Norfolk avait minutieusement arpenter ses écuries et le reste des installations équestres en vue de la visite de Lady Elea Stafford qui, comme elle le lui avait confié à la Garden Party de Pâques, cherchait une monture, dont son père lui ferait le cadeau. S’il n’en avait rien montrer de prime abord, il avait haussé un de ses sourcils intérieurement. Il devait avouer qu’il n’avait jamais compris pourquoi les nobles avaient tant besoin d’avoir un si grandes écuries, avec des chevaux qu’ils ne montaient pas, ou peu. En fait, si, il en avait parfaitement conscience, mais cela le navrait particulièrement, de voir que ces splendides animaux étaient considérer comme des produits de luxe ou un caprice la plus part du temps. Ironique ? Peut-être. Heathcliff ne savait pas monter tous les chevaux de son haras lui-même en saison. D’ailleurs, il aurait été impensable de faire déplacer les poulinières gestantes du Norfolk jusqu’à Londres. Il n’avait amener avec lui qu’une partie de son troupeau. Les poulains en âge d’être débourré, quelques chevaux destiné à la vente, ainsi que ses favoris et bien-sûre ceux destiné à tirer la voitures. Cela faisait déjà pas mal de tête, bien entendu, mais le gros du haras restait à Sandringham, où son maître d’écurie veillait au grain.
Satisfait de l’état des lieux, le duc observa le balet des écuyers qui rentraient les équidés des pâtures où, ils passaient le plus clair du temps. Les chevaux sont fait pour vivre en troupeau et surtout en liberté, ainsi, ils ne rentraient aux stalles que pour la nuit et pour les présentations à de potentiels acheteurs. Ce pourquoi, il obligeait tout acquéreurs hypothétique à prendre rendez-vous et non à se présenter selon son bon vouloir. Le duc prit le temps de passer en revue ses chevaux, accordant à chacun le privilège d’une caresse et d’une friandise. Privilège qu’il n’accordait à aucun humain. S’arrêtant devant celle de son étalon, il lui flatta d’avantage l’encolure, avant de regarder à l’intérieur, la demi-portion de poney qui ordinairement, passait son temps en liberté sur le domaine. «
Désolé, mon cher, aujourd’hui c’est interdit de jouer le trouble-fête. » Le poney des Shetlands sembla le regarder avec un regard totalement outré.
Un peu avant l’heure dites, Norfolk alla se placer à l’entrée des écuries, droit comme à son habitude, les mains dans le dos et le regard plus dans le vague que réellement conscient. Sous ses boucles brunes, les pensées se bousculaient constamment dans une ribambelle infernale, qui aurait sans doute donner mal à la tête à n’importe qui. Son cerveau n’était jamais au repos et actuellement, l’homme était en train de faire ses comptes tout en attendant que la lady l’honore de sa présence. Ce qui, fort heureusement, ne tarda pas. S’il est une chose qu’Howard déteste, c’est le manque de ponctualité, qu’il trouve d’une grossièreté sans nom. Avec son air éternellement neutre, Heathcliff observe Elea plonger dans une révérence grâcieuse et parfaitement exécuté. Il n’en attendait pas moins d’une Levenson-Gower. Le marquis était réputé pour ne pas tolérer les faux-pas. «
Lady Elea. Je vous remercie. » Dit-il d’un ton froid avant de la saluer de même avec la politesse et la grâce requise. «
Madame. » Salua-t-il la domestique avec un air encore plus froid, si cela se pouvait.
Son regard glacé se reposa sur la jeune lady et il haussa un sourcil. «
Je l’excuse bien volontiers. La saison parlementaire est prenante et je suppose que les saisons conjointes de votre sœur et de vous-même sont encore plus chronophage. » Dieu merci, il n’était pas de son ressort de s’occuper de Catherine, puisqu’il n’était pas son père. Le marquis, lui, devait avoir fort à faire puisqu’il avait ainsi deux filles à marier et certainement pas à n’importe qui connaissant les attentes de Phileas. «
Si vous voulez bien vous donner la peine, Lady Elea. » Dit-il en tendant le bras vers les écuries pour la laisser entrer et arpenter les box à son aise. «
L’entièreté de l’élevage n’est pas ici, évidemment. Mais la plupart des chevaux destinés à la vente y sont. Avez-vous des attentes, Lady Elea ? »