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Les Chroniques de Londres
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Besoin d'y voir clair. [James/Prudence]

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Message() / Mer 31 Mar - 11:04
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Besoin d'y voir clair.
@James Anderson & Prudence.

La visite du futur héritier Leland n’a pas laissé le cœur indifférent. Depuis plusieurs jours, le cœur ne cesse de battre indéniablement plus vite, aux souvenirs de ces diverses conversations échangées. Sourire presque naturel se collant toujours aux lèvres, n’arrivant pas à quitter ces dernières. Bien que l’esprit se montre morose lorsque la matriarche ne cesse de dire que l’Espoir peut trouver sûrement un parti bien plus haut. Mais le cœur ne voulant pas y croire, espérant toujours sincèrement un mariage d’amour et non de convenance. Surtout en vue du paternel ne prenant guère partie dans ces enjeux, ne voulant pas contrer son épouse. Sûrement pour éviter une discussion houleuse, qui serait vaine en vue de la détermination sans faille de son épouse. Soupirs lourdement poussés, alors que les pas descendent le grand escalier, pour rejoindre le salon. Famille s’y trouvant, tous occupés à une certaine vacation. Paternel lisant le journal avec une grande attention, alors que la matriarche est occupée à prendre le thé. Petit frère arrivant en courant, tenant dans sa main la fameuse revue de Lady Whistledown. Cœur accélérant sous l’effet de la peur de ce qui peut être dit. Mains arrachant presque la feuille de papier du frère cadet, avant que les yeux de parcourent rapidement les quelques lignes s’y trouvant. Respiration se faisant difficile dans la cage thoracique, alors que le doute se sème dans l’esprit. C’est bien vrai d’ailleurs, que pourrait vouloir Alfred Leland, alors que la famille ne possède aucun titre ? Doigts fin laissant échappés la feuille, venant s’échouer sur le sol, alors que le regard se tourne vers la famille. Mais tous semblent occupés, si ce n’est le frère cadet qui semble remarquer le trouble. Sourcils interrogateurs se levant, alors que la tête se secoue négativement pour signaler que ce n’est rien. Et pourtant … Salive se faisant difficile à avaler. L’envie de fuir pour obtenir des réponses. Pour être rassuré. Regard se portant sur la venue du frère aîné, venant franchir le seuil du salon. « James … » Soupirs de soulagement poussés, alors que les pas se dirigent rapidement vers ce dernier. Frère venant d’arriver à point nommé. Main se posant sur l’avant-bras du meilleur ami et frère, avant de lui chuchoter doucement quelques mots. « James, aurez-tu un peu de temps à m’accorder ? Je … J’ai besoin de te parler. » Les yeux se faisant suppliants, alors que le regard croise celui de la matriarche se demandant ce qui se passe. « Maintenant s’il te plaît … » Bras se glissant sous celui du frère aîné, avant de l’entraîner hors du salon. L’envie de s’échapper du regard inquisiteur de la matriarche, avant que celle-ci ne vienne semer le doute déjà présent dans l’esprit. « Pouvons-nous aller marcher un peu, si cela ne te dérange pas ? » L’esprit ne cherchant pas à avoir une réponse, voulant surtout sortir et prendre l’air. Main refusant gentiment l’ombrelle, alors que la porte est ouverte par un des domestiques. Poumons inspirant l’air frais, avant de continuer à marcher, au bras du frère aîné. Pas s’éloignant de la maison, alors que la colère vient battre doucement dans les veines. « Lady Whistledown, tu crois qu’elle ne dit que la vérité cachée, James ? Tu crois vraiment que je suis ennuyante que le dit ces chroniques ? »

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Message() / Dim 4 Avr - 11:17
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Besoin d'y voir clair
@Prudence Anderson & @James Anderson


Il aimait dormir, bien que finalement ses activités illégales ne lui permettaient souvent pas de profiter de ce luxe. Il tentait d'ignorer la lueur du jour, le chant des oiseaux et les bruits de pas dans le couloir, se cachant sous les couvertures dans l'attente d'un calme reposant qui ne revenaient jamais une fois que le sommeil l'avait quitté. Soupirant lourdement, il décida cependant de se tenir là encore un peu - jusqu'à ce que sa mère passe devant sa chambre et ne donne deux coups sur le montant comme un rappel à l'ordre qu'il reçut non sans rouspéter. Il aurait aimé pouvoir se rendormir, rejoindre les bras de morphée et ceux de la belle Theodora qu'il ne manqua pas de retrouver en rêve - sans doute l'attrait de l'impossible comme lui disait Connor. Parce que la jeune femme ne le regardait pas avec cet air d'envie irrépressible que pouvaient avoir d'autres - il la voulait parce qu'elle ne le voulait pas. C'était pas idiot mais cela ne l'empêchait pas de vouloir continuer d'essayer.
Il se leva, se passa un coup d'oeil, tenta de ranger ses mèches brunes, mis un ensemble blanc et marron pour rejoindre la famille qui déjà était amassé autour de la table du petit déjeuner. Il ne vit personne - les yeux se retrouvant rapidement sur les Chroniques de Londres qu'il prit pour les lire - découvrant sans surprise le nom de Prudence et celui d'Alfred Leland, traduisant des pensés qui l'avaient aussi traversé. James, aurez-tu un peu de temps à m’accorder ? Je … J’ai besoin de te parler. Il se releva, n'ayant pas entendu l'appel de Prudence et la découvrant - magnifique et désemparée. Il posa le journal, lui accordant tout son intérêt malgré l'impression d'être encore dans un nuage d'enivrement. Maintenant s’il te plaît … Il opina bien qu'il ne comprit pas tout de suite ce qu'elle attendait de lui. Elle sortit de la pièce et il en fit de même - quand il s'agissait de Prudence il pouvait se montrer incroyablement conciliant et doux. Il l'écoutait sans jamais mettre en question la demande qu'elle lui faisait. Il était parfois dur ou manquait de courtoisie mais jamais d'amour la concernant. Elle était la seule personne qu'il savait aimer de tout son être. Pouvons-nous aller marcher un peu, si cela ne te dérange pas ? Je t'en pries, toi d'abord. Dit-il en ouvrant la porte pour l'inviter à se rendre dehors.

Il avait faim mais ignora les grondements de son estomac. Ils marchèrent un moment en silence, bien que rapidement et James reconnut rapidement le chemin qu'elle empruntait. Leur terrain était immense, assez pour qu'il se trouve un grand vignoble, des champs de fleurs, de la forêt - et que les enfants Anderson y fassent des cabanes, des jeux de cache-cache ou qu'ils s'y créent des endroit pour parler de choses plus intimes. Prudence et James passaient du temps ensemble depuis enfants - à parler de tout, surtout depuis que la jeune femme était passée d'enfant à débutante. Lady Whistledown, tu crois qu’elle ne dit que la vérité cachée, James ? Tu crois vraiment que je suis ennuyante que le dit ces chroniques ? Fronçant les sourcils il se tourna vers elle et secoua la tête : Si elle te trouvait véritablement ennuyante elle n'aurait guère prit la peine de te faire apparaitre dans les chroniques. Répondit-il comme si c'était une évidence - ça l'était à ses yeux, il ne pouvait concevoir les choses autrement. Lady W. faisait en sorte de parler de ceux qui faisaient la saison, comme si c'était un roman d'aventures. Elle ne perdrait pas son temps d'intégrer un personne qui n'avait pas d'intérêt à ses yeux. Rare ont été les Bourgeoises qui y ont eut leur nom, après tout. Tu as su faire sensation. Rajouta-t-il d'un ton plus taquin, se rapprochant d'elle pour lui mettre un petit coup d'épaule avant de passer son bras autour d'elle et de l'attirer contre lui. Pourquoi cela t'inquiète-t-il Prue ? Une soirée et tout Londres connait déjà ton nom, je n'ai aucun doute sur l'extase que cela doit causer à Mère : je l'imagine déjà se pavaner dans le salon de ses quelques amis en répétant c'est ma fille vous savez, c'est moi qui lui ai tout appris. .


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Message() / Jeu 8 Avr - 14:54
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Besoin d'y voir clair.
@James Anderson & Prudence.

Le cœur est vraiment perdu face à la lecture des chroniques de Lady Whistledown. Alors certes, personne ne sait qui se cache derrière ce pseudonyme et pourtant, nombreux sont les habitants à croire tout ce qui se trouve à travers les mots couchés sur le papier. Mais lorsque cela vient à concerner leur famille, ils se mettent à rejeter sur les mots écrits, alors que finalement, ils cachent une partie de la vérité. Et c’est sûrement ce qui fait le plus peur … Dans le fond, Lady W. a bien raison. Pourquoi un futur marquis viendrait s’intéresser à une bourgeoise qui n’a aucun titre, si ce n’est qu’elle vient d’une famille tenant depuis des générations, un bon vignoble. Soupirant lourdement, le cœur a vraiment besoin d’y voir mieux dans toute cette histoire, et c’est bien pour cette raison qu’il fait appel au frère aîné. James qui a toujours été là, dès le premier jour, et qui le sera sûrement jusqu’à la fin. Secret d’ailleurs partagé entre les deux, alors que le cœur sait parfaitement que l’aîné de la famille ne désire pas tellement suivre les traces du paternel et du vignoble. Pas marchant dans les terres connues depuis la plus tendre enfance, alors que les mots sont cherchés. Cela est tellement dur à expliquer, surtout en vue des pensées qui n’arrivent plus à s’arrêter. James répondant rapidement à la question posée, comme si cela était une évidence. C’est certain, mais pourquoi dépeindre un tableau qui est sûrement faux. Le futur héritier Leland n’avait jamais semblé ennuyé lors des conversations échangées. Le bal était d’ailleurs encore un souvenir radieux et heureux dans l’esprit. S’il avait eu un quelconque ennui, pourquoi aurait-il demandé un entretien pour faire plus ample connaissance, dans ce cas ? Soupirs s’échappant des lèvres alors que les yeux se perdent dans l’horizon. Faire sensation, c’est tellement vague comme expression … « En quoi ai-je fait sensation, James ? En quoi avoir été l’une des rares bourgeoises à avoir mon nom dans les chroniques de Lady W. est un honneur ? Hormis être décrite comme quelqu’un d’ennuyeux … Pourtant, Lord Leland semblait intéressé lors de nos conversations, je ne comprends guère pourquoi cette femme écrit tout ça … » Le cœur est lourd et fatigué de penser à ces mots. C’est tellement épuisant. La main de James venant se poser sur le bras, alors que les pas s’arrêtent pour que la tête se pose sur l’épaule du frère aîné tant aimé. Rappel de cette étreinte lorsqu’ils étaient enfants, alors que la présence de James a toujours été un soutien, en toutes circonstances. Soupirs poussés, avant que les mots ne s’échappent une nouvelle fois, montrant le trouble qui règne dans l’esprit et le cœur. « Justement, c’est le comportement de Mère qui m’inquiète. Elle veut que je trouve un bon parti mais … Mais je ne suis que fille de bourgeoise. Et je crains que cet article de vienne m’empêcher d’avoir un tel mariage … Qui voudrait épouser une demoiselle aussi ennuyeuse que le dit, Lady W ? » Enième soupirs, alors qu’en réalité, le cœur désire un mariage d’amour. « Alfred Leland semblait pourtant ravi lorsqu’il est reparti … Mère était aux anges. Mais si cela se trouve, tout cela n’est que vérité, et il n’a fait que jouer la comédie … » Besoin cuisant que le frère tant aimé, vienne rassurer le cœur perdu en pleine tempête.

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Message() / Dim 11 Avr - 10:05
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Besoin d'y voir clair
@Prudence Anderson & @James Anderson


Il était friand des écrits de Lady W. C'était bien une des choses qui lui avaient manqué durant ces deux années sur le front - pas qu'il l'avouerait à voix haute, même s'il ne ressentait la moindre honte à savourer les éloges et les critiques de l'anonyme auteur. Il y trouvait grande satisfaction, voyant là la preuve de la perfidie et de l'égoïsme des puissants qu'il se faisait un plaisir de voler ou de moquer. S'il voulait s'assurer un avenir il ne le pourrait qu'avec de l'argent - le vignoble ne l'intéressait pas, rêvant d'aventure et d'autres horizons - c'est pourquoi il faisait tout ce qu'il pouvait pour le gagner où il se trouvait. Mais il repoussait ses projets d'année en année - revenu depuis six mois du front, il lui fallait être présent pour sa petite soeur. Prudence était son monde depuis qu'il l'avait tenu dans ses bras la première fois, et elle serait toujours sa raison d'exister. Il espérait la voir heureuse, se mariant pour le plaisir et par amour et non pour complaire à leurs parents.
C'est pourquoi, quand il saisit qu'elle désirait lui parler de l'article de Lady W. il grimaça. Il n'aimait guère voir que les mots pouvaient la toucher alors qu'ils n'étaient guère intéressants. En quoi ai-je fait sensation, James ? En quoi avoir été l’une des rares bourgeoises à avoir mon nom dans les chroniques de Lady W. est un honneur ? Hormis être décrite comme quelqu’un d’ennuyeux … Pourtant, Lord Leland semblait intéressé lors de nos conversations, je ne comprends guère pourquoi cette femme écrit tout ça … Vous vous méprenez sur mes paroles, Prudence. Je ne dis pas qu'il faut donner crédit à ce qui a été écrit à votre sujet. Mais le fait que l'on parle de vous prouve que vous avez été remarquée et de manière assez intéressante pour que votre nom apparaisse. Que vous soyez dépeinte comme ennuyeuse importe peu - car le simple fait de parler de vous prouve du contraire. Expliqua-t-il, espérant qu'elle comprendrait mieux où il voulait la mener.

Les puissants ne perdaient pas leur temps avec les petites gens - même s'ils étaient assez riches pour être à leur contact, ils n'étaient pas importants. Rares étaient les clients qui prenaient soin d'apprendre leur nom ou de leur poser des questions - pourquoi le feraient-ils après tout ? Quand on se pense au sommet, on ne regarde pas en bas, ceux qui maintiennent la structure de la société. James les détestait. Il détestait plus encore le fait que leur mère désirait si ardemment voir Prudence mariée à l'un d'eux, lui faisant traverser la saison alors que ce n'était pas leur monde. Alors qu'elle méritait mieux que cela du regard de James. Justement, c’est le comportement de Mère qui m’inquiète. Elle veut que je trouve un bon parti mais … Mais je ne suis que fille de bourgeoise. Et je crains que cet article de vienne m’empêcher d’avoir un tel mariage … Qui voudrait épouser une demoiselle aussi ennuyeuse que le dit, Lady W ? Celui qui aura envie de prendre votre main sera un homme au fait de sa chance, je m'y engage. Je refuserai tout prétendant qui n'a pas conscience du trésor que vous êtes, Prudence. Je refuse de vous offrir pour un titre, qu'importe ce que Mère dira à ce sujet : vous n'êtes pas une marchandise. Les mots durs ne faisait que traduire la vision cruelle que James avait de la situation et combien il l'exécrait. Il était fort à parié qu'il aurait bientôt besoin de s'en prendre à leur mère pour protéger sa petite soeur.

Alfred Leland semblait pourtant ravi lorsqu’il est reparti … Mère était aux anges. Mais si cela se trouve, tout cela n’est que vérité, et il n’a fait que jouer la comédie … Il grimaça - il ne connaissait pas Alfred Leland, évidemment, et ne saurait parler pour lui. Il ne pouvait pas admettre qu'il se posait les mêmes questions que Lady W : pourquoi un noble s'intéresserait-il à sa petite soeur ? Outre pour les raisons évidentes : sa beauté, sa jeunesse et sa naïveté ? James ne se faisait pas d'illusion sur l'attrait qu'un homme pouvait avoir pour une femme, ce n'était pas pour autant qu'il désirait voir un homme attirer par sa soeur. Cette Lady ne sait rien de ce que nous avons en tête. Peut-être devriez-vous simplement... Continuer votre Saison comme le souhaite Mère. Vous laissez courtiser, apprendre à connaitre ce Leland, et surtout profiter des danses et des mondanités. Il n'est guère besoin de vous torturer de la sorte. Dit-il en se tournant vers elle, prenant son visage entre ses deux mains pour la regarder dans les yeux. Je n'ai guère était présent pour vous, jusqu'à maintenant, et vous en savez les raisons. Mais il me fait souffrir de vous voir dans la tourmente : je vous chaperonnerai à présent et vous accompagnerez dans la Saison comme il est attendu que je le fasse. Cela vous plairait-il ?

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Message() / Jeu 15 Avr - 9:19
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Besoin d'y voir clair.
@James Anderson & Prudence.

Les écrits de Lady Whistledown dans ces chroniques, ont touché le cœur bien plus que le visage ne le laisse paraître. Lire la vie d’autres habitants de Londres est une chose, mais y voir figurer son patronyme en est une autre. Surtout lorsque cela vient semer le doute dans l’esprit et dans le cœur, faisant d’un moment plaisant, un instant incertain. C’est bien pour cette raison que la voix demande au frère aîné s’il peut accorder quelques instants, vu qu’il a toujours été de très bons conseils depuis le plus jeune-âge. Sans nul doute une complicité sans pareil, qui n’existera jamais avec le frère cadet, malgré l’amour porté à son attention. Après quelques pas à travers le vignoble familial, la silhouette s’arrête pour interroger le frère tant aimé sur les mots échangés. L’esprit n’arrivant plus à réfléchir convenablement, alors que le poids de la Saison semble soudain s’abattre de tout son poids sur les frêles épaules. L’écoute se faisant avec une grande attention, alors que les pensées prennent quelques secondes pour trouver les mots pour répondre à James. Cela est aisé d’échanger avec lui, mais ce l’est moins de devoir exprimer ses pensées torturées. « Je comprends ce que tu veux exprimer, James. Mais les lecteurs de ces chroniques ne vont pas retenir mon nom, mais ils se souviendront que j’ai été dépeinte comme ennuyeuse … » Et cela fait souffrir le cœur, parce que pour ce dernier, la personnalité est loin d’être ennuyeuse. Alors que le frère aîné reprend la parole en imaginant la matriarche Anderson, c’est bien cela qui effraie quelque peu l’esprit. Aussi, les mots expriment les pensées les plus secrètes, sans pour autant avouer ô combien le cœur aimerait un mariage d’amour et non un mariage de titre. Frère aîné étant au courant de ce secret, sans que le cœur ne doute un seul instant qu’il viendrait à le trahir. Après tout, les deux esprits ont toujours été là l’un pour l’autre, et ce n’est nullement demain que les choses changeront. Les mots du frère se font rassurants dans le cœur, bien qu’il y est un tout autre problème. Tête se posant avec affection sur l’épaule du frère aîné, alors qu’un soupir las échappe aux lèvres. « Je te remercie James, de comprendre mon envie d’un mariage d’amour … Mais Mère ne le permettra pas. Et cette décision finale ne te revient guère. Elle incombe Père et … Je ne doute guère qu’il suivra ce que Mère lui demandera de faire, affirmant que cela serait dans mon intérêt, et dans l’intérêt familial. » Réflexion déviant sur le futur héritier Leland, alors que le souvenir est joyeux dans le cœur. Mais l’est-il dans le cœur de l’homme ? Et si tout cela n’était que comédie ? La réponse de James parvient jusqu’au cœur. Cela semble tellement simple dit de la sorte … Les mains du frère aîné viennent encadrer le visage, alors que ce dernier reprend la parole. Larmes montant au bord des paupières, alors que les bras viennent encadrer le frère, dans une étreinte forte et remplie de remerciements. « Cela me ferait grandement plaisir, James, et bien plus encore … J’aurai tellement besoin de tes conseils lors de ces mondanités et de ces bals. Mais es-tu certain que cela ne te prendra pas trop de temps ? Je ne voudrais guère qu’une dispute éclate entre Père et toi, à cause du manque de temps consacré au vignoble ? » Inquiétude raisonnant dans la voix, alors que les bras se relâchent mettant fin à l’étreinte fraternelle. « Et tu n’as nul besoin t’en vouloir de ne pas avoir été présent James. Tu avais tes responsabilités et je le conçois entièrement. » Voix montrant qu’elle n’en veut nullement de l’absence. Bien que le cœur est souffert de ce manque de présence. Doigts venant essuyer une larme sur la joue, avant que les pensées ne retournent sur Lord Leland. « Tu as raison, je vais continuer cette Saison en me laissant courtiser et en apprenant à connaître Alfred Leland. Mais crois-tu que Mère comprendra qu’il n’est pas certain qu’un homme de haut rang hormis Lord Leland, veuille bien me faire la cour ? Elle ne démord pas de cette idée, et je peine à lui faire comprendre que … que ce n’est pas assuré que cela se produise ? » Bras glissant sous celui du frère aîné, avant de commencer de nouveau à faire quelques pas, en direction du verger.

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Message() / Sam 24 Avr - 18:05
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@Prudence Anderson & @James Anderson


Il n'était pas grand chose qui puisse inquiéter James Anderson, si ce n'était les décisions de ses parents. Il savait pertinemment que les menaces de son père étaient murmurés par sa mère, sachant qu'il ne saurait en décevoir l'un sans que l'autre ne soit d'accord - être ainsi le mouton noir dans une famille où il était pourtant l'héritier était pesant pour lui, même s'il ne le montrait pas. Il aurait désir de rendre fier ses parents, de se débarrasser de cette étreinte asphyxiante, mais ils avaient tracé une route qu'il ne voulait pas suivre et ils n'en démordraient pas. La chose était ainsi écrite - se sachant condamné, il jouissait de sa jeunesse avec inconstance et sarcasme, posant sur le monde un regard rieur sans s'inquiéter de grand chose. C'est pourquoi il avait bien du mal à voir l'article de Lady W comme une épée sur le cou de sa petite soeur. Je comprends ce que tu veux exprimer, James. Mais les lecteurs de ces chroniques ne vont pas retenir mon nom, mais ils se souviendront que j’ai été dépeinte comme ennuyeuse … Si tel est le cas, qu'ils ne retiennent pas ton nom, alors qu'importe ce que l'article dira de toi. Comment se souviendraient-ils que c'est de toi dont il était question si ton nom n'est pas retenu ? Demanda-t-il, arquant un sourcil avec un sourire à demi-moqueur. De son point de vue il n'était rien d'alarmant à tout cela : soit elle était remarquée par la mondanité et il valait mieux qu'on dise du mal d'elle plutôt que l'on n'en dise rien. Soit elle était oubliée aussi tôt, et si son nom était oublié alors le reste le serait aisément. Partant de ce principe, l'ainé ne resta guère plus de temps sur l'article, offrant à sa soeur une oreille plus attentive à son palpitant blessé et inquiet.

Elle l'étreignit, il n'était rien qu'il aima plus qu'avoir sa petite soeur sans ses bras et il ne le cachait pas, souriant contre sa tête et embrassant ses cheveux. Je te remercie James, de comprendre mon envie d’un mariage d’amour … Mais Mère ne le permettra pas. Et cette décision finale ne te revient guère. Elle incombe Père et … Je ne doute guère qu’il suivra ce que Mère lui demandera de faire, affirmant que cela serait dans mon intérêt, et dans l’intérêt familial. Tu sais qu'il suffirait d'un mot pour que je fomente le plan parfait pour te permettre d'être heureuse. S'il en va de ton bonheur, je n'aurais que faire de l'avis de Mère ou de Père, ou de la réputation de notre nom. Lui promit-il, fougueux comme il l'avait toujours été, bien qu'il cachait mieux cette part de lui devant son Père depuis son retour du Front. Après tout, il était là le point de caractère qu'il avait espéré voir faiblir chez son fils, nul besoin qu'il apprenne qu'il n'avait pas changé. Il proposait plutôt d'être le chaperon de sa soeur. Si pour le moment il s'était refusé à ce rôle, boudant ses parents pour la décision prise de faire mariée Prudence, il ne pouvait laisser sa soeur dans cet état émotionnel et ne rien faire pour l'aider. Il l'aimait bien trop et pour elle il pouvait mettre de côté ses convictions. Il n'y avait rien qu'il ne ferait pas pour elle. Cela me ferait grandement plaisir, James, et bien plus encore … J’aurai tellement besoin de tes conseils lors de ces mondanités et de ces bals. Mais es-tu certain que cela ne te prendra pas trop de temps ? Je ne voudrais guère qu’une dispute éclate entre Père et toi, à cause du manque de temps consacré au vignoble ? Nous n'avons guère besoin de toi pour trouver des sujets de querelles. Et bien au contraire, je pense que les parents seront ravis de me voir m'impliquer dans une entreprise que je refusais avec véhémence. Ils me penseront sans doute touché par la Raison. Expliqua-t-il, ne trouvant jamais de raison de voir de l'intelligence chez ses parents. Il était injuste mais n'en n'avait que faire.

Et tu n’as nul besoin t’en vouloir de ne pas avoir été présent James. Tu avais tes responsabilités et je le conçois entièrement. Il haussa les épaules pour réponse, supposant qu'elle le voyait épris de responsabilité quand il se chargeait bien de faire mal ou trop rapidement le travail qui lui était confié - ou alors il l'usait pour d'autres intérêts - les siens. Tu as raison, je vais continuer cette Saison en me laissant courtiser et en apprenant à connaître Alfred Leland. Mais crois-tu que Mère comprendra qu’il n’est pas certain qu’un homme de haut rang hormis Lord Leland, veuille bien me faire la cour ? Elle ne démord pas de cette idée, et je peine à lui faire comprendre que … que ce n’est pas assuré que cela se produise ? Mère souffrira de son orgueil, ce n'est pas à toi de te soucier de ce qu'elle désire. Elle n'avait qu'à s'occuper de faire un mariage avec un noble pour elle-même, pourquoi nous torturer avec cela ? Mais s'il se trouvait un autre homme qu'Alfred Leland pour avoir tes faveurs, n'ai aucune crainte à le savourer également Pru - c'est ainsi que fonctionne la Saison. Dit-il en lui offrant un clin d'oeil. Pas que je le connaisse en réalité, et je ne saurais prétendre savoir pourquoi c'est de lui que nous parlons sans cesse depuis des jours à la maison. Peut-être pourrais-tu me l'expliquer ? Subtile invitation à faire parler sa soeur au sujet du prétendant.


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