si tu veux survivre, si tu veux avoir une chance de le revoir un jour tu dois garder la maîtrise sur ton esprit. Un homme, un soldat qui plus est, se met en danger lorsqu'il n'est pas totalement au fait de ses actions. Ainsi tu t'accordes un moment, une seule soirée pour te laisser totalement aller et demain, qui sera un autre jour, tu reprendras l'entière maîtrise de tes pensées. Pour ce soir tu ne penses qu'à Andrew, tu ne veux que lui, tu lui appartiens.
Par ses quelques baisers de toute façon, il parvient à faire voler en éclat le peu de maîtrise que tu avais en toi. Tu n'es plus que sentiments, sensations et tu te colles si fort contre lui que tu pourras sentir son corps contre le tien, pendant encore des jours et des jours. Il est certain de ce qu'il veut, toi aussi et tu peux ainsi te laisser aller à lui offrir tout ce que tu as en toi. Vous n'avez jamais été aussi loin dans votre relation, certes vous vous êtes offert quelques gestes intimes que tu ne gardais que pour lui mais en somme, ce soir sera un nouveau cap. Une frontière à franchir, pour que ton cœur réside à tout jamais entre les mains habiles de ton amant. Il ne te faut qu'une seconde pour t'abandonner totalement, redécouvrant le corps de ton amant que tu couvres de quelques baisers voraces. Ta bouche se fait plus joueuse, plus aventureuse alors que tu lui donnes cette caresse intime qui, tu le sais, finira de rendre ton amant fébrile et brûlant. « Un instant, je crains de ne défaillir. » Tu t'arrêtes avant qu'il n'en puisse plus, relevant les yeux pour croiser son regard et sourire. « J'aime savoir que je vous fais cet effet. » Dis-tu dans un souffle avant de venir l'embrasser quelques secondes. « Je n'ai aucune idée de ce qu'il convient de faire en de tel instant, mais j'aurai envie de vous touchez le plus intimement et indécemment possible. »
Cet aveux t'arrache un violent frisson qui meurt dans ta nuque, alors que tu retiens un râle d'envie. « Je me suis un peu renseigné auprès de nos amis plus... Aventureux. Et apparemment il y a quelque chose qui nous permettrait de nous rapprocher d'avantage... » Dis-tu en te penchant sur le côté pour ouvrir ta table de nuit. Tu en sors une petite bouteille d'huile d'amande douce qui devrait servir de lubrifiant. D'après l'ami qui t'a conseillé pour cela, c'est obligatoire si tu ne veux pas souffrir. « Je dois avouer que la description qu'il m'en a fait m'a beaucoup émoustillé... Depuis je ne cesse d'y penser. » Tu reviens au dessus d'Andrew avant de déboucher la bouteille et d'en faire couler sur le membre dur de ton amant. Tu le reprends en main pour la caresser et mettre de l'huile sur toute sa peau puis, de ta main huilée, tu viens te préparer comme il te l'a conseillé. « J'ai très envie de vous sentir Andrew. Je veux me souvenir de cet instant à jamais, que vous soyez gravé en moi pour toujours. » Trop excité et te décidant assez prêt, tu lèves les hanches tout en prenant appuis sur le torse fin mais musclé de ton amant puis, en te guidant sur son membre huilé, tu le fais glisser dans ton antre chaude et encore vierge. L'intrusion t'excite et te cause une douleur tel que tu ne l'avais encore jamais ressentie. C'est inconfortable mais ce n'est pas insupportable, tu le savais on t'avait prévenu. Tu te tends, à la fois à cause de ce désir qui vrille tes hanches mais à cause de cette sensation d'inconfort. « Est-ce que c'est... Désagréable pour vous ? » Que tu demandes en ouvrant les yeux et en croisant le regard de ton amant. Puis tu te penches pour l'embrasser, attendant que le sentiment d'inconfort passe et que ton corps s'habitue à l'intrusion.
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| Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai. @Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone
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Il n'était aucun rêve qui soit plus agréable que ce moment. Goût amer laissé au fond de la gorge du Comte qui ne souhaitait pas penser au lever du soleil. A ce moment où il verrait le Duc l'abandonner pour une guerre d'où il ne reviendrait peut être. La nature joviale d'Andrew s'effritait, sans doute parce qu'il portait encore le deuil de son père. Il n'aimait guère penser qu'une mauvaise nouvelle venait accompagnée, mais si Tiberius devait mourir il savait qu'il n'aurait jamais assez d'une année - ou d'une vie - pour guérir son palpitant. Il était épris, n'osant le dire bien que chacun de ces mouvements le prouvaient. Quand il souriait, quand il l'embrassait, quand il se mettait à nu contre lui. « J'aime savoir que je vous fais cet effet. » Les yeux révulsés, le corps entièrement tendu dans l'attente du plaisir, Andrew tentait de calmer les battements de son cœur et les divagations de son esprit. Il avait envie de plus sans savoir comment l'obtenir. Il avait envie de s'abandonner au Duc sans savoir comment faire. Il se sentit soudainement bien naïf mais assez courageux pour se jeter corps et âme dans la bataille.
Il osa le dire, cependant, les joues rougies de plaisir et d'impatience, le corps frêle contre celui du Duc bien plus musclé. Il le regardait, découvrant sa nudité pour le marqué dans son esprit. Qu'il était beau. « Je me suis un peu renseigné auprès de nos amis plus... Aventureux. Et apparemment il y A quelque chose qui nous permettrait de nous rapprocher d'avantage... » Vraiment ? Vous le voulez vous aussi ? demanda-t-il, comme si la chose lui était parfaitement stupéfiante, alors qu'il voyait bien qu'il brillait dans le regard de Tiberius quelque chose de sauvage et d'unique. Une flamme si étincelante qu'elle brillait jusqu'au plus profond de son être, qu'il se sentait avoir chaud partout. Qu'il était vivant, plus qu'il ne l'avait jamais été. Et peut être pensait-il être encore dans un rêve, ce pourquoi chaque mouvement de son amant était étrange et surprenant - semblait flotté dans l'impression d'irréel de l'échange. Qu'importe, tant qu'il l'avait contre lui. « Je dois avouer que la description qu'il m'en a fait m'a beaucoup émoustillé... Depuis je ne cesse d'y penser. » Vous me rendez curieux. Assura-t-il, avant que Tiberius ne vienne sur lui, son sexe erigé, une bouteille à la main et un liquide étrange qui en coula sur l'intimité d'Andrew. Il frémit à la sensation de froid, avant que les mains de Tiberius ne viennent accompagner les mouvements. Il sentit sa tête partir en arrière, ne retint pas un gémissement de plaisir et se laissa faire. Parfaitement. Il ne sut où poser ses mains, les mettant sur les cuisses de son amant. « J'ai très envie de vous sentir Andrew. Je veux me souvenir de cet instant à jamais, que vous soyez gravé en moi pour toujours. » Me sentir ? Que… Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase - le Duc vint sur sa verge pour l'enrouler de son intimité frémissante et serrée. Andrew eut le souffle coupé, accompagnant les mouvements et essayant de les arrêter pour s'habituer à cette intimité soudaine.
Les larmes lui vinrent dans les yeux, une émotion si vive qu'elle lui prit la gorge. La sensation de ne faire qu'un avec Tiberius était si présente, qu'il ne sut que dire, restant silencieux pour se faire envahir de ces sentiments qui explosaient en joie évidente. Ils étaient si intimement liés qu'il avait presque l'impression que leurs cœurs battaient de concert. Il se força à ouvrir les yeux pour croiser le visage crispé de son Duc, se relevant comme il pouvait sur un coude pour caresser sa joue de l'autre. Qu'y a-t-il ? demanda-t-il dans un souffle, l'inquiétude prenant le pas sur son plaisir égoïste. « Est-ce que c'est... Désagréable pour vous ? » L'est-ce pour vous ? Demanda-t-il avant que Tiberius ne vienne l'embrasser. Mais l'inquiétude ne quittait pas Andrew qui força le Duc à s'allonger - quittant son corps et l'inconfort qu'il devait lui causer pour être sur lui à présent. Laissez-moi Demanda-t-il, d'une voix qui se voulait douce. Mu par un courage nouveau, il lécha un de ses doigts, trouvant place entre les jambes de Tiberius, et fouilla l'intimité entre ses deux globes de chaire. Il trouva le trou, le doigt jouant autour de lui, caressant la peau fripée. Il y entra, allant doucement écarté la peau délicate - d'un mouvement, deux, trois il attendit de sentir son amant se détendre avant d'y mettre un second doigt. Il joua ainsi, s'assurant que Tiberius ne ressente autour douleur, le préparant à le reprendre lui - pour le mener à l'extase.
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« Vraiment ? Vous le voulez vous aussi ? » Comment pourrais-tu désirer autre chose que lui à cet instant, que ce besoin de t'abandonner à ses bras, à ses étreintes charnelles, à sa chaleur qui t'englobe et te fait délicieusement tourner la tête. Tu ne ressent cela qu'avec lui, c'est terrible ce pouvoir, cette emprise qu'il a sur toi. Plus que quiconque, tu es certain que tu ne pourras plus jamais t'offrir à quelqu'un comme tu t'offres à lui. Tu en es fou, l'admirant sous toutes les coutures, le trouvant parfait dans ton regard, sous tes doigts joueurs et affamés d'en apprendre d'avantage. Tu veux tout savoir sur lui, les gestes qui le font frissonner, les zones de son corps qu'il aime que tu embrasses, que tu touches ou au contraire, celles où il ne ressent rien du tout. Tu veux pouvoir être certain de le redessiner quand tu ne seras pas auprès de lui, tu veux pouvoir te souvenir de chaque moment, du grain de sa peau à son regard si expressif. Il ne doit pas douter, tu n'as jamais été plus sûr de toi qu'à cet instant. Tu décides de prendre les choses en main, écoutant les conseils et appliquant ceux de ton ami. Cependant il t'a dit de ne pas être trop pressé, de prendre ton temps et voilà quelque chose que tu n'arrives pas à faire, visiblement. Tu le veux, avec tant d'envie et de violence que tu négliges le mot douleur qu'il t'a répété plusieurs fois. Ce n'est pas insupportable mais c'est assez pour te faire te crisper. Malgré tout, quand tu ouvres les yeux et que tu vois le visage d'Andrew littéralement traversé par le plaisir pur, ta douleur passe au second plan et tu ne peux que sourire.
« L'est-ce pour vous ? » « C'est inconfortable, pour le moment. » Il t'a assuré que ça n'allait pas durer mais pour le moment, tu dois être patient. Malgré tout, la patience n'est pas ton fort et tu vas devoir prendre sur toi. Sauf qu'Andrew en décide autrement et il te demande de le laisser. Un instant tu restes surpris, te demandant soudainement si il veut que cela cesse, si il veut que tu t'éloignes de lui. Mais il vous fait basculer et quitte ton corps chaud, ce qui te donne aussitôt froid. Tu avais beau ressentir de la douleur, tu n'en restais pas moins comblé de l'avoir en toi. Mais tu le vois glisser un doigt entre ses lèvres et le geste fait monter un violent désir en toi, qui te rend tremblant et fébrile. « Vous n'imaginez pas quel effet vous me faites... » Dis-tu dans un murmure avant qu'il ne glisse son doigt en toi pour te préparer. Ce simple geste, l'idée d'avoir Andrew dans cet endroit là et pas ailleurs te fait te tendre, alors que tu écartes les cuisses pour lui demander silencieusement de ne pas s'arrêter.
Dès le début c'est un peu douloureux mais moins que tout à l'heure. Tu comprends où tu as mal fait les choses, tu as été trop impatient évidemment. Mais tu as une excuse, celle d'avoir voulu Andrew tout de suite car il ne peut imaginer à quel point il te rend fou. Tu le laisses te préparer, soufflant pour te détendre et laisser le plaisir monter en toi, ainsi que le désir. On t'a bien expliqué qu'une fois qu'on à pris goût à une telle pratique, il est difficile de s'en passer. Tu veux bien le croire, dès à présent tu te sent si proche d'Andrew que tu es certain que tu pourrais vraiment devenir un amateur de cette façon de vous aimer. Ton amant joue en toi, jusqu'au moment où tu sent que ce n'est plus assez, que tu voudrais le sentir d'avantage. Tu finis par glisser ta main sur son bras pour l'inciter à venir au dessus de toi. Là, tu remontes tes jambes pour venir les enrouler autours de ses hanches, sans le lâcher des yeux, ton regard plongé dans le sien. Tu peux y lire tellement de chose que si tu n'étais pas déjà allongé, nul doute que t’effondrerais. « Venez Andrew, je veux vous sentir... » Dis-tu dans un souffle avant de lui voler un long baiser où tu t'abandonnes.
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C'est inconfortable, pour le moment. Il n'était pas concevable pour le jeune Comte d'être le seul à prendre plaisir à l'étreinte. Il ne voulait rien de moins que de voir le plaisir illuminer le visage de son amant pour lui faire perdre contenance et l'abandonner dans ses bras. Il n'était pas si égoïste, considérant qu'il ne pouvait garder pour lui ses sentiments. Il n'avait nul autre envie que de les partager, de voir transparaitre la même affection sur le visage de Tiberius, ne sachant si c'était pour se rassurer ou pour le voir transpercer de la même luminescence. Il doutait qu'il se trouve plus brut sentiment que celui-ci, ne lui donnant de nom de peur de se briser le coeur au lever du jour. Pour l'heure, il était simplement lui, entièrement lui, dans les bras d'un homme qui avait brisé le masque de ses convictions et des convenances. Vous n'imaginez pas quel effet vous me faites... Je pense les deviner aisément. Admit-il plutôt, abandonnant l'intimité de son amant pour venir jouer avec lui. Il était parfaitement maitre de ses actions, ne sachant comment il en arrivait à être si téméraire. Cela n'était guère dans ses habitudes, mais il laissait sa timidité et sa réserve naturelle pour se dévoiler tel qu'il était : un amant affectueux et passionné.
Méticuleux, il découvrait de ses doigts l'intimité chaude et étroite de son amant pour venir lui offrir quelques caresses - il jouait de ses doigts, écartant le muscle pour qu'il se détende et prenant le temps de le découvrir pour qu'il s'habitue à l'invasion. Rapidement, la tension quitta le coeur de Tiberius pour qu'il se laisse aller contre les doigts d'Andrew, accompagnant les mouvements et gémissant même lorsque le Comte toucha quelques nerfs par pur hasard. Il tentait de reproduire le mouvement sans y parvenir - l'inexpérience et la surprise le rendait un peu gauche et s'il était fier de voir le Duc perdre de sa retenue, il savait que tout cela n'était pas parfait. Il s'appliqua à la tâche, oubliant presque son propre désir mais être ainsi à s'occuper du Duc le rendait dur. Si Dur qu'il crut un instant qu'il allait se caresser lui-même du spectacle qu'il avait sous les yeux. Il lutta contre ce désir primal, se concentrant plutôt sur chaque réaction de Tiberius.
Ce dernier l'attira finalement à lui, contraignant Andrew à quitter son antre pour mettre ses mains autour de la tête de son amant pour ne pas lui tomber dessus sans grâce. Venez Andrew, je veux vous sentir... Les jambes enroulées autour de la taille d'Andrew, Tiberius l'attirait jusqu'à lui et le Comte ne put que le satisfaire. Glissant une main entre eux, il guida sa verge tendue jusqu'à l'intimité pour s'y glisser doucement. Dites moi si cela vous est inconfortable, je souhaite ne vous offrir rien de moins que du plaisir. Admit-il avec la gorge nouée, essayant de rester concentré sur le visage de Tiberius pour ne pas se faire entrainer dans la volupté du moment. Il luttait contre lui-même mais se désirait si peu égoïste qu'il n'en ressentait qu'une profonde satisfaction. Jusqu'à ce qu'il soit entièrement dans le Duc, qu'il se sente si lié qu'il en perde les mots et qu'une émotion brute lui prenne la gorge pour risquer de le faire plaisir de joie. Jamais encore il n'avait été si proche d'un autre être humain. Jamais encore il ne s'était sentit si libre.
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« Je pense les deviner aisément. » Sans doute, il suffit de croiser ton regard, de voir tes mains trembler ou d'écouter ta respiration rapide pour comprendre quel effet cet homme a sur toi. Tu es assurément épris de cette personne, ne pouvant te résoudre à penser à lui autrement que comme ton amant, la personne que tu aimes, qui te fait à la fois rire et sourire en même temps. Le seul à qui tu voudrais te donner, acceptant qu'il ne reste rien après cela si ce n'est ton cœur qui saigne de ne pouvoir quémander plus. Plus que quelques baisers, des regards entre deux instants, des sourires si vous avez de la chance. Ce jeux a assez duré, tu veux à présent te rapprocher de lui et créer ce lien si particulier, que peuvent n'avoir que deux amants qui ressentent vraiment quelque chose l'un pour l'autre. Tu t'effaces sous son regard, tu ne deviens qu'une marionnette entre ses doigts habiles. Jamais tu n'aurais imaginé pouvoir te laisser aller si vite cependant, tu dois reconnaître que c'est la meilleure décision que tu as pris dans ta vie.
Et si tu t'abandonnes, pour la première fois de ta vie, tu n'en restes pas moins rapidement impatient de le sentir d'avantage. Il te fait taire par quelques mouvements bien placés, qui éveillent en toi une boule de nerfs que tu ne connaissais pas. Tu râles, alors que ta tête s'enfonce dans le coussin et que tu te mords la lèvre pour ne pas hurler, déjà. Tu bouges les hanches, non d'inconfort mais bien de désir. Et bientôt tu veux plus, ce n'est pas assez, tu le veux lui avec une telle violence que tu le remontes à toi pour l'embrasser. Il se rattrape, s'empêchant de tomber sur toi sans grâce et cela te fait souffler un petit rire pendant une seconde. Pas que ça te dérangerait de le sentir tomber sur toi, tes bras l'accueilleraient avec une telle évidence de toute façon. Tes jambes enroulées autours de ses hanches, tu attends tout en glissant tes mains sur ses épaules, sur ses bras, sur son visage que tu prends en coupe pour l'embrasser encore et encore. Jamais tu n'as été aussi proche de quelqu'un, jamais tu ne voudrais l'être d'un autre homme. Il n'y a toujours eu que lui et cela ne changera jamais, assurément ce que tu ressens est trop fort pour l'ignorer ou pour que cela cesse. « Dites moi si cela vous est inconfortable, je souhaite ne vous offrir rien de moins que du plaisir. » Il se glisse en toi et tu fermes aussitôt les yeux, pour contrôler cette gêne qui te prend à peine. Bien moins que tout à l'heure, sans doute grâce à la délicieuse préparation qu'il t'a offert.
Et quand tu sent ses hanches claquer contre les tiennes, à présent qu'il est enfin en toi, tu te tends à cause d'une violente vague d'excitation qui déferle dans ton bassin. Il ne bouge plus pendant quelques secondes, sans doute que ton amant a besoin de réaliser ce qui vient de se passer. Toi même, tu te sent si complet pour la première fois de ta vie, que tu veux savourer l'instant. « C'est parfait, vraiment parfait. » Que tu murmures alors que tes émotions prennent le dessus et que les larmes te montent aux yeux. Tu l'aimes, avec une force que tu ne peux imaginer, un abandon total et complet. Andrew pourrait te briser à tout moment, avec une parole, un regard, un rire moqueur. Mais quand tu ouvres les yeux pour croiser le regard de ton amant, tu sais qu'il ne le fera pas. Il n'y a rien de plus que vous deux à cet instant, la société, les règles, vos noms n'existent plus. Juste vous deux et cela vous convient, tu le sais au plus profond de toi. Tes bras s'enroulent autour des épaules et du cou de ton amant, pendant que ta main droite retrouve sa place dans sa chevelure blonde et courte. « Bougez mon amour... » Dis-tu dans un souffle avant de sentir ton corps qui se détend quand tu sent ton amant bouger.
Au début, c'est à peine perceptible, tel une sensation lointaine. Et puis cela se rapproche, te fait rapidement fermer les yeux alors qu'une vague, de plus en plus grosse, remonte le long de ton échine et vient exploser dans ton esprit. Tu ne sais exactement ce qu'il te fait, mais ton amant touche un endroit de ton corps, une zone absolument parfaite que tu ne pensais pas avoir. Et tu finis totalement soumis, gémissant et râlant de plus en plus fort, tout en le suppliant de ne pas arrêter. Jamais, que ce moment dure éternellement.
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Rien n'était plus parfait que cela - de se sentir ainsi en fusion avec l'homme dont il était épris, l'emportant dans un élan de chaleur qui lui fit tourner la tête, le sourire aux lèvres et les pensés vagabondes. Il n'avait de regard que pour lui, pour son corps nu, pour son regard écarquillés et lumineux, pour ses lèvres entrouvertes d'où sortait à peine un murmure d'appréciation. Il se tenait là, le sexe enfoncé dans l'intimité du Duc et jamais encore il ne s'était senti aussi proche de quelqu'un. Ce n'était guère l'acte en lui-même mais toutes les émotions qu'il était certain de partager à ce moment précis. Ils s'appartenaient - rien ne pouvait mieux le décrire que cela. Il sentit ses yeux se mouiller de larmes - la joie était si intense qu'il crut qu'il pouvait en mourir et s'il devait mourir à ce moment lâ, rien ne lui semblait plus heureux que de lâcher son dernier souffle sur les lèvres de Tiberius. Qu'il en soit ainsi, il était prêt à souffrir le restant de sa vie, s'il pouvait savourer ce moment dans toute sa perfection et n'avoir que ce souvenir pour se rappeler qu'il avait été heureux. Une fois, ne serait-ce qu'un moment de félicité qui justifier le reste de ses épreuves et de son existence. Le moment était bien assez pur pour qu'il puisse subir le reste - si le Ciel lui permettait de vivre cela alors il lui serait assez reconnaissant pour s'abandonner à la Fatalité le restant de ses jours. Il soupira d'aise, souriant contre les lèvres de son amant qu'il embrassa avec gourmandise. « C'est parfait, vraiment parfait. » Il sourit contre lui, laissant le moment se passer sans qu'il eut à trouver des mots. Il n'avait guère besoin de parler, son sexe pulsant dans l'intimité chaude et étroite de son amant. Il allait sans doute venir de la seule sensation d'être enfoncé en lui et tâchait de se concentrer sur le reste pour pouvoir profiter. Que ce moment ne se termine pas si vite, bien que son coeur qui battait à tout rompre n'y survivrait sans doute pas.
Qu'importe. « Bougez mon amour... » Alors il bougea, le surnom tendre ne lui passant pas inaperçu et rajoutant à son émotion pour la laisser échapper sur ses joues. Il enfonça son visage dans le cou de son amant, inspira son parfum jusqu'à en avoir la tête qui tourne, et allait et venait en lui. Ses mouvements étaient amples, lents, ne délogeant jamais la tête de son sexe pour avoir toujours cette sensation de ne faire qu'un. Il lui semblait que le tout dura une éternité - une seconde d'éternité pour lui faire exploser le coeur d'amour. Il ne put en trouver les mots, sa gorge était serrée et rapidement c'est le reste de son corps qui sembla s'enflammer. Dans cette position, il sentait aussi la verge de Tiberius frottait contre son ventre et la friction lui était délicieuse - il voulait l'entendre venir, l'entendre être plein de plaisir et hurler son nom s'il le fallait, se moquant qu'on les entende. Il voulait simplement se libérer - en lui, pour lui, avec lui. Il sentait les effluves de jouissance qui montait jusqu'à son échine, pulsant dans son étreinte pour que finalement il soit incapable de la contrôler. Tout devenait noir et coloré, les yeux fermés il n'était plus conscient de rien d'autre que cette étreinte délicieuse et cet endroit où son intimité disparaissait - l'image le rendit fou et il exulta de plaisir dans un râle.
Finalement, le coeur battant et la tête à l'envers il sourit contre la peau de Tiberius, réalisant que son corps était tombé sur celui de son amant pour l'écraser sans se soucier qu'ils soient marqués de la jouissance de son amant. Qu'importe - vraiment - il était bien trop heureux pour bouger sauf pour tourner le visage et espérer voir une partie de celui du futur Duc. Je crains de ne jamais plus être heureux comme je le suis à présent et je n'ai - en réalité - aucune raison de le regretter.
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Tu oublies tout le reste, ce qui peut se passer dehors, dans cet autre monde que vous devrez affronter dans quelques heures, demain. Tu te rassures en disant que c'est un autre jour mais demain est déjà là, tu le sais. Qu'est ce que c'est une nuit face à une vie ? Vous n'avez qu'un instant, un battement d'ailes dans le long parcours de votre existence et tu veux garder chaque seconde à l'esprit. Tu ne veux rien gâcher surtout, que ces moments magnifiques restent à jamais dans ton esprit. Tu ne sais de quoi l'avenir sera fait, tu as une petite idée mais tu ne peux rien prévoir, tu ne peux avoir aucune certitude. Tu fais des pronostics, tu envisages beaucoup. Cependant le futur change à chaque seconde et pour le moment, tu ne le vois nulle part ailleurs que dans les bras de ton amant, oublié contre son torse et perdu sur ses lèvres que tu chéris de quelques baisers à chaque fois que tu le peux. Jamais un moment ne fut plus beau, jamais un instant ne fut plus serein que celui-ci. Tu n'as aucun regret, si ce n'est qu'il ne sera jamais assez long à ton goût. Malgré tout, tu ouvres les yeux et tu croises le regard plein d'amour de l'homme qui fait battre ton cœur. Il y a tellement dans son regard, une telle pureté, un tel abandon que tu te met juste à sourire et que tu l'embrasses.
Tu le veux, avec toute la force de ce que tu ressent pour lui. Tu le veux tellement que l'impatience te fait trembler quand tu lui murmures de bouger, d'agir et de mettre fin à ce brasier dans tes hanches. Il s'exécute et tu ne peux que gémir ton plaisir, comme si rien d'autre n'existait que cette sensation qu'il fait naître en toi. C'est le cas, ce plaisir est la plus belle chose qui existe, c'est la preuve que vos corps, vos cœurs sont enfin assemblé, unis à jamais dans une danse qui n'appartient qu'à vous deux. Vous valsez sous une musique faites de râles et de gémissement, tu n'es plus capable de te contenir et tu finis par l'embrasser pour te faire taire, par le tenir, le serrer, palper ses épaules et les muscles de ses bras. Quelque chose pour ne pas tomber, pour ne pas sombrer dans l'abysse qui s'ouvre sous ton corps et menace de t'emporter à jamais. Tu te raccroches à lui comme un noyé, sentant la vague d'une jouissance terrible qui monte en toi et menace de tout emporter dans son sillage. C'est trop, son corps accroché au tient, ton membre pressé entre vous qui ne cesse d'être frôlé pour te faire perdre les pédales et surtout, son membre brûlant qui frappe en toi et te fait voir des étoiles à chaque seconde. La libération te vient dans un hurlement que tu étouffes en te mordant la lèvre presque jusqu'au sang, alors que tes mains se fourrent dans les cheveux de ton homme pour le garder contre toi encore un peu. Une seconde, juste un instant avant que la bulle de bonheur n'explose et qu'il s'éloigne de toi.
Ce qu'il ne fait pas, te faisant monter les larmes aux yeux. Entre l'instant que vous venez de vivre et les émotions qui déferlent dans ton esprit, c'est un savant cocktail qui parvient à faire tomber tes barrières. Il tourne la tête pour croiser ton regard et tu lui souris, sans un bruit. « Je crains de ne jamais plus être heureux comme je le suis à présent et je n'ai - en réalité - aucune raison de le regretter. » Tu voudrais lui dire qu'il sera heureux à nouveau, que tu reviendras. Mais tu ne peux promettre une chose que tu ne sais pas toi même. Alors juste tu souris et tu te décales un peu pour avoir une meilleure position. Sans jamais le lâcher, afin que son corps ne s'éloigne pas du tien. Tu t'approches et tu l'embrasses longtemps, tendrement. « C'était le plus bel instant de toute ma vie. Le plus fort également... » Dis-tu en t'éloignant après l'avoir embrassé. Puis tu le regardes, tes mains se glissent sur son visage et se posent sur ses joues. « Dormez ici cette nuit, soyons un couple jusqu'aux premières lueurs du jour, qu'en dites vous ? Nos amis voulaient organiser une dernière bacchanale mais... J'aurais plutôt envie de rester avec vous. Nous pourrions sortir nous acheter à manger et nous enfermer ici toute la nuit. » Ici, à l’abri de l'extérieur et de la vie qui finira par vous rattraper quoi que vous fassiez. « Et puis cela nous permettra de fêter votre diplôme durement acquis... »
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Il gardait les yeux fermés, observant les milles étoiles colorées qui dansaient sous ses paupières. Souriant comme un bienheureux, il reprenait son souffle et laissait son palpitant recouvrait son rythme habituel. Il aurait aimé en mourir, le sentiment de ne plus réellement vivre l'étreignait. Il n'était plus un être fait de chair et de maux - il était un être fait de sentiments, de plaisir, de bonheur, ne ressentait rien de mieux que les vertus de ces émotions sans qu'il n'existe rien d'autre de lui. Il était ce coeur battant de joie. Il était épris au point qu'il oubliait le reste de ses responsabilités. C'était le plus bel instant de toute ma vie. Le plus fort également... L'instant ne doit pas encore se terminer. demanda-t-il, ouvrant finalement les yeux pour pouvoir se satisfaire du visage rayonnant de son amant. Il ne voulait pas vivre autre chose que cela, que cette nuit ne termine pas. Malheureusement ses yeux devenaient lourds et son corps exigeait déjà le repos. S'il était encore capable de tenir la conversation, ce n'était que motivé par l'idée qu'à l'Aube, Tibérius lui serait arraché par le Destin et la guerre. Dormez ici cette nuit, soyons un couple jusqu'aux premières lueurs du jour, qu'en dites vous ? Nos amis voulaient organiser une dernière bacchanale mais... J'aurais plutôt envie de rester avec vous. Nous pourrions sortir nous acheter à manger et nous enfermer ici toute la nuit. Je n'imaginais pas la chose autrement. La porte est fermée, personne n'aura idée de venir nous chercher ici et je n'ai pas le désir de fuir votre étreinte. Assura-t-il, s'accrocha plus encore au torse de son amant, embrassant la peau salée et inspirant ce parfum musqué. Il sourit contre lui - se laissa emporter par l'idée que cela pouvait être une habitude, qu'ils pourraient bien vivre ainsi et n'avoir pas à craindre le monde extérieur et les lois qui les souhaitaient morts pour cet hérésie. Il ignorait même où elle se trouvait - cette insulte à Dieu - alors qu'il n'avait rien fait de plus que de tomber amoureux. Et puis cela nous permettra de fêter votre diplôme durement acquis... Il laissa échapper un petit rire, glissant dans le sommeil pour n'en ressortir qu'une heure après - réitérant les caresses sur son amant et découvrant d'autres pratiques avec une forme de timidité. Il n'eut pas l'occasion de plus fêter le diplôme. Quand il se réveilla la troisième fois, il constata que l'aube était déjà présente. Se levant, il s'habilla sans bruit et assis sur le lit il sentit seulement la main de Tiberius autour de sa hanche, lui tordant le ventre à l'idée que cette caresse sera la dernière. Il lui fallait être à nouveau le Comte de Suffolk, réalisant les devoirs qu'on attendait de lui, à commencer par le premier. Je rentre à Londres pour me marier. Dévoila-t-il aussi tôt qu'il prit la résolution. Elle fut accueillie par un simple silence. Le bras disparut de sa taille et il se leva pour quitter la pièce sans un dernier adieu. the end. |
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