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Les Chroniques de Londres
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Arielle Percy
Arielle Percy
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Message() / Lun 26 Fév - 12:25
Arielle Percy


"Put our service to the test"


L'invitation avait été envoyé il y à plusieurs jours de cela, laissant le temps d'un retour, d'une préparation et d'une organisation. Arielle était désormais la duchesse de Northumberland, ce qui signifiait qu'elle avait dès à présent le rôle que pouvait avoir sa propre mère auprès de son père. Une alliée, apte à gérer, organiser, développer les liens de son époux, de son nom et de son duché. Malheureusement, Aidan bien qu'il soit des plus merveilleux aux yeux de son épouse était encore vu comme un homme étrange dont on ne pouvait point forcément s'approcher, dont la réputation était bien plus importante que la réalité comme pour bien des choses évidemment. Pourquoi s’intéresser à la réalité des choses quand les ragots et autres rumeurs font si bien leurs travail.
Alors, elle avait dû commencer à préparer un plan de bataille, de guerre, de quoi faire en sorte que son époux puisse s'élever dans la société que la vérité éclate et qu'enfin on le voit pour ce qu'il était. Un homme merveilleux.
Alors elle avait fait parvenir en premier lieu une invitation à dîner au Marquis de Berkeley et son estimée grand-mère. Elle n'était point sur que la marquise douairière accepterait l'invitation de prime abord, mais il aurait été parfaitement impoli de ne point étendre l'invitation à celle ci. Fort heureusement, elle avait reçu un retour favorable, elle n'en attendait pas moins de la part d'un si vieil ami qu'Aloïs et elle savait que si il venait à apprécier Aidan, alors une première porte s'ouvrirait et permettrait d'approcher d'autres grand messieurs de ce monde, tel que le si redouté Heathcliff Howard, Duc de Norfolk qui d'un seul regard savait faire taire sa dragonne de mère. Il faudrait d'ailleurs qu'il lui apprenne ce regard, car si elle avait elle même une forme de sévérité dans le regard ou à l'écrit quand il le fallait, le maître absolu en ce domaine était bien ce cher Heathcliff.

Mais pour l'instant il fallait se concentrer sur les invités à venir. Elle avait ainsi passé des heures à réfléchir à un menu qui conviendrait à chacun, qui soit assez travaillé pour montrer la force et l’opulence du Northumberland sans être trop  collé monté, car c'était un dîner entre ami. Néanmoins, elle avait fait mettre les petits plats dans les grands, garni les tables de fleurs, passé une toilette de circonstance et veillé à ce qu'Aidan soit à son mieux, même si ce gredin avait plus d’intérêt à lui retirer la dite toilette qu'a se préparer.  Après tout, ils étaient encore de bien jeunes marié, cela ne faisait qu'un mois que les noces étaient célébrées. Mais elle devait faire les dernières vérifications avant l'arrivée de leurs invitées, a commencé par le menu. Mironton, pommes sautées, paris-brest et crêpes flambées, elle avait fait préparer avec art, une dîner à couper le sifflet. Tout était prêt pour le marquis, bombes glacées, champagne au frais, nappes empesées dans la corbeille.

Des musiciens avaient été engagés pour la seconde partie de la soirée et elle avait également fait remplir la réserve de brandie et de cigares de son époux afin qu'il puisse recevoir au mieux leur invité une fois le repas terminé. Les messieurs appréciaient de discuter après tout. Mais l'horloge sonnait déjà dix-huit heure et les Berkeley ne tarderaient plus. Il était ainsi temps de rejoindre le petit salon en l'attente de ceux ci, lissant doucement la veste de son duc de mari, elle lui offrit un tendre sourire.

« Cette soirée sera parfaite. N'oubliez pas que ce n'est pas parce que je sais voir au delà de votre attitude que c'est le cas de tous. Alors soyez aimable et par pitié laissez votre montre là ou elle est ou je vous la confisquerez mon cher ! »


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Aidan Percy
Aidan Percy
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Message() / Dim 17 Mar - 17:27
Aidan Percy


"Put our service to the test"


Le mariage était avant tout l’union de deux familles. Et si Aidan avait bien appris une chose en voyant son épouse lui faire multiples discours sur sa place dans la société (ou plutôt leur place), c’est que leur union avait été stratégique malgré elle. On ne pouvait qu’imaginer combien la nouvelle duchesse de Nothumberland ne se laisserait point aller à la paresse et à la simple vie à deux. Non, elle savait que le duché avait de nombreux avantages et potentiels. Aidan avait été aussi d’une très grande aide sur ce sujet. Tante Bernice aussi.

En tant qu’épouse, il la voyait comme sa co-capitaine, si il fallait des termes plus militaires. Elle s’occupait des diners, il s’occupait de la comptabilité. Oui, la vie en société était encore difficile pour le fils illégitime de Lord Eric Percy. Les premiers jours de mariage étaient lointains. Ces jours où ils avaient appris à se connaitre sous toutes les coutures, à la plus grande joie des deux amants. Ils s’étaient explorés jusqu’aux plus grands de leurs secrets. Et ça jusqu’au rougissement des plus vieilles femmes de chambre de la maison.

Ce diner était important pour Arielle. Ce soir était une porte vers des soutiens importants. Aidan avait choisit un costume des plus classiques sous les ordres de sa chère épouse qui avait opté pour une toilette tout aussi magnifique. Bon il est vrai qu’il préférait ce qu’il y avait en-dessous, mais tant pis. Sa femme ne céderait pas pour le moment. Grognant en sortant de leur désormais chambre, il la rejoignant au petit salon. Tout était organisé au millimètre près, il s’en rendait compte à présent. Plus jamais il n’aurait de repos. Ce diner était le premier d’une longue lignée.

Aidan laissa Arielle s’occuper de sa veste, tandis qu’il soupirait.

- Je sais encore me tenir, vous savez. Votre mère m’a deja fait assez de réflexion ces dernières semaines. Quand à ma montre, je l’ai confié à mon valet de chambre. Mais ne vous étonnez pas si je bégaie!


Il finit par poser son regard dans le sien, se rappelant ainsi pourquoi il l’avait épousé. Remettant une mèche derrière son oreille, il déposa un baiser sur son front.

- Vous êtes exceptionnelle.
- Vos invités arrivent, votre grâce.

Aidan  tourna son regard vers son majordome d’un regard attendu.

- Merci. Après vous, très chère.


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Aloïs Berkeley
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Marquis
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Message() / Ven 5 Avr - 12:38
Aloïs Berkeley


Be our guest.



Cela n’avait pas surpris outre mesure le marquis de Berkeley, que de recevoir une invitation de Lady Arielle Percy à un dîner entre amis, mais non moins mondain. S’il était un ours à bien des égards, Aloïs savait lire entre les lignes et se doutait qu’il s’agissait là d’une faveur demandée d’une amie à un ami, afin d’éprouver quelque peu les capacités de son duc de mari à se mêler au reste de la société. Surtout, qu’avec un tel titre, Aidan Percy se devrait – tôt ou tard – d’apprendre à deviser librement avec les plus grands noms de la très haute société. En tant que marquis, le colosse était un rien plus accessible que par exemple, le duc de Norfolk, qui n’avait rien d’accessible du tout. De même, s’il était plus facile de s’éprouver dans un dîner avec Berkeley, il se rapprochait néanmoins de l’impassibilité de Lord Howard, car il n’était pas réputé pour être le plus bavard. Mais, il fournissait des efforts, là où vous saviez pertinemment que vous ne valiez rien d’un seul regard d’Heathcliff Howard. Même lui pourrait en venir à craindre les yeux glacés de Norfolk.

Mais ce pauvre duc de Nothumberland n’était pas au bout de ses peines. S’il eut bien affronté le dragon qu’était la duchesse de Gloucester, ce soir, il allait devoir faire avec l’ours de Berkeley, mais également, l’aspic de Berkeley : la douairière. Celle-ci avait été acerbe tout au loin du temps qui avait précédé le repas. Bien sûr qu’elle désapprouvait l’union d’Arielle et Aidan, comment se pourrait-il être autrement ? Bien sûr qu’elle y était allée de ses commentaires et de ses airs de femmes peu disposées à se rendre à ce dîner. Mais il est des choses qu’Adélaïde ne peut repousser. D’abord, jamais elle ne laisserait son petit-fils se rendre seul à un dîner mondain, afin de s’assurer de sa tenue. Ensuite et surtout, elle ne raterait aucune occasion au monde qui pourrait l’empêcher d’avoir sujet de commérage ou d’évènement croustillants.

Dans la voiture, appuyée sur le pommeau ouvragé de sa canne, Adélaïde faisait encore de ses airs. « Tout de même, épousé un fils bâtard. Tout duc soit-il. Et ses manières… je n’ose encore m’en souvenir. » Aloïs sourit dans sa barbe peignée avec soin et regardait par la fenêtre de la voiture. « Ma chère grand-mère, vous seriez bien obligée d’éviter le scandale ce soir. » Commenta-t-il alors. « Oh, mais il ne viendra certainement pas par moi, je peux vous l’assurer. Si Lady Arielle n’était pas la fille de ma si précieuse amie, je ne serais pas venue. Elle a de la chance de vous compter pour si indéfectible ami. Néanmoins, mon cher marquis, je commence à douter sincèrement de vos fréquentations. Entre celle-ci qui se marie dans une presque mésalliance et votre Lord Mountbatten qui cause un scandale dans notre salon ! Où donc allez-vous les chercher, je vous le demande ? » Le colosse haussa un sourcil et sourit de même de toutes ses dents. « Mais ma chère, lady Berkeley, c’est grâce à vous. L’une est la fille de votre précieuse Duchesse de Gloucester et l’autre de la très chère Comtesse douairière de Devon. N’est-ce pas là des amies à vous ? Qui m’a présenté à ces gens dans mon enfance ? » Mouchée, la douairière se rembrunit en secouant la tête d’un air agacé, mais ne pouvant répliquer. Aloïs, lui, ricana quelque peu avant de replonger dans le silence.

La voiture s’immobilisa peu après et le marquis de Berkeley en sortit avec sa grâce animale, avant d’aider sa grand-mère en lui donnant obligeamment la main, puis le bras. De concert, les deux parents firent les quelques pas en direction de la demeure où ils furent accueillis par le ballet habituels. L’attitude d’Adélaïde changea en voyant Arielle, ravissante dans sa toilette. « Ma chère Lady Arielle, comme vous voici toute changer ma chère ! » S’exclama la vieille dame alors qu’Aloïs restait beaucoup plus froid. « Lady et Lord Percy. Nous vous remercions de votre aimable invitation et c’est un plaisir de vous revoir. » Après tout, ne devait-il pas quelque peu mettre le duc à l’épreuve ?
(c) ANAPHORE




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Arielle Percy
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Message() / Jeu 11 Avr - 11:18
Arielle Percy


"Put our service to the test"


Lady Adélaïde Berkeley et son petit fils, le Marquis Alois Berkeley, Marquis de Berkeley. Autant dire une des familles les plus influente de toute la bonne société anglaise. Cela était certain et ne pourrait jamais faire aucun doute, car qui venait à contrarier la marquisie douairière pouvait tout aussi bien faire ses bagages et aller vivre à tout jamais dans sa demeure campagnarde en cherchant bien sur à se faire oublier pour une décennie à minima. Arielle en avait parfaitement conscience, après tout, sa mère faisait partie de ces femmes qui pouvaient faire ou défaire une réputation qui était une entrée ou une sortie dans la bonne société Londonienne. Combien de fois avait elle vue ses amies la rejoindre pour discuter des derniers potins, de la dernière jeune fille mariée ou du retour de campagne d'une vicomtesse qui semblait avoir eu son petit un peu trop tôt au vue de la date de ses noces. Autant le dire simplement, qui n'avait pas leurs sympathie n'avait que peu de chance de briller en société.

Cela était de même pour les messieurs. Aloïs Berkeley, bien qu'il soit pour Arielle un ami de la famille, un grand ours à l'allure étrange comparée à tous ces messieurs glabres et bien coiffé, n'était pas que son ami, ni un gros ours avec qui elle pouvait se permettre de plaisanter dans les limites de la bienséance. Il était membre de la chambre des lord. Tout comme Lord Howard ou Lord Mountbatten. Des messieurs qu'elle connaissait et qu'elle considérée comme des amis mais qui pouvait faire une réputation pour un monsieur et celle de son cher époux... n'était plus à faire. Il était pourtant à la tête d'un des plus grand duché d'Angleterre, d'une belle fortune, mais le fait qu'il soit né hors mariage, d'une mère jacobite, sera toujours bien plus important que ses faits d'armes, que sa merveilleuse gestion du domaine qu'il tiens, que de tout ce qu'il peut être. Cela est on ne peut plus injuste, mais c'est la société londonienne et également la raison de ce diner. Faire connaître son époux et le réhabilité lentement à la bonne société.

Accueillant ainsi leurs invité dans le salon qui est le leur, le duc et la duchesse de Northumberland se levèrent en un même geste souriant tout deux à leurs invités alors que cette chère Adélaïde s'approchait déjà d'elle un sourire faisant légèrement rosir de plaisir la jeune mariée.

« Lady Berkeley, quel plaisir que de vous recevoir avec votre petit fils. Il est vrai que le mariage change une jeune fille. Lord Berkeley, c'est tout autant un plaisir que de vous recevoir. Je crois que nous ne nous étions point vu depuis nos noces. »

Offrant des regards chaleureux et bienveillant aux invités tout comme à son époux, la demoiselle laissa quelques secondes de politesse avant de reprendre comme l'hôtesse émérite qu'elle souhaitait être.

« Permettez que je vous présente officiellement mon époux, Lord Aidan percy, Duc de Northumberland. »

Bien sur, ils le connaissait. Après tout, leur mariage avait à n'en point douté amené à bien des discussions mais lui avaient ils seulement parlé une fois ? Elle en doutait fortement. Surtout venant de la douairière de Berkeley. Les présentations faites et les invités arrivés, ce cher Braxton dans toute sa magnificence de majordome anglais fit son retour annonçant que le dîner était servi, offrant ainsi la possibilité à tous de rejoindre la salle à manger.


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