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Les Chroniques de Londres
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there are no unwounded soldiers. (ft. Aloïs Berkeley)

Henry Paget
Henry Paget
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Emploi : Membre de la chambre des Lords et Militaire
Messages : 128
Date d'inscription : 29/04/2023


Message() / Mar 19 Mar - 0:59
Henry Paget

// there are no unwounded soldiers.@Henry Paget & @Aloïs Berkeley Henry attendait patiemment Aloïs Berkeley, laissant son regard errer sur les décorations raffinées qui ornent les murs du club où il se trouvait. Des tableaux anciens, des tapisseries élégantes, tout dans cet endroit respire l'opulence et le raffinement. La salle du club était plongée dans une douce lumière, donnant une ambiance particulière. C'était un club anglais typique, où l'ambiance reflétait le statut social de ceux qui le fréquentent, un lieu apprécié par l'élite, où ils pouvaient se réunir en toute discrétion, loin des oreilles indiscrètes. Henry se trouvait dans un petit salon, préférant la tranquillité du lieu.

Pourtant, malgré l'ambiance décontractée, l'esprit de Henry était ailleurs. Les souvenirs de la guerre, des batailles qu'il avait menées, refaisaient surface dans sa tête. Ses pensées furent interrompues par un serveur qui lui apporta un verre de vin. Le son du verre sur la table le fait légèrement tressaillir. Même dans ce cadre paisible, les souvenirs du passé restent bien présents, malgré ses efforts pour les repousser. Il avait bien tenté de trouver des astuces pour ne pas être aussi sensible à certains bruits mais il se demandait s'il pourrait jamais totalement en échapper. Il respira profondément avant de prendre une gorgée de ce vin délicieux. Il avait choisit ce club pour son intimité mais aussi pour échapper à sa famille dont la cohabitation avec sa mère et les enfants du deuxième mariage de son père était très compliqué. De plus, sa soeur le harcelait sans cesse pour lui trouver un époux, elle, qui a 26 ans, peine à se marier et pense qu'il est déjà trop tard. Son frère n'avait aucune envie de courtiser ses demoiselles. Seuls son demi-frère et sa demi-soeur semblaient disposés à le ménager et à se montrer sous leur meilleur jour lors des événements mondains.

Le marquis d'Anglesey avait eu la joie de retrouver son compagnon lors de la garden-party de Pâques et avait choisi de l'inviter à se retrouver pour renouer. Il attendait calmement, sachant qu'Aloïs Berkeley ne devait pas tarder à arriver.
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Aloïs Berkeley
Aloïs Berkeley
Marquis
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Emploi : Marquis de Berkeley à temps plein. Parlementaire en saison. Membre des limiers de la reine.
Messages : 133
Date d'inscription : 29/03/2021


Message() / Ven 5 Avr - 14:13
Aloïs Berkeley


there are no unwounded soldiers.


L’un des grands plaisirs d’Aloïs en saison était justement de se rendre au club. Cela lui permettait de revoir quelques amis, connaissances et surtout, de ne pas être constamment coincé avec sa douairière de grand-mère. Même s’il avait la plus grande affection pour la vieille dame, Berkeley aimait également à s’en défaire, histoire de ne pas toujours devoir la surveiller ou de se débarrasser de cette horrible sensation d’être constamment surveiller lui-même.

L’invitation de Lord Paget était ainsi tombée à point nommé. Même s’il eût été surpris de revoir son camarade de guerre, il ne l’était pas de se voir invité. En vérité, puisqu’Henry avait héritier du prestigieux titre de marquis d’Anglesey, il était normal que ce dernier fasse la saison à bien des égards. Non, la véritable surprise était venue du lieu où il avait revu le nouveau marquis : la Garden Party de Pâques. Si aucun homme mobilisé pendant l’effort de guerre contre Napoléon n’était revenu indemne, certains gérait bien mieux le traumatisme. Pour ce qu’il en savait d’Henry, ce n’était pas encore le cas. Lui-même avait encore bien des difficultés, surtout avec les déflagrations, les orages, les tempêtes et le feu. Mais en société, il fallait faire bonne figure et l’ours qu’était alors avait réussi à se terrer dans la caverne de son subconscient pour se prémunir de ses peurs. Ce n’est pas pour autant, qu’il ne tremblait pas à l’abris des regards.

Berkeley avait fait le chemin jusqu’au club en profitant de la douceur de ce jour de printemps pour dérouiller ses grandes jambes. Tandis qu’il confiait son chapeau et son manteau à un membre du personnel, il s’enquit de la présence d’Anglesey et le rejoint sur l’heure. Il se glissa avec une grâce féline, malgré son immense stature, dans le petit salon privé où ils pourraient tout deux échangés tranquillement. « Mon cher Lord Paget. » Salua-t-il son ami en lui accordant une poignée de main pleine de force et de sincérité. Il prit alors place en face de l’autre marquis avec un sourire rempli d’une franche camaraderie. « Merci pour l’invitation, cher Henry, j’espère que vous vous portez bien et votre famille aussi ? » Commodités d’usage bien entendu, le temps qu’un serveur prenne en considération les désirs d’Aloïs, qui demanda aussitôt un verre de porto.

(c) ANAPHORE




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Henry Paget
Henry Paget
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Emploi : Membre de la chambre des Lords et Militaire
Messages : 128
Date d'inscription : 29/04/2023


Message() / Sam 13 Avr - 22:17
Henry Paget

// there are no unwounded soldiers.@Henry Paget & @Aloïs Berkeley Henry, attendant avec impatience l'arrivée d'Aloïs Berkeley, se trouvait plongé dans ses pensées, laissant son regard errer sur les décors raffinés du club. Des tableaux anciens, des tapisseries élégantes, tout dans cet endroit respire l'opulence et le raffinement. Malgré cette ambiance détendue, l'esprit d'Henry était ailleurs. L'arrivée d'Aloïs Berkeley le tira de ses pensées, et il lui adressa un sourire chaleureux en retour de ses salutations. On aurait pu penser que revoir un compagnon de guerre ravive de douloureux souvenirs, mais ce n'était pas vraiment le cas. Au contraire, cela lui apportait du réconfort de savoir qu'il n'était pas seul à avoir traversé cette expérience. "Mon cher Berkeley, quel joie de vous revoir." dit-il avec sincérité. j"Je vous en prie, nous n’avons pas eu l’occasion de vraiment discuter durant cette garden party, il était normal pour moi de vous inviter en bon et due forme.” déclara Henry avec un léger sourire. S’il avait bon souvenir, le marquis de Berkeley appréciait les clubs. Ces endroits faisaient partie de l’ADN des gentlemans, où il était évident que les rencontres entre les membres de la haute société masculine se déroulaient sans la présence des femmes. Ici, le langage était un peu plus décontracté, enfin, dans une certaine mesure. “Ma famille et moi allons bien, merci. J'espère que tout va bien de votre côté également. Et votre grand-mère se porte-t-elle bien ?" En tout cas, la marquise douairière de Berkeley semblait en forme lorsqu’il l’avait aperçu à la garden party.

Henry était devenu marquis depuis quelques semaines, nouvellement membre de la chambre des Lords, il n’était pas encore à l’aise avec ses nouvelles fonctions. Étant devenu anxieux depuis le scandale de son père, il avait tendance à éviter de se retrouver au centre de l'attention, sachant pertinemment que le moindre faux pas serait plus remarqué. Ces dernières années, le deuxième fils Paget avait réussi à se faire discret, il n’était pas l’héritier, il avait épousé une bourgeoise, décédée depuis neuf ans, il n’était pas le favori de sa mère. Son absence aux rares événements auxquels il consentait à assister ne suscitait guère d'attention, lui permettant ainsi de manquer de nombreuses saisons. Hélas, c’était terminé de trouver des excuses, de voyager sur le continent pour ne pas manquer un opéra ou visiter un vieil ami. Il devait être présent plus régulièrement, porter fièrement son titre. S'il était prêt à participer aux divertissements et à jouer le jeu lors des événements mondains, cela ne signifiait probablement pas qu'il était prêt pour les autres aspects de sa nouvelle vie.  “Comme vous le savez, je suis devenu marquis il y a quelques semaines seulement, c’est difficile de devoir prendre de telles responsabilités, vous êtes passé par là également. J'espère pouvoir compter sur vos précieux conseils.” confia-t-il à son interlocuteur. "J'ai l'impression d'être une débutante pour son premier bal, je ne peux plus me permettre de me cacher à la campagne ou de m'échapper en Italie."  plaisanta-t-il alors qu’il reprit encore de ce délicieux vin.
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