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Les Chroniques de Londres
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My dearest friend ft. Arielle

Elinor Gilderstone
Elinor Gilderstone
Débutante
Rang sur le forum : Fondatrice
Emploi : Elle n'en a pas, si ce n'est ce rôle de débutante qui lui colle à la peau.
Messages : 311
Date d'inscription : 03/01/2021


Message() / Ven 1 Avr - 11:36
Elinor Gilderstone
My dearest friend
ft. @Arielle Seymour

"Mademoiselle, j'ai le regret d'annoncer qu'il est arrivé quelque chose à Lady Arielle Seymour..."

Et déjà le coeur s'était emballé dans la poitrine de la débutante à la mention de son amie la plus précieuse. La dernière édition de l'insolent journal entre les mains, Elinor avait assisté au brasier du marché couvert en quelques lignes. C'était au milieu des mots qu'elle avait cru entendre des cris, le crépitement des flammes et deviner les corps piétinés sous les pieds des survivants. Elle n'avait pourtant su prédire cette interruption de la part de sa suivante qui la regardait, le visage blême. Les pages encrées chutèrent au sol tandis que le diamant se dépêchait de courir s'emparer de sa cape.

- Mama, je vais voir Arielle.

Le pas se pressait encore et toujours alors que Frances surgissait déjà d'une pièce voisine. La dame tenait sa robe tandis que ses lèvres se pinçaient avec sévérité. Personne ne s'attendait à une telle tragédie de si bon matin, d'autant que les deux familles étaient proches depuis de nombreuses années. Les deux femmes avaient fait leurs débuts la même année et voilà que leurs enfants faisaient de même... Cette unité, qui résultait des incertitudes de la vie, était saisissante et cela n'avait cessé de rapprocher Comté et Duché.

- Oui, nous y allons, déclara la matriarche.

L'inquiétude se poursuivit tout au long du trajet. Le coeur battant se calqua presque sur les pas des chevaux tandis que Elinor regardait le paysage de la capitale défilé sous ses yeux bleus. Il y eut quelques oeillades avec sa génitrice, mais cette tension palpable ne fut apaiser qu'à l'instant même ou l'attelage s'arrêta non loin de la demeure ducale. Elinor s'empressa de quitter son assise sous un sermon de la part de sa mère pour franchir le perron dans une volée de jupons. Courir de la sorte n'était pas chose à faire !

- Je viens voir Lady Arielle, fit la benjamine des Gilderstone dans une respiration.

Le souffle court laissait transparaître un soucis monstre. Le majordome, décontenancé, dévisagea celle dont il connaissait le nom. Il demeura interdit avant d'entrouvrir la bouche bien qu'il ne sut quoi répondre dans l'instant. Les yeux azurées l'observèrent d'une lueur catastrophée.
On l'avait privé de nouvelles de ses frères et maintenant, celle qu'elle considérait telle une soeur de substitution, subissait un tourment qu'elle trouvait insupportable ? Les larmes montèrent dans le regard de la belle. Il fallait prendre son mal en patience. La bienséance le demandait, n'est-ce-pas ? Que ces codes étaient source de mensonges et d'épuisement. La brunette renifla à contrecœur avant de sentir les bras réconfortant de sa mère autour d'elle.  

- Lady Gilderstone, je... un moment je vous prie. Je dois m'enquérir de l'état de Lady Ellis et Lady Arielle afin de savoir si elles peuvent vous recevoir, précisa le serviteur alors que le reste du personnel compatissait à cette visite impromptue.
- Faites donc. Nous attendrons ici, assura la douairière.

Spectatrice de ce cérémonial insupportable, Elinor ravala son chagrin à grand peine. Logée contre la silhouette inébranlable qui la portait à bout de bras depuis plusieurs jours, elle se sentait creuse. Vide. Le néant l'appelait, à tel point qu'on pouvait penser que la pierre la plus délicate venait de sacrifier son éclat pour ceux qu'elle aimait. Seule la vision de la rouquine en bonne santé parviendrait à la ragaillardir, mais on lui demandait une fois de plus, une fois de trop, de rester sur le bas côté, comme avec l'absence de lettres d'Andrew.

Mais comment briller sans ses proches ? Comment s'épanouir seule ? Là était une question que la demoiselle ne s'était pas posée jusqu'ici...   
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Arielle Percy
Arielle Percy
Duchesse
Rang sur le forum : Administratrice
Emploi : Duchesse! Ce qui implique l'aide à la gestion du domaine et divers oeuvres de charités.
Messages : 1141
Date d'inscription : 05/01/2021


Message() / Mer 6 Avr - 12:11
Arielle Percy


"Love is friendship set on fire"



Les flammes, les feu qui consume tout, les cris et les pleurs, les morts, les corps inertes sur lesquels le monde marche, les figure de feu avançant lentement vers moi, les mains tendues prêtes à me saisir, à me faire leurs, à me  brûler, me réduire en cendre. J'entends le cri de ma mère m'appelant à l'aide, j'entends la voix douce et grave d'un mort qui me tends une main pour m'inviter dans cette danse mortelle qui me fera sienne et m’emmènera vers ce monde qui est désormais le sien. Puis son visage, son expression douce deviens un masque étrange alors que la chair fond, dévoilant lentement les os au dessous et que dans un cri à déchirer les cordes vocale que je me relève, transpirante, haletante, dans les draps entremêlé et humide de sueur de mon lit.

Un cauchemar. Un de plus. Cela faisait à peine deux jours que l'incendie était passé et si dès le lendemain on parlait de l'incendie qui avait ravagé le marché couvert, de l'horreur de la situation, des cris et autres, il avait fallut attendre ce matin pour que le journal publie officiellement les noms des morts,                     des disparu et de quelques blessé. Le nom Seymour avait bien évidemment été cité. Après tout, j'accompagnais le prince de Prusse. Mais pour être honnête, je n'en avais que faire. On pouvait bien parler de moi, me citer, faire preuve de ragot et de cancan. Je ne retenais qu'une chose. L'horreur et la mort si proche. J'avais, selon notre médecin, quelques brûlures superficielles. Rien que quelques bandages et baumes rafraîchissants ne pourraient soigner. Mais j'avais eu une vilaine blessure à la tête qu'il faudrait surveiller, bien que je n'en garderai aucune cicatrice et bien sur, j'avais ingurgité bien trop de fumée. Mon état avait été jugé préoccupant, bien que je ne sois pas en état critique ou que ma vie ne soit en danger. Pourtant, chose amusante s'il en est, notre famille en était ressorti bien plus soudée qu'elle ne l'était.

Mère avait elle aussi subi l'horreur du marché. Quelques brûlures, des ecchymoses, elle avait été repoussée vers la sortie assez rapidement et n'avait pu qu'assister à l'horreur depuis l’extérieur. Selon toute vraisemblance, j'avais été sortie par le Marquis de Berkeley, inconsciente et mère avait fait une crise, pensant qu'il nez ramenait que le corps sans vie de sa fille. Depuis, elle gardée tout comme moi le lit, veillée avec une ardeur des plus forte par mon père qui refusait de lâcher le chevet de l'amour de sa vie quant j'avais pour ma part la visite de chaque membre de la famille qui prenait son tour à mon chevet, bien que le premier que j’appelai à mon réveil fut Liam et qu'allongé ensemble dans mon lit, j'avais laissé éclater mes sanglots, empli de peur, de soulagement, d'horreur. Puis j'avais sombré à nouveau. Exténuée, choquée que j'étais. J'ouvrais les yeux de temps à autre, pour qu'on me change les bandages de mes bras ou de ma tête. Je prenais du porridge ou de la soupe. J'observais Ferdinand plongé dans sa lecture, Elizabeth brodant avec ferveur, me lançant parfois de petits sourire. Père était passé aussi, me donner des nouvelles de mère et poser un baiser sur mon front ceinturé de tissus blanc.

Ce n'est peut être pas tant, mais se sentir soutenue et aimée dans ces moments ou le cœur se serre, ou l'on pense qu'il ne pourra jamais cesser de souffrir était...une bénédiction. J'avais appris les noms des morts.Quelques personnes que je connaissait. Quelques inconnus. J'aurai pu en faire partie. Mais ce n'avait pas été le cas et j'en retenais qu'il me faudrait vivre, vivre pour tout ceux qui sont morts dans ce drame qui aurai pu m'emporter et qui, comparée à d'autres pauvres bougre, m'avait bien peu blessée.

C'était plongée dans ces pensées, observant le ciel de par ma fenêtre aux rideaux ouvert que l'on vint à toquer lentement à ma porte, l’entrouvrant. C'était Winston, notre fidèle majordome qui d'un sourire délicat m'informait de la présence des Gilderstone et de leur souhait insistant pour nous voir, mère et moi. Si je ne savais pas si mère accepterait de recevoir sa plus vieille amie, pour ma part, pour ma part, je demandais au majordome de faire montrer ma meilleure amie dans ma chambre. Je ne me sentais pas encore assez vive pour rejoindre le petit salon. Sortant néanmoins de mon lit, passant ma robe de chambre d'un beau bleu vert profond agrémenté de roses, m'installant dans le petit fauteuil prêt de la fenêtre. Je tentais de mettre un peu d'ordre dans ma coiffure jusqu'à ce que le bruit d'un petit poing sur  ma porte se fasse et que j'invite la personne  l'origine de celui ci à entrer.
Elinor était toujours aussi sublime, bien que l'anxiété marque ses traits. Bien sur, je tentais de sourire à mon amie, de la rassurer sur mon état, mais quand je la vis entrer, je ne put retenir ces larmes qui me montait aux yeux, ma lèvres qui se mit à trembler et je mis à pleurer, stupidement alors que mon amie passée la porte ne parvenant à dire plus que..

« Oh... Elinor... »

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Live by the sun, Love by the moon


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Arielle écrit en mediumseagreen
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