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Les Chroniques de Londres
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Libéré! Délivré! Je ne me marierais jamais! || ft. Léopold H.

Ulysse Nightingale
Ulysse Nightingale
Marquis
Rang sur le forum : Administratrice
Emploi : Ex marin marchand, ex capitaine pirate devenu marquis.
Messages : 126
Date d'inscription : 27/05/2022


Message() / Mar 13 Fév - 16:44
Ulysse Nightingale
Libéré! Délivré! Je ne me marierais jamais!




Les derniers évènements dans la vie d’Ulysse semblaient avoir passé comme le tonnerre sur la plaine… ou plutôt comme l’orage sur l’océan. Après tout, le tonnerre sur la plaine n’était pas vraiment une situation qu’il connaissait réellement. Le mariage des Percy durant lequel, les machinations de Lady Seymour et compagnie avaient pris leur envol, l’avait mis dans un état assez peu accommodant. Si d’ordinaire, le personnel n’avait pas réellement à se plaindre des sautes d’humeur du marquis ou d’avoir un maître désagréable, ils avaient enfin vu apparaître la face sombre d’Ulysse ; vu le visage de ce que fût Thaddeus. Entre hurlements, ordres donner avec peu de considération et les qualificatifs peu reluisant digne des matelots sur les navires, ils en avaient pris pour leur grade et Charles le premier.

Fort heureusement, la situation s’était débloquée d’elle-même, lorsque la jeune promise avait rompu les fiançailles organisées, au profit d’un mariage tout autant de convenance, mais avec un parti bien plus jeune et attrayant que lui. Sans compter que cela laissait la possibilité à la jeune femme de garder le titre de feu son grand-père. Aussi, l’humeur maussade de l’ancien pirate s’était elle apaisé pour redevenir aussi calme que les flots après une tempête. Au grand soulagement de toute la maisonnée. Ulysse redevient la version de lui qu’ils connaissaient tous et Thaddeus reprit le chemin des cales de son lui intérieur.

Dans ce climat de calme, notre bon marquis de Northampton se fit la réfection qu’il n’avait pas vu son bon ami, le père Howley, depuis les fâcheux évènements et qu’il n’avait pas pu l’asticoter à son gré concernant le marquis de Berkeley. Il faut dire que les souvenirs de cette nuit épique où l’homme de Dieu l’avait appelé par le sacro-saint prénom d’Aloïs lui restait en mémoire et plus encore depuis qu’il avait pris conscience de qui était cet homme. Un fameux morceau, si vous voulez son avis ! Dès lors, notre bon lord Nightingale avait fait envoyer un carton d’invitation pour le thé au prêtre, afin de palier à ces manquements et aussi, d’évoquer plus courtoisement leurs attentes pour la saison. Enfin, surtout celles du prêtre.

Le jour dit, Ulysse se tenait sur la terrasse de son hôtel particulier à Londres, un pistolet à la main et visant une cible imaginaire, qui se trouvait être à la base d’un arbre immense et probablement centenaire. « My Lord. » Appela Charles en se raclant la gorge, peu à l’aise en présence d’un Ulysse armé surtout après que ce dernier eut compris son implication dans la mascarade précédente. « Le père Howley. » Ulysse tourna le visage vers son majordome. « Disposez, Charles. » Le marquis laissa retomber son arme dans la boite qui la contenait et il se leva pour accueillir son visiteur. « Mon cher Léopold ! Cela fait plaisir de vous voir ! »



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Léopold Howley
Léopold Howley
Prêtre
Rang sur le forum : Administratrice
Messages : 219
Date d'inscription : 13/08/2021


Message() / Mar 27 Fév - 12:58
Léopold Howley

Ni libéré, ni délivré, mariage il faudra contracter
La surprise avaity été vive pour l'homme de Dieu. Il n'était pas réellement coutume qu'il recoive pareille invitation de la part d'autres personnes que de veuves en mal de maris et de mère se disant qu'après tout, le possible futur archevêque de Canterburry n'était pas un si mauvais parti en soit. Mais recevoir une invitation à prendre le thé par le Marquis de Northampton... Le thé ?! Voila qui était des plus troublant. Un homme invitait généralement à venir jouer à une partie de chasse, participer à une activité sportive ou prendre quelques boissons plus forte que le thé pour parler de sujets divers et variés, allant de la religion aux mœurs en passant par des préparatifs de noce, de baptème ou de décès. Mais le marquis n'était pas de ce genre et n'avait clairement aucun pieds dans une des situations pouvant l'amener à chercher la compagnie d'un prêtre.
Après tout, il était de connaissance public que l'homme à peine fiancé s'était vu abandonné par sa jeune et belle fiancée pour un cousin lointain, devenant ainsi rapidement la nouvelle Comtesse d'il ne savait plus quel endroit en compagnie d'un illustre inconnu qui, il l'espérait, la traitée du mieux possible. Mais le marquis restait donc irrémédiablement seul et célibataire et au vue d ce qu'il avait pu comprendre des manigances ayant amené à ses fiançailles avortée, il serait fort surprenant de le voir chercher épouse avant un certain temps, grand mal en fasse à son titre qui tomberait certainement dans le domaine royal au jour ou il rejoindrait...eh bien, le jour ou son âme irait là ou elle est censée aller. Car ne nous y trompons pas, le prêtre pouvait être aussi croyant et plein d'espoir qu'il le souhaitait, il n'était aucunement certain que le marquis aussi attachant dans sa façon d'être qu'il soit, atteigne un jour les portes du paradis. Pas plus que lui d'ailleurs, les sodomites n'étaient en odeur de sainteté devant les portes de Saint Pierre.

Néanmoins, au jour et à l'heure prévue, s'était il présenté, le sourire aux lèvres dans une certaine satisfaction à l'idée de voir un des rares hommes à connaître son secret et qu'il pensait sincérement pouvoir appeler son ami. Le fiacre le déposant devant la porte ouvragée de la demeure, il n'eut aucun besoin de toquer ou tirer la chevillette pour la bobinnette puisse choir car ce très cher Charles l'accueillait déjà. Après les salutations d'usage et la récupération des vêtements d'extérieur de l'homme de Dieu, celui ci patienta, le temps d'être annoncé puis introduit auprès du marquis qui semblait se délasser avec une certaine voluptée sur sa terrasse, remettant en place un objet qu'il devina être un pistolet ou mousqueton... il n'étais pas très à même de ce genre d'outil de mort. Pourtant, son sourire s'élargit lorsque le marquis l'accueillit.

« Cela me fait tout autant plaisir cher Ulysse. Je fus des plus surpris de votre invitation, je ne vous pensez pas homme à prendre le thé. A moins que vous n'ayez quelques discussion à avoir en ma compagnie sur de récents événements qui pourraient avoir assombri le ciel de vos pensées ? »

Car en soit, le prêtre, bien qu'il connaisse le marquis ne pouvait qu'admettre que des fiançailles si vite avortée étaient pour le moins malheureuses. Tout homme titré rêvait d'une descendance à qui léguer le dit titre et domaine, n'est ce pas ?

( Pando )

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Léopold écrit en darkgoldenrod
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Ulysse Nightingale
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Marquis
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Message() / Ven 5 Avr - 14:37
Ulysse Nightingale
Libéré! Délivré! Je ne me marierais jamais!




Ulysse regarda Léopold avec un sourire niais et de circonstance en hochant lentement la tête. Ah… Léopold… S’il ne l’avait connu dans ce fameux bordel cette nuit là et apprécié ses talents d’amants, pas sûr qu’il l’aurait invité de quelques manières que ce soit… Non parce que soyons honnête, si le prêtre est bien mignon et amusant avec son côté coincé et pince sans rire, un ancien pirate n’a rien à faire avec un homme de Dieu. Sauf à vouloir le dévergondé, mais ça il s’y est déjà employer plusieurs fois. Mais tout ce satané décorum autour d’une banale conversation ! Par Neptune et les dieux de l’enfer, comment est-ce qu’il est diable si peu possible d’avoir une conversation normale dans ce monde !

Le marquis leva un index avant de se pencher sur le côté de son fauteuil de jardin et de se saisir de quelque chose. Il posa ensuite la lourde bouteille sur la table en fer forgé. « Voici tout le thé que je puis boire, mon cher Léopold. » Il tourna la bouteille où l’étiquette indiquait fièrement : rhum. « J’espère que vous n’aviez pas des séances de confession prévue, Léopold, parce que par ma foi, vous n’allez pas sortir d’ici en marchant droit. » D’un claquement de doigt, il fit signe à Charles d’amener des verres pour eux d’eux. « Assez de ces simagrées et asseyez-vous, mon cher. » Il déboucha la bouteille de rhum pour servir les verres, observant Charles qui disparaissait dans la maison. « Du thé… quelle drôle d’invention que le thé. Les seules plantes que j’accepte de boire sont celles qu’on trouve dans les spiritueux. » Et il en avait une fameuse cave désormais, même si…Eh bien même si le rhum resterait à sa préférence, il avait un goût de nostalgie, du temps où on l’appelait capitaine en ayant les genoux tremblants de peur.

« À la vôtre, moussaillon. » Dit-il en soulevant son verre de breuvage brun et se l’envoyant d’une traite. « Ah ! Voilà qui démarre bien cette entrevue, je trouve. Mais sinon… » Nightingale se pencha par-dessus la table entre lui et Léopold l’air sérieux. « Aloïs, hein ? Beau morceau. » L’ancien forban n’aurait pas su contenir d’avantage sa curiosité taquine et surtout, il n’avait aucune envie de parler de sujet fâcheux, désastreux ou lourd. Si Léopold croyait entendre les lamentations d’un fiancé éconduit, il se trompait !


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