Aloïs Berkeley - Am I cursed ?

Que faites-vous à Londres ? La saison ne vient-elle pas de débuté? Il se fait donc qu'en temps que membre de la chambre des Lords, par droit héréditaire, Aloïs se doit d'être ici et de participer de son mieux aux diverses mondanités, mais aussi et surtout, session parlementaire. En revanche, ce qu'il ignore encore, c'est qu'il est également ici pour rencontrer sa futur épouse. C'est qu'il lui reste en vie, une vieille grand-mère, marquise douairière de son état, se mêlant un peu trop de ses affaires et ayant décidé que son petit fils se devait d'honorer son rang. Bien qu'il n'y voit aucune objection, il aurait sans doute apprécié qu'elle l'informe de ses manigances.
Votre place dans la société vous convient-elle, ou non ? Aloïs est très satisfait de sa place dans la société. Il vit de privilège et de devoir certes, mais il est sans doute dans la meilleure des classes sociales. Pour rien au monde, il ne voudrait échanger celle-ci, ou voir sa condition redéfinie vers le bas. Même s'il est un inconditionnel libertin, qu'est-ce qu'un mariage dans l'histoire ? Mise à part un passage obligé et nécessaire.
Quelles sont vos idées et vos rêves pour l'avenir ? Même s'il ne fait pas mine de se décider, Aloïs est bien prêt pour s'engager dans la voie du mariage. C'est après tout un devoir en tant que dernier descendant de la lignée des Berkeley. Il se verrait bien avec une famille relativement nombreuse, même si dame nature n'a pas l'air de vouloir le lui concéder... Mais qu'à cela ne tienne, il n'aime rien de moins que de s'occuper des enfants du village autour de Berkeley.  

Premier né de la grande famille Berkeley, Aloïs a vu son chemin tout tracé, s’étendre devant ses pieds dès le premier jour. Bien que la Marquise donnât naissance une seconde fois, à une fille, nul au sein de cette demeure n’avait autant de poids sur les épaules, que le jeune garçon, un peu sauvage. Non pas que cela l’ait un jour dérangé à dire vrai. Enfant, il était l’insouciance même, courant dans les jardins de la splendide propriété, s’imaginant tantôt soldat, tantôt explorateur… Il était curieux de tout et voulait toujours tout savoir, assommant la suite de gens autour de lui, de mille et une question sur des sujets aussi vastes , que variés . C’est qu’il avait un oncle, qui était partit aux Indes, et qui revenait de temps à autres, les bras chargés de cadeaux, ses vêtements embaumant les épices et la voix chargée d’histoire de ce là-bas. Ce là-bas, qu’Aloïs se jura très tôt d’aller contempler de ses yeux. Il n’aimait de toute façon rien de plus – à part les visites de son oncle – que leur sortie à la côte avec ses parents, sa grand-mère et sa petite sœur.

Mais si Aloïs était loin d’être réfractaire à l’éducation, il le fût un peu plus, pour ce qui était de quitter les terres de ses aïeux, pour s’en aller à Eaton. Ce n’était pas par caprice, ni par manque d’intérêt pour la bonne éducation, mais parce que sa cadette était un être fragile et trop souvent malade. La crainte de perdre Bethany, alors qu’il était loin, lui était tout bonnement insupportable. Dès lors, ce fût la fin de l’insouciance et le début des accès de colère incontrôlée et incontrôlable. Le jeune Berkeley ne se fit que peu d’amis durant ces années d’études, faisant bien souvent fuir ceux qui tentaient de l’approcher de son air morose et parfois agressif. Les années d’études à Eaton se soldèrent d’ailleurs par la mort de sa mère, emportée par une forte fièvre. Si Aloïs était inconsolable, il se montra fort et solide pour que sa sœur puisse se reposer sur lui. Leur père, lui, se referma sur lui-même et les années à venir n'en furent qu’assombrie.

Comme il l’avait toujours souhaité, il dit ce qui était nécessaire pour entrer dans la Marine Royale, avec un grade en rapport avec son rang. Ainsi, en fut-il sur les océans, un fois le temps venu et confiant la surveillance de sa jeune sœur à leur intendant et à sa gouvernante. En ce temps-là, Aloïs avait déjà l’arrière-goût amère, que Bethany ne deviendrait jamais une grande dame du monde. Et il avait raison. Leur mère était une fervente croyante et la jeune fille avait suivi cet exemple. La surprise n’en fut une qu’a moitié, d’apprendre qu’elle désirait se consacrer au sacré pour le reste de sa vie. Leur père, enfermer dans son chagrin, ne fit rien pour l'en empêcher et Aloïs, bien que peiné, s'en remis à la décision de sa cadette.

Ainsi s’écoula la vie, pendant encore de nombreuses années. Entre la terre et les mers, Aloïs allait son chemin. Revenant parfois pour les saisons ou pour remettre de l’ordre dans les affaires que son père négligeait de plus en plus. Le chagrin du deuil ne passa jamais pour le Marquis de Berkeley. L'on dit même que c’est cela qui l’aura tué. Peut être est-ce aussi cela, qui fit qu’il ne poussa jamais son fils au mariage. De son côté, l’héritier n’y songea guère plus. Pensant tout d’abord que son père voudrait qu’il lie une alliance solide, de son idée. Puis, le temps faisant, se complaisant dans les bras de diverses dames, il se dit qu’il aurait le temps d’y songer une fois venu l’heure d’être Marquis.

Marquis, il l’est devenu il y a une année maintenant, lorsque les bras froids de la mort vinrent pendre son père. Libérant ce dernier du chagrin qui l’etranglait depuis tant d’années. Reprenant le titre, le domaine et la place à la chambre des Lords, il usa de toute son énergie pour remettre à flot, un fois encore, les affaires de la famille. Point de temps donc pour penser à prendre femme. Mais, pour cela, il n’a guère à s’en faire… car son manque d’implication au sujet de la pérennité de sa lignée est la préoccupations majeurs de la marquises douairière, qui a d’ores et déjà réglé le problème…

Ce retour à Londres, pour Aloïs, sera non seulement l’occasion de faire progressé ses affaires, d’agir à la chambre des Lord’s, mais aussi de rencontrer pour la première fois celle qui deviendra la future Marquise de Berkeley selon sa grand-mère… si elle se décide à lui avouer promptement son petit tour de force dans son dos…

Monsieur, vous avez de mauvaises fréquentations ! OUI OUI OUI !!! VOUS SAVEZ DE QUOI JE PARLE ! Magnifique perso en tout cas ! On a hâte de le voir évoluer en jeu !
   Bravo ! Tes efforts sont récompensés, tu es validé sur Les Chroniques ! Tu rejoins le groupe Nobility. Avant toute chose, tu dois penser si tu es une jeune fille/femme à marier à rejoindre la présentation à la reine. En effet tu dois y répondre (même si ce n'est pas ta première saison) et lancer le dé afin de savoir quel score tu as eu (ou que tu as). N'oublie pas de faire ta fiche de liens , de rp's et de vérifier que ton avatar, son titre, son logement ainsi que ton métier sont dans les bottins . Tu peux aller demander des liens aux autres membres et même des rp's, ainsi que participer au flood. Encore bienvenue sur notre forum, le staff est enchanté de t'avoir sur son forum et il espère que tu t'amuseras !