Appel à l'aide
7 avril 1813 Comte de Durham
Demeure du Comte de Guilfoyle
Mon très cher oncle,
J'espère que cette lettre vous trouvera en pleine santé et aussi jovial que j'ai pu vous connaître.
Vous m'avez accordé votre bénédiction et votre aide. Votre soutien pour mon départ en expédition pour la Compagnie des Indes m'a été porteur de bonnes aventures et de bonne fortune. Je vous en suis redevable et reconnaissant.
Malheureusement, mon oncle, très cher Comte, il n'en est pas de même pour ma mère et ma sœur. Peut-être n'avez vous pas eu de leur nouvelle depuis une année. J'ai bien peu qu'elles aient honte de leur sort en ces temps troublés.
En effet, elles ont été bafouées par le frère de ma douce mère. Trahies et déshonorées, il m'est parvenu une lettre des plus déplaisante et inquiétantes. J'ai peur pour elles, mon oncle et c'est ainsi qu'une nouvelle fois, je demande votre aide.
C'est audacieux, certainement insolent de ma part, mais je ne pourrais vivre dans l'idée de les savoir en danger. Je souhaite les retrouver à tout prix. Elles devaient se sortir de leur pétrin pour venir vers Londres, mais je n'ai point de nouvelles depuis lors. L'inquiétude de les savoir livrées à elle-même me ronge.
Je vous demanderai s'il vous plait, que nous puissions nous rencontrer afin d'en discuter. Je vous adresse mes amitiés les plus sincères à vous et votre fils, mon cher cousin qui j'espère se porte bien.
Votre neveu, Aodh Wolf