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Les Chroniques de Londres
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when Robin met Petit Jean ⌁ James

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Message() / Dim 4 Avr - 14:51
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James ⌁ Aurora
when Robin met Petit Jean


On dit souvent que ce sont souvent les personnes les plus démunies qui sont les plus généreuses.

Fort heureusement, ce n’était pas le cas d’Aurora. Elle n’avait rien, si ce n’était un joli minois et quelques pièces cachées sous son matelas; et elle n’était pas assez stupide pour les offrir au premier venu. Plus encore, elle ne comptait pas rester pauvre toute sa vie. Peut-être donnerait-elle quelques sous à quelque enfant malade lorsqu’elle serait riche, mais d’ici là, elle comptait tout garder pour elle, et prendre plus encore.

A l’aube de ses dix-huit ans, le temps commençait à presser. Elle avait beau être dotée d’un singulier talent, elle n’était pas née dans la bonne famille qui lui aurait permis de l’exploiter. Elle n’était pas la plus à plaindre, loin de là. Elle avait eu la chance d’être née avec un cerveau fonctionnant correctement, voire plus qu’une partie de la population. Et, dans son malheur, elle avait trouvé Lady Mountbatten, qui lui avait offert bien plus que ce qu’Aurora aurait pu espérer, sans même parler d’aspects matériels.

Mais Aurora avait malheureusement dû arriver à la conclusion que cela ne suffisait pas. Elle adorait Clara Mountbatten comme une mère, aspirait à lui ressembler, espérait que cette adoration soit réciproque, mais son obsession d’enfin pénétrer la société supérieure, que ce soit par son talent, par mariage ou même par manipulation, était telle qu’elle essayait sans cesse de trouver des solutions pour y parvenir.

Et il se trouvait qu’une solution s’était tout naturellement présentée devant sa porte un beau matin.

Les rumeurs avaient circulé, et après quelques recherches, Aurora avait retrouvé Connor. Elle avait pensé qu’il aurait changé, qu’il l’aurait oubliée, qu’il ne serait plus assez intéressant pour qu’elle ait envie de rester dans sa vie. Cependant, la réalité en avait été toute autre. Mais les rumeurs qui intéressaient Aurora n’étaient pas celles liées à Connor, ni même à son travail au sein d’un bordel. Non, la jeune femme était particulièrement intéressée par les murmures concernant ses fréquentations parvenus à ses oreilles.

Elle avait beau être pauvre, elle n’était pas née de la dernière pluie. Connor vivait au dessus de ses moyens, et chaque fois qu’Aurora lui renait visite, il y avait cet inconnu, grand brun au constant sourire rôdant dans les parages. Au détour d’une rue, les échos d’une discussion était parvenus jusqu’à ses oreilles. La jeune femme n’était sure de rien, mais les conclusions qu’elle avait tirées étaient telles qu’elle était persuadée que ce Monsieur Anderson était la clé de son futur.

Elle ne savait pas si ses conclusions étaient les bonnes ou si elle ne faisait que se bercer d’illusions, mais plantée devant le Bordel en plein milieu d’après-midi, elle était sur le point de le découvrir.

Elle détestait venir ici; les passants ne cessaient de lui lancer des regards insistants, et si elle s’était fait un malin plaisir à répondre à plus d’un de la manière la plus désinvolte qui soit, elle devait s’avouer qu’elle aurait mieux fait de se faire discrète, dans un milieu comme celui là. Vêtue d’une robe que lui avait offerte Lady Mountbatten pour son précédent anniversaire, Aurora avait remonté ses cheveux en chignon pour paraître plus âgée, et surtout, plus élevée. Prise d’une vague d’anxiété, elle tapotait ses indexes contre ses pouces machinalement, espérant que son calvaire prenne fin rapidement et que ce maudit Monsieur Anderson apparaisse enfin.

Ses prières furent entendues lorsque la porte s’ouvrit, laissant apparaître l’homme. Sans réfléchir, Aurora s’avança vers lui. Dans son champ de vision, elle arriva à sa hauteur, paraissant la plus naturelle qui soit. Il était bien plus grand que ce qu’elle n’aurait pensé, et elle dut lever la tête pour le regarder dans les yeux. Il n’avait pas l’air le moindre du monde impressionné par sa présence. Il paraissait de toute manière peu impressionnable. Ce qui tombait bien, car ce n’était pas ce qu’Aurora était venue faire.

- Monsieur Anderson, je crains que nous n’ayons pas été encore présentés. Aurora Snow, - dit-elle en souriant. - M’accorderiez-vous quelques minutes?

Après quelques secondes, Mr Anderson se décala sur le côté pour la contourner, et partir. Aurora fit à son tour un pas pour lui bloquer la route, et habilla son visage de son sourire le plus désinvolte.

- Excusez-moi, je voulais me montrer polie, mais je crains que vous n’ayez pas vraiment le choix.  
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Message() / Dim 11 Avr - 11:59
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when Robin met Petit Jean
@Aurora Snow & @James Anderson


Il se mit à sourire, le palpitant frappant durement dans sa poitrine et le corps en sueur. Il souriait, la chaleur des bougies faisant frémir son épiderme et la main caressant de la petite vertu cherchant la sienne pour la serrer. Il aimait cette sensation, revenant depuis ses dix-huit ans pour la savourer - le plaisir après l'abandon, le moment où flottant dans une effluve de désir il s'oubliait pour n'être que sensation et perdition. Il inspira profondément, fermant les yeux quelques minutes avant de ne sentir le corps près du siens se lever. Le froid lui mordit les côtes et il sut que le moment était venu. Encore un peu ? demanda-t-il à la manière d'un enfant capricieux. C'était toujours le cas - quand il venait au bordel, il détestait devoir le quitter. Il se perdait dans la luxure et les plaisirs des filles de joie sans avoir l'envie de croire que le moment allait pouvoir se terminer. Il pensait que venir ici régulièrement tairait la soif qu'il avait en lui - mais forcé de constater qu'il était tout aussi épris de plaisir que dans ses jeunes années. Cela ne faisait pas dix ans - certes - et deux ans d'armée l'avaient tenu loin de ces plaisirs. Alors il supposait que sa soif insatiable était normale. Mets y le prix. Mais il n'avait plus rien pour ce soir. Secouant la tête, il soupira et se redressa - elle était en train de se rhabiller bien petitement et lui sourit avant de sortir de la pièce. Il laissa sa bourse dans un coin, se leva pour s'habiller à son tour et sortit.

Il régnait toujours des odeurs saisissantes dans le bordel, et James supposait que c'était pour faire plaisir aux clients. Il ignorait l'heure qu'il pouvait être ou depuis combien de temps il se trouvait là - encore une fois tout était bien fait. Il ne savait pas même s'il ferait soleil quand il sortirait. Il n'en n'avait que faire : son père s'occupait encore du vignoble et ne lui demandait qu'à se tenir tranquille. Ce qu'il ne savait pas faire apparemment, bien que la veille il n'avait fomenté aucun plan au sujet de quoi que ce soit. Il croisa Connor dans un couloir, lui envoya un clin d'oeil complice - son meilleur ami le reverrait bientôt, c'était une certitude. Il offrit ses hommages à Madame Chamberlain, vérifia s'il ne se trouvait pas Theodora dans le coin et déçu sortit de la maison. Le soleil était encore assez haut pour l'éblouir, lui rappelant l'alcool qu'il avait ingurgité une grosse partie de la nuit - ou toute la nuit, qui pouvait le dire. Il se rendit alors compte qu'il n'avait pas pris son chapeau, l'ayant sans doute oublié dans un coin de chambre.

Qu'importe, il se mit en marche - doucement, sa tête cognant chaque fois que son pied touché le sol. Il grimaçait, ignorant les bruits alentour du mieux qu'il le put. Il devrait sans doute demander une voiture pour pouvoir rentrer au vignoble. Ce dernier se trouvait assez loin. A moins qu'il n'ait pris son cheval - impossible de s'en souvenir. Il ne savait plus même comment il avait finit au bordel la veille. Monsieur Anderson, je crains que nous n’ayons pas été encore présentés. Aurora Snow. M’accorderiez-vous quelques minutes? Il resta un moment perplexe, ayant du mal à saisir les mots de la jeune femme devant lui. Il la jugea du regard, réalisant qu'elle devait être une des nouvelles filles de Chamberlain - du genre à attendre les clients en dehors pour les faire retourner dans leurs bras ? Il en aurait envie mais il devait rentrer. Espérant que Prudence n'aurait pas eu encore Alfred Leland dans les bras durant la matinée.
La pensé fut assez forte pour qu'il se redresse et tente de passer outre la jeune femme - qui lui barra le chemin. Excusez-moi, je voulais me montrer polie, mais je crains que vous n’ayez pas vraiment le choix.   Vous allez m'enlever ? Demanda-t-il stupidement - avant d'essayer de se montrer plus intelligent que cela. Il tenta de remettre les paroles de la jeune femme dans l'ordre - elle était mignonne - Vous êtes plutôt jolie - et réussissant à se remémorer son nom. Comment vous connaissez mon nom ? Un si joli visage je ne l'aurais pas oublié.


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Message() / Dim 11 Avr - 16:37
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James ⌁ Aurora
when Robin met Petit Jean


Ses yeux hagards laissaient transpercer l’alcool qui circulait sûrement dans son sang. Aurora avait croisé les bras sous sa poitrine, et le regardait sans ciller. « Vous allez m’enlever? » Il était charmeur, il n’y avait pas de doute là dessus. La jeune femme comprit à ce moment là la raison de la ferveur avec laquelle ses camarades parlaient de cet inconnu. Il y avait des noms qui traversaient les frontières invisibles de la capitale. Il fallait croire que James Anderson en faisait partie. « Comment vous connaissez mon nom ? Un si joli visage je ne l'aurais pas oublié. »

- Votre réputation vous précède. - répondit-elle durement.

Elle ne fit pas cas de ses compliments, et ne brisa pas le contact visuel. Elle voulait paraître sure d’elle, mais la vérité était que son plan n’allait pas plus loin que ce moment. Elle ne savait pas comment elle allait s’y prendre, ni ce qu’elle allait dire, encore moins ce qu’elle ferait. Lui, au contraire, ne semblait pas le moindre du monde contrarié par sa présence. Durant quelques secondes, elle observa la façon qu’il avait de la regarder, par dessous ses longs cils, comme si le monde entier lui appartenait.

- La question n’est pas de savoir comment je connais votre nom, mais ce qu’il me faut pour ne pas avoir à révéler le reste.


Son regard dégringola sur la soie de sa chemise à moitié ouverte, sur la jolie montre qui ornait son poignet. Elle ne fit cependant aucun commentaire, conscient que son regard appuyé se suffisait à lui-même, et le regarda en battant des cils avec ostentation.

- Travaillez avec moi.

Dire « je veux travailler avec vous » aurait certainement été plus juste, et judicieux, mais Aurora n’était pas du genre à faire dans la demi mesure. Elle besoin qu’il accepte, et n’avait pas envie qu’il refuse. Se rendre à la police n’était pas dans ses projets et ne servirait ni elle, ni Connor, qu’elle ne souhaitait pas envoyer en prison. Mais Mr Anderson n’avait pas besoin de savoir cela.

- Et vous savez très bien de quoi je parle, - le coupa-t-elle en voyant son air faussement innocent, avant qu’il ne reprenne la parole. 
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Message() / Sam 24 Avr - 18:50
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when Robin met Petit Jean
@Aurora Snow & @James Anderson


Il se demanda si la fatigue ne le faisait pas halluciner - cela ou tout ce qu'il avait pu consommer dans la Maison Close sans qu'il n'admette qu'il aurait pu perdre un peu de Raison. Il soupira, se laissant entrainer dans la conversation avec une charmante demoiselle dont il ne savait rien. Du moins le supposait-il, car son visage angélique, son regard dur, ses lèvres fines - tout cela lui plaisant tant qu'il doutait d'avoir pu l'oublier. Il n'était pas homme à oublier un beau visage, moins encore si c'était celui d'une femme. Il avait ses préférences et ne s'en cachait pas, parmi les demoiselles du bordel il s'en trouvait auprès desquels il revenait continuellement. Et il y avait Theodora qui avait ses faveurs et son coeur - ou en tout cas c'est ce qu'il aimait raconter, car elle lui avait laissé un tel effet qu'il supposait que c'était cela, d'aimer.

Mais la demoiselle devant elle était une inconnue - incroyablement belle, avec une aura de danger qu'il aurait tôt fait de dévorer si elle lui en laissait l'occasion. Il restait avec elle, affirmant en pensé que c'était parce qu'il le voulait bien alors que c'était parce qu'elle ne le laissait pas aller plus loin sur sa route. Votre réputation vous précède. Ah oui ? demanda-t-il avec un sourire en biais, continuant à croire qu'elle était de mèche avec les filles de la Maison close. Ou si ce n'était le cas, elle était indépendante, ce qui était tout aussi bien - mais dans un mauvais timing. Il ne me reste malheureusement plus assez pour te prouver que ma réputation est fondée. Dit-il avec un air navré, boudant presque en caressant le corps de la jeune femme du regard. Un brin trop plate - mais son visage compensé largement le reste. La question n’est pas de savoir comment je connais votre nom, mais ce qu’il me faut pour ne pas avoir à révéler le reste. Le reste. Cela le fit se redresser, se demandant soudainement ce qu'elle entendait par là.

Et qui elle était.
Travaillez avec moi. Il resta stoïque à cette déclaration, le coeur battant en comprenant alors qu'elle ne faisait pas écho à ses prouesses auprès des filles. Mais à ses prouesse dans tout le reste : pari, combat, vol, il n'était rien qu'il se refusait pour se faire plus d'argent. Et vous savez très bien de quoi je parle Je le sais, ce qui m'étonne c'est que vous vous soyiez au courant. Soudainement son esprit était plus alerte, son regard plus franc, comme si l'alcool avait quitté son corps qui se trouvait totalement réveillé. Aurions-nous un ami en commun, qui aurait eut la langue pendante devant vos charmes ? Demanda-t-il, supposant que Connor était un esprit plus faible que lui - son meilleur ami était son associé, le seul aussi capable que lui de recruter pour que leurs magouilles fonctionnent tout aussi bien. Et James ne lui avait pas caché ce qu'il escomptait faire durant la Saison.

Il me faut manger quelque chose. M'accompagneriez-vous, Miss... ? demanda-t-il alors, lui faisant signe de partir plus loin sur la rue, oubliant alors son intérêt pour le repos ou pour retourner au vignoble.


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Message() / Dim 25 Avr - 14:33
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James ⌁ Aurora
when Robin met Petit Jean


Le regard avec lequel cet homme s’appliquait à parcourir son visage lui fit hausser les sourcils quelques secondes. Deviner ce qu’il se passait derrière ces yeux sombres semblait peine perdue; ils semblaient renfermer quelque chose qu’Aurora n’était pas certaine de vouloir décrypter. Il la fixait de manière si intense que l’espace d’un instant, elle se força à ne pas détourner le regard. « Ah oui? » Les paroles qui sortirent de sa bouche lui firent reprendre consistance. Il était sûr de lui, peut-être même hautain — elle n’aurait su faire la différence. La jeune femme se rendit compte à ce moment de ce que son entourage voulait dire, lorsqu’il l’accusait d’orgueil. Etait-ce à cela qu’elle ressemblait, aux yeux de tous?

« Il ne me reste malheureusement plus assez pour te prouver que ma réputation est fondée. »

Le coup d’oeil qui accompagna ces paroles leur fit prendre tout leur sens. Comme à nue devant son regard inquisiteur, elle fronça les sourcils, prête à se défendre s’il fallait. Plus que mise à nue, Aurora se sentit offensée. Elle faisait toujours de son mieux pour ne pas ressembler à ce qu’elle était vraiment; ses vêtements n’étaient peut-être pas de la meilleure qualité, mais elle s’appliquait pas tout le reste à paraître plus élevée qu’elle ne l’était réellement. Un sourcil haussé, elle croisa les bras sous sa poitrine, soudainement sur la défensive. Comment avait-il renversé la situation de la sorte?

L’effet qu’eurent ses prochaines paroles sur son interlocuteur, cependant, lui firent reprendre le contrôle. Il parut désemparé, presqu’effrayé pendant quelques secondes. Le coeur battant d’Aurora se calma enfin, et elle se redressa.

« Aurions-nous un ami en commun, qui aurait eut la langue pendant devant vos charmes? »
Je pensais être celle qui pose les questions, Monsieur Anderson, - répondit-elle d’un ton tranchant. - Connor m’avait fait part de votre répartie. Il n’avait pas tord.

Nul doute que la manière qu’il avait d’articuler ses pensées, mêlée à ce visage parfaitement dessiné faisait des miracles. Plus que la géométrie de ses traits, Aurora ressentit tout le danger qui émanait de cette personne; peut-être aurait-elle dû faire demi-tour, et abandonner ses pensées avides derrière elle. Elle n’avait jamais su choisir correctement ses fréquentations, de toute manière.

« Il me faut manger quelque chose. M’accompagnerez-vous, Miss…? »

Malgré son geste de la main, la jeune femme resta stoïque quelques secondes. Que perdrait-elle à lui communiquer son nom? Rien. Son nom de famille n’était pas même celui avec lequel elle était venue au monde et n’avait strictement aucune valeur aux yeux de la société. Mais Aurora eut envie de tester le plaisir que procurait un mensonge sur son organisme; le plaisir de pouvoir se présenter comme différente de ce qu’elle était réellement. Différente d’une simple orpheline sans identité.

- Aurora Baker. - dit-elle alors, utilisant le patronyme dont elle se servait dans le bar où elle jouait chaque semaine.

Un mince sourire aux lèvres, elle reprit la parole.

- Nul doute que les activités auxquelles vous vous adonniez vous ont ouvert l’appétit, Monsieur Anderson. Cependant, ne vous avisez plus de me comparer à l’une d’entre elles. Je respecte énormément ce qu’elles font, seulement, je préfère user de mes « charmes » pour de telles affaires. - dit-elle en reprenant son terme employé quelques instants plus tôt.

Puis, finalement, elle se tourna, et se mit en marche. Se trouvant toujours seule au bout de quelques mètres, elle se retourna.

- Vous venez ou quoi?

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Message() / Lun 24 Mai - 12:28
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when Robin met Petit Jean
@Aurora Snow & @James Anderson


Je pensais être celle qui pose les questions, Monsieur Anderson Et vous le faites d'une manière magistrale. Connor m’avait fait part de votre répartie. Il n’avait pas tord. Ah Connor, ce bon vieux malfrat. Il vous fallait commencer par là. Dit-il en souriant - réalisant sa méprise quant au métier de la jeune femme. Elle ne pouvait être une catin si elle était envoyée par Connor en dehors du bordel. Le bellâtre savait bien qu'à faire sortir les filles pour les présenter à James, et James savait mieux qu'à les rendre complice des crimes qu'ils commettaient tous les deux. Ils étaient des voleurs, parfaits brigands qui utilisaient l'argent de James et le savoir-faire de Connor pour fomenter des plans contre la haute société. Durant la Saison, l'appel de l'argent se faisait plus puissant encore et James n'y résistait que difficilement. Plus encore depuis son retour du Front, où il avait été au contact de la pensée française et de cette appel à la liberté qui chantait en lui comme un hymne.
Alors il avait fait part à Connor de ses espoirs pour la Saison, de ses envies, de cette hargne qui prenait plus de place encore qu'auparavant le poussant à espérer les mettre tapis. Ils devront se faire discrets et avoir un complice en plus ne serait pas de refus.

Il ne s'attendait pas cependant à ce que Connor trouva une jeune femme si adorablement jeune et mignonne. Aurora Baker. Et non noble - à moins que le nom ne lui parle parce qu'il avait entendu Prudence l'usiter en rendant compte de ses soirées auprès de la haute société. Il n'avait pas souvenir de cela, préférant simplement hocher la tête d'un air entendu. L'excitation et l'impatience jouaient dans son ventre avec la faim - il invita la jeune femme à se joindre à lui pour diner - ou déjeuner au vue de l'heure matinale. Nul doute que les activités auxquelles vous vous adonniez vous ont ouvert l’appétit, Monsieur Anderson. Cependant, ne vous avisez plus de me comparer à l’une d’entre elles. Je respecte énormément ce qu’elles font, seulement, je préfère user de mes « charmes » pour de telles affaires. Pouvez-vous m'en vouloir d'avoir confondu quand sortant du bordel une femme si charmante m'accoste sans me laisser le choix que de la suivre ? Demanda-t-il - mais déjà elle partant sans prendre son bras, faisant preuve d'une incroyable ingéniosité. Il resta sceptique pendant un moment, ne comprenant pas ce qu'il se passait. Jusqu'à ce qu'elle se tourne. Vous venez ou quoi? Ou quoi. Il choisit cependant de venir, courant pour la rattraper avant de la suivre en silence où elle désirait le mener pour diner.

Et il était rare qu'une personne soit capable de faire taire James. Assurément, elle était spéciale. Assez pour qu'il eut envie de savoir ce qu'elle attendait de lui. Le temps passa jusqu'à ce qu'elle s'arrête dans un coin pour manger - et le ventre de James répondit en grognant. Je meurs de faim, nous arrêtons-nous ici ? Demanda-t-il en montrant la porte. J'écoute mieux le ventre plein et j'ai hâte de connaitre la raison de cette entrevue, Miss Baker.


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Message() / Mer 26 Mai - 12:55
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James ⌁ Aurora
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Etrangement, la manière dont il la regardait ne changea pas lorsqu’il comprit qu’elle n’était pas de celles qu’il avait l’habitude de fréquenter au sein de cet établissement. Son sourire était le même, son regard brillait d’une lueur qui agaçait Aurora. Pour autant, elle ne parvenait pas à dévier le regard. Il était sûr de lui et de ses atouts, et cela le rendait insupportable. Mais également attrayant. L’orpheline secoua la tête dans l’espoir de rassembler ses pensées.

Puis, elle partit, l’interpella, et Mr Anderson accéléra le pas pour parvenir à sa hauteur. Elle n’avait aucune idée de l’endroit où elle était en train de l’entraîner, car elle ne possédait pas de quoi se payer à manger, et désirait également rester dans un endroit public, mais discret. Après tout, elle ne connaissait pas cet homme et ne savait pas de quoi il était capable. Il était difficile pour elle de ne pas sourire face à ses remarques empruntes d’un sens de l’humour aiguisé, mais elle fit de son mieux pour y résister, et se contenta de marcher en regardant droit devant elle. Elle ne savait pas comment elle allait amener le sujet sur le table, comment elle allait le convaincre de la laisser travailler avec lui. Elle pouvait lui amener énormément de choses, elle en était persuadée et n’était pas assez humble pour s’en cacher; maintenant, il ne restait plus qu’à le lui montrer.

« Je meurs de faim, nous arrêtons-nous ici? » Demanda finalement son voisin alors que la silhouette d’une taverne se dessinait finalement sous ses yeux. « J’écoute mieux le ventre plein et j’ai hâte de connaître la raison de cette entrevue, Miss Baker. » Cette fois-ci, un franc sourire fit son apparition à l’entente de ce nom. Elle se stoppa silencieusement devant la porte, se tournant vers l’homme à ses côtés, et d’un haussement de sourcil, elle lui fit comprendre qu’elle attendait qu’il lui ouvre la porte.

Ils pénétrèrent dans l’établissement et s’attablèrent face au bar, alors que la jeune femme tentait de ne pas réfléchir à comment elle allait payer pour son repas. Elle détestait demander la charité. Elle posa les coudes sur le bar en repoussant ses pensées dans un coin de son esprit pour le moment, et fit de son mieux pour ne pas perdre l’assurance de son regard, le visage tourné vers lui.

- Vous êtes un homme aux multiples talents, Monsieur Anderson, je n’en doute pas, - débuta-t-elle. - Mais je sais que je peux vous apporter beaucoup, et plus encore. Comprenez-vous ce que je veux dire?

Tourner autour du pot commençait à devenir de plus en plus difficile, aussi se redressa-t-elle.

- Disons qu’un visage inconnu pourrait se fondre au milieu de la foule des riches très facilement, surtout si celui-ci est féminin, - ajouta-t-elle en le fixant d’un regard appuyé.

C’est à ce moment là qu’un serveur passa à leurs côtés, et alors que James le stoppait pour passer commande.

- Rien pour moi, merci, je n’ai pas faim, - dit-elle en étant soudainement embarrassée de la situation. Elle espérait que son ventre ne la trahisse pas en se mettant subitement à vrombir de faim.

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