Arielle Seymour • I'm not a prize to be won!

Que faites-vous à Londres ?  Londres, capitale du pays, endroit merveilleux qui fait rêver tant de personnes. On dit souvent qu'il faut vivre à Londres pour faire pleinement parti de ce monde, mais allez savoir pourquoi, je préfère la tranquillité de ma campagne de Gloucester. Néanmoins, la saison commence et comme chaque année, ma famille viens à Londres pour la vivre pleinement, profiter des festivités, des bal, régler plusieurs affaires pour le domaine et tant d'autres choses qui semblent primordial pour ma mère. Pour ma part, je ne viens à Londres que pour la joie de retrouver des amies que je ne peux voir que durant la saison, mais cette année est différente. Je suis en âge de faire mon entrée dans la société, ce qui veut dire que je vais devenir une de ces débutantes, midinettes s'il en est qui vont devenir les prix d'une immense tombola au mariage. Au vu de l'argent de mon père et du titre de celui-ci, je ne doute pas un instant devenir une prise de choix... Mais ne comptez pas sur moi pour me laisser faire si facilement.
Votre place dans la société vous convient-elle, ou non ?  Voilà une question intéressante. Demandez à une jeune fille de bonnes familles, qui n'ont jamais manqué de rien si sa place dans la société lui convient. Bien sûr qu'elle me conviens, je suis belle, riche, j'ai absolument tout ce que je désire, pourquoi devrais, je me plaindre quand on sait combien de pauvres personnes vivent dans la pauvreté. Alors oui, je suis assez heureuse de mon statut social, de ma fortune, de ma belle vie. Néanmoins pour ce qui est de mon statut de femme. N'être qu'un objet, qu'une marchandise permettant à ma famille ou a d'autre de faire une alliance, de devoir me marier pour atteindre mon plein potentiel de futur épouse et mère... Non. Je suis une femme forte et intelligente sur d'elle avec des envies, des opinions, des pensées et je ne veux pas me résumer simplement à être la fille de, l'épouse de la mère de... est ce que cela vous convient ?
Quelles sont vos idées et vos rêves pour l'avenir ?  Je ne suis pas une anarchiste ou une rebelle. Bien sûr que je vois l'avenir au bras d'un homme, mais pas en tant que servante, en tant qu'égale. Je veux vivre avec un homme qui m'aimera pour qui je suis, pour ma personnalité, mon caractère, qui ne voudra pas me réduire au rang d'épouses et mères, qui me demandera mon avis sur la gestion de sa maison, de son domaine, qui soutiendra mes projets professionnel si je viens a en avoir, qui acceptera d'avancer dans l'avenir avec moi et non pas rester coincé dans cette idée d'homme supérieur à la femme.

Il était une fois. C'est ainsi que commence toutes les histoires que l'on connaît. 1796 la saison bat son plein, les débutantes sont toutes plus belles les une que les autres, mais la plus belle d'entre toute et une jeune fille a la chevelure aussi blonde que les blé qui attire l'attention d'un certain Monsieur Seymour, Duc de Somerset. Leur passion fut flamboyante, majestueuse. On ne parla que de leur couple durant toute la saison et il fut tout naturel que celle ci se termine par leur mariage. Le Duc avait sa Duchesse et bientôt leur vie se fit plus grande de la naissance de leurs enfants. Il fallait dire que la passion qui dévorait le Duc et sa Duchesse était immense et que le ventre de la duchesse s'est arrondi plus d'une fois. C'est ainsi que naquirent Liam en 1798, puis Arielle en 1799, suivi par Simon, Ferdinand et Elizabeth. Cinq enfants, cinq magnifique jeunes enfants qui emplissaient la demeure du Duc et de la Duchesse, emplissant leur vie de bonheur et de joie. Mais si vous êtes ici, c'est pour l'histoire d'une de ces enfants en particulier. C'est pour l'histoire d'Arielle.

La jeune demoiselle est née en Novembre, alors que la neige couvrait doucement les sol et les jardins de la demeure. Ce furent dans les cris et la souffrance que la jeune fille vint en ce monde, une année, à peine dix neuf mois après son frère ainé. Il fallait dire que le Duc n'avait su tenir ses ardeurs après la naissance de son fils et que la fertilité était ce qu'elle était. Les premières années furent, simple, tranquille. La vie d'un nourrisson qui s'émerveille du monde qui l'entoure, apprenant chaque jour un peu plus. Chose particulière pour la Duchesse, elle tint absolument à donner le sein à ses enfant pour créer ce lien si particulier qui unis une mère et son enfant. Certes cela ne dura que quelques semaines, mais ce fut important pour elle de faire ce que tout autre femme à le droit de faire et son époux l'admira pour cela. Les premiers souvenirs sont ceux de l'enfance. Quant à quatre ans la demoiselle commençait à expérimenter le monde en compagnie de son frère d’à peine un an plus âgé qu'elle. Ensemble ils ont vécu nombre d'aventure. Apprenant la lecture et l'écriture ensemble, ils ont aussi joué dans les jardin, s'amusant à faire un potager, à jouer aux soldats, aux courses, s’embêtant parfois car l'un ne voulait pas partager ou qu'il se moquait d'elle et de ses cheveux décoiffé, de ses robes parfois souillé par la boue ou de sa poupée bien aimée qu'elle malmenée parfois en voulant jouer à la parfaite petite maman. Ce fut une enfance idyllique. Chaque année, la saison revenant ils allaient à Londres pour les affaires de son père, retrouvant ainsi les amies de sa mère, la famille.

Grandissant en age, la jeune demoiselle commença a prendre distance de son frère. Non qu'ils ne s'aimaient plus, mais il était le prochain Duc de Somerset et il devait donc avoir des cours, des leçons qu'une jeune fille ne devait pas avoir. Elle appris la couture et la broderie bien qu'elle soit incroyablement mauvaise en cela, se piquant toujours le doigt. Elle appris la musique, la peinture, l'art de la discussion, de la composition florale. Tout ce qui pourrait d'elle une parfaite petite épouse et pourtant. Bien loin de se désintéresser de tout cela, elle brûlée d'apprendre les même choses que sont frère. Elle appris donc par elle même en lui prenant ses livres la gestion, la comptabilité, le droit. Certes, elle ne comprenait pas tout, mais elle trouvait cela plaisant. Quant sa mère la pris sur le fait, elle l'emmena avec elle à Paris pour lui faire passer le goût de ces choses si peu féminine, l'éduquer à la mode, à la mondanité, aux belles choses. Ce qui ne fit que lui développer un goût de la pâtisserie et une envie d'apprendre toujours plus grande. Alors, elle demanda à son père de pouvoir apprendre pour aider son futur époux à la gestion du domaine. Ce qu'il accepta trouvant même l'idée bonne. Une épouse convenable doit être apte à aider son époux.

Commencèrent ainsi des cours adaptaient au demoiselles, en plus de tout le reste pour la rendre convenable. La duchesse elle, n’espérait qu'une chose. Que l’aînée ne vienne pas a influencer sa jeune sœur. Ainsi passèrent les années de vie, l'enfant devenant adolescente, ayant de plus en plus de grace et de beauté, apprenant à se coiffer et se paré comme une Lady qu'elle était tout en continuant ses jeux avec ses frères et sœurs, apprenant l'équitation qu'elle pratiquait comme un homme dès qu'on ne la regardait pas. Elle voulait être cette femme indépendante, celle qui pouvait vivre sans le joug de l'homme, elle voulait être comme son frère, prouver qu'elle était aussi forte qu'un homme,  Mais la société...on attendait d'elle qu'elle devienne une épouse et une mère, une débutante rougissante pour les saisons à venir, un objet, une marchandise. Tout cela elle l'avait compris quand son père avait parler de lointain mariage, de dot, d'alliance. Sans compter les cours d'histoire qui ne montrait que cela des alliances de pouvoir entre royaume, entre famille. Les femmes ont toujours été offertes à des hommes pouvant amener quelque chose à la famille, rare sont les mariages d'amour véritable.

Et pourtant, le temps vint. Le temps de rallonger ses jupes, de remonter sa cascade de cheveux roux en des beaux chignons et coiffures élaborée, de porter plus de bijoux qu'elle n'en avait jamais porté auparavant. La saison de ses dix huit printemps arrivaient et avec celle ci ses débuts. Sa mère ne cessait de dire qu'elle ferait grande impression, que tous les bon partis se battraient pour la courtiser et tout ce qu'elle voyait c'est que son nom était sur le point d'être inscrit comme lot d'une tombola géante... Pourquoi son frère n'avait pas à endurer ça lui ?

Belle demoiselle qui aspire a de grandes choses ! On lui souhaite le meilleur dans cette nouvelle vie qui commence.
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