¤Ouvrir nos ailes!¤ [feat Neal Healey]

Quand deux bons gens se rencontrent
Le soleil avait pénétré le carreau de ma chambre et illuminé mon regard, ce matin-là, a peine avait-il eu le temps de pointer le bout de son nez à l’horizon. Je m’étais étiré et levé prestement avant même que ma femme de chambre vienne me réveiller. J’avais déjà brossé ma chevelure lorsqu’elle entra avec le sourire, elle se stoppa net surprise de me voir déjà à la coiffeuse pour nouer mes longs cheveux d’ébènes. Oh je vous en prie, ne soyez pas surprise il m’arrive parfois de me réveiller avant les autres, je suis une lève tôt. Avais-je lancé vers elle un sourire au coin des lèvres, alors qu’elle avait acquiescé de la tête en le constatant. Nous venions d’arriver il y a peu et le temps qu’elle s’accoutume à notre présence et notre personnalité prendrais certes quelques jours.

J’avais pensé faire quelques nattes dans ma chevelure que nous aurions pu faire tenir avec quelques broches dorés ornées de perle qu’en pensez vous ? Je porterai une tenue au teinte corail serait-ce un bon assortiment ? Visiblement peu coutume à ce que les hôtes lui adresse des demandes de la sorte je voyais bien que je la déstabilisais, c’était d’ailleurs un flagrant reproche que mère me portait constamment, d’être trop aimable avec les sujets.

Vous vous nommez comment au fait ?
Heumm. Do..Dorothée Lady Zelmira. J’avais souri en inclinant poliment la tête comme pour la remercier de se premier pas.

Voudriez-vous m’aider à faire de belles tresses ?  Elle avait indiqué un oui de la tête et s’était empressé de venir m’aider. Elle avait certainement l’œil car la coiffure était simple mais sublime arborant de jolie perle ivoire et rosé, elle m’aida à revêtir ma tenue du jour avec aisance et tout s’harmonisa en douceur. Je vous remercie pour votre aide Dorothée. Elle me sourit et sortie me laissant le temps de me contempler avant de sortir à mon tour. Ma mère avait fait préparer un goûter pour ma sœur et moi que nous irions manger aux jardins afin de profiter de cette journée ensoleillée. Elle complimenta mon accoutrement avec fierté et ma sœur accompagna son enthousiaste en tapant dans ses mains surexcitées.  J’avais laissé échapper un rire avant de venir prendre un éventail ainsi que mon carnet de dessin sur la petite table en marbre de l’entrée.

Allons-y ! Mère fit préparer l’attelage et le carrosse, nous nous installions et partie rapidement vers les jardins de St-Paul. Je contemplais déjà le paysage de Londres avec un certain enthousiaste puis nous nous arrêtions face à l’église et sa somptueuse architecture dont je fus totalement éprise pendant un instant, observant avec ma constante curiosité les statuettes qui en garnissait l’entrée haut-perché. Ma contemplation fut de courte durée puisque mère nous indiqua la route à suivre pour nous rendre aux jardins. Les couleurs étaient magnifiques et que dires de l’odeur. Je suivis ma mère en offrant une rapide œillade sur les gens déjà présents, certains m’offrant des inclinement de tête en guise de salutation, dont je rendais la pareille, certains curieux nous observant faire nos premières visites des lieux avec des messes basses sans véritablement nous regarder, de bonne ou de mauvais augures ? Je sentais une énorme pression se faire sentir sur mes épaules et je pris une grande respiration en détournant les yeux vers les fleurs pour me changer les idées et tenter de me calmer, je m’éventais le visage doucement puis je sentis la main de ma sœur me prendre le poignet pour me désigner du doigt des oiseaux dans une fontaine. Je pu enfin respirer un peu en inclinant la tête devant le spectacle qui s’offraient à nous. Ils sont magnifiques n’est-ce pas? C’est la saison des amours pour eux aussi tu sais. Dis-je en lui offrant un subtil clin d’œil.

J'aida mère à défaire le panier de victuaille et de rafraîchissement afin de pouvoir nous apprêter à manger. Elle me fit signe d'attendre un peu et j'en profitai pour sortir mon calepin de dessin et entamer un croquis de l'église St-Paul et de ses sculptures.

Quelques rayons du soleil passent à travers ma fenêtre, venant me réveiller doucement. Ça fait plaisir d’avoir du beau temps dès le matin. Je descends déjeuner en compagnie de ma sœur et mon frère, qui sont bien matinale d’ailleurs car je remarque qu’ils sont tous les deux habillé et prêt à partir. Ainsi donc je serais seul dans la demeure, comme souvent d’ailleurs. Et bien dans ce cas, j’en profiterais pour me balader dans les quartiers de la ville, comme à mon habitude d’ailleurs. Les cours n’ont pas encore eu le temps de reprendre donc ça me laisse encore du temps pour vaquer à mes occupations.

Une fois que tout le monde soit parti, et bien évidemment habillé, je quitte la demeure afin d’aller me balader dans les jardins aux alentours de la Cathédrale Saint Paul. De nombreuses personne s’y trouvent déjà et certains ont même eu la bonne idée de faire un pique-nique. Cela fait bien longtemps que j’en ai pas fait avec ma famille et j’avoue que c’était un moment que j’appréciais car c’était convivial et puis nous pouvions nous amuser par la suite avec mon frère et ma sœur et parfois notre père. Bien évidemment c’était avant tous ces imprévus qui sont arrivés dans notre vie : la maladie de notre mère et puis ma chute de cheval qui fait que je marche avec une canne tous les jours.

Je remarque alors au loin une demoiselle en train de dessiner j’imagine. Je me souviens alors de l’avoir déjà croisé au bal des débutantes car je la trouvais ravissante. Bien évidemment la beauté ne fait pas tout dira-t-on, mais je l’ai trouvé extrêmement belle. Je n’avais pas osé l’abordé à ce moment, préférant l’observer. Mais c’est peut-être une occasion pour discuter avec elle. Je m’avance donc et me glisse à ses côtés tout en observant ce qu’elle dessine.

- Vous êtes très douée. La Cathédrale est bien représentée.

Je lui offre un sourire avant de retirer mon haut de forme et de la saluer comme il se doit.

- Je m’appelle Neal Healey, enchanté de vous rencontrer mademoiselle…. ?

Quand deux bons gens se rencontrent
Les yeux rivés sur mon croquis en alternant de temps à autres vers le bâtiment que je tâchais au mieux de représenter au fusain. Une voix que je ne connaissais pas, s’éleva derrière moi me faisant alors lever la tête de mon œuvre et apercevoir celui qui venais de complimenter mon croquis. Un sourire craquant aux lèvres il me regarda avant de se présenter en bonne et dû forme en retirant son chapeau par la même occasion.

Je vous remercie, j’essaie au mieux de la représenter certes. Heureuse de constater que vous ayez remarquer qu’il s’agit bel et bien de la Cathédrale St-Paul, c’est bon signe, ajoutais-je arborant un fin sourire en coin, inclinant poliment la tête signe de remerciement envers son compliment.

Je suis enchanté également de vous rencontrer, je suis Lady Zelmira pour ma part. Indiquais-je alors en faisant une révérence convenable à mon tour. Je m’empressai de présenter le reste de la famille, Voici ma mère et puis ma sœur cadette dis-je en désignant de la main les femmes qui nous observaient sans gêne tout près.

Voudriez-vous vous joindre à nous pour le pique-nique ? La voix de ma mère se fit entendre et je cligna des yeux un moment incertaine de ce qu’elle venait de faire. Avait-elle vraiment offert un partage de goûter à un inconnu? Ma mère me surprendra toujours, elle était bien plus déterminée à me trouver un bon parti que je ne l’aurais cru. Elle prenait un malin plaisir à me voir me torturer devant certains hommes, car il y avait des moments où je ne me montrais pas toujours à la hauteur, je bafouillais parfois ou je trébuchais...bref. Je senti mes joues s’empourprer légèrement mais détournai les yeux vers la cathédrale à nouveau pour me changer les idées et calmer une timidité qui s’emparait de moi à l’instant. Je revins doucement vers Sir Healey afin de voir si l’invitation lui serais positive ou non. Profitant de ce moment pour finaliser quelques traits à mon croquis, je refermai ensuite le cahier de dessin puis le rangea dans mes effets personnels. Rapportant de nouveau mon attention sur celui qui nous avait rejoint pour l'heure.

J’espère que vous aimez les salades froides et les petits feuilletés? Avais-je doucement mentionner à son intention en remettant mes gants blancs, affichant une mine radieuse malgré la gêne que je tâchais de dissimuler au mieux.

En observant la jeune demoiselle au loin, je me permets de me placer derrière elle afin de regarder son dessin, qui est magnifique et pour un début, assez représentatif de la Cathédrale Saint-Paul. D’ailleurs, je la complimente avant de me présenter correctement face à la demoiselle. Elle me rend alors un sourire et il est vraiment très beau que mon cœur aurait presque pu louper un battement.

- Je suis sûr que le rendu final sera magnifique. Enchanté de vous rencontrer Lady Zelmira.

Je prends sa main afin d’y déposer un baisemain. Puis je pose alors mon regard sur les personnes qu’elle me présente comme sa mère et sa sœur.

- Enchanté madame, mademoiselle.

Je les salut également avec un grand sourire, ôtant mon chapeau pour les saluer comme il se doit. La mère me propose alors que je me joigne à eux pour le pique-nique et je la regarde, surprise qu’elle invite un inconnu durant leur sortie.

- C’est très aimable à vous de m’inviter, mais je ne souhaite pas vous déranger durant votre pique-nique.

Même si je serais ravi au fond de me joindre à eux et d’en apprendre davantage sur la demoiselle à mes côtés qui semble être gênée de la proposition de sa mère. Elle finit par me demander alors si j’apprécie les salades froides et les petits feuilletés et un léger sourire se glisse sur mon visage.

- Ne vous en faites pas, cela me convient totalement. Merci de votre invitation.

Je tiens mon chapeau entre mes mains et m’avance vers eux, m’installant sur le banc qui se trouve à côté, ayant du mal à m’assoir au sol à cause de ma jambe. Je pose ma canne à côté de moi avant d’accepter un verre d’eau que l’on me sert.

- Vous avez eu une très bonne idée de pique-niquer, il fait agréable beau aujourd’hui.

Quand deux bons gens se rencontrent
J’étais complètement confuse par la façon dont mère avait proposer un pique-nique à cet inconnu. Bien qu’il semblât plutôt aimable et de bonne compagnie, j’étais plutôt gênée de la situation. J’avais fait un regard navré au jeune homme en espérant qu’il ne se sente pas obligé d’accepter.

Quoiqu’il en soit il avait finalement remercié de l’invitation et signalait que nous avions choisi une magnifique journée pour faire ce rassemblement. Il était vrai que la journée était parfaite et le soleil à son zénith nous réchauffais doucement.
C’est en effet, la meilleure journée que nous aurions pu choisir, on ne pouvait espérer mieux, j’avais souri doucement.

Je l’avais observé, comme j’aimais le faire avec tout les nouveaux arrivants ou connaissances que je faisais, j’analysais chacun de ses gestes ou mimiques pour tâcher de comprendre plus en profondeurs les sentiments des gens qui m’entouraient ou leurs personnalités. Aux premiers abords je croyais que la canne ne lui servait que par parure, puis lorsque je l’ai vue s’asseoir sur le banc pendant un moment je n’étais plus certaines. Pour l’heure du moins je n’en ferais pas de commentaires, ni ne poserais de questions. Je ne le connaissais même pas valait mieux s’en tenir aux convenances habituelles mais lorsque j’allais prendre la parole, ma mère servit une assiette à Neal remplis de tout ce qui se trouvait dans les plats. Baluchons feuilletés aux jambons fromage, des crudités, des fromages, des salades froides de divers arômes et des fruits garnissaient les plats.

N’omettez surtout pas de goûter les biscuits au dessert, Zelmira a pris la matinée hier pour les concevoir.

Mère je vous en prie ! J’avais souri gêner de nouveau que ma mère divulgue tant d’information en si peu de temps. Qui plus est que j’aimais faire parfois la cuisine ce n’était pas commun pour une Lady dirons-nous. J’avais pris une assiette à mon tour et j’était venu m’asseoir près de notre invité.

Ce ne sont pas d'exceptionnelles biscuits je vous rassures, je ne connais malheureusement qu'une seule recette. J'avais haussé les épaules un mince sourire en coin s'affichant sur mes lèvres .

Alors Sir Healey, lançais-je comme pour changer de sujet,  vous êtes établis à Londres pour un moment ? Nous venons tout juste d’arrivé pour notre part tout est encore nouveau dirons-nous. Vous avez de la famille avec vous ? Osais-je demandé pour agrémenter un peu la conversation.

Je porta alors mon regard sur lui attendant avant de manger je suppose pour écouter ce qu’il avait à dire, intéresser par sa personne je profitais du moment pour analyser qui il était du moins, ce qu’il laissait voir, parcourant ses traits faciales avec intérêt, on pouvais dire qu'il avais un sourire charmant.

Je ne m’attendais absolument pas à cette invitation à pique-niquer avec ces ladies. Refusant au début, je finis par accepter leur proposition. Je leur dis alors qu’elles ont choisi un très beau jour car le soleil brille haut dans le ciel. Je lui offre un sourire quand elle répond positivement à ma phrase. Je n’ai pas le temps de répondre quoi que ce soit, que la mère me donne une assiette avec de nombreux petits fours et autres canapés, qui m’ont tous l’air délicieux. Cependant, je ne sais si je vais pouvoir avaler tout cela.

- Je vous remercie pour tout cela, ça m’a l’air succulent. Et je goûterais avec plaisir ces petits biscuits.

Je souris quand je l’entends répondre à sa mère avec un peu de gêne. Elle est vraiment jolie quand elle est gênée. Je la contemple et elle est très belle. Elle a quelques traits de sa mère mais elle est bien plus jolie.

- Je suis sûr qu’ils seront délicieux. Et une recette c’est toujours très bien.

Je ne suis absolument pas doué en cuisine pour ma part, comptant toujours sur la cuisinière de la maison pour nous préparer les plats. Elle prend alors la parole pour me demander quelques informations sur ma personne.

- Je suis à Londres que pour la saison. Mais je pense que je vais rester par la suite pour mes études. Et effectivement j’ai de la famille. Je suis ici avec mon frère et ma sœur. Vous êtes arrivées pour la saison également ?

En tout cas, je serais ravi d’être son guide dans la ville au besoin. Bon j’avoue que je ne m’y connais pas plus que cela, mais ça sera l’occasion de passer du temps en sa compagnie.

Quand deux bons gens se rencontrent
C’est donc un pique-nique improvisé qui avais fini par être accompagné d’un invité surprise. Sir Healey c’était un peu vue obligé de s’asseoir avec nous malgré tout et recevant une assiette remplie de canapés, mère semblais beaucoup trop enthousiaste du coup et ne pouvait s’empêcher de donner des détails sur mes petits passe-temps, dont je me serais bien passé, pour une première rencontre.

J’avais souri gênée et malgré tout il avait dit qu’il allait goûter à ma pâtisserie.
Rien ne vous y oblige, je vous rassure. J’avais souri doucement, J’aurais bien aimé en apprendre davantage mais faire la cuisine, selon mère, n’est pas dans les passe-temps à priorisé. J’avais doucement haussé les épaules, un air un peu déçu. Non, je devais me l’avouer je n’étais pas comme les autres. J’aimais aider l’intendante et les cuisinières, c’était dans ma nature, j’était empathique et serviable au grand désarroi de ma mère.

J’avais doucement posé la question sur la saison, il était plus aisé pour moi de me donner une idée sur le nombre de temps que j’allais le croiser ou le côtoyer et je préférais avoir certaines connaissances à Londres pour mieux m’accoutumer à la région sans doute. Je me sentais moins seule dans un si grand endroit lorsque je partageais des moments avec des gens que j’avais déjà rencontrer et cela m’angoissais moins, il fallait que je me l’avoue.

En effet oui, nous venons à peine d’arriver pour la saison. Je commence tout juste à m’accoutumer je dois dire. Veuillez excuser ma curiosité mais dans quoi compter vous faire vos études exactement ? J’étais curieuse c’était ma nature, je n’y pouvais rien, j’aimais apprendre sur les gens. Leurs ambitions, leurs projets d’avenir. Le mien était déjà toute tracé, j’enviais silencieusement la possibilité de choisir quoi devenir … Qui devenir. J’observais Neal avec attention, mon regard sombre posé sur lui avec une intensité naturelle.

Je venais tout juste de prendre un canapé, cachant ma bouche de ma main pour déguster le tout avec satisfaction, écoutant ce qu’il allait me dire avec une grande attention. Nous discutions tranquillement et je ne me gênais pas pour lui poser des questions afin d’agrémenter la conversation.

Êtes-vous l’aîné de votre famille au fait ? Osais-je demandé en venant boire une gorgée de jus d’orange.

Malgré la surprise de cette invitation soudaine à pique-niquer en leur compagnie, je dois dire que je suis ravi d’être en la compagnie de Lady Zelmira. Moi qui souhaitais apprendre à la connaître davantage, c’est l’occasion aujourd’hui. Et cela nous permettra de nous revoir durant les prochains événements qui seront organisés. Je serais plus que ravi de danser avec elle, si elle accepte un estropié comme moi bien évidemment.

La mère de la jeune demoiselle me propose alors de goûter à ses petits biscuits que sa fille a confectionné elle-même. Je serais ravi d’y goûter, même si c’est la seule recette qu’elle sait faire, ça peut être très bon. Je lui souris alors quand elle me dit que je n’y suis pas obligé.

- Cela ne me dérange aucunement. Je suis sûr que cela sera très bon.

A l’entendre me dire qu’elle aime aller en cuisine, je suis sûr qu’elle pourrait s’entendre avec Judith qui apprécie se rebeller et je la vois très bien aller en cuisine, même si elle n’apprécie pas vraiment cuisiner. Mais elle serait capable de le faire pour embêter nos parents.

Nous parlons alors de la saison et j’apprends qu’elle est arrivée il y a peu à Londres avec sa famille.

- Je fais des études afin de devenir banquier. Vous venez d’où sans indiscrétion ? Je serais ravi de vous faire visiter quelques monuments en ville si vous le souhaitez bien sûr.

Je lui offre un sourire tout en dégustant les différents petits feuilletés que sa mère m’a déposé dans mon assiette. Je n'ai jamais souhaité devenir banquier. Mais je n'ai pas tellement le choix, c'est mon père qui m'a "légèrement" poussé à le faire. Ce que je veux faire moi, c'est écrire des livres, mais je sais que jamais ils n'accepteront cela... Je lui parle alors de ma famille, en particulier de ma fratrie et elle me demande si je suis l’aîné de celle-ci.

- Non, je suis le dernier. J’ai un grand frère, puis ma sœur Judith et moi à la fin. Etes-vous l’aînée de votre famille ?  

Quand deux bons gens se rencontrent

Alors que nous conversions sur les prochaines études qu’il entreprendra je suis surprise de l’entendre dire qu’il souhaite devenir banquier. Aux premiers abords, je ne sais pas, je ne le voyais nullement dans les finances et je ne savais dire dans quel genre de travail je le voyais en toute franchise. Il avait certes une belle prestance et une approche plutôt amicale, mais je ne réussissais pas à le catégoriser dans un emploi en particulier.

Banquier dites-vous? Je suis surprise de l’entendre mais vous serez ravie d’apprendre que mon père n’est nulle autres que le directeur général de la trésorerie royale, j’imagine qu’il pourrait vous en apprendre davantage si l’occasion se présentait pour une éventuelle rencontre.
J’avais doucement souri en lui offrant un verre de jus d’orange fraîchement pressé. Si vous le souhaitez bien entendu, ajoutais-je en l'observant doucement, incertaine de détecter s'il en avait réellement envie ou non.

Pour répondre à votre question nous sommes établis au Duché de Beaufort depuis mon jeune âge. Pour approfondir la connaissance sur mes origines cependant je suis originaire de la Guadeloupe du côté paternel et Espagne de ma mère. Avais-je ajouté en terminant doucement de déguster quelques raisins.

Ce serais un honneur de pouvoir visité Londres en votre compagnie. J’espère que vous êtes patient cependant, je peux visiter un établissement avec lenteur parfois j’aime pouvoir dessiner les lieux que je trouve magnifique. Ajoutais-je en souriant doucement.

J’écoutais l’information qu’il avait à me donner concernant sa famille et sa fratrie plus précisément et pris la parole à mon tour. Non, j’ai deux frères aînés et une sœur cadette, mais bon la première fille de la famille donc... Je n’avais pas besoin d’ajouter quoique ce soit comme information, il comprenait très bien sans doute le rôle que je devais jouer.

Votre sœur débute-t-elle la saison cette année ? Je me voyais déjà rencontré une autre femme dans la même situation que moi, j’espérais bien pouvoir me trouver une alliée pour vivre cette situation similaire. Quoiqu’il en soit je profitais de cette magnifique journée, bercer par un vent léger et un soleil chaleureux. Ma sœur semblait bien épanouie en regardant les oiseaux chanter et voltiger tout autour de nous, et je souris en la regardant un bref instant avant de rapporter mon attention sur le gentleman qui m’accompagnait pour le moment.

Votre canne ? C’est du bois d’acajou ? Demandais-je avec un intérêt nouveau en observant l’outil de marche. Pendant un moment j’étais surprise d’avoir posé cette question, je ne sais pas d’ailleurs pour quelle raison je l’avais demandé, mais je devais m’avouer que tout ce qui attrait au bois, aux pierres... charpente et structure me passionnais réellement.

Je souris, amusé, quand elle semble surprise par le métier que je souhaite faire. Je ne peux qu’être d’accord avec elle, je n’ai pas les épaules pour ce métier. Pour quel métier suis-je réellement fait de toute façon... Peut-être qu’écrivain passerait mieux. Elle m’apprend que son père est le directeur général de la trésorerie royale. Après qu’elle m’ait donné cette information, il est vrai que son nom me dit soudainement quelque chose. Sans doute l’ai-je déjà entendu durant un cours ou dans les journaux.

- Je ne peux que comprendre votre surprise, moi-même je suis parfois surpris par ce choix. Et je serais ravi de rencontrer votre père, merci de la proposition.

Je lui offre un doux sourire en échange, heureux qu’elle souhaite m’aider. Je n’ai pas intérêt à faire mauvaise impression en le voyant si je souhaite courtiser sa fille. Car elle me plaît et je compte bien essayer de la courtiser. Peut-être serais-je repoussé, mais je ne veux pas avoir de regrets de ne pas avoir essayé.

Je l’écoute alors me parler de ses origines et j’apprends alors qu’elles sont assez exotiques, mais cela ne me dérange aucunement.

- Je vois. Cela doit être de magnifiques pays. Je viens du comté de Durham pour ma part.

Je lui offre un sourire avant de rire doucement quand elle me demande si je suis patient car elle met parfois du temps à visiter un monument.

- Ne vous en faites pas, je sais me montrer patient. Et je serais ravi de vous vois dessiner.

Je ne suis absolument pas doué dans ce domaine, préférant l’écriture. Cependant, j’apprécie observer les gens dessiner, car il y en a qui ont un véritable talent et Lady Zelmira semble plutôt douée dans ce domaine.

Nous parlons de famille et elle m’explique alors qu’elle n’est pas la première de la famille mais que c’est la première fille. Elle ne termine pas sa phrase, mais je comprends très bien ce qu’elle veut dire, le voyant au quotidien avec Judith.

- Non ce n’est pas sa première saison. Mais je suis sûr qu’elle serait ravie de vous donner quelques conseils. Enfin si vous le voulez bien sûr.

Enfin je ne sais pas si elle serait de très bons conseils car ce n’est pas la personne la plus féminine que je connaisse. Je l’observe et un doux sourire se pose sur mon visage tandis qu’elle regarde sa sœur qui semble intéressée par les oiseaux autour de nous. Sa question me surprend. Il est bien rare qu’on s’intéresse à ma canne de cette façon. On me demande souvent pourquoi j’en ai une avec moi.

- Et bien il me semble que oui, ça l’est. Vous vous y connaissez en bois ?

Pour ma part je ne suis pas très calé en la matière, mais je serais ravi d’en apprendre davantage.

Quand deux bons gens se rencontrent

Je ne comprenais pas trop ce qu’il voulait dire par je suis moi-même surpris par ce choix. Ce voulait-il dire qu’il ne s’attendait pas à prospérer dans cet emploi mais qu’il a suivi les traces de quelqu’un ou qu’il le fait pour autrui plutôt que pour lui-même?  Voilà qui reflétait par ailleurs, bien plus de similitudes de ma vie que je ne l’aurais cru s’il s’avérait que c’était effectivement ce cas. Cependant, je n’étais pas encore assez proche de Neal pour osée lui poser la question plus profondément. Il semblait toutefois heureux que je tente de lui offrir un coup de main pour se projet futur.

Discutant des pays d’Origine dont j’avais hérité, je lui répondis doucement.
Oui il y a des contrées fort plaisantes a visité mais d’autres moins cela dépend des endroits où l’on s’arrête. Par contre il y a longtemps que je n’ai pas voyagé. Cela me manque un brin je dois l’avouer, je suppose que je pourrai dès que père aura réglé ce qui résulte de notre présence à Londres.

J’étais contente de constater qu’il avait sans vouloir le faire, accepter une future rencontre. Divulguant avoir une patience d’ange et avoir envie de me voir dessiner. Je souris, mes joues se teintant d’une fine teinte rosée, déduisant une certaine timidité. Nous avions finalement changé de sujet pour passer à sa famille et plus précisément de sa sœur, ce qui avait calmé la chaleur envahissante sur mon visage.

Certainement, je serais ravie de la rencontrer à ce sujet ou tout autre peu m’importe. Je suis toujours heureuse de faire de nouvelle rencontre il va sans dire.

J’aurais sans nulle doute besoin de conseil, cependant je savais bien me tenir et me montré dignement devant la populace. Par contre certaine coutume me restait encore vague, surtout en ce qui attrait à la danse. Je n’avais pas encore assisté à aucun bal et je sentais déjà mon estomac se noué rien que d’y penser.
Toujours en dégustant le repas du pique-nique j’avais bifurqué notre conversation vers un sujet beaucoup plus inattendu, dont je m’étais encore surpris à entamer.

Oh humm oui enfin, je suis une passionnée d’architecture mais il en va de soit que le bois et les matières minérales sa me connais un peu. Je me suis renseignée et j’ai étudié le sujet, ce qui m’aide parfois à déterminé en quel année certain monument ont été créé, j’aime bien le savoir et bien les représenter en croquis.
J’avais souri en remettant une mèche de cheveux rebelle derrière mon oreille, un sourire timide aux lèvres.

Sans offense aucune dites-moi, est-ce un outil de parure ou vous êtes blessé ? Osais-je posé terminant mon assiette que je déposai doucement sur mes genoux. Mon regard se portant sur lui une nouvelle fois désignant la canne apposé sur le banc à ses côtés , intrigué par la réponse que celui-ci allait me donner.

Nous discutons alors de ses origines et je découvre alors qu’elle est guadeloupéenne et espagnole. Elle me dit alors que cela fait longtemps qu’elle n’a pas voyagé. Je l’envie car je n’ai jamais quitté le pays pour ma part.

- Où avez-vous voyagé ? Je ne suis jamais partie du pays je dois avouer, mais j’aimerais beaucoup un jour aller visiter d’autres contrées.

Je lui propose alors d’être son guide pour lui montrer quelques monuments de Londres que j’ai eu la chance de visiter auparavant. Je lui explique alors que je sais être patient quand elle me dit qu’elle apprécie se poser pour pouvoir dessiner quelque chose qui lui plaît. Je serais vraiment heureux de la regarder dessiner. Un timide sourire se glisse sur mes lèvres quand je vois le rouge monter à ses joues. Mais la conversation dévie sur la saison qui a débuté ainsi que ma charmante sœur. Je lui propose de lui présenter ma sœur afin qu’elle lui donne quelques conseils sur la saison, car elle n’en est pas à sa première.

- Je pourrais vous la présenter au prochain bal peut-être. Savez-vous danser ?

C’est une chose qui me manque beaucoup pour ma part. Je me débrouillais plutôt bien à l’époque. Maintenant, si j’arrive à tenir une danse en entière, c’est un exploit. Mais j’appréciais la légèreté de la valse, je trouvais ça magnifique. Enfin je le trouve toujours, quand j’observe les danseurs sur la piste de danse.

La conversation bifurque sur ma canne et j’avoue être assez surprise par sa question. Je ne m’y connais pas assez sur le sujet, mais il me semble que c’est de l’acajou. Elle me dit alors qu’elle s’y connait sur le sujet.

- Et bien, je serais ravi d’en apprendre davantage quand nous ferons le tour des monuments de Londres alors.

Je ne connais rien sur le sujet, mais je pense que je passerais à la bibliothèque afin de me documenter un peu pour pouvoir faire la conversation avec elle sur l’architecture. Je pense qu’il faut que je fasse un effort pour pouvoir monter dans son estime. Vient alors la fameuse question et je souris quand elle me la pose.

- Vous ne m’offensez pas. Je me suis blessé. Une balade à cheval qui ne s’est pas très bien passé et depuis je me soutiens à celle-ci. Ne soyez pas désolé, je vais bien et c’est un objet avec lequel on s’y fait avec le temps.

Je lui offre un petit sourire. On s’y fait, mais j’aimerais pouvoir l’enlever avec le temps. J’ai l’impression de traîner un boulet derrière moi au quotidien. Que je ne pourrais pas plaire à une fille à cause de cette fichue canne et de cette jambe qui n’est plus vraiment fonctionnelle. Je finis par changer de sujet afin d'éviter un moment de gêne.

- Dessinez-vous depuis longtemps ?

Quand deux bons gens se rencontrent
L’homme assis à mes côtés me demandais où j’avais voyagé et je souris doucement en m’accoudant un moment au banc du parc sur lequel nous étions assis, réfléchissant un bref instant aux endroits que j’avais vue durant mon enfance.

J’ai voyagé à plusieurs endroits je dois dire, père nous apportais souvent lors de ses entretiens pour le travail, mais j’ai également de la famille dans d’autres pays. Je pris une pause pour me souvenir de quelques lieux visités. Nous avons été en Moldavie, au royaume d’Aragon et de Castille et quelques mois au Portugal à Lisbonne où nous avons des cousins. C’est pas mal tout je crois. Finalisais-je en souriant en coin. Voyagé est également un passe-temps vous savez mais malheureusement de moins en moins possible lorsqu’on s’occupe d’un duché. Mon père ne trouve plus le temps pour aller en voyage et nous n’avons pas revue la famille de ma mère depuis fort longtemps. J’avais doucement haussé les épaules à cette suite, les responsabilités étaient quelque choses que nous devions considérer il fallait s'en souvenir.

J’étais cependant satisfaite d’entendre la suite, il semblait bien déterminé à me présenter sa sœur et j’acquiesçai de la tête.

Se serais formidable bien entendu, je serais honoré de faire sa rencontre. Je sais danser oui osais-je dire simplement. Je n’étais sans doute pas la meilleure danseuse qui soit mais je connaissais bien les pas. Je dois dire que ma seule pratique s’était passée lors d’une session d’apprentissage, sans les gens en moins et le stress. Je n’étais pas certaine d’arrivée à rester aussi douée que mes cours durant un bal de Londres, plein à craquer.

Quand Nous ferons le tour des monuments, voila qui confirmais bien une prochaine rencontre éventuelle. J’aimais bien l’idée de visité Londres et les établissements qui nous entouraient. Je ne pouvais la refuser pour être franche puisque j’en avais bel et bien envie.

Vous n’aurez qu’à me dire le moment qui vous conviendras dans ce cas.
Ayant entamer le sujet sur le bois utilisé pour la conception de sa canne, j’avais osé lui demander s’il s’avérait que ce soit une blessure ou une simple parure. J’étais navré d’entendre qu’il s’agissait d’une blessure, qui plus est d’une balade à cheval.

Oh navré pour vous, cela fait-il longtemps ? Avais-je rétorqué afin d’évaluer si la blessure semblait permanente ou non pour mon avis personnel je suppose. Je lui avais souri en retour heureuse qu’il me demande si je dessinais depuis longtemps pour changer de sujet.

Hmm depuis... je réfléchissais à cette question un bref instant. Depuis que je suis dans la capacité de tenir une plume je dirais.
Je souris une nouvelle fois, remémorant certains dessins de mon enfance, je poursuivit en offrant un bref souvenir à mon voisin.
Mon père ayant une passion pour les mathématiques et la banque j’ai toujours été élevé dans les finances si l’on veut. Je me souviens dès mon jeune âge que je dessinais des pennys et des guinées pour apprendre a calculé. Je recopiais les pièces et je marchandait avec mes frères. J’avais étouffé un rire mettant une main devant ma bouche, balayant l’air de la main comme pour chasser un rire retenu, prenant une grande respiration je sourit simplement avant de poursuivre.

Disons qu’aujourd’hui ce n’est pas du tout la même chose, ce n’est plus ce qui m’intéresse, enfin… Une Lady dans les finances n’aurait certes pas sa place et j’ai compris très rapidement que cet intérêt aurait tôt fait de changer.

Je posai doucement les yeux sur l’assiette de notre invité.
Avez-vous terminé ? Osais-je demandé prête pour le désencombrer de son assiette je m’étais doucement redressé en lui tendant une main garnis d’un soyeux gant blanc. Je vais nous chercher des biscuits, si vous avez toujours un peu de place.

J’avais souri doucement, le reflet du soleil rayonnant sur mon visage, mon regard sombre posé sur Neal avec attention.

Je lui demande alors dans quels pays elle a voyagé auparavant. Prenant un petit four, je l’écoute me raconter alors ses différents voyages. Comme je l’envie. J’aimerais avoir l’occasion de partir un jour et de visiter d’autres contrées. Enfin, le pourrais-je vraiment avec ma jambe dans cet état ? J’espère qu’un jour, je pourrais reprendre la marche correctement, sans avoir besoin de m’appuyer sur cette canne.

- Tout cela doit être vraiment magnifique. J’aimerais avoir cette chance de partir à l’étranger moi aussi.

Notre conversation prend une tout autre tournure quand je lui parle de ma sœur et que je serais ravie de la lui présenter un jour durant un bal peut-être, si l’occasion se présente bien évidemment. Mais je l’espère sincèrement la revoir un jour et c’est d’ailleurs pour cela que je me propose d’être son guide un jour et lui faire visiter quelques monuments. Et bien sûr, je serais encore plus ravie de la voir dessiner.

- En fin de semaine si vous le souhaitez, je pourrais vous faire visiter les jardins, si le temps s’y prête bien sûr.

En espérant que cela lui convient, sinon je suis ouvert à toutes les propositions, n’étant pas très difficile, le temps que je peux être en sa compagnie.

La conversation arrive alors su un sujet assez fréquent pour moi puisqu’il s’agit de ma jambe et de ma canne. Je lui offre un sourire quand elle me dit qu’elle est navrée. Elle n’a pas à l’être car ce n’est en aucun cas de sa faute et je n’ai pas envie que les personnes me prennent en pitié par la suite.

- Cela va faire bientôt trois ans à présent.

Le temps passe si vite… ça fait déjà si longtemps. J’ai fais quelques progrès bien sûr car je peux tenir quelques minutes, le temps d’une danse, sans elle, mais ce n’est pas encore assez à mon goût, espérant pouvoir reprendre la marche sans un jour. En espérant que ça soit possible …

Afin de changer de sujet pour éviter une grande gêne, je lui demande depuis combien de temps elle dessine et je ris légèrement en l’entendant me dire qu’elle dessine depuis toute petite des billets à cause de son père.

- J’espère que votre petit tour à marcher et que vous avez réussi à gagner en retour auprès de vos frères.

Je l’écoute alors me dire que son intérêt à vite changer avec le temps et surtout avec le fait qu’une femme n’a malheureusement pas sa place dans ce milieu.

- Et quels sont vos intérêts à présent ? Hormis le dessin, j’entends. D’ailleurs, qu’aimez-vous dessiner ?

Elle se lève alors et me demande si j’ai terminé afin d’aller nous chercher quelques biscuits. En observant mon assiette, je remarque que j’ai finalement tout mangé.

- J’ai terminé. Et c’était très bon d’ailleurs. Je serais ravi de goûter les biscuits que vous avez confectionnés.

Je lui offre un sourire tout en l’observant dans son élégante robe, qui lui scie à merveille d’ailleurs. C’est vraiment une très jolie jeune femme, il n’y a pas de doute là-dessus.

Quand deux bons gens se rencontrent
Il y avait une belle chimie entre nous deux, Neal semblait gentil et il était plutôt charmant. Il avait quelque chose de simple qui s’émanais de lui et qui me donnais envie d’en apprendre d’avantages sur ces intérêts et sur sa façon de vivre. Il me dit alors qu’il n’avais jamais eu la chance de partir à l’étranger.

Je vous souhaite d’avoir un jour cette chance, au moins une fois dans votre vie. Cela fait du bien parfois de changer de décor et voir la vie d’un nouvel œil. Avais-je simplement mentionné en l’écoutant me parler d’une nouvelle occasion pour se revoir.

Oh bien entendu, je serais heureuse de visiter la ville avec vous dis-je en inclinant poliment la tête. Mère ne se gêna pas pour lever la tête vers nous un large sourire satisfait d’entendre cela je suppose. J’avais envie de rouler des yeux à sa non subtilité tâchant de garder mon attention sur notre invité.

Sans m’y attendre moi-même je lui avais parler de sa canne et lui avais demandé combien de temps cela faisait-il qu’il possédait celle-ci en guise d’outil de marche.

Oh trois ans quand même… Vous pouvez encore marcher au moins, bien que la réhabilitation eut sans doute été difficile au début, chérissez cette chance.

Il était vrai que cela aurait sans doute pu être pire. J’avais un cousin qui avais été défiguré et qui n’arrivais même plus à bouger le bas du corps, quel malheur... Je ne lui en fis pas part pour éviter d’approfondir ce sujet et tomber dans une conversation plus morne et ennuyante. Je ne le connaissais pas assez pour savoir à quel niveau sa blessure l’avais affecté au niveau psychologique, était-ce encore douloureux d’en parler ou non ? Quoiqu’il en soit nous avions aborder le sujet des dessins et il me fit sourire lorsque je lui avais parler pour mes frères.

Si seulement… Je croyais faire de bonnes affaires vous savez? Mais il me demandait les pièces de papier en échange de basse besogne, en y repensant bien, je me suis littéralement fais avoir. J’avais esquissé un bref sourire en coin.

Nous en étions venus à parler de finances et je lui avais fait savoir qu’il m’avait été impossible d’un jour pensez faire mon entrée dans un milieu financier, il avait semblé d’accord et puis avais demander quels intérêts dorénavant je pouvais bien avoir et ce que j’aimais dessiner.  

Et bien vous savez le genre d’intérêts que les Lady ont habituellement, j’avais retenu un rire. Il était vrai que nous avions des similitudes dans nos passions, nous étions élevés pour pratiquer les mêmes intérêts après tout ou sinon de très semblables.  J’aime la peinture, le dessin certes, la lecture j’aime bien aussi, la cuisine quand je peu y avoir accès et puis j’aime beaucoup la Harpe. J’ai une grande passion pour le combat d’épée et les randonnées à cheval mais je me contentai de garder cette information secrète pour le moment...

Pour ce qui est du dessin, j'adore tout ce qui attrait à l'architecture, les monuments, les cathédrales, aux sculptures entre autres,  les statues plus précisément, ce genre de choses.  

Je m’étais doucement lever afin d’aller chercher les biscuits en question, ma mère me tendit une assiette supplémentaire et m’en offris quelques-uns. Me chuchotant quelques bons mots pour encourager la suite de cette rencontre. J’avais fait un froncement de sourcil à mère mes joues se teintant à nouveau de rouge à ses petits commentaires. C’était tellement intimidant d’être épié de la sorte pour nos moindres faits et gestes.

Je revins auprès de Neal m’asseyant à nouveau à ses côtés en lui offrant doucement l’assiettes de succulent biscuit sucré aux pommes et à la cannelle.  
J’espère que vous les aimerez avais-je simplement dit en lui tendant le tout doucement.
Entamant de nouveau la conversation je profitai de l’occasion pour en apprendre un peu plus sur lui à mon tour.

Et vous alors ? Qu’est-ce qui vous passionnes ? Quels sont vos passe-temps dites-moi?

Je m’étais doucement pris une sucrerie et l’avais croqué en cachant ma bouche de la main, mes yeux posés sur lui tout en dégustant le petit dessert.

Je lui offre un sourire quand elle me souhaite de voyager un jour car ça permet de changer de décor. Je ne peux que la croire la dessus et je me dis que cela me permettrait d’avoir sans doute de nouvelles idées pour écrire mes histoires.

Puis je lui propose de nous revoir alors ce week-end afin de visiter les jardins de la ville, en espérant que le temps soit clément bien évidemment et cela me ravi quand elle accepte ma proposition. Sa mère aussi semble-t-il, ce qui me fait plaisir aussi. Enfin, j’imagine que je ne dois pas être le parti le plus intéressant qu’elle ait dû rencontrer depuis le début de cette saison. Après tout je ne suis que le troisième enfant d’une famille de baronnet, ce n’est pas très intéressant.

Nous parlons alors de ma jambe et j’avoue que je commence à être habitué à ce type de question. Je lui apprends donc que j’ai fait une chute de cheval il y a trois ans de cela maintenant et je lui offre un léger sourire quand elle me dit qu’au moins je peux toujours marcher. Il est vrai que cela aurait pu être bien plus grave que cela et que j’aurais pu perdre l’usage de mes jambes, mais dans mon malheur, ce n’est pas le cas. Je finis par changer de sujet pour éviter que cela ne devienne trop triste, je lui parle alors de dessin, n’y connaissant pas grand-chose je dois dire. Je ris alors légèrement quand elle me dit qu’elle s’est fait avoir par ses frères.

- Je suis désolée pour vous alors.

Je souris en la voyant sourire à son tour et je lui demande alors quels sont ses intérêts et elle me répond qu’elle a les mêmes que les autres ladies. Si seulement elle savait… Ma sœur est bien loin d’avoir les mêmes passions que les autres demoiselles. Elle adore chasser et monter à cheval à califourchon, chose non respectable pour une demoiselle. Je l’écoute alors énumérer les différentes activités qu’elle aime pratiquer et j’apprends qu’elle joue de la harpe.

- De la harpe ? Il est bien rare d’entendre une demoiselle en jouer je dois dire. J’espère avoir l’occasion de de vous entendre jouer un jour.

Cela doit être vraiment magnifique à écouter. Il est vrai que beaucoup de ladies apprennent en général le piano ou le violon. Elle me parle alors des choses qu’elle aime dessiner et je souris.

- Pourrais-je voir les quelques dessins que vous avez déjà réalisé ? Si cela n’est pas trop personnel bien entendu.

Après tout elle souhaite peut-être les garder pour elle et je comprendrais car je fais la même chose avec les histoires que j’écris. Elle finit par m’apporter les fameux biscuits et j’en goûte un avec plaisir tout en l’écoutant me demander ce que j’aime faire.

- C’est un vrai délice. Vous êtes douée Lady D'Orthez. A l’époque, j’aimais beaucoup les balades à cheval. Maintenant, je m’occupe de mon cheval de temps à autre mais je ne peux plus le monter pour l’instant. J’apprécie jouer du piano, lire et il m’arrive d’écrire quelques histoires également, mais ce ne sont que des essais, rien de bien intéressant.

Quand deux bons gens se rencontrent
Les discussions vont de bon train allant d’un sujet à un autre sans anicroches aucun. Nous parlons de nos intérêts et il semble surpris par le fait que je joue de la harpe.

Il est vrai que ce n’est pas dans les choix premiers lorsque nous parlons de musique. Habituellement, on parle de piano ou même de violon. Mais dans mon cas, je n’allais pas dire à Neal que je n’étais pas comme les autres. S’il savait tous ce que j’aimais faire, je l’effrayerais peut-être. Le combat de sabre ou d’escrime. Les monter à cheval en califourchon rien de digne pour une lady, j’en convenait. Père serait d’ailleurs outré d’apprendre que je combats encore même après m’y avoir interdit l’accès. Je sortis de mes pensées lorsqu’il proposa un jour me voir jouer.

Oh! Et bien il me fera plaisir de vous montrer mes talents de harpiste lorsque le temps sera venu oui. Avais-je mentionné en croquant un fin sourire aux coins de mes lèvres.

Je m’étais souvent habitué à jouer devant publique puisque père recevait bon nombre de financiers à la maison et qu’il aimait venter les talents de ses filles. Ma sœur et moi profitions parfois du moment pour jouer en duo, elle au violon et moi à la harpe. Les messieurs présents s’interrompaient généralement, impressionnée par la mélodie que nous leurs offrions.

Ma sœur était timide généralement, tout comme moi d’ailleurs. Mais nous avions de si nombreuses fois répété ses morceaux qu’il en devenait quotidien et aisé de le faire et on ne pouvait nier faire un excellent duo.

Quoiqu’il en soit Neal me demanda de jeté une œillade aux dessins créer, bien que d’ordinaire je les gardais généralement pour moi. Ces derniers temps je m’était surprise à apprécier les montrer, ou montrer comment je les produisais pouvais être tout autant intéressant. J’étais convaincu qu’ils les apprécieraient, du moins je le supposais. Ce n’était que de simple croquis pour lesquelles je m’étais bien investi, souvent pour mon propre plaisir personnel. J’ouvris de nouveau le cahier de croquis que plus tôt j’avais en main pour y dessiner la cathédrale St-Paul, puis tourna doucement les pages pour les lui montré. Bien entendu chacun avait un petit bout d’histoire dont je profitai par le fait même de dialogué à leur propos.

Premier croquis:

Ici ce sont des réverbères, bien simple mais que je trouvais magnifique, parfois la splendeur d'un objet peut être dans des choses que l'ont vois au quotidien, il faut seulement mieux observer pour les apprécier.

La maison carrée:

Celle-ci on l'appelle la maison carrée, elle se trouve dans la ville de Nîmes. C'est sa structure qui m'as attiré et ses grosses colonnes. Je crois que l'on peu en compter une trentaine.

Bijou:

Il m'arrive parfois d'imaginer créer des bijoux, bien que mon talent ne permettent pas ce genre de conception, j'opte pour le dessin en ces cas-là.

Boucle:

Celle-ci se trouvais dans la chevelure dorée d'une jeune fille qui visitais une exposition dans laquelle je m'était également fait tenter pour visiter. J'ai mis sur parchemin cette dites boucles parce qu'elle était magnifique.

Oiseau:

Une serviette de table était coller dans le calepin de dessin.
Mère avait fortement insisté pour que nous allions prendre un thé chez sa tante à Madrid. La route avait été longue et puis il faisais excessivement chaud. Nous étions dehors et j'ai remarqué ce bel oiseau, je n'avais malheureusement pas mon cahier de dessin à ce moment précis, alors j'ai pris une serviette de table pour le créer.

Chaise et statue:

Le siège et la statue je les ai dessiner lors d'une exposition en France, ce sont deux pièces que je ne pouvais ignoré. Par contre pour le portrait de l'homme... Je m'arrête toujours aux épaules, je n'arrive jamais a dessiner les mains. Dis-je en croquant un sourire en coin.

Cathédrale St-Paul:

et finalement la cathédrale St-paul comme vous l'avez vue précédemment. Je lu tendit doucement le carnet pour qu'il puisse lui même en tourné les pages. Observant son faciès a chacune des œuvres, d'un regard analytique.

J’avoue que je ne m’attendais pas à ce qu’elle me dise qu’elle joue de la harpe, car ce n’est pas un instrument que l’on voit très fréquemment pratiquer car ce sont surtout les violons et les pianos que les demoiselles apprennent en général dans leur famille. J’espère que je ne me suis pas montré trop grossier en me montrant surpris devant elle. Cependant, j’aimerais beaucoup l’écouter jouer de cet instrument si l’occasion se présente.

Nous parlons ensuite de dessins et je lui demande, si cela n’est pas trop personnel bien sûr, si je peux voir quelques-uns de ses croquis. Elle semble accepter avec plaisir et pendant qu’elle cherche quelques dessins à me montrer je lui dis alors ce que j’apprécie faire en général. Cependant elle ne semble pas en tenir compte, ce qui en soit ne me dérange pas, je ne serais pas obligé de lui parler de mes histoires. J’avoue que j’ai toujours un peu de mal à en parler car je préfère qu’elles soient personnelles pour l’instant, préférant attendre avant de les dévoiler. Elle installe alors son carnet sur mes jambes et me montre uns à uns les différents dessins, qui sont tous plus réalistes et magnifiques les uns que les autres.

J’écoute attentivement les petites anecdotes qui accompagnent chaque croquis que la demoiselle a réalisé. Et je remarque qu’elle a voyagé à travers le dessin de la maison carré.

- Vous avez un talent vraiment incroyable Lady D’Orthez. Ils sont tous très bien réussi et très réaliste. N’avez-vous pas envisagé de les exposer afin que d’autres personnes puissent observer vos dessins ? Je suis sûr que vous obtiendrez un fort succès.

C’est certain bien évidemment. Mais je comprendrais bien sûr qu’elle souhaite les garder pour elle pour l’instant.

Quand deux bons gens se rencontrent
 Probablement vivant de l’enthousiasme de partager un brin de connaissance, j’avais omis de partager mon avis d’en savoir d’avantages sur ces dits écrits. Je comprenais que la cavalerie n’était sans doute plus un passe-temps dans l’heure.  J’était curieuse d’en savoir la suite et me promis de revenir prochainement sur le sujet, décrivant les dessins que j’avais réaliser avec une grande passion. Son avis était humble et ramenant de nouveau l’idée d’une exposition, je me revis durant un instant en compagnie d’Alfred qui me conseillais d’en faire la même chose.

C’est d’ailleurs une idée qui m’a déjà été proposé oui mais vous savez tout comme moi qu’une artiste féminine n’a, pour le moment, pas sa place au musée ou dans quelconque exposition n’est-ce pas ? Je pense que ce pourrait un jour m’arriver si la vision humaine changeait un brin, je ne sais pas quand cela arrivera cependant mais il faut garder espoir.

J’avais souri sans offense bien entendu, mais l’idée qu’Alfred avait eu à ce sujet me laissais toujours envieuse d’un futur artistique. Quoiqu’il en soit, je profitai de l’occasion pour retourner le sujet vers sa personne, en passant outre le sujet sur la vision masculine de notre époque.

Vous avez dit écrire Non ? Profitant de l’occasion pour l’ensevelir un peu de question,
Vous écrivez depuis longtemps ? Vous avez publié un livre ou avec l’intention de le faire? ou vous êtes plutôt poétique ou encore dans le journalisme? Osais-je demandé afin d’en savoir d’avantages cette fois, en venant posé un regard intéressé sur lui.

J’aime bien la lecture, si un jour l’envie de partager vos écrits vous prends, vous pourrez penser à moi, je serais honoré de pouvoir vous lire, même si ce sont des essaies il va sans dire. Ajoutais-je un franc sourire aux lèvres. J’observais un moment mère qui me sourit en inclinant la tête me signalant sans doute que j’avais encore du temps. Je revins vers Neal doucement en posant mon regard sur lui une nouvelle fois afin d’écouter sa réponse.

Je suis ravi qu’elle accepte de me montrer ses dessins car elle aurait pu choisir de les garder pour elle, chose que j’aurais totalement compris. Je lui dis alors qu’elle devrait les exposer car elle a vraiment du talent dans son domaine. Elle me dit alors qu’il y a une personne qui lui a déjà souffler l’idée et je lui souris, même si j’avoue être un peu déçu de ne pas être le premier à le lui suggérer. En même temps, une femme aussi sublime et agréable, cela me paraît normal qu’elle se fasse courtiser.

- La personne a une très bonne idée dans ce cas. Et je le sais, malheureusement… J’espère que cela changera un jour car il y a certaines femmes qui ont un véritable talent et c’est bien dommage qu’elle ne puisse pas faire profiter ce qu’elles savent faire. En tout cas je garde espoir et je serais un de vos admirateurs.

Je lui offre un petit sourire timide avant détourner mon regard, légèrement gêné par mes propres propos. Néanmoins, je relève mon regard pour le poser sur son doux visage, observant ses yeux si beaux et ses lèvres qui semblent délicieuses... Je me reprends quand elle me parle de mes écrits et je lui souris.

- Effectivement j’écris. J’ai commencé après ma chute, quand je ne pouvais plus tellement bouger. J’écris plus des histoires mais je n’ai rien publié à ce jour, ne me sentant pas encore prêt à le faire.

Peut-être qu’un jour je changerais d’avis, mais en attendant, je les préfère cacher sous les vêtements dans mon placard, attendant de le montrer au public un jour. Peut-être que je les publierais sous un pseudonyme. Elle me propose alors de lire mes écrits et j’avoue que cela me ferait très plaisir, même si j’ai peur de la décevoir dans le fond.

- Cela me ferait très plaisir de vous les faire lire. Mais je vous avoue que cela ne vaut pas certains grands romans, ce ne sont que des essais et je ne suis pas toujours très satisfait. Mais peut-être qu’avec un avis extérieur cela m’aiderait. Je prends bonne note de votre aide en tout cas.

Quand deux bons gens se rencontrent

Il confirmait que la personne qui m’avais aussi donné l’idée de présenter mes œuvres sous un pseudonyme avait eu une très bonne idée.

Je vous remercie oui c’est en effet ce que je pense mais je ne sais à quelle ère nous pourrons voir une telle évolution. J’ose espérer avoir la chance de voir cet épanouissement un jour et pouvoir en profiter un peu. Je ne lui parlai pas de mon projet pour l'heure, ne le connaissant que très peu encore je profitai de l’occasion pour rapporter notre attention sur les écrits qu’il fait et sur sa personne.  

Des histoires donc? Vous avez des thèmes en particulier pour vos histoires ? Je me demandais qu'elle genre inspirait ses histoires, serais-ce à l'eau de rose ? Des écrits sur des aventures quelconques?

L’entendant rabaisser un peu ses propres écrits je le fixe un moment, visiblement cet homme semble manquer un peu de confiance en lui. Je le gratifie d’un sourire charmant pour l’encourager, déjà il proposait de me les faire lires ce que je ne pris pas à la légère.

Se serais un honneur pour moi de pouvoir les lires. J’ose croire pouvoir vous donner des commentaires constructifs suite à ma lecture. J’aimerais certes vous aidez et qui sais vous pourriez vous faire publier prochainement, il faut bien commencer quelque part n’est-ce pas ?
Dis-je sur un ton qui se voulait encourageant.

Si l’idée vous plaît également, je pourrais même vous faire une page couverture en dessin ce pourrait être innovateur et tape à l’œil ? Je ne vous impose rien bien entendu, mais mettre une image à une histoire c’est visuellement intéressant parfois. J’avais doucement proposé l’idée sans toutefois attendre une affirmative de sa part. Je proposais en toute empathie et gentillesse et je ne serais sans doute pas blessé s’il venait à refuser.

Quoiqu’il en soit je profitai du soleil de la journée pour venir poser un regard sur le paysage qui s’offrait à nous et la journée magnifique de se pique-nique. Ma mère et ma sœur mangeais en alternant leurs regards vers nous à plusieurs reprises, ce qui me valut un fin sourire en coin.

Je trouve cela tellement dommage que les femmes ne puissent pas mettre davantage en avant leur talent. Lady D’Orthez a vraiment un trait magnifique et qu’elle ne puisse pas les exposer car elle n’est pas un homme c’est une chose regrettable. J’espère que nous évoluerons un jour et que cela cessera.

- Je vous le souhaite en tout cas. Et si vous avez besoin d’aide pour quoi que ce soit, cela serait avec grand plaisir. Mais j’y pense. Pourquoi ne pas les publier sous un pseudonyme ? Personne ne sera que c’est vous qui les avez publié.

Après tout, c’est ce que je souhaite faire également quand je publierais un livre un jour. D’ailleurs en parlant de livres, je lui explique que j’écris des histoires mais que je n’ai rien publié à ce jour, ne me sentant pas encore prêt à sauter le pas. Néanmoins, je compte bien le faire un jour, c’est dans mes projets.

- J’essaye oui. J’ai écrit une histoire pour le moment, et je suis en train d’en écrire une autre. La première est une histoire à l’eau de rose…. Et l’autre j’essaye de faire un policier.

Il est rare à vrai dire qu’un homme lise des histoires d’amour, ou du moins, ne le clame pas à voix haute sur tous les toits. Mais j’ai beaucoup apprécié l’écrire, même si je n’ai pas réellement vécu d’histoire d’amour. Elle me propose alors de lire les histoires et il est vrai qu’avoir un œil extérieur à tout cela ne serait pas de refus.

- Je suis bien d’accord, tout comme vous pouvez vous faire exposer également sous un pseudonyme car il faut aussi commencer quelque part.

Je lui offre un sourire avant d’enchaîner.

- Quand vous exposerez, je publierais un livre, cela vous convient-il ?

Ça me permettra ainsi de rester proche d’elle et de la revoir, du moins je l’espère si je ne l’ai pas fait fuir à la fin de notre rencontre. Puis elle me propose de faire un dessin pour la première page de couverture et je lui offre un sourire en retour.

- Je serais très honoré d’avoir un de vos dessins sur ma première page de couverture. Et vous avez totalement raison, cela serait très novateur et pourrait sans doute donner envie aux personnes de le lire. Cela nous permettrait de collaborer et les gens pourraient voir vos œuvres ainsi.

Quand deux bons gens se rencontrent

Le voila qu’il me proposait de présenter mes œuvres sous un pseudonyme, cette fois je ne lui fit pas mention que cette idée était déjà à envisager voir même à bientôt voir le jour. J’avais entamé cette discussion avec un ami, qui représenterais éventuellement mes œuvres pour la cause.  

Par politesse je lui souris, C’est une bonne idée en effet, j’y réfléchirai ajoutais-je en inclinant la tête.  C’était une idée fantastique en vérité et rien que de penser à offrir mon art me ravissait. Je l’inviterais pour sûr lors ma première exposition et le lui fit la mention.

D’ailleurs si un tel projet voit le jour, sachez que vous serez l’un de mes premiers invités. Avouais-je en souriant une nouvelle fois.
Lorsque nous parlions de ces livres, il fit mention d’histoire à l’eau de rose, J’avoue que j’aimais bien ce genre d’histoire mais que je penchais généralement plus sur les contes des frères Grimm pour lesquels j’avaient une totale dévotion et dont certains ouvrages étaient parus tout récemment.

Je serais curieuse de voir votre essaie policier, j’avoue n’avoir jamais plonger ma lecture dans de tel histoire, se serais une première.

Le voila qu’il me proposait un marché, lorsque j’exposerais mes créations, il publierait l’un de ses livres. Voila qui était une idée intéressante et qui l’aiderais peut-être à pousser ses projets vers l’écriture plus en avant. Si cela pouvait nous motiver tout deux pour avancer pourquoi pas?

Marché conclus ! m’exclamais-je sous le coup de l’enthousiasme, mais... Vous me devrez une dédicace de votre roman en échange de l’une de mes toiles cela vous va ? Ajoutais-je à demi-sourire.

J’était contente que l’idée de dessiner sa page couverture lui plaise également, encore une fois par contre, il faudrait taire la création en utilisant mon pseudonyme mais j’était convaincu que mon projet de créatrice mystère verrais le jour bien plus rapidement qu’on pourrait le penser.
Dans ce cas, il me faudra lire votre roman pour inspirer mon dessin, quand vous serez prêt à faire ce pas, vous me contacterai je serai disposé à vous offrir un coup de main sans problème.

Je trouve cela tellement dommage que les femmes ne puissent pas exposer également leurs œuvres d’art car elles ont également du talent. Alors si elle ne peut pas exposer sous son vrai nom, peut-être qu’en prenant un pseudonyme cela fonctionnera mieux. Je souris quand elle me dit qu’elle y réfléchira et que c’est une bonne idée. Et mon sourire s’agrandit encore plus quand elle me dit que si un tel projet voit le jour, je ferais partis de ses premiers invités.

- Me voilà honoré de cette invitation. Et je viendrais vous voir avec grand plaisir.

Je serais plus que ravi de voir son exposition, en espérant qu’elle voit le jour. Nous parlons alors de ma passion et je lui explique que j’écris des histoires, dont une à l’eau de rose. J’avoue que celle-ci je l’assume pas trop, après tout, c’est une histoire d’amour et je suis un homme, j’ai peur que je passe pour une personne trop faible. Je lui explique également que je suis en train d’écrire un policier, du moins j’essaye.

- Dès qu’il sera fini, vous serez la première à le lire. Il y a-t-il un type de roman que vous appréciez lire ?

Je lui lance alors un marché : quand elle aura exposé ses œuvres, je publierais ma première histoire. Bien évidemment, nous serons tous les deux sous un pseudonyme. Elle accepte alors mon marché et je lui offre un grand sourire en échange. Elle me propose alors un marché en retour et je souris.

- Marché conclu. Je serais honoré d’avoir une de vos œuvres. Dédicacé je l’espère.

En tout cas, j’aime beaucoup l’idée d’avoir une de ses œuvres dans ma chambre, que je pourrais admirer tous les jours en pensant à elle et notre rencontre. Elle me dit alors qu’elle pourrait peut-être faire ma première page de mon roman et j’accepte l’idée avec grand plaisir.

- Avec grand plaisir. Je passerais chez vous pour vous l’apporter ou bien nous pourrons nous donner rendez-vous dans un autre endroit de la ville. Je vous remercie de votre aide et je suis vraiment honoré d’avoir un de vos dessins en première page.

Quand deux bons gens se rencontrent

Je lui fais savoir que si un jour un projet comme celui de présenté mon art vient un jour à voir le jour qu’il serait sans nulle doute dans mes premiers invités. J’étais sincère et puisque je ne connaissais que peu de gens à Londres c’était plus que logique qu’il fasse partis de mes invités.

En espérant que ce soit un projet vienne a terme. Mentionnais-je d'un regard rêveur.

Nous revenions alors sur ses écrits et son roman et il m’indique que je serai la première à le lire. J’en serais honoré en ce cas.

Je vien finalement lui indiqué quel genre de roman m'attire.
Et pour ma part, j’ai une grande admiration pour les œuvres des frères Grimm dans l’actuel je l’avoue. Lançais-je dans un fin sourire en coin. C’était des romans imprévisibles et tous différents les uns que les autres. Je n’arrivais pas vraiment à les définir mais elle était tellement émouvante et trépidante, je dévorais les pages chaque fois que j’ouvrait le livre et le finissais rapidement pour en entamer un nouveau rapidement. Je me promis d’ailleurs d’aller visiter la bibliothèque prochainement pour en acquérir de nouveau.Ce n'tétait pas des histoires qui plaisaient a tous le monde, il fallait avouer qu'elle était parfois à la limite de l'horreur, mais je ne savais pas pourquoi c'était ce qui me plaisait le plus. Nous en venons donc à faire un accord, un livre en échange d’une toile.

Certes dédicacé il va sans dire. Lançais-je en confirmant de la tête également. Alors que je lui avais proposé de dessiner la première page de son roman, il m’indique passer à la demeure ou bien que l’on se donne rendez-vous.

Dans un cas ou l’autre, chez moi ou ailleurs, l’important c’est que je puisse réceptionner vos écrits. Ajoutais-je dans un léger rire. Cela me fait grandement plaisir. En espérant que cette première page sera à la hauteur de vos attentes.

Je ne sais pas encore ce que j’allais dessiner puisque je ne savais pas du tout quel genre d’histoire il s’agissait. J’espérais fortement pouvoir créer quelques choses qui sauras s’harmoniser à la perfection avec le roman en question.

Je lui souris quand elle me dit qu’elle espère que son projet d’exposition voit le jour. Je l’espère pour elle aussi, mais si elle pense ainsi c’est qu’elle va faire en sorte de le créer alors ce qui est une bonne chose. En tout cas, je serais plus que ravi de venir voir ses œuvres d’art.
Nous abordons l’écriture et je lui dis alors qu’elle serait la première à lire mon histoire, n’ayant jamais eu l’occasion ni l’envie de la montrer avant. Mais savoir que nous pouvons coopérer sur un sujet me motive d’autant plus à le lui montrer. Elle me parle alors des romans qu’elle apprécie lire en ce moment. Grimm.

- Il me semble en avoir entendu parler mais je n’ai pas encore eu l’occasion de lire. Quel livre me conseillez-vous de ces auteurs ?

En tout cas me voilà combler. J’aurais la change d’avoir une de ses œuvres que je déposerais dans ma chambre et que je pourrais admirer tout en pensant à elle et sa jolie chevelure couleur ébène. Je lui propose, maladroitement certes, un deuxième rendez-vous afin de lui donner mes écrits et elle rit alors en me disant que le lieu l’importe peu en soi, le temps qu’elle puisse récupérer mes écrits. Elle n’a pas tort car peu importe l’endroit, le temps que je suis en sa compagnie, cela me convient totalement. Même si j’espère avoir l’occasion de l’entendre jouer de la harpe un jour.

- Vous n’avez pas tort. Je suis sûr que vous atteindrez mes attentes sans soucis quand je vois votre talent.

Et puis je ne suis pas très compliqué non plus à vrai dire. Cela serait déjà une énorme chance d’avoir une première page avec une illustration. Et pas de n’importe qui, qui plus est.

- Souhaitez-vous marcher un peu avant que la nuit tombe ?

Quand deux bons gens se rencontrent

J’avais vraiment envie de connaître les ouvrages de Neal, sa façon d’écrire m’étant pour le moment inconnu. J’avais soif de pouvoir me plonger dans l’univers qu’il convoitait dans ses écrits et qu’il appelait à l’eau de rose. Cela sonnait étrangement romantique et j’étais curieuse d’en comprendre d’avantages sur sa façon de voir les choses dans ses romans. J’était curieuse de voir l’image qu’il se faisais d’un romantique conte.  

Lorsqu’il me demanda ce que je lisais dans le moment, je fus presque gênée par ma propre réponse. Il en avait entendu parler néanmoins et demandais même un ouvrage à lire en guise de référence. J’avais grimacé un moment, incertaine que ce soit le genre de roman qui lui plairait. Je pris pourtant les devant en lui proposant Cendrillon avec un air presque désolé.

Je ne sais si vous les trouverez très enrichissant. Disons que ce n’est pas pour tous les publics de lecture et que si vous vous attendez à quelques choses de romantiques, bien qu’il y en est parfois une parcelle, je craint que l’histoire regorge de sombre dessein.


Je ne voulais pas trop lui en dévoilé mais en même temps c’était des romans qui regorgeais de surprenante histoire, parlant même de cruauté et détaillant des moments qui était parfois sanglant.
Vous n’êtes pas obligé d’en lire un après tout… osais-je dire en souriant doucement.

Je ne voulais pas le forcer à lire un ouvrage qu’il n’aimerait pas, mais en même temps il fallait qu’il le lise lui-même pour en comprendre le sens et s’en faire une opinion plus personnelle. Je ne le connaissais pas assez pour savoir ce qu’il en conclurait après tout.

Je m’étais doucement relever aidant mère et Jezabelle à bien ranger tout le pique-nique plus tôt dégusté.

J’accepte volontiers que vous me raccompagner un peu avais-je dit après qu’il est offert de marché un peu avant que la nuit tombe.  

Nous parlons de lecture et je lui demande alors ce qu’elle lit en ce moment. Elle me parle alors des frères Grimm et je lui réponds que j’en ai entendu parler mais que je ne pas encore eu l’occasion d’en tenir un entre mes mains. Je lui demande alors de me conseiller une histoire de ces auteurs et elle me dit de lire Cendrillon.

- Je ne lis pas que des histoires romantiques vous savez. J’apprécie découvrir de nouveaux genres et qui sait, peut-être que cela me plaira. Et vous ne m’obligez à rien ne vous en faites pas.

C’est plus facile de se faire sa propre opinion après avoir lu le livre. Peut-être qu’effectivement il ne me plaira pas, mais peut-être que ça sera l’inverse également et je prendrais un plaisir à entrer dans l’univers de ces auteurs et que cela me donnera de nouvelles idées pour des écrits. Je passerais à la bibliothèque afin de voir s’il possède cet ouvrage dans leurs étagères.

Je propose donc à la demoiselle si elle souhaite que je la raccompagne avant que la nuit pointe trop le bout de son nez. Elle accepte avec plaisir et je pars donc en compagnie de sa mère et sa sœur vers leur voiture qui se trouve un peu plus. Nous discutons sur le chemin et une fois à la voiture, je salue sa mère et sa sœur avant de se tourner vers elle.

- Ce fût un plaisir de vous rencontrer Lady Zelmira. J’ai passé un agréable moment en votre compagnie. Je viendrais vous rendre visite avec mon livre la prochaine fois dans ce cas. Je vous souhaite une agréable soirée.

Je la salue comme il se doit et repart en direction de ma voiture afin de rejoindre l’appartement de mon frère, un grand sourire sur les lèvres.