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LA GARDEN PARTY DE PÂQUES-
Qui ne connaissent pas les fameuses Garden-Party de Pâques qu'organisait annuellement feu sa majesté la reine Charlotte ? En son honneur, la famille royale a décidé de perpétuer cette tradition ! Viendrez-vous nous rejoindre pour une chasse aux œufs ou une ballade en barque ? Venez Participer à la fête....
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() / Lun 8 Nov - 18:20
Arielle Percy
"Life is better with Ice Cream"
Je suppose que la crème glacée est l'une de ces choses qui dépassent l'imagination - LM Montgomery
Une glace. Une envie impromptue qui peut arriver a toute personne, surtout par les chaleurs qui peuvent parfois prendre la ville de Londres. L'été approche à grand pas, on ne peut le nier et si certains jours s'offrent à la moiteur du petit matin à l'humidité d'une pluie raffraichissante. Pourtant il est des jours ou le soleil joueurs rayonne de tout ses feux, se faisant plus puissant, plus grand, reveillant les fleurs et les arbres pour les faire exalé leurs senteur estivale, les insectes qui saute, les oiseaux qui chante. Dieu que j'aime ce moment de l'année, bien qu'il ne soit pas mon préféré entre tous. Le jardin de notre demeure fourmille de vie et de senteur et pourtant, loin de vouloir restée enfermée à la maison, a attendre de possible messieurs à me plier aux attentes de ma chère mère, je rêve d'un délice glacé, d'une coupe de verre fumée en laquelle résiderait des boules de produit glacé n'appelant que mon palais pour me délecter des senteurs et des gouts de cet été qui approche. Peut etre un biscuit pour accompagner, quoi de plus délicat que c'est entremet qui viens à croquer sous la dent avant de se glisser, sirupeuse au creux de votre gorge. La décision fut ainsi prise, simple, joviale. J'irais aujourd'hui prendre une glace que cela plaise ou non à ma chère mère. Après tout, une dame n'est pas censée se montrer en société si elle n'est pas accompagnée, ce que je trouve fort triste. A croire que jouir de sa propre compagnie était une chose que l'on devait taire ou dont on devait avoir honte. Ces dames de la noblesses n'ont elles jamais goûté au plaisir de s'installer seule dans un divan pour lire un livre, s'enivrant du silence et de la tranquillité de ce moment. Pourquoi en dehors de notre demeure devrions nous toujours avoir l'air occupée ? Pourtant, puisque c'était là un souhait de ma mère ou plutôt une condition pour me permettre d'accéder à mon envie, j'acceptais d'emmener Elizabeth avec moi. Une sortie entre sœur nous ferait le plus grand bien. J'avais des doutes au vue de nos relations tendues et de l’incompréhension que nous avions l'une envers l'autre. Alors qu'elle ne rêvait que des bals auquel j'assistais, me demandant comment étaient les galants, si l'un m'avait tapé dans l'oeil, si j'allais me fiancé bientôt, je répondais toujours que je privilégiais la qualité à la quantité. Et quand elle m'a fut sourire à un futur baron désargenté, elle s'est emporté sur ma bêtise. Pourtant, j'ai bien peur qu'un jour ses rêves de petite fille ne l’emmène vers un mariage à l'apparence délicieuse et au contenu avarié. Néanmoins pour aujourd'hui nous pourrions faire un effort. Une robe couleur vert d'eau pour moi, accompagné de bijoux particulièrement fin. Une coiffure simple mais élègante, je me sentais parée pour cette sortie chez le marchand de glace, quand ma sœur elle semblait se rendre chez la reine avec sa toilette qui était à mon goût bien trop habillé. Mais si mère le permettait, qui étais je donc pour l'en dissuader ? Le temps étant beau et chaud, nous nous rendîmes à pieds, marchant d'un pas léger, discutant de sujet qui ne nous fâcheraient pas, suivi non loin par ma femme de chambre, chaperon du jour. Le lieu était comme toujours des plus délicat. Les couleurs et les senteurs étaient merveilleuse. Je me refusais à observer cette table ou j'avais eu un galant entretien avec feu monsieur Cunningham, afin que mon cœur ne se serre pas de nouveau et laisser ma sœur choisir en première sa gourmandise, réfléchissant moi même à ce qui pourrait me plaire alors que mon regard fut attiré par une silhouette qui, me semblait il, m'étais connu, bien que je ne sache reposer un nom sur celle ci. Malheureusement pour moi, je n'étais point des plus discrète et me fit rapidement repéré, ce qui me monta le rose aux joues, mais m'obligea surtout à faire preuve de politesse. Souriante, je saluais donc l'inconnue face à moi, peut être me rappellerais je d’où je connais cette dame.
« Veuillez pardonner mon impudence milady. Vous me semblez familière et pourtant je ne parviens à me souvenir de vous. Je me présente, Lady Arielle Seymour et voici ma jeune sœur Miss Elizabeth Seymour. »
La politesse voudra qu'elle se présente en retour et peut être à cet instant le souvenir du lieu ou nous nous sommes déjà vu me reviendra t il ?
L’ambiance de l’endroit était calme, les gens bavardaient et riaient chacun dans leurs coins. Sa me rappelais doucement les cafés d’Espagne où nous avions la chance de déguster de délicieux Café Bonbón que je ne pouvais m’empêcher d’aller boire. Ce petit café aux couleurs clairs qui avait un goût sucré. J’en fit d’ailleurs mention à mère qui acquiesçais doucement de la tête un air rêveur. Pendant un moment je me demandais si je n’avais pas mal fait d’exposer ce souvenir à mère. Je savais que l’Espagne lui manquait ainsi que la famille. Malheureusement avec le travail de père nos voyages étaient écourtés voire même de plus en plus inexistant. J’espérais avoir la chance, moi-même, la possibilité d’en faire un de ces jours.
Elles étaient donc apparues devant moi deux magnifiques jeunes femmes à la chevelure rousse. Nous nous étions regardés et se sentant gêner elles étaient venues se présenter en bonne et dû forme, s’excusant même pour son imprudence.
Je me disais justement la même chose en vous voyant Lady Seymour, que nous nous étions sans doute croiser quelques parts, veuillez également pardonner mon imprudence. Je suis ravie de vous rencontrez cela dit. Je suis Lady Zelmira D’Orthez pour ma part et voici ma mère la Duchesse Pandora D’Orthez et la jeune Lady Jezabelle D’Orthez. Dis-je en désignant les membres de ma famille qui m’accompagnaient à la tablée, qui les avaient poliment saluer à leurs tours. Peut-être que ma soeur et la sienne pourrait faire connaissance et devenir de bonnes amies qui sais ? me disais-je en les regardant un moment tâchant de déterminé si elle avait environ le même âge.
Je vous en prie, joignez-vous à nous, nous venons à peine d’arriver et nous n’avons pas encore fait de choix. Vous vous connaissez en glace ? Je dois avouer que c’est notre première fois ici. Affirmais-je en étirant un fin sourire en coin désignant les sièges libres de notre table.
Je pris les devant pour la suite, on ne pouvait enlever le fait que j’avais l’approche et la conversation facile. J’aimais la vie simple et les gens en général, j’aimais qu’il se sente à l’aise en ma présence et non pas intimider.
Nous aurons la chance de converser également et tenter de trouver où nous nous sommes rencontrés. Je dois avouer n’être ici que depuis quelques semaines sans plus. Je n’ai participé qu’à un seul bal jusqu’à présent, serait-ce possible que ce soit en ce lieu? Osais-je demandé portant mon regard noisette sur elle avec une pointe interrogative dans les yeux. Il serait sans doute évident de me souvenir si nous n’avions pas tous été costumé ce jour-là. Je tâchais néanmoins de me rappeler le costume qu’elle portait un moment mais, en vain.
Je crois que si vous me disiez le costume que vous portiez cette soirée-là je serais sans doute en mesure de me remémorer votre robe. Avouais-je en lui offrant un franc sourire. Mère comprenant dès lors que nous nous étions sans doute rencontrés au bal masqué. Si cela peu vous aidez à vous rappeler de ma tenue osais-je, j’étais l’oiseau de feu ou le phénix comme certain le nomme. Lançais-je en portant sur elle un faciès souriant.
Arielle Percy
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() / Mer 24 Nov - 11:37
Arielle Percy
"Life is better with Ice Cream"
Je suppose que la crème glacée est l'une de ces choses qui dépassent l'imagination - LM Montgomery
La boutique était toujours plongée dans cette ambiance feutrée et délicate, qui laissait penser que chaque instant était comme ralenti, que chaque cuillerée de glace, chaque gorgée de thé avait ce pouvoir d'apaiser celui ou celle qui la dégustait. C'était bien là ce que j'aimais dans ce lieu, cette quiétude. Du moins jusqu'à ce que le regards croise celui d'une autre personne, connu ou inconnue, que l'on puisse connaître ou apprendre à connaître. J'avais déjà eu cette expérience il y a quelque temps. Le cœur battant la chamade, le rose aux joues, alors que passant les porte, l'homme au regard vif et au sourire charmeur s'était levé pour m'accueillir. Certes, mère nous chaperonnait, mais quelle importance en cet instant ou je pouvais passer un peu de temps avec lui ? Le découvrir, le connaître et me laisser griser par l'idée même qu'un jour, peut être je pourrais me retrouver mariée à cet homme. Pourtant, ce rêve était devenu un cauchemar quand l'homme était rentré chez lui pour affaire et avait trouvé la mort sur la route, laissant une demoiselle seule avec la sensation même d'être en quelque sorte veuve. Les amours naissant sont ceux qui font le plus mal n'est il pas ?
Et pourtant, de nouveau, le regard croisé une œil inconnu et après quelques instant de gênes, de surprise, la discussion s'entama sur une excuse. L'impolitesse de dévisager une inconnue, le sourire confus et les présentations d'usage. Les Seymour rencontraient ainsi les D'Orthez. Il y eu plusieurs signe de têtes respectueux, des salutations aux dames et filles. Une révérence courtoise à la duchesse. Peut être nos familles pourraient elles devenir amies. Mère cherche toujours de nouvelles compagnes pour ses après midi et cela pourrait faire le plus grand bien à Elizabeth de côtoyer d'autres jeunes filles de son âge. Peut être cela lui remettrait les idées en place sur ces folies de romances ?
L'esprit pensif, une invitation se posa à rejoindre la famille ainsi installée. Sans compter que cela serait, comme le disait la jeune femme l'occasion de discuter et voir en quel lieu nous aurions pu nous connaître. Il aurait ainsi, été des plus impolie de refuser, ce fut ainsi que d'un sourire et d'un acquiescement les filles Seymour prirent place à la table, leur bonne s'installant plus loin avec d'autres chaperons.
« Merci pour cette délicate invitation Lady Zelmira. Ma sœur et moi même sommes friande des glaces de ce lieu depuis bien des années mais ne pouvons que vous conseiller de suivre vos envie. Chaque parfum est exquis. »
Souriant finement à la demoiselle alors que ma sœur semblait déjà entrer en discussion avec la jeune d'Orthez, j'écoutais attentivement lady Zelmira. Un seul bal était à son actif, ce qui était surprenant. Sûrement voulait elle dire un seul bal hormis celui de la présentation à sa majesté, ce qui était plus compréhensible. Pourtant j’acquiesçais doucement. Elle me parla alors de costume et le bal de la Comtesse de Conisburg se refit aussitôt en mon esprit. Quelle belle soirée que ce bal. Peut être, en effet que si nous échangions sur nos costumes cela nous ouvrirait les yeux. D'une phrase rapide elle dévoila son alter ego, le phénix, l'oiseau de feu qui me fit sourire plus franchement.
« Il n'y a qu'un oiseau qui se renouvelle et se redonne à lui même la vie; les Assyriens l'appellent phénix. »
Un petit sourire amusé, j'étais ravie d'avoir pu présenter cette citation d'Ovide, car j'avais bien reconnu lors du bal le phénix et avait par ailleurs trouvé celui ci particulièrement réussi et magnifique.
« Je me souviens de la femme aux plumes de phénix. Vous voir danser était un régal, vous sembliez prendre votre envol. Et vous avez fait bien des envieuses avec une telle toilette. J'avais pour ma part revêtu l'habit du soleil. »
Je n'étais pas particulièrement fière de ce costume, trop tape à l’œil, il racontait une histoire qui ne me plaisait pas, comme si j'étais trop belle, trop bien, plus lumineuse que les autres, alors que jamais je n'avais eu cette image de moi même.
L’ambiance était calme et mes étaient yeux plongés sur les nouvelles arrivantes que nous venions de gentiment invité à notre tablée. J’était heureuse que ma sœur commence déjà a prendre ses aises avec sa sœur et bavarde de ce qui se passais dans la ville depuis quelques lunes. Nous venions de lui demander conseil quand à un choix de parfum en particulier mais sa réponse nous donna envie de tout goûter. Je souris à ses dires.
C’est un plaisir de pouvoir bavarder avec vous. Dommage que l’endroit n’offre pas une variété de chaque parfum pour qu’on puisse goûtée un peu à tout. Dis-je en croquant un sourire une mine gourmande pour le moment, visiblement ravie de pouvoir me sucrée un peu le bec. Nous pourrons sans doute revenir à l'occasion pour goûté les autres saveurs, Dis-je en observant toujours la rouquine, offrant déjà la possibilité de nous revoir. Je devais avouer n'avoir jamais vraiment eu d'amitié quelconque. C'était la première fois que je me permettait du temps pour une conversation autre qu'avec un membre de ma famille.
Nous en venions finalement à converser sur le bal masqué, dévoilant mon costume elle me cita une phrase fétiche d’Ovide. J’avais doucement souris en lui lâchant un "Le feu couvert est le plus ardent" de ce même auteur, je laissai échapper un rire me souvenant que cette citation pouvait autant faire à elle qu’à moi si l’ont s’appuyais toujours sur l’événement du bal. N’était-elle pas le soleil après tout?
C’est fort aimable à vous, je dois en dire de même il va sans dire. J’avais acquiescé de la tête alors qu’elle me dévoilait ce qu’elle portait à son tour. Oui je me souviens que votre costume s’harmonisais parfaitement avec votre chevelure je dois dire et les dorures de votre loup qui plus est. Vous aviez fière allure. Je dois admettre que votre mère avait également fais d’énorme effort en arborant sont habit de paon, si je ne me trompe pas ?
Ma toilette était excessivement tape à l’œil pour ma part lors de cette soirée, j’était cependant fière de ma création, bien que je n’en avais pas coud la finale, le dessin que j’avais créé et que j’avais offert à ma couturière pour s’inspirer était fort similaire. Je ne voyais pas le costume du soleil en mal pour ma part. C’était un astre lumineux, très important selon les études il permettait entre autres de faire vivre la nature elle-même et c’était dans cette optique que j’avais apprécier sa robe lors de l’événement en question.
Mère fit savoir qu’elle prendrait une glace au parfum vanillé. J’avais souri vers elle signalant qu’il en serait de même pour moi mais de demandé si je pouvais avoir un coulis à la fraise dessus pour ma part. Ma sœur fit un choix similaire au mien et nos regards convergèrent vers les deux Lady Seymour. Notre femme de service allait prendre les commandes une fois qu’elle aurait entendu celle des deux invités de notre table. Je rapportai mon attention sur la plus âgée des deux sœurs.
Alors, Lady Seymour quel sont vos passe-temps en cette ville dites moi? Je suis curieuse de voir si j’ai des points communs avec d’autres Lady de mon âge. Dis-je sur un ton qui se voulais amusé mais sincère tout à la fois.
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() / Ven 21 Jan - 19:41
Arielle Percy
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Tout était en sourire est en délicatesse, un réel rendez vous entre jeunes demoiselles, débutantes de leurs état. Si mère était parmi nous, elle serait tellement fière de me voir minauder ainsi, feignant la douceur, la docilité. Elle savait que ce n'était pas tant en mon caractère, mais il fallait bien que j'entre dans le moule de la société, que chaque geste soit délicat, chaque parole douce est sucré, ponctué d'un sourire. Je devais servir d'exemple à Elizabeth qui semblait fort intéressée par la jeune d'Orthez. Il fallait avouer qu'elle avait toujours été bien plus sociable que moi sur ce domaine. Quand je plongeais des jours entiers dans notre bibliothèque, me nourrissant l'âme et l'esprit, elle passait son temps à prendre le thé, coudre, broder, tout en riant avec ses amis. Si le bal avait eu lieu alors que nous étions toutes deux à nos débuts elle aurai pu être la lune de mon soleil tant nous étions opposé. Pourtant, je l'appréciais, tout comme je trouvais cette jeune Lady Zelmira des plus agréable. Elle m'avait questionné sur les goûts et parfums de l’établissement. Il fallait dire qu'il y en avait un grand nombre, venant de fruits de saisons ou d'importations, mais chacune avait son délice, sa créativité et chacune méritée d'être goûté au moins une fois. J'en fis tant l'éloge que mes compagnes de tablées semblait prête à prendre un peu de chaque parfum, pour le simple plaisir de la dégustation. A moins que ce ne soit la gourmandise ? Le prêtre nous dit régulièrement que gourmandise est pêché, mais il y toujours tant de restriction à la vie si l'on suit les preceptes religieux à la lettre que cela en deviens ennuyeux. Pourtant, si mes plans ne se déroulent pas tel que je le souhaite, il me faudrait m'y soumettre... Point le temps de penser à cela, je la questionnais sur le bal masqué et sa tenue, chacune de nous avait revêtue une tenue rappelant le feu et les flammes, la chaleur et le réconfort. J'avais joué d'une réplique d'Ovide la gratifier sur son costume, une façon de montrer mon érudition et je fut des plus ravie de voir qu'elle en avait tout autant, bien que cela laisse ma sœur froide. La littérature n'avait d’intérêt que si il parlait d'amour pour celle ci. Écoutant le rire léger tel une plume de mon interlocutrice, je lui offrit un sourire gêné face à ses compliment sur mon costume. Certes, il m'allait très bien, mais je le trouvais fort orgueilleux. Me présenter tel le soleil, cet astre autour duquel tout les autres tourne n'était pas mon idée, ni même la façon dont je me voyais, mais les choses étaient faite. Pourtant, elle pensa à saluer le costume de ma mère et mon sourire s'étendit un instant. Je me souvenais sans le moindre mal l'avoir vu ravie de ma danse avec le prince de Prusse et m'être demandé, si, tel l'animal qu'elle représentée elle allait faire la roue pour se pavaner.
« Vous êtes bien trop aimable. Il n'est pas toujours facile pour les rousses de trouver des couleurs harmonieuses, mais je suis ravi celle ci a pu donner un peu d'effet. Quant à mère, elle était effectivement en paon. Un très jolie costume qui à lui aussi fait son effet je pense. Je lui remonterait vos compliment, cela la ravira. »
Mon sourire s'élargit avec bienveillance, a coup sur elle inviterait la Duchesse de Beaufort pour le thé en compagnie de ses filles pour faire plus ample connaissance. C'était le genre de sa mère d'agir de la sorte et parfois cela avait du bon. Sauf quand c'était pour lui présenter un prétendant possible comme ce fameux guet-apens avec le Duc de Norfolk dont ils se souviendraient tout deux pour de longues années. Mais la commande arriva, ou plutot, la prise de commande. Laissant chacune offrir ses gouts et demande, j'observais Elizabeth commander de la fraise. Plus pour la couleur rose que le goût. Pour ma part je commander de la menthe j'aimais particulièrement le goût de celle ci et la trouvait rafraîchissante. Les commandes prises et le serveur s'éloignant, la demoiselle d'Orthez reporta immédiatement son attention sur moi, me posant des questions sur mes passe-temps. Cela me surpris, mais j'avais surtout peur de la désappointé. Peu de demoiselles avaient mes passe-temps
« Eh bien, je suis assez atypique, je dois vous l'avouer. J'aime la lecture, mais pas les romans, plutot les récits historique, les sciences et les carnets de voyage. Je joue aux échec et monte à cheval. Oh et je joue du Violoncelle ! »
Ma sœur offrit un commentaire sur mes talents annonçant que j'avais fait fort impression lors du concert du mois de Juin ce qui me fit rougir quelque peu.
« Et vous Lady Zelmira. Qu'aimez vous faire ? Je suis sur que nous pouvons nous trouver des points communs. Et si ce n'est pas le cas, je pourrais vous présenter des demoiselles qui aiment les même choses que vous. »
Après tout, je connaissait un peu tout le monde, la noblesse n'était pas si vaste.
C’était la première fois que je pouvais partager un moment avec une autre lady de mon âge. Je ne détestais pas du tout l’ambiance et la discussion et Lady Seymour avais un quelque chose d’intriguant qui donnais envie d’en savoir d’avantages. Mon regard analytique et sombre posé sur elle avec un intérêt pour divers sujets variés, était calme et témoignais d’une grande curiosité. Nous avions parlé de nos costumes lors du bal et me fit part de la difficulté à agencer certains tissus avec la couleur de ses cheveux.
Et bien le roux de vos cheveux est décidément un trait familial fort harmonieux à mes yeux. Vous avez de magnifiques cheveux. Osais-je avouée en offrant un sourire sincère. Il était vrai que j’étais tout à l’opposé, dans les sombres couleurs de jais.
J’avais demandé avec une pointe interrogative ce qu’elle aimait faire pour passer le temps, la majeure partie des femmes de ce monde exerçait des activités respectives et conventionnelles voire atypique comme elle le disait. J’était heureuse d’entendre ses hobbies et de trouver certains points communs cela dit. Mon sourcil s’arqua en entendant ‘’monter à cheval’’ cela dit laissant sous entendre que je m'y intéressais également.
Elle me retourna la question et je pris doucement les devants à mon tour. Je suis une artiste peintre, dessinatrice. J’aime particulièrement l’architecture pour ma part que ce soit dans la lecture ou la contemplation des bâtiments. C'est d'ailleurs ce que préfère dessiner, comme les bijoux ou les robes d'ailleurs. Pour ce qui est des contes en général j’ai une préférence pour les sombres contes des frères Grimms. Dis-je en offrant un fin sourire. Je pratique la harpe également et je monte aussi à cheval. Oh et puis, j’aime bien faire la cuisine. Enfin quand mère me donne la chance de m'y rendre pour m’y exercer. Dis-je en offrant un sourire narquois à mère a nos côtés qui me fit un fin sourire à ma taquinerie. Je ne fis pas mention de ma passion pour le combat de sabre, mère se serais évanouis et ce n'était pas du tout atypique pour ma part. Déjà que révélé mon incontournable manie de vouloir cuisiné n'était pas conventionnelle.
Les glaces nous furent finalement servies directement à notre table. Et je remerciai gentiment celui qui vint nous les portés.
Cela m’a l’air absolument délicieux. Avouais-je en prenant mon bol et ma cuillère.
Je posai de nouveau les yeux sur Arielle.
C’est votre première saison en tant que débutante dites-moi?Demandais-je une pointe de curiosité à nouveau dans le timbre de ma voix comme dans mon regard. J'aimais entamer les discussions, ne pas laisser de temps morts s'installer, je n'aimais pas les silences trop long qui nous rappelais maladroitement que nous étions dans une situation malaisante. J'aimais rendre les gens avec qui je conversais à l'aise, c'était plus fort que moi.
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() / Lun 24 Jan - 22:50
Arielle Percy
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La conversation n'était que douceur entre la jeune débutante et moi même. Cela était intéressant, moi qui ne m'étais jamais vu comme une demoiselle s'accordant facilement avec d'autres demoiselles, de par mes centres d'intérêt, mais également mon caractère, je me surprenait à être bien plus cordiale et sociable avec cette Lady d'Orthez que je ne l'aurai pensée de prime abord. Pourtant elle était bien plus féminine que moi, elle était déjà une femme de par ses formes, son visage, ses expressions, tandis que je ne me voyais que comme une enfant à peine sortie des jupes de sa mère. En somme, je la trouvais bien plus belle que moi et si au cours de la discussion je parlais de mes cheveux qui ne trouvaient pas toujours de couleurs adapté, elle me fit un compliment qui me fit rosir légèrement.
« Vous êtes bien aimable Lady Zelmira. Il est vrai que presque toute ma famille possède ce trait esthétique. Seul mon frère, Simon à les cheveux aussi blond que les blé. Mais vous même avait de magnifique cheveux, leurs reflets sont sublime et s'accordent si bien avec vos yeux. »
Je lui souris, un plus franche. J'avais tenté de prendre le compliment avec autant de modestie que je pouvais, souriante, espérant que le rose à mes joues passerait rapidement. Alors que ma sœur écoutait d'une oreille distraite, tout en discutant avec la demoiselle de son âge. Si elle s'était trouvée une amie, c'était pour le mieux. Ainsi, elle pourrait sortir avec elle et j'aurai plus de temps pour mes lectures ou mes expériences culinaires.
Notre discussion repris sur le sujet des passions et hobbies. Je me disais que c'était ici que la conversation s’achèverait, peut être trop sur que toutes les débutantes ne juraient que par le dessin, la broderie et les dernières toilettes à la mode. Pourtant, mon interlocutrice m'étonna. Certes, elle était artiste peintre, ce que beaucoup de demoiselle faisait pour combler le temps, mais elle avait une passion, un attrait pour l'architecture. Pour ma part je voyais parfois la beauté de certains bâtiments mais ne m'y attardait pas, préférent un parc fleuri et les reflets du soleil sur un cours d'eau. Ou plutot, la pluie tapant sur l'eau et cette odeur de pierre et de mousse qui s'élevait. Mais J'appréciais cette information, bien que je tenta de ne point m'attarder sur son interet pour les bijoux qui me rappelaient trop mon deuil récent. La laissant terminé je lui souris avec douceur, avant d'écarquiller les yeux de surprise.
« Votre mère vous laisse cuisiner ? Quelle chance vous avez. Mère m'interdit l'accès aux cuisine, ce n'est pas digne d'une lady selon elle. »
Je me penchais rapidement vers la demoiselle, tentant de parler le plus discrétement possible
« mais j'apprends la patisserie en secret »
Je ne pouvais lâcher devant ma sœur que j'allais en cachette faire de la pâtisserie, d'ou la voix basse avant que je ne change rapidement le sujet.
« Néanmoins je suis très curieuse de voir vos aquarelles et peut etre pourrions nous jouer de nos instruments ensemble un jour prochain ? Pourtant, je reste intriguée par votre amour de la mode. Auriez vous dessiner votre tenue du bal vous même ? Si c'est le cas, votre esprit est empli de merveilles! »
Je lui souri un peu plus franchement, observant la duchesse qui semblait ravie et avait acquiescé à ma question sur la cuisine. Puis vinrent les glace accompagner d'un petit plateau de biscuit utile pour récupérer un peu de glace et croquer, afin d'amener un mélange entre le croquant et le délicat de la glace. Toutes furent ravie de l'arrivée de ces mets et je souris, prenant la longue cuillère, ma main se posant pour maintenir le contenant de la glace alors que je prenais une petite cuillerée. Il aurait été inconvenant d'approcher mes lèvres plus proche de ma nourriture. Lentement, je dégustais celle ci, sentant la saveur mentholée exploser sur ma langue, sa fraîcheur m'envahissant toute entière. Il me faudrait faire attention, sans quoi je risquait le mal de tête. Le silence c'était posé sur la table, tel un ange passant pour nous laisser deguster nos dessert glacé quand on me posa une nouvelle question. J'avalais avec lenteur, m'essuyant rapidement les lèvres avant de répondre en un sourire.
« En effet, j'ai fait mon entrée dans la société cette année même. Elizabeth devrait faire son entrée d'ici l'année prochaine. Et vous même ? Est ce votre première saison ? Je ne me souviens point vous avoir vu lors de la présentation à la reine, mais nous étions si nombreuse et j'étais si tendu à l'idée de celle ci. »
Je ris un peu, me remémorant mon état, tout comme le compliment de la reine. Splendide m'avait elle dit. Je me souviens avoir regretté ce compliment qui mettait la lumière sur moi. Mais cela, je ne pouvais le dire à personne.
J’aimais bien Lady Seymour, il y avait quelques choses de simpliste dans notre conversation et plus le temps passaient et que nous échangions, plus des similitudes nous apparaissaient. Je l’avais gentiment gratifié sur sa chevelure et les traits de sa famille si humble et similaire. Elle en avait fait de même pour mes traits, autant pour ma chevelure que pour mes yeux.
C’est également un trait fort en évidence dans notre famille, chevelure foncée et yeux marrons. Sauf Lord Willem et son regard d’acier, dis-je en croquant un sourire en coin en parlant de l’un de mes frères.
J’avais profité de l’occasion pour lui demander ce qu’elle aimait faire, j’étais surprise de l’entendre parler des échecs et qui plus est monter à cheval. Mère m’interdisais de monter à califourchon mais mes randonnées avec Willem étaient toujours à la hâte et je profitais généralement de cette occasion pour monter le cheval comme j’aimais le faire pour faire la course.
J’avais regardé mère en croquant un sourire mi-amusé vers celle-ci alors que Lady Seymour était surprise de savoir que je cuisinais et m’avais demandé si mère me laissais cuisiner. Mère fit semblant de ne pas nous entendre en roulant légèrement des yeux.
Disons qu’elle préférerait que je n’y aille pas, mais je suis du genre très matinale et quand tout le monde dort je profite pour faire une fournée ou deux de biscuits. Elle les adore cela dit, dis-je dans un murmure vers la jeune femme à mes côtés.
Alors qu’elle me fit mention de faire des pâtisseries en cachette je fis de grands yeux, un air enjoué. Voilà qui est fort intéressant Lady Seymour, je serais honoré d’avoir la chance de goûter l’une de vos créations un de ces jours. Dis-je à mi-voix pour ne pas trop être entendu par les autres autours, imitant ma comparse du moment.
Arielle me fit par de l’intérêt de voir mes créations, et de jouer de nos instruments ensemble j’avais doucement acquiescé à ses dires envieuse de la retrouver pour une activité commune.
Se serais avec grand plaisir et que dire d'un duo Violoncelle et Harpe cela serais splendide. Dis-je en inclinant la tête. Prenant une bouchée de ma glace je retournai doucement mon regard vers elle alors qu’elle me demanda si j’avais dessiné ma robe de bal.
Je suis effectivement la créatrice, je l’ai dessiné de toute pièce. La couturière a fait un excellent travail cela dit et la ressemblance avec mon croquis était stupéfiante. J’aime beaucoup dessiner des bijoux, des vêtements, des sculptures mais surtout des bâtiments d'ordinaires. Dis-je en souriant doucement.
Je dégustais finalement le dessert avec lenteur, afin d’en goûter tous les effluves avec appréciation avant de finalement poser une nouvelle question à l’invité de notre tablée.
En effet c’est ma toute première saison également et oui je n’avais pas une étoffe si flamboyante lors de la présentation de la reine, je suis plutôt passée inaperçu si l’on peut dire ainsi. La reine n’avais à mes souvenirs, émis aucun commentaire à mon égard mais m’avais incliné la tête en guise de salutation ce qui avait eu l’effet d’une immense vague de chaleur. J’avais littéralement suffoqué vue l’angoisse. Je ne fis cependant pas l’éloge de cet état à Lady Seymour toutefois et pris la parole à mon tour.
Oh je suis heureuse de savoir que Lady Jezabelle ne seras pas seule lors de sa première saison. C’est rassurant de savoir qu’une connaissance fais partie des convives. Je serai heureuse de pouvoir partager un prochain bal en votre compagnie de façon amicale si le cœur vous en dit. L’ont m’as venté les nombreux bals de Londres, j’espère avoir la chance d’en vivre une nouvelle fois.
Je pris quelques bouchées de ma glace et posa finalement ma cuillère dans le petit pot de verre vide, posant délicatement le tout sur la table une mine ravie.
Peut-être aimez vous les représentations? Mon frère donne un concert de piano sous peu peut-être pourrais-je lui demandé de nous réserver des sièges si cela vous dit ? Offris-je doucement mes yeux sombres toujours posés sur la rouquine, un regard empreint d’une grande générosité et d’une sympathie naturelle, tâchant toujours de mettre les gens de mon entourage le plus à l’aise possible. Je ne souhaitais nullement paraître hautaine ou malaisante, je voulais me faire des amies voilà tout. C’était la toute première fois que je me posais et prenais le temps de converser avec une autre débutante tel que moi.
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() / Lun 7 Fév - 15:26
Arielle Percy
"Life is better with Ice Cream"
Je suppose que la crème glacée est l'une de ces choses qui dépassent l'imagination - LM Montgomery
Lady Zelmira était une femme pour ne point dire surprenante. Elle n'était pas aussi serrée et coincée que bien des débutantes qui étaient toutes pince sans rire, rigide, toujours à faire attention au moindre mot au moindre signe qu'elles offre, car tout en elles devaient etre dans la perfection. Je m'amusais à l'écouter et la découvrir. Ses compliments sur le physique typique des Seymour me fit sourire et lui renvoyer avec douceur son compliment. Tout comme nous, elle avait un trait fort amenant une certaine habitude. Elle me fit sourire avec sa remarque sur son frère, le seul au regard différent, un peu comme Simon qui est le seul à ne pas être roux dans notre famille.
« Je comprends tout à fait, Simon mon frère cadet et ses cheveux angélique a toujours un air différent de la famille. Mais nous l'aimons d'autant plus. »
Nos familles s'entendraient certainement assez bien, j'en étais sur, je me demandais même si c'était une bonne idée de potentiellement, permettre aux Duchesses de se rencontrer. Discutant donc de nos points commun, de nos amusements, je l'écoutais me montrer les loisirs que nous avions ensemble, c'était assez impressionnant de voir qu'une demoiselle avait des points commun aussi important avec moi et cela m'amusais d'autant plus. Surtout pour la cuisine, Moi qui pensait avoir un loisir qui sortait du commun, voilà une autre débutante qui aimait cuisiner ! Il nous faudrait faire des sessions de cuisine. Chez elle. Sinon ma mère me tuera ! Mais cela me plairait tout de même !
« Je peux comprendre, je connais d'autres personnes qui apprécie les douceurs sans savoir forcément de quelles mains elles ont été faites. »
Un sourire plus prononcé, il fallait avouer que mère adorait mes sablés et que mon frère avait dévoré mes madeleines. Mais aucun ne savaient qu'ils avaient été confectionné de mes blanches mains et non de celles de Mme Pattmore ou de Colleen notre aide de cuisine.
« Peut être pourrons nous nous retrouver un jour pour...confectionner quelques petites choses ensemble. »
Je serai curieuse d'apprendre d'elle et peut être lui montrer également quelques petites choses que j'avais appris lors de mes cours avec Colleen. Mais nous changions de sujet, il ne serait d'aucun intérêt qu'on soit un peu plus surveillé que nous ne le sommes déjà en tant que demoiselle. Nous parlions donc musique et lui proposais un duo.
« La harpe et le violoncelle s'accordent fort bien en effet, nous pourrions sans aucun doute faire une magnifique représentation. Néanmoins, ne parlez point de concert ou représentations, mère m'en a déjà fait faire une il y a peu. »
Je ris quelque peu, je n'aimais pas vraiment quand on me demandais de me mettre en avant. Je préférais donc reparler du bal masqué, de sa tenue, de la robe. C'était elle qui dessinait le tout et j'en étais plus qu'étonnée, surprise et admiratif, j'acquiesçais donc à ses paroles, ravie, impressionnée.
« Vous avez un talent des plus certains Lady Zelmira. J'aurai aimé avoir autant de talent que vous. »
Je n'étais pas artiste sur le plan dessin. J'aimais certaines couleurs, certaines coupes pour nos tenues, mais de là a en dessiner. Quant aux bijoux...je n'en portais que peu et le plus discret possible. Je reportais ainsi mon attention sur le dessert, mangeant avec douceur, parlant de ma saison,de ma sœur qui débutera prochainement. Posant des questions sur celle de la demoiselle, continuant de déguster ma glace.
J'avais tout comme elle, l'idée que ce serait intéressant que nos sœurs soient amies pour leur saison, quant à nous, il serai des plus sympathique que nous nous lions d'amitié. Ainsi nous serions plus forte et surtout...je pourrais lui envoyer les prétendants qui s’intéresseraient à moi en vantant ses mérites. Je le faisais déjà avec Apolline et Elinor...je pouvais le bien avoir une troisième demoiselle sur qui envoyer les prétendants potentiels.
« Avec Plaisir. Les différents bals ont tous été des plus charmant. Je suis une grande amatrice de danses de salons. Je suis certaine que vous vous amuserez tout autant que moi lors de ceux ci et peut être rencontrerez vous un charmant prétendant. »
Prendre la température, voir si je peux lui envoyer des prétendants et quel genre de prétendant surtout. Elle vint a me parler alors d'une représentation de son frère et j'acquiesçais doucement à sa demande.
« Avec plaisir Lady Zelmira. Je serais ravie de rencontrer votre frère et assister à sa représentation. Mais dites moi, ce n'est point une tentative de présenter une demoiselle à votre frère n'est ce pas ? »
Je gloussais quelque peu, persuadée qu'elle comprendrait le jeu de mot et la boutade. Si ce n'était point le cas...je serai sûrement gênée. La question est, comprendra t elle la blague ?
J’avais à cœur ma saison et le rôle de débutante que je m’efforçais de gratifier de bonnes manières comme me l’avais enseigné mère et les membres de ma famille, sans oublier les instructeurs, nombreux soient-ils qui avaient frôlé le sol de notre demeure familiale pour faire de moi une parfaite lady. Il n’en restait pas moins que le côté espagnol de ma personnalité prenait parfois le dessus. Il va sans dire que grand-mère avait de nombreuses fois fais l’éloge de quelques rebellions de la part de notre mère lors de sa jeunesse et je comprenais de quelle racine je provenais en ces moment-là. Je devais avouer que je ne prenais pas plaisir à me cacher pour faire ce que j’aimais mais je ne pouvais pas faire autrement.
Quoiqu’il en soit au niveau de la cuisine mère avais simplement lâchée prise et ne m’empêchais plus de m'y rendre. De toute manière je le faisais spontanément très tôt le matin alors que tout le monde dormait qui pourrait m’en blâmer après tout ? Ce qui se passe chez moi reste chez moi non ?
Lady Seymour me fit sourire lorsqu’elle me fit mention que certains gens appréciaient des pâtisseries sans savoir de qui elle avait été confectionner. Je ne pouvais que trop bien comprendre ces mots, je passais quelques créations dans les plateaux sans que personne ne se doute de quoique ce soit. Je m'était servis de la famille a quelques reprises pour des tests de goûts sans qu'il s'en aperçoivent vraiment.
Ce serais avec un grand plaisir que nous pourrions nous retrouver et nous approprier la cuisine ce jour-là dis-je en croquant un nouveau sourire en coin, sur un ton qui se voulait le plus discret possible. C’était sincère et j'était persuader que les recettes de grand-mère, bien que je ne les avais jamais encore confectionner, pourrait s’avéré intéressante pour nous deux. Nous pourrions prévoir une journée quand cela vous conviendra je ferai l’inventaire de nos ingrédients pour être certaine que nous aurons ce dont nous avons besoin le jour choisi. Ajoutais-je sur un ton enjoué.
J’avais doucement hoché de la tête quand à la musique et l’envie de nos parents à toujours nous mettre sur un piédestal lorsqu’il s’agissait d’avoir des invités et faire un spectacle. Je n’aimais pas non plus cette pratique, et cela me gênais énormément mais malheureusement je ne pouvais pas me dérober. Quand père me demandais pour mettre de l’ambiance à ces soirées, je devais de m’y résoudre.
Lorsqu’elle me gratifia de talent après avoir mentionner avoir dessiner ma tenue je souris doucement en hochant de la tête comme pour la remercier. Et bien c’est fort gentil à vous, mais ce grand chef d’œuvre n’aurait pu être accomplis sans les minutieuses mains de la couturière. C’était un projet qu’elle sembla avoir bien apprécier.
À ces mots je rougis légèrement, mère à mes cotés il était peu convenable sans doute de discuter de ce sujet ou de l’homme qui faisais déjà battre mon cœur dans le moment. Je me contentai d’incliner la tête affirmativement en souriant en coin, laissant un suspense planer dans cette conversation.
Espérons que ce seras le cas pour vous également alors. Dis-je doucement ravie de savoir que nous passerions un prochain bal ensemble. Je me retenais de lui demander si elle avait déjà des prétendants à ses portes, nous en étions qu’à une première rencontre après tout. Bien que ma curiosité passais parfois outre mes pensées, je me retins sur le sujet dans le moment et proposa l’invitation au concert de Willem.
J’avais largement souri, devant poser la main devant ma bouche pour retenir un éclat de rire.
Fort bien en ce cas je vous enverrai l’invitation dès que j’aurai les informations nécessaires et la date exacte. Dis-je sur un ton bien enthousiaste en prenant quelques bouchées de ma glace, Lady Seymour et Willem, pendant un moment je réfléchis néanmoins à cette perspective et trouvai cela amusant.
J’était bien heureuse de cette rencontre et davantage en voyant que Lady Seymour avait beaucoup de point commun avec moi. Nos sœurs discutaient ensemble et je me sentais relativement bien en cet instant puisque tout le monde semblait s’entendre et tisser des liens. Mère portait sur nous un regard satisfait ce qui me fit l’effet d’un baume au cœur.
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() / Ven 4 Mar - 11:25
Arielle Percy
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Je suppose que la crème glacée est l'une de ces choses qui dépassent l'imagination - LM Montgomery
Une compagne de cuisine. Un secret partagé. Voila des choses qui forgé& des amitiés sans aucun doute. Il fallait avouer qu'une Lady, n'avait, en théorie pas le droit d'approcher les cuisine. Une Lady n'avait, en théorie aucun droit d'approcher quelque activité qui pourrait être assimilé à de la confection par le petit peuple. Nous sommes nobles, le titre de mon père transmis depuis des siècles de fils en fils et nous devions donc en être digne. Du moins était ce que m'avais dit mère grand avant de nous quitter il y a des années de cela. Alors imaginer une lady dans les tréfonds d'une cuisine, le visage couvert de farine, les mains poisseuses, le tablier souillé, non ce n'était point possible. Et pourtant, il n'y avait rien de plus gratifiant que créer, confectionner ces plats, ces gâteaux, les voir prendre forme et vie sous mes mains pour aller régaler ceux qui recevaient ces présents. Certes, il y avait en grande partie ma famille, mais je me souviens d'un panier de cookie offert à un homme qui a fait tressaillir mon cœur. D'un autre pour mon sauveur et de biscuits en forme de lune pour sa compagne. De madeleines pour les gentlemen m'ayant offert quelques pas de danse lors du bal des Conisburg. J'aimais cuisiner pour offrir, pour partager et l'idée que l'on se rejoigne pour cette activité quelque peu illicite me donner envie de crier ma joie. J'en étais déjà excitée et impatiente.
« Avec grand plaisir Lady Zelmira ! Je m'arrangerais pour vous faire parvenir un billet dans les plus bref delais afin de trouver une date. Malheureusement mère tiens mon emploi du temps assez chargé, mais je trouverais rapidement un moment pour cette activité. Peut etre même pourrais je lui suggérer de vous envoyer une invitation pour le thé ? »
Reportant mon attention sur la Duchesse je lui offrait un sourire bienveillant, amical,
« Je suis certaine que mère et vous même seriez de grandes amies madame la duchesse. »
Déjouant l'idée de la pâtisserie et de la cuisine, ma sœur bien trop prise dans son explication de l'élégance des toilettes à la française, je parlais de musique, de duo, d'amusement et de toilettes. Notamment celle que la jeune Lady Zelmira avait porté lors du bal masqué des Conisburg. Cette tenue était un ravissement pour les yeux et c'était elle qui l'avait dessiné ce qui m’émerveillait d'autant plus. Avec modestie et grâce elle reporta le compliment sur les doigts de fée de sa couturière et j'acquiesçais lentement.
« Il est vrai que nous ne serions que peu de choses sans les doigts de fées des couturières et modiste. Mais ne dépréciait pas votre travail. Je vais pour ma part chez Mme Beauchamps pour mes toilettes et n'en suis jamais déçu. J'ai trouvée chez elle une toilette couleur d’océan parsemée de broderies de fleurs et d'étoiles de mer, c'est un pur délice. Si vous ne la connaissez pas encore, je vous invite fortement à passer par sa boutique. »
Un peu de publicité pour la modiste, quoi de plus normal ? Ne m'avait elle pas fait resplendir devant la reine le jour de ma présentation ? N'avait elle pas crée cette robe qui avait laissé un futur baron sans voix en me voyant ? Elle était une fée et méritée sa renommée.
Notre conversation allait ainsi bon train et nous nous amusions de parler des prochains bal et de notre amitié naissance, J'étais certaine que ce serait une merveilleuse idée et que, tout en usant de subtilité, je parviendrais à amener les quelques prétendants qui sonnent à ma porte à s’intéresser à mes amies. Si pour l'instant je posais mon regard sur Apolline, pouvoir chercher à trouver un prétendant à Zelmira pourrait être amusant. Sans compter que cela me débarrasserai de messieurs fort sympathique, mais avec qui je n'avais aucune affinité. Par ailleurs, me parlant de son frère et de son concert, je lui lançais une petite plaisanterie qui sembla la faire sourire, mais abouti sur une promesse d'invitation que j'accepterais bien sur avec plaisir. Continuant avec tranquillité ma glace, dégustant celle ci, prenant de petites bouchées car il est inconvenant pour une dame d'ouvrir trop grand la bouche. Ma sœur faisait de même. Je me demandais si cette amitié avec les d'Orthez lui ferait du bien.
«D'ailleurs, avez vous entendu parler de l'ouverture prochaine d'un marché couvert ? Il semblerait que ce soit l'une des grandes fierté de sa majesté. Je pensais m'y rendre avec mère lors de son ouverture. Il est des choses qu'il faut voir de ses yeux. »
Arielle me fait savoir que sa mère surcharge ses horaires et je comprends toute à fais de quoi il en retourne mais ne fait pas de commentaire sur ce sujet mère étant à proximité après tout, néanmoins savoir que l’envie de préparer une nouvelle rencontre se fait ressentir me ravie au plus haut point. Je me sens enfin prendre un peu plus d’appartenance dans cette ville, mon père en sera grandement ravi.
Elle nous invite par le fait même à un thé et s’en retourne vers ma mère qui semble apprécier l’idée et lui mentionne qu’elle serait honorée de pouvoir partagé le thé en compagnie de sa mère. Je souris doucement en prenant conscience que mère non plus ne sortais que très rarement et ne connaissais sans doute que peu de gens ici. J’étais heureuse que mère puisse elle aussi, développé une quelconque amitié avec une autre mère.
Se serais une merveilleuse idée, nous attendrons votre réponse et votre invitation avec grand plaisir.
J’appréciais ces bons mots à mon égard a propos de ma création, bien que je n’en eusse que fais le dessin j’avais vanté les mérites de ma couturière pour le grand final. Elle me fit alors mention d’une certaine Dame Beauchamps comme sa propre couturière, dont je n’avais pas encore fait la rencontre, je me promis intérieurement d’aller y faire un détour sans problème pour de nouvelles toilettes.
J’en prend note certes, dis-je en reluquant un moment mère qui ne manquais rien de notre conversation visiblement puisqu’elle hocha la tête de façon entendu pour une éventuel visite de la boutique de la couturière si haut mentionnée.
J’étais enjouée de notre conversation, Lady Seymour se montrais attentive, amusante et avais quelques intérêts en commun avec moi. Je ne pouvais demander mieux en guise d'invité à ma tablée. Nous continuons de manger et bavarder à la fois, la conversation était sans oppression, je ne me sentais pas juger outre mesure, ni timide. Lady Seymour me rendais totalement à l’aise dans cet instant. Elle en vien finalement à me demander si j’avais entendu parler du marché public qui ouvrirait sous peu.
J’en ai ouïe dire en effet, j’y ai même été invité lors du dernier bal masqué, dis-je un mince sourire se dessinant sur mes lèvres, teintant légèrement mes joues d’une fine couleur rosée. Je restais vague sur cette information cependant, mais juste d’y pensé faisais battre mon cœur à un rythme effréné. Une innombrable vague de chaleur et de pensée me submergea à ce moment précis, rappelant les moments passés avec Lord Leland en question. Je pris une bouchée de mon dessert et ajoutant prestement la suite pour me changer les idées.
J’ai bien hâte de pouvoir le voir de mes propres yeux, moi qui ai en admiration l’architecture, je risque de passer un moment à dessiner et admirer l’endroit en question, je dois l’admettre. Je pense que Jezabelle se feras un plaisir de m’y accompagner et trouver de nouvelle tenue. Puissions-nous nous y salué si jamais on se croise là bas.
L’endroit en question me donnais déjà envie d’y être, nous pouvions voir les travaux avancer mais je ne m’attendais à rien en particulier, j’avais bien hâte de voir le tout construit dans toute sa splendeur.
Nous avions dorénavant plusieurs projets et activités prévues ensemble elle et moi, j'avais déjà hâte de pouvoir concocter de nouvelles créations alimentaires en sa compagnie.
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() / Ven 1 Avr - 15:06
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La conversation des plus fluides s’écouler tel l'eau délicate d'une rivière. On pourrait penser que j'ai peur de l'eau depuis cette chute malencontreuse qui a failli me valoir la vie il y a peu dans le parc. Néanmoins, je n'avais aucune crainte de celle ci. Un simple accident ne me ferait pas avoir si peur, sans compter que j'avais déjà assez de ma phobie du tonnerre et du vide. Pas la peine de m'ajouter une frayeur de plus, sans compter que cette peur était bien plus celle de mon frère que la mienne. Les D'Orthez étaient une famille relativement nouvelle sur les rives anglaises, une personne que nous découvrions, une famille qui nous prenions garde à entrevoir et dont nous avions le plaisir de faire plus ample connaissance. La cadette serait à n'en point douter une grande amie de ma jeune sœur. Elle qui était toujours si jalouse de ma complicité avec la jeune Gilderstone, peut être s'est elle là trouvée une compagne pour la vie. Quant à sa mère, nul doute qu'elle s'entendra avec la mienne. Tant qu'elles ne fomentent pas pour nous marier, l'une ou l'autre avec nos frères respectifs.
J'avais ainsi lancé rapidement une invitation à prendre le thé. Au vu de la gentillesse dont elles avaient fait preuve en nous conviant à leur table, c'était la moindre des choses. Puis, la jeune dame de la famille avait fait une très forte sensation lors du bal masqué des Conisburg. Chose intéressante s'il en est. Quand on sait que bien des débutantes ont cherché à briller durant cette saison. Que certaines ont déjà été mariée à de vieux hommes veuf pour sauver leurs familles, que d'autres attendent prêt des murs, espérant enfin danser et que d'autres...sont prêtes à toutes les manigances pour éperonner un galant. Cette demoiselle, s'était contenté d’apparaître dans une robe digne d'un conte de fée et elle avait attiré tous les regards et toutes les jalousie. Sans compter, à n'en point douter l'attention des messieurs. Grand bien lui fasse, mieux vaux elle que notre Rubis, comme elle s'amuse à s'appeler.
Néanmoins, les mondanités laisse place aux hobbies, à la musique, aux danses, assez surprenant, à la cuisine et la pâtisserie et bien sur, comme toute demoiselle qui se respecte, aux toilettes. Comment ne point faire l'éloge de Mme Beauchamps et de sa nièce ? N'est elle pas celle qui avait fait cette toilette, que le jeune rousse portait pour le concert des Seymour et qui avait laissé, Monsieur Cunningham tel un poisson hors de l'eau durant quelques instants lorsqu'il l'avait vu ? Ce souvenir était douloureux et pourtant heureux. Mais si cette dame avait tant d'or dans ses doigts, autant lui faire la meilleure des publicité et visiblement, cela intéressait la jeune Lady Zelmira qu'elle valida d'un sourire accompagné d'une cuillerée de sa glace qu'elle n'avait toujours pas terminée. Puis vint la discussion quelque peu plus intéressante et sérieuse. Le marché couvert. La grande nouveauté de cette saison, l'apothéose de sa majesté la reine. De quelques sourires entendu, la demoiselle avoua y avoir été invité et la fille du Duc de Gloucester sourit de plus belle. Un galant avait donc attiré l'attention de la belle. La laissant néanmoins amener ses intérêt pour l'architecture et le fait que sa sœur se joindra sûrement à elle et son ami, la jeune rousse papillonna lentement des yeux.
« Il est vrai que ce lieu semble merveilleux et je suis moi même des plus curieuses de le découvrir. J'espère que cette visite vous plaira à votre sœur et vous même et sera propice à la découverte de ce monsieur qui vous y a invitée. »
Mon sourire s'élargit, avec douceur, je ne souhaitais que le bonheur et l'amour pour tous en ce monde, en cette noble société qu'était la notre. Elle même se rendrait en ce lieu au bras d'un homme, mais ne souhaitait pas forcément en faire étalage. Enfin, ce fut sans compter sur sa sœur qui, bien plus fière qu'elle se targa du fait que celle ci ai été invitée par le prince de Prusse, ce qui fit se figer un instant la dame.
« En effet Elizabeth...merci pour cette intervention des plus...délicate. Je m'y rendrais effectivement avec son altesse royale, le prince Karl. »
Un petit sourire gêné. Quoiqu'on en dise, quel que soit le prestige d'être vue au bras d'un prince, il n'y avait eu entre elle et ce monsieur que de l'amitié naissante et si pour certain cela était suffisant pour lancer un mariage, ce ne l'était point pour elle. Finissant ainsi sa glace, avec lenteur, elle sourit de plus belle à la demoiselle et sa mère.
« Ce moment fut des plus merveilleux mesdames, je suis plus que ravie d'avoir eu l'honneur de faire votre connaissance. Néanmoins, ma sœur et moi même sommes attendue. Elizabeth a rendez vous avec l'un de ses précepteurs de musique. »
Souriant d'un air entendu à sa cadette, la demoiselle se leva doucement, faisant ainsi ses au revoir à la Duchesse et sa famille, certaine que celles ci se reverraient sous peu pour certaines mondanité et autre moment de connaissance.
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