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Les Chroniques de Londres
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La messe est un échange d'amour [Libre]

Léopold Howley
Léopold Howley
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Message() / Dim 5 Déc - 13:56
Léopold Howley

La messe ou la mort
Dimanche, jour du seigneur. Voila qui reviens encore et encore, chaque semaine la même rengaine, ce besoin de réfléchir à ce que je vais présenter, à la parole de Dieu que je vais promouvoir. C'est bien souvent l'amour et la compassion que je tente de faire voir, mais il me faut aussi montrer qu'il est puissant et faire peur de par les commandements, les péchés et autres choses du genre qui permettent à ces personnes bien pensantes qui vivent dans les beaux quartiers ou je travaille d'avoir l'esprit tranquille et d'ouvrir leurs coffres pour offrir aux plus pauvres. C'est triste, mais c'est ainsi, le monde ne tourne qu'avec la menace et la peur. Dire que certains ont faim, on froid, ont peur, fait rire. On nous parle des asiles et des prisons ou les gens peuvent aller si ils sont si mal, des orphelinats, ou du fait que si ils souhaitaient réellement du travail, ils en trouveraient.
Le dimanche il y avait bien des messes, chacune à des heures différentes afin que chacun puisse venir. Rares étaient les bonnes gens qui venaient aux matines, cela impliquait de se lever bien tôt pour venir à la messe et pourtant bien des domestiques venaient à ma rencontre à ces heures ou leurs maîtres étaient encore au lit. Ils se relayaient comme des équipes, brave gens qui passaient leur vie dans les déchets des plus riches, à nettoyer leurs vêtements et leur pot de chambre, une vie de servitude que l'on trouve pourtant si bonne. Quelle meilleure place que celle de domestique dans une bonne maison ?
L'eucharistie effectuée, l'église se vide et voici mes petits assistants, enfants d'église et de chœur qui change certaines bougie, prépare du vin pour la messe. Ils sont adorable ces enfants et l'église avec de la chance pourra les aider dans des études dans la vie. Certes, j'avais entendu parler de certains lieux ignoble ou les prêtre s'amusaient à profiter des enfants pour assouvir les vices que le diable avait soufflé à leurs oreilles. Mais je n'étais pas de ceux là. Si vice j'avais, il était contenu en ma chair et en mes cicatrices.
Neuf heure sonne à la cloche de l'église et les bonnes gens arrivent doucement, emplissant les bancs de l'église pour venir se repaître d'un peu de spiritualité, se sentir plus proche de Dieu, se donner l'idée que oui, ils sont de braves gens, que oui, ils méritent le paradis malgré tout ce qu'ils font. Je n'aime pas particulièrement les riches et les nobles, trop d'intrigues, de faux semblants, de mensonge. Mais en tant que prêtre, je me dois de leur ouvrir les bras et de les aider. Alors je reprend mon prêche dans ma tenue d'un blanc immaculé pour cette journée. Je parle de jugement et de marie madeleine, de jeter la première pierre pour celui qui jamais, n'a pêché. J'étends ce précepte à bien des choses, parlant de ce journal à ragot appelait Whistledown dont ils se gargarisent chacun, riant des malheurs des un et des autres, mettant au bas de la société certains nobles qui ont le malheur d’apparaître au dedans. Et pourtant, qui, pourrait se vanter de n'avoir rien à cacher, de ne pouvoir jamais apparaître dans ce journal ? Ne dit on pas paix sur la terre ? Observant les différents visages présent dans l'assemblée j'attendais, laissant peser le silence pour les laisser faire contrition.  Puis, une dernière fois je les exorté à mon prêche.

« Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.…Rappelez vous que Jésus lui même ne jugeait pas les hommes et que la compassion est une vertu. »

Un dernier regard sévère avant de laisser le chœur chanter et de préparer l'eucharistie, jouant de la coupe ou repose le vin, sang du christ, goûtant l'hostie faite par des nonnes, son corps. Cela fait, j'invitais chacun à avancer vers moi, pour communier avec Dieu...

( Pando )
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Jacob Evans
Jacob Evans
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Message() / Jeu 9 Déc - 23:03
Jacob Evans

La messe est un échange d'amour
ou comment recroiser son beau-frère

Si il y avait bien une chose que j'avais transmis de ma pauvre mère à mes enfants, c'était bien la foi. Mon épouse et moi-même insistions pour que nos enfants reçoivent une bonne éducation chrétienne et aujourd'hui, nous avions décidé d'emmener notre fils à la messe de neuf heures. Du haut de ses presques quatre années, il était bien sage et ne faisait que peu de caprices en notre compagnie. Cela à défaut des deux autres qui n'étaient encore que des nourrissons à nos yeux. Ma femme avait insisté pour aller dans une certaine église, dont on lui avait conseillé le prestige et dont le prêtre était, disait-on, des plus moralisateurs. Un bien bel exemple pour Matthew dont nous voulions faire un parfait petit chrétien et représentant de notre prestige.
Car oui, il n'y avait que cela aux lèvres de mes parents: une bonne éducation pour garder la réputation. J'étais passé par cela, malgré que mon envie de changer les autres me fassent souvent me mordre les doigts. Cependant, Charlotte ne voulait pas que Matthew soit aussi combattif que ma personne. Non, elle voulait que celui-ci soit comme son grand-frère chéri, ce cher Père Howley qui était, d 'après elle, dans les ordres depuis. Si elle savait...
Dans nos habits du dimanche, nous ne tardions pas à descendre dans le hall de notre maison. Mère rajustait son châle, tandis que mon épouse aidait notre petit garçon à enfiler son veston.

-Dépêchons, dépêchons. Nous ne devrions pas être en retard tout de même. dis-je en ajustant mon haut de forme. Charlotte s'empare de son ombrelle, prend mon bras et nous voilà partis. Quelques minute plus tard, nous nous glissions parmi la foule, après avoir saluer comme il se doit certains parents et nous nous installions sur un banc, prêts à prier. Matthew se place entre moi et sa mère, tandis que la mienne s'installe à ma gauche. Soudain, j'entends une voix qui m'est étrangement familière...quand je le vis.

Leopold.

Je sentis mon souffle se couper un instant, me rappelant mes vieux démons, quand mon fils m'adressa un regard inquiet. Je lui fis signe d'écouter et ne pas s'affairer de mes tremblements. La bonne parole est diffusée de sa bouche, que j'avais autrefois embrassée sans retenue, ne m'aidant pas à me concentrer. Cela fait plus de quatre années que je n'avais croisé son visage. Charlotte l'avait invité plusieurs fois, mais nos échanges avaient du le couper dans ses devoirs familiaux. J'essaye de me reconcentrer sur le sermon quand il parle du journal à ragot. Il est vrai que nous ne sommes que depuis peu parmi les Londonniens que nous avions déjà reçu ce papier à cheminée. Ma femme s'en étouffait de rire à chaque page, tout comme ma soeur, Rose-Mary. Père, lui, était du même avis que moi. Un ramassis de bêtises. Au final vint l'eucharistie. Je laissais les dames prendre place dans la file avec Matthew, avant d'avancer à mon tour. Mon regard finit par croiser celui du Père, tandis que j'ouvrais la bouche pour communier avec le souverain.
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Léopold Howley
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Message() / Lun 13 Déc - 16:40
Léopold Howley

La messe ou la mort
Que veulent ils ces gens qui viennent à moi, l'âme pieuse, espérant trouver en moi, en mon sermon, en cette communion avec le seigneur une rédemption, un pardon à leur méfait ? Pourtant, je savais que la majorité de ces hommes, de ces femmes, n'étaient pas là pour suivre les précepte de Dieu. Ils étaient là par peur de ce que Dieu pourrait leur faire si ils ne venaient pas, ils n'aspirent qu'a peu de choses. L'argent, la gloire, le souvenir de leur vie une fois qu'ils seront parti dans l'autre monde. Car c'est bien cet autre monde qui les effraient plus que tout.

On parle régulièrement du purgatoire, des démons et de l'enfer, de toutes ces choses faite pour garder les croyants dans le droit chemin, car si il n'y avait aucune conséquence aux mauvais comportements, aux mauvaises actions, comment pourraient ils faire pour se comporter correctement ? Ils n'y parviendraient certainement pas. Alors croire que leur âme allait être envoyé au purgatoire, torturé, malmené, pour l'éternité était ce qui les tenaient. Ce qui me tenait également en soit. Car si j'avais lu et relu les saintes écritures à la recherche de ce purgatoire dont il n'est pas question une seule fois, j'y avais vu la colère de dieu face aux péché.  Le meurtre des adorateurs d'idole, la destruction de Sodome et Gomorrhe, le déluge ayant emporter sous les eaux la totalité de l'humanité exception faite de Noé et sa famille. Dieu, pouvait punir quand ses enfants n'étaient pas obéissant et le péché de chair, le désir d'une personne de même sexe et pourtant.
Alors que les ouailles s'avancent un a un communiant avec le Christ, j'ai l'agréable surprise de voir s'agenouiller face à moi ma sœur qui d'un sourire me présente mon neveu, parfait enfant de Dieu encore bien trop jeune pour communier qui a le droit à ma bénédiction avant que je n'offre l'hostie à sa mère. Néanmoins, si ma sœur est en ce lieu, cela ne peut signifier qu'une seule chose. La voyant se relever pour retourner sur leur bancs il apparaît, homme qui faisait s’accélérer les battements de mon cœur, qui m'offrit une déglutition forcée alors qu'il s’agenouillait, m'observant droit dans les yeux en ouvrant grand la bouche, tirant la langue en l'attente de l'hostie. Combien de fois ai je fais ce rêve ou c'était autre chose que l'hostie qu'il quémandait, son regard brillant plongé dans le mien ? J'ai un instant d'hésitation, en l'observant, sentant comme la brûlure des cicatrices de mon dos, me rappelant que cela m'est interdit, que je dois résister. Alors je tend la main, doucement posant l'hostie sur sa langue offerte, sentant la chaleur de son souffle sur le bout de mes doigts qui semble envoyer comme une décharge de ceux ci vers mon membre que je dois réprimander d'une pensée pour cette impureté et cette audace qu'il à de se rappeler à moi en ce moment. Pourtant, je laisse l'homme communier, prenant déjà une autre hostie en ma main alors que les autres croyants passe les un après les autres, mais mon regards est attaché à sa personne, j'observe ou il va s'installer et durant le reste de la cérémonie qui est assez courte, je ne peux m'empêcher des œillades jusqu'à ce qu'envie elle se termine et qu'alors que les croyants s'éparpille, certains venant à ma rencontre pour parler du sermon, je me dois, exceptionnellement de les repousser, rejoignant ma sœur et sa famille dans un sourire, prenant déjà mon neveu à bras pour le serrer contre mon cœur, un baiser se perdant dans ses cheveux.

« Si ce n'est pas ma charmante sœur et sa famille. Mais que faites vous donc à Londres, je cous croyez perdu à la campagne. »

Offrant un sourire à chacun, je reposais mon neveu, avant de capter le regard de Jacob, autant pour le sentiment qu'il m'inspirait, que pour la crainte que cela soit remarquable. Pourtant je lui souriais, mes yeux passant de ses yeux à ses lèvres avant de revenir à ses yeux.

« Qu'est ce qui amène le grand avocat Evans à Londres ? Serais ce mes sermon qui vous ai donné l'envie de revenir en notre belle capitale ? »

Il fallait des information. Pourquoi ? Combien de temps allaient ils rester ? Comment éviter de péché ?  Et préparer un champs de bataille, mais ce qui était sur. C'est que ce soir, le fouet arracherais ses chairs avec plus de vigueur que d'habitude.

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Jacob Evans
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Message() / Lun 13 Déc - 20:43
Jacob Evans
La messe est un échange d'amour
ou comment recroiser son beau-frère

Pourquoi avait-il fallu que je ressente de l'attirance et du désir pour un homme d'église, au lieu de ma pauvre et délicieuse épouse? Certes, si il y avait eu lieu que cela reste juste le frère ainé de cette dernière, il y aurait bien moins de péché (bien que cela en reste un). Cependant, était-ce Dieu lui-même qui voulait me punir d'avoir su trop me sustenter de cette abominable chose qu'est l'attirance pour le même sexe, en me faisant tomber amoureux d'un de ses représentants? Il y avait bien eu une raison à notre départ, il y a quatre années, et elle avait un nom: Howley.

J'avais cru que ce mariage serait une bénédiction pour moi et ma famille. Mais même si je respectais profondément ma femme, elle ne me faisait pas le même effet que celui qui a présent prêchait la bonne parole. Sa crinière rousse, cependant, avait aidé à nous faire procréer trois merveilleux bambins. Peut-être, car inconsciemment, j'imaginais le fringant jeune homme dans mon lit. Mais cela resterait sûrement un doux rêve à tout jamais.

Cependant, je ne peux m'empêcher de planter mon regard dans le sien, en ouvrant la bouche pour recevoir le corps du Christ. Dire qu'il y a quelques années encore, lorsque j'étudiais le barreau, celle-ci ne s'ouvrait pas seulement pour prier ou citer des articles de lois. Il y a eu vie, avant mon mariage. Une réputation qui, heureusement, ne m'a pas suivi jusqu'ici, ni plus loin. Personne n'était au courant de mon attirance pour la gente masculine. J'avais bien fait d'effacer certaines traces en m'attirant les bonnes faveurs des familles les plus exposés, comme mon père avant moi. Je courtisais gente dame et demoiselles, jusqu'à ce que l'anneau béni m'arrive à l'annulaire. Depuis, j'étais devenu l'avocat populaire et surtout le père de famille chéri. Mes pupilles observent les siennes. Je sens en lui comme un moment d'hésitation. Comme si...je le perturbais? N'étais-je finalement point le seul à me souvenir de ce baiser si doux à mes lèvres?

Le Père finit par m'offrir le dragée, frôlant ma langue et mon souffle en même temps. Je ne peux m'empêcher d'écarter un sourire en murmurant un Amen et faisant le signe de croix. Le seigneur doit soulever les yeux en me voyant ainsi, noble pêcheur. Même si je suis persuadé qu'il sait ce qu'est l'amour et ses aléas. D'ailleurs, je sens rapidement qu'il me rappelle cela, mon pantalon devenant légèrement plus serré qu'auparavant. Je prends alors une grande respiration en m'installant, essayant de cacher quelque peu ma virilité. Nous sommes dans une église, non mais.

Nos regards s'entrecroisent durant la cérémonie. Cette fois, il m'a vu. Il ne me lâche pas du regard et c'est réciproque. Ma femme, malgré sa naïveté, est fière que son frère nous adresse des regards. L'annonce est faite: la famille pieuse du Père Howley est présente désormais. La cérémonie passe aussi rapidement qu'un souffle de vent frais et nous nous retrouvons enfin face au désiré. Mon fils, heureux de voir son oncle, s'insert dans ses bras. Je reste en arrière, laissant ma femme et ma mère jouer de leur réputation.

"Nous voulions te faire une surprise! Et Matthew voulait absolument voir les dons de son oncle pour prêcher la bonne parole."

Je souris en coin, avant que notre regard ne se capte à nouveau. Notre attirance est aveugle pour les yeux du commun des mortels, mais pour les miens, je commence à capter doucement les vas et viens de ses pupilles. Alors que je m'apprête à répondre, m'humidifiant les lèvres, ma femme nous interrompt.

- Nous vous laissons discuter, Matthew a besoin de se dégourdir les jambes.

J'offre un sourire à mon épouse, ainsi qu'un hochement de tête. Puis, mon regard se plonge à nouveau dans celui du Père.

- Pas que, mon cher, pas que. Voyez-vous, mon père est souffrant. Une douloureuse maladie qui l'empêche de bouger, mais grâce à Dieu, il n'a pas encore rejoint feu mon grand-père. Sachant ma mère vieillissante et ma soeur benjamine toujours sans mari, il a été préférable pour nous de quitter nos terres et de nous installer en ville. Nous logeons pour l'instant chez mes bienheureux parents, le temps que je reprenne toutes les affaires en cours du cabinet. Puis, nous déciderons avec votre soeur, si il est préférable que nous retournions vivre dans la maison de campagne ou si la ville nous sied. Enfin, vous savez comment est Charlotte...

Mes pupilles font doucement des vas et viens entre ses lèvres et ses yeux. Pardonnez-nous Seigneur de faire cela dans votre maison... Je m'approche alors, après avoir regarder que la foule s'était dispersée, me mettant à chuchoter.

- Et vous? Mon arrivée ne vous a pas trop surpris? J'imagine bien que vous ne vous attendiez pas à voir votre plus douloureuse et tendre perversion, face à vous.

Un sourire taquin se dessine sur mes lèvres, tandis que je mors l'intérieur de ma joue. Puis je me recule.

- Mais nous ne devrions pas discuter de cela dans la maison du Seigneur. Je m'en excuse.

Ou pas...
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Léopold Howley
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Message() / Lun 20 Déc - 11:50
Léopold Howley

La messe ou la mort
La messe, du moins la fin de cette cérémonie qui permet à chacun de communier avec Dieu de façon hebdomadaire avait été des plus difficile. Pourquoi me faisait il ainsi entrer en tentation ? Pourquoi amenait il sous mes yeux, ce que je désirais malgré moi ? Ce pour quoi, chaque soir, je me punissais en priant, en laissant mon sang couler le long des cicatrices fraîches de mon dos. Fallait il que je fasse plus ? Voulait il me voir expier en m'infligeant bien plus ? Je ne le savais, après tout, les voies du seigneur son impénétrable et c'est à nous de chercher à les comprendre. Néanmoins, je résisterais, je me battrais pour ne pas succomber au vice, à la luxure, a la damnation éternelle de mon âme immortelle.

Mais la politesse, la joie de revoir ma sœur, de serrer contre mon cœur mon jeune neveu au visage d'ange prenaient doucement la place alors que, mon sermon terminé, j'avançais d'un pas lent, mais ferme vers ma famille, les gratifiant de sourire, de salutations et même à son encontre. Je ne pouvais en rien, laisser voir mon trouble, pas devant ma sœur à qui je tenais plus que tout. Alors je feins, je ris, je serrais l'enfant contre mon cœur alors que sa mère m'annonçais vouloir me surprendre. Cela m'amusait, mais mon cœur se gonfla bien plus quand elle m'annonça que c'était mon neveu qui avait demandé à venir, me forçant à poser un nouveau baiser sur son front.

« Cet enfant est un ange envoyé par Dieu. Prend garde ma sœur, je pourrais en faire mon héritier tant il est adorable ! »

Cela la fit rire, tout autant que l'enfant, mais d'une remarque bien placé elle me rappela que j'aurais un héritier quand j'aurai convolé moi même en juste noce. Si elle savait à quel point l'idée d'épouser une femme que je ne saurai aimer et que je rendrais malheureuse me répugnais. Mais j'acquiesçais, un peu plus solennel, lui tendant l'enfant alors qu'elle annonçait nous laisser discuter entre homme. Quelle joie, moi qui voulait a tout prix éviter cette situation de tête à tête. Pourtant, je n'en fit rien, écoutant mon cher beau-frère sur ses explications du pourquoi, il était ici.

Ses raisons étaient légitime. Quoique je puisse ressentir pour cet homme, quelque soit le sentiment impie qu'il me faisait éprouver, je le savais bon. Sans quoi, il n'aurai jamais pu épouser ma sœur. Il prenait soin de sa famille, se préparer à prendre le relais de son père dans les affaires, mais ne savait pas encore, si ils allaient rester à Londres ou retourner à la campagne, cela serait aux convenances de ma sœur et je les connaissait.

« En ce cas, j'espère que tout ira pour le mieux avec votre famille, mais je connais assez Charlotte pour savoir qu'elle préfère cent fois l'air pur de la campagne à celui de Londres. Je pense donc que le mieux pour elle sera d'y retourner. »

Mon ton etait poli, mais ferme. Dans ces mots je mettais une affirmation, un ordre et mon regard en disait tout autant. Qu'il fasse ses affaires, cela était tout à fait normal et plus qu'honorable de sa part, mais une fois cela fini, il devait, impérativement, quitter la ville et retourner en campagne. Je le savais plus que tout, je le voyais dans son regard, dans cette flamme qu'il avait en m'observant, la même que j'avais eu peu de temps à avant, la même envie de sauter sur ces lèvres douces et mince, ce besoin de chaleur, ce goût boisé, musqué, mais nous devions être fort et le meilleur moyen de ne pas succombé à la tentation était de l'éloigner.

Pourtant, il joua, faisant un pas de plus vers moi, réduisant la distance qui nous séparait, laissant son odeur assaillir mes sens, m'offrant un frisson alors que son ton baissé me posant une question qui alluma le feu de l'enfer dans mes pupilles alors que je lui lançais le regard le plus strict, ferme, sévère qu'un prêtre était apte à offrir. D'un pas en arrière pour remettre de la distance entre nous je lui répondit.

« Je fus surpris en effet de découvrir ma sœur et mon neveu dans l'assistance, bien que cela emplisse mon cœur de joie. Pour ce qui est de votre personne, vous n'êtes que l'époux de celle, il n'y a rien de plus à en dire et je vous invite à en rester là, bougre. »

Oui, je l'insultais, mais c'était la meilleure façon de l'éloigner. Provoquer la colère, la blessure pour le faire fuir et ne plus vouloir m'approcher, m'offrant ainsi le repos de l'âme. Observant rapidement autour de moi , vérifiant qu'il n'y avait personne d'autre que les enfants de chœur, finissant d'éteindre les candélabre et autres bougies ayant servi à l'office, je me tournais, vivement, dirigeant mon pas vers le confessionnal ou j'entrais après lui avoir lançai un regard qui ne voulait dire qu'une chose. Nous allions mettre les choses à plat là ou personne ne pourrait nous écouter à part Dieu et cela fait, nos chemins devraient se séparer à tout jamais.


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Jacob Evans
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Message() / Mar 21 Déc - 19:13
Jacob Evans
La messe est un échange d'amour
ou comment recroiser son beau-frère


La messe terminée, notre famille s'était retrouvée rassemblée très vite. Tout autant que ma personne, mon fils avait une véritable admiration pour son oncle. Cela va sans dire que sa mère y était fortement pour quelque chose. Elle qui était si pieuse, vénérait Léopold autant que le bon Dieu. Elle veillait à ce que Matthew apprenne déjà des passages de la Bible et fasse sa prière, avant de dormir. Moi, évidemment, c'était autre chose.

Il y avait en moi autant de l'admiration pour mon beau-frère qu'une adoration et un désir si présent ,que si nous avions été hommes libres tout les deux, le péché serait totalement vécu. J'avais plusieurs fois jouer de ma plume pour tenter d'avoir plus qu'un baiser, cela n'avait nullement servi. L'homme était dédié à Dieu et moi, à ma chère épouse. Enfin, quand je ne pensais pas intensément à leur parenté. Si il y avait bien une chose qui arrivait à rester dans la couche de ma femme, c'était ses cheveux roux. Une ressemble frappante avec ses deux frères. Une partie de leur corps qui était un attrait au péché pour le pauvre pêcheur que j'étais. Je ne pouvais m'empêcher d'imaginer que si la vie avait été autrement, je n'aurais peut-être jamais épousé Charlotte pour pouvoir vivre avec le pasteur en face de moi.

Les discussions autour de mon fils me firent doucement sourire. Si il y avait bien une chose que je ne souhaitais pas à mon enfant, c'était l'église. En tant que fils ainé, il serait plutôt un bon avocat. Prenant la descendance du cabinet, comme son vieux père. Et alors que celui-ci s'éloigne avec sa mère, j'en profite pour lui ébouriffer ses cheveux bruns si semblables aux miens. Oh, très brièvement. Mon attention se repose finalement sur l'objet de mes désirs et de mon état actuel.

Je réponds alors à la toute première question posé par mon partenaire de discussion. J'insiste évidemment sur le fait que sa soeur a le dernier mot. Bien que mes péchés soient ultimes, je fais toujours en sorte que Charlotte en soit épargnée. Elle ne mérite pas ce qui se passe en ce moment dans son dos. Cependant, je ne peux m'en empêcher. Le jeu est vital.

- Bien entendu, c'est ce que je suggérais dans un premier temps. Qu'elle reste à la campagne avec les enfants, le temps que je finisse d'arranger les choses. Cependant, nous ne pouvons vivre séparer depuis...la naissance des enfants. Enfin, vous comprenez. Je ne peux passer un moment sans être proche d'eux. Ils sont tous que j'ai...

À défaut de vous avoir. pensai-je tout fort. Puis je finis par me rapprocher. Comme si le diable me poussait à le faire, j'avais envie de jouer avec Howley. Mes humeurs y étaient sûrement pour quelque chose. Il finit par rompre la distance, autoritairement. Distance qui me fit sourire.

-Si vous le dites.

Alors que j'allais tenter autre chose, voilà que l'homme d'église tourne les talons, avant de se diriger vers le confessionnal. Cela avant de me lancer un regard bien insistant. Après avoir bien regarder que personne ne soit à notre portée, je finis par rentrer. Cependant, je me garde bien choisir le coté habituel. Ne réveillons pas les soupçons.

- Soyons clairs Leopold. Je sais votre attirance pour moi. Je la lis dans vos yeux depuis belle lurette. Et vous savez combien celle-ci est réciproque. Cependant, j'ai joué le jeu jusqu'au bout. J'ai épousé votre soeur. Je lui ai fait trois beaux enfants. J'ai essayé de vous oublier et que le bon Dieu me pardonne, mais je n'y arrive point.

Je finis par me mettre en position de prière.

- Que dois-je faire pour que vous acceptiez enfin que ceci n'est pas une pêché et bien un don du puissant? Votre soeur m'a dit que vous risquiez de vous marier prochainement, pour offrir un héritier à votre lignée. Voulez-vous vraiment vous retrouver dans ma situation? Je ne vous la souhaite aucunement. Se contenter d'un mariage de convenance, alors que vous ne pouvez vous empêcher de penser à autre chose en tentant de satisfaire celle qui vous aime...

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Léopold Howley
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Message() / Ven 31 Déc - 0:16
Léopold Howley

La messe ou la mort
Pourquoi avais je inviter cet homme à me suivre dans le confessionnal ? Ne savais je pas pourtant que cela était plus que mal ? Que je m'exposais ainsi au vice, au pêché, à la luxure et surtout au démon. J'avais pourtant si bien réussi à tenir depuis ces années ou il avait quitté la capitale en compagnie de ma sœur. Chaque annonce de grossesse de celle ci me rendait autant heureux qu'elle me détruisait. Chaque fois je savais que le pêché de chair avait été consommé, que la peau de cet homme avait frôlé la sienne, qu'ils s'étaient embrassé, aimé et que de cet amour était né un fruit divin. Moi, je ne pourrais jamais procréer ainsi, jamais offrir de fruit de ce genre si je venais à m'offrir à un homme qui pourtant semblait m'attirer et faire rater quelques battements à mon cœur. C'était ainsi, la nature l'avait voulu, Dieu, lavait voulu. Alors pourquoi ?

Chaque soir, je suppliais le seigneur de faire disparaître ces rêves, qui, à la nuit tombée me faisait parfois mouillé mes draps de cette semence masculine si impur. Oui, j'avais du désir, comme tout homme, mais celui ci était mal dirigé et malgré les centaines, que dis je, les milliers de coups de fouet que j'ai infligé à ma chair, la faisant saigné à vif, arrachant lambeau de peau et de chair, me faisant crier et pleurer dans l'intimité de ma chambre et m'obligeant à cacher cela à tous, même à mon personnel pour qu'il ne se doute jamais du sort que je me réservais, de peur qu'ils viennent à en parler à mon père, j'avais continuer, tel un marin sur un navire en pleine tempête. J'avais prêché, j'avais guidé, je m'étais persuadé que tout cela était derrière moi, que l'attirance pour un homme que je ne pourrais jamais avoir avait disparue. Mais voilà que j'étais à présent enfermé dans un confessionnal avec lui. Quelle stupide erreur de ma part.

Pourtant, j'avais tout bien fait, je lui avait dit, je lui avait écrit des lettres en ce sens, j'avais fait de mon mieux pour être fort, pour tenir face au diable et à sa luxure. Mais un regard en ces prunelles, un regard à ces lèvres que je n'avais effleurer qu'une seule et unique m'avais fait vibrer bien plus que je ne saurais jamais l'avouer.

Pourtant, alors que la porte se fermée et que je m’apprêtais à lui parler, à cœur ouvert, à lui demander de cesser de nous faire ainsi du mal, il commença. J'avais certes déjà compris de quoi il me parlerais, après tout, mes tentatives de le renvoyer rapidement vers la campagne en appelant à la sensibilité de ma sœur et ses préférences pour ces lieux avait été plutôt...mal reçu. Ou du moins, avait il tentait de me faire culpabiliser sur son besoin d'être proche de ses enfants. Ce que je comprenais parfaitement, mais qui me donnais bien plus envie encore de lui dire d'y retourner. Pourtant...

Pourtant je l'écoute, me dire des choses qu'il croit vrai. Qui le sont peut être, mais que je réfuterais tant que mon âme en aura la force. Cette attirance qu'il croit déceler dans mes yeux, n'est que luxure, vice, pêché, des choses que nous devons à tout prix éviter pour nos âmes. Il me dit avoir tenté d'aimer ma sœur, mais est ce qu'un frère veut entendre cela ? Que l'homme qui à épousé celle ci ne parviens pas à l'aimer et préférerais se lover dans ses bras à lui ? Non, c'était inadmissible, intolérable et pourtant tellement poignant. Écoutant jusqu'au bout sa confession, sa demande d'amour, son besoin de reconnaissance, je prie le temps de la réflexion. Comment formuler cela ? Comment lui faire comprendre ?

Quelques secondes de silences passèrent avant que je ne reprenne, posément, doucement, observant le mur face à moi, la forme de crucifix se cachant en celle ci.

« Mon fils, vous ne pouvez transférer vos désirs pêcheurs sur ma personne. Vous ne savez rien de mes sentiments à votre égards, vous qui n'êtes rien de plus qu'un frère de substitution depuis vos épousailles avec ma chère sœur. »

Je prie une profonde inspiration, sentant mon ventre se tordre sous ces mots que je prononcé, car c'était ceux que je devais dire et non ceux que je voulais dire.

« Vos confession me blesse au plus point. Savoir que l'homme qui a épousé ma sœur ne l'aime pas, comme un homme le devrait. Ne lui a fait descendance que par...obligation, fermant les yeux pour penser à une tierce personne durant l'acte. Avez vous idée de la douleur que cela provoque en mon cœur de frère ? »

Le ton avait durci, comment ne pas le faire quand on aime tant sa sœur ? Quand on lui a sacrifié ce qui faisait battre son cœur en espérant la voir heureuse, en essayant de fuir son vice, en priant pour que la vie lui soit merveilleuse et découvrir que celui qui est son mari ne nourrit pour elle...qu'une simple affection. Oui, c'était difficile, car tout ce temps, ou les nuits étaient froide, ou la solitude étreignait le cœur, il y avait derrière les paupières close ce mirage, ce rêve, d'un foyer chaud et heureux ou il enlaçait sa femme et lui disait des mots d'amour. Mais ce n'était que fadaise et billevesée...

« Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable; ils seront punis de mort: leur sang retombera sur eux. Quel partie de ce verset du lévitique n'est point clair pour vous ? Sodome et Gomorrhe ont été éradiqué par Dieu et ses anges pour s'être adonné à cette perversion. Vouloir que ce ne soit pas un pêché n'en fait pas moins un pêché mon fils ! Je prendrais femme et enfanterais car c'est ce que le seigneur souhaite. Quant à vous, vous devriez avoir honte de tenter d'inciter un homme d'église à pareil sacrilège. Avez vous seulement tenté de vous soigner auprès du père Johnson ? J'en doute fort, vous semblez vous complaire dans ces vices, mais pensez au salut de votre âme. Pensez à vos enfants. Que feront ils le jour où le père se trouvera pendu sur la place publique pour bougrerie ?! »

Oui, je tapais ou cela faisait, je lui parlait de ces enfants, je lui laissais imaginer ces petits pleurant toutes les larmes de leur corps face au cadavre de leur père, à la rumeur infâme qui les suivrait pour toujours, à l'horreur d'être un enfant de bougre. Si vraiment il aimait ceux ci...il renoncerait à cette idée de me posséder...mais était ce que je voulais ou ce qui devrait être ? L'un et l'autre semblait complètement différent et pourtant...ma voie était tracé, je ne pouvais la dévier si aisément.


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Jacob Evans
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Message() / Mar 4 Jan - 22:58
Jacob Evans
La messe est un échange d'amour
ou comment recroiser son beau-frère

« Mon fils, vous ne pouvez transférer vos désirs pêcheurs sur ma personne. Vous ne savez rien de mes sentiments à votre égards, vous qui n'êtes rien de plus qu'un frère de substitution depuis vos épousailles avec ma chère sœur. »


Cette remontrance. Je la connais bien. Il me la sort depuis plus de quatre années à présent. Mes lettres en ont été la raison.

« Vos confession me blesse au plus point. Savoir que l'homme qui a épousé ma sœur ne l'aime pas, comme un homme le devrait. Ne lui a fait descendance que par...obligation, fermant les yeux pour penser à une tierce personne durant l'acte. Avez vous idée de la douleur que cela provoque en mon cœur de frère ? »


Une colère gronde en moi. Comme si je n'avais pas essayé? Mais ne savait-il pas que depuis ma rencontre avec Charlotte, je m'évertuais à la chérir et à la faire se sentir aimer, alors que mon coeur en battait pour un autre? Lui en l'occurence? Que je ne pensais pas l'avenir de mes soeurs, de ma descendance chaque fois que le coeur ou mon attribut battait pour cet homme? Je savais que cela était péché. L'éducation du Père Johnson m'avait contenu quelques temps. Mais la nature m'avait rattrapé bien vite. Mes ongles s'enfonçaient doucement dans ma peau. J'en avais assez de tout ces dires. De toutes ces remontrances. Tout cela sonnait faux. Absolument faux.

« Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable; ils seront punis de mort: leur sang retombera sur eux. Quel partie de ce verset du lévitique n'est point clair pour vous ? Sodome et Gomorrhe ont été éradiqué par Dieu et ses anges pour s'être adonné à cette perversion. Vouloir que ce ne soit pas un pêché n'en fait pas moins un pêché mon fils ! Je prendrais femme et enfanterais car c'est ce que le seigneur souhaite. Quant à vous, vous devriez avoir honte de tenter d'inciter un homme d'église à pareil sacrilège. Avez vous seulement tenté de vous soigner auprès du père Johnson ? J'en doute fort, vous semblez vous complaire dans ces vices, mais pensez au salut de votre âme. Pensez à vos enfants. Que feront ils le jour où le père se trouvera pendu sur la place publique pour bougrerie ?! »

Ce fut la goutte d'eau. Mon regard se posa finalement profondément dans les yeux de l'homme d'église.

- Assez!

Je finis par me lever, le dominant légèrement d'une demi-tête, avant de continuer à chuchoter.

- Assez donc de ces remontrances! Je n'ai jamais fait des enfants à votre soeur par obligation. J'ai suivi les conseils du Père Johnson. J'ai cru pendant longtemps l'aimer d'un amour que seul des amants comme Adam et Eve ont vécus. Sincèrement, j'ai essayé de me convaincre de cela envers Charlotte. Sinon, croyez vous que je l'aurais épousé? Croyez vous que je n'aurais pas préféré abandonner les miens pour éviter une telle douleur à une femme aussi douce et aussi aimante que Charlotte, à mes deux soeurs ou encore à ma tendre mère? Pourtant, ma nature est telle. Je m'en suis rendu compte peu après la naissance des jumeaux. Et je tente de la cacher pour le bien de nos familles. Pour le bonheur de Charlotte. Pour un avenir radieux à offrir à Anna, Rose-Mary et surtout à mes enfants. Et vous parlez de convenances, qu'en savez-vous vous des convenances? Avez-vous aimé au moins quelqu'un dans votre vie avant de prendre le crucifix dans vos mains? D'un amour, comme je viens de le citer précédemment?

Je marque un temps, mais court pour reprendre très vite, mon regard toujours planté dans celui de mon interlocuteur.

- Pas la peine de répondre. À mon souvenir de discussions avec votre soeur, il ne m'est pas souvenir qu'elle m'aie parler d'une fois où vous auriez aimé quelqu'un. Et, même si vous m'avez traité de menteur à plusieurs reprises, il y a quelque chose que vous ne pouvez nier. Quand Charlotte me regarde, je vois cette étincelle que j'ai vu aussi chez vous, avant notre entrevue il y a quelques années. Une étincelle que je trouve aussi dans le regard de ma mère pour mon père ou encore d'Anna pour son mari. C'est comme cela que j'ose affirmer les choses. Et que Dieu me foudroye maintenant si cela est faux.

Heureusement, rien ne se passa. Au contraire, mon regard se posa sur le crucifix et ce fut comme si Dieu me remerciait pour cela.

- Mais pour le bien-être de votre soeur, je n'irai pas plus loin. Car, malgré que je ne ressente pas toute la tendresse qu'elle a pour moi, je l'aime tout de même. Et je vous aime aussi, bien que ce ne soit pas comme vous le vouliez. Evitons donc la bougrerie comme vous dites pour que l'union Evans-Howley perdure avec Matthew et soit comme elle devrait être.

Je reste de marbre, avant de me lever et de quitter le confessionnal. C'est là que je vois Rose-Mary venir en ma direction, les yeux levés sur ma personne.

- Jacob, Mère demande si le père Howley peut venir s'occuper de Père. Tu sais, vu qu'il n'a pas pu avoir sa bénédiction...




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Léopold Howley
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Message() / Mar 4 Jan - 23:30
Léopold Howley

La messe ou la mort
"Assez!"

Voilà qui me choque autant que cela m'outre. Cet homme qui viens en ce lieu avec des pensées si impure et à qui je tente d'inculquer un tant soit peu de bienseance, à qui je tente de sauver l'âme par mes conseil, même si ils sont brusque et moralisateur, me dit de me taire. Moi. Le prêtre de cette église. Moi, le serviteur de Dieu qui ne pense qu'au salut de son âme, qu'au goût de ses lêvres. En avais je trop dit ? Avait je forcé le trait jusqu'à faire exploser cet homme si calme qui, il y a quelques minutes encore tenté de me provoquer de ses sourires et de ses regards ?  Était il si fragile que cela ? A moins qu'il n'ai cru que son amour, que ses sentiments lui seraient rendu, que l'amour fleurirait entre nous à nos simples retrouvailles. La bougrerie était un mal bien insidieux si tel était le cas. Pourtant, le voyant se lever du siège du confessionnal, cherchant mes yeux à travers la lucarne perforée qui nous séparée, je l'écoutais.

J'écoutais l'âme blessé d'un homme qui était victime de son vice, de sa maladie. J'écoutais un homme qui ne cherchais qu'a vivre, tentant de faire face à la douleur tout en pêchant parfois, voulant simplement un instant ou elle ne serait plus. Mais nous avions tous notre fardeau à porter et Dieu, dans sa miséricorde ne nous faisait jamais subir plus qu'on ne pouvait supporter. Pourtant, ses mots, aussi sincères étaient ils à sa bouches, étaient vérolé de mensonges à mes oreilles. Il disait avoir longtemps cru aimer ma sœur. Il avait pourtant envoyer des lettres infâmes alors même qu'il la courtisée. Il dit que le Père Johnson l'a aidé et conseillé. Si il l'avait vraiment écouté, nous n'en serions pas à ce moment, à cette confession, à cette colère et cette douleur. Il se cachait derrière l'amour fraternelle, filiale, marital. Il se cachait derrière tout ce qu'il avait construit pour faire de son monde, de son petit théâtre quelque chose de tangible.

Pourtant, il attaqua à un moment, parlant de convenance, d'amour et un très fin sourire glissa sur mes lèvres alors même qu'il me disait de ne point répondre. Il s'appuyait sur des discussions avec ma sœur pour me juger, voilà qui était drôle, cet homme qui m'avait fantasmé, rêvé, ne savait rien de moi et pensait pourtant me connaître parce que ma sœur lui avait parlé de cette facette que je lui avait montré à elle. Celle d'un frère aimant et discret. Mais je ne lui disait pas tout. Je me cachais bien souvent pour bien des choses et cela, ils l'ignoraient tout deux. Pourtant, il avait raison en une chose, il y avait une étincelle en mon regard quand je regardais Charlotte, quand je regardais Matthew, quand je regardais un de mes paroissien. Un sentiment d'appartenance, d'affection et je ne put sur l'instant retenir un léger hoquet amusé quand il appela à être foudroyé par Dieu.

« Vous vivez dans votre rêves mon fils. Les convenances comme vous dites, ne me font pas courir vers les bras d'un homme, les convenances me font respecter ma place dans la société et mon devoir envers Dieu, là ou vous semblez pêché et faillir par faiblesse. Quant à l'amour, je suis un homme d'église. J'aime ma communauté et mes paroissien. Chaque personne qui entre en ce lieu a le droit et mérite mon amour, tout comme j'aime Dieu. Pourtant, c'est vous, qui ne savez aimer votre femme et rêver d'amours incestueux et blasphématoire qui tenté de me faire la morale en me parlant d'amour. Votre âme est bien plus en danger que je ne l'aurai imaginé.»

Je le laissais finir sa tirade,  lui qui devait avoir besoin de se vider le cœur et l'esprit, m'agressant d'une confession amoureuse dont je ne voulais pas avant de sortir tel une cantatrice vexé. Que Dieu me vienne en aide pour cet homme. Que Dieu vienne en aide à cet homme. Soupirant légèrement je quittais le sanctuaire du confessionnal , observant l'homme faire quelques pas avant de croiser sa sœur qui lui parla de leur père. L'église étant vide, il n'était pas difficile d'entendre ce qui se disait dans ce lieu immense, pourtant, la proposition, bien que juste et purement pieuse allait devoir trouver un refus. M'approchant ainsi de la sœur, je souris de mon sourire le plus doux et angélique.

« Miss Evans, bien que je sois flatté et honoré à l'idée d'offrir une bénédiction à votre père, je me vois contraint de vous adresser à l'un de mes confrères. Je ne saurai me rendre disponible rapidement, les affaires de ma paroisse me retenant, mais mon ami, le père Johnson que votre frère connaît bien sera certainement ravi de répondre à votre demande. »

Aurais je pu offrir cette bénédiction à un homme qui se voyait proche du monde immortel ? Oui, sans nul doute. Mais j'avais appris que le mieux pour soigner une addiction était d'éloigner la personne de celle ci. Et puisque je semblait, encore et toujours, être la cause de la dépravation morale du fils Evans, je préférais m'abstenir, plongeant néanmoins mon regard dans celui de l'homme, cette étincelle dont il parlait présence, bien qu'elle soit plus faite de défi qu'autre chose.


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Jacob Evans
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Message() / Mar 25 Jan - 22:17
Jacob Evans
La messe est un échange d'amour
ou comment recroiser son beau-frère

Il n'y avait que de la haine et du désespoir à ce moment-là quand j'énonçais cette longue tirade. Une facilité de parler digne d'un avocat et qui avait fait ma réputation. Oui, nous les Evans, nous savions discuter, jouer de notre talent d'orateur. Cependant, à ce moment-là, je n'avais qu'une envie: que ce sois-disant sauveur m'écoute et arrête de m'interrompe avec ses paroles trompeuses. J'étais un monstre, un suppôt de satan, un pêcheur. Il l'était tout autant que moi, même si il ne voulait pas l'admettre.

« Vous vivez dans votre rêve mon fils. Les convenances comme vous dites, ne me font pas courir vers les bras d'un homme, les convenances me font respecter ma place dans la société et mon devoir envers Dieu, là ou vous semblez pêché et faillir par faiblesse. Quant à l'amour, je suis un homme d'église. J'aime ma communauté et mes paroissien. Chaque personne qui entre en ce lieu a le droit et mérite mon amour, tout comme j'aime Dieu. Pourtant, c'est vous, qui ne savez aimer votre femme et rêver d'amours incestueux et blasphématoire qui tenté de me faire la morale en me parlant d'amour. Votre âme est bien plus en danger que je ne l'aurai imaginé.»

Ces mots. Si il n'avait pas été de l'Eglise, je crois que mon poignt aurait volé sans aucune remontrance. Je finis pourtant par rire. Comment pouvais-je aimer une telle personne, alors que sa soeur me dévouait amour et fidélité?

- Je savais que venir ici n'était pas le bienvenu. Mais votre discours me prouve une chose: je ne suis pas le seul en danger, Howley. Et je vous le prouverai.

Je finis par quitter le confessionnal, croisant ma soeur. Le refus du prêtre et son regard dans le mien, je posais ma main sur l'épaule de ma soeur.

- Oui, Rose-Mary. Le Père Howley a bien d'autres choses à faire...

- Comment ça d'autres choses à faire?

La voix de Charlotte finit par se rapprocher cette fois, s'avançant dans l'allée. Je comprenais alors pourquoi chuchoter serait plus idéal, en ce lieu.

- Mon frère, bien que j'apprécie le Père Johnson, nous parlons de la famille à présent. Vous savez que j'ai énormément de tendresse pour Sir Evans Senior. Ne pourriez-vous pas faire une exception pour une fois?

- Charlotte, mon aimée, le père Johnson fera bien l'affaire pour Père. Ne dérangeons pas votre frère pour cela, même si la famille est fervente paroisienne. Et si nous allions prendre le thé?

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Message() / Ven 4 Fév - 17:32
Léopold Howley

La messe ou la mort
Avais je été trop fort ? Trop violent ? Trop acerbe ? Trop effrayé par ma propre faiblesse au point de blesser de façon indéniable et irréversible cet homme qui m'avait volé un baiser il y a des années de cela ? Peut être. Je m'étais tant persuadé du mal de cette relation, incestueux, interdite, blasphématoire. J'avais lu et relu la bible. Ne point coucher avec un homme comme avec une femme. Pourtant, dans les temps ancien c'était en effet une pratique courante qui n'était point punie par ce Dieu qui a façonné le monde et l'a observé durant des siècles, des millénaires avant de nous offrir son fils. Avait il raison dans ses dires sur la Bible qui aurait été changée, manipulée par des hommes l’écrivant encore et encore, la modifiant à leur goût jusqu'à faire de leur vérité, de leur parole, la parole de Dieu ? Dieu qui n'est qu'amour, pourrait il vraiment en vouloir à un homme qui en aimerait un autre ? Pourquoi ? Parce que deux hommes ne peuvent procréer ? L'amour n'est il donc que cela, une source de procréation ?
Je m'étais posé mille est une fois ces questions, mais c'était là, maintenant, en le revoyant, en lui crachant ma bile et ma cruauté que je sentais plus que tout ces questions revenir vers moi, que je sentais, alors que je me mouvais lentement, le tiraillement des lacérations de mon dos blessé, hachuré de rouge, texturé de cicatrices, rappel du pécheur que je suis, du démon qui m'habite. Je lui avait fait la morale, j'avais essayé de le dissuader, de l'envoyer paitre à tout jamais, mais devant ce regard empli de tristesse et de colère, devant cette démarche d'homme blessé, mon cœur s'était serré. A peine, bien sur, pas assez pour ne serais ce que fendiller l'armure de pierre qu'il avait revêtu, mais tout de même.

Quittant d'un pas doux mon alcôve, mon confessionnal, je répondit à la sœur de cet homme qui a épousé ma sœur tout en me disant m'avoir offert son cœur. N'étais ce pas stupide ? Je cherchais par tout les moyens à le fuir, à l'éloigner de moi, à l'aider à reprendre une vie normale, à me faire reprendre une vie normale, loin du pêché et de la tentation, mais tout, tout cherchais à me ramener à lui, que ce soit cette sensation de mal être dans ma poitrine, cette peine que j'éprouvais pour lui, cette attirance pour ces cheveux bouclés que j'avais envie de toucher ou le regard de ma sœur, alors que je refusais une demande et qui m'implorait d'accepter. Comment dire non à ces yeux là ? Soupirant quelque peu, observant Jacob alors qu'il lançait une pique sur le fait que sa famille soit paroisienne...bien qu'ils ne soient pas de ma paroisse, je ne pue que lui offrir un sourire. Il voulait jouer et pour une fois, j'acceptais.

« Très bien. Je viendrais. Comme le dit ton époux ma sœur, les Evans sont de fervents paroissien et nous savons tous que j'aime chacun de mes paroissiens. »

Je lançait un regard à Jacob, je jouais avec le feu, lui disant non, puis oui, le rejetant puis sous entendant quelque chose que je n'avouerais jamais, car je ne disait pas que j'avais des sentiments pour lui, non, je reprenais ce que j'avais dit dans le confessionnal, mais le comprendrait il ainsi ?
Serrant doucement la main de ma sœur dans la mienne, je lui offrit un petit sourire, emplit de douceur et de chaleur.

« Je dois encore ranger plusieurs choses suite aux messes. Mais puisque tu es là, souhaiterais tu te joindre à moi pour prendre un petit déjeuner tardif ? La proposition vaut également pour vous Jacob. Sans compter que je serais ravi de passer un peu de temps avec mon neveu favori. Nous pourrons allez voir votre beau père par la suite. »

Je ne mentais pas. J'aimais ma famille, j'aimais ma sœur, mon neveu. Et j'aimais mon beau frère, même si je ne savais pas en quel sens ces mots s'appliquaient à lui.



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Message() / Jeu 31 Mar - 17:20
Jacob Evans
La messe est un échange d'amour
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Il y avait parfois des moments où j’avais l’impression que Dieu était bien avec moi. Pas que je ne sois un de ces hérétiques, loin de là, mais il y avait des situations où j’avais l’impression qu’il posait sa main sur mon épaule pour me rassurer ou qu’il envoyait quelqu’un dans ma direction pour m’aider. Dans cette situation, j’étais clairement perdu et perdant. Encore une fois, l’amour que j’avais pour cet homme m’avait été fatal et j’avais souffert plus que je ne l’aurais pensé.

L’arrivée de ma benjamine n’avait pas aidé et je ne m’étais pas gêné d’insister sur ma réaction auprès de mon beau-frère, indirectement. Et là, gloire à Dieu, mon épouse s’était interposée pour jouer de ses charmes. Je savais les deux adultes proches de par leur parenté, mais je savais aussi que Charlotte savait négocier aussi bien que le plus fier des avocats. Pourquoi Dieu ne me laissait-il alors pas aimer cette femme comme elle le méritait?

« Très bien. Je viendrais. Comme le dit ton époux ma sœur, les Evans sont de fervents paroissien et nous savons tous que j'aime chacun de mes paroissiens. Je dois encore ranger plusieurs choses suite aux messes. Mais puisque tu es là, souhaiterais tu te joindre à moi pour prendre un petit déjeuner tardif ? La proposition vaut également pour vous Jacob. Sans compter que je serais ravi de passer un peu de temps avec mon neveu favori. Nous pourrons allez voir votre beau père par la suite.»

Le regard de Leopold se pose dans le mien, tandis qu’il sert la main de sa soeur. Je frémis, mais je ne dis rien. Il ne faudrait pas provoquer le démon.

«  À la bonne heure! J’allais justement te proposer la même chose, mon frère. Matthew risque d’être encore plus ravi que précédemment! Pas vrai, Jacob? »

- Naturellement, ma chère. Laissons cependant ton frère à ses affaires et retournons voir notre fils. Il doit attendre auprès de mère.


Ma jeune épouse hoche la tête, avant de prendre mon bras, embrassant une dernière fois son ainé sur la joue. Je me retourne alors vers l’extérieur.

Faisant dos au christ et à l’amour.
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Message() / Lun 4 Avr - 14:48
Léopold Howley

La messe ou la mort
Charlotte était heureuse. C'était tout ce qui m'importait. Tout ce qui m'avait toujours importait en soit. Sinon, pourquoi aurais je ainsi permis qu'elle épouse un bougre, un homme sans morale, vivant dans le péché, me donnant des envie de baiser et de chaleurs, incitant mes mains à glisser sur ma peau lors des nuits de solitude, se refermant sur ma virilité pour péché d'autant plus en gémissant son prénom.
Des années que cela durait, des années que je faisais de mon mieux pour sortir de l'enfer que mon âme et mon cœur me faisait vivre, que le diable, cet ange déchu insinué en moi et malgré cela. Je continuais de le désirer, bien que, toute personne qui puisse me le demander ou m'observer penserais bien plus facilement que je n'aime que peu mon beau frère, que je suis sévère envers lui, tel un prêtre un peu tôt impliqué dans sa foi, un peu trop protecteur envers sa sœur. Jamais on irait pensé que ces deux hommes ont déjà partagé un baiser.
Néanmoins, l'objet de ses désirs et de son attention étant juste face à lui, le prêtre avait tout fait pour l'éviter, le rejeter, s'éloigner de lui avant qu'il ne puisse plus se contrôler et finisse par rompre son serment en venant faire péché de luxure dans les bras de cet homme qui a épousé sa sœur.
Pourtant, alors que celle ci insiste pour une bénédiction, je sais pas dire non. Je n'ai jamais su dire non à Charlotte et un repas s'annonce, se prépare. Au moins reverrais je mon neveu, cet ange miniature qui me rend bien plus paternel et doux que quiconque. Néanmoins, il me reste quelques taches à effectuer avant de pouvoir les rejoindre et si ma sœur s'enthousiasme, Jacob, que j'ai rejetais avec véhémence semble plus réticent. Qu'a cela ne tienne. Je tenterais de nous réconcilier...je ne veux pas être en mauvais terme avec l'époux de ma sœur, je veux simplement ne pas vouloir de son corps et de ses lèvres à chaque instant.

Aussi, alors que ma sœur se blottissait contre moi pour une étreinte d'au revoir, je n'avais d'yeux que pour lui, le regardant bien en face avant d'oser un léger sourire.

« Je suis impatient de pouvoir passer plus de temps avec vous ma chère sœur. »

Relâchant celle ci avec un sourire, je laissais la famille Evans reprendre ses activités, quitter l'église allant vers mon office pour travailler quelque peu, organiser plusieurs choses avant de les rejoindre. Après tout, la saison mondaine battait son plein et il y avait quelques mariages à venir.




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Message() / Lun 11 Avr - 9:06
Jacob Evans
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Les caprices de Charlotte étaient redoutables et quand elle voulait quelque chose, elle l’obtenait. Je n’avais jamais douté de la tendresse de ma femme envers ma famille. Elle avait toujours été d’une grande candeur et d’une grande gentillesse. Parfois, j’en voulais au puissant de m’avoir fait bougre et de ne pas me laisser chérir la femme qui me chérissait chaque jour.

À la proposition de son frère, elle s’enthousiasma, le serrant contre elle, heureuse. Cependant, son regard croisa le mien avec un léger sourire. Je sentis mes joues s’échauffer, mais détourna mes yeux du prêtre pour les poser sur ma soeur benjamine, qui ,elle souriait. Si il y avait bien une personne au courant de l’écart d’il y a quatre ans entre ma personne et celui qui prêchait la bonne parole, c’était elle. Si anna avait été au courant, elle m’aurait interdit d’assister à ce genre de prière et encore moins m’aurait laissé avec le prêtre en confession.

Quand nous retournons à l’extérieur, après toute cette mascarade, Charlotte semble heureuse et Rose-Mary a mon autre bras, me serre.

- Tu sais, mon frère, je crois que tu ne pourras pas toujours t’en sortir de la sorte, chuchota-t-elle, tandis que mon épouse rejoignait sa belle-mère et mon enfant.

- Ne t’inquiètes pas, Rose…Le pasteur tient plus à sa jeune soeur qu’à son amour pour moi. Il ne se passera rien de plus entre nous, tout comme les quatre dernières années.


- Mais, l’amour est parfois plus cruel qu’on ne le pense. J’espère qu’il ne te fera pas autant de mal que ces derniers mois.

- J’ai ma famille. Et la famille est plus important que le reste.

Nous finissons par nous éloigner dans un silence plein de mystères.
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