“dînette entre adultes.”
@Abigaïl Curzon & @Maximilien Rosenbach Le jour du thé avec Lord Nounours était ainsi arrivé avec une vitesse qu’il n’aurait imaginé. Ou peut-être était-ce parce qu’il était impatient de revoir Lady Curzon et ses filles... Chose qu’il démentirait évidemment si on lui posait la question. Non pas par fierté, mais parce qu’il ne voulait en rien gâcher les chances de la jeune femme avec de potentiels prétendants mieux loti que lui. Cela faisant évidemment partie des raisons pour lesquelles, il ne s’était jamais présenté aux heures de cours. Avec cela, il fallait ajouter que son propre emploi du temps avait été particulièrement chargé durant les précédentes semaines. Entre la gestion des biens et des avoirs, les investissements, les correspondances avec Livia et le déclin qui s’accélérait de son père, Maximilien ne savait plus où donner de la tête. Même s’il était plein d’énergie, il arrivait désormais d’en manquer tant son esprit était accaparé depuis sa sortie de prison. Il avait donc accueilli avec beaucoup de joie l’idée d’un thé durant lequel il n’aurait pas vraiment besoin de disserter longuement.
Bien vêtu, rasé de frais et présents dans les mains, Sir Rosenbach n’oublia pas de glisser dans sa poche son petit compagnon d’autrefois : Lord Kipik. Ladite peluche en forme de hérisson avait connu des jours meilleurs bien entendu. Elle avait bien souvent accompagné le remuant chenapan dans diverses aventures, escalades et autre courses dans les bois. Lord Kipik avait par ailleurs été égaré maintes fois, mais chaque fois retrouver grâce à la persévérance de son jeune propriétaire. Satisfait de son aspect, Maximilien salua sa mère qui allait profiter de cet après-midi pour recevoir quelques amies, avant de disparaître de la maison.
Le chemin ne fût guère long jusqu’à la demeure du chevalier Crowley. Visiblement, le maître des lieux s’était absenté, ce qui était une véritable chance pour lui. En effet, le dessin des plus explicite de miss Rebecca lui revenait encore en mémoire, réveillant les pires instincts dans les entrailles de Maximilien. Des instincts qu’il se devait de réprouver, s’il ne voulait pas se retrouver une fois de plus happé par la maréchaussée.
Rapidement, notre homme fût introduit auprès des seules dames de la maison qui lui importait vraiment. Se fendant d’une révérence, il les salua toutes trois : «
Mes ladies, c’est une grande joie de vous revoir. » De même, il salue Lord Nounours mis en valeur sur la chaise à côté de celle de Rebecca. «
Et je vous remercie, cher Lord Nounours, pour cette inestimable invitation. Puis-je vous introduire ce jour, mon bon ami, Lord Kipik. » Aussitôt, il sortit de sa poche son hérisson en peluche pour le présenté comme il se devait à Lord Nounours, ainsi qu’aux autres sommités en peluche de ce thé et aux dames de présente. Lorsqu’il reposa ses yeux gris sur Abigaïl, il ne put qu’un instant appesantir son regard sur la joue qui – selon le dessin avait été méchamment meurtrie – et qui semblait plus fardée qu’à l’accoutumée.
Se reprenant, Maximilien confia Lord Kipik à Rebecca avant de déposé un paquet sur la table. «
Jeunes filles, veuillez recevoir ce modeste présent avec toute mon amitié. » Il s’agissait là d’un tout nouveau service à dînette dans la plus jolie des porcelaines. Puis, reposant son attention sur Lady Curzon, il sortit de sa poche intérieur un autre présent. «
J’espère que vous saurez trouver là, un présent qui atteste de mon amitié, Lady Curzon et de mes plus plates excuses également de n’avoir su saisir votre précédente invitation. » L’écrin en question contenant un collier et une paire de boucle d’oreille en verre soufflé représentant des papillons.
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