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Les Chroniques de Londres
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Une rencontre tout à fait inattendue [Apolline]

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Message() / Mar 28 Déc - 23:14
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Une rencontre tout à fait inattendue
@Apolline Sutton



« Louise ! » s'écriait la gouvernante dans toute la maison tout en courant en tenant le bas de sa robe pour éviter de trébucher et de tomber par terre. Diantre, cette petite allait la faire tuer un jour ! Elle débordait de bien trop d'énergie et en faisait parfois qu'à sa tête !

« Louise, votre père nous attends ! Vous savez bien que nous étions censés aller avec lui aujourd'hui ! »

Monsieur de Roissy avait en effet un rendez-vous avec quelques aristocrates cette après-midi même afin de leur présenter les échantillons de vins qu'il avait apporté avec lui et il espérait que cela débuterait sur un deal entre eux.  Il était un peu angoissé par ce rendez-vous comme d'habitude car il souhaitait faire au mieux et il n'avait pas envie d'avoir les cris de sa fille dans les oreilles pendant tout le trajet en voiture. Il n'aimait pas le bruit. Il ne savait pas gérer le bruit dû aux enfants. Quand ils étaient en France, c'était sa mère qui s'en occupait ainsi que la gouvernante. Il regrettait tant la présence de la mère de la petite. Elle aurait su s'en occuper tellement bien. Lui, il avait juste l'impression d'avancer avec deux chaussures gauches aux pieds quand il était avec elle.  Enfin, la gouvernante réussit à rattraper la petite fille et à lui faire enfiler un manteau qu'elle boutonna mais avant qu'elle eut réussi à lui attacher les chaussures, la petite fille s'était échappée. « Louise ! »

Apparaissant dans l'encadrement de la porte de la pièce, Jean Edouard de Roissy s'arrêta et sa fille, coupée dans son élan, pila net devant lui en manquant lui rentrer dedans.

« Que se passe t-il par ici ? » demanda t-il d'une voix un peu plus dur qu'il ne l'aurait voulu et alors qu'il baissait les yeux sur sa fille, celle-ci baissa aussitôt le regard vers ses pieds. « Henriette, terminez donc de mettre ces chaussures à ma fille. Nous devons partir immédiatement sinon nous allons être en retard. Avez-vous bien fait mettre le panier à pique-nique pour déjeuner au parc ce midi ? » En effet, il faisait beau aujourd'hui et comme le lieu où il avait rendez-vous se trouvait non loin d'un des plus grands parcs de Londres, il avait été convenu que Louise et la gouvernante profiteraient du beau temps en déjeunant sur l'herbe verdoyante.

« Oui monsieur. Il a été mis dans la voiture. » répondit-elle en terminant de lacer les chaussures de Louise  et se mettant un châle sur les épaules. Depuis que son père était entré dans la pièce, la petite fille n'avait pas dit un mot. Elle savait qu'elle devait se tenir à sa place. Bien sûr, son père n'avait jamais usé de violence contre elle pour l'éduquer, mais elle savait qu'il n'était pas bien patient envers les cris d'enfants.  

Dans les dix minutes qui suivirent, ils étaient tous dans la voiture en direction de Covent Garden dans le West End. Il descendit à l'adresse de son rendez-vous quand la voiture s'arrêta et dit au cocher de continuer jusqu'au parc St James qu'on lui avait déjà vanté une ou deux fois afin d'y déposer sa fille et la gouvernante. La voiture poursuivit donc son chemin jusqu'au parc. A peine la voiture fut-elle arrêtée devant les grilles du parc que la gouvernante en descendit ainsi que Louise qui déjà regardait partout autour d'elle avec une admiration évidente dans les yeux. « Waaouuuh, c'est tellement magnifique...  Henriette, Henriette allons-y par là, s'il vous plait, allons-y par là ! »

« D'accord, d'accord, mais attendez-moi ! Louise ! » La gouvernante se hâta à la poursuite de la fillette qui était déjà partie courir dans l'herbe. Elle s'arrêta alors subitement alors qu'elle venait d'apercevoir quelque chose. Elle tourna alors un regarde brillant vers sa gouvernante qui venait de la rejoindre.

« Oh un écureuil ! Vous avez vu comme il est mignon ?  Oh je peux le prendre, je peux le prendre vous croyez ? »
« Non mademoiselle, je ne crois pas que vous pourriez le prendre. Il ne se laisserait pas faire. »
La mine toute triste, la fillette contempla ses chaussures un instant avant de relever les yeux encore.
« Oh, passez-moi un petit crouton de pain je vous prie ! Je veux lui donner à manger...  S'il vous-plait, s'il vous plait.» Joignant les deux mains ensemble, voilà qu'elle suppliait la gouvernante. Levant les yeux au ciel, cette dernière fouilla un moment dans le panier puis en sortit un petit quignon de pain.
« Tenez, mais faîtes bien attention. »
Se saisissant du quignon de pain frais,  la fillette se mit à lancer des petits bouts de pain à l'écureuil qui, sur le moment resta méfiant, mais ne put résister longtemps à la nourriture qu'on lui lançait. Il s'approcha un peu et se mit à attraper les petits bouts de pain entre ses deux pattes d'avant avant de les grignoter. Ce qui ravit au plus haut point la fillette.
« Regardez ces petites pattes, et comment il fait pour manger !! » s'écriait t-elle. Elle était totalement subjuguée par la petite créature.

Evidemment, ces dialogues du début à la fin s'étaient fait en Français bien de France et non dans la langue de Shakespeare.
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Message() / Dim 2 Jan - 16:04
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Une rencontre tout à fait inattendue
avec @Jean-Edouard de Roissy


Le bal passé et des souvenirs plein la tête, mon grand-père a accepté de me laisser quelques jours où je peux faire ce que je veux avant de reprendre les différents rendez-vous à prendre le thé entre ladies ou quelques cours de danse ou de maintien, même si je me suis considérablement améliorée depuis mon arrivée dans la capitale. Mon anglais n’est pas encore parfait, mais je m’en sors de mieux en mieux. Il me reste plus qu’à prendre des cours de violon mais mon grand-père m’a dit qu’on attendra la fin de la saison pour que je puisse m’y mettre.

Pour cette journée ensoleillée, je décide de prendre mes outils de dessin et d’aller m’installer dans les jardins du Covent Garden. Ma femme de chambre m’accompagne et nous prenons la route. De nombreuses personnes se trouvent déjà dans les lieux avec ces beaux jours qui se sont fait rares ses derniers jours. Je m’installe donc sur un petit tabouret en face du petit étang où se trouvent des fleurs colorées. Ma femme de chambre s’installe à mes côtés et nous discutons de ma soirée et au bal et de notre attente de l’ouverture du nouveau marché couvert.

Nous continuons de discuter quand une petite fille passe en courant près de moi, faisant tomber mes affaires poser sur le côté de mon tabouret. La petite fille revient alors s’excuser et une dame qui court derrière, qui semble être sa nounou j’imagine, nous rejoint avant de s’excuser à son tour pour la petite fille.

- Je suis désolée Madame.

- Ne vous inquiétez pas ce n’est pas grave.


Elles m’aident alors à ranger mon matériel et elle me demande alors ce que je dessine, je lui montre alors mon petit carnet dans lequel se trouve différents paysages.

- Je suis en train de dessiner les fleurs et le petit étang qui se trouvent juste en face. Tu veux essayer de dessiner quelque chose ?

La petite fille accepte avec plaisir et s’installe à ma place. Je lui tends alors un petit bout de fusain et lui explique.

- Avant de dessiner, il faut que tu saches ce que tu veux dessiner et que tu t’imagines dans ta tête comment tu vas le dessiner.

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Message() / Mer 5 Jan - 1:28
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Une rencontre tout à fait inattendue
@Apolline Sutton



La fillette tirait par la main sa gouvernante qui tentait tant bien que mal de ne pas trébucher sur le bas de sa robe alors qu'elle se faisait trainer comme ça. Au fond, elle était heureuse de voir la petite si heureuse de découvrir le parc mais depuis qu'ils étaient arrivés à Londres, la petite la trainait partout. Les affaires de son père étaient de son père étaient prenantes et les emmenait chaque jour dans un coin différent de la ville. Son père avait encore moins le temps de s'occuper de sa fille la journée, c'était donc à sa gouvernante d'occuper la petite toute la journée, de surveiller ses leçons. Il n'y avait que l'Anglais qu'elle ne pouvait lui apprendre, aussi recevaient-ils la visite d'un précepteur d'Anglais trois fois par semaine. Il était d'ailleurs accueilli par de gros soupirs de la part de Louise qui passait son temps à dessiner pendant le cours. Enfin, elle ne l'avait fait que le premier jour vu qu'elle s'était fait attrapé et qu'on lui avait fait une grosse leçon de morale. Quand on arrivait dans une ville étrangère, il fallait faire un effort pour s'intégrer... Que c'était dur la vie. Louise voulait juste s'amuser elle. Et elle aurait voulu que son père s'occuper un peu plus d'elle qu'il ne faisait mais il était beaucoup occupé. Elle comprenait.... Enfin, autant qu'une enfant de six ans pouvait comprendre. Elle, elle voulait surtout s'amuser.  Comme avec cet écureuil.  Et courir dans les herbes mais sa gouvernante ne la laisserait jamais courir pieds nus dans l'herbe comme elle le faisait chez elle en France...  Pff, comme c'était ennuyant.  Depuis petite, on essayait de lui apprendre les règles de conduite en société. Elle voulait bien faire quelques efforts mais elle voulait surtout s'amuser.

Une fois l'écureuil partit, Louise continua son chemin en courant, sa gouvernante la suivant non loin derrière. Elle courait en riant de ce rire plein d'innocence qu'avait toujours les enfants et elle ne faisait pas attention aux gens. A plusieurs reprises, elle faillit percuter une ou deux ladies mais freina juste à temps, marmonna une excuse avant de repartir.

« Louise !Attendez-moi » s'écriait la gouvernante derrière elle à moitié déjà essoufflée. Mais comment cette enfant pouvait-elle avoir autant de souffle ? Cette petite allait la tuer ! Alors qu'elle passait aux côtés d'une personne assise sur un tabouret, elle fit malencontreusement tomber des affaires qui se trouvaient sur le côté du tabouret. Rougissant aussitôt, Louise s'arrêta et s'excusa aussitôt en Français, se mordant les lèvres de gène. « Excusez-moi madame... Mademoiselle... milady... Heu, je veux dire...» Se concentrant quelques secondes avec intensité, elle finit par se souvenir de ce qu'elle voulait dire. « Je veux dire... Sorry Miss... » Sa gouvernante la rejoignit à son tour pour l'excuser à son tour. La dame lui dit que ce n'était pas grave mais Louise était quand même bien embarrassée et n'osait plus courir pour le moment. Sa gouvernante et elle aidèrent la dame à ranger ses affaires puis celle-ci lui montra son carnet de dessins alors qu'elle demandait intrigué ce qu'était ce petit carnet.  Elle trouva cela très joli et ne put s'empêcher de lâcher une exclamation admirative. Mais alors qu'elle lui demandait si elle voulait dessiner quelque chose, la fillette se sentit rougir. « Je... Je ne suis pas très bonne mademoiselle... » dit-elle alors qu'elle baissait les yeux vers le sol, gênée de l'avouer. « Papa me dit souvent que je n'ai pas assez de concentration...ni la patience de rester assise à dessiner... mais, vous parlez Français ?  » Dans une ville où elle n'avait entendu parler qu'Anglais depuis son arrivée, elle trouvait cela étrange. Elle trouvait la dame très gentille en tous cas. Et jolie aussi. Presqu'autant que sa maman ! (Parce que pour un enfant, la plus belle était toujours sa maman oui).

Elle accepta avec plaisir de s'asseoir à côté d'elle et prit le petit bout de fusain que la jeune dame lui tendait. Le fusain au bout des doigts, elle ne savait pas quoi dessiner.. Elle se concentra sur les paroles que lui avait dit la dame. Ses sourcils relevés en une intense expression de concentration, elle essaya de faire un arbre... avec des branches qui partaient dans tous les sens, comme d'innombrables bras fourchus. Le style était simple. Un dessin d'enfant quoi, sans vraiment trop de détails.

« Je n'arriverai pas. C'est trop dur. » fit-elle en lançant un profond soupir un  tout petit peu plus dramatique que nécessaire. Sa gouvernante ne put s'empêcher d'esquisser un léger sourire amusé. Elle connaissait la fillette et son don d'exagération.

« Si vous vous donniez un peu plus la peine mademoiselle, vous pourriez sûrement apprendre plus vite. Monsieur votre père vous le dit souvent. »

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Message() / Mar 11 Jan - 23:09
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Une rencontre tout à fait inattendue
avec @Jean-Edouard de Roissy


Prise dans l’observation du paysage que je souhaite dessiner, je ne fais pas attention quand une petite demoiselle court près de nous, renversant mes affaires qui se trouvaient près de mon tabouret. Elle s’arrête alors pour s’excuser et un sourire se glisse sur mon visage quand je l’entends hésiter sur la façon dont elle doit m’appeler. Elle me rappelle moi à mes débuts, ne sachant quel titre donner à la personne qui se trouve en face de moi.

- Ce n’est rien, ne t’en fais pas. Il n’y a rien de cassé et tu n’as rien non plus c’est le principal.

Je lui souris tandis qu’une dame arrive après elle en courant, sans doute une nounou. Elle s’excuse alors à son tour et je la rassure avant qu’elles ne m’aident à ramasser les affaires. Puis la petite me demande ce qui se trouve dans mon carnet et je lui montre avec plaisir les différents dessins que j’ai réalisé au fusain. Je lui explique ce que je suis en train de dessiner avant de lui demander si elle veut s’essayer à son tour.

- Tu devrais essayer, cela ne coûte rien. Peut-être que tu te découvriras une nouvelle passion. Oui je parle français. Je suis française d’origine. Je vois que toi aussi.

Je lui offre un sourire avant de lui tendre une feuille de mon carnet ainsi qu’un fusain de ma boîte. Je lui dis alors de réfléchir à ce qu’elle veut dessiner et de l’imaginer dans sa tête la façon dont elle va s’y prendre pour le réaliser sur la feuille. Je vois alors qu’elle commence un arbre et je l’observe. C’est un peu abstrait mais c’est un dessin d’enfant.

- Ne dis pas cela. Il faut persévérer, je suis sûr que tu peux le faire. Regarde, si on ajoute un peu de volume ici et là si on fonce un peu…

J’ajoute quelques traits à son dessin afin que son dessin ressemble davantage à un arbre. Quand je termine, je lui souris.

- Et voilà. Ça ressemble un peu plus à un arbre. Tu t’en aies bien sortie tu vois.


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Message() / Sam 15 Jan - 23:47
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Une rencontre tout à fait inattendue
@Apolline Sutton



La curiosité de la petite Louise a été piquée encore plus il est vrai quand la lady lui répondit qu'elle était Française elle aussi. Depuis son arrivée, elle n'avait encore rencontré personne qui parlait le Français. Pas qu'elle était encore sortie beaucoup bien sûr depuis qu'ils étaient ici mais cela ne faisait encore qu'une semaine qu'ils se trouvait sur l'île de Shakespeare et tout était tellement nouveau pour elle car elle n'avait évidemment jamais voyagé ou été nulle part du haut de ses 6 ans. Même en France d'ailleurs, elle ne connaissait pas grand-chose à part de son coin de campagne. Certes, il était arrivé qu'à ou deux occasions, elle soit descendue à Paris pour aller faire les boutiques et les dernières modes avec sa grand-mère.  Pour son sixième anniversaire, sa grand-mère lui avait d'ailleurs offert une très jolie robe qu'elle avait ramené avec elle ici car il s'agissait de sa préférée. Sa grand-mère lui avait dit que la robe était de sa part et de celle de son père car il n'avait pas eu le temps de s'en occuper lui-même. La petite avait été un peu déçue mais rassérénée tout de suite par la grosse glace que sa grand-mère lui avait payé.

« Ah bon ? Tu... Pardon, vous veniez d'où en France ?? » demanda t-elle, très intéressée par la réponse. « Je vivais du côté de Paris... Enfin, nous vivons toujours... moi, mon père, ma mère, Henriette ma gouvernante... Mais maman a rejoint le ciel l'an dernier. Papa ne veut plus parler d'elle maintenant... Heureusement, il reste grand-mère. » Soudain, devant le regard un peu trop insistant de sa gouvernante, la petite Louise se tut et se mit à rougir de honte avant de murmurer un « désolée »... Elle avait l'habitude de parler un peu trop, de parler comme en ont l'habitude les enfants de son âge mais elle avait surtout l'habitude d'en dire un peu trop. Sa gouvernante le lui avait souvent dit : Il y avait des choses dont on ne parlait pas. Ah si son père avait été là en ce moment, il n'aurait pas beaucoup apprécié... Heureusement, il n'était pas là ! Comme si elle s'attendait à ce qu'il débarque soudainement, la gouvernante jeta un coup d'oeil derrière elle vers le chemin duquel elles étaient venues. Mais non, il avait dit en avoir au moins pour une heure avec son rendez-vous.

Londres, c'était bien différent de là où venait Louise. Sur bien des points, elle se sentait un peu perdue. Y compris à cause de cette langue dont elle ne comprenait pas un mot. Bien sûr, la tutrice qu'elle avait en France lui avait bien appris les basiques de la langue Anglaise mais à six ans seulement, elle n'y faisait pas toujours attention et ne retenait pas tout ce qu'elle lui disait. Et puis, on lui disait souvent qu'elle était étourdie, qu'elle avait la tête en l'air... Etait-ce de sa faute si elle préférait aller courir dehors plutôt que rester assise autour d'une table à apprendre l'arithmétique ou la littérature ? Il y avait tant de choses si intéressantes et si belles à regarder dehors ! Elle n'avait jamais trop pris le temps de dessiner non plus. Elle ne restait jamais assise suffisamment de temps pour terminer un dessin de toutes façons. Pourtant, alors que cette jeune femme était en train de lui montrer comment dessiner un arbre,  elle la regarda faire, impressionnée de ce qu'un peu de volume pouvait apporter au dessin.

« Oh, vous avez l'air très douée. » fit-elle alors qu'elle observait le produit final. « Vous devez dessiner depuis longtemps ? Vous pourriez dessiner ce cygne là-bas au loin ? » Elle avait tendue le bras vers ce magnifique cygne blanc qui nageait gracieusement au milieu du lac un peu plus loin.


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Message() / Mar 18 Jan - 20:09
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Une rencontre tout à fait inattendue
avec @Jean-Edouard de Roissy


La France. Cela fait quelques mois à présent que je l’ai quitté et j’avoue qu’elle me manque parfois. J’aimais ma vie d’avant, elle était si simple et sans prise de tête. Je n’avais pas autant de règles de bienséance à suivre et j’étais libre d’épouser qui je voulais. Certes, je n’avais plus de toit sur la tête, mais je gardais toujours l’espoir de m’en sortir. Enfin je suis tout de même reconnaissante envers mon grand-père de m’avoir aidé.

- Je venais d’un petit village dans la campagne, ce n’est pas très connu. Je ne vivais pas très loin de Paris également. Je suis désolée de l’apprendre pour ta maman.

Je sais ce que c’est de perdre ses parents, ayant perdu les miens également. Mais je n’étais pas aussi jeune que cette petite alors j’imagine que la souffrance et le manque doit être plus dur au quotidien, même si elle semble bien entourée.

Je lui parle alors de dessin et je lui demande si elle souhaite essayer de croquer ce qu’elle voit devant elle. Elle décide alors de faire un arbre et je lui montre alors comment ajouter du volume afin de rendre l’arbre plus « réel ».

- Ça fait longtemps oui. C’est ma mère qui m’a appris à dessiner et je passais beaucoup de temps avec elle pour qu’elle me montre comment faire. On peut essayer oui.

Je m’installe donc sur le petit tabouret et prend le temps d’observer l’animal devant moi en train de nager sur le petit étang. Je trace quelques traits, d’abord légers, avant d’appuyer un peu plus quand je suis sûr de moi. Tout en dessinant, j’essaye de continuer la discussion avec la jeune demoiselle.

- Dis-moi, qu’est-ce qu’une petite fille comme toi aime faire pour s’occuper alors ?

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Message() / Jeu 20 Jan - 0:06
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Une rencontre tout à fait inattendue
@Apolline Sutton



Louise observait la jeune dame avec des yeux bien ronds de curiosité pour le coup. Son coup de crayon l'impressionnait et elle semblait très gentille. Elle n'avait pas l'habitude de parler beaucoup avec d'autres dames de l'âge de sa mère environ. Elle n'avait plus vraiment de modèle maternelle à suivre. Bien sûr il y avait sa grand-mère encore et elle avait beaucoup appris d'elle mais elle ne pouvait pas la déranger tout le temps. Elle n'était plus toute jeune et la mort de son mari l'avait plus ou moins fragilisée mentalement et un peu physiquement et Louise était une petite fille vraiment très vive d'esprit et active qui tenait rarement en place plus de cinq minutes. Oui, c'était triste de perdre sa maman si jeune... Ca n'empêchait pas à Louise de rire et de s'amuser comme n'importe quelle enfant, mais quand elle était seule et le soir en se couchant, elle prenait toujours à côté d'elle dans son lit un portrait de sa maman dans les bras pour s'endormir avec. Bien souvent, sa gouvernante le lui retirait délicatement une fois qu'elle s'était endormie et le reposait sur la table de chevet à côté, mais Louise ne pouvait pas s'endormir sans le portrait de sa pauvre maman décédée un an auparavant. Parfois elle avait l'impression que ça s'était passé hier.... Elle priait chaque soir près de son lit pour elle. Elle lui parlait, lui racontait sa journée même si on lui avait dit qu'elle pouvait la voir de là-haut et qu'elle ne ratait rien de ce qu'elle faisait chaque jour, qu'elle était témoin de chacun de ses accomplissements. Lui parler dans ses prières, c'était une façon de se sentir proche d'elle.

La jeune femme dont elle ignorait encore le nom lui avait répondu qu'elle aussi avait habité près de Paris, dans un petit village pas très connu. Elle aussi tiens ! D'un coup elle se sentait un peu plus proche d'elle et était très intéressée de savoir ce qui l'avait fait venir ici dans une ville étrangère où on parlait une toute autre langue. Elle lui dit aussi que c'était grâce à sa mère qu'elle savait dessiner et qu'elle avait passé beaucoup de temps avec elle à apprendre. Louise installa ensuite les bras repliés autour des jambes pour la regarder dessiner ce cygne au loin qu'ils voyaient nager sur le lac. Elle admirait les petits coups de crayon qu'elle donnait, la technique dont elle faisait preuve. Jamais elle n'avait eu suffisamment de patience pour pouvoir rester dix minutes assise pour dessiner quelque chose ! Même sa mère avait tenté mais elle avait rapidement abandonné. C'était comme le piano. On lui disait qu'elle devrait pratiquer plus souvent. Elle avait appris à jouer mais elle ne prenait pas assez le temps pour se perfectionner au grand dam de son maître de musique qui la rouspétait souvent d'avoir la tête en l'air durant leur leçon ! Elle jouait correctement et savait suivre une partition, mais elle pourrait jouer tellement mieux. Ca viendrait peut-être avec les années remarque...

Alors qu'Apolline lui demandait quelles activités elle aimait faire de son temps libre, la petite fille rougit un petit peu en répondant : « Oh je sais jouer un petit peu du piano même si je ne suis pas très bonne. J'exaspère souvent mon maître de musique qui dit que je suis trop souvent tête en l'air...  Mais sinon j'adore sortir et explorer la nature et admirer les papillons, voler et courir après eux... ainsi qu'admirer les autres animaux que l'on rencontre dans la campagne... » brusquement, la petite fille se tut et alors qu'un changement d'attitude s'opérait très légèrement chez elle, elle sauta sur ses pieds aussitôt en se tint aussi droite que possible. Son regard était fixé sur une personne qui traversait la pelouse du parc et se rapprochait d'eux. Visiblement, son père avait terminé son rendez-vous un peu plus tôt que prévu et à la mine satisfaite qu'il affichait, ce rendez-vous devait avoir été concluant.

Une fois qu'il se fut arrêté près d'eux, il demanda à sa fille l'air un peu sévère « J'espère que tu n'embêtes pas trop cette demoiselle Louise au moins. Pardonnez-la sinon mademoiselle... Louise est un peu exubérante parfois. » Il avait parlé avec un peu d'hésitation dans la voix car pensant qu'elle était Anglaise, il lui avait fallu réfléchir quelques secondes de plus pour réussir à trouver la bonne formulation de ce qu'il voulait dire.

Alors qu'il semblait observer que rien dans la scène n'indiquait que sa fille dérangeait en quoique ce soit l'inconnue, il se rattrapa la seconde d'après en se radoucissant légèrement. « Evidemment, on peut sûrement pardonner à une enfant d'être si vive... » Ca passe toujours mieux qu'un adulte. Il posa malgré tout un regard affectueux sur elle... Et en même temps douloureux car la petite fille était le souvenir vivant de sa défunte épouse. Il tenta cependant une esquisse de sourire à l'adresse de sa fille.

Une impression légère se fit alors dans son esprit et il l'observa Apolline, légèrement troublé par sa ressemblance avec quelqu'un de son passé mais c'était impossible.  Cette jeune femme lui semblait familière mais il ne voyait pas comment et pourquoi elle serait à Londres. Et puis, les vêtements, son allure, elle était bien plus richement vêtue que la fille de leur lavandière...  Cela n'avait certainement rien à voir. Les sosies ça existait après tout.

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Message() / Dim 23 Jan - 22:33
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avec @Jean-Edouard de Roissy


La petite n’est pas désagréable, bien au contraire, et je suis ravie de pouvoir lui montrer quelques techniques en dessin. Si j’ai un enfant un jour, je compte bien lui montrer comment on dessine tout comme ma mère l’a fait avec moi. Ainsi on pourra s’installer tous les deux et dessiner ensemble tout en parlant de la vie. Enfin pour cela, il faudrait déjà que je me trouve un prétendant et je commence à ne plus être toute jeune pour faire partie de la saison.

Tandis que je dessine, tout du moins schématise pour le début, le cygne qui se trouve en face de nous, je lui demande alors quelles sont les activités qu’elle aime faire. Je l’écoute et un sourire se glisse sur mon visage quand elle me dit qu’elle fait du piano mais qu’elle n’est pas très bonne ce qui exaspère son professeur de musique. Je comprends, étant moi-même pas très bonne dans ce domaine. J’ai d’ailleurs préféré abandonner pour le moment, préférant me concentrer sur les autres tâches que doit faire une débutante. Cependant, je compte bien faire du violon un jour, je trouve cet instrument si magnifique. Je l’écoute alors me dire qu’elle apprécie également la nature et courir dehors. Je peux comprendre, c’est des choses que l’on apprécie quand on est encore enfant et elle a raison de profiter car une fois adulte, on a trop de contraintes à respecter si on veut être bien vu par les autres. Je regrette parfois l’époque de l’enfance, quand on est jeune et innocent et que les seules choses qui nous préoccupent, c’est de savoir quand est-ce qu’on va manger et que le monstre sous notre lit ne viendra pas nous manger.

- Ce sont de très bonnes activités, tu as raison de profiter. Pour le piano, il en faut pas abandonner, je suis sûr que tu te débrouilles très bien.

La petite fille se tait alors et se place droite comme un i à mes côtés. Je suis alors son regard pour voir qu’au loin, un homme s’avance vers nous. Je me demande qui cela peut-il être. Sans doute une connaissance de la petite fille. Son père j’imagine, d’où le fait qu’elle se tienne droite. Il arrive par nous rejoindre avant de demander à sa fille si elle ne me dérange pas.

- Ne vous inquiétez pas, votre fille ne m’a pas dérangé. Au contraire, nous étions en train de discuter et je lui montrais ce que je dessinais.

Je souris au papa de la demoiselle afin de le rassurer et qu’elle ne me dérangeait aucunement. Et quand je regarde le fameux papa de plus près, j’ai comme l’impression de l’avoir déjà vu. Mais je n’ai plus le souvenir du lieu. Sans doute lors d’une des nombreuses soirées qui sont organisées pendant la saison.

- Je vous l’accorde. Mais c’est bien d’être aussi vive.

D’être curieuse et de vouloir découvrir le monde en vrai plutôt qu’à travers les livres, même si j’adore la lecture aussi.

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Message() / Mer 26 Jan - 19:26
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Une rencontre tout à fait inattendue
@Apolline Sutton




C'était bizarre l'impression de connaître quelqu'un qu'on avait pas vu depuis des années et qu'on avait certainement pas pensé revoir un jour. Pourtant, ce n'était sûrement qu'une impression et il se dit que ce n'était possiblement pas la même personne. Il chassa cette impression de la tête car c'était impossible. Ce serait étonnant quand même car la présente jeune femme qui lui faisait face n'avait aucunement l'apparence d'une fille de lavandière... Non, c'était sûrement une méprise. La ressemblance était toutefois troublante et il y avait quelque chose dans le regard qui demeurait troublant de familiarité.

Apparemment, sa fille n'avait pas dérangé cette jeune lady et il en fut soulagé. Les traits de son visage se radoucirent aussitôt quand il se rendit compte qu'il s'était emporté un peu trop vite dans sa première impression et il se rattrapa comme il le pouvait par la suite, disant qu'on pouvait pardonner au moins à une enfant d'être aussi vive...  Il savait que sa fille ne tenait pas en place la plupart du temps et venir dans une ville inconnue n'était pas forcément simple pour elle mais il espérait qu'elle n'importunerait personne. La demoiselle lui apprit que Louise avait été en train d'assister à une petite démonstration de dessin de sa part tout en discutant et lorsque sa fille se leva pour lui montrer ledit dessin, Jean se saisit de la feuille volante avant de regarder avec appréciation le dessin. Effectivement, c'était un joli dessin. Jean ne pouvait se dire amateur de dessin mais il appréciait les beaux arts comme ceci. Levant la tête, il inclina légèrement la tête dans une petite révérence vers Apolline.

« Dans ce cas, vous m'en voyez obligé mademoiselle. Merci d'avoir consacré un peu de temps à ma fille... Tu vois, si tu te donnais plus souvent la peine, tu pourrais vite dessiner aussi bien que d'autres. » termina t-il à l'adresse de sa fille tout en esquissant un léger sourire.

Il rendit son dessin à sa fille qui semblait se sentir rassurée que son père ne la grondât pas. Non pas qu'il l'eut fait en public de toutes façons donc il y avait peu de chance qu'il lui fasse un reproche devant la présente compagnie. Dans un regain d'énergie soudain, elle s'écria alors tout excitée. « Oh, père vous savez ? Elle aussi vient de France ! Elle me disait qu'elle avait habité près de Paris ! C'est incroyable n'est-ce pas ! » Evidemment, elle avait parlé en Français. Elle était bien plus fluente en Français qu'en Anglais. De toutes façons, elle ne savait que se présenter et dire son nom en Anglais alors la conversation n'irait pas loin...

« Vraiment ? » fit-il d'une voix un peu étrange au son en se rendant compte qu'en plus de lui sembler familière, elle venait aussi de France. Près de Paris qui plus est. C'était troublant, très troublant. Les mots de sa fille le firent hausser un sourcil et le plongèrent dans une profonde perplexité. Il observa à nouveau la jeune femme avec une curiosité renouvelée sans toutefois être mal placée. Cela ne dura que quelques secondes avant qu'il ne se reprenne.

« Mille excuses, je ne me suis pas présenté. » Où étaient donc ses manières c'est vrai ! Il mériterait d'être flagellé sur la place publique ! «  Jean de Roissy. Ce sont les affaires qui m'ont appelé à Londres. Ainsi, vous veniez de Paris ? » S'il signait les papiers officiels de son nom complet, en général la plupart du temps tout le monde l'appelait Jean du moins en ce qui concernait ses proches. Pour faire plus court. Seul sa mère l'appelait par son prénom entier quand il était enfant et qu'il n'obéissait pas assez vite.



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Message() / Dim 30 Jan - 23:33
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avec @Jean-Edouard de Roissy


La jeune fille se tient droite comme un i à mes côtés en voyant son père arrivé dans notre direction, sans doute dans la peur de se faire gronder. Je le rassure alors en lui disant qu’elle ne m’a point dérangé, bien au contraire, nous étions en train de discuter et c’était d’ailleurs fort agréable. Je lui explique alors que nous parlions dessin et que je lui montrais comment faire pour réaliser de beaux dessins.

- Ne soyez pas désolé, cela ne m’a pas dérangé.

J’offre un petit sourire à la jeune fille qui semble rassurée de savoir qu’elle ne se fera pas gronder par son paternel. La petite dit alors à son père que je viens également de France dans un petit village près de Paris.

- Oui c’est exact. Je suis à Londres depuis peu. Elle me disait également que vous veniez de France. Vous êtes là depuis longtemps ?

Il est rare que je croise des français dans la ville. Il y a des anglais qui ont quelques notions de français mais c’est bien tout. En tout cas ça fait bien longtemps que je n’ai pas parlé dans ma langue natale et je dois avouer que cela m’avait manqué car j’ai bien plus d’aisance ainsi. L’homme se présente alors et je soulève un sourcil, surprise car ce nom ne m’est pas inconnu. Malheureusement je ne me souviens pas où l’avoir déjà rencontré.

- Enchantée Monsieur de Roissy. Je m’appelle Lady Apolline Sutton. Je viens d’un petit village près de Paris effectivement. Vous travaillez dans quoi si cela n’est pas indiscret ?

Cela m’énerve car je n’arrive pas à savoir où est-ce que j’ai déjà entendu ce nom. En France j’imagine, mais dans quel contexte exactement, cela ne me revient pas et je n’ose pas lui demander car si ça se trouve je me trompe peut-être.

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Message() / Ven 4 Fév - 23:40
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Une rencontre tout à fait inattendue
@Apolline Sutton




Sa fille était la joie même. Dans la maison et ce depuis le décès de sa femme il y avait de cela un an, Louise remplissait de ses rires la maisonnée. Jean aurait aimé pouvoir avoir sa force quelque part. Il aurait aimé pouvoir sourire parce qu'au fond la mère de la petite vivait toujours. Elle vivait au travers de sa fille car cette dernière ressemblait bien trop à sa mère. Et d'ailleurs, c'était là tout le problème. Elle lui rappelait beaucoup trop sa première épouse. S'il était tenté de sourire par l'une des facéties de sa fille, il culpabilisait aussitôt car il pensait aussi à sa femme et au fait que plus jamais elle ne sourirait ou ne verrait sa fille grandir. Si le premier mariage de Jean avait été plutôt arrangé par leurs parents à l'époque pour des raisons financières, il n'en restait pas moins qu'une affection et un respect mutuel avait grandi entre les deux depuis qu'ils s'étaient mariés, et bien sûr il avait ainsi souffert énormément le jour où elle s'était éteinte.

S'il aimait sa fille, il avait eu tendance à se renfermer sur lui-même depuis et avoir peur de s'ouvrir sur ses sentiments.  Même les rares câlins qu'il offrait parfois à sa fille étaient plus ou moins réservés. D'ailleurs, c'était le plus souvent Louise qui venait les rechercher.  On ne se remettait vraiment pas facilement de la perte d'un être cher. Le temps ne guérissait pas toutes les blessures et voir sa fille tous les jours, c'était se rappeler de manière incessante qu'elle était le souvenir vivant de sa défunte épouse. Tout au château lui rappelait des souvenirs qu'il aurait préféré oublier mais qu'il ne pouvait pas car la simple présence de sa fille lui ravivait son souvenir. Peut-être qu'un petit changement de décor leur ferait du bien à tous deux ? Il ne savait pas encore combien de temps ses affaires le ferait rester à Londres, mais peut-être que ce voyage était une bonne idée finalement...  

Il avait cru au départ que sa fille importunait la jeune lady, mais il s'était trompé. Il avait tellement l'habitude des manières un peu exubérantes de sa fille qui pouvaient en énerver plus d'un, mais la demoiselle lui avait expliqué qu'ils avaient juste été en train de dessiner. Ce à quoi Louise lui avait montré son dessin et il l'avait alors félicité, lui disant que si elle y consacrait un peu plus de temps, elle pourrait dessiner bien mieux qu'elle ne le faisait. Il savait cependant qu'il y avait peu de chance à cela. Louise était beaucoup trop active pour rester assise bien longtemps à dessiner. Encore que...  La jeune demoiselle qu'ils venaient de rencontrer semblait avoir la patience requise pour jouer la professeur à une enfant aussi vive ? Jean devait admettre manquer un peu de patience ou s'énerver un peu vite. Peut-être cela venait-il du fait qu'il était trop perfectionniste, qu'il voulait tout tout de suite du mieux possible. Mais avec un peu de patience, on pouvait apprivoiser même les pus sauvages...  Pouvait-il encore changer à son âge ? L'homme peut toujours changer s'il y mets de la volonté... En avait-il la force ? Pourquoi pas... Bien qu'il avait peur de l'admettre, il aimait sa fille profondément. Il paraît qu'on pouvait tout faire par amour.

Se rendant compte qu'il ne s'était même pas présenté, il rectifia cette erreur et se présenta donc à la jeune femme. Il lui dit aussi que les affaires l'avaient amené à Londres et lui demanda en retour confirmation du fait qu'elle était originaire près de Paris également ? Elle lui apprit alors qu'elle était à Londres depuis peu et demanda s'ils étaient là depuis longtemps. « Nous sommes ici depuis à peine quelques jours. Nous avons loué une maison dans Mayfair.  Cela change énormément de Paris, mais les parcs en particulier sont très jolis. » Même s'il devait avouer ne pas avoir pu encore visiter beaucoup de parcs Londoniens hormis celui où il se trouvait aujourd'hui même... Le prénom qu'elle donna pour se présenter le fit buguer une seconde cependant mais le nom de famille ne lui disait absolument rien et donc il se dit qu'il devait faire erreur quelque part. Et puis à l'époque où il était encore qu'un ado il n'était même pas sûr de retenir tous les noms de famille des employés de sa famille. Mais quand même, physiquement, elle ressemblait quand même beaucoup à quelqu'un qu'il avait connu...

« Je suis issu d'une famille de Baronnet milady. » Titre hérité de son père qui l'avait hérité de son grand-père qui l'avait lui-même hérité de son arrière grand-père. Le titre avait toutefois évolué. Au tout début de leur histoire, sa famille était tout simplement des Chevaliers. « Mais j'ai développé une entreprise de distillerie et je commercialise nos vins de terroir.  Je suis venu à Londres dans l'intention d'élargir notre clientèle au-delà de la France... » Ils avaient tant de bons vins en France que ce serait un crime de ne pas essayer de les faire connaître outre-Manche ! « Enchanté de vous connaître Lady Sutton...  Vous venez souvent ici pour dessiner ? »  Oserait-il dire qu'elle lui faisait penser à quelqu'un qui aimait beaucoup dessiner aussi ? Assurément non. Et puis, beaucoup de  ladies savaient dessiner. C'était un passe-temps répandu dans l'aristocratie.

Louise quant à elle s'était prise en admiration devant les majestueux cygnes qui évoluaient sur l'étang et demandait à présent à sa gouvernante si elles pouvaient s'en approcher un peu plus car elle voulait les voir d'aussi près que possible. Toutes deux s'éloignèrent donc vers l'étang un peu plus loin.
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Message() / Dim 6 Fév - 22:23
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avec @Jean-Edouard de Roissy


Après avoir échangé quelques mots avec le père de la jeune demoiselle sur le fait qu’elle ne m’importunait point, nous faisons ensuite les présentations et je réponds à sa question sur le fait que je viens bien d’un petit village près de Paris et que je me trouve à Londres depuis peu. Je lui retourne sa question, et j’apprends donc qu’il a loué une maison et qu’il est là depuis quelques jours pour affaire.

- Je suis bien d’accord avec vous, les parcs sont vraiment sublimes. Il y a également de nombreux monuments intéressants à découvrir. Enfin si vous avez l’occasion de pouvoir les voir.

Je lui offre un sourire tandis qu’il me précise alors qu’il provient d’une famille de baronnet. Je lui offre un sourire en retour tout en l’écoutant me raconter sa raison à Londres

- Je suis ravie de l’apprendre Sir De Roissy. Je vous souhaite de réussir dans vos affaires dans ce cas.

Je lui offre une légère révérence. Sans doute souhaite-t-il me reprendre parce que je l’ai appelé Monsieur ? Enfin, je lui souhaite de réussir dans son affaire et de pouvoir exporter ses produits dans la très belle ville de Londres. La petite Louise s’en va alors vers la mare où se trouvent les cygnes en compagnie de sa gouvernante et je la regarde s’éloigner avec un sourire, me rappelant mon enfance qui était aussi joyeuse que la sienne.

- J’aime beaucoup oui, c’est un lieu apaisant et qui offre de nombreux paysages à dessiner.

J’aime dessiner un peu partout à vrai dire, il m’arrive d’aller dans les musées ou bien tout simplement dans mon jardin avec un objet qui me plaît.

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Message() / Sam 12 Fév - 11:50
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@Apolline Sutton




Pendant un moment, Jean observa fille courir autour du lac sous la surveillance de la gouvernante qui lui courrait après en lui recommandant la prudence. Sa fille s'arrêtait pour admirer ces cygnes qui nageaient à la surface de l'eau, si élégant, si majestueux. Il ne pouvait s'empêcher d'observer avec attendrissement, la joie dont faisait preuve sa fille ressemblait tant à la mère. Sa fille avait une joie tellement débordante de vie, il se sentait presque jaloux d'elle quelque part au fond. Il n'arrivait pas trop à savoir comment elle faisait. Comment les enfants pouvaient faire le deuil de quelqu'un et en même temps conserver cette vie, cette joie tellement lumineuse en eux... Il aimerait que ce soit tellement plus facile pour lui et se sentir capable faire pareil et de courir aussi librement qu'elle. Il regrettait presque ce temps où il n'était qu'un enfant. A cette époque-ci, il avait encore son père et puis il n'avait pas aussi peur de se rapprocher des gens.  Les enfants étaient plus spontanés, vifs et impétueux dans leurs actions, imprévisibles. Mais ils osaient davantage exprimer ce qu'ils ressentaient et ne s'en cachaient pas. Les adultes devaient presque se cacher comme ressentir des émotions ou souffrir était indignes d'être adulte...

Il ne savait pas s'il aurait l'occasion de voir un peu plus les monuments de la ville car il était là à priori pour une durée limitée de sûrement quelques semaines. Lady Apolline lui souhaita de bien réussir dans ses affaires en tous cas et il répondit de ce fait : « Cela semble bien se présenter en tous cas. Enfin, evidemment, nous savons tous combien les vins Français ont bonne réputation en général. En tous cas, les crues que j'ai rapporté ont reçu un vif succès donc je garde un bon espoir que cela continue. »

Alors qu'il lui demande également si elle vient souvent ici pour dessiner, et elle lui apprends que oui et qu'elle y vient souvent, ajoutant que c'était un lieu apaisant et qui offre de nombreux paysages à dessiner. Jean ne connaissait pas grand-chose dans le dessin lui-même mais il était un fin admirateur de l'art en question, aimant admirer avec quel talent et doigté certaines œuvres étaient réalisées.

« Veuillez m'excusez si cette question paraît étrange, mais vos parents sont-ils là aussi ? A Londres je veux dire. »  Cela pouvait paraître curieux comme question c'est pour cela qu'il lui avait dit de l'excuser, mais il fallait qu'il pose la question.  Subtilement.  Il espérait qu'elle ne lui tienne pas rigueur et il ne lui tiendrait pas rigueur si elle prenait mal sa question et il n'insisterait pas en la posant à nouveau. Quelque chose lui disait qu'elle ne le prendrait pas mal mais on ne savait pas vraiment la réaction des gens.


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Message() / Dim 13 Fév - 20:39
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avec @Jean-Edouard de Roissy


Je regarde la petite fille partir vers l’étang où se trouvent les cygnes et je souris en me revoyant à son âge. Je ne portais pas toutes ces tenues bien sûr et j’étais beaucoup plus libre d’aller où je voulais qu’elle semble l’être. C’était de si belles années. Mes parents étaient encore présents et même si nous n’étions pas très riches, nous étions heureux car nous avions beaucoup d’amour à donner aux autres membres de la famille. Je me souviens des nombreuses heures que je passais dehors à jouer avec mes amis. Ce sont des périodes où on est si innocent. Cela me manque parfois et j’aimerais retourner à cette époque où les choses semblaient plus faciles.

Je sors de mes pensées quand l’homme à mes côtés me donne alors la raison de sa présence à Londres. J’apprends donc qu’il est ici pour affaire car il vend du vin français. Je lui souhaite donc de réussir et que son affaire fluctue.

- Je suis bien d’accord avec vous et j’espère avoir l’occasion de goûter l’un de vos vins.

Je lui offre un sourire tandis qu’il me demande si je dessine régulièrement dans ce lieu. Je lui réponds positivement car j’apprécie ce jardin tout comme tant d’autres à vrai dire car ils apportent de nombreux paysages en fonction des saisons et événements qui s’y déroulent. Et puis je trouve ces lieux si apaisants. J’apprécie parfois juste m’asseoir et écouter la nature et les différents bruits des jardins.
L’homme me pose alors une question plutôt surprenante. Je le regarde, levant un sourcil de surprise, ne m’attendant pas à cette question, quelque peu personnelle.

- Je dois avouer que c’est une question plutôt inattendue. Non ils ne sont pas présents avec moi, je vis avec mon grand-père. Pourquoi cette question ? Connaissez-vous mes parents ?

Je trouverais cela surprenant car cela voudrait dire que je le connais également. Et il est vrai que son visage me dit quelque chose, mais je ne me souviens plus d’où.

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Message() / Dim 27 Fév - 23:21
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@Apolline Sutton




Il n'espérait ne pas l'avoir trop gênée ou fâchée par sa question qui sonna dans sa bouche un peu trop indélicate et personnelle. Mais il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir cette bizarre impression tout au fond de lui qu'il la connaissait même si une partie de son cerveau lui disait que ce ne pouvait pas être possible. Comment une fille de lavandière pourrait devenir une lady en quelques années ? Jean détourna le regard un moment pour suivre sa fille des yeux qui couraient non loin du lac tout en faisant courir sa gouvernante dans tous les sens. Son regard certes sévère était cependant plus protecteur qu'autre chose. Il était anxieux dans ce genre de situations et il ne les gérait pas toujours très bien. Bien sûr, sans doute que rien n'allait se passer, mais personne n'était à l'abri d'un accident et mine de rien Jean serait complètement brisé s'il arrivait quoique ce soit à sa fille. Jouer près de l'eau était dangereux quand même et il fut rassuré quand les deux semblèrent s'éloigner du lac maintenant que sa fille semblait être intéressé par autre chose.

Il n'aurait pas plus insister. Il n'aurait pas demandé une seconde fois. En revanche, à sa grande surprise, il entendit la jeune femme lui répondre et l'écoutant, il tourna la tête vers elle de nouveau. Apparemment, ses parents n'étaient pas là et elle vivait avec son grand-père ici. Il devait alors se tromper. A moins que ses deux parents soient morts et qu'elle ait été récupéré par son grand-père qui vivait à Londres... Une chose qui n'était, en soi, pas impossible. Encore qu'il était bien rare que quelqu'un puisse évoluer en rang autant et passer de servante à lady aussi en quelques années à moins d'usurper une identité et mentir sur sa véritable origine et quelque chose lui disait que ce n'était pas ça. Lorsqu'elle eut finit de parler, il répondit alors même s'il n'en était pas forcément très persuadé lui-même :

« Non... du moins je ne crois pas. Désolé de l'indélicatesse de ma question, votre prénom m'avait semblé familier pendant un instant... Mais c'est impossible. » Il ne tenait pas non plus à se ridiculiser en racontant cette histoire de la fille de la lavandière qui autrefois travaillait dans sa famille et avec qui il avait longtemps discuté. Après une courte pause, il reprit en esquissant un sourire aimable et décidant de changer de sujet, lui demanda : « Lady Sutton donc, y a t-il d'autres choses que vous prenez plaisir à faire hormis le dessin ? »

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Message() / Mer 16 Mar - 15:39
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avec @Jean-Edouard de Roissy


Je dois avouer que je suis légèrement surprise par sa question sur mes parents. Certes, il semble français, mais le monde serait vraiment petit s’il venait du même village que moi. Cependant il est vrai que son visage me parait un peu familier et son nom me dit quelque chose mais je n’arrive pas à savoir d’où. Serait-il une personne que viendrait donc de mon village ? Serait-ce… Non ce n’est pas possible.

- Ne vous excusez pas. Il est vrai que votre nom me dit également quelque chose mais je ne suis pas sûr de moi. Vous ne seriez pas la famille dans laquelle ma mère travaillait pour vous en tant que lavandière ?

Si c’est le cas, cela serait vraiment incroyable de se retrouver après autant d’années et à Londres qui plus est. Nous étions de bons amis à l’époque et puis il s’est marié avec une lady de son rang et nous nous sommes perdus de vus après cet événement. Puis mes parents sont décédés dans un accident de carrosse et j’ai dû me débrouiller seule en faisant des petits boulots à droite à gauche avant que mon grand-père vienne me chercher et me ramène à Londres pour faire de moi une Lady. Ma vie a beaucoup changé en quelques mois et même si je commence doucement à me faire à cette nouvelle vie, certaines choses étaient plus agréables auparavant.

- Le dessin prend une grande partie de mon temps, mais sinon j’apprécie la lecture et je me suis mise au chant récemment. Vous avez également des passions dans la vie ?

J’imagine que s’occuper de sa vie ainsi que son travail doit lui prendre beaucoup de temps au quotidien.

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Message() / Dim 27 Mar - 8:30
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@Apolline Sutton




Sur le coup, Jean avait cru reconnaître la jeune lady qu'il venait de rencontrer et il lui avait posé la question tout en espérant qu'elle ne prenne pas cette question pour une indélicatesse. Il ne voulait après tout pas être impoli. Il attendit donc qu'elle lui réponde et pendant ce temps, il tourna les yeux en direction de sa fille qui s'amusait au loin, la surveillant du regard bien que sa gouvernante faisait déjà un travail exemplaire. Il s'excusa alors,  lui disant de lui pardonner l'indélicatesse de sa question et ajoutant que son nom avait semblé familier mais que finalement il devait se tromper. C'était obligé. Histoire de changer de sujet et d'éventuellement engager la conversation vers d'autres sujets bien plus agréables, il lui demanda s'il y avait d'autres passe-temps à part le dessin auxquelles elle aimait s'adonner. Quand elle lui répondit à sa première question, Jean tiqua un peu sur le mot lavandière... Lavandière ? Il secoua la tête mais incapable de se débarrasser de cette impression.

« Vraiment ? Votre mère était lavandière au château des De Roissy  ou était-ce dans un autre château des environs ? Et vous aviez l'habitude de dessiner dehors dans le parc tandis qu'elle faisait son travail ? »

La coïncidence lui semblait tellement grande qu'il n'osait y croire. Et puis vraisemblablement, elle n'était plus habillée comme l'enfant d'une lavandière. Alors par quel prodige, par quel miracle cela était-il possible... ? Il l'observait très curieusement à présent, légèrement perplexe que quelques années seulement avaient suffit pour que la jeune femme change autant y compris sur une élévation de rang. Passer de fille de lavandière à lady, en général c'était rare...

« C'est intéressant le chant et une lecture intensive est effectivement primordiale pour tout esprit homme ou femme bien que j'avoue que le nombre d'ouvrages écrits par des femmes n'équivaut pas à celui des hommes et c'est dommage quelque part. » Elles en auraient sûrement des choses à dire. « Alors je n'ai pas vraiment le temps à me consacrer à des loisirs mais si j'en avais eu, je crois que j'aurai apprécié d'apprendre une troisième langue étrangère... » Le chant ? Non il ne voulait même pas y penser. Le dessin ? Uhm... Ce serait intéressant lui qui n'avait aucun talent pour dessiner ne serait-ce qu'un arbre. La musique ? Certes il appréciait écouter la bonne musique mais il avait joué un peu de piano étant enfant, mais cela faisait tellement longtemps qu'il n' avait pas joué que son solfège laissait à désirer. Dans l'optique de développer son business en Angleterre, il avait pris des leçons d'Anglais et avait appris les informations de bases de la langue en l'espace de six mois.
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Message() / Jeu 14 Avr - 20:51
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avec @Jean-Edouard de Roissy


La coïncidence était vraiment très grande pour qu’un membre de la famille de Roissy, pour laquelle travaillait ma mère, se trouve ici, à Londres. Il est vrai que son nom de famille me disait quelque chose quand il s’est présenté, mais c’était trop gros pour être vrai. Mais que lui aussi me dise que mon nom ne lui est pas étranger, signifie forcément que nous nous connaissons de par notre passé.

- Elle était lavandière dans votre famille effectivement. Je dessinais dehors oui. J’accompagnais de temps à autre ma mère pour la journée et me posait sous un arbre près d’un petit étang. Je ne pensais pas vous revoir en tout cas. Encore moins à Londres. C’est une étrange coïncidence.

Mais plutôt agréable je dois dire car nous nous entendions plutôt bien à l’époque. Puis il est parti, devant épouser une demoiselle et je ne l’ai plus revu par la suite. Je ne m’attendais pas à le revoir un jour, encore moins hors de la France.

Nous parlons ensuite de nos passe-temps et je lui dis alors que le dessin me prend énormément de temps dans mon emploi du temps. Mais je lui explique également que je chante récemment et il m’arrive de lire de temps en temps.

- Effectivement, je pense que les femmes auraient beaucoup de choses à dire dans leurs ouvrages. Une troisième langue ? Que souhaiteriez-vous apprendre comme langue ?

Pour ma part, apprendre l’anglais fait encore parti de mes apprentissages donc pour le moment je vais m’en contenter avant d’apprendre une troisième langue.

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Message() / Dim 17 Avr - 11:44
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@Apolline Sutton



Lorsqu'il entendit la jeune femme lui dire que sa mère était bien lavandière, l'attention du jeune homme se sentit accrue, ses sourcils se haussant avec incrédulité et surprise, et réalisant avec peine qu'il s'agissait de la même personne. Au fond, il l'avait reconnue mais avait refusé l'évidence. Pourtant, le regard d'une personne ne changeait jamais. Le regard d'une personne était après tout son âme. Il n'aurait alors pas dû douter de ses premières impressions.

Comment cela était-ce possible?! Comment avait-elle atterri á Londres ? Tellement de questions se bousculaient dans son esprit. Il l'écouta attentivement, se souvenant progressivement á l'époque de cette très jolie jeune fille si timide qui aimait dessiner dehors. Oui bien sûr ça il s'en souvenait bien maintenant. Les souvenirs qu'il en avait semblaient affluer dans son esprit, l'engourdissant presque tellement ils étaient nombreux. C'est ce qui l'avait fait se rapprocher en premier. La curiosité de voir ce qu'elle dessinait.

« Je suis content que vous n'ayez jamais arrêté de dessiner. Vous m'en voyez ravi. Vous aviez déjà du talent á l'époque. » fit-il alors alors qu'il esquissait un sourire.  « Mais... Permettez-moi de demander, comment cela se fait-il que vous soyez à Londres et depuis quand ? »

Alors qu'ils évoquaient le fait que la plupart des ouvrages étaient écrits par des hommes et non des femmes,  et qu'accessoirement cela rendaient les écrits un peu trop étriqués, Apolline (il faudrait qu'il se fasse à l'habitude de l'appeler Lady Apolline dans ses pensées) approuvait ces dires et renchérit sur le fait qu'il désirerait apprendre une nouvelle langue étrangère. Il devait avouer avoir une certaine attirance pour les langues latines, moins pour les langues germaniques, aussi répondit-il. « Ma l'italiano ovviamente. J'aime beaucoup l'accent. C'est si élégant. Et vous, comment vous êtes vous débrouillée avec la langue de Shakespeare ?”

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Message() / Jeu 28 Avr - 23:28
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avec @Jean-Edouard de Roissy


La surprise est des plus totales. Je ne m’attendais pas à retrouver un ami d’enfance dans cette capitale. Et je découvre également qu’il est père d’une magnifique petite fille. Les choses ont tellement changées. Nous avons sans doute beaucoup d’histoires à nous raconter depuis le temps où nous jouions dans son immense jardin.

- Je vous remercie du compliment. Je me suis tout de même améliorée depuis le temps et je serais ravie de vous montrer mes dessins un jour bien sûr.

Je lui offre alors un sourire avant que la fameuse question arrive. Depuis quand et pour quelle raison me trouvais-je à Londres.

- C’est tellement compliqué. J’ai découvert il y a peu que mon grand-père est un comte et il m’a pris sous son aile quand il a appris que mes parents avaient péris dans cet accident de carrosse. Je suis arrivée ici en février à peu près. Mais vous, vous êtes ici depuis longtemps ?

Nous parlons ensuite des écrits, que les femmes ne peuvent malheureusement écrire alors qu’elles en auraient des choses à raconter. Puis il me dit alors qu’il aimerait apprendre une nouvelle langue et je l’écoute parler italien, ce qui me fait esquisser un sourire.

- Vous vous débrouillez à merveilles. J’ai eu des cours pour apprendre la langue assez rapidement afin de m’en sortir dans cette société. Mais vous vous débrouillez également très bien. Vous avez eu des cours également ?

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Message() / Mer 4 Mai - 23:01
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@Apolline Sutton




Pour le coup, Jean fut absolument atterré d'apprendre la présence d'Apolline ici à Londres, mais sa surprise n'était pas encore complète.  Car ce qu'il apprit ensuite le prit encore plus au dépourvu. Son grand-père, un comte ?! Donc, du jour au lendemain, elle était devenue fille de lavandière à petite-fille de comte... C'était ahurissant, tout simplement ahurissant. Jean n'en revenait pas. Mais il était en tous cas ravi qu'elle ait eu le droit à cette chance qui sans aucun doute n'arrive sûrement qu'à une personne sur cent dans le monde. Voire sur mille. Elle avait eu une chance exceptionnelle.  Par contre, il fut attristé en apprenant que ses parents avaient été tués dans un accident de carrosse.

« Une page s'ouvre quand une autre s'arrête je suppose. Bien que je sois navré pour vos parents bien entendu... Je n'ai jamais rien su de tout cela. Pour avoir élevé une fille comme vous, ils ne le méritaient pas. Enfin, je suis persuadé que de là-haut ils sont toutefois ravis que leur déçès ait eu la conséquence heureuse de vous faire retrouver votre grand-père et vous faire découvrir vos autres origines. Il s'agit de tout un autre monde. »

Alors qu'il terminait sur ces mots, le jeune homme demeura pensif un moment car en pensant à cela, il se rappela la défunte épouse en même temps et cela le fit ramener ses yeux sur sa fille qui jouait au loin pendant un moment. Un décès c'était triste, ça changeait la vie de quelqu'un du tout au tout. Ça avait des conséquences que l'on devait accepter, des conséquences positives ou négatives. Il demeura silencieux pendant un moment, le regard un peu perdu et une expression fermée au visage. Puis, il répondit ensuite alors qu'elle lui avait demandée depuis quand ils étaient arrivés ici.

« Cela ne fait même pas une semaine. Louise est si contente de découvrir un nouveau pays. Bien que je sois très heureux que notre gouvernante soit venue avec nous, je n'aurai pas le temps de m'occuper comme il se doit de ma fille... » fit-il un peu gravement avec un léger soupir. Oh ce n'était évidemment pas qu'il ne l'aimait pas non, il l'aimait beaucoup. Mais ce n'était pas facile d'être père et veuf de si jeune âge... Pourtant, c'était fréquent à leur époque. Beaucoup de gens mourrait jeune. Le destin n'était pas toujours clément... Il essayait de faire de son mieux chaque jour, mais avoir le portrait presque crachée de sa défunte épouse en face de lui n'était pas simple tous les jours. Il tourna alors la tête de nouveau vers Apolline, et avoua, comme il l'aurait fait à une très vieille amie.

« Elle lui ressemble tellement vous savez ? J'essaie de faire de mon mieux mais ce n'est pas facile. » Evidemment, il parlait de sa fille mais elle avait sûrement compris.

Jean se dit que quitte à discuter un petit moment avec elle, il pouvait tout aussi bien s'asseoir un peu dans l'herbe ou sinon il allait finir par avoir mal aux jambes ou alors faire avoir un torticolis à la demoiselle à force de la faire lever la tête vers lui. Alors il lui demanda s'il pouvait s'asseoir un peu non loin alors qu'il l'écoutait lui dire qu'elle avait pris des cours de langues assez rapidement pour s'améliorer rapidement et s'en sortir dans cette nouvelle société. Quand elle lui retourna la question, il répondit alors à son tour :

« J'ai pris des cours oui très jeune pour l'italien, mais j'avoue avoir eu beaucoup moins de temps pour apprendre l'Anglais car l'initiative de venir à  Londres pour promotionner nos vins n'a commencé à se concrétiser que le mois dernier, et les choses se sont vite accélérées. »

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Message() / Dim 15 Mai - 12:21
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Une rencontre tout à fait inattendue
avec @Jean-Edouard de Roissy


Ce fût une agréable surprise de retrouver un ami d’enfance dans la capitale anglaise. Je ne m’attendais absolument pas, à la revoir déjà, mais également à le retrouver ici. Je lui explique alors ma présence dans la ville et également la mort de mes parents.

- J’imagine que oui, même si ma vie d’avant me convenait également. Effectivement, cette vie ici est très différente de celle en France. Après s’ils sont heureux, je ne serais vous dire, mon grand-père et mon père ne se parlaient plus.

Et pour cause : le mariage avec ma mère qui n’était en rien une fille de bonne famille, chose qui ne plaisait guère à mon grand-père. Il n’a jamais essayé de prendre des nouvelles de sa petite-fille auparavant, et même si je le remercie de m’avoir sorti de la galère en France, je sais aussi que ma présence permet de redorer le nom Sutton en épousant un bon parti de la noblesse anglaise.

Je me renseigne ensuite sur la présence de mon ami et depuis combien de temps il est arrivé à Londres avec sa fille. Cela me fait bizarre de me dire qu’il est papa alors que la dernière fois que nous nous sommes vus, il courrait dans son jardin après les oiseaux. J’apprends alors qu’il est là depuis une semaine et que sa petite fille est heureuse de découvrir un nouveau pays.

- Je veux bien croire. Et prendre le bateau s’est impressionnant quand c’est la première fois qu’on monte à bord. Mais j’imagine que oui, si vous êtes seul et que vous êtes ici pour le travail…

Au moins la petite n’est pas seule et elle peut profiter et découvrir cette magnifique ville qui possède de nombreux monuments et parcs très intéressants. Puis il reprend alors sur un ton plus grave et triste en me disant que sa fille ressemble beaucoup à sa défunte épouse.

- Je suis vraiment désolée… Mais je suis sûr que vous êtes un très bon père pour elle et que vous vous débrouillez très bien.

Un doux sourire se glisse sur mon visage. J’imagine que cela ne doit pas être chose aisée au quotidien, mais s’il fait de son mieux et qu’il ne la laisse pas, c’est le principal. Tandis que nous parlons de langue, il me demande également si nous pouvons nous asseoir car cela sera plus agréable. Je fis donc un signe positif et ma femme de chambre nous suit derrière tandis qu’on s’assoit sur un petit banc, en face du lac. J’apprends donc que l’homme a appris l’anglais que récemment afin de venir à Londres.

- Je vois. Je comprends, je suis toujours en apprentissage également.

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Message() / Dim 5 Juin - 2:03
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Une rencontre tout à fait inattendue
@Apolline Sutton




Jean se souvient de ce temps si éloigné qui lui semblait presque faire partie d'une autre vie. A ce moment-là, il était un jeune homme qui n'avait encore pas les responsabilités qu'il avait aujourd'hui car son père était alors encore en vie. Il n'était pas marié encore et n'avait pas encore d'enfant... Même si un arrangement avaient été engagé entre leur famille et une autre famille du comté, mais Jean était encore libre. Libre d'être totalement lui-même, libre de d'engager en interactions sociales avec qui il voulait même avec une fille de conditions plus basses que la sienne. Tant qu'il n'y avait rien d'autre, ses parents ne trouvaient rien à redire.Il avait beaucoup aimé s'asseoir à l'époque dans le jardin et regarder la jeune Apolline dessiner tandis que sa mère étendait le linge dehors ou faisait autre chose. Parfois il avait même eu l'impression de sentir quelque chose d'autre pour la jeune fille mais ses parents n'auraient jamais toléré qu'il s'égare ainsi. Pourtant, il y avait à cette époque un courant qui passait bien entre eux, à savoir s'il y avait toujours moyen de retrouver cette étrange connexion après tout ce temps.  Et puis elle avait cessé de venir. Il n'avait pas pensé que ses parents aient pu avoir un accident. Et voilà qu'aujourd'hui, alors qu'il était en voyage d'affaire à Londres, il tombait sur elle... Si changée et pourtant si semblable. Pour preuve elle aimait toujours autant dessiner et il était ravi de voir qu'elle n'avait jamais arrêté. D'ailleurs, elle lui disait qu'elle s'était quand même amélioré en dessin depuis le temps  et qu'elle serait ravie de lui montrer ses autres dessins un jour. Inclinant légèrement la tête devant elle, Jean lui répondit alors avec un sourire avant qu'il ne continue de parler sur le sujet de son grand-père et du fait  qu'il l'avait récupéré sa petite-fille après la mort de ses parents. Elle lui dit également que son grand-père et son père ne se parlaient plus depuis des années... Jean était très curieux. Il n'avait jamais su cela à l'époque. Elle avait une chance inouïe qu'il ait eu vent de l'accident de ses parents et qu'il ait bien voulu la prendre sous son aile, en faire une lady... Elle lui demanda à son tour s'il était arrivé ici depuis longtemps et il lui répondit alors qu'il n'était arrivé ici que depuis une semaine.

« Oui, le bateau c'était la première fois que je le prenais, ma fille aussi. Personne n'a été malade mais ce n'est pas forcément très rassurant quand ça tangue de droite et de gauche. Je crois que je préfère avoir les deux pieds sur la terre ferme quand même. » reprit-il avec un léger sourire.

Il jeta un coup d'oeil en direction de sa fille qui était en train de s'amuser maintenant à essayer de faire des ricochets dans le lac mais elle effrayait plus les canards qu'autre chose. Cette scène lui arracha malgré lui un sourire. Puis, il lui rappela si soudainement combien sa fille ressemblait à sa mère et bien sûr cela le rendit un tantinet maussade, et avant de s'en être empêché il avait alors dit à la jeune Apolline combien sa fille ressemblait à sa mère et que ça n'était pas facile tous les jours. A quelqu'un qu'il n'avait pas revu depuis des années. Il n'avait absolument aucune idée de pourquoi il avait balancé ça comme ça. Pourtant, elle lui répondit avec gentillesse et il en fut reconnaissant sur le coup. De toute évidence, elle possédait toujours la même bonté qu'elle avait toujours eu et qu'il lui avait connu ; elle n'avait pas beaucoup changé, sinon qu'elle avait à présent plus d'argent, de belles robes et qu'elle apprenait l'Anglais. Il n'osa pas répondre cependant qu'il y avait des jours où il avait vraiment du mal et qu'il ne possédait pas toujours toute la patience du monde. Il se contenta de hausser les épaules légèrement tout en continuant de regarder sa fille jouer au loin. Il semblait un peu perdu dans ses pensées, songeur. Après qu'elle eut fait un signe de la main à sa femme de chambre, ils allèrent ainsi s'asseoir sur un des bancs qui se situaient en face du lac – ainsi Jean pouvait garder un œil de loin sur la situation avec sa fille et sa gouvernante.

Discutant ensuite des langues et après que Jean eut interrogé Apolline sur son apprentissage de la langue de Shakespeare. Il ajouta également avoir eu beaucoup moins de temps pour apprendre l'Anglais que l'Italien car il ne s'était mis qu'il n'y avait que deux mois. Elle lui dit être toujours en apprentissage pour l'anglais.

« J'ignore pour combien de temps je suis ici. Il serait peut-être bien que je m'intègre un peu à la vie sociale de Londres et aux différents cercles sociales... Vous devez être au courant des prochains événements qui se dérouleront dans la capitale ? » lui demanda t-il avec un sourire en tournant la tête vers la jeune femme tout en attendant sa réponse.

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Message() / Dim 12 Juin - 23:05
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Une rencontre tout à fait inattendue
avec @Jean-Edouard de Roissy


Je ne m’attendais pas à tomber sur Jean Edouard. Cela fait de nombreuses années à présent que nous nous ne sommes pas vus, chacun ayant mené sa vie de son côté. Lui, devait se marier avec une demoiselle, tandis que moi, mes parents ont eu un accident et je me suis retrouvée seule, à vivre de mon mieux avant que mon grand-père vienne me récupérer. Mais je ne pensais pas le revoir un jour, lui, le jeune homme qui me plaisait et avec qui j’appréciais passer du temps. Je lui demande alors s’il est là depuis longtemps, ne l’ayant pas vu auparavant. Certes Londres est grand pour qu’on puisse se croiser comme ça. En tout cas c’est vraiment un heureux hasard. J’apprends donc que l’homme est présent depuis une semaine avec sa petite fille.

- Je suis bien d’accord, c’est mieux d’être sûr terre. Mais j’ai apprécié tout de même le voyage et voir ce bleu à perte de vue, c’était vraiment magnifique.

C’était la première fois que je prenais le bateau et que je quittais mon village natale, alors ce fût incroyable comme voyage, mais j’ai adoré.

La conversation dériva sur la jeune fille qui possédait une grande ressemblance avec sa mère, malheureusement plus de ce monde. J’imagine que cela doit être dur de perdre sa mère si jeune. Déjà perdre les miens alors que j’étais plus âgée était un horrible moment alors pour cette petite fille je n’ose imaginer. Nous parlons ensuite des langues et je lui dis alors que j’apprends l’anglais afin de m’intégrer au mieux dans cette nouvelle société et puis je n’ai pas tellement le choix.

- Cela serait mieux effectivement et puis vous pourrez peut-être obtenir de nouveaux clients. Il y a un nouveau marché qui ouvre bientôt ses portes, vous devriez passer le voir. Après il y a de nombreux bals qui ont lieu pendant la saison.

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