Georgiana McLeod - Childhood Is the Kingdom Where Nobody Dies.

Que faites-vous à Londres ? Georgiana accompagne son beau-père, qui a l'intention de la remariée avec quelqu'un de qualité et de bien, afin de racheter le comportement inacceptable de feu son fils.  
Votre place dans la société vous convient-elle, ou non ? Fût une époque où, elle se sentait très à sa place dans la société. Malheureusement, cet engouement s'est estompé et désormais, elle se sent à l'étroit et est apeuré par cette société que jadis, elle admirait.
Quelles sont vos idées et vos rêves pour l'avenir ? Ses espoirs sont assez simples en vérité. Elle aimerait sortir de sa peur latente et enfin pouvoir revivre. Peut-être même aspiré à ce qu'on la laisse finir sa vie en paix, sans avoir la nécessité de se lier à nouveau avec un homme. 

Jusqu’à ses dix-huit ans, la vie de Georgiana semblait être régler comme du papier à musique. Première fille d’un baronnet des Highlands, elle grandit avec deux frères plus jeunes qu’elles, au milieu des paysages époustouflants de l’Ecosse. Une enfance que beaucoup diront dorée, car riche en aventures enfantines. Pourtant, il y avait bien quelques ombres au tableau. Un père relativement absent et sans une once d’intérêt pour sa fille. Sir McLeod ne jurait et ne voyait que par ses fils. Heureusement, celle qu’on surnommait affectueusement Georgie, pouvait compter sur l’amour de sa mère et de ses grands-mères. Aussi, considère-t-elle encore et toujours, que son enfance fût heureuse.

Comme toutes jeunes filles de bonne famille, elle dû apprendre à devenir une future jeune femme du monde. Du maintient à la danse, du chant à la broderie, de l’art de la conversation à celle des langues étrangères, Georgiana s’appliqua à rendre les femmes de sa vie fière d’elle et de la femme qu’elle deviendrait. Belle ingénue, peut-être un peu naïve, elle ne pouvait pas imaginer sa vie autrement, que comme un conte merveilleux, avec un mari agréable, un beau mariage et pourquoi pas une petite ribambelle d’enfants. Alors, qu’en vient l’heure de faire sa présentation à la reine et son entrée dans le monde, elle était fière. Fière et enthousiaste, sans avoir que le rêve tournerait bien vite au cauchemar. Dans cette société-là, elle se sentait à l’aise et épanouie. Un temps révolu depuis lors.

La saison à peine entamée, elle fût convoquée par son père, qui s’empressa de lui annoncer son mariage prochain avec le fils du Baron Gilliam. Une décision qui ne souffrirait ni refus, ni contre argument. Pour la première fois que son géniteur semblait s’intéresser à elle, s’était pour s’en débarrasser au plus vite. Ainsi en fût-il donc et peu avant la fin de la saison, la jeune demoiselle McLeod fût mariée. Si elle était un peu déçue, elle se consola toutefois, car l’homme était charmant, tant par son attitude, que son physique. Alors, tout n’allait peut-être pas si mal après tout.

Mais si la vie peut paraitre un long fleuve tranquille par instant, le retour de fortune s’avère sévère. Pour Georgiana, ce fût une puissante déconvenue, sous la pire forme à ses yeux. La violence fit alors partite de son quotidien. Pour un simple regard envers lui qui ne lui plaisait guère. Pour le regard d’un autre homme sur elle. Pour son ventre qui s’arrondissait, alors qu’il ne voulait s’encombrer d’un enfant pour l’instant. Elle en vient à craindre chaque instant passé en compagnie de son époux. Elle en vient à s’éteindre comme les braises sous la cendre, n’espérant plus finalement qu’une fin prompte et douce.

Le revers de fortune fût que son mari trouva la mort, un soir en allant dormir. Un des domestiques le retrouva étendu, comme endormi, mais raide et froid. Un nouveau souffle s’insinua dans les veines de la jeune femme, libérée de son bourreau. La vie lui souriait-elle à nouveau ? Placée sous la tutelle de son beau-père, peut-être espérait-elle simplement finir ses jours comme veuve. Jeune veuve certes, mais c’était le prix de la liberté. Mais le Baron n’avait qu’un héritier et elle devenait ainsi la dernière par qui, ses biens pouvaient perdurer. Alors, cette tutelle, même si bienveillante, ne pouvait avoir la fin qu’elle espérait.

Toutefois, son beau-père, ayant conscience des épreuves traverser par la jeune femme, s’engagea à l’aider à trouver un parti certes honorable et digne de lui, mais également honnête et convenable envers elle. Mais cette société dans laquelle Georgiana avait aimé évoluer, a désormais un goût amer. Empestant les souvenirs malheureux et remplissant son être de l’amertume de la douleur. C’est à reculons, que la veuve Gilliam s’en revient à la mondanité, bien qu’elle accueille la vie à Londres avec entrain. Ainsi peut-elle oublié la campagne et les horreurs qu’elle y vécu.

Une vie peu facile pour une demoiselle des plus admirable. Bon courage à elle pour cette saison !
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