(TW) FB | I’m sorry to ask that from you ft. Mark Healey

Petit mot pour vous avertir que ce rp va traiter d’un sujet sensible (les bébés anges de Mark). Attention avant de lire

Flash-back - 25 Mars 1818 - cabinet de Mark à Londres

La nuit planait encore sur Kilmartin, il était tôt et seule l’âme de la Lady de ces lieux animait la maison. Enroulée d’une couverture elle avait traversée la maison sans un seul bruit. Tout d’abord elle passa par la cuisine préparant une tasse de thé bien chaude. Amélia prit ensuite la direction du jardin d’hiver, qui était plus honnêtement un salon, et s’installa dans un fauteuil qui lui donnait vie sur les grandes baies vitrées. Malgré l’obscurité qui régnait encore on entendait que le bruit de la pluie qui venait taper contre les vitres. Un bruit qui semblait apaiser le cœur lourd de la jeune femme. Depuis le décès de son mari, il y avait presque deux mois maintenant, Amélia avait perdue le sommeil et ce genre de réveil était devenu monnaie courante.

Cela faisait quelques jours qu’elle en était sûre et sa pire crainte se révélait vraie: elle attendait un enfant. Si un dieu existait bel et bien elle lui en voulait du plus profond d’elle de lui faire subir cela. Si c’était une blague, elle était des plus cruelles et laissait un goût amer dans la bouche de la comtesse. Elle devait gérer son deuil, et tout ce que cela engendrait, son fils qui n’avait pas un an encore et voilà qu’elle devrait gérer une grossesse? Dans d’autres circonstances elle aurait été ravie de cette nouvelle mais la c’était trop pour les épaules de la jeune femme. Le temps de la réflexion la ramenait toujours à la même conclusion. Elle savait ce qu’elle devait faire. Son départ pour Londres était prévu pour l’après-midi même. Elle avait prétextée des affaires à régler à la capitale pour n’éveiller aucun soupçon. Elle partirait seule. Là-bas elle retrouverait la seule personne en qui elle avait confiance et qui pourrait l’aider: le docteur Healey. Du moins elle espérait qu’il accepte de l’aider.

Le dernier bagage dans la voiture et Amélia était prête à partir. Elle s’en voulait d’abandonner son fils mais elle savait que Mary s’occuperait bien de lui en son absence. Elle savait également qu’elle serait sur le chemin du retour au plus vite. Assise dans la voiture elle essuya une larme avant de se reprendre. Le trajet jusqu’à Londres se déroula fort heureusement sans encombre. C’est 6 jours plus tard que la voiture fut son entrée dans la capitale alors que la nuit commençait à tomber. Elle avait indiquer l’adresse au cocher et espérait trouver l’homme dont elle avait besoin à son cabinet. La brune descendit de la voiture et posa la capuche de sa cape noire sur sa tête pour se protéger de la pluie. Une fois devant la porte, elle tourna la poignée du cabinet et ce fut un soulagement quand elle s’ouvrit. À l’intérieur cependant plus personne n’était la. Quelle chance pour Amélia qui voulait passer inaperçue.

En pénétrant dans le bureau, Amélia le trouva vide. La porte non fermée et la lumière qui régnait lui firent dire que la secrétaire et les patients étaient sûrement partis, vu l’heure avancée de la journée, mais que le docteur lui était toujours présent. La comtesse n’était pas pressée et décida qu’elle allait attendre que Mark daigne se montrer. Naturellement la jeune femme commença à observer la pièce pour passer le temps. Le bruit des pas qui se faisaient entendre au loin sortir Amelia de ses pensées. Les pas s’arrêtèrent à quelques mètres derrière elle. Instinctivement Lady Montagu se retourna et se fut sans surprise qu’elle se retrouva face au bon docteur. Lui au contraire semblait plus que surpris de la trouver ici au milieu de son lieu d’exercice de la médecine, vêtue d’une robe noire de deuil et d’une cape assortie.

-Docteur Healey, bonjour, je suis désolé de débarquer comme ça à l’improviste dans votre cabinet, la porte était ouverte et… Avait-elle commencé en se stoppant se disant que Mark n’avait pas besoin de détails inutiles et qu’il valait mieux aller droit au but. J-J’ai besoin d’aide. Et je pense que vous pouvez m’aider.

Le cœur d’Amelia s’emballait. Face au docteur Healey il n’était maintenant plus question de faire marche arrière. Elle allait devoir lui expliquer le pourquoi de sa venue soudaine à Londres.