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Les Chroniques de Londres
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La robe noire de madame X

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Message() / Lun 11 Juil - 11:24
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La robe noir de Madame X

Jane Macartney se tenait droite sur la légère estrade située au centre du petit salon de la modiste alors que cette dernière, l’illustre madame Bauchamp que le tout Londres lui avait recommandé, tournait autour de sa personne pour en prendre des mesures. La jeune fille de Cap de Bonne-Espérance releva légèrement la robe d’un satin d’un noir profond qui glissait lentement le long de sa poitrine, n’étant pas encore ajustée à sa personne. La robe était en effet encore trop grande, large aux épaules. Cependant c’était une tenue aussi élégante qu’elle était riche, parée en tout lieu de rubans et de plissures. Il était évident qu’une fois la chevelure de la jeune fille élégamment coiffée et sa poitrine parée d’un luxueux collier, cette robe révèlerait toute sa beauté lors d’une grande festivité.


« Ma bonne ? Pensez-vous que père apprécierait cette robe ? »


D’une main, elle caressa le doux satin de la robe, semblant se perdre dans les rêveries de toutes les belles aventures qui pourraient lui arriver lorsqu’elle la porterait. Elle pensa aux regards d’admiration et de respects qui se poseraient sur sa personne lorsqu’elle entrerait dans la salle de bal pour la première fois, à l’intérêt que chaque célibataire intéressant porterait sur elle. Elle avait fait une promesse à son père après tout, elle devait à présent tout faire pour s’y tenir. Puis soudainement son expression rêveuse se changea en une moue boudeuse. Une crainte lui traversa l’esprit.


« Je crains qu’il ne la juge trop adulte et luxueuse pour mon jeune âge mais, ne serait-elle pas adapté pour ma première saison ? Ah… »


Alors que la question de la jeune fille se muait en un soupire, la bonne releva la tête pour observer sa maitresse. La vieille dame avait été installée dans un fauteuil par la modiste et attendait depuis tout ce temps en observant le déballage d’accessoires qui étaient offerts là à la vue du client, caressant les gants de velours, et ceux en satin aux couleurs si diverses, les blancs de lait caillé, les roses, les bleus et tous ceux à la pâleur d’une tendresse infinie…


« Petite princesse, je n’y connais pas grand-chose à la mode-moi vous savez bien ! Mais cette robe est très chic, oui très chic ! »


Jane Macartney hocha la tête, elle savait bien que sa vieille et tendre bonne n’était pas l’experte de la mode londonienne qu’il lui fallait mais un compliment de sa personne était toujours réconfortant pour la jeune miss. Alors que la modiste s’éloignait, son regard se perdit un instant sur l’une des décorations qui ornaient la porte de ce lieu, s’amusa des figures taillées dans le marre de deux femmes riantes, à la gorge nue et renversée. Il n’y avait bien qu’en Europe qu’on pouvait observer de telles choses.


Soudainement, la cloche sonnant un mouvement de la porte d’entrée de la boutique se fit entendre et Jane Macartney se tourna pour apercevoir qui donc venait d’entrer dans la boutique lorsque la voix de la modiste se fit entendre.


« Lady Seymour ! Bienvenue ! Oh je vous prie de m’excuser mylady mais, j’ai malencontreusement fait une erreur dans mon agenda et une cliente se trouve déjà dans le salon… »


Jane Macartney se tourna alors vers sa modiste et haussa les épaules, plus amusée qu’autre chose par cette situation. Très vite, la modiste passa sa tête dans le salon, semblant très embarrassée par son erreur.


« Miss Macartney, cela vous dérange-t-il si une autre cliente attend dans le salon tandis que je finis votre robe. »


« Aucun, cela me fera de la compagnie et un conseil sur cette robe. »



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Arielle Percy
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Message() / Jeu 21 Juil - 11:10
Arielle Percy


"Never fully dress without a smile"

See the dress, but focus on the woman - Vera Wang


Un rendez vous chez la modiste. Voila quelque chose que j'avais clairement oublié. Qui avais pris ce rendez vous ? Étais ce moi ? Pour quelle occasion ? Quelle robe ?  Observant mère avec un air empli de curiosité, j'attendais une réponse, mon livre à la main. Je n'étais pas une demoiselle des plus coquettes, cela était désormais de grande notoriété dans la famille. Je me contentais de robes simples, les remettais assez souvent, bien que je m'assure de ne pas remettre la même deux fois de suite pour un événement mondain. Quant aux bijoux....on pouvait les compter sur les doigts de mes deux mains, ce qui faisait que j'allais aux événements mondains avec des bijoux que me prêtait ma mère. Les bijoux de la famille. Aussi, avoir un rendez vous avec la modiste. Moi ? La dernière fois que j'ai eu ce genre de chose fut peu avant la saison, quand, prise de trac j'avais eu rendez vous avec une amie chez la même modiste pour m'aider à me rassurer, elle qui avait déjà fait ses débuts.
Pourtant, mère fut plus que persuasive. Je ne savais pas pourquoi elle souhaitait m'éloigner de la maison. Pourquoi je devais partir cet après midi, sans Apolline qui plus est. Mais son argument, qui me surpris au plus haut point, fit malgré tout mouche.

« Ma chérie, je vous rappelle que nous sommes invités à dîner chez la Comtesse de Conisburg en présence de son neveu, le Comte de Northumberland. Une nouvelle toilette ne vous plairait donc pas pour cet événement ? »

J'avais blanchi, blêmi comme une idiote, avant de rougir comme la dernière des idiote. Elle savait parfaitement mener son affaire cette femme. Elle avait l’œil sur tout et je ne devais pas être des plus discrète à afficher mon intérêt pour le Comte. Néanmoins, je n'aurais jamais pensé qu'elle validerait cet intérêt, accepterais un repas dans sa famille, accepterai un tel prétendant. Soit la tante de celui ci fut plus que persuasive, soit elle a fini par accepter l'idée que l'amour était plus important que le titre. Saisissant l'opportunité, je me levais, avec autant de dignité et de calme que je pouvais, acquiesçant lentement à sa remarque avant d’interpeller ma femme de chambre, lui demander d'aller chercher mon manteau pour notre rendez vous chez la modiste. Il ne fallut pas plus de cinq minutes pour quitter la demeure familiale inconsciente de laisser mon amie dans un piège grossier fomenté par ma mère pour la présenter à un certain marquis. Et ma chère maman...qui souriais avec un air entendu... les débutantes laissaient bien trop leur sentiments prendre le dessus pour être si facilement manipulable. Heureusement qu'elle veillait à leurs intérêts...

Dans la voiture des Seymour, je voyageais pour ma part vers la modiste, me demandant ce que je pourrais choisir comme robe. Visiblement mère attendait de moi que j'ai une robe neuve pour le dîner chez les Conisburg, ce qui signifiait qu'elle prenait le Comte pour un prétendant sérieux et que je devais me montrer à mon avantage. Discutant quelque peu de la situation avec ma douce Joséphine, ma femme de chambre bien aimée. Elle me conseilla de son mieux, comme toujours, me laissant descendre de l'attelage avec l'esprit bien plus clair que précédemment alors que j'entrais dans la boutique de la modiste, faisant tinter le carillon, observant les quelques robes en exposition, les tissus proprement exposé, les ruban et les dentelles. A mon habitude, j'observe tout cela, pensant bien plus à la couleur qui conviendrait à ma jeune sœur ou a mon amie, aux dentelles et ruban qui révélerais leurs beauté qu'a moi même. Il faudrait encore une fois que Mme Beauchamps fasse des miracles sur ma personne. Rapidement la modiste nous rejoins, venant de la partie de la boutique ou elle travaille, m'indiquant qu'une autre demoiselle est déjà présente et qu'il me faudrait attendre...soit c'était cela, soit mère avait vraiment fait en sorte de me garder loin de la maison. Que manigançait elle ?
Souriant à la modiste, acquiesçant lentement à ses propos, j'étais prête à patienter, calmement. Proposer de revenir une prochaine fois, ferais à tout le moins que mère serait mécontente et vu ses bonnes dispositions en vue du Comte... Ce n'étais pas dans mon intérêt.
Entendant la dame demander à la demoiselle en salle de préparation si elle était gênée par la présence d'une autre demoiselle, j'entrais avec grâce, saluant d'un signe de tête altier la jeune demoiselle que je ne connaissais pas et n'avais jamais vu auparavant, bien que j'eu retenu son nom.

« Merci de votre gentillesse Miss Macartney. Permettez que je me présente. Lady Arielle Seymour. C'est un plaisir de faire votre accointance. »

Allant m'installer un peu plus loin sur l'un des divans mis à disposition, laissant ma femme de chambre et chaperonne s'installer sur un siège à l'écart, là ou étais sa place selon la bonne société. J'observais la demoiselle, son choix de couleur et continuez de sourire doucement.

« Préparez vous votre entrée dans le monde Miss Macartney ? Je ne crois pas avoir eu le plaisir de vous croiser lors des différents événements mondains de la saison. »

Nouveau sourire via le miroir pour cette demoiselle qui semblait des plus jeune.

« Cette couleur pêche est certainement une couleur qui illuminera votre teint, Madame Beauchamps est une fée qui sait faire briller chaque débutante. »

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Message() / Mer 3 Aoû - 17:03
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La robe noir de Madame X

« En effet il ne me semble pas encore avoir eu le plaisir de partager une discussion avec vous, Lady Seymour. C’est donc un immense plaisir pour moi que de faire votre connaissance. » La salua-t-elle.


Se tournant à présent vers la jeune dame à la flamboyante chevelure rousse qui venait de se présenter chez la modiste en cet instant, à présent installée dans un des confortables sofas présents dans le salon d’essayage, Jane Macartney s’inclina poliment ou du moins aussi poliment qu’il était possible en se tenant vêtue d’une robe d’essayage dont le tissu était par endroit bien trop lâche. Si les deux n’avaient jamais eu le plaisir de partager une discussion avec la Lady Seymour, ce nom n’était cependant pas complètement inconnu à la jeune Jane. Lady Stauton mère avait en effet mentionné un Lord Seymour comme ayant quelques saisons plus tôt été vivement emmouraché de son enfant, un homme avait-elle décrit comme doté d’un titre de duc et d’une fortune conséquente. Jane Macartney cependant, doutait fortement qu’une telle chose soit véridique. Ces deux affirmations ne pouvaient assurément vivre en coexistence comme deux choses vraies. Car si Miss Stauton avait eu le plaisir de recevoir les affections d’un Lord Seymour ce dernier n’était sûrement ni duc ni fortuné, et que si ce dernier était en effet un aussi bon partit il n’aurait jamais posé un regard sur cette dernière.


Mais à la vision de la jeune Lady face à elle, Jane Macarntey penchait plutôt pour la deuxième possibilité. Car de quelques années son ainée lui semblait-il, Lady Seymour avait toute l’apparence d’une convenable et élégante jeune femme. La tenue droite, le menton haut et le regard perçant d’intelligence était pour Miss Macartney, croyant fermement que l’apparence d’une personne était de fortes indications de son charactère, des marques d’une fille de bonne éducation et d’esprit.


« Je ne ferais mon entrée dans le monde que à la prochaine saison et s’il m’arrive parfois de participer à certaines soirées ce n’est que pour accompagner miss Stauton dont le père est un frère de voyage de mon père. »


Alors que la jeune Lady Seymour prodiguait ses conseils concernant la couleur de la toilette qui devrait être la plus appropriée pour les débuts de Jane Macartney dans le monde, cette dernière ne pouvait s’empêcher de se montrer hésitante. Elle se tourna de nouveau pour observer son reflet dans la glace et releva le menton en essayant de s’imaginer coiffée avec plus de charme et parée des exotiques bijoux qui étaient souvent siens, de peindre dans son esprit l’apparence qui serait la sienne une fois dans le monde. Mais rien qu’elle ne puisse imaginer, même la plus positive des pensées, ne semblait assez pour la contenter. Passant son doigt sur la dentelle du col, il fut convenu dans son esprit que quelque chose manquait définitivement à cette robe.


« Pardonnez mon manque d’enthousiasme pour cette couleur Madame Beauchamps, je ne souhaiterais offenser vos talents. Simplement l’habitude des tissus aux couleurs si vives et chatoyantes venant des colonies indiennes de notre grand empire m’a rendu plus… »


Elle chercha un instant le mot convenable.


« Moins sensible à la beauté que nous offre les tissus Anglais. »


Jane Macartney n’était point d’une très grande coquetterie et la large majorité de sa garde-robe actuelle était composée de robes à la simplicité très élégante, bien que toujours de très bonne facture et où se glissaient souvent de subtils échos au pays lointain étant le siens. Mais la jeune fille savait aussi l’importance de l’apparence pour une jeune femme de sa naissance, comme cela était même central afin d’obtenir un mariage avantageux.


Et à sa pensée intérieure que l’apparence d’une personne puisse révéler un penchant particulier de son corps et de son esprit, il lui semblait qu’il en allait de même pour le vêtement d’un être. N’était-il pas commun pour tous que de croiser une jeune fille prétendant à un élégant mariage que la mère, comme pour masquer un manque cruel de beauté et d’esprit, avait cachée sous un épais amoncellement de rubans et de dentelles au point que la pauvre chose semblait porter sur elle l’ensemble de la boutique de la modiste. C’était pour cette raison que Jane Macartney se refusait à simplement s’habiller comme toute jeune fille anglaise. Elle ne l’était pas, avait grandit depuis l’âge de la raison loin de la campagne pluvieuse du vieux continent, et n’éprouvait de cela aucune honte. C’est en poussant les frontières de l’empire que son père, simple petit bourgeois, avait petit à petit obtenu des titres de noblesses toujours plus important jusqu’à celui de comte et fait la noblesse comme la richesse du nom de Macartney. Et ce sont ces même frotnières que Jane Macartney souhaitait porter avec fierté.


« Madame Beauchamps, n’auriez-vous pas en votre possession des tissus puisant inspiration dans la grandeur de l’empire ? Des choses nous provenant des Indes, des comptoirs de la mer jaune ou bien de l’Afrique ? »



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Arielle Percy
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Message() / Mer 17 Aoû - 0:43
Arielle Percy


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Des salutations, quoi de plus normal en cet instant ou nous nous rencontrions pour la première fois ? La demoiselle m’étais totalement inconnue. Je ne l'avais, à ma connaissance, jamais rencontrée à aucun événements et son nom de famille, bien qu'il me fut offert par la modiste ne me disait que peu de chose. Nous ne pouvions connaître tout Londres après tout. Pourtant, je la saluais d'un signe de tête altier et poli alors qu'elle en faisait de même dans cette ébauche de robe d’où les fils semblaient voleter allégrement, promesse de dentelles et autres ajouts qui transformerait ce simple morceau de tissus en œuvre d'art.

Il me faudrait faire preuve de patience. La modiste avait besoin de temps pour que sa magie opère que la robe simple devienne digne d'une princesse et que la jeune fille qui la porterait s'en retrouve illuminée. N'étais ce pas ce qui lui étais arrivée à elle même ? Sa robe de débutante, faite par cette même modiste lui avait valu les compliment de leurs souveraine, faisant d'elle et de son amie des trophées que bon nombre de célibataires avaient convoité durant la saison. Sans grand succès que ce soit pour elle qui voulait une personne intelligente et qui la voit pour qui elle est plutôt qu'un trophée. Sans compter que le tableau d'amour et de confiance que lui ont offert ses parents durant son enfance n'aident pas à accepter autre chose qu'un mariage d'amour. Surtout quand on à le titre et la fortune comme c'était son cas. Pour son amie, c'était différent, elle avait subit de lourdes épreuves durant cette saison qui avaient fait qu'elle devait prendre un peu plus de temps pour trouver chaussure à son pieds. Mais je n'avais nul doute qu'elle finirait par se marier correctement tout comme toute demoiselle de Londres. Du moins, j'avais cette utopie que tout serait bien dans le meilleur des mondes pour tout le monde.

Écoutant avec attention les paroles de la demoiselle qui ferait, je l'apprenais ainsi, son entrée dans le monde lors de la prochaine saison à venir, j'acquiesçais lentement à ses paroles. Je n'avais aucune idée de qui était miss Stauton, nous étions tellement de débutantes et de demoiselles ayant déjà fait leur entrée dans le monde depuis quelques saisons déjà qu'il était impossible de toutes se connaître, mais soit, je me contentais ainsi de sourire aimablement.

« Ma jeune sœur fera son entrée l'année prochaine également. J'espère qu'elle vous sera prospère à toutes deux. J'ai moi même fait mon entrée dans le monde cette année. »

Repoussant délicatement une mèche qui avait glissée sur mon épaule, je gardait mon air altier, mais noble, cet air de jeune femme délicate mais qui connais sa place dans le monde, sa réputation de Rubis de la saison, référence à ses cheveux roux et l'appréciation de la Reine à son égard, des messieurs l'ayant courtisée, de son amitié qui laisse à supposer bien des choses avec le Prince de Prusse ou de son entrée rapide dans le Shining Girl. Oui, je savais, que j'était une débutante des plus prometteuse et que plusieurs mères n'attendaient qu'une seule et unique chose. Mon mariage, pour que je ne soit plus sur le marché et que certains messieurs s’intéressent à leur propre progéniture. Mais pour être sincère, peu m'importe tout cela. Je voulais simplement être moi et être heureuse. Quant au rumeurs...et bien qu'elles court, cela occupera la haute société oisive qui n'a que cela pour s'amuser.

Néanmoins, je me montrais prodigue de conseil et de gentillesse. Oui, le pêche était une couleur qui irait au teint de la demoiselle et serait parfaite pour une débutante. Mais à voir sa moue septique, elle se demandait si elle aimait vraiment cette couleur ou non. La laissant réfléchir, se mirer, s'observer, elle finit par hausser très subtilement un sourcil. Cette demoiselle avait donc grandit aux Indes. Voila qui était une chose intéressante, néanmoins à la vue de son regard emplit de jugement vers le tissus, je compris immédiatement qu'elle n'avait pas fait la transition entre l'empire britannique et le Royaume Uni. Observant ainsi la modiste sourire avec délicatesse et professionnalisme, je la laissais donner son avis sur le tissus et sur le tissus face à ce qui pouvait se faire aux Indes. Je ne connaissais pas ce pays, n'en avait qu'entendu parler et lu à son sujet, ce qui, vous en conviendrez, n'en fait pas un sujet sur lequel je pourrais me permettre de disserter.
Pourtant lorsqu'elle demanda si la modiste avait quelques tenues rappelant les colonies je ne pu m’empêcher d'intervenir, ne serais ce que pour un conseil.

« Si je puis me permettre, les tissus en provenance des colonies sont souvent de magnifique couleurs très vive, qui sont plutôt réservée aux femmes déjà mariée. Bien que ce soit malheureux une tenue clair ou pastel rappellera votre innocence et votre disposition au mariage. Du moins à Londres, mais je ne doute pas que ce soit différent aux Indes. »

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Message() / Mar 6 Sep - 10:20
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La robe noir de Madame X

« J’ai hâte, alors, d’avoir le plaisir de rencontrer votre jeune sœur lors des premières soirées de notre saison. »


Ce n’était peut-être pas grand-chose mais pour Miss Macartney qui depuis son arrivée à Londres souffrait d’une terrible solitude peut habituel pour elle qui avait toujours vécu comme le centre de l’attention, la pensée de faire son entrée dans la bonne société au côté d’un nom connu était rassurant. Et Lady Seymour semblait une jeune fille tout à fait charmante et pleine d’esprit, avec un peu de chance sa jeune sœur serait de tempérament semblable et pourrait être pour Jane Macartney une agréable compagnie durant la saison.


Lady Seymour en serait-elle aussi, voilà une intéressante question qui traversa aussi l’esprit de Miss Macartney. Ce n’était le genre de chose dont elle pouvait discuter ainsi avec cette jeune femme qui lui était encore inconnue mais, Jane le savait bien, elle ne se priverait pas de se renseigner sur le statut romantique de Lady Seymour une fois de retour de la modiste. Sûrement Lady Stauton aurait-elle les réponses à ces questions.


« Je suivrais alors votre conseil Lady Seymour, vous qui avez une plus grande expérience de la cour. Pardonnez mes lacunes je vous prie mais, je découvre à peine Londres et n’ait pas le plaisir comme votre jeune sœur d’avoir une figure de conseil tel que vous devez l’être pour elle. »


Il était évident que pour Jane Macartney, dont le charactère était si affirmé depuis même avant le tendre âge de la raison qu’on se demandait parfois si elle avait été véritablement un jour été un enfant, avouer ce genre de lacune n’était pas chose facile. C’était même une chose qu’elle ressentait avec grande honte, ce qui chez la jeune fille ne se traduisait non pas par des larmoiement et pleurnicheries comme bien des camarades de son âge mais, par une affreuse colère envers sa personne. Elle qui posait à tous ceux l’entourant une certaine exigence de qualité de l’esprit et de la conduite, ne pouvait décemment pas se laisser elle-même aller à de tels écarts des critères dictés par sa propre personne.


Mais si Miss Macartney se sentait affreusement honteuse de ses lacunes, elle savait aussi qu’il lui fallait les reconnaitre la tête haute si elle ne voulait pas les répéter. C’était une leçon que lui avait appris très jeune son père. Une seule chose diffère l’idiot de l’imbécile profond, le premier ne sait pas ou ne comprends pas, mais le second ne sait pas mais est persuadé d’avoir raison.


« J’aimerais pouvoir partager avec vous un savoir des us et coutumes vestimentaires de la bonne société des Indes mais, je n’ai malheureusement jamais eu le plaisir de m’y rendre. C’est à Cap de Bonne-Espérance, à la pointe nord de l’Afrique, que j’ai eu le plaisir de grandir. »


Mais avant que Jane Macartney ne puisse continuer d’exposer sa situation à Lady Seymour, la modiste était de retour dans la pièce des essayages avec les bras chargés de tissus colorés et aux motifs divers tels que la jeune fille les appréciait tant. Bien qu’une mine boudeuse apparaisse aux coins de ses lèvres, comme une goutte d’eau s’échappant du pot de la contenance des émotions de la jeune Miss, Jane Macartney s’était fait une idée. Elle suivrait les conseils d’une autre et ferait taire son propre ego pour cette fois.


Ainsi, Jane Macartney se tourna vers la pauvre modiste et baissa la tête dans un mouvement d’excuse.


« Pardonnez-moi de vous faire vous agiter ainsi, je vais finalement suivre le conseil de Lady Seymour et porter du pêche. »


La modiste lui offrit un sourire en retour et ne sembla pas prendre en ombrage le changement d’idée de la jeune fille, sûrement avait-elle l’habitude que ses clientes ne parviennent à se décider sur une seule idée.


« Vous avez bien raison Miss Macartney que de suivre les conseils de Lady Seymour, le rubis de cette saison ne peut que vous prodiguer d’excellentes recommandations pour votre première saison. »


Alors Jane Macartney se tourna vers Lady Seymour et haussa un sourcil de surprise. Mais alors qu’elle y pensait plus en profondeur, la surprise fut très vite dissipée car il lui semblait tout à fait entrevoir les raisons pour lesquelles Lady Seymour avait obtenu ce titre. La jeune femme avait en effet pour elle une très agréable apparence, le visage charmant et le maintien élégant, et une chevelure d’un roux flamboyant qui rappelait tout de la pierre précieuse. Mais surtout, Jane discernait chez Lady Seymour un très bon caractère que la reine avait sûrement souhaité mettre à l’honneur et en faire un modèle pour toutes les jeunes filles de la bonne société.


« Ainsi donc vous étiez le rubis de cette saison, pardonnez-moi de ne vous avoir reconnu ! C’est un honneur pour moi que de recevoir vos conseils, j’espère qu’ils m’offriront une saison aussi favorable que la vôtre. »


Jane Macartney lui offrit alors un doux sourire qui se voulait très amical. Lady Seymour pouvait peut-être se révéler à l’avenirs comme une bonne compagne, voilà qui serait une amie charmante et pleine d’esprit il lui semblait.


« Miss Macartney, il ne me reste que quelques détails et vous serez enfin libérée ! »


Finie par annoncer la modiste, ayant abandonnée les tissus exotiques pour reprendre la robe pêche sur Jane. La jeune fille se regarda de nouveau dans le miroir et tenta de s’imaginer au bal dans cette robe, bien sûr l’innocence du pêche ne correspondait pas exactement à son charactère mais il était évident que la couleur lui allait très bien au teint. Peut être que ce serait bon après tout…


« Très bien… Ce sera fabuleux en effet. »



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Message() / Ven 23 Sep - 15:22
Arielle Percy


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Des mots qui avaient autant de connotations que de vide. Quoi de plus normal que ceux ci lorsque l'on s'adresser à une personne inconnue mais d'un certain rang. Après tout, le nom de Seymour était relativement connu que ce soit pour les faits politiques et juridique de son père, le Duc de Gloucester ou pour les mondanités et la réputation de dragon de la société qu'avait réussi à gagner sa mère. Après tout n'était elle pas l'une des mères les plus féroces de Londres ? Cherchant toujours le meilleur parti que ce soit pour sa fille ou son aîné, l'héritier du titre ducal ?
Pourtant, la jeune rousse acquiesça dans un sourire, aimable, gardant sa posture droite, ses mains délicatement posée sur ses genoux, ses chevilles croisés sous son siège en délicate et pure Lady qu'elle était censé être et qu'elle été à n'en point douter.

Il était vrai à y réfléchir, que la saison prochaine aménerait un certain lot de changement. Que ce soit pour le renouvellement des débutantes qui se présenterons à sa majesté la Reine Charlotte, que par le statut que prendrons plusieurs des débutantes suite à cette saison. Après tout, si les choses continuée de se passer tel qu'elle le pensée, n'abandonnerait elle pas son titre de Lady à sa jeune sœur, jusqu'ici appelée Miss pour devenir Lady Arielle Percy, Comtesse de Northumberland ? Non, elle ne voulait pas y penser, pas même une seconde. Elle savait trop combien son cœur pouvait s'emballer et ses joues rosirent à l'idée même. Aussi, se composa t elle un sourire tandis que la demoiselle lui offrait des remerciement qu'elle trouvait trop guindé et quelque peu obséquieux. Mais n'étions nous pas à Londres ou le paraître se confrontais régulièrement à l'être ? Accentuant son sourire de politesse et de courtoisie la jeune femme observa la modiste faisant quelques aller et venue tout en répondant.

« vous êtes trop aimable Lady Macartney, mais vous me portez trop de crédit. Je n'ai appris tout cela qu'en faisant moi même mon entrée de le monde sous les conseil avisé de ma mère la Duchesse de Gloucester. Je ne doute pas qu'elle saura tout aussi bien guider ma sœur que moi même sur le chemin de la société et du mariage. »

Avouer qu'elle n'était pas au fait de la société était, soit de la naïveté, soit une demande silencieuse d'aide. Car ce ne pouvait être qu'une demande de pardon, pas avec les mots et les tournures de phrases qu'utilisaient la demoiselle. Pourtant, elle ne voulait pas tomber dans le panneau. Lui dire que ce n'était ou qu'elle lui offrirait son aide. Elle préférait de loin lui dire qu'elle avait elle même appris durant sa saison. Après tout, n'avait elle pas, avec un peu trop d'entrain failli se mettre en situation difficile à la garden party s'étant déroulé quelques jours avant le début de cette saison ? Fort heureusement sa mère avait veillée à ses intérêt.

Néanmoins, elle lui avait tout de même offert quelques conseil sur les couleurs, qui, si elles étaient trop pastel au goût de la future débutante, seraient néanmoins parfait pour ceux ci. Les couleurs vivent étant réservé aux femme marié qui avaient un peu perdue de leur innocence suite à leurs noces. Lui offrant ainsi ces conseils, parlant des indes, elle fut surprise d'entendre que la demoiselle aux boucles blondes venaient d'Afrique et non d'Orient. Acquiesçant légèrement, elle observa la modiste jouant de rubans aux couleurs délicates.

« Je vous prie d'accepter mes excuses pour cette supposition erroné. Notre bon roi, Dieu le bénisse étant empereur des Indes j'avais supposé votre origine. Je n'en reste pas moins curieuse de ce lieu ou vous avez grandi. J'espère que vous accepterez de m'en parler plus avant. Malheureusement, je n'ai jamais quitté nos contrées que pour l’Écosse ou la France. »

Finissant par valider la couleur pèche, ce qui, quoiqu'on puisse en dire, satisfaisait quelque peu la jeune rousse, bien qu'elle se serait passer du commentaire de la modiste. Elle n'avait aucun prestige à être le rubis comme sa mère l'appelait. Un surnom stupide qui n'existait pas vraiment mais étant l'une des seules à avoir eu un commentaire de la reine, étant particulièrement bien vue et dans le Shining Girl quand le diamant de cette saison n'y étais pas . Lançant un regard rapide à la modiste, lui signifiant qu'elle n'avait pas apprécié ce rappel de sa notoriété, elle reporta son attention sur la future débutante qui la complimenta de nouveau, forçant un nouveau sourire de politesse.

« Ce n'est qu'un titre inventé. Seul le diamant compte dans la saison et je n'ai pas meilleure goût qu'une autre. Néanmoins je vous souhaite, comme à chaque demoiselle une saison des plus favorables à vos souhaits. »

Nouveau sourire aimable tandis que la modiste termine rapidement son ouvrage, la demoiselle semblant toujours quelque peu incertaine sur la couleur. Mais il fallait bien suivre les coutumes des débutantes pour attirer un mari et montrer son innocence. Chose qui révoltait toujours autant la rousse, mais qui s'y pliait, non tant pour faire plaisir à sa mère que pour éviter les disputes.

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Message() / Dim 25 Sep - 14:06
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Jane Macartney aurait voulu offrir une réponse polie à Lady Seymour mais la seule chose qu’elle réussit à exprimer fut un sourire amer, son cœur pincé par une pointe de jalousie à la mention du soutient et conseil avisé qu’avait été la Duchesse de Gloucester durant l’entrée de Lady Seymour. Une part d’elle ne pouvait s’empêcher d’être envieuse de cette situation, bien plus confortable que la sienne chez les Stauton.


Ce n’était pas vraiment qu’elle enviait à Lady Seymour le fait d’avoir une mère puis ce que, ayant toujours grandit dans l’absence d’une figure maternelle, Jane Macartney s’était faite de vivre de cette manière et n’en éprouvait donc pas un manque. Oh, plus jeune oui elle avait pleuré de ne pas avoir comme les autres enfants de bras pour la câliner et la bercer mais très vite ce manque l’avait endurcie et rendu plus adulte. Si toute fois il restait en Jane Macartney une tristesse de n’avoir jamais eu de mère, alors jamais elle n’aurait se l’avouer et encore moins l’avouer à quelqu’un d’autres. Non, si Miss Macartney enviait Lady Seymour, c’était simplement d’avoir quelqu’un pour l’accompagner dans sa saison et la conseiller, elle qui n’aurait jamais des Stauton un tel soutient. Oh, elle priait chaque soit que son père puisse rentrer et l’accompagner durant son entrée dans le monde ?


« J’espère avoir ce plaisir, Cap de Bonne-Espérance est une terre magnifique. Vous me parlerez en échange de la France, je n’ai moi-même jamais eu le plaisir de connaitre de ces terres autre chose que le port où mon bateau à fait escale au retour de l’Afrique. »


Voilà bien un lieu que Jane Macartney désirait absolument découvrir, ayant au cours de ces derniers mois auprès de la famille Stauton eu plusieurs fois eu le plaisir d’entendre dans leurs discussions la beauté de la Méditerranée. Ces derniers possédant un cousin dans cette région et avait quelque fois eu le plaisir d’y séjourner.


« Vous êtes bien humble Lady Seymour, j’espère avoir comme vous la chance d’être comparée à une pierre précieuse durant ma saison. Le rubis brille après tout avec autant d’éclat que le diamant, il a simplement plus de couleur. »


Elle offrit à la jeune femme un dernier sourire avant de sentir la modiste s’éloigner de son ouvrage, ses outils entre ses mains. Dans le miroir, Jane Macartney pouvait observer le reflet de son apparence dans la fameuse robe pêche qui bien que de toute beauté ne semblait pas véritablement refléter le tempérament de Miss Macarntey. Bien que comprenant le besoin de ne pas causer de scandale lors de sa première saison, elle doutait que le pêche de cette robe ne puisse longtemps tenir la masquerade.


« Votre robe prendra une semaine Miss Macartney. »


La modiste lui annonça en penchant la tête.


« Très bien, très bien.. Cette robe sera magnifique voilà qui est certains. Vous aviez raison dès le départ, le pêche était une excellente couleur je vous prie de m’excuser de ne vous avoir immédiatement écoutée. »


Alors que cette dernière prononçait de longues paroles de remerciements à la modiste, un large et amical sourire apparût sur son visage pour cacher le fait que ces mots n’étaient pas tout à fait exacts sans être véritablement un mensonge. Non, ceci était en tout point éloigné du mensonge, une chose mauvaise et révélatrice d’un esprit de peu d’élégance. Les conventions de politesses de la noblesse anglaise demandaient simplement que, avec parcimonie bien entendu, certaines vérités soient gardées pour soi-même afin de ne pas se froisser avec l’ensemble de la bonne société. Jane Macartney se tourna vers la modiste et pris doucement les mains de cette dernière entre les siennes. Mieux valait en effet ne pas provoquer la colère de la modiste la plus appréciée du tout Londres si elle voulait que sa première saison soit une réussite, surtout pour une stupide histoire de couleur.


Après avoir finis de remercier la modiste, Jane Macartney se retira finalement derrière le paravent afin de retirer la première ébauche de cette fameuse robe pêche et permettre à cette dernière d’être terminée, décorée de l’ensemble des nœuds et des rubans qui feraient son charme final.


Laissant sa bonne la rejoindre derrière le paravent, Jane Macartney se changea pour la simple et légère robe de jour estivale crème dans laquelle elle était arrivée. Alors que sa bonne remettait en place sa chevelure en deux tresses simplement relevées le long de son crâne, miss Macarntey remis à ses poignets les quelques fins bracelets d’or que son père lui avait offert avant son départ en Angleterre et écouta avec plaisir le traitement de ses derniers contre ses poignets. Et la chose touchant finalement à sa fin, la jeune Miss sortie enfin de derrière le paravent.


« Lady Seymour, ce fut un enchantement que de vous rencontrer. »


Jane Macartney finit de remettre son chapeau et salua une dernière fois Lady Seymour.


« J’espère avoir de nouveau ce plaisir avant la fin de la saison et ce sera sinon avec joie que je viendrais vous saluer à la prochaine saison, vous et votre jeune sœur bien sûr. »
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