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Les Chroniques de Londres
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By being with a horse, we borrow freedom. [Heathcliff]

Elea Leveson-Gower
Elea Leveson-Gower
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Date d'inscription : 07/01/2021


Message() / Ven 5 Avr - 15:51
Elea Leveson-Gower


By being with a horse, we borrow freedom.




Le temps à Londres pouvait être capricieux. Aujourd'hui pourtant, il semblait être clément. La pluie tombée durant la nuit mouillait encore les pavés de la rue bordant Stafford House mais le ciel était désormais d'un bleu azur et le soleil déployait ses rayons avec une ferveur telle que les cristaux scintillants du lustre de la chambre d'Elea paraient les murs de leurs prismes colorés.
Debout face à sa psyché comme chaque matin, la fille du Marquis de Stafford se tient droite sur une petite estrade au milieu de son dressing alors que les mains habiles de sa camériste terminent de l'habiller et de fixer son chapeau sur sa coiffure sophistiquée. Elle tique lorsqu'une épingle manque percer son crâne plutôt que d'attraper ses cheveux, mais ferme ses yeux afin d'accuser la douleur et ne bronche pas. Si c'est ainsi que l'épingle doit être mise pour la mettre en valeur, c'est ainsi qu'elle la supportera... Tels sont les mots de sa femme de chambre qui comme chaque jour, chaperonne son habillage.

Le regard de la jeune femme trouve celui de cette bigote toujours si rigide dans le reflet du miroir. Comme toujours, il est dépourvu de chaleur et à l'affut du moindre défaut à arranger immédiatement. Mais comme elle ne réagit pas, Elea se dit que sa mise doit être satisfaisante.
Alléluia.
C'est donc vêtue de sa toilette coupée dans un taffetas d'un très élégant orange changeant mettant en valeur son teint et ses cheveux aux reflets auburn, qu'elle quitte ses appartements tout en passant ses gants blancs. Un usage nécessaire mais qu'elle trouve ridicule étant donnée l'endroit où elle se rend ; Norfolk House. Ou plus particulièrement, son élevage de chevaux après que Arielle ait eu l'amabilité de la présenter à Sa Grâce Lord Howard lors de la Garden Party, en apprenant que Lord Stafford lui cherchait une nouvelle monture.
Elea est impatiente de découvrir tous ces magnifiques chevaux dont le duc l'a brièvement entretenue lors de leur promenade dans Vauxhall et qu'il l'a invité à venir voir de ses propres yeux avec l'accord du Marquis, bien entendu. Alors que la voiture la rapproche toujours un peu plus du domaine, elle sent l'excitation grandir. Les chevaux ne sont pas ce qui manquent dans les écuries de Trentham Hall et elle les chérit tous, mais à l'exception de son poney reçu pour son 10e anniversaire qu'elle est devenue trop grande pour monter depuis bien longtemps, elle n'en a jamais eu à elle. Celui-ci sera donc son premier !

Norfolk House se dresse bientôt face à elle et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle est impressionnante et rivalise aisément avec la splendeur de la demeure londonienne des Leveson-Gower. Le parc parait absolument immense et le bruit d'un hennissement lorsque la porte de la voiture s'ouvre fait naître un sourire immédiat sur ses lèvres roses.

- N'oubliez pas de ne toucher aucune de ces bêtes Milady. Vous risqueriez noircir vos gants !

Elea réprime un soupire - cela serait bien impoli - alors qu'elle descend du véhicule, sa main dans celle d'un valet vêtu de la livrée ducale. Elle sait qu'elle n'est pas supposée toucher le moindre cheval lors de sa visite, simplement les regarder, mais elle sait aussi qu'elle ne s'empêchera pas de caresser quelques naseaux si elle en a l'occasion et que Sa Grâce le lui permet. Au diable le blanc immaculé de ses gants !

- Lady Leveson-Gower, c'est un plaisir de vous accueillir. Sa Grâce vous attend. Si vous voulez bien me suivre...

Ses bottines crissent sur les gravillons de l'allée alors qu'elle emboite le pas du majordome qui les fait contourner le domaine pour rejoindre directement le parc et ses écuries. Elea du coin de son œil peut déjà voir Madame Hudson sortir de son réticule la liste des qualités que son futur cheval devra avoir, ce qui la met affreusement mal à l'aise... Elle ne souhaite pas une check liste, simplement un élan d'affection inexplicable pour l'un de ces chevaux mais elle a bien conscience que sa chaperonne ne l'entend pas de cette oreille...

- Madame Hudson je vous en prie rangez cela... implore-t-elle à voix basse.
- J'ai pour consigne de donner ceci au Duc, Milady.
- Mais je ne crois pas qu...
- Vôtre Grâce, Miss Elea Leveson-Gower.


Elea tourne son visage vers le Duc qui se tient droit comme un "i" à l'entrée de ses écuries et plonge dans une élégante révérence afin de le saluer comme il se doit. Son charisme l'enveloppe instantanément, la faisant se sentir soudain fort petite face à cet homme qui la dépasse déjà d'une bonne tête. Pour autant, qu'importe à quel point elle se sent impressionnée par ce qu'il dégage, elle s'efforce de tenir son rang et lui offre un sourire aussi poli que sincère.

- Vôtre Grâce. Permettez-moi de vous remercier à nouveau pour votre aimable invitation. Votre domaine est magnifique, dit-elle en observant les pâtures autour d'eux. Mon père vous prie de l'excuser de ne pouvoir être là. Il vous envoie ses meilleurs sentiments.

Madame Hudson qui se tient quelques pas derrière sa maîtresse comme l'exige le protocole, froisse discrètement le papier entre ses doigts afin de rappeler subtilement à Elea la liste qu'elle tient toujours dans sa main. La fille du Marquis de Stafford choisit cependant délibérément de faire comme si elle ne le remarquait pas, fixant toute son attention sur sa conversation avec le duc et obligeant ainsi sa servante à renoncer.
Du moins pour le moment...


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Can you hear me echoing ?
Here comes a wave meant to wash me away
A tide that is taking me under
Swallowing sand, left with nothing to say
My voice drowned out in the thunder
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Heathcliff Howard
Heathcliff Howard
Duc
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Emploi : Duc de Norfolk, Comte Maréchal d'Angleterre et 1er pair héréditaire de la chambre des Lords. En outre, sa famille est connue pour son élevage de chevaux.
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Message() / Ven 12 Avr - 12:29
Heathcliff Howard

By being with a horse, we borrow freedom.


Norfolk avait minutieusement arpenter ses écuries et le reste des installations équestres en vue de la visite de Lady Elea Stafford qui, comme elle le lui avait confié à la Garden Party de Pâques, cherchait une monture, dont son père lui ferait le cadeau. S’il n’en avait rien montrer de prime abord, il avait haussé un de ses sourcils intérieurement. Il devait avouer qu’il n’avait jamais compris pourquoi les nobles avaient tant besoin d’avoir un si grandes écuries, avec des chevaux qu’ils ne montaient pas, ou peu. En fait, si, il en avait parfaitement conscience, mais cela le navrait particulièrement, de voir que ces splendides animaux étaient considérer comme des produits de luxe ou un caprice la plus part du temps. Ironique ? Peut-être. Heathcliff ne savait pas monter tous les chevaux de son haras lui-même en saison. D’ailleurs, il aurait été impensable de faire déplacer les poulinières gestantes du Norfolk jusqu’à Londres. Il n’avait amener avec lui qu’une partie de son troupeau. Les poulains en âge d’être débourré, quelques chevaux destiné à la vente, ainsi que ses favoris et bien-sûre ceux destiné à tirer la voitures. Cela faisait déjà pas mal de tête, bien entendu, mais le gros du haras restait à Sandringham, où son maître d’écurie veillait au grain.

Satisfait de l’état des lieux, le duc observa le balet des écuyers qui rentraient les équidés des pâtures où, ils passaient le plus clair du temps. Les chevaux sont fait pour vivre en troupeau et surtout en liberté, ainsi, ils ne rentraient aux stalles que pour la nuit et pour les présentations à de potentiels acheteurs. Ce pourquoi, il obligeait tout acquéreurs hypothétique à prendre rendez-vous et non à se présenter selon son bon vouloir. Le duc prit le temps de passer en revue ses chevaux, accordant à chacun le privilège d’une caresse et d’une friandise. Privilège qu’il n’accordait à aucun humain. S’arrêtant devant celle de son étalon, il lui flatta d’avantage l’encolure, avant de regarder à l’intérieur, la demi-portion de poney qui ordinairement, passait son temps en liberté sur le domaine. « Désolé, mon cher, aujourd’hui c’est interdit de jouer le trouble-fête. » Le poney des Shetlands sembla le regarder avec un regard totalement outré.

Un peu avant l’heure dites, Norfolk alla se placer à l’entrée des écuries, droit comme à son habitude, les mains dans le dos et le regard plus dans le vague que réellement conscient. Sous ses boucles brunes, les pensées se bousculaient constamment dans une ribambelle infernale, qui aurait sans doute donner mal à la tête à n’importe qui. Son cerveau n’était jamais au repos et actuellement, l’homme était en train de faire ses comptes tout en attendant que la lady l’honore de sa présence. Ce qui, fort heureusement, ne tarda pas. S’il est une chose qu’Howard déteste, c’est le manque de ponctualité, qu’il trouve d’une grossièreté sans nom. Avec son air éternellement neutre, Heathcliff observe Elea plonger dans une révérence grâcieuse et parfaitement exécuté. Il n’en attendait pas moins d’une Levenson-Gower. Le marquis était réputé pour ne pas tolérer les faux-pas. « Lady Elea. Je vous remercie. » Dit-il d’un ton froid avant de la saluer de même avec la politesse et la grâce requise. « Madame. » Salua-t-il la domestique avec un air encore plus froid, si cela se pouvait.

Son regard glacé se reposa sur la jeune lady et il haussa un sourcil. « Je l’excuse bien volontiers. La saison parlementaire est prenante et je suppose que les saisons conjointes de votre sœur et de vous-même sont encore plus chronophage. » Dieu merci, il n’était pas de son ressort de s’occuper de Catherine, puisqu’il n’était pas son père. Le marquis, lui, devait avoir fort à faire puisqu’il avait ainsi deux filles à marier et certainement pas à n’importe qui connaissant les attentes de Phileas. « Si vous voulez bien vous donner la peine, Lady Elea. » Dit-il en tendant le bras vers les écuries pour la laisser entrer et arpenter les box à son aise. « L’entièreté de l’élevage n’est pas ici, évidemment. Mais la plupart des chevaux destinés à la vente y sont. Avez-vous des attentes, Lady Elea ? »

AVENGEDINCHAINS

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( Bad dreams in the night)
Out on the wily, windy moors. We'd roll and fall in green. You had a temper like my jealousy. Too hot, too greedy. How could you leave me when I needed to possess you? I hated you, I loved you, too


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Elea Leveson-Gower
Elea Leveson-Gower
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Message() / Mar 14 Mai - 16:53
Elea Leveson-Gower


By being with a horse, we borrow freedom.




A l'ombre des éventails déployés devant quelques bouches piplettes, beaucoup de choses se murmurent à l'encontre du nouveau Duc de Norfolk dans les salons mondains. L'homme, jusque là peu vu à Londres avant le décès de son père et quasiment inexistant dans les festivités, a certes fait forte impression lors de ses premières apparitions. Au club des Shinning Girls par exemple, dont Elea fait partie, les demoiselles tout comme leurs chaperonnes de mères ne cessent de l'évoquer. Un nouveau bachelor est toujours sujet à discussion mais lorsqu'il s'agit en plus de cela d'un Duc à la fortune conséquente, qui plus est jeune et bien fait de sa personne, son nom se retrouve sur toutes les lèvres.
Cependant si personne ne nie l'extrème bon parti que représente lord Howard, pour ne pas dire le meilleur après Son Altesse le Prince Octavian, certaines se plaignent de sa "suffisance" bien que bien entendu cela ne soit en aucun cas un obstacle à leur désir de mettre la main sur lui et son titre. Elea a remarqué que en effet Sa Grâce n'est pas le plus avenant de ses semblables à la Cour. Pour autant, il se comporte toujours de manière admirable et chevaleresque et elle le trouve moins taciturnes que d'autres messieurs peuvent l'être. Lord Howard parait simplement... pourvu d'une certaine retenue.
Si il est ami avec Arielle, il ne doit pas être si terrible que cela et la fille du Marquis de Stafford ne sait que trop combien les gens sont prompts à juger ce qu'ils voient plutôt que de vouloir chercher plus loin. A croire qu'il est épuisant ou inintéressant pour eux de chercher plus loin que le bout de leur nez. Qu'ils ne voient pas la réalité plus difficile à décripter à moins qu'elle ne leur soit servie sur un plateau... N'en fait-elle pas elle-même les frais régulièrement de par cette réserve forcée par son éducation qui la caractérise tant ?

Elea se heurte à cette froideur que dégage le Duc alors qu'il lui rend la politesse de sa salutation, mais bien qu'elle ressente le poids de son rang et de son charisme sur elle, elle n'en prend pas offense et lui rend un sourire poli. Après tout cet homme ne peut se résumer à l'insensibilité que l'on lui prête, cela ce serait bien trop réducteur pour un tel individu et elle a le sentiment soufflé par son esprit affuté que le Duc est bien plus complexe qu'il n'y parait. Ou tout du moins que cette façon d'être comporte une explication qui lui appartient.
Elle ne se donne cependant nullement pour mission de la découvrir. Elea n'est pas dotée de ce genre de curiosité mal placée que partagent beaucoup de ses semblables débutantes. Elle est ici pour se trouver une monture, rien de plus et elle est reconnaissante à Lord Howard d'avoir libéré de son temps pour lui faire la présentation de ses chevaux lui-même. Tout rigide qu'il paraisse, il lui a déjà fait démonstration lors de leur très brève entrevue à la Garden Party de sa courtoisie et il le lui prouve une fois de plus en lui faisant cet honneur. C'est une chose qu'elle ne minimise aucunement, car il doit être fort occupé avec tout ce que l'héritage de son titre doit faire peser sur ses épaules.

- En effet Vôtre Grâce. Je vous suis d'ailleurs infiniment reconnaissante de prendre de votre temps, qui doit être tout aussi précieux, pour m'accueillir vous-même.

A son invitation, Elea incline son visage en remerciement et passe près du Duc afin de fouler le sol - admirablement propre il faut le dire - des écuries. Déjà une dizaine de naseaux pointent à l'extérieur des portes et frémissent, lui tirant un sourire. Elle prend sur elle pour ne pas tendre sa main gantée vers une tête qui s'étire afin de quémander une friandise ou une caresse, sentant le regard de madame Hudson lui brûler le dos tandis que lord Howard lui explique que la plupart de ses chevaux destinés à la vente sont ici.

- Et bien à vrai dire Vôtre Grâce je...
- Hum... Si Vôtre Grâce veut bien me pardonner...


Elea se raidit et tourne un regard implorant vers sa femme de chambre qui l'ignore et s'avance pour tendre au duc un pli de papier noirci à l'encre de son écriture.

- Madame Hudson ce n'est vraiment pas...
- J'ai pris la liberté de rédiger cette liste quant aux qualités recherchées pour la monture de Miss Leveson-Gower. J'ai toute la confiance de Monsieur le Marquis,
achève-t-elle avec fierté.

Elea, le visage bas et les joues rosies par l'embarras observe avec appréhension la réaction de Heathcliff Howard à travers ses cils bruns. Elle se sent effroyablement mal à l'aise et embarrassée de la liberté prise par sa domestique qui n'hésite jamais à user de sa position pour prononcer les décisions finales en le nom de sa maîtresse et surtout, de son père. Son rôle est de faire ressortir l'excellence et elle s'y attèle mais avec tant de ferveur que l'avis de la principale intéressée passe souvent à la trappe... Chez la modiste, elle sélectionne les étoffes pour les robes avant qu'Elea ne puisse choisir celles qui lui plaisent le plus. Il en va de même chez l'orfèvre ou encore le chapelier... Et voilà qu'elle recommence en ces lieux... Par Dieu, Elea ne sait même pas elle-même ce que contient cette liste ridicule mais elle est certaine qu'elle n'en aurait pas rédigé le moindre mot !

- Vôtre Grâce je.... Oh !

Sans comprendre ce qui lui arrive, la débutante se retrouve soudain entrainée en arrière par une force inattendue dont elle ignore la provenance et qui la plaque à un box. Le choc lui coupe légèrement le souffle mais elle n'a pas le temps d'y penser, trop occupée qu'elle est à essayer de lutter contre ce qui continue de tirer sur son chapeau.

- Milady ! Par tous les saints mais ce poney est enragé que quelqu'un fasse quelque chose !

Elle l'agrippe tant bien que mal mais en vain. La seconde suivante, il quitte sa tête, détachant quelques boucles au passage. Elle devrait en être horrifiée mais la vérité est qu'elle s'en sent instantanément soulagée. Cette épingle qui lui perforait le crâne l'a enfin quitté et elle en pleurerait de bonheur !
Libérée, Elea se retourne non sans presser son gant blanc sur cet endroit de sa tête qui la faisait tant souffrir sans qu'elle n'en montre rien et dévisage le coupable qui secoue le chapeau qu'il tient entre ses dents d'un air aussi espiègle que victorieux par dessus la porte du box.
Elea le cœur légèrement battant reprend ses esprits et contient de son mieux l'amusement qui étire ses lèvres face au coupable alors que des coups de sabots répétés frappent la porte qui enferme le poney qui continue de malmener ce pauvre chapeau.

- Et bien... Il te déplaisait à ce point ? tend-t-elle sa main teintée d'une goutte de sang qu'elle ne remarque pas pour caresser le poney pie avant de murmurer plus bas ; Tu as raison je ne l'aime pas beaucoup non plus...
- Ne l'approchez pas Milady. Il a visiblement le diable au corps !


Balivernes... Il est adorable ! Il a un regard qui pétille d'intelligence ! Elea lui flatte le chanfrein puis récupère son chapeau légèrement baveux et lui aussi tâché. Elle appréhende déjà le moment où Madame Hudson le lui refixera sur la tête...


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