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Les Chroniques de Londres
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hanging out with the right people | ft. Maximilien

Evan Fairfax
Evan Fairfax
Rang sur le forum : Membre
Emploi : Noble, partage la gestion des affaires du comté
Messages : 23
Date d'inscription : 31/03/2024


Message() / Mar 2 Avr - 22:57
Evan Fairfax
hanging out with the right people
avril 1819 | @Maximilien Rosenbach

Les deux hommes ont convenu d’une balade en plein air. Le Parc sans souci a été sciemment choisi, afin de s’éloigner des jardins plus prisés par leurs congénères nobles et bourgeois. Là, ils pourront non seulement profiter de l’air frais du printemps, mais aussi d’un semblant d’intimité sans que celui-ci soit synonyme d’enfermement.

Puis, le clapotis de la Tamise a des vertus apaisantes qui ne sont certainement pas de trop pour les nerfs agités du Fairfax, qui s’est présenté avec une scandaleuse avance au point de rendez-vous établi avec le Rosenbach. La ponctualité poussée presque au point de l’impolitesse, constatée dès qu’il est descendu de la calèche.

Il est torturé d’une nervosité de jeune fille attendant son prétendant, à ainsi patienter à l’entrée du parc. Des mois qu’il n’a pas vu son ami, des mois durant lesquels les questions sont restées sans réponses, sans explications, ou se sont seulement révélées pleines d’encore plus de questions. Et Evan, peut-être trop loyal ? peut-être trop buté dans son propre jugement sur les événements qui ont mené à l’incarcération du Rosenbach ?, a refusé de prêter oreille aux ragots et commérages à propos de Maximilien. Il le connaît, depuis tout ce temps ! Ou croit le connaître, mais il ne veut pas laisser les graines du doute semer quelque trouble dans sa pensée.
Le simple fait de penser qu’il puisse avoir tort lui déplaît et c’est donc chassé à peine que ça effleure son esprit.

L’air humide matinal de Londres fait courir un frisson sur sa nuque, tandis qu’il fait les cent pas afin d’évacuer un peu de l’énergie accumulée dans ses muscles. Il guette l’heure sur sa montre de gousset, le ciel nuageux, l’entrée du parc, s’arrête à chaque silhouette qui se dessine, sans que celle-ci se révèle être celle attendue. Manège neurotique exécuté jusqu’à ce que, à l’heure prévue (ou un peu plus tard ? à ce point-ci, le temps est devenu très flou), à l’endroit prévu, se présente Maximilien Rosenbach. Reconnaissable entre cent. « Vous m’avez presque fait attendre, Sir Rosenbach », accueille-t-il. Dans son sourire large, brièvement affiché avant qu'il le cache derrière sa main, la joie et le soulagement se mêlent à parts égales.
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Maximilien Rosenbach
Maximilien Rosenbach
Rang sur le forum : Administratrice
Emploi : Baronnet, dirrigeant la famille Rosenbach.
Messages : 55
Date d'inscription : 03/03/2023


Message() / Mer 10 Avr - 8:51
Maximilien Rosenbach

“hanging out with the right people.”
@Evan Fairfax & @Maximilien Rosenbach


Maximilien avait beau être libre, innocenté, acquitté, il n’en demeurait pas moins qu’il se sentait encore coupable lorsqu’il voyait les gens l’observé lors des évènements mondains. Il avait bien essayé de les éviter, mais ce fût d’abord sa sœur qui l’y obligea. Désormais, c’était sa mère. Livia était repartie en campagne pour faire une cure et retrouver – il l’espérait – une santé convenable pour la saison prochaine. Il était demeuré à Londres, pas par choix, mais par obligation ; par promesse. Sa sœur voulait qu’il se ressaisisse, qu’il profite de cette saison, qu’il... tâche de se trouver quelqu’un. Une mission qui lui semblait bien amère en vérité car, qui voudrait vraiment marié sa fille à un homme qui porte la tache indélébile de la prison à même le corps ?

Sa mère avait également tenté de le rassurer, lui indiquant qu’il avait encore des amis dans ce monde, des gens sur qui, il pouvait compter. Il avait renifler dans un rire narquois et ironique. Quels amis lui reste-t-il réellement ? La plus part lui avait tourné le dos, sitôt les fers passés à ses poignets ce jour-là. Mais elle n’avait pas tort, il avait encore des amis et certains étaient indéfectiblement loyaux. Parfois, le baronnet avait du mal à croire que ces gens étaient resté ses amis après les rumeurs qui avaient courru. Si cela n l’étonnait pas de Berkeley – qui tenait plus encore de la famille que de l’amitié -, il devait admettre qu’il auvait cru que la pression de la société aurait éloigné Evan. Jamais un homme n’avait été plus heureux de se tromper.

C’est d’ailleurs le jeune Fairfax que Rosenbach s’apprêtait à rejoindre au parc sans soucis, loin des oreilles aux aguets et des langues de vipères. L’enfant qui sommeillait encore en lui bondissait de joie à l’idée de cette échappé quasi sauvage. Pourtant, il était toujours à Londres, ce n’était donc pas si exotique. Après avoir assuré sa mère qu’il serait prudent et qu’il rendrait visite à son père sur le chemin du retour, Maximilien prit son congé et le chemin du rendez-vous.

Retrouver Evan ne fût pas compliqué. Il le voyait marché de long en large tel un prétendant inquiet de la façon dont il va faire sa demande à sa promise. Dire que normalement, le plus intenable c’était lui-même et non l’autre homme. Cela décrocha un sourire amusé à Sir Rosenbach, qui s’approcha nonchalamment. « J’aurais dû apporté des fleurs cela aurait au moins eu l’air d’un rendez-vous galant en vous voyant si fébrile. » Ironisa le grand blond avant de hausser un sourcil à la remarque de son ami. « Un Rosenbach n’est jamais en retard, Lord Fairfax. Ni en avance d’ailleurs, il arrive précisément à l’heure prévue. » Si fait, il se mit à rire assez franchement, sans avoir les mêmes manières que son camarade. Non, le rire de Max’ est franc, assumé et contagieux jusqu’à ses yeux gris. Lorsqu’il se calme, il pose une main sur l’épaule d’Evan, la serre brièvement et avec amitié. « C’est bon de vous revoir. Vous n’imaginez pas à quel point ça l’est. »


 
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Evan Fairfax
Evan Fairfax
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Date d'inscription : 31/03/2024


Message() / Jeu 11 Avr - 5:02
Evan Fairfax
hanging out with the right people
@Maximilien Rosenbach

Il retient mal le gloussement qui lui vient lorsqu’il est question d’un bouquet de fleurs ― une note aiguë, rieuse, passe malgré tout ses lèvres. Oh, comme ils en ont eu, de ces moments ! « Ne me créez pas d’attentes en vain. » La fausse minauderie est terriblement mal jouée, exagérée, et manque de peu de tout à fait déclencher l’éclat de rire qui veille non loin. Surtout alors que le Rosenbach, lui, ne se gêne pas.

Evan voudrait qu’ils aient encore la liberté de l’enfance. Celle qui permet les étreintes franches, les effusions sincères de joie en faisant fi des manières et de l’étiquette de la bonne société. Serait-ce que pour le bonheur de pouvoir lui offrir autre chose qu’une main serrée sur son épaule, à son tour, et un sourire qu’il ose enfin ne pas dissimuler. Mimique lumineuse, joyeuse, écho du grand éclat de rire si chaleureux de Maximilien. Toute tension qui persistait encore dans la ligne de ses épaules s’évapore avec son propre accueil : « C’est réciproque, mon ami. Je suis rassuré de vous voir enfin devant moi. » La pudeur veut qu’il ne conte pas tout de ses inquiétudes, mais Evan refuse de tout en cacher. Il prône l’honnêteté en toutes choses et l’amitié n’échappe pas à ce choix. Si ça peut aussi être préliminaire à davantage de questions, lorsqu’ils seront un peu plus à jour sur les nouvelles… ce n’est pas refus. Parce que des questionnements, le Fairfax en a eu au moins autant que les fameuses inquiétudes. « Je ne sais point ce que la saison nous réserve, mais ces retrouvailles en seront certainement un joyeux événement. » Retrouver un ami est le moindre des événements heureux qu’il se souhaite, et qu’il souhaite aussi à Maximilien.

Les hectares de verdure du parc s’étendent devant eux alors qu’ils entament cette promenade. La nature qui les entoure pourrait presque donner l’impression qu’au travers des sentiers, ils ont quitté Londres, sa pollution, sa grisaille, pour retrouver les terres plus fertiles d’un de leurs domaines. Les côtes sauvages de Cassilis lui manquent, à devoir être si loin, si longtemps, et cet interlude est bénéfique pour tous.

L’homme inspire profondément. « Je suis désolé d’avoir pris tant de temps avant de vous revoir. » Il ne donne pas davantage d’explications. N’offre pas d’excuses, même si légitimes : il avait beaucoup à faire à Cassilis, la distance est grande, tout était si frais, si… Evan n’a pas pu être l’ami qu’il vise à incarner, certainement pas le meilleur soutien. Certes, il est là aujourd’hui, et il fait bien fi de ce qui tache le nom du Rosenbach !, mais l’impression d’avoir failli persiste. Sa voix est douce, lorsqu’il poursuit : « Comment se porte votre sœur ? » La prunelle des yeux de Maximilien. Presque aussi chère à son propre cœur que sa petite sœur. Celle qui, à en croire tout ce qui est raconté, est à la racine de tout ce qui est arrivé.

Si Evan ne veut pas croire aux sombres ragots rapportés à propos de son ami, il peut toutefois croire à un quelconque drame où Livia Rosenbach était la tendre fleur à protéger du mal.
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