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Les Chroniques de Londres
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CONTEXTE || Où et quand, comment...

Whistledown
Whistledown
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Emploi : Journal ayant pour unique but de faire frémir par les rumeurs qu'il colporte et entretient.
Messages : 963
Date d'inscription : 29/12/2020


Message() / Mer 30 Déc - 0:44
Whistledown
1818, Londres
The beginning of the end...



L'annonce est tombée il y a peu, le roi George III va mal. Sa santé mentale se dégrade tandis que la nouvelle décennie de ce nouveau siècle est imminente. Londres, capitale infernale, est une ville déchirée entre son envie de progrès et ses anciennes valeurs. Tantôt dépeinte comme l'antre d'une noblesse élégante qui vient y vivre seulement pour la Saison, ou le berceau d'une jeunesse pourrie par la misère, la Capitale commence à changer d'aspect. Certains quartiers perdent leurs couleurs jusqu'à se ternir et devenir d'un gris banal. Machines, entrepôts, le tout commence à émerger dans le paysage de East End tandis que les porches des demeures de Westminster restent immobiles. Le romantisme délicat de la Régence perdure, mais jusqu'à quand ? Les plus démunis réclament autre chose. Il leur faudrait du concret, une vérité, lointaine des rêves des puissants qui les oppriment. D'autant qu'on ne peut pas oublier la Révolution qui a eu lieu par-delà la mer ; la France, modèle de liberté, reste une figure sanglante qu'on ne peut annihiler dans les esprits. C'est comme une promesse d'un avenir meilleur pour les plus pauvres. Pourquoi ne disent-ils rien dans ce cas ? Peut-être parce qu'ils tiennent à leur monarque dément autant qu'à leur Reine ? Une Reine qui vieillit et s'affaiblit de porter la Régence et dont l'état d'épuisement pèse sur leur esprit. Ils les respectent, ils les aiment, mais cela sera t'il suffisant ?

Tandis que la Saison poursuit son court au rythme des articles du quotidien "Whistledown", que les égos se gonflent, la fièvre des bas fonds remontent peu à peu à la surface en dépit des bals majestueux qui animent les riches demeures du quartier de Westminster. Si les nobles se pressent dans les mondanités et aspirent à de belles alliances pour faire fructifier leurs affaires et grandir leur nom, les classes moyennes et miséreuses elles, luttent pour avoir de quoi vivre alors que les bourgeois prospèrent grâce à leurs entreprises ; un contraste saisissant qui scinde la cité en deux.
Bientôt, la colère pourrait saisir toute la ville. Qui est cet ennemi qui se terre dans l'ombre ? Qui sont ces regards assassins prêts à précipiter la fin des grandes familles par pure plaisir ? La "vermine" s'active. Elle grandit elle aussi et bientôt elle pourrait faire basculer l'ordre fragile qui règne sur les bords de la Tamise. Les chiens de garde de la Reine auront bientôt du travail, même s'ils surveillent déjà cette menace sourde qu'ils sentent approcher.

Entre bonnes mœurs, manipulation, pari truqué, arrangement perfide, perversion, jeux de dupe et mondanités, Londres vous ouvre ses portes. A vous de voir quel camp vous allez choisir.



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Whistledown
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Message() / Jeu 1 Juin - 19:07
Whistledown
1819, Londres
It's a new dawn, it's a new day



17 novembre 1818
Le glas des cloches est lourd, il annonce la tragédie qui a eu lieu. La reine Charlotte n’est plus ; elle s’est éteinte paisiblement dans son fauteuil, en la demeure du Palais de Kew, entouré de son fils premier-né et de son petit-fils. Inspiratrice du peuple et de la cour, figure de la résistance allemande face à la France Impériale de Napoléon, c’est une icône qui s’en va ainsi rejoindre son Père Créateur. Mère d’une famille très nombreuse, ayant connu la tristesse du deuil infantile. Grand-mère à la fois aimée et souvent très rigide. Nous retiendrons surtout son amour pour son époux le roi Georges III, qui perd ainsi son pilier ; la femme de sa vie. Et nous retiendrons sa dévotion à la maternité, par la création de la Queen’s Charlotte Maternity.

À cette occasion, les marques de sympathies de la noblesse ne se font pas rare et quelques grands noms font le déplacement jusqu'au château de Windsor - dont le duc de Norfolk et l'archevêque de Canterburry, en charge des funérailles-. Alors que les funérailles s’achèvent et que le corps de la défunte Charlotte de Mecklembourg-Strelitz repose en la chapelle St. Georges au château de Windsor, le deuil s’abat ainsi sur la Grande-Bretagne et tout l’Empire Britannique. Le noir est de rigueur et les festivités prévues lors de l’intersaison se mettent irrévocablement en pause. Comment pourrait-on seulement encore être dans la liesse, en une période si douloureuse ? Ainsi s’achèvera l’année 1818.

Londres, 1er mars 1819
Les tristes évènements de novembre soulèvent une question cruciale : quels pouvoirs supplémentaires accordés au prince régent, maintenant que sa Gracieuse mère, la reine, n’est plus ? Pour les parlementaires, l’état de santé du roi Georges III n’a aucun secret et la régence assurée à la fois par la reine et par le prince non plus. En l’absence définitive de celle-ci, la question doit être débattue au plus vite. Ce pourquoi, presque cinq mois après le décès de sa Majesté, le parlement relance la saison parlementaire et les Lords sont priés de revenir à Londres sous quinzaine.

Qui dit retour des sessions parlementaires, dit retour de la saison mondaine. Les grandes familles nobles et moins nobles se pressent alors à la capitale, avec une seule question : Qui ou qu’est-ce qui remplacera la présentation à la reine pour les débutantes ? Cet évènement phare va-t-il tomber en désuétude avec le décès de notre bien-aimée monarque ? Eh bien, rassurez-vous, il n’en est rien. C’est à la princesse Augusta-Sophie de Hanovre, deuxième fille de Georges III  et Charlotte, - et dame de compagnie de feu sa mère - que revient l’honneur et la charge de faire perdurer cet évènement. La présentation des débutantes aura bien lieu et le bal en l’honneur de la défunte reine également.


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