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Les Chroniques de Londres
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Ce lien qui nous lie ne cassera pas - Tidrew HOT

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Message() / Mar 9 Mar - 23:09
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Ce lien qui nous lie ne cassera pas
@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone


Voilà une semaine que tu n'as pas été exclusivement en présence de ton amant. Il y a eu deux soirées à Yellowcrick et tu as été invité aux deux. Tu t'y es rendu avec grand plaisir à la première, retrouvant quelques amis mais aussi découvrant des connaissances si intéressante que tu n'as pas vu passer cette première soirée. Certes tu as bien essayé de te rendre dans un coin tranquille avec ton amant pour partager un moment délectable mais il a semblé si occupé lors de cette soirée de bacchanale que tu n'as pas trouvé un moment pour l'extirper dans un coin avec toi. Alors tu as laissé tombé et tu es revenu dans le grand salon en compagnie de quelques invités. La soirée fut très agréable, vous avez bu quelques verres, vous avez discuté et ris de tout. Vous avez refait le monde aussi et tu gardes ce souvenir précieusement dans ton esprit. Et puis la seconde soirée est arrivée, ce samedi soir et elle marque le début des festivités. Des orgies même, car en effet ce soir le public est bien différent. Les tenues sont plus légères, les couples s'échauffent rapidement et l'alcool coule plus vite que lors de la soirée de mercredi soir. Le ton est donné, cela va durer jusque tard dans la nuit et tu ne doutes pas que tu vas assister à quelques scènes particulièrement intéressantes. Là aussi tu penses pouvoir te retrouver avec Andrew dans un coin tranquille, n'est-ce pas justement l'ambiance de ce samedi soir ?

Sauf que Andrew t'a évité depuis ton arrivée. Vous vous êtes salué et il est parti en prétextant une chose urgence à faire. Tu as discuté avec les invités et bien vite la chaleur est montée dans la pièce, assez pour qu'une femme se laisse aller avec quelques amantes et qu'elle parvienne à rejoindre une chambre avant que vous ne soyez les témoins d'une scène tout à fait excitante et étonnante à la fois. Ainsi tu as repris quelques conversations en sentant malgré tout, ton humeur décliner dangereusement. Tu finis par voir passer Andrew qui semble se diriger vers les jardins et après une brève excuse au jeune homme avec qui tu parlais, tu t'es levé pour le rejoindre. Tu ne sais ce qu'il fait dehors mais tu n'attends pas pour pénétrer dans le petit jardin et claquer la porte derrière vous. De quoi attirer son attention afin de ne pas le faire mourir de peur. « Allez vous me dire pourquoi vous me fuyez depuis une semaine ? » Dis-tu d'un ton plus agacé que tu ne l'aurais voulu. « Ma présence vous dérange au point que vous refusez la chaleur de mes bras ? » Tu te tournes vers lui, entravant toute possibilité de sortir en restant devant la porte et l'unique sortie, de ce fait. « Si vous le souhaitez, je peux cesser de venir aux soirées. Il suffit d'être honnête et de me le dire, Andrew. » Il suffit d'avoir le courage de le regarder en face, enfin.

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Message() / Mer 10 Mar - 10:38
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Ce lien qui nous lie ne cassera pas
@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone

Soupirant lourdement, il fit face au Baron et s'obligea à la douceur et l'enthousiasme. Il ignorait bien de quoi il en retournait, ayant depuis longtemps déjà cessé d'écouter ses discours et ses monologues. Pas qu'il était habituellement un hôte distrait - mais il était incapable de ne pas constamment tourner le regard vers Tiberius De Wellington, avisant le Duc et sa beauté divine qui lui manquaient atrocement. Mais il était incapable de l'approcher sans que son cœur ne se torde de ressentiment et de culpabilité - non envers le Duc mais envers lui-même, incapable d'assumer s'être laissé aller dans les bras d'un autre. Tout cela était bien confus, son esprit essayant de trouver comment contrôler ces émotions et sa raison se battant pour qu'il n'en soit guère prisonnier. Mais il était un homme loyal, se pensant fidèle - et il avait manqué à sa conviction en laissant sa femme le convaincre de l'aimer sous la forme d'un homme.
Il se souvenait la beauté de John, ses cheveux roux ramenés en arrière, son regard franc, son charisme évident - ce déguisement si parfait qu'il en avait été bouleversé, ressentant les vagues de désirs envers ce presque-inconnu. Sans doute mu par la certitude qu'il était en réalité sa femme, sa meilleure amie envers qui il avait une confiance aveugle - il lui avait été aisé de rentrer dans le jeu jusqu'à excité ses sens. Il avait oublié Tiberius, le reste du monde, lui-même dans l'étreinte passionnée. Un instant à oublier, pour que la réalité ne lui revienne si violemment qu'il ne savait comment agir depuis, ignorant ou essayant de ne pas se retrouver face à son amant pour ne pas avoir à s'en expliquer.

Il préférait fuir, en parfait couard qu'il était. Prétextant obligation et occupation auprès d'invités qu'il n'avait en général aucun mal à laisser là pour s'assurer de se rendre heureux. Mais c'était l'occasion de prendre du recul, d'essayer de contrôler ses émotions et ne pas rougir devant le Duc, d'admettre ses fautes. Il ignorait comment en parler, comment l'avouer ou pourquoi il en était aussi mortifié. Après tout, il n'avait fait que coucher avec sa femme dans l'espoir de la voir enceinte rapidement. Mais il s'était laissé aller au désir pour un autre homme - bien que ce fut un leurre, cela ne changeait rien dans l'esprit d'Andrew. Soudainement ce fut trop. Voila déjà deux soirées qu'il passait loin de Tiberius, rajoutant à la culpabilité, le regret de ne pas s'offrir à lui. Il quitta le Baron, chercha à rejoindre les jardins pour prendre l'air - se retrouvant sous la pénombre de la nuit il inspira profondément, fermant les yeux et essaya de contrôler l'angoisse qui le saisissait. Jusqu'à ce que la porte se clasqe derrière lui.

Il lui était inutile de se retourner pour savoir qu'il se trouvait le Duc dans son dos. Son cœur se mit à chanter, exigeant d'être auprès de son âme sœur pour suivre son rythme. Il resta de dos, cependant, s'obligeant à rester maitre de ses émotions. Allez vous me dire pourquoi vous me fuyez depuis une semaine ? La question était posée avec colère et Andrew se tendit au ton employé. Il inspira profondément et se tourna pour faire face à son amant. Le trouvant magnifique, ainsi épris de colère et d'injustice. Ma présence vous dérange au point que vous refusez la chaleur de mes bras ? Bien sûr que non. Il n'était guère question de la présence du Duc, qui lui était essentiel. Si vous le souhaitez, je peux cesser de venir aux soirées. Il suffit d'être honnête et de me le dire, Andrew. NON ! hurla-t-il, refusant d'imaginer cette fin-là. Il se sentit idiot, fermant les yeux et grimaçant à sa propre couardise et s'obligeant à avancer jusqu'à Tiberius dont il prit la main pour la mener à sa bouche et l'embrasser.

Loin de moi l'idée de vous interdire de venir à ces soirées, et je vous présente mes excuses pour n'être pas à la hauteur de vos attentes. Commença-t-il, navré véritablement de la tournure des choses. J'ai cependant quelques… émotions qu'il m'est difficile de vous cachez comme de vous avouez. J'escomptais les contrôler avant de vous revenir mais à vous trouver ainsi peiné il m'apparait impossible d'attendre plus longtemps. Il prit la main de Tiberius pour le guider jusqu'au banc de pierre se trouvant devant la fontaine qui ornée le jardin. Il s'y assit, invitant son amant à faire de même et se perdit dans la contemplation des bosquets et des fleurs nocturnes. Je vous ai trompé, mon amour. J'ai laissé mon esprit et mon corps s'abandonner à une autre étreinte.


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Message() / Mar 16 Mar - 23:20
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@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone


Tu retrouver si proche de ton amant te réchauffe le cœur et te fait étrangement mal à la fois. C'est comme si tu devais t'attendre à le voir partir à chaque instant, prétextant tu ne sais quel service à rendre ou jurant qu'il a entendu quelqu'un l’appeler. Tu as mal parce que tu es comme une personne qui n'a pas sa dose et qui se retrouve devant la plus délicieuse et attirante des drogues. Tu voudrais l'approcher, le serrer fort et t’enivrer de son parfum masculin et délicat mais tu restes à ta place, c'est à dire bien loin de lui comme si à tout moment il pouvait s'enfuir tel un gibier pris pour cible par un chasseur habile. Tu attends encore et encore, les secondes qui vous séparent te semblent être des minutes et les minutes des heures. Tu es impatient, tu voudrais plus mais tu parviens à contrôler cela pour mesurer le ton de ta voix, pour proposer même si ça te fait souffrir, de partir et de ne pas revenir à ces soirées. Que pourrais-tu faire ? Tu as l'impression que ta présence lui cause des dérangements et tu ne veux pas être la cause de son embarras. Alors tu es prêt à prendre tes affaires pour claquer la porte et t'absenter des prochaines soirées, si seulement il le veut. Mais il le refuse avec tant de force, dans de vivacité qu'un instant ça réchauffe ton cœur. Le soucis n'est peut-être pas ta présence au final mais alors quoi d'autre ? Qu'est ce qui peut justifier qu'il ne veuille pas passer une soirée, un instant auprès de toi ? Il s'approche et prend ta main qu'il embrasse, alors que tu suis le tracé de sa bouche des yeux sans jamais les cligner pour ne rien rater de la scène. Jamais cet homme ne t'a semblé si sensuel.

« Loin de moi l'idée de vous interdire de venir à ces soirées, et je vous présente mes excuses pour n'être pas à la hauteur de vos attentes. » Tu hoches la tête, comprenant cela sans pour autant saisir pourquoi il se comporte ainsi depuis une semaine. Tu ne réponds pas, l'observant encore et toujours pour essayer de lire sur son visage. Il ne te parle pas assez vite et en même temps tu redoutes ses aveux. « J'ai cependant quelques… émotions qu'il m'est difficile de vous cachez comme de vous avouez. J'escomptais les contrôler avant de vous revenir mais à vous trouver ainsi peiné il m’apparaît impossible d'attendre plus longtemps. » Il te guide jusqu'à un endroit pour vous asseoir et tu t'installes sans un bruit, dans un geste gracieux et presque aérien. Il tient toujours ta main et tu ressens grâce à cela, une douce chaleur qui irradie de ton bras. « Je vous ai trompé, mon amour. J'ai laissé mon esprit et mon corps s'abandonner à une autre étreinte. » Au début c'est comme si tu ne comprenais pas le sens de ses mots. Tu le regardes sans vraiment réagir. Tu observes et puis en une fraction de seconde, ton cerveau met un sens à ses paroles. Et ton premier réflexe est de retirer ta main de la sienne. Elle est toujours aussi chaude mais cela t'empêche de réfléchir et puis cette chaleur te semble soudainement insupportable.

« Vous... Vous m'avez trompé. Bien... » Que tu reformules sans que cela n'aide d'une quelconque façon. Tu serres les dents pour maîtriser un minimum les émotions qui montent dan ta gorge et te piquent les yeux. C'est difficile mais en prenant une grande respiration tu parviens à ravaler cela pour le laisser s'enfuir plus tard. « Vous avez eu 4 ans pour vous amuser et vous attendez mon retour pour me tromper ? Et me l'avouer ? Êtes-vous si cruel Andrew ? » Tu te lèves d'un bon pour sortir une cigarette de ta poche. Tu as besoin d'air et t'éloigner te fera du bien. Heureusement il y a un peu de lumière dehors, une torchère qui permet aux fumeurs d'avoir du feu et de l'éclairage. Tu allumes ta cigarette et tu tires dessus presque violemment. « Qui est-ce ? Lord Riley ? Ou Mr Kutcher ? C'est sans doute lui, il suffit de voir les regards qu'il vous lance pour comprendre que vous lui plaisez. » Tu tires une nouvelle fois sur cette cigarette qui est le réceptacle de ta colère puis, tu te tournes vers Andrew. Ton regard est noir, tes mains tremblent à cause de la rage que tu contiens en toi. « Je vais vous laisser. Il n'est pas utile que je sois au milieu a présent que vous avez... Quelqu'un d'autre. »

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Message() / Mer 17 Mar - 21:29
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@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone

Il suffoquait, les mots le quittant sans qu'il soit capable d'en dire plus, souvenir de la nuit avec John jouant encore dans son esprit, comme une erreur passait en boucle. Il n'aurait dû la regretter, John étant sa femme et le mariage l'amenant à vouloir un héritier. Il était normal, nécessaire, qu'il soit intime avec Jane mais ses préférences l'avaient amené à éviter la couche aussi souvent que possible. Qu'elle se montre aussi confiante qu'imaginative en jouant de ses préférences avait été une surprise, agréable. Mais il ne savait qu'en faire à présent qu'il était sous le regard dur et blessé de son amant. Il s'en voulait, ne pouvait réduire la culpabilité qui l'étreignait depuis cette soirée - c'était si étrange et inattendu, comment était-il censé se comporter face à Tiberius ? Il lui semblait, soudainement, qu'il avait été capable de coucher avec un autre homme - illusion ou non - alors qu'il avait promis lui appartenir. Vous... Vous m'avez trompé. Bien... la réponse était glaciale, Andrew ouvrit la bouche pour se défendre mais ne trouva mot dire. Soudainement, le peu d'espace entre eux devint un désert - la main du Duc quitta la sienne et les émotions se coincèrent dans la gorge d'Andrew. Il resta là, immobile et ne sachant que faire de lui-même. Vous avez eu 4 ans pour vous amuser et vous attendez mon retour pour me tromper ? Et me l'avouer ? Êtes-vous si cruel Andrew ? Aurais-je dû vous le cacher ? Demanda-t-il comme un idiot, l'idée ne l'ayant pas traversé une seconde - il n'aurait pu, en réalité. Qui est-ce ? Lord Riley ? Ou Mr Kutcher ? C'est sans doute lui, il suffit de voir les regards qu'il vous lance pour comprendre que vous lui plaisez. Il se sentit devenir brûlant à la remarque, les joues se mettant à rougir, fort heureusement cachée par l'obscurité de la nuit. Jamais, encore, il n'avait entendu pareil aveux. Il n'avait pas conscience de plaire la majorité du temps, outre quand il croisait le regard intéressé, et ne faisait rien pour les encourager. Il n'y avait aucun homme, aucun invité des Bacchanales, pour le rendre fou comme Tiberius pouvait le faire. Comme Jane s'y était aventuré aussi. Je vais vous laisser. Il n'est pas utile que je sois au milieu a présent que vous avez... Quelqu'un d'autre. Ce n'est personne de nouveau, vous vous méprenez. Dit-il rapidement, le retenant dans un geste angoissé - sa main saisissant le bras du Duc pour être certain qu'il ne quitte pas les lieux. Je veux dire, ce n'est pas... Lord Riley ou Mr Kutcher, ni aucun autre de nos convives. Ou plutôt - Il inspira profondément, soupirant lourdement comme pour trouver les mots qui le sauveront de cette impasse. John existe sans exister c'est... C'est Jane qui en a eu l'idée. A me voir ainsi retrouvé passion et désir à votre retour, elle a pensé que se travestir aiderait à la chose. Il est bien rare que j'occupe sa couche pour ces choses-là comme je n'ai aucun intérêt aux femmes. Expliquait-il, le chaos de ses pensés se répercutant sur ses mots qui ne tenaient aucune logique. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle - qu'il - se présente ainsi, moins ainsi de me laisser si aisément emporter et prendre par l'illusion. Rajouta-t-il, la voix se faisant soudainement plus stressé - la détresse de son aveux devenait évident et sa rougeur ne se dissipait pas. Le sentiment de vous avoir trahit, une fois la chose faite, m'a poussé à vous éviter. Pardonnez-moi, je vous en pries... Il n'est guère de vie où je ne suis votre.


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Message() / Jeu 18 Mar - 2:24
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@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone


La douleur est si vive que tu as littéralement l'impression d'avoir pris une balle en pleine poitrine. C'est une chose qui aurait pu arriver même si tu as eu de la chance c'est vrai et tu remercies les cieux tous les jours pour cela. Cependant tu penses qu'un chagrin d'amour ressemble à cela, tant c'est violent et tant tu voudrais hurler mais ne rien dire à la fois. Tu es muet même si ton esprit fourmille et part dans tous le sens. Tu t'éloignes, ayant besoin d'aide, de maîtrise de tes émotions, de calme alors que la présence de ton amant trop proche t'empêche de réfléchir convenablement. Assurément il cause tous les pires et les plus délicieux maux que tu ne connaisses. « Aurais-je dû vous le cacher ? » Tu le foudroies du regard, ne sachant que dire à cette question qui sonne presque plus douloureuse encore. Aurais-tu voulu qu'il te cache cela ? Une telle trahison ? Oui peut-être et non à la fois, car ce que tu ignores ne peut te faire de mal cependant tu veux savoir si ton amant a brisé ta confiance, d'une quelconque façon. Alors tu te lèves, restant loin de lui et fumant ta cigarette pour que ton attention se fixe sur autre chose, l'espace de quelques minutes.

« Ce n'est personne de nouveau, vous vous méprenez. » Il te retient et son contact, même si tu voudrais t'en dégager, te semble étrangement agréable. Une seconde tu maudis tes sentiments, cet amour qui te fait aduler cet être que tu voudrais quitter mais tu es incapable. On ne peut cesser de respirer, de sourire, de s'alimenter ou de boire. Tu ne peux cesser de l'aimer lui. Il t'est vital, tout autant que le reste. « Je veux dire, ce n'est pas... Lord Riley ou Mr Kutcher, ni aucun autre de nos convives. Ou plutôt » « Alors qui ? Parlez bon sang ! » Dis-tu en commençant à perdre ton sang froid à présent. Il tourne et retourne, t'empêchant de trouver le repos alors que tu ne cesses de te torturer mentalement. Qui donc ? Qui est cette personne, cet homme qui a volé l'esprit de ton amant pendant une nuit ? « John existe sans exister c'est... C'est Jane qui en a eu l'idée. A me voir ainsi retrouvé passion et désir à votre retour, elle a pensé que se travestir aiderait à la chose. Il est bien rare que j'occupe sa couche pour ces choses-là comme je n'ai aucun intérêt aux femmes. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle - qu'il - se présente ainsi, moins ainsi de me laisser si aisément emporter et prendre par l'illusion. » Tout commence à devenir plus limpide dans ton esprit embrouillé par la colère et la tristesse. La blessure cherche à se refermer sur ton torse mais malgré tout, elle peine à cela car tu as l'impression qu'à tout moment il va t'annoncer pire, le coup de grâce qui finira de te mettre à genoux. « Le sentiment de vous avoir trahit, une fois la chose faite, m'a poussé à vous éviter. Pardonnez-moi, je vous en pries... Il n'est guère de vie où je ne suis votre. » Tu l'observes, voyant à peine son visage alors que le manque de lumière t'empêche de discerner ses traits. Tu tires une bouffée de cigarette si violente que le filtre devient brûlant.

« Vous n'êtes qu'un idiot, Andrew. Cruel qui plus est. Aviez-vous besoin d'être si dramatique ? De mettre autant de forme ? D'annoncer que vous m'avez trompé comme cela ? » Dis-tu d'un ton plus dur que tu ne le voudrais. « Vous avez couché avec votre femme, bien... Que dois-je faire de cette information ? Car Jane ou John comme vous dites, sont une seule et unique personne. Je peux comprendre que vous devez assurer un héritier à votre famille et à votre nom. Mais je trouve cruel et mesquin de me laisser imaginer toutes les fins possibles avant de m'annoncer que ce n'est que votre épouse avec un costume grotesque. » Les mots dépassent peut-être ta pensée mais tu ne peux les retenir alors que tu as souffert si vite en une fraction de seconde. « Je déteste quand vous faites cela... A chaque fois vous me faites souffrir inutilement. J'espère que cela vous a rassuré sur la force de mes sentiments pour vous. » Tu termines ta cigarette avant de la jeter dans le cendrier pour l'éteindre. Tu restes loin malgré tout, l'observant comme si à tout moment il allait t'annoncer une nouvelle chose plus terrible encore. « J'espère que c'était agréable avec ce cher John. Lui a pu bénéficier de votre attention que vous me refusez depuis une semaine. » Dis-tu dans une pointe de jalousie.

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Message() / Sam 20 Mar - 17:56
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@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone

Les aveux lancés il ne resta que le silence. Il était électrique, si brûlant qu'Andrew en eu le souffle coupé. Il ne savait comment réagir, que faire, que dire. Il restait là, muet et idiot, sans qu'il ne sache comment son amant réagirait. Sans doute aurait-il dû deviner - qu'avait-il fait de mal en réalité, outre faire l'amour à sa femme en espérant avoir un héritier ? En espérant pouvoir faire perdurer le nom des Gilderstone et voir son comté devenir celui de son fils un jour. Il était fait pour être père, il en avait la conviction : la famille lui importait énormément et il lui semblait qu'une vie heureuse était envahit par les hurlements et les rires d'enfants. Il ne rêvait pas d'autres choses - outre peut être d'aimer Tiberius au grand jour. Pas que cela serait possible un jour, il en avait parfaitement confiance. Vous n'êtes qu'un idiot, Andrew. Cruel qui plus est. Aviez-vous besoin d'être si dramatique ? De mettre autant de forme ? D'annoncer que vous m'avez trompé comme cela ? Il recula, le ton incisif le frappant aussi durement qu'un poing. Il se sentit soudainement idiot - incroyablement idiot et honteux. Il ne sut le contrôler, ses joues devinrent plus rouges encore et son souffle se bloqua dans sa gorge. Soudainement, l'angoisse enfantine de n'être pas capable de parler revint et il sut qu'il retrouvait des sensations qu'il avait combattu durant des années. Son esprit paniqua, sa bouche se ferma, l'angoisse le saisit - la honte en fit une marionnette muette et sensible.  Vous avez couché avec votre femme, bien... Que dois-je faire de cette information ? Car Jane ou John comme vous dites, sont une seule et unique personne. Je peux comprendre que vous devez assurer un héritier à votre famille et à votre nom. Mais je trouve cruel et mesquin de me laisser imaginer toutes les fins possibles avant de m'annoncer que ce n'est que votre épouse avec un costume grotesque. Il baissa le regard, se sentant comme un enfant invectivé pour sa bêtise et il ne savait comment réagir. Il ne serait pas capable de réagir, en réalité. Il entoura son corps de ses bras et tenta de se forcer à inspirer.

Je déteste quand vous faites cela... A chaque fois vous me faites souffrir inutilement. J'espère que cela vous a rassuré sur la force de mes sentiments pour vous.   Vo-vous-v.. Il fut incapable de dire quoi que ce soit, retournant pour espérer que ne plus voir le Duc lui permettrait de reprendre contenance. Il devait retrouver le contrôle sur ses sentiments et sur ses réactions. Il devait se faire meilleur - il se souvint des mots de son père : vous devez être fort, vous devez être courageux, il n'est guère acceptable qu'un homme soit aussi sensible et pleurnichard ! Il inspira profondément, arrivant à briser un peu de l'angoisse qui le tenait à la gorge.  J'espère que c'était agréable avec ce cher John. Lui a pu bénéficier de votre attention que vous me refusez depuis une semaine. La culpabilité le prit une fois encore, et il secoua la tête. La honte laissa place à la colère et la frustration de n'être toujours pas capable de se contrôler - moins encore en présence de Tiberius. Il le rendait vulnérable, le mettant face à ses angoisses et le laissant le ronger. Il aurait souhaité être fort, pouvoir le regarder dans les yeux et ne pas le laisser ainsi minimiser sa réaction, le faisant passer pour idiot. Veuillez pardonner mon idiote, Votre Grâce, il n'était guère dans mon intention d'être dramatique et blessant. Répondit-il en restant de dos, sentant les vagues de colère dans son palpitant. Non contre le Duc mais contre lui-même, cependant il lui était plus facile d'en vouloir à Tiberius. Il est vrai que la situation n'a rien de perturbante : me voila marié, couchant avec vous et incapable de vous parlez honnêtement sans que vous souffliez le chaud et le froid - dois-je être votre obligé, faisant taire mes sentiments pour vous complaire sans savoir que vous vous pensez de la situation ? Demanda-t-il finalement en se tournant vers lui. Il est bien simple de nous convaincre que la situation est la même qu'il y a quatre ans, mais la vérité c'est que tout à changer : vous êtes là à chercher une femme, je suis là à devoir combler la mienne, alors que je n'aspire qu'à être votre tout entier. Hurla-t-il finalement, la colère et la frustration parlant plus que sa raison. Me voila à tromper ma femme avec vous, et à vous trompez avec ma femme - je dois simplement m'accommoder de cela sans m'arrêter aux sentiments d'être un traitr ?

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Message() / Dim 21 Mar - 14:44
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@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone


Tu t'emportes, sans doute plus que tu ne le devrais. Ta voix claque dans l'air, le ton est agressif, presque violent et tu observes ton amant comme si il était l'ennemi, comme si il pouvait te blesser ou à tout moment rajouter quelque chose qui te toucherait plus encore. Tu souffres déjà, l'agacement, la colère et la frustration font bouger ta bouche sans que tu ne puisses les retenir une seconde. Tu parles un eu sans réfléchir et il n'y a pire que cela, tu sais depuis l'enfance qu'agir ainsi provoque toujours des drames. Il faut toujours réfléchir avant de parler, toujours envisager le pire si les mots sont mal pris. C'est pour ça que vous soupesez toujours vos mots, de crainte que cela ne vous brouille avec les autres. Et puis tu es un noble, fils de Duc et Duc toi même à présent, tu as été élevé pour penser, pour envisager, pour tout imaginer avant de prendre la parole. Elle ne doit jamais être inutile, tu le sais aussi et c'est pour cela que vous apprenez à ne pas parler pour ne rien dire. D'ailleurs tu détestes cela et ça t'agace quand tu en vois qui ne pensent pas pareil et parlent par plaisir de parler. Sans que cela ne soit bien utile à quiconque au final. Le silence se fait quelques instants et même si tu sais au fond de toi que tu as été trop violent, que tu as été trop loin tu ne peux te calmer, la blessure ne cesse de saigner dans ton cœur et cela ne t'aide pas à reprendre tes esprits. Tu fumes, tirant sur cette cigarette qui se termine trop vite. « Veuillez pardonner mon idiote, Votre Grâce, il n'était guère dans mon intention d'être dramatique et blessant. » Il est de dos, ne te regardant pas une seconde et tu sent que la distance entre vous devient de plus en plus grande, l'espace devient un ravin infranchissable et toi aussi tu te recules, comme si tu te retrouvais sur un ring et que l'homme en face de toi pourrait porter des coups. « Il est vrai que la situation n'a rien de perturbante : me voila marié, couchant avec vous et incapable de vous parlez honnêtement sans que vous souffliez le chaud et le froid - dois-je être votre obligé, faisant taire mes sentiments pour vous complaire sans savoir que vous vous pensez de la situation ? » Il se tourne et tu croises son regard, y lisant autant de colère que celle qui te prend à cet instant. L'attaque te retourne l'estomac et jette encore un peu d'huile sur le brasier qui brûle déjà en toi.

Tu serres les mâchoires, une odeur acide de dispute flotte entre vous et l'air devient électrique. « N'avez-vous aucun toupet pour m'accuser de souffler le chaud et le froid ? Je ne demande rien si ce n'est un peu d'attention, quelques moments avec vous. A quel instant ai-je demandé plus que cela ?! » Dis-tu sur le même ton alors que tu montes à l'assaut. Tu devrais essayer de te calmer, t'excuser peut-être de l'avoir traité d'idiot mais tu ne peux t'y résoudre pour le moment. « Il est bien simple de nous convaincre que la situation est la même qu'il y a quatre ans, mais la vérité c'est que tout à changer : vous êtes là à chercher une femme, je suis là à devoir combler la mienne, alors que je n'aspire qu'à être votre tout entier. » Son hurlement te glace le sang et même si l’aveu fait battre ton cœur plus vite cela ne dure pas. L'instant, la dispute t'empêche de simplement relativiser. « Me voila à tromper ma femme avec vous, et à vous trompez avec ma femme - je dois simplement m'accommoder de cela sans m'arrêter aux sentiments d'être un traitre ? » « Mais il n'y a que vous que cela dérange ! Jane vous trompe aussi et cela ne la dérange pas de vous savoir avec moi. Et j'ai conscience que vous avez un rôle à tenir, je ne demande rien si ce n'est une soirée ou deux avec vous, quelques gestes sans que vous ne preniez la fuite, ce que vous m'avez refusé toute la semaine parce que vous intellectualisez tout, vous passez votre temps à réfléchir au lieu de simplement vivre. Bravo Andrew, vous qui êtes si intelligent vous ne voyez même pas l'évidence lorsqu'elle est sous vos yeux. Votre quotidien pourrait être simple mais vous le rendez compliqué. Ca me fatigue ! »

Tu lèves les yeux au ciel, observant une seconde la lune qui illumine la ville au dessus de vous. Tu soupires, te demandant qu'elle heure il est. Tu n'aurais pas dû venir ce soir. Tu n'aurais même pas dû rentrer chez toi, au final. Ces pensées te font mal et tu sent les larmes te monter au yeux. Soudainement tu es épuisé et tu n'as qu'une envie, c'est rentrer chez toi. Ta poitrine se serre un peu et tu te racles la gorge pour essayer de parler d'une voix claire, sans qu'elle ne vacille. « Je vais cesser de vous torturer, étant donné que vous n'êtes pas capable de prendre une simple décision et que vous ne savez pas vivre. Ma présence vous fait culpabiliser ? Soit, nous allons en rester là. Quand vous serez apte à prendre une décision comme un homme, vous saurez où me trouver. » Tu déglutis, faisant un premier geste pour partir tout en sachant que cela te force à passer devant Andrew qui se tient prêt de l'entrée. Avec l'espoir, fou peut-être, qu'il te retiendra encore un peu.

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Message() / Mer 24 Mar - 22:19
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@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone

La colère avait grandit comme un brasier dans son palpitant - il n'aurait su dire comment, alors qu'il était si peu enclin à la laisser l'envahir. Il la détestait, en réalité, ne supportant pas de perdre le contrôle de ses mots et de son corps, de ne plus savoir ce qu'il était capable de faire ou non. Il avait l'impression qu'il ne se reconnaissait pas, qu'il n'était plus vraiment lui - se contentant d'être ce feu ardent et ce besoin de violence; Il avait envie de hurler, de frapper ou de se faire mal, pour peu que les émotions qui le terrassaient se tarissent. Lui, si prompt à la douceur, à la bonté, à la complaisance, se tenait devant l'homme qu'il aimait le plus au monde sans pouvoir se retenir de le blesser. Sans pouvoir désirer autre chose, comme si voir le visage de Tiberius barrée de cette grimace de souffrance pouvait l'aider à se sentir moins seule dans son ressentiment. Il n'était plus temps de réfléchir ou de penser avec logique - il était temps de grogner comme un animal blessé et il semblait le faire à merveille. N'avez-vous aucun toupet pour m'accuser de souffler le chaud et le froid ? Je ne demande rien si ce n'est un peu d'attention, quelques moments avec vous. A quel instant ai-je demandé plus que cela ?! Lorsque vous avez demandé à ne rien savoir de mon mariage ou de ma femme - me contraignant à faire comme si elle n'existait pas bien que la chose ne soit pas aisée. Cria-t-il en retour - bien que la chose n'était peut être pas parfaitement juste. Il avait parlé de son mariage à quelques reprises, prenant en face que le Duc ne désirait pas en entendre parler - ou s'il ne l'avait pas prononcé en ces mots il avait su le faire comprendre. Andrew l'avait respecté, malgré leur dernière conversation aimable où Tiberius lui avait dit avoir discuté avec Jane. Quoi que plus : une conversation avait-elle suffit à faire disparaitre le ressentiment qu'il avait envers elle ? Andrew pouvait-il quelque chose à ce destin qui l'avait amené à l'épouser ?

Mais il n'y a que vous que cela dérange ! Jane vous trompe aussi et cela ne la dérange pas de vous savoir avec moi. Et j'ai conscience que vous avez un rôle à tenir, je ne demande rien si ce n'est une soirée ou deux avec vous, quelques gestes sans que vous ne preniez la fuite, ce que vous m'avez refusé toute la semaine parce que vous intellectualisez tout, vous passez votre temps à réfléchir au lieu de simplement vivre. Bravo Andrew, vous qui êtes si intelligent vous ne voyez même pas l'évidence lorsqu'elle est sous vos yeux. Votre quotidien pourrait être simple mais vous le rendez compliqué. Ca me fatigue ! Ca vous fatigue ? demanda-t-il, incrédule, le palpitant frappant durement dans sa cage thoracique, le souffle se coupant et les mots perdant de leur intérêt. Il resta la bouche ouverte, ne trouvant à répondre à cette litanie : Jane le trompait sans qu'il ait à redire, il ne souhaitait que son bonheur. Il ne voulait que le bonheur des autres, sans savoir comment faire pour se rendre heureux également. Il devait coucher avec Jane pour lui faire un enfant; chose qu'il faisait mécaniquement et sans entrain. Jusqu'à récemment. Pour la première fois elle avait joué un rôle qui avait mis Andrew en émoi et il ne savait pas comment le digérer. Il avait manqué de délicatesse et il en avait conscience - mais la réaction de Tiberius n'aidait pas à le rassurer. Il lui semblait qu'il était impossible pour lui d'appartenir à Jane et à Tiberius à la fois : il se trouverait l'un des deux pour lui en vouloir. Je vais cesser de vous torturer, étant donné que vous n'êtes pas capable de prendre une simple décision et que vous ne savez pas vivre. Ma présence vous fait culpabiliser ? Soit, nous allons en rester là. Quand vous serez apte à prendre une décision comme un homme, vous saurez où me trouver. Il fit un pas pour passer à côté de lui sans se détourner. Andrew saisit sa main presque violemment - sans y réfléchir l'instinct le poussant à le vouloir près de lui. Il se tourna pour lui faire face, leur corps se touchant presque. Il sentait la chaleur qui se dégageait du Duc, son parfum qui l'enivrait. Avez-vous décider de faire preuve de mauvaise foi, retournant mes paroles contre moi en me faisant passer pour le cruel dans cette histoire ? Je ne vous laisserai pas agir de la sorte, Tiberius, et que le ciel me soit témoin : s'il est une décision à prendre vous concernant, je prendrais toujours la même. Déclara-t-il, fondant sur son visage pour l'embrasser férocement, les mains entourant ses poignets pour le tenir en place et s'assurer qu'il ne le repousse pas - prenant, exigeant, le possédant.


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Message() / Jeu 25 Mar - 0:40
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Ce qui n'était qu'une simple demande, l'impression qu'il te fuyait avec raison au final, se transforme en une dispute où ni l'un ni l'autre ne veut céder du terrain. Vous êtes prêt à vous battre pour parvenir à avoir le dessus sur l'autre, tout en sachant que c'est bien une chose impossible car Andrew est un caractère bien fort quand il le souhaite et tu es toi même toujours prêt à te soumettre à cet homme que tu chéris bien plus que ne le voudrait la morale. L'esprit humain même, c'est impossible de réellement mesurer tout ce que tu ressens pour lui au risque de passer pour un fou. Ce n'est pas normal, pas humain, pas sain de ressentir autant pour quelqu'un. La preuve, en une fraction de seconde il te fait passer du calme à la pire des fureurs. Et instantanément tu sais que tu peux te calmer et tout oublier. Que dire ? Les relations qui sont ainsi ne finissent jamais bien, elles se forment et se terminent dans la douleur. Cela te fait peur mais tu n'y mettrais fin pour rien au monde. Jamais tu ne t'es senti aussi vivant qu'en présence de cet homme. Même si il a le don pour te mettre dans les pires colères, toi qui sais pourtant te maîtriser. Tu l'as appris depuis l'enfance, voilà longtemps que tu n'avais pas élevé la voix de la sorte. « Lorsque vous avez demandé à ne rien savoir de mon mariage ou de ma femme - me contraignant à faire comme si elle n'existait pas bien que la chose ne soit pas aisée. » « Mes excuses, après tant d'années loin de vous je n'avais pas envie d'entendre parler de votre mariage. Mais si vous y tenez allons-y, parlons de cela ! Dites moi comme vous êtes heureux, comme cela vous comble de joie ! Allez, discutons comme si tout ceci n'était rien ! » Pour lui peut-être que ce mariage ne veut rien dire mais pour toi, c'est comme si il ne t'appartenait plus dès cet instant où il a prononcé ses vœux. Certes tu sais que leur amour est platonique cependant cela ne change rien, Andrew n'a été à toi qu'une nuit et à présent il est lié à jamais à une autre.

« Ca vous fatigue ? » Le ton surpris et incrédule de ton amant te fait baisser la tête. Tu soupires, comme tu viens de le dire tu es soudainement fatigué de tout cela. Tu veux rentrer ou du moins t'éloigner, cette dispute a ôtée toute ton envie de rester pour profiter des festivités. De toute façon, tu n'es pas certain de revenir en fonction des paroles ou des actes d'Andrew. Tu as le sentiment de ne plus être le bienvenue dans cette demeure, dans ces soirées. Plus depuis que ton amant a fait le choix de te fuir comme la peste. Tu passes à côté de ton amant et il t'attrape la main si fort que tu n'as même pas le réflexe de te dégager. Que pourrais-tu craindre ? La colère dans son regard ? L'agacement qui brille dans ses yeux d'un éclat presque dangereux ? Une seconde et peut-être es-tu fou mais cela te rassure. Tu lui fais ressentir autant de hargne que tu en ressens toi même. « Avez-vous décider de faire preuve de mauvaise foi, retournant mes paroles contre moi en me faisant passer pour le cruel dans cette histoire ? Je ne vous laisserai pas agir de la sorte, Tiberius, et que le ciel me soit témoin : s'il est une décision à prendre vous concernant, je prendrais toujours la même. » Il t'arrache un baiser sans douceur, plein de ressentiments et de passion. Tu ne peux que lui répondre, de toute façon tu n'es plus apte à bouger car il te tient avec force, tu n'imaginais pas qu'il en avait autant d'ailleurs. Cependant pour parvenir à le repousser une seconde, tu mords sa lèvre juste assez pour le faire saigner à peine. Et quand tu éloignes ton visage du sien pour reprendre son souffle, tu parviens à rajouter quelque chose. Comme si tu voulais absolument avoir le dernier mot. « Ce n'est pas pour autant que je vous pardonne cette semaine d'ignorance, je devrais d'ailleurs me refuser à vous ! » Dis-tu en te dégageant de son emprise sans trop savoir comment, sans doute car tu profites de l'avoir mordu et fait saigner à la lèvre pour prendre le dessus. Mais c'est simplement pour le pousser vers le banc en bois et en tissus qui trône dans un coin du jardin. Celui où vous étiez assis. Tu le fais s'installer avant de te placer à califourchon au dessus de lui et de coller vos bassins. Tes mains se glissent dans son cou pendant que tu te met à dévorer sa bouche, son menton, ses joues de baisers. Et de morsures, quelques fois. « Mais vous m'avez trop manqué pour cela. » Dis-tu en revenant à sa bouche que tu embrasses encore et encore, pendant que tes mains s'attaquent à sa chemise que tu commences à ouvrir pour toucher la peau douce et laiteuse de son torse finement dessiné. La sensation exquise de sa bouche sur la tienne, de sa peau sur tes doigts te font gémir et pour toute réponse, ton bassin se met automatiquement à bouger sur le sien. Tu t'arrêtes une seconde de l'embrasser pour l'observer, plongeant tes yeux dans les siens. Et tu lui souris, soudainement apaisé, plus calme, ayant oublié le motif de votre dispute. Cet homme sera ta perte.

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Message() / Lun 29 Mar - 23:03
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@Tiberius B. De Wellington & @Andrew Gilderstone

La colère frappait dans ses tempes et lui faisait tourner la tête. Il était enragé sans pouvoir contrôler les émotions qui tiraillaient sa poitrine - il n'était pas homme à se laisser ainsi aller à des sentiments si forts, mais Tiberius avait ce don de le rendre brûlant. Il vivait si puissamment dans ses bras qu'il lui arrivait de ne pas se reconnaitre. Mes excuses, après tant d'années loin de vous je n'avais pas envie d'entendre parler de votre mariage. Mais si vous y tenez allons-y, parlons de cela ! Dites moi comme vous êtes heureux, comme cela vous comble de joie ! Allez, discutons comme si tout ceci n'était rien ! Vous pensez encore que je peux être comblé avec une femme ?! demanda-t-il en hurlant, incrédule - Tiberius ne le connaissait-il pas ? N'avait pas saisi le pêcher qui vivait dans le coeur d'Andrew, qui faisait de lui un être déchu et promis aux enfers ? Qu'importe ce qu'il faisait, qu'importe qu'il fusse marié ou qu'il se comporte en grand frère vertueux, il ne se trompait pas sur l'homme qu'il était. Et pire encore : il emportait Tiberius avec lui dans ces pêchers. Il l'aimait, bien que jamais les mots ne l'avaient quitté - et pourtant il se trouvait là, incapable de ne pas se foutre avec lui dans un plaisir interdit.

Il ne pouvait pas lui résister, même alors qu'il irradiait de colère et de ressentiment, il était l'homme le plus beau et le plus séduisant qu'Andrew connaissait - et il en était irrémédiablement attiré. Il se jeta à son cou, frappa ses lèvres et les posséda durement. Il voulait lui faire mal, lui arracher un bout d'âme pour l'emporter avec lui, il ne voulait faire plus qu'un, se perdre et être siens - il le voulait entièrement. Il le voulait totalement. Il sentit les dents du Duc déchirer sa peau et le sang envahit sa bouche. Le goût métallique le fit grimacer mais il l'embrassait encore jusqu'à ce que le souffle lui manque. Ce n'est pas pour autant que je vous pardonne cette semaine d'ignorance, je devrais d'ailleurs me refuser à vous ! Le ferez-vous ? demanda-t-il avec plus d'amusement que de rancoeur - soudainement le jeu était devenu violent, la dispute s'oublia dans l'esprit d'Andrew qui embrassa son amant une seconde fois. Il se sentit frémir de tous côtés et se rendait incapable de la moindre pensé cohérente qui ne fusse son homme. Son amant. Son amour. Mais vous m'avez trop manqué pour cela. Il ria contre ses lèvres avant qu'il ne s'en détache.

Il se perdit dans le même - happé par la profondeur et la vulnérabilité du regard de Tiberius. Il caressa son visage, se sentant coupable de faire souffrir cet homme. Coupable de le condamner aux enfers. Coupable de ne pas le regretter finalement - parce qu'il l'aimait si profondément qu'il n'était rien sans lui. Qu'il se rendait égoïste pour le garder à ses côtés encore. Juste un peu plus - un soir, un jour, une année. Assez pour le savourer encore, pour le découvrir encore, pour l'apprendre encore bien qu'il le connaissait par coeur. Il le voulait toujours à ses côtés, le possédant uniquement dans le coeur de la nuit. Je n'ai à espérer qu'il ne se trouve jamais rien pour briser ce qui nous lie. dit-il finalement avant de l'embrasser encore, le serrant contre lui doucement. Me laisserez-vous me faire pardonner, Votre Grâce ? Demanda-t-il avant de l'attirer à l'intérieur jusqu'à leur chambre.

to be continued Ce lien qui nous lie ne cassera pas - Tidrew HOT 1928722313


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