Alors qu'Ophélia se prépare pour le bal de leur voisins, revêtant une magnifique robe de soirée et se faisant coiffer par sa domestique, elle ne peut s'empêcher de sentir une profonde angoisse monter en elle. Sa tante lui a imposé cette soirée mondaine dans l'espoir de lui trouver un mari au plus vite. Ophélia, pourtant sans tête et indépendante, craint les commérages de Lady Whistledown et se plie aux exigences de sa famille malgré elle. Sa tante rentre dans sa chambre et la regarde.
"Vous êtes ravissante ma chère, regarder vous vous êtes d'une beauté à couper le souffle, tout les hommes seront à vos pieds se soir c'est sûr !"Anne lui prend les mains en souriant fièrement à Ophélia. La rouquine retire ses mains des siennes et la regarde noir.
"Je n'exprime même pas la joie d'être le premier prix d'un jeu."Sa tante grogne et parle d'une voix sec et son regard enchanté change en un regard désapprobateurs.
"Ran ! Un peu de tenu jeune fille. J'espère que tu ne me mettra pas la honte devant nos voisins et nos amis !"Ophélia fait une grimace alors que sa tante passe derrière elle pour vérifier ses boucles rousses.
Sa mère lui répétait toujours de rester concentrée sur elle-même, de ne pas se laisser détourner de sa route par les hommes et les conventions sociales. Ophélia ne veut pas de cette vie rangée, elle aspire à plus de liberté, à plus d'aventure, etre indépendante et si cela veut dire devenir vieille fille elle l'acceperais sans tarder. Mais dans ce monde de convenances et de traditions, elle sait qu'elle doit ce plier au lois, enfin c'est ce que sa tante pense d'elle du point de vue d'Ophélia est particulièrement déterminée à repousser tous les hommes présentés par sa tante. Elle leur envoie des piques qui la font paraître comme une femme impulsive.
Une fois au bal, les notes de la musique résonnent dans la salle de bal, mais pour Ophélia, c'est comme un bruit lointain, étouffé par le poids de l'obligation qui pèse sur ses épaules. Elle sait que sa tante a de grands espoirs pour elle, qu'elle veut la marier au plus vite pour assurer son avenir.
Ophélia cherche à échapper aux regards insistant des prétendants. Elle se réfugie auprès de sa cousine Hortense, seule personne qui semble comprendre sa détresse, sa solitude. Ensemble, elles échangent des regards complices, se promettant de trouver un moyen de s'échapper de cette soirée mondaine.
Lorsque sa tante lui présente des hommes de bonne famille, Ophélia tente tant bien que mal de les éviter. Elle feint la maladie, l'ennui, mais sa tante reste inflexible, déterminée à la marier au plus vite. Alors Ophélia profite d'une brève échappée à l'extérieur, prétextant le besoin de prendre l'air pour échapper à l'oppression du corset.
Dehors, sous le clair de lune, Ophélia se sent enfin libre. L'air frais caresse son visage, libérant ses pensées. Elle sait qu'elle est maître de son destin, que malgré les conventions et les obligations, elle peut trouver un moyen de prendre sa vie en main. Déterminée à échapper à ce destin prévisible qui l'attend, Ophélia est prête à tout pour se forger sa propre voie, loin des contraintes imposées par sa tante et la société.
"Vivement la fin de cet horrible soirée ! J'en est plus qu'assez de ça..."De colère elle jette son éventails depuis le balcon. Elle souffle d'agacement pour elle-même puis lâche finalement un petit rire.
"Quelle conne je fait"- Résumé ::
Ophélia va à son premier bal, organisé par des voisins. Elle ne supporte pas cet soirée et s'éclipse un moment au balcon.
@Bram Blakewell