Jonathan Winslow ~ Chanter c'est exprimer ce qu'il y a au plus profond de son âme ~

Que faites-vous à Londres ? Pour le moment, Jonathan continue ses études de droit qui arrivent bientôt à leur fin mais aimant beaucoup Londres et son activité effervescente, il n'envisage pas de la quitter. Pourtant, il aime beaucoup sa comté d'origine où il aime s'y retrouver de temps en temps.
Votre place dans la société vous convient-elle, ou non ? Oui et non. Il est parfaitement content de n'être que le fils cadet d'un comte car cela l'allège de certaines responsabilités qu'il ne souhaiterait jamais avoir, mais d'une certaine manière, il aimerait que ses talents de chanteurs soient plus  connus publiquement.  Cela ne se peut cependant car il craint un peu ce que lui dirait son père s'il apprenait son ambition secrète.
Quelles sont vos idées et vos rêves pour l'avenir ? Son rêve serait de pouvoir vivre sa passion du chant plus publiquement, mais pour le moment cela ne peut se faire.
 

Le 17 Mai 1787, au petit matin, des cris de bébé retentissaient dans la maison du comte et la comtesse Winslow quelque part en Warwickshire. Un petit garçon de déjà 4 ans, attendait tranquillement dans la salle d'attente avec un petit train en bois dans les mains mais à la façon que ses jambes se balancent on sentait son impatience à tenir dans ses bras son petit frère... Ou sa petite soeur après tout on ne pouvait pas savoir. Enfin on l'appella enfin et son père vint le chercher, lui annonçant qu'il pouvait venir et il le prit par la main pour l'emmener auprès de sa mère, allongée dans son lit, complètement à bout de forces et avec un petit bébé entre les bras, enveloppé dans une couverture... Anthony posa alors pour la première fois les yeux sur son petit frère, Jonathan. Alors c'est ça un bébé... Le frère aîné fut impressionné et aussi très heureux d'avoir un petit frère avec qui il pourra jouer avec et aussi lui apprendre des choses.

Deux ans plus tard seulement, le petit Jonathan avait un peu grandi mais pas encore suffisamment pour comprendre pourquoi il y avait tant d'effervescence dans la maison. Toute l'après-midi sa mère avait été enfermée dans sa chambre et le docteur était venu (la sage femme mais il ne connaît pas encore la différence entre les deux).

Son père faisait l'aller-retour entre la salle d'attente et la chambre, en proie à la plus grande anxiété bien qu'il tentait de conserver un aspect d'extérieur calme pour ne pas inquiéter ses deux fils.  En effet, la sage femme lui avait dit que le bébé se présentait mal et qu'elle avait besoin de le tourner pour pouvoir le faire sortir. Anthony était assis sur une chaise et tenait sur ses genoux son petit frère de deux ans tout en regardant son père faire les quatre cent pas. Finalement, ce fut après ce qui sembla une éternité que le docteur apparut dans la salle d'attente avec un grande sourire pour leur annoncer que c'était un garçon... Enfin ! Le comte était tout en joie et aussi ne pouvait croire à son immense bonheur. 3 garçons ! Le ciel lui avait envoyé 3 garçons ! Il avait espéré avoir au moins un garçon à qui l'héritage de la famille pourrait être passé plus tard et aussi qui pourrait travailler avec lui à son cabinet d'avocat, mais trois garçons c'était plus que ce qu'il avait toujours espéré. Sa femme avait espéré une fille cette fois mais visiblement il n'était pas dans sa destinée d'avoir son voeu exaucé. Elle fut peiné mais n'en aimait pas moins ses trois enfants. Trois garçons en pleine santé (et elle remerciait dieu chaque jour pour cela) qui d'ailleurs furent toujours très proches l'un de l'autre et très complices. Trois garçons qui la faisait souvent courir partout dans la maison mais elle n'aurait jamais pu regretter tout ces cris de bonheurs et ses rires qui résonnaient chez eux.

Les trois fils, ainsi prénommés Anthony, Jonathan et Benedict (oui j'ai franchement pas pu m'empêcher y'avait que ces noms-là qui me venaient en tête !!! XD) grandirent en étant très proches l'un de l'autre et le premier de la fratrie s'occupait énormément de ses frères ce qui soulageait énormément sa mère. Pour ce qui était de Jonathan car c'est celui qui est principalement concerné par cette histoire après tout, il était un enfant très joyeux et se montrait très généreux envers ses pairs. Il vouait une grande admiration pour son frère aîné qui s'occupait toujours très bien de lui et lui-même essayait de faire la même chose pour son petit frère qui n'avait que deux ans de moins que lui. Les trois enfants étaient littéralement inséparables  et très complices les uns envers les autres, ce qui rendait ses parents très heureux car c'était ce qu'ils espéraient le plus : que leurs enfants soient les meilleurs amis du monde. Ils aimaient beaucoup à se taquiner aussi et parfois, cela exaspérait un peu leur mère bien qu'elle en riait.

A quatre ans, Jonathan commença à son petit frère pour l'endormir le soir et très vite il se rendit compte qu'il adorait cela. Il trouvait dans la chanson une certaine liberté qui faisait du bien à son esprit. Les mots, pour lui, possédaient un certain pouvoir sur l'âme et chanter, n'avait pas encore les mêmes pouvoirs que de lire des mots étalés dans un livre. C'était différent. Cela donnait, en quelques sortes, une signification plus forte aux mots.
Ses frères n'étaient, eux, pas vraiment dans le chant mais aimaient beaucoup l'écouter chanter, surtout Benedict. Son frère aîné Anthony n'avait pas toujours le temps car, en tant que fils aîné, il suivait beaucoup son père pour apprendre de lui ce qu'il y avait à apprendre. Après tout, c'était lui qui hériterait de tout ce qu'ils avaient plus tard. Dès qu'il eut dix ans, il commença à suivre son père presque partout. Jonathan était énormément peiné de ne plus jouer autant avec son grand frère, mais il n'en était pas moins admiratif par lui même s'il n'aurait pas échangé leur rôle pour autant car il aimait sa liberté. Etre un fils cadet lui convenait parfaitement. Il n'aurait pas aimé avoir toutes les responsabilités qu'impliquait le rôle de fils aîné. Alors la plupart du temps, il jouait et amusait son frère Benedict qui, pour sa part, aimait beaucoup dessiner. Tous deux étaient très artistiques mais dans un domaine différent et ils chahutaient toujours ensemble, un trait de caractère qui ne fit que croître avec les années qui passaient. De plus, n'ayant que deux ans de différence, ils n'en étaient que plus proches.

Six ans après la naissance de Jonathan, sa mère attendait un autre enfant et cette fois, cette dernière espérait énormément une fille car l'esprit féminin lui manquait un peu à la maison et il y avait des choses qu'elle ne pouvait partager qu'avec une fille. Ses fils s'occupèrent beaucoup d'elle durant toute la durée de sa grossesse car elle connut quelques complications mais avec un peu de repos, tout sembla bien se dérouler jusqu'à la fin...  Le jour de la naissance fut un jour triste cependant. Aucun cris de bébé ne retentit cette fois, mais juste les sanglots de sa mère car, en effet elle avait bien donné naissance à une fille mais celle-ci était morte née. Ses fils firent de leur mieux pour réconforter leur mère ainsi que leur père mais pendant les semaines qui suivirent  toute la maison fut en deuil, y compris l'ensemble du personnel. Du haut de ses six ans, Jonathan se souviendrait encore de ce petit corps inerte et encore partiellement recouvert de sang sur lequel ses yeux se posèrent. Ses petits yeux fermés qui ne s'ouvrirait jamais pour contempler toute sa famille réunie dans cette chambre était le plus dur selon lui. Il reconnaissait qu'il aurait bien aimé avoir une petite soeur finalement, pour changer...
Pendant plusieurs mois, Jonathan imaginait la vie comme elle aurait été si leur soeur avait survécu.  Il essayait d'être beaucoup présent pour sa mère et venait souvent lui prendre la main ou lui faire un câlin parce qu'il devinait combien elle devait être triste.
Il s'imaginait souvent sa soeur telle qu'elle aurait pu l'être. Elle aurait sûrement et les mêmes cheveux auburn car cela semblait être une caractéristique de la famille, les mêmes yeux rieurs et  le souvenir plein d'espièglerie. En effet s'il y avait une vérité sur leur famille, c'était que personne ne pouvait douter qu'ils n'étaient pas frères. Ils se ressemblaient beaucoup.
Il aurait voulu prendre soin de sa soeur. Il était certain qu'il aurait fait un grand-frère très protecteur envers elle.  Les blessures du passé ne furent jamais complètement guéries mais quatre ans plus tard, alors que Jonathan avait 10 ans, sa mère donna naissance à un autre enfant, et cette fois le dernier de la fratrie... Même si ce fut encore un garçon, un garçon qui  reçut le nom de Colin (HJ : quelle surprise oui je sais!!). Après cette fois-ci, la comtesse comprit enfin qu'elle ne donnerait jamais naissance à une fille, qu'il n'était pas dans sa destinée d'en avoir et essayant d'oublier la légère tristesse qui la saisissait à cette pensée, elle se concentra complètement sur l'éducation de ses 4 garçons.  

Jonathan grandit très vite en la personne qu'il serait plus tard, et son amour pour la chanson croissait lui aussi plus que toute autre chose ce qui n'était pas trop pour plaire à son père. En effet, ce dernier aurait préféré qu'il se choisisse un autre passe-temps car il craignait que cela ne lui monte trop à la tête et s'il y avait une chose qu'il avait pour certitude, c'était que les métiers de l'art n'était pour lui que de simples passe-temps, mais n'étaient en rien de vrais métiers. Sa  mère, par contre, avait toujours été plus que admirative dans le talent de son fils pour la chanson et elle le supportait énormément (dans le dos de son père le plus souvent car elle savait qu'il n'aimait pas cela).

Le troisième fils semblait prendre lui aussi cette voie car il aimait un peu trop dessiner à son goût. Quant à la comtesse, elle était ravie de l'inclination de ses deux fils pour les arts mais du point de vue du comte, cela allait tant qu'ils étaient petits. Il aurait préféré que cela change en grandissant. Quoiqu'il en soit, s'il y avait une chose dont il était fier, c'était l'admission non sans éloges de son fils Jonathan à l'université d'Oxford lorsqu'il eut dix-huit ans et mieux encore de ses études de droit. Il en était absolument ravi car son plus grand rêve secret était que ses fils et lui puissent perpétuer ensemble le businness familial, travailler ensemble dedans. Le père possédait un cabinet d'avocat depuis quelques années et il était de sa plus grande ambition que cela reste dans la famille.

D'un caractère assez perfectionniste avec lui-même, Jonathan passa donc avec brio les épreuves d'admission à l'université avant de s'engager dans des études de droit, plus pour faire plaisir à son père qui aurait été plus que désespéré s'il lui avait annoncé qu'il gardait l'ambition secrète de devenir chanteur. Les études furent longues, très longues et fastidieuses surtout sur la fin mais bientôt ce serait fini. S'il était allé à l'université à Oxford, il fit cependant ses études de droit à Londres et ce fut à son arrivée dans la capitale qu'il fit la connaissance des Gilderstones avec lesquels il devint très bon ami.
Du fait de ses études, il aida à gérer leurs affaires (toutes les histoires de contrats des artistes qu'ils souhaitaient engager, droits d'auteurs etc). Il était également invité assez souvent à leurs soirées privées (hors bacchanales) et Andrew  était plus qu'enchanté de l'avoir à chanter durant ces soirées devant lui et sa femme. Jonathan était encore heureux de pouvoir chanter devant des gens qui appréciaient tant les Arts.
Chanter c'était presqu'une partie de lui-même. Quand il chantait,  son être le plus profond qui s'exprimait, son désir d'exprimer sa véritable personne. C'était presque comme si une autre personne s'exprimait aux travers des paroles, une personne différente de lui et pourtant si semblable.
Il craignait cependant trop que son père n'ait vent de ces petits concerts privées aussi rares étaient les personnes devant lesquelles il osait s'adonner à sa passion secrète, mais s'il savait une chose c'était que les Gilderstones n'iraient jamais divulguer son secret.

Une chose intéressait également beaucoup Jonathan depuis des années aussi, c'était le sport. Le sport, en particulier le cheval et il n'y avait jamais une seule course ni un seul match de polo auquel il n'assistait pas. Occasionnellement, il plaçait même un petit pari ou deux sur le résultat du jeu. Il pariait toujours de petites sommes mais en général il gagnait. Il se trouve qu'il avait aussi un amour immense pour ce qui était les chapeaux et il en achetait bien souvent et en portait pour de multiples occasions. Ce fut d'ailleurs ainsi qu'il fit la rencontre d'une charmante jeune femme qui tenait son propre magasin de chapeaux (ses grands-parents en avaient été les fondateurs et elle tenait le commerce à présent).  Il ne pouvait avoir qu'admiration pour ce genre de femmes fortes et indépendantes qui gérait un commerce comme cela et bien entendu, lorsqu'il apprit également qu'elle s'y connaissait en polo, il ne pouvait s'en découler qu'un lien positif entre eux. Il revenait souvent à sa boutique et discutait longuement avec elle, attendant aussi longtemps que nécessaire s'il y avait déjà des clients dans la boutique qui accaparaient son attention. Il prenait son temps en attendant d'admirer son travail.  Il était souvent d'humeur taquine avec elle comme il l'était avec ses frères et c'est naturellement que tous deux devinrent très complices et proches. Il n'est pas sûr de son sentiment à son égard et il sait qu'ils appartiennent à deux mondes différents, mais parfois il s'interroge sur l'origine exact de ses sentiments et puis, il y avait cette crainte aussi de perdre quelque chose de leur relation actuelle, car s'il y avait une chose il aimait leur amitié complice et simple. Mais voilà, ils venaient d'un milieu différent...

Dans le même temps, cela faisait maintenant quelques années qu'il faisait marcher son père en lui disant qu'il désirait avoir terminé ses études avant de se décider à se marier et jusque là, son père avait accepté sa décision, mais ses études arrivaient à présent à leur fin et sans nul doute que dès qu'elles seraient finis, son père recommencerait à lui parler de la possibilité de choisir une épouse... De préférence issu d'une famille qui avait de la richesse et un titre. Ce détail n'avait pourtant que peu d'importance pour Jonathan qui rêvait plutôt d'une vie sans grandes fioritures. Une vie plus simple avec l'amour au centre comme pilier était le plus important. Il tenait ses parents en exemple. Après tout, il venait d'une famille qui s'aimait énormément.

Rebienvenue avec cette nouvelle tête qu'on aime beaucoup trop

Bravo ! Tes efforts sont récompensés, tu es validé(e) sur Les Chroniques ! Tu rejoins le groupe NOBILITY. N'oublie pas de faire ta fiche de liens , de rp's et de vérifier que ton avatar, son titre, son logement ainsi que ton métier sont dans les bottins . Tu peux aller demander des liens aux autres membres et même des rp's, ainsi que participer au flood. Encore bienvenue sur notre forum, le staff est enchanté de t'avoir sur son forum et il espère que tu t'amuseras !