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Les Chroniques de Londres
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I was afraid of love (Ft Arielle)

Aidan Percy
Aidan Percy
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Message() / Dim 5 Juin - 21:56
Aidan Percy
I was afraid of love @Arielle Seymour


Il n'avait pas fallu longtemps après ma discussion avec Bernice pour que je décide de me rendre au manoir Seymour. L'audience avait été arrangée entre les deux maitresses de maison. J'avais le droit de la voir. Enfin.

Je crois que je n'avais plus eu peur de la sorte depuis l'annonce de la maladie de Collin.

Dire que nous nous étions vus quelques heures auparavant. Pourquoi ne lui avais-je pas proposé de l'accompagner? Pourquoi ne m'étais-je pas proposé pour cette tâche ? J'avais joué les ours vexés comme d'habitude, face à son jugement sur ma personne. J'avais cru qu'elle était comme les autres, mais que nenni. J'avais eu une forte douleur au centre de ma poitrine quand j'eus appris ce qui lui était arrivé. Et moi, comme un idiot, j'avais fait l'autruche au lieu de demander audience plus rapidement. Je me cachais derrière la situation de ma tante. Mais après tout, elle aussi, j'avais eu peur de la perdre. Ma seule famille.

Mon seul véritable soutien.

J'appréhendais bien évidemment à sa réaction. Lady Seymour risquait d'être vexée, pire, elle ne voudrait peut-être pas croiser mon regard à nouveau. J'étais obnubilé par elle malgré moi. Nos quelques rencontres passaient souvent dans mon esprit. Et ce bal...Je n'avais pas eu le temps de danser en sa compagnie, mais découvrir qui était ce soleil...J'y avais pensé nuit et jour. Pourquoi? Je n'en savais rien.

Mon rang me tourmentait. Mon statut me tourmentait. Bernice avait du se plier en quatre pour que sa grâce accepte que je rencontre sa fille une énième fois. C'est vrai qu'elle ne me portait pas dans son coeur. J'avais du la choquer, lors que de ma dernière audience. Cependant, ce fut elle qui m'accueillit dans le petit salon où j'avais été reçu la première fois.

"Installez-vous Lord Percy. Je dois vous parler en premier lieu, avant que ma fille ne descende."

Comme un enfant, je m'installais en face d'elle.

"Votre tante m'a bien relatée vos exploits et a particulièrement insisté sur vos bons rapports avec les Tottenham. Elle m'a aussi fait part de votre inquiétude, concernant Arielle. Malgré votre réputation, je pense que ma fille a de bons rapports avec votre personne. Alors, ne me décevez pas.


- Je vous en fais la promesse, votre grâce. J'essaierais de vous démontrer que votre indulgence n'est pas vaine.

La porte s'ouvre, je me lève. Lady Arielle fait alors son entrée. Je ne peux m'empêcher de l'observer avec une mine légèrement inquiète. Est-il raisonnable qu'elle se lève de la sorte? Je n'ai pas laissé Bernice se lever très souvent, après les incidents. Je m'incline alors, tandis que sa grâce va s'installer plus loin. Nous laissant ainsi un peu plus d'intimité.

- Lady Arielle, je suis ravi de vous revoir. Comment vous portez-vous? dis-je avec toujours autant d'inquiétude dans la voix. Est-ce que mes mains tremblaient quelque peu? Evidemment.

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Arielle Percy
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Message() / Sam 11 Juin - 19:12
Arielle Percy


"How can I Love, When I'm afraid to fall ?"

You're not afraid to love, You're just afraid to not be loved


Un visiteur, voici le terme qui avait été utilisé par mère. Un visiteur souhaité prendre des mes nouvelles, chose en soit fort aimable et courtoise de sa part, mais j'étais tout de même surprise. Depuis des jours que je me terrais tel un animal blessé dans mes appartements, n'en sortant que pour le strict minimum, travaillant à ne pas augmenter la douleur de ma tête, les brûlures légères de ma peau. J'avais pris un peu d'air frais dans les jardins de notre demeure, lu quelque peu, aidé à arrangé la chambre ou l'on nous avait informé que Lady Apolline résiderait dorénavant. Des choses simples, qui ne demandaient pas trop d'action, de réflexion. Je m'étais même plongée dans la lecture d'un livre tout ce qu'il y a de plus couvert en apparence mais qui ouvrait la voie vers des idées que je trouvais avant-gardiste pour le moins, révolutionnaire presque pour d'autres. Mais cela m'avait plu, me laissant présager que oui, je pourrais m'entendre avec la personne m'ayant fait don de cet ouvrage.
Néanmoins, en ce jour, nous allions recevoir un visiteur. Une personne qui avait demandé à me voir et à être reçu de ma personne en particulier. C'était surprenant. Elinor était déjà venu me rendre visite peu après l'incident du marché et j'avais tant pleuré entre ses bras.

Néanmoins, suite à la demande de ma mère, j'avais fait l'effort de présentation souhaité. Joséphine avait travaillé mes cheveux de façon à ce que les mèches cache le pansement non loin de ma tempe, cascadant en boucle délicate sur mon épaule. Ma robe couleur gris pâle était parsemée de broderies rappelant des plumes tombant d'un paradis perdu. La tenue était en soit assez simple, mais jolie. J'avais cette idée de montrer à ce visiteur inconnu un phoenix sortant des cendres, d’où la couleur de la robe et des plumes brodées. C'était simple, mais plaisant. Notre majordome venant me chercher dans le petit salon privé se trouvant à l'étage pour m'avertir que ma mère et un monsieur m'attendait au salon, j'acquiesçais, fermant avec douceur mon livre pour rejoindre le salon des invités au rez de chaussée. Marchant à pas lent jusqu'à ce que l'on m'ouvre les porte pour me laisser découvrir en plus de ma chère mère, Lord Aidan Percy, Comte de Northumberland. Voila une surprise qui était pour le moins agréable, bien que surprenante.

Lui offrant mon sourire le plus doux, empli de surprise et de joie, lui qui était, le seul des prétendants qui toquait à ma porte depuis le début de la saison à venir prendre des nouvelles. Et pourtant, nous ne nous connaissions que depuis fort peu de temps. M'approchant à pas lent, je l'invitais avec l'accord de ma mère à reprendre place alors que je m'installais avec douceur. Des biscuits et sablé étaient déjà installé sur la table basse et je n'avais aucun doute que mère avait fait commander du thé. Devant la question du Comte je ne pu qu'accentuer mon sourire.

« Je me porte à ravir, je vous remercie de vous inquiéter de ma condition. Comment se porte la Comtesse de Conisburg ? J'ai cru comprendre qu'elle se trouvée elle aussi au marché. Vous avez dû être si inquiet. Mais que me vaut le plaisir de votre visite ? »

Tant de questions. Trop peut être, mais il était normal de demander des nouvelles de sa tante, femme qui m'avait semblé gentille lorsque je l'avais rencontrée. Quant au pourquoi de sa visite...c'était à mon sens la base de la politesse, sachant que je ne recevais pas de prétendant ces derniers jours et qu'il avait vraiment du faire quelque chose de significatif pour que mère accepte de recevoir cet homme et de nous chaperonner.

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Message() / Lun 20 Juin - 21:48
Aidan Percy
I was afraid of love @Arielle Seymour

Il est vrai que je ne paraissais pas comme quelqu'un d'extrêmement compatissant. Pire, je paraissais parfois un peu antipathique. Cependant, mes proches savaient ma profonde nature et aussi la raison de mes comportements. Mon enfance, la guerre, la mort de Collin. Tout tendait à penser qu'il n'y avait qu'une carapace vide de sentiments et un homme bien plus froid que les plus hautes terres de notre pays. Pourtant, dans cette carapace, il y avait un coeur et une âme. Un enfant qui s'inquiétait pour celle qu'il considérait comme sa mère. Un adolescent qui ressentait de l'anxiété à l'idée de perdre sa muse.

L'arrivée de Lady Seymour fut...époustouflante. Je ne pouvais le nier. Sa robe et sa coiffure lui donnait l'air d'un phoenix renaissant du chaos. Elle ne semblait pas avoir tant souffert de ses blessures, mais je ressentais bien que cela en était autrement. J'avais vu ce que Bernice avait souffert. J'avais entendu ses cris, vu ses grimaces de douleurs quand je m'efforçais de changer ses pansements avec délicatesse. Cet évènement, cet incendie...il avait donné la mort à de nombreuses personnes tout en enlevant certaines facultés à d'autres. Mes yeux ne pouvaient la quitter, je sentais mon souffle s'accélérer quelque peu. Etait-ce le stress de cet entretien ou autre chose? En tout cas, bien que je faisais bonne figure, je me sentais vulnérable.

Très vulnérable.

La lady me fit signe de m'installer. Je la remerciais, avant de la questionner sur son état. Question à laquelle elle répondit simplement. Elle s'inquiétât très rapidement de l'état de Bernice.

" En effet. Elle a encore de nombreuses blessures qui peinent à cicatriser, malheureusement. Mais, les médecins sont confiants. Elle devrait reprendre les affaires et sa recherche d'épouse pour ma personne prochainement. Ce n'est pas ça qui va l'arrêter. Vous connaissez les mères. Rien ne les arrête.

Je glissais une pointe d'humour et un rire timide sur la fin de mes paroles. Je n'aimais pas être trop fataliste, même si...j'avais peur pour elle. Après m'être assuré qu'elle ait ce qu'il faut en terme de thé, je continuais alors.

- Je suis ici...pour être sûr que tout va bien pour vous. Je voulais par ailleurs m'excuser de ne pas avoir été à votre...chevet ces derniers jours. Je me suis inquiété pour vous, Lady Arielle.

Je marquais un temps en baissant le regard, les joues rougissant légèrement malgré moi. Ma mine était troublée par ces aveux. Je n'osais la regarder en face. Cela ne me ressemblait pas. Pas du tout même.

- Sa grâce et la Comtesse de Conisburg ont discuté de vous et moi. De notre dernier entretien et de quelque chose d'autre. Je n'en sais point plus. Tout ce que je peux dire, Lady Arielle, c'est que...

Je perdais mes mots. Je n'étais pas doué pour ce genre de chose. Vraiment pas.

- Enfin passons. Je suis content de voir que vous vous portez bien. Cela me rassure. Est-ce que...le livre vous a plu?

Parler de littérature serait plus facile pour moi. Bien plus facile que de parler de la chaleur qui envahissait mon corps et de ce coeur qui je sentais, risquait d'exploser ma poitrine.


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Message() / Jeu 23 Juin - 23:36
Arielle Percy


"How can I Love, When I'm afraid to fall ?"

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Un regard trouble, tremblant d'émotion contenu, c'est ce que je pouvais apercevoir dans les pupilles bleu océan du Comte qui semblait avoir bien des difficultés à les détourner de ma personne. Me pensait il perdue à jamais ? Grande brûlée ne pouvant plus souffrir le regard de quiconque, devant cacher sa misère sous un voile jusqu'à la fin de ses jours ? Je savais qu'il y avait eu des personnes dans ce cas. Ayant été gravement brûlé au visage, ayant perdu la vue et devant caché le minois auparavant si délicat sous le voile sombre de la honte et de la déchéance. Mais j'avais eu la chance de ne pas être de ceux ci. J'avais eu la chance de ne m'en sentir qu'avec une blessure légère au crane et quelques brûlures superficielles.

Aussi, installée sur le divan, non loin du Comte, mais à une distance raisonnable au vue des convenances, je lui souriais. Tentais de me montrer aimable, de toujours tourner mon visage de cette façon qu'il ne puisse remarquer le pansement subtilement dissimulé sous les mèches de mes cheveux. Je ne voulais pas qu'on me voit faible, qu'on me plaigne. Bien trop de personne avait perdu bien plus que moi, pour qu'on puisse se laisser émouvoir par une simple blessure qui ne laissera aucune trace de sa présence. Déroutant ainsi rapidement les questions possible sur mon état de santé par les politesses habituelle, je retournais la question sur la Comtesse de Conisburg, une dame qui m'avait semblé fort charmante pour le peu que nous avions échangé lors de cette rencontre pour le moins fortuite au musée.

Je fus ravie d'apprendre que, malgré quelques brûlures plus douloureuses que d'autres, elle allait mieux et sa façon d'annoncer qu'elle allait à nouveau se lancer sur le marché des noces pour son neveu, me fit me stopper un instant, haussant les sourcils d'étonnement et de surprise. Avait il sincèrement dit cela ? Avait il réellement parlé avec tant d'honnêteté ? J'en restée cois quelques secondes, alors que du coin de l’œil je voyais ma mère avoir les yeux qui s'arrondissent de surprise face au propos du comte. Surtout ne pas rire, mais je ne pu retenir un léger sourire amusé, quelque peu touché par son rire de jeune homme qui semblait ne pas vraiment savoir ce qu'il racontait. S'était il donc tant inquiété que cela de ma personne ?

Laissant le thé nous arriver et offrant une tasse de ce breuvage qui, selon ma mère pouvait soigner toutes les peines j'offrais une tasse au comte, rosissant quelque peu lors que nos doigts s’effleuraient quand je lui tendait sa tasse. Une sorte de tension s’installait, peut être l'idée qu'il soit réellement inquiet pour moi ? Il me le confirma par ailleurs sans détour, ce qui n'aida pas mes joues à reprendre une teinte naturelle. Je me vis dans l'obligation de sortir mon éventail, m’éventant légèrement cherchant à cacher mon émois derrière les dessins délicat d'oiseaux sur font de toile grises couverte de fleur.

« C'est fort aimable de votre part Lord Percy, mais il n'était pas nécessaire de vous inquiéter outre mesure, pas plus qu'être à mon chevet. Qu'aurait on dit si cela s'était produit ? Je n'ose y songer. »

Prude. Chaste. Titrée. Tout ce que l'on attendait de moi et que je ressortais en quelques mots devant un prétendant qui aurai pu tambouriner à la porte pour prendre de mes nouvelles et une mère qui semble ravie de ma réponse. Mais de nouveau il partait sur des choses qui étaient...particulière. De nouveau, il m'annonçait que l'on avait parlé de moi et plus précisément d'un nous qui m'avait certainement échappé, me faisant battre stupidement des paupières alors que j'observais le comte continuais comme si de rien n'était.

Je n'avais pu faire autrement qu'observer ma mère, l'interrogeant du regard sur ce qui avait été dit, discuté, prévu et celle ci...semblait fort peu goûter le fait que l'on parle ainsi de ce qu'elle ai pu entendre avec la Comtesse.

« Lord Percy, ce que votre tante et moi même avons pu échanger n'est en aucun cas fait pour alimenter vos conversations. Néanmoins puisque vous avez allumé un brasier il va me falloir l'éteindre. J'ai consenti à ce que Monsieur le Comte vienne vous saluer et puisse reprendre sa cour. Mais je me demande si l'inhalation des fumées ne m'aurai pas fait tourner la tête et fait prendre une décision déraisonnable. »

D'un regard aussi froid et prédateur qu'un serpent, non, qu'un dragon mère observa le Comte. Comme pour s'assurer qu'ils s'étaient bien entendu. Un autre faux pas, une autre parole mal amenée et il se verrait remercié de sa visite sans possibilité d'en effectuer de nouvelles.

Pourtant, je n'étais pas satisfaite. Il avait laissait sa phrase en suspens et je n'étais pas le genre de demoiselle à laisser les choses traîner. Oubliant littéralement ce livre dont il me parlait, je lui posait la question sans détour.

« Que pouvez vous me dire Lord Percy ? Vous avez laissé votre phrase en suspens et je serai des plus ravie d'en entendre la finalité. »

un nouveau sourire, aimable mais résolu. Je n'aimais pas, qu'on me laisse dans le flou ou qu'on me laisse sur ma fin, comme un livre dont la dernière page aurait été arrachée.

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Message() / Dim 26 Juin - 13:46
Aidan Percy
I was afraid of love @Arielle Seymour

Tante Bernice me le disait souvent; j’avais tendance à oublier les convenances quand mes sentiments étaient perturbés. Ce qui expliquait pourquoi la plupart des mères avaient du mal avec ma personne. Outre ma réputation bien sûr, mon caractère n’était pas des gentils jeunes gens faisant des courbettes et des flatteries. J’étais plutôt direct en vérité.

Après quelques mots autour de ses blessures et de celles de ma tante, les yeux de la rousse s’arrondissent. Ai-je dit quelque chose de mal? Je me contente de rire et je vois son sourire apparaitre. Son si beau sourire…Reprends toi Aidan!

Mais lorsque nos doigts s’effleurent, nous sommes aussi rouge l’un que l’autre. Nous ne pouvions nous dévier et c’est rapidement que la jeune femme ouvrit son éventail. Je ne peux m’empêcher de mordiller ma lèvre à sa réponse. Je ne sais plus ce que je dis véritablement. Mes émotions s’en mêlent.

Puis je ne peux m’empêcher de dériver sur la conversation précédente de sa grâce et ma tante, avant d’entendre des mots de sa grâce me ramenant à la réalité. J’adresse alors un regard à celle qui vient de m’interrompre.

- Vous avez raison, votre grâce. Les émotions me perdent à mon devoir. Pardonnez-moi. Et vous avez raison, Lady Seymour, qu’aurai pensé les gens si un homme comme moi restait bien trop à vos côtés.

Cependant, Lady Arielle n’en perd une miette et me reprend sur mes premiers mots. Alors, plongeant mon regard à nouveau dans le sien, je finis par prononcer ces mots.

- Je peux vous dire que la lune n’était pas aussi brillante que quand elle savait que le soleil reviendrait le lendemain matin.

Une métaphore pour lui dire que cette cour n’avait aucune ambition amicale et que la pensée de cette visite m’avait rendu plus heureux que je ne l’aurais pensé.

J’en profite pour boire une gorgée de thé par courtoisie. Mon regard ne peut la quitter. Je finis par reprendre.

- J’allais oublier. Je vous ai ammené un présent.

Je sens que la duchesse doit encore rouler des yeux derrière moi, mais tant pis. Je lui tendais alors une petite boite de bois vernis. À l’intérieur, un petit bijoux en forme de soleil, contenant à l’intérieur une petite montre.

- Il appartenait à ma grand-mère paternelle. Je pensai que cela pourrait vous faire plaisir.

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Arielle Percy
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Message() / Lun 27 Juin - 14:04
Arielle Percy


"How can I Love, When I'm afraid to fall ?"

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Je ne comprenais pas l'attitude du comte. Lui avec qui j'avais, jusqu'ici eu des discussions, des échanges de tête et d'esprit, jouant sur comment montrer à l'autre la supériorité de notre esprit, voilà qu'il était affable, nerveux, se perdait dans ses mots, parlait à tort et a travers. Ce n'était pas le comte que j'avais connu jusqu'ici et pourtant, n'étais ce pas là, le masque de la société qui glissait doucement de son visage pour me laisser entrevoir le réel comte ?
Je l'observais, avec une curiosité mêlée de tendresse. Cet homme que je ne connaissais que fort peu au final, ne l'ayant vu que deux fois, trois si l'on comptait ce bal masqué ou nous n'avions fait que nous observer de loin, n'échangeant aucun mot derrière ces masques et costumes. Pourtant, il y avait eu une sorte de connexion et tout tendait à prouver qu'elle était réelle. De nos discussions enflammées sur l'art à nos points de vues, qui, si je les avaient jugé un peu vite la fois précédente, perdue dans mon orgueil m'avait semblé bien plus clair au repos de mon esprit.
Le comte, je le découvrais ne savait comment faire la cours convenablement à une dame et cela n'avait rien a voir avec le titre de noblesse de mon père, j'en étais certaine. Il ne savait pas comment aborder le beau sexe, comment jouer de ses charmes. Il était un homme un peu brut, un peu trop franc qui ne savait tourner en de belles paroles et soieries les mots qui sortaient de cœur et de son esprit.
Pourtant, sa langue fourcha ou du moins ses mots offrirent une réalité, trop crue pour les mondanités de notre société, pour la bienséance de la noblesse et si j'en fus surprise, j'en étais aussi curieuse. Néanmoins, ce n'était point là le genre d'écart que ma mère laissa passer et elle remis les chose au clair rapidement, de sa voix douce mais ferme. Un dragon. J'aimais profondément cette femme, qui, je le savais, n'avait au final que les meilleurs intentions et intérêts pour moi. Pourtant, nos points de vues divergé régulièrement et alors que le comte présenté ses excuses, parlant d'émotions, reprenant mes mots, je haussais quelque peu les sourcils.

« Vous êtes tout pardonné Lord Percy. Néanmoins, il aurai été inconvenant que tout homme soit à mon chevet, pas vous en particulier. Quant à l'idée que nous puissions nous côtoyer bien trop au goûts de certains... »

J'observais un instant ma mère, qui de retour à sa broderie ne manquait pas une miette. Pourtant j'attendais presque un assentiment de sa personne pour ces mots que j'allais prononcer.

« ...Sachez que je ne prête point attention à l'avis de ceux ci. Le seigneur à dit, tu ne jugera point et je trouve votre compagnie fort agréable. »

J'avais en quelque sorte clôturé ce sujet à mon sens. Mère n'avait pas réagit plus que nécessaire, bien qu'elle n'apprécie pas que je dise tout haut que je ne me plie pas aux avis de la société, elle le savait et j'avais fait de mon mieux pour formuler mon propos de la façon la plus polie possible. Après tout, elle avait accepté que le comte revienne me voir, c'est qu'elle aussi, acceptée de remettre en question son jugement de sa personne. Pourtant une question resté en suspens, celle de cette phrase qu'il avait laissé en suspens et qu'il compléta.
C'était...une métaphore, un jeu sur le soleil et la lune dont j'avais dû parler à ma mère qui s'interrogeait un peu trop sur le livre que le comte m'avait offert. Je lui avait dépeint l'histoire de deux astres séparé par la vie mais qui s'aimaient de loin et ne se trouvaient réuni qu'en de rare occasion. Sa fibre romantique avait été touché, tout comme celle de ma sœur et je devais a présent cacher le livre de peur qu'elles aillent lire son contenu et trouve tout autre chose. Pourtant, à l'évocation de ces astres. Je restais un instant silencieuse, sentant mes joues rougir à cette déclaration dissimulée de ses sentiments.
C'était une chose étrange sachant que nous ne nous connaissions que depuis peu, mais j'avais entendu parler de ces personnes qui avaient un coup de foudre amoureux et si je ne l'avais pas eu, je ne pouvais nier ressentir quelque chose. Une chose douce et délicate, teinté de la peur de la voir disparaître brutalement tel le baron de Cheshire dont le souvenir continué de faire se contracter mon cœur de jeune fille. Néanmoins, touchée par ces mots, voyant ma mère elle même sourire d'une façon tendre, je souris.

« Tout comme le soleil s'enflamme a l'aube et au crépuscule dans l'attente d'entrapercevoir, le temps d'un bref instant l'astre lunaire. »

Je n'osais le regarder dans les yeux. Je n'avais pas su exprimer ce que je souhaitais, du moins, je n'en avais pas l'impression. Comprendrait il que j'insinuais que sa visite me rendait heureuse ? Qu'avant que ce dramatique incident ne se produise je me réjouissais à l'idée de recevoir cette invitation à dîner dans la demeure de la comtesse de Conisburg ?

Me plongeant dans ma tasse de thé pour chercher à faire disparaître la timidité soudaine que je ressentais je pris le temps, d'avaler une gorgée, puis deux avant de reposer dans un bruit délicat de porcelaine la tasse dans sa soucoupe. J'avais repris assez de contenance pour continuer cette conversation quant il sorti de sa poche une petite boite. Si l'idée d'un nouveau présent farfelue vit rouler rapidement les yeux de ma mère, qui était une adepte des bouquets de fleurs ou des friandises, j'étais pour ma part ravis du présent, consciente néanmoins qu'un second présent, aussi couteux, ne pouvait que signifier une chose. Une cours sérieuse et appuyée.
Ouvrant délicatement le couverte de la petite boite laquée, je fus aussi surprise que ravi de découvrir à l’intérieur un petit bijou délicat. Une montre s'attachant au ceinture des dames dont la forme rappelé un soleil qui sûrement été retravaillé pour l'occasion, car la coïncidence était trop forte et qui pourtant, rappelé cette montre qu'il observait à chaque moment ou la gêne ou l'agacement semblait le saisir.

« Je ne peux accepter un tel présent milord. C'est un bijou de famille, vous ne devriez pas l'offrir ainsi à une simple débutante. »

refermant doucement le boîtier je le tendit vers le comte, rougissante de refuser ainsi son présent.

« Vous me voyez néanmoins fort touchée par votre attention, mais un tel bijou serai bien plus approprié à la future comtesse de Northumberland. »

Mon cœur battait il la chamade ? Sans aucun doute. Car alors même que je prononçais ces mots, je comprenais que c'était ce qu'il tentait de faire. Qu'il avait des intention d'épousailles sincères. Mais, bien que j’apprécie le comte, je ne le connaissais pas assez pour cela. Puis il y avait le prince, qui, même si il me semblait être bien plus un ami qu'un prétendant convenait mieux à ma mère...Croisant le regard du comte je me sentais troublé en cet instant et posait le temps d'une seconde ma main sur ma tempe, pas encore pleinement remise de ma blessure.

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Message() / Jeu 30 Juin - 20:59
Aidan Percy
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Etait-ce juste moi ou une tension était plus que palpable? Nous rougissions chacun notre tour, nous nous perdions dans nos mots (enfin surtout moi). J'avais l'impression de revoir Collin et Lizzie il y a de cela quelques années. Mon frère était un poète, bien plus que moi. Nombreuses étaient les jeunes dames à attendre sa visite ou plutôt l'espérer. L'ancien Compte de Nothumberland avait presque la réputation d'un prince tellement sa galanterie et son charme faisaient soupirer les plus strictes des mères. Mais, son coeur n'avait qu'une vérité: Lizzie Tottenham. Un amour d'enfance qui avait bien failli se concrétiser. Collin dépensait sans compter pour avoir ne serait-ce qu'un regard et un sourire de sa tendre rousse. Au bal, ils étaient les plus beaux qu'on eut pu voir.

Je me souviens encore du jour où il lui avait fait sa demande. Son sourire, ses états d'âmes. Il avait prié sa mère pour faire affiner sa bague en émeraude, afin qu'elle sied à la Lady. Dire que je revenais de l'armée pour quelques jours et voilà que mon frère me parlait à longueur de journée de ce mariage, des enfants qu'il rêvait d'avoir. Je ne l'enviais pas à l'époque. L'amour ne m'intéressait pas. Je me contentais de l'amour de mon pays.

Et puis, il y avait eu ce bal masqué. Cette princesse de l'aube grandissante qui avait capturé mon regard de par son âme somptueuse. Oui, Lady Arielle Seymour était certes d'une grande beauté, mais son âme...C'était autre chose. Je n'étais pas comme ces lords a vouloir une femme trophée à mes cotés. Non, je rêvais d'une épouse qui ne se contenterai non pas seulement de me faire des descendants, mais aussi de m'accompagner dans mon périple jusqu'à la chambre des Lords. De faire valoir mes idées, de m'étonner par sa perspicacité, son tempérament.

Il est vrai que j'avais longtemps hésité à accepter la proposition des Tottenham et comme mon ainé, en épouser une. Angelica m'avait même suggéré cette idée, voulant éviter la saison. Cependant, le destin en avait décidé autrement et à présent, je tenais ce bijou entre mes mains, afin d'avoir ne serait-ce qu'un sourire de la Lady.

« Quant à l'idée que nous puissions nous côtoyer bien trop au goûts de certains...Sachez que je ne prête point attention à l'avis de ceux ci. Le seigneur à dit, tu ne jugera point et je trouve votre compagnie fort agréable. »

Mes joues rougissent. Ca y est. Je tente de me concentrer sur ma montre, mais c'est impossible. Il est là la première Lady qui m'affirme apprécier ma compagnie.

- Je...Hem. Je vous remercie Lady Seymour. Véritablement.

Nous finissons rouges tout les deux quand les métaphores s'en viennent. Je souris. Encore.

- Je vois que mon livre vous a plu finalement.

Bien que ce n'était pas le centre de cet ouvrage, j'appréciais ses mots. Faisant rouler ma chevalière entre mes doigts, je l'observe ouvrir la boite. Cependant, elle le referme en rougissant tout autant, refusant mon présent. Alors que j'allais rétorquer, la montre entre les mains, elle dépose sa main sur sa tempe. Mes sourcils se froncent, mes yeux dévient et je vois le pansement à travers sa chevelure. Je dépose alors le coffret sur la table, le négligeant pour me pencher vers la demoiselle.

- Lady Arielle, avez-vous mal? Puis-je faire quelque chose pour vous aider à vous soulager?

Je sens sa grâce s'apprêter à bouger pour se rendre utile. Mon regard pourtant ne quitte pas celui de la Lady que j'apprêtais à demander en fiançailles. Mère dit souvent que la santé d'une jeune femme est plus importante que le reste, surtout quand on est son soupirant.




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I was afraid of love (Ft Arielle) Fb0a05c42a5573282a1c858707416eb422cf1c06
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Arielle Percy
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Message() / Sam 2 Juil - 22:00
Arielle Percy


"How can I Love, When I'm afraid to fall ?"

You're not afraid to love, You're just afraid to not be loved


L'avais je gêné ? Je n'avais pourtant pas chercher à le mettre mal à l'aise ou à le faire sentir mal. J'avais tout simplement cherchais à rassurer ce monsieur qui avait une certaine tendance à se déprécier. Chose que l'on pouvait certes comprendre quand on savait que depuis un certain temps déjà, le titre de comte bâtard lui collait à la peau. A croire qu'il avait choisi cette situation et ne la subissais pas, que tous ces gens bien nés, noble, titré étaient bien mieux que d'autres. Pourtant, il suffisait de peu pour être oublié ou anobli. Un cousin décédé sans héritier ? Vous voilà Comte, Duc ou Marquis et toute la bonne société viendra vous lécher les bottes, vous présentant leurs filles à marier dans l'espoir de profiter de votre statut alors qu'hier encore, homme sans titre vous n'étiez pas même un parti regardable.
J'avais toujours trouvé tout cela on ne peut plus triste et affligeant. J'avais certes la chance d'avoir plusieurs frères, permettant ainsi avec une certaine assurance de faire valoir le titre de mon père dans le cas où, Dieu nous en garde, Liam viendrait à nous quitter. Mais pour des personnes tel que ma pauvre Apolline, qui se retrouvait désormais orpheline, dans l'incertitude de sa condition alors que le titre de son défunt grand père était envoyé à on ne sait quel descendant...

C'était ce qui était arrivé à Lord Percy et il subissait depuis les foudres de la bonne société, les mères le trouvant peu recommandable, pas assez titré, traînant une trop lourde ombre derrière lui. Puis il y avait moi. La demoiselle qui avait été éduquée à penser par elle même par un père qui voulait que je sois apte à comprendre ce monde, par un frère qui me voyait presque comme une égale, du moins, avant la puberté et une mère qui me voulait un peu plus sotte bien qu'elle apprécie ma répartie et mon intelligence. J'avais appris qu'un homme ne se juge pas au titre qui pouvait être hérité, mais à sa valeur. C'était une chose que mon père m'avait dit peu avant mes débuts. Je me souviens de ses mots avec exactitude.

« Ma fille, rappelez vous d'une chose alors que vos débuts dans ce monde sont sur le point de commencer. Un titre peut etre transmis à n'importe quel homme. Mais n'importe quel homme n'est pas digne de son titre. Prenez garde à l'homme à qui vous pourriez offrir vos faveurs. Car le mariage prononcé vos destins seront à jamais lié. »

C'était un conseil que j'avais trouvé sage, une façon pour mon père, qui ne s'était en soit que peu occupé de mon éducation, laissant plutôt mère le faire, de me montrer qu'il m'aimait et porter une attention particulière à qui je pourrais épouser. Il était de ces hommes qui voulaient que leurs filles soient heureuse. Le confort de l'argent certainement, car ceux sans le sous ne peuvent se permettre ces scrupules et cherchent un parti fortuné. Néanmoins. J'avais été quelque peu touchée, par les joues rosissantes du comte au fait que j'annonce ouvertement trouvé sa compagnie agréable. Ce n'était point un scandale, tout au plus un compliment et si mère avait trouvé cela inconvenant elle l'aurai fait savoir sans l'ombre d'un doute. Pourtant, alors qu'il me remercie de mon compliment et que nous continuons sur les métaphores je souris, amusée.

Tout son être semblait étrange aujourd'hui, comme différent de l'homme que j'avais connu. Ce coté nerveux, ces rougissements, cette façon de jouer avec sa chevalière. A croire qu'il était mal à l'aise ou particulièrement nerveux, ce que je ne comprenais pas vraiment. Après tout, bien qu'il soit un de mes prétendant officiel et qu'il me courtise, il n'y avait pas de raison d'être à ce point nerveux, du moins, le pensais je avant qu'il ne me tente cette boite en laquelle reposais un bijou de famille que je dû refuser. Et si son regard semblait...amusé alors que j'annonçais que celui ci serait mieux avec la comtesse qu'il choisirait pour être son épouse. Je ne lui laissais pas le temps de me répondre ou d'avoir l'air contrit car ma tête me tournait légèrement et alors que j'amenais doucement ma main à ma tempe, alertant, autant le comte que ma mère, je tentais de sourire.

« Veuillez me pardonner Lord Percy, je ne suis pas encore tout à fait remise de ma visite au marché couvert. Je pense qu'il serait mieux que j'aille prendre un peu de repos , mais j'ai été ravie de votre venue. »

Offrant un sourire délicat au comte, je me levais doucement, sentant les vertiges continuait, je tendais la main vers ma mère qui accouru à mes cotés, prête à m'accompagner vers ma chambre, offrant pour sa part un sourire de politesse au comte.

« Winston va vous raccompagner Lord Percy. Merci encore pour votre visite des plus charmantes. »

Laissant ma mère m'aider à quitter la pièce, je ne me retournais pas vers le comte, gênée de lui montrer cette faiblesse, la laissant me conduire simplement à ma chambre alors que celui ci était certainement raccompagné par notre majordome. Une fois parvenu à mon lieu de repos je prenais place sur mon lit, alors que ma mère, cette femme pouvant se montrer aussi douce que l'agneau ou aussi effrayante qu'un dragon, me souriais doucement, elle même présentant encore quelques bleus et écorchure de notre mésaventure. Je lui souriais en retour, rassurante alors que Joséphine était partie me préparer un thé pour m'aider à faire passer le vertige et dormir.

« tout va bien mère, n'ayez crainte. »

« Vous devez prendre soin de vous ma chère fille. Je n'aurai peut être pas dû laisser le comte venir vous visiter. »

Souriant de nouveau j'offrais un léger non de la tête à celle ci.

« Non, cela m'a fait plaisir. De savoir que parmi ces messieurs qui vont et vienne en notre salon, certains s’inquiètent réellement pour moi. Je connais sa réputation mère, mais s'il vous plaît, laissez lui une chance. Il n'y à que lui et le prince qui se soient inquiété de mon état. »

Si la Duchesse préférée de fort loin le prince de Prusse comme prétendant à ma main, elle avait compris que le comte était aussi un prétendant que je considérais et alors qu'elle acquiesçais lentement, elle espérée secrètement que cela me permette de réaliser qu'un Prince valait bien mieux qu'un Comte.

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