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Les Chroniques de Londres
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Mon amie, ma confidente, ma soeur...

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Anonymous
Invité


Message() / Ven 23 Sep - 0:30
Invité

A w. @Arya Harrington

12 Juillet 1818


Ma très chère Arya,


Voilà longtemps que je ne t’ai pas écrit, même si l’envie ne m’a pas quitté. J’imagine que notre belle Angleterre se porte toujours à merveille et que la fin de la saison apaise un peu le cœur de Londres. Le pavé doit être aussi usé que mes doigts après des nuits de travail, quoique cela me semble encore trop faible comme comparaison. Il y a une telle effervescence durant ces mois que cela donnerait le tournis à n’importe qui, même les ivrognes n’ont pas de tels hauts le cœur !
L’humidité de ma maison me manque, sans oublier les éternelles complaintes des clientes insatisfaites ; le tissu ne semble pas d’assez bonne qualité, l’ourlet n’est pas bien fait, la couleur paraît trop terne, tout est possible avec ces capricieuses. Je les entends presque piailler rien qu’en écrivant ses lignes, c’est dire à quel point cela est incrusté dans mon esprit en dépit de la distance. Il faut dire que j’ai été à bonne école auprès de ta marâtre...

Il me tarde de retrouver l’ambiance feutrée de la boutique et cette odeur singulière qui se dégage au petit matin… Il suffit d’y songer un instant pour que ceci ne m’inspire que nostalgie. Nos moments, nos conversations, tous ces petits instants passés à tes côtés figure également sur cette liste déjà trop longue de ce qui n’est pas présent pendant ce voyage. Amandine me dit que notre séjour touche à sa fin et j’espère que c’est bien le cas ! Je suis lasse de Paris, d’autant que je me retourne à chaque pas que je fais. Je crains de retrouver quelques fantômes du passé à l’angle d’une rue, mais c’est stupide n’est-ce-pas ?

Malgré ce souci viscéral, j’ai eu le plaisir de voir des merveilles de la mode française. Les broderies étaient d’une finesse ! Sans oublier la notion du détail et ces perles qui ornaient les bustiers… C’était du génie ma chère. Du génie ! J’ai hâte de me remettre à l’ouvrage, bien que je devine tes remontrances concernant ma santé et la légèreté que j’ai à me nourrir quand le travail m’occupe. Je t’assure de faire attention, libre à toi de me croire cela dit.
Assez parler de moi et de mes peurs enfantines, parlons de toi, de ta vie, de tes émois !

Comment te portes-tu ? Ton était, a-t-il dissimulé quelques surprises ? Je me souviens de cet homme dont tu m’as parlé lors d’une entrevue et j’espère qu’il y a davantage de choses à dire sur cet inconnu avec les semaines qui ont filés. Qui est-il ? L’as-tu revu ? Est-ce un gentleman ? J’ai hâte de t’écouter t’épancher sur ce sujet, car je devine déjà une lueur dans tes yeux lorsque le moment viendra.

Le bonheur d’une amie est une des plus belles choses que j’ai eues à contempler et je ne souhaite qu’une vérité : que tu aies ta part comme toutes les autres ma chère Ary. Personne ne le mérite plus que toi.
Ta douceur évidente est un soleil sans pareil et je souhaite la retrouver bientôt. Il ne reste qu’une petite semaine avant le départ. Les retrouvailles arriveront bien assez vite, quoique cela paraisse toujours trop loin à mon goût.


Avec toute mon affection,
l'Aiguille
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Elea Leveson-Gower
Elea Leveson-Gower
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Date d'inscription : 07/01/2021


Message() / Ven 23 Sep - 13:35
Elea Leveson-Gower

Londres, 15 Juillet 1818
Kensington

Ma très chère @Marlène F. Beauchamp,

Je ne peux te dire combien te lire me fait plaisir et j'espère que ce courrier te trouvera avant ton départ.
Tu es partie si précipitamment après le bal de la Comtesse que je me suis retrouvée comme perdue... Au matin lorsque je suis venue frapper à ta porte, celle-ci était fermée à double tour avec rien d'autre que ce pli que tu avais laissé à mon attention m'informant de ton départ pour la France. Cette lettre est la première que je reçois de toi depuis , j'espère que tu me pardonneras donc mon émoi. Je craignais que l'élégance de Paris ou les splendeurs Versailles ne t'aient définitivement détournée de moi.

Londres est une perpétuelle découverte pour moi et me change grandement de L.H ! Tout est si vivant ici. Si bouillonnant ! J'ai beau être là depuis plusieurs mois à présent, dès que je mets le nez dehors je ne peux m'empêcher de poser mes yeux partout. Parfois, j'ai la sensation que toute cette grandeur me dépasse quelque peu et que parcourir les rues me serait plus aisé avec toi, mais je me fais à toute cette effervescence que je trouve grisante.
Un incendie a cependant ravagé un marché couvert qui a été inauguré au mois de juin. Par chance, personne de la Maison C. n'y était mais cette tragédie a fait de nombreux morts et d'innombrables blessés. Je pouvais apercevoir l'immense nuage de fumée jusqu'à Kensington !

Je ne peux t'exprimer combien je suis heureuse et soulagée de savoir que tu me reviendras bientôt. J'ai grand besoin de mon amie... J'ai toujours eu besoin de toi mais dernièrement, cela est devenu plus vrai encore et tu mets précisément le doigt sur ce sujet si délicat qui m'a rendue si désireuse de ton épaule...
Je ne peux malheureusement t'en dire plus ici car je ne peux risquer de coucher tout cela sur le papier. Tu comprendras pourquoi lorsque je serai libre de tout te raconter.
Mais tu avais raison Marlène... Le visage qu'il m'a montré n'était pas le sien... Pas vraiment du moins... Et pourtant, malgré ses mensonges, malgré la réalité de la situation, je l'aime tellement... De tout mon cœur. Je ne pensais même pas qu'éprouver une telle chose était possible...
Je brûle de t'en dire plus et j'ai très hâte de te serrer dans mes bras. Je t'en prie fais moi envoyer chercher dès tu seras de retour !

Avec toute mon affection,


Arya





_________________________________


   
Can you hear me echoing ?
Here comes a wave meant to wash me away
A tide that is taking me under
Swallowing sand, left with nothing to say
My voice drowned out in the thunder
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Invité
Anonymous
Invité


Message() / Sam 24 Sep - 23:40
Invité

A w. @Arya Harrington

18 Juillet 1818


Ma douce Arya,

Je ne saurai trouver les mots pour m’excuser de ce départ. Armandine m’a pressé plus que d’ordinaire cette fois-ci et j’ai été bercé par mon désir de retrouver Percy au détour d’un moment à Paris. Pardonne-moi de cette disparition soudaine, je ne causerais plus une telle peine à ton coeur au risque de m’en vouloir indéfiniment.
Notre bon Paris ne saurait me garde loin de Londres. Si il s’agit de ma terre d’origine, l’Angleterre est bien plus importante que cette filiation dont je n’ai plus rien à faire. Londres est gage de liberté, de loisirs et de créativité, aussi ne puis-je rester loin d’elle éternellement. Lorsque tu parcourras ses lignes, je serais à demeure sûrement… Nous avons pressé notre retour pour cause d’un afflux de commande démesuré. Il est temps de retourner à l’ouvrage et de te retrouver, ainsi que le pavé de cette capitale enchanteresse.

Je me plais à t’imaginer dans ce décor et j’espère que tu as pu profiter des fêtes malgré les exigences de la Comtesse. Quant au marché, j’ai eu vent de l’incident. Le mal est partout, de même que la tristesse et je plains ceux qui ont perdu des proches lors de cet accident. Il n’y a pas de plus grand chagrin que d’être ainsi priver des siens… Paix à ses âmes qui ont durement souffert dans les flammes.

Ainsi donc, le prince conserve un vice ? Cette nouvelle m’attriste autant qu’elle attise une curiosité de plus en plus vorace. Il avait donc des secrets ? Rien de trop grave j’espère ! Sinon j’userais de mon aiguille la plus pointue à son encontre.

J’ai tant de questions qui me viennent ma chère que je meurs d’impatience de pouvoir converser en ta compagnie. Garde donc tous les mots en bouche plutôt que de les écrire ! Tu me les diras bien assez tôt.
L’amour est une belle fantaisie. Je te souhaite que cet émoi ne soit ni vain, ni mensonger. Il n’y a rien de plus pénible qu’un coeur brisé et crois-moi que les déconvenues amoureuses sont nombreuses, j’en entends tous les jours dans la boutique.

Viens me trouver au soir du 19. Je t’attendrais, bougie à la main, un brin de fil au coin des lèvres, comme d’habitude…
Pousse la porte et sermonne moi comme autrefois. Ensuite nous boirons en parlant de tes histoires et de l’absence des miennes. Nous peindrons le monde à notre image sous couvert de la discrétion des murs de l’échoppe afin de se retrouver comme il se doit.

Ma sœur m’a tant manqué.

l'Aiguille
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