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Les Chroniques de Londres
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Sous les étoiles - Jane&Titi

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Message() / Sam 20 Fév - 13:43
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Sous les étoiles
@Jane Gilderstone


Une soirée qui doit être banale pour d'autres mais qui se révèle absolument délicieuse pour toi. Tu te trouves dans l'une des salons de Yellow Crick, écoutant, observant les invités et riant à quelques blagues que l'on se lance. Et puis dès que le trait d'humour est passé c'est un sujet plus épineux qui est lancé sur la table. La monarchie, la démocratie, les riches et les pauvres. En bref, tous ces sujets que l'on ne peut aborder en société mais qui sont si aimé ici. Il semblerait que tu te trouves au milieu de quelques rebelles ce soir, si tu juges leurs paroles envers la couronne. Mais tu ne t'en offusques pas, tu sais que les choses se déroulent ainsi ici et tu ne vois pas pourquoi tu prendrais mal des paroles contre la reine que tu défends de tout cœur. Le maître mot quand on arrive aux bacchanales c'est de faire preuve d'ouverture d'esprit et de sens critique, tu as la chance de ne manquer ni de l'un, ni de l'autre. Quelques fois ton regard accroche celui de Andrew qui est installé à tes côtés, vos genoux et vos cuisses se frôlent pour ton plus grand bonheur, tu sais que d'ici une heure vous devriez vous éclipser pour vous accorder un moment tous les deux. Voilà plusieurs fois que tu viens aux bacchanales et cela se déroule sensiblement de la même façon à chaque fois. C'est l'occasion de vous retrouver, de vous aimer quelques heures à l'abri des regards, des ragots, de la bonne société qui aurait tôt fait de vous envoyer au pilori pour votre relation interdite.

Mais pour le moment ton verre est vide, tu as encore une bonne heure avant de t'éclipser avec ton amant et tu as besoin d'un peu d'air frais. Alors tu te lèves avant de poser ton verre sur une table basse avec l'idée de le récupérer tout à l'heure. Tu te diriges vers le couloir de la demeure et après avoir ouvert deux ou trois portes, tu trouves enfin le petit jardin où tu vas pouvoir fumer ta cigarette. L'endroit est très calme, la nuit noire est apaisante et la lune qui se dessine devant toi, bien ronde et blanche semble éclairer le quartier d'un faisceau tout à faire agréable. Tu pousses un soupir avant de lever les yeux vers le ciel et d'observer les étoiles. Tu sors une cigarette que tu allumes sans un bruit et tu commences à fumer avant de sentir une présence derrière toi. Tu te dis que c'est Andrew, que ton amant t'a sans doute suivie pour échanger quelques baisers à la belle étoile et en cela, tu ne prends pas la peine de te retourner. « Savez-vous que certaine des étoiles que nous voyons sont déjà mortes ? Cependant elles sont si loin de nous que leur rayonnement se poursuit bien après leur destruction. N'est-ce pas magnifique ? » Dis-tu avant de finalement te tourner pour tomber nez à nez avec la femme d'Andrew et pas ton amant. Aussitôt tu cesses de sourire et tu t'arranges un peu. « Lady Gilderstone, mes excuses je ne savais pas que c'était vous. »

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Message() / Sam 20 Fév - 18:26
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Sous les étoiles
@Tiberius B. De Wellington & @Jane Gilderstone


Voilà quelque temps qu’Andrew et Jane étaient revenus à Londres, ils n'avaient pas tarder à relancer les Bacchanales chers au coeur de son époux. Et si la Comtesse avait participé aux premières de la Saison, cela faisait plusieurs soirées que l’on ne l’y voyait plus. Alors pourquoi revenir? Serait-ce dû au fait qu’un certain Duc serait de retour en ville alors qu’un autre l’avait fait fuir temporairement ces soirées?

En effet, la raison pour laquelle elle avait préféré se réfugier auprès de la demeure des Gilderstone les soirs où leurs invités étaient présents dans leur logement de Yellow Crick avait tout à voir avec un Duc. Le Duc de Somerset plus précisément, si lui ignorait tout sur Jane si ce n’est qu’elle est la femme d’Andrew, elle le connaissait beaucoup mieux. Andrew ne lui avait rien caché de leur relation alors qu’ils étaient encore tous les deux à Oxford, ni même les sentiments que son mari éprouvait pour cet homme. Longtemps elle l’avait même jalousé, non pas la personne en lui même mais ce sentiment, cette étincelle dans le regard qu’il arrivait à faire naître chez son époux à chaque fois qu’il parlait de lui. Mais cette jalousie s'était fortement estompée depuis qu’elle avait Damian dans sa vie. Alors sachant qu’il était de retour en ville et le bonheur que cela procurait à Andrew, elle préférait leur laisser le champ libre lors des Bacchanales sans avoir à leur imposer sa présence.

Mais ce soir, sa Grâce de Wellington n’était pas le seul Duc de retour en ville, son Duc à elle devait être présent aussi et elle ne laisserait pas passer l’occasion de partager de précieux moments avec lui. C’est pourquoi elle avait décidé de venir ce soir et de passer outre le fait de certainement voir son époux dans les bras d’un autre. Elle n’avait pas vu Damian depuis quelques temps qui lui paraissait des mois, son amant, son amour, celui qui faisait battre son coeur. Elle s'était faite toute belle pour l’occasion, avait enfilé une nouvelle toilette et portait le parfum que son amant lui avait offert. La seule fantaisie qu’elle s’était autorisée se trouvait dans sa coiffure, elle savait que Damian appréciait sa chevelure au naturel, elle arborait donc des boucles rousses, lâches et souples qui encadraient son visage.

Elle avait parcouru plusieurs pièces à la recherche de son amant et avait fini par se retrouver dans le petit jardin. Dans l’obscurité de la nuit, elle aperçut une silhouette d’homme, elle s'approcha alors de lui pensant avoir reconnu son homme. «Savez-vous que certaines des étoiles que nous voyons sont déjà mortes ? Cependant elles sont si loin de nous que leur rayonnement se poursuit bien après leur destruction. N'est-ce pas magnifique ?» Elle se stoppa net, cette voix n’était pas celle de Damian mais elle l’avait reconnu, c’était celle de Tiberius, celui qu’elle appréhendait le plus de croiser. Pendant une fraction de seconde elle pensa tourner les talons et repartir d’où elle était venue mais trop tard voilà que le Duc s'était retourné et l’avait vue. «Lady Gilderstone, mes excuses je ne savais pas que c'était vous.» Maintenant qu’ils se retrouvaient seuls, face à face, Jane pensa que le moment était opportun pour qu’ils aient cette discussion qu’elle n’avait déjà que trop repoussée. La Comtesse vit le sourire du Duc s’effacer alors que le sien naissait sur ses lèvres.

- Votre Grâce, c’est plutôt moi qui devrait m’excuser, je présume que vous attendez votre amant, pardon, mon mari?

Dit-elle alors sur un air amusé plus qu’autre chose, voulant lui laisser une part d’intimité pour faire face à ses paroles qui étaient très personnelles, elle leva les yeux vers les étoiles et repensa aux premières paroles de Tiberius. Elle laissa un silence s’installer quelques instants avant de reprendre la parole.

- Cela est aussi magnifique que triste, ne trouvez-vous pas ? Tout comme le fait d’aimer une personne si fort mais sans pouvoir être avec elle pour autant, ni même parler d'elle à quelqu'un...
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Message() / Lun 22 Fév - 0:42
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Sous les étoiles
@Jane Gilderstone


Si il y a bien une personne que tu fuis comme la peste, c'est l'épouse d'Andrew. Tu t'es assuré depuis ton retour à Londres de ne pas la croiser, faisant tout ce que tu pouvais pour ne pas rester devant elle plus de quelques secondes, plus d'une salutation dans les règles de l'art. On pourrait te voir comme un être grossier de prime abord, après tout pourquoi ne pas parler à la femme du Comte de Suffolk quand tu la croises ? Oui tu te doutes bien que d'un œil extérieur c'est absolument étrange comme situation, étonnante même de te voir agir de la sorte. Mais tu ne peux tout simplement pas, tu sais à quoi elle ressemble quand on te l'a décrite comme rousse, très belle avec un visage d'ange et tu l'as, de toute façon, croisée lors du bal donné en l'honneur de la reine. Mais c'était tout, le maximum de ce que tu pouvais supporter. De ce que ton esprit jaloux, passionné et fou amoureux d'Andrew peut supporter du moins. Enfin lors des dernières bacchanales elle n'était pas là, on t'a pourtant dit que Jane honorait souvent les soirées de son mari et tu as été surpris de ne pas la trouver. Surpris et rassuré, qu'aurais-tu dit à cette femme en t'éclipsant avec son mari une fois, deux fois, trois fois ? Qu'elle excuse ? Non vraiment, tu étais plus que satisfait de cela tout en ayant conscience que cela n'allait pas durer. Après tout c'est sa maison, son mari et tu ne peux pas t'attendre à ne jamais croiser la maîtresse de cet endroit absolument magnifique.

Tu es très surpris et tu lui offres un bref sourire d'excuse, désolé d'avoir été appréhendé pendant ton bref instant de poésie en observant les étoiles. Cela te fait toujours cela quand tu te perds sous le ciel sombre d'une nuit sans nuages. Tu regardes les étoiles et tes pensées dérivent tant que tu ne parviens pas à les maintenir bien longtemps. Tu parles simplement sans aucun filtre, il est une bonne chose de savoir que la plupart du temps tu es tout seul pendant ces instants là. « Votre Grâce, c’est plutôt moi qui devrait m’excuser, je présume que vous attendez votre amant, pardon, mon mari? » La question te prend au dépourvu et tu sent toute chaleur quitter ton visage alors que tu le tournes vers les étoiles, une nouvelle fois. Heureusement il fait assez sombre pour que ton visage soit masqué par la pénombre, tout autant que ton regard troublé et ta bouche à peine tordue dans une grimace. Que pourrais-tu dire à cela ? « En effet mais je ne parviens pas à savoir si j'entends de l'amusement ou des reproches dans votre voix. » Et ton esprit se met aussi à bouillir alors que tu penses que ce sont des reproches, évidemment. Comment pourrait-il en être autrement ? Tu lui voles son mari aussi souvent que vous le pouvez, il n'y a aucune raison pour qu'elle soit amicale avec toi alors que son mariage se trouve si perturbé par ta présence. Le silence se fait, tu observes toujours les étoiles et la Comtesse en fait de même. Pendant une seconde tu te sent étrangement serein, la méfiance a quittée ton esprit pour simplement l'apaisement que te procure cette observation improvisée.

« Cela est aussi magnifique que triste, ne trouvez-vous pas ? Tout comme le fait d’aimer une personne si fort mais sans pouvoir être avec elle pour autant, ni même parler d'elle à quelqu'un... » Ton regard quitte le ciel sombre pour se poser sur le visage de la Comtesse que tu sondes pendant quelques secondes. « Que dois-je comprendre à cela, MyLady Gilderstone ? » Dis-tu avant de te rendre compte que tu tenais ta cigarette qui est à présent totalement consumée. Tu soupires avant de la jeter dans le cendrier et d'en sortir une autre. Pendant une seconde tu hésites puis tu en proposes une silencieusement à la jeune femme qui se tient à tes côtés. « Il n'y a rien de pire je crois, qu'un amour profond, sincère mais caché aux yeux de la société. Ne pouvoir en parler à personne, être condamné à vivre cela dans l'ombre comme si il était une chose honteuse. Oui, je crois que c'est quelque chose de douloureux, de difficile mais de nécessaire quand on aime profondément quelqu'un que l'on ne devrait pas aimer. » Dis-tu en te décidant à entrer dans son jeux, finalement. Puis tu prends ta cigarette que tu délestes d'une longue et profonde bouffée.

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Message() / Lun 22 Fév - 16:57
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Sous les étoiles
@Tiberius B. De Wellington & @Jane Gilderstone



L’atmosphère était pour le moins pesante, Jane s’y attendait mais comment un début de discussion comme la leur pouvait être différent? La réponse du Duc ne tarda pas à tomber. « En effet, mais je ne parviens pas à savoir si j'entends de l'amusement ou des reproches dans votre voix. » Dans l’obscurité de la nuit un sourcil de la jeune femme se arqua, des reproches? Jane n’en n’avait aucun à lui faire et de quel droit pourrait-elle lui en faire d’ailleurs? En épousant Andrew, elle savait très bien dans quoi elle s’embarquer. Elle savait que jamais son mari ne l’aimerait d’un amour passionnel comme on pouvait le lire dans les livres. Jane détourna finalement son regard des étoiles pour observer Tiberius.

- N’allez surtout pas penser que j’ai des reproches à vous faire votre Grâce. Je ne m’y autoriserais pas et n’en ai nullement le droit.

Sa voix se voulait franche et sincère, elle n’était pas son ennemie ou encore sa rivale. Mais cela ne semblait pas être l’opinion de son interlocuteur. « Que dois-je comprendre à cela, MyLady Gilderstone ? » Il y avait tellement à comprendre qu’elle ne savait pas pour où commencer, mais surtout elle ne savait pas ce que le Duc savait ou non sur la relation qu’elle a avec Andrew ou encore sur elle-même.

- Si je peux me permettre, que savez-vous à mon sujet ? Andrew vous a-t-il parlé de moi ou de notre mariage peut-être?

Elle répondit à sa question par une autre, habile stratagème pour ne pas avoir à donner de réponse précise qu'elle-même ne saurait répondre. Elle ne le quitta pas du regard et tout en le questionnant elle observa le visage du Duc. Il était sur la défensive, cela était aisé à voir et facilement compréhensible dans le cas où il ne savait rien. Se retouver en face de la femme de son amant qui est au courant de l’infidelité de son époux voilà une situation des plus gênante qu’aucun amant ne voudrait vivre. Et pourtant dans leur cas cela était bien différent, la Comtesse était d'un calme olympien. Elle n’allait pas lui sauter à la gorge en hurlant qu’il lui avait volé son mari ou encore en pleurant à chaude larme le suppliant de le lui rendre. Elle accepta l’offre silencieuse de Tiberius, piocha une cigarette et la porta à sa bouche attendant que le Duc l’a lui allume. Elle regardait la fumée qui montait devant elle après avoir pris une bouffée lorsqu'il reprit la parole. « Il n'y a rien de pire je crois, qu'un amour profond, sincère mais caché aux yeux de la société. Ne pouvoir en parler à personne, être condamné à vivre cela dans l'ombre comme si il était une chose honteuse. Oui, je crois que c'est quelque chose de douloureux, de difficile mais de nécessaire quand on aime profondément quelqu'un que l'on ne devrait pas aimer. » Jane laissa échapper un soupir, les mots de Tiberius raisonnaient parfaitement avec ce qu’elle vivait tous les jours et elle ne pouvait être que d’accord avec lui. Une lueur de tristesse passa dans son regard en pensant à Damian et le fait que jamais ils ne pourraient vivre leur amour au grand jour ou simplement se prendre la main en public.

- Je peux le comprendre mieux que personne. Nous ne sommes pas si différents l’un de l’autre Tiberius. Et je pense que nous aurions beaucoup de choses à apprendre l’un de l’autre

Finit-elle par dire, osant se passer de titre en s’adressant au Duc. Après tout dans ce lieux qui prône la liberté ils n’étaient qu’une femme et qu’un homme partageant les mêmes sentiments et le même poids sur leurs épaules.
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Message() / Jeu 25 Fév - 22:06
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@Jane Gilderstone


Tu es sur la défense et ce n'est pas difficile à comprendre, car tu te retrouves devant l'épouse de ton amant. Et tu ne saurais dire si elle est au courant pour Andrew et toi, si elle prend mal la chose ou si elle compte simplement te demander de cesser cette relation. Tu ne le pourrais pas cependant Jane Gilderstone a beaucoup plus de pouvoir que toi à cet instant et même en dehors. Elle est une épouse, une comtesse et tu ne pourrais t'opposer à ses décisions si elle venait à voir d'un mauvais œil la relation que tu entretiens avec son mari. Mari dont tu es fou c'est certain et dont l'absence dans ta vie te causerait des tourments inimaginables. « N’allez surtout pas penser que j’ai des reproches à vous faire votre Grâce. Je ne m’y autoriserais pas et n’en ai nullement le droit. » « Vous êtes son épouse, vous avez tous les droits. » Contrairement à toi qui n'en a aucun. Tu prends une bouffée de cigarette pour cacher ton trouble mais aussi le léger tremblement de ta main. C'est qu'une telle rencontre t'angoisse bien plus que tu ne l'imaginais.

« Si je peux me permettre, que savez-vous à mon sujet ? Andrew vous a-t-il parlé de moi ou de notre mariage peut-être? » Tu te tournes vers elle et tu l'observes un instant avant de hocher la tête de gauche à droite. « Nous nous sommes retrouvés il y a peu et nous n'avons pas encore pris le temps de parler de cela. Et puis pour être totalement honnête, je ne suis pas très friand de ce genre de récit. Voir l'homme que je chéris auprès d'une autre personne m'est déjà assez pénible... » Dis-tu avec un presque sourire d'excuse, décidant de jouer la carte de la franchise avec elle. Tu ne vois pas pourquoi tu mentirais, cet endroit est justement fait pour que tout le monde laisse tomber les masques alors autant en profiter. « Donc pour vous répondre je ne sais presque rien, si ce n'est que vous vous nommez Jane, que vous êtes sa meilleure amie, qu'il vous adore et que vous êtes une très belle femme. » Dis-tu avec franchise car tu ne peux pas nier ce que tu vois de tes propres yeux. Et ce que tu sais t'était connu déjà à l'époque d'Oxford, c'est qu'ils semblaient proches quand vous n'étiez encore que des étudiants avec Andrew. Il t'a parlé plusieurs fois de cette meilleure amie à l'époque, sans te douter une seconde qu'elle deviendrait un jour sa femme, son épouse et qu'elle aurait la place que tu voudrais sans qu'elle ne soit jamais possible. Pas alors que l'honneur vous tient tant à cœur. On dit que d'autres n'en ont que faire, qu'ils prennent la fuite pour aller vivre leur passion mais vous ne pourrez jamais faire cela, tu en es conscient et Andrew aussi.

« Je peux le comprendre mieux que personne. Nous ne sommes pas si différents l’un de l’autre Tiberius. Et je pense que nous aurions beaucoup de choses à apprendre l’un de l’autre » Elle t'appelle par ton prénom et étrangement, cela te semble très agréable. Comme une sorte d'intimité qui se crée entre vous, comme si vous vous enfermiez dans une bulle confortable et rassurante qui va vous permettre d'aborder tous les sujets possibles. Et justement c'est ce que vous faites, tu le devines bien alors qu'elle commence à se confier un peu. Tu es attentif à ce qu'elle peut te dire, écoutant et regardant de temps en temps pour voir sur son visage la moindre trace de mensonge, de manipulation. Tu ne vois rien, seulement la franchise que l'on met en avant dans ces soirées bacchanales. Ce que vous ne faites jamais en dehors, ce serait trop dangereux, trop inconvenant. « Que voulez-vous dire ? Dois-je comprendre que vous êtes aussi dans une relation dites impossible ? » Dis-tu en l’observant qui fume une seconde avant de détourner les yeux pour prendre une bouffée toi aussi. « Alors apprenez moi des choses sur vous Lady Gilderstone, je suis friand de vous découvrir enfin. » Autant essayer de faire un premier pas envers cette femme qui vient en paix, doucement et sans avoir, semble-t-il l'envie de te causer le moindre trouble.

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Message() / Jeu 4 Mar - 0:51
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@Tiberius B. De Wellington & @Jane Gilderstone


« Vous êtes son épouse, vous avez tous les droits. » Ses paroles la firent sourire, avait-elle vraiment tous les droits ? Non clairement pas et cela depuis toujours, cet accord tacite entre elle et Andrew était clair, elle n'avait aucun droit sur lui et lui n'en avait aucun sur elle. Ils étaient chacun libre de faire ce qu'ils voulaient du moins tant que cela restait caché et qu’aux yeux de la société ils formaient un couple parfait. Tu l'écoutes ensuite après qu’il ait hoché la tête. « Nous nous sommes retrouvés il y a peu et nous n'avons pas encore pris le temps de parler de cela. Et puis pour être totalement honnête, je ne suis pas très friand de ce genre de récit. Voir l'homme que je chéris auprès d'une autre personne m'est déjà assez pénible... » Elle fut d’abord étonnée qu’il lui parle aussi franchement, elle observa alors son visage, la vérité qui en sortait était poignante, il aimait Andrew et cela se voyait. Cette magnifique nuit étoilée serait-elle propice à la confidence? Il semblerait bien que oui même si Jane ne pensait pas que la discussion tant redoutée avec l’amant de son mari pourrait prendre cette tournure. « Donc pour vous répondre je ne sais presque rien, si ce n'est que vous vous nommez Jane, que vous êtes sa meilleure amie, qu'il vous adore et que vous êtes une très belle femme.» Elle tourna la tête vers Tiberius, il faut dire que le dernier compliment la prit au dépourvu. Mais elle aurait pensé qu’Andrew en dise un peu plus sur elle à son amant surtout qu’elle, elle savait à peu près tout ce qu’il y avait à savoir sur le Duc. Elle finit par lui sourire et lui dire d’un ton amusé.

- En effet, cela ne constitue pas beaucoup d’informations. Je pensais mon mari un peu plus bavard que ça je dois l’avouer.

Cette petite bulle d’intimité qui à l’air de les envelopper, Jane pouvait la sentir aussi, elle se sentait en confiance avec le Duc sans vraiment comprendre pourquoi. Peut-être était-ce dû au fait qu’elle connaissait les sentiments qu’Andrew éprouvait pour cet homme et combien il le tenait en estime. « Que voulez-vous dire ? Dois-je comprendre que vous êtes aussi dans une relation dites impossible ? » Elle baissa la tête, ce n’était certainement pas un reproche mais elle ne pouvait le nier. Une relation impossible était l’expression adéquate, si la relation qu’elle avait avec Damian n’était pas forcément comme celle de Tiberius et Andrew elle en restait néanmoins impossible.

- Vous avez bien compris oui et je sais à quel point cela peut être difficile. Et si cela peut vous rassurer Andrew est au courant.

Ajouta-t-elle rapidement afin d’éviter de voir un regard furieux de Tiberius. Il était même plus que juste au courant, vu que Damian est le cousin d’Andrew et un de ses amis proches. Jane était d’ailleurs très heureuse de voir que son meilleur ami s'entendait si bien avec l’homme qu’elle aimait. « Alors apprenez moi des choses sur vous Lady Gilderstone, je suis friand de vous découvrir enfin. » Les paroles du Duc la firent sortir de ses rêveries, elle finit sa cigarette dans une dernière bouffée de fumée avant de le regarder.

- Je pense qu’il va nous falloir de quoi boire ! Donnez- moi deux minutes je vous prie

Proclama-t-elle en tournant les talons sans attendre sa réponse pour aller chercher de quoi se désaltérer à l'intérieur, elle revint rapidement avec une bouteille de whisky et deux verres. S'asseyant sur le banc qui se trouvait dans le petit jardin, Jane s’employait à remplir les deux verres et en tendit un au Duc, l’invitant à s'asseoir avec elle. La Comtesse leva son verre pour trinquer avant d’en boire une gorgée, l’alcool qu’elle sentait descendre le long de sa gorge lui donna le courage dont elle avait besoin.

- Andrew et moi sommes amis depuis notre enfance, il est mon meilleur ami, mon confident et il en est de même pour lui. Je sais depuis bien longtemps, même avant qu’il ne vous rencontre, que nous sommes tous les deux attirés par les hommes. Alors quand j’ai eu besoin de son aide, il a proposé de m’épouser, ainsi cela m'épargnait le couvent et cela lui faisait une parfaite couverture. Notre couple est aux yeux de la bonne société parfait, personne ne peut nous soupçonner, la tendresse qui nous lie est véritable et nous nous aimons même si cela n’est que platonique. En privé chacun est libre d’aimer qui il veut, nous sommes tous les deux gagnants dans cet arrangement.

Finit-elle par dire venant boire une nouvelle gorgée du liquide ambré en attendant de voir la réaction de Tiberius suite à cette révélation.
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Message() / Ven 5 Mar - 3:46
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@Jane Gilderstone


« En effet, cela ne constitue pas beaucoup d’informations. Je pensais mon mari un peu plus bavard que ça je dois l’avouer. » Un sourire traverse tes lèvres alors que tu lui jettes un regard. « Nous nous sommes retrouvé depuis peu de temps. » Dis-tu pour justifier cela, que dire d'autre ? Lorsque vous êtes ensemble vous ne parlez pas de cela, Andrew a bien compris que tu ne voulais pas entendre parler de son mariage comme cela, que tu ne voulais pas qu'il te raconte comme sa femme est merveilleuse, ouverte d'esprit, belle, drôle et tout ce qui pourrait te faire naître plus de jalousie encore. Tu en as assez, à revendre même alors que dire de plus à cela ? Tu préfères porter des œillères, ce n'est peut-être pas honnête tu le reconnais mais pour le moment cela fonctionne. Et puis tu n'es même pas rentré depuis un mois, il y a tant de chose à aborder et si peu de temps ensemble, au final. Et lorsque vous en avez, vous vous occupez souvent à autre chose. Ce que tu tais également devant elle, elle sait déjà assez de chose, il n'est pas utile que tu te montres pénible en plus de cela.

« Vous avez bien compris oui et je sais à quel point cela peut être difficile. Et si cela peut vous rassurer Andrew est au courant. » Cela te coupe le souffle alors que tu te tournes entièrement vers elle. La cigarette toujours allumée dans la main, tu cherches une quelconque trace de mensonge sur son visage mais tu ne trouves rien, seulement la franchise propre à ces soirées bacchanales. « Mais quel type d'union vous formez, tous les deux ? » Dis-tu dans une pointe d'humour qui te fait sourire malgré tout. « Andrew m'avait dit que vous saviez pour nous. Je ne sais à quel point vous êtes au courant de ce qui nous rassemble, lui et moi. Cependant je ne pensais pas qu'il en était de même pour vous... Je suis heureux et à la fois désolé pour vous. Ces sentiments sont les plus beaux et les plus douloureux qui existent. » Peut-être que tu n'es pas la personne la plus positive qui existe concernant ce qui te lie à Andrew mais tu es honnête, c'est déjà cela. Tu n'échangerais cette relation pour rien au monde mais savoir que vous devrez éternellement vivre dans l'ombre te cause parfois bien plus de douleur que tu ne le voudrais.

« Aurais-je l'audace de vous demander qui est-ce ? » Que tu demandes avec un sourire, sans savoir si elle va te répondre malgré tout. C'est son jardin secret, tu ne te vexeras pas qu'elle garde cela pour elle. Finalement elle disparaît en clamant qu'il vous faut à boire et tu hoches la tête tout en finissant ta cigarette. Tu l'écrases dans un petit cendrier mis à disposition au moment où elle revient déjà et où elle s'installe sur un banc. Tu t'approches et tu fais de même quand elle te fait signe. Tu te retrouves avec un verre dans les mains et tu ne met pas longtemps avant d'en avaler une longue gorgée. « Andrew et moi sommes amis depuis notre enfance, il est mon meilleur ami, mon confident et il en est de même pour lui. Je sais depuis bien longtemps, même avant qu’il ne vous rencontre, que nous sommes tous les deux attirés par les hommes. Alors quand j’ai eu besoin de son aide, il a proposé de m’épouser, ainsi cela m'épargnait le couvent et cela lui faisait une parfaite couverture. Notre couple est aux yeux de la bonne société parfait, personne ne peut nous soupçonner, la tendresse qui nous lie est véritable et nous nous aimons même si cela n’est que platonique. En privé chacun est libre d’aimer qui il veut, nous sommes tous les deux gagnants dans cet arrangement. » Tu fronces les sourcils, les questions se bousculent dans ton esprit. C'est à la fois rassurant et troublant tout ce qu'elle te dit, il y a des choses que tu ne comprends pas forcément. « Cela vous convient ? Ce n'est pas vraiment une histoire d'amour comme rêvent toutes les jeunes filles. Ou presque toutes. » En disant cela tu penses à Lady Cunningham et son désintérêt pour ces histoires. Tu chasses cette image d'une autre gorgée et tu reviens à Lady Gilderstone et à son récit.

« Pourquoi il ne m'a jamais rien dit ? Je n'ai pas reçu une lettre à 4 années, même pour m'expliquer cela. J'aurais compris, notre réputation est ce qui nous tient le plus à cœur. Mais c'était idiot de me laisser penser que peut-être, il s'était épris d'une autre personne. » Tu soupires avant de te redresser et de poser ton dos contre le dossier du banc. Tu lèves les yeux pour observer les étoiles, encore. « Enfin j'imagine que cette question c'est à lui que je la devrais. » Tu comprends que tu vas devoir converser longuement avec Andrew, pour comprendre là aussi quelques interrogations qui n'ont pas leur place entre vous. Ni dans ton esprit d'ailleurs, celui-ci est déjà assez plein. « Je crois que nous nous ressemblons bien plus que je ne l'imaginais, Lady Gilderstone. »  
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Message() / Jeu 11 Mar - 1:59
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@Tiberius B. De Wellington & @Jane Gilderstone


Jane ne peut ignorer le sourire qui traverse le visage du Duc lorsqu’il dit qu’ils ne se sont retrouvés que depuis peu et que son époux ne lui avait pas vraiment parlé d’elle. En effet, elle pouvait aisément imaginer qu’ils avaient autre chose à faire que de parler après une absence de plusieurs années. Elle ne pouvait concevoir de ne plus voir Damian pendant aussi longtemps, cela serait un vrai déchirement. C’était peut être pour cette raison que Jane laissait plus souvent que d’habitude Andrew seul, le laissant vaquer à ses occupations, pour qu’il puisse profiter de voir Tiberius quand il le voulait ou pouvait. Le sourire qu’avait précédemment le Duc se transforma en stupeur alors qu’elle lui dit qu’Andrew était au courant de sa relation extra conjugale. « Mais quel type d'union vous formez, tous les deux ? » La question l’a fit sourire, comprenant sa réaction, il est vrai que cela n’était pas vraiment courant comme union. Jane haussa légèrement les épaules ne sachant pas vraiment comment elle pourrait qualifier leur union. « Andrew m'avait dit que vous saviez pour nous. Je ne sais à quel point vous êtes au courant de ce qui nous rassemble, lui et moi. Cependant je ne pensais pas qu'il en était de même pour vous... Je suis heureux et à la fois désolé pour vous. Ces sentiments sont les plus beaux et les plus douloureux qui existent. » Elle hocha alors la tête positivement tirant une dernière bouffée de sa cigarette avant qu’elle ne l’écrase dans un cendrier. Ils devaient certainement être les deux personnes qui se comprenaient le mieux à cet instant.

- Je suis au courant depuis votre rencontre à Oxford, Andrew ne m’a jamais caché votre relation ou les sentiments qu’il éprouve pour vous. Je ne le comprenais pas forcément au début mais je le respectais puis j’ai rencontré celui pour qui j’éprouve les mêmes sentiments, alors j’ai compris.

« Aurais-je l'audace de vous demander qui est-ce ?» Elle ne s’étonna pas quand il lui demanda de qui il s’agissait, elle ne comptait pas le lui cacher de toute manière. Mais décréta à ce moment qu’il leur fallait de quoi boire avant de rentrer dans le vif du sujet, elle se leva alors pour chercher de quoi boire revenant rapidement. Et puis à quoi cela servait de la cacher ? Il allait le croiser aux Bacchanales maintenant que Damian était de retour à Londres. Et puis une fois que toutes les voiles seraient levées cela permettrait peut être de se faire des journées/soirées tous ensemble ou même servir d’alibi les uns pour les autres pourquoi pas. De plus Damian et Tiberius sont Ducs tous les deux, ils doivent certainement se connaître.

- Vous le connaissez peut-être, il s’agit de Damian Ashford, Duc de Kent

Finit-elle par dire avant de boire une gorgée et de lui expliquer pour elle et Andrew, au fur et à mesure qu’elle parlait elle voyait bien ses sourcils se froncer. Elle ne savait pas s' il était contrarié et n'appréciait pas ce genre de relation ou alors s' il était simplement surpris. « Cela vous convient ? Ce n'est pas vraiment une histoire d'amour comme rêvent toutes les jeunes filles. Ou presque toutes. » Sa première question la désarçonna quelque peu, elle ne s’attendait pas à ça. Elle prit le temps de réfléchir un instant, si cela lui convenait ? Avait-elle réellement le choix ? A ce moment là en tout cas pas non. Est-ce qu’elle l’aurait fait sachant la relation qu’elle avait avec Damian aujourd’hui ? Toutes les jeunes filles de son rang ont toujours été élevées de façon à se dire que le mariage n’était rien d’autre qu’un devoir et que l’amour ne rentrait nullement en compte. A l’époque Damian était épris de la cousine d’Andrew, ils s’étaient perdues de vue depuis bien longtemps et si elle avait été lui parler à ce moment-là ça aurait été seulement pour embêter son cousin qui était son meilleur ami. Alors oui, elle l’aurait peut être fait quand même ou peut être bien que non. Mais avec des “si” et des “peut-être” on pourrait refaire le monde et à ce moment là c’était la bonne solution, la seule d’ailleurs, celle qui lui convenait, elle devra continuer à l’être même si cela est difficile.

- Une histoire d’amour ? Ce n’est pas vraiment la définition du mariage qui est enseigné aux jeunes filles de bonne famille vous savez. Je n’ai eu guère de choix à ce moment-là et il y a pire que d’être mariée à son meilleur ami ne pensez-vous pas ? J’aime sincèrement Andrew et jamais je ne lui ferai l’affront de demander le divorce, j’ai bien trop de respect pour lui. Et si cela me contraint à vivre ma véritable relation cachée c’est mon fardeau. Chacun en à un après tout.

Un léger soupir ponctua sa dernière phrase, on pouvait entendre une légère tristesse dans sa voix mais elle n’avait pas de regret pour autant. « Pourquoi il ne m'a jamais rien dit ? Je n'ai pas reçu une lettre à 4 années, même pour m'expliquer cela. J'aurais compris, notre réputation est ce qui nous tient le plus à cœur. Mais c'était idiot de me laisser penser que peut-être, il s'était épris d'une autre personne. » Jane comprit alors la peine que cela à pu faire à Tiberius, cette longue absence, l’annonce du mariage de l’être qu’il aimait le plus au monde, ce silence, … « Enfin j'imagine que cette question c'est à lui que je la devrais. » Cela n’a pas dû être facile à vivre, un élan de compassion monta en elle, elle hésita un instant puis finit par poser sa main sur celle du Duc, la tapotant doucement comme on le ferait sur la tête d’un bambin qu’on aimerait rassuré.

- Je ne peux en effet répondre à sa place mais cela est un sujet qu’il est difficile d’aborder dans une lettre je pense

Elle ne dit pas ça simplement pour défendre son époux mais elle le pensait fermement, ce n’est pas quelque chose qui peut être juste couché sur du papier, comment pourrait-il l’être? Il y a tant de choses à expliquer, à raconter, il faudrait des pages et des pages et il y avait toujours le risque que la lettre ne s’égare et soit lue, cela était bien trop risqué. « Je crois que nous nous ressemblons bien plus que je ne l'imaginais, Lady Gilderstone. »   Jane regarda alors Tiberius et ria légèrement, cette discussion lui avait fait du bien. Elle se demanda même pourquoi elle l’avait tant redoutée, souriante elle lui dit alors:

- Jane, appelez-moi Jane je vous prie, vous êtes un des seuls à connaître mes secrets les plus inavouables alors je pense que vous pouvez m'appeler par mon prénom.
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Anonymous
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Message() / Jeu 18 Mar - 2:16
Invité
Sous les étoiles
@Jane Gilderstone


C'est un couple des plus étranges que tu découvres, alors que Lady Gilderstone est totalement au courant pour vous deux et semble s'en accommoder sans trop de problème. Cela te rassure et t'étonne à la fois, pourquoi est-elle si ouverte d'esprit ? Tu te doutes bien que de nombreuses femmes auraient hurlé de désespoir en apprenant un tel penchant venant de leur mari, pire encore elles auraient réclamé que les amants ne se voient plus jamais, qu'ils cessent toute relation qui est considérée contre-nature et que cela devienne un honteux secret à ne jamais plus aborder. Mais Lady Gilderstone semble le prendre très bien. Trop bien ? Tu ne saurais dire, tu l'observes pour chercher sur son visage une trace de doute, un instant qui trahirait sa pensée profonde par un regard, un rictus ou n'importe quel autre geste que son esprit, son visage ne pourrait contenir et qui te permettrait de comprendre qu'elle ment. Mais non, tu ne lis rien en elle et tu es encore plus surpris. Tu t'attendais suite à ton retour qu'elle réclame que vous ne vous soyez bien ensemble Andrew et toi, surtout si elle était au courant pour vous deux mais elle ne demande rien. Et c'est d'ailleurs toi qui demande qu'elle union ils forment avec son mari, car celle-ci est des plus étranges. « Je suis au courant depuis votre rencontre à Oxford, Andrew ne m’a jamais caché votre relation ou les sentiments qu’il éprouve pour vous. Je ne le comprenais pas forcément au début mais je le respectais puis j’ai rencontré celui pour qui j’éprouve les mêmes sentiments, alors j’ai compris. » « C'est bien la première fois que j'entends parler des sentiments qu'il éprouve pour moi. Je sais... Qu'il est attaché à moi et c'est réciproque. Mais nous ne l'avons jamais avoué. » Dis-tu d'un air pensif avant de passer à autre chose en tournant la tête vers elle. « J'admire votre ouverture d'esprit Lady Gilderstone et je vous remercie de ne pas vous opposer à cela. » Dis-tu sincèrement cette fois-ci. « Je comprends pourquoi Andrew me disait que nous pourrions bien nous entendre, tous les deux. » Assurément il vous connaît bien et tu ne doutes pas qu'il te connaît mieux que toi même d'ailleurs, depuis le temps que vos vies se mêlent. « Ne lui dites pas que j'ai dit cela, il va me rabattre les oreilles. » Que tu assures avec un petit rire. Ce serait pour lui l'occasion de fanfaronner.

« Vous le connaissez peut-être, il s’agit de Damian Ashford, Duc de Kent » Tu allais pour boire mais tu manques de légèrement t'étouffer en éloignant ton verre soudainement. La fausse route se traduit par une petite toux brêve avant que tu ne poses sur Jane un regard amusé. « Damian, vraiment ? Un ami de longue date même si vous n'avons jamais pris le temps d'approfondir notre relation. C'est assurément... La preuve que vous avez beaucoup de goût Lady Gilderstone ! » Tu ne peux nier le charme du Duc de Kent et tu es le premier à le reconnaître. C'est un brun au regard profond qui semble lire dans notre âme lorsqu'il nous regarde pendant un moment. Tu l'apprécies assez pour avoir toujours plaisir à le retrouver même après plusieurs mois de silence. De ce fait, tu ne connais bien évidemment. Qui ne connaît pas le Duc de Kent ? « Une histoire d’amour ? Ce n’est pas vraiment la définition du mariage qui est enseigné aux jeunes filles de bonne famille vous savez. Je n’ai eu guère de choix à ce moment-là et il y a pire que d’être mariée à son meilleur ami ne pensez-vous pas ? J’aime sincèrement Andrew et jamais je ne lui ferai l’affront de demander le divorce, j’ai bien trop de respect pour lui. Et si cela me contraint à vivre ma véritable relation cachée c’est mon fardeau. Chacun en à un après tout. » « Certes, nous avons tous notre croix à porter. Mais je suis admiratif face à votre réaction, je dois l'avouer. Vous accepter cela sans vous plaindre, sans réclamer l'amour entier et total de votre mari comme vous auriez le droit de le vouloir. En effet ce n'est pas la définition normale d'un couple mais si cela vous convient à tous les deux alors personne ne peut rien dire. » Et tu termines ta phrase en avalant une gorgée de l'alcool brun qu'elle t'a servie.

C'est fort mais pas assez pour t'y faire renoncer. « Je ne peux en effet répondre à sa place mais cela est un sujet qu’il est difficile d’aborder dans une lettre je pense » Tu hoches la tête, cela tu l'aborderas avec ton amant. Car vous devrez parler de ces troubles entre vous, de ces zones d'ombre où tu n'oses aller de crainte de gâcher les moments que tu as avec lui comme si tout allait s'arrêter en un claquement de doigt. Tu as encore besoin de réaliser que c'est bien lui, qu'il est bien là et après cela tu pourras lui demander pourquoi il a été si silencieux. « Jane, appelez-moi Jane je vous prie, vous êtes un des seuls à connaître mes secrets les plus inavouables alors je pense que vous pouvez m'appeler par mon prénom. » « Uniquement si vous m'appelez Tibérius alors, je crois que nous pouvons nous accorder cette familiarité, Jane. » Cela te fait étrange la première fois que son prénom traverse la barrière de tes lèvres mais tu souris, certain que tu finiras par t'y faire. « Cela fait longtemps que vous partagez une histoire avec le Duc ? » Dis-tu en souhaitant parler d'elle, un peu. « Décidément les Gilderstone ont un faible pour les Ducs... » Andrew, Jane et Elinor si tu juges les regards qu'elle a lancée à un certain Duc à la peau cuivré.
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