Harry Stirling

Que faites-vous à Londres ? Officiellement Harry est à Londres pour participer à la saison en compagnie de son épouse et de leurs deux enfants.

Lorsque vous n'êtes pas à Londres, où êtes vous ?   Sur les terres de la famille Stirling dans le Herefordshire.

Votre place dans la société londonienne actuelle vous convient-elle ?   Honnêtement? Oui. Un titre de comte, un mariage réussi aux yeux de la société, des enfants, assez d’argent pour vivre correctement. Que demander de plus?

Quelles sont vos attentes concernant la saison ? retrouver les événements de la haute et profiter des plaisirs de la capitale qui lui ont manqués lors de l’intersaison. 

Saison 1776, Laurence (ou "Laurie") Stirling, Comte d’Oxford et Mortimer, rencontre sa future femme, Elizabeth (dite "Lisbeth", "Eliza" ou encore "Lily") et c’est le coup de foudre des deux parties. C’est au printemps de l’année 1777 que les deux tourtereaux scellèrent leur union devant dieu et leurs proches. L’histoire digne d’un conte de fées me direz vous. Seulement voilà les ombres arrivèrent bien vite sur ce tableau si idyllique. Laurence veut un héritier et peu importe combien de fois sa jeune épouse tombe enceinte les fœtus ne semblent pas décidés à venir les rejoindre sur terre. Durant une dizaine d’années Elizabeth enchaîne les fausses couches. À chaque bébé perdu les coups de son mari se font de plus en plus violents, la rendant responsable de la situation, et la jeune femme souriante et pleine de vie qu’elle était s’éteignait peu à peu.
C’est dans ce climat familial si particulier qu’Harry vu le jour le 10 Mai 1787. Lorsque le nourrisson poussa ses premiers cris et qu’on annonça un fils Elizabeth fut soulagée: elle avait réussit à donner un héritier à son époux. Baptisé Harold James Francis Stirling, il était héritier du comte d’Oxford et Mortimer. Laurie avait enfin eut ce qu’il désirait tant. Les coups cessèrent mais quelque chose était brisé entre les deux amants autrefois si amoureux. Harry grandit avec un père au final peu intéressé par lui, ne lui accordant du temps qu’en de rare occasions. Un père qu’il voyait déshonorer sa mère en voyant bon nombre de maîtresses défiler. Il grandit avec une mère qui malgré l’amour qu’elle lui portait ne lui prêtait guère plus attention. Elle avait été brisée et était en proie à une mélancolie et une tristesse constante. Tout cela ne fit pas de lui un enfant perturbateur mais plutôt un enfant timide, solitaire et renfermé. Très scolaire ses précepteurs étaient tous fiers de lui. Lorsqu’il n’était pas en leçon, Harry passait son temps dans le jardin. Empreint d’une imagination débordante il s’imaginait vivant tout un tas d’aventures. Tantôt un pirate sanguinaire parcourant les mers à la recherche de trésors, tantôt un prince combattant toutes sorte de créatures sauvant une princesse en danger… Il n’était pas rare également de le retrouver à dévorer des livres à l’ombre d’un arbre. Lorsque les jours se faisaient pluvieux ou trop frais pour profiter de l’extérieur Harry pratiquait assidûment son violon et son piano.
Adolescent la relation avec son père se détériora grandement. Harry ne supportant plus de voir Laurence tromper sa femme. Lui, disant qu’il n’était pas digne d’être son héritier. Sa haine envers son patriarche ne fut qu’augmenter lorsque sa mère se confia à lui sur les violences qu’elle avait vécue. Le peu de discussions que les deux hommes avaient se terminaient en disputes et parfois même en affrontements physiques. En dehors de ses lectures et sa musique, la peinture venu comme un nouvel exutoire pour le jeune homme, s’installant un studio dans une des pièces de la maison.
L’année de ses 18 ans Harry décida de rejoindre la capitale pour se lancer dans des études de droits et par la même occasion de faire son entrée dans la société. Le jeune homme avait prit possession de la maison familiale de Londres y vivant à l’année. Cette période fut également le début des premiers emois. Lors de soirées avec ses camarades Harry profitait de boire, fumer et finissait les soirées en agréable compagnie dans les maisons closes. C’est à cette période qu’Harry se rendit compte en discutant avec ses amis qu’il ne ressentait pas le même désir pour les femmes qu’eux. Il les trouvait désirables et appréciait leurs courbes mais parfois il se trouvait à vouloir la compagnie d’un autre homme. Heureusement pour lui dans la capitale on peut expérimenter. Quelques expériences avec des hommes lui confirmaient son attirance pour les deux sexes, préférant légèrement celle de ses homologues masculins. C’est en 1810 qu’un ami l’introduit à Francesca. Une jeune femme tout ce qu’il y avait de plus charmante et respectable . Tomber amoureux? Non. Comment pouvait-on ressentir quelque chose qu’on a jamais vu? La jeune femme elle avait été conquise par Harry d’après les dires de son ami. Les deux partageaient de très bons moments à chaque rencontre. Que ce soit une discussion autour d’un thé , une danse lors d’un bal , une ballade lors d’une sortie au parc … Harry le savait: il devait prendre épouse. Il était enfant unique et homme c’était son devoir. Si Dieu etait bon il lui accorderait même un fils et le titre n’irait pas à son cousin. Un homme détestable, avec les pires manières et dénué d’intelligence. Si il devait prendre épouse se serait Francesca. Une femme belle , douce , bien élevée et d’un tempérament toujours égal . Une sainte parmi les saintes et il se rendait bien compte que d’un jour à l’autre elle pourrait se retrouver fiancée à un autre et il ne lui en voudrait même pas. Il voulait la voir heureuse mais comment pourrait-il la combler? Lui qu’on avait jamais aimé, qui n’avait jamais aimé. Si il prenait épouse il voulait être un meilleur mari et homme que son père l’ait été. C’est en 1813 après une longue période à lui faire la cour qu’Harry fit sa demande lors d’un voyage à Brighton en famille où Francesca et sa mère avait été conviées. Un beau mariage célébra leur union au mois de juillet de cette même année. Prendre épouse était sûrement le meilleur moyen de cacher son attirance pour les hommes à la société. Il s’en voulait d’imposer ça à son épouse qui méritait sûrement beaucoup mieux. Quelques mois plus tard on lui annonça le décès de son père. Une fièvre l’emporta après avoir attrapé froid lors d’une partie de chasse lui avait-on dit. Harry ne pleura qu’une fois pour lui: le soir après son enterrement. La vie reprit son cours et Harry était maintenant comte d’Oxford et Mortimer. C’est dans la maison de campagne que Francesca donna naissance à leurs enfants, des faux jumeaux nommés Theodore et Abigail en 1815. Harry entra dans la paternité terrifié. Et si c’était dans ses gènes d’être un mauvais père comme le sien l’avait été? Si il n’était pas à la hauteur de ces deux êtres sans défenses? Le comte avait à cœur d’être le plus présent possible et choyait ses enfants comme il aurait aimé l’être. Une façon peut-être de guérir ses propres blessures.
Aujourd’hui Harry et Francesca sont à Londres pour le début de cette nouvelle saison dans la capitale britannique.
   

      Petit commentaire de (Mark) :
      Personnage rondement écrit et qu'il me tarde de croiser en rp, bien entendu.

      Bravo ! Tes efforts sont récompensés, tu es validé(e)! Bienvenue sur Les Chroniques ! Tu rejoins, donc, le groupe NOBILITY.

      Petite aide à l'intégration :

      Comme dans tous les forums, il y a des endroits incontournables, pour t'aider à gérer ton personnage et surtout, pour aider le staff à te recenser partout. Passe donc dans le recensement général des bottins, afin d'être certains qu'on n'oublie rien. Tu peux également avoir   des questions ou des suggestions ou carrément, une requête.

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